Le Comité de normalisation de la FIF se sépare de Sam Etiassé

Le Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (FIF) a décidé de ne pas reconduire le contrat de Sam Etiassé, directeur exécutif de l’organisation, arrivé à expiration, dans une note rendue publique jeudi.

« Le Comité de normalisation de la Fédération Ivoirienne de Football (CN-FIF) s’est séparé du directeur exécutif, Sam Etiassé, ce jeudi 11 février 2021 », indique la note transmise à APA par le service communication de la FIF.  

Selon cette note « son contrat de collaboration, étant arrivé à expiration, n’a pas été renouvelé ». 

Le Comité de normalisation a été mis en place conformément à une décision de la FIFA prise le 24 décembre 2020 suite au blocage du processus de renouvellement des instances dirigeantes de la Fédération ivoirienne de football (FIF).

Il a pour mandat la gestion des affaires courantes de la FIF, la mise « à plat des textes (règlement, statut et code électoral) afin d’y corriger les contradictions et dysfonctionnements relevés par la Commission d’enquête conjointe FIFA/CAF et d’organiser l’élection du nouveau Comité exécutif ».  

La Côte d’Ivoire va élaborer un programme pays du travail décent

La Côte d’Ivoire va élaborer un programme du travail décent 2021-2025, a annoncé jeudi le ministre de l’Emploi et de la protection sociale (MEPS), Pascal Abinan, lors de la présentation du bilan 2020 et les perspectives 2021 de son département.

« Il s’agit de faire adopter le nouveau programme pays du travail décent 2021-2025 », a déclaré M. Pascal Abinan, affirmant que son ministère envisage de « faire adopter le document de politique national du travail et le mettre en oeuvre ».

Faisant état des perspectives, il a également annoncé l’élaboration d’une stratégie d’intervention des inspecteurs du travail dans le secteur agricole dans le cadre de la lutte contre le travail des enfants. 

Le secteur de l’emploi a été éprouvé suite à la crise de Covid-19 en Côte d’Ivoire,  où de grandes entreprises ont été impactées et selon les statistiques, « de mai à octobre 2020, 33 964 travailleurs ont été mis en chômage technique et 1 093 ont été licenciés ».  

En outre, « 4 507 travailleurs ont bénéficié de l’anticipation du chômage technique », au regard des données du ministère qui ressortent « une liste de 18 135 travailleurs mis au chômage et devant être appuyés par l’Etat à travers le fonds de solidarité Covid-19 ».

« Parmi ces personnes, 17 303 dossiers de travailleurs ont été validés au 15 décembre 2020 par le Comité de gestion de ce fonds », a précisé le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, assurant que « l’Etat soutient les entreprises face à cette grave crise ». 

A fin décembre 2020, les services du ministère ont effectué 1 900 contrôles des lieux de travail et enregistré 137 conflits collectifs de travail, 14 291 conflits individuels de travail qui ont été gérés, 395 contrôles et consultations en santé et sécurité.

Pour les activités de lutte contre le travail des enfants, 73 enfants ont été identifiés dans les secteurs du BTP, a poursuivi le ministre, qui a remercié la Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara qui est engagée dans la lutte contre la traite des enfants. 

Il a par ailleurs indiqué que la réalisation de trois projets collectifs d’activités génératrices de revenus ont eu un impact de 500 emplois et l’insertion de 3000 jeunes dans les THIMO (Travaux à haute intensité de main d’oeuvre) dans le cadre du « CD2 Emploi » et d’une étude sur la promotion des emplois dans le domaine du numérique. 

« Le secteur informel en Côte d’Ivoire représente pratiquement 90% de l’Emploi et donc notre rôle, notre devoir, c’est de faire en sorte de réduire l’impact de cet emploi informel (qui) échappe aux impôts », a dit M. Pascal Abinan. 

Signature d’un accord pour promouvoir l’économie circulaire en Côte d’Ivoire

Un accord pour promouvoir l’économie circulaire et les emplois verts en Côte d’Ivoire a été signé, jeudi à Abidjan, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Paraphé par le ministère ivoirien de l’Environnement et du développement durable et le groupe agro-alimentaire Nestlé Côte d’Ivoire,  cet accord concerne en particulier deux entités du service public ivoirien.

Il s’agit de la direction de l’économie verte et de la responsabilité sociétale des organisations (DEVRSO), et du Centre ivoirien antipollution (CIAPOL), deux structures sous tutelle du ministère ivoirien de l’Environnement et du développement durable.

 Le professeur Joseph Séka Séka, ministre de l’Environnement et du développement durable, qui s’est félicité de la signature de cet accord, a estimé que la croissance économique de la Côte d’Ivoire ne saurait être durable sans la prise en compte des questions environnementales dans les politiques et projets de développement.

Par ailleurs, il s’est réjoui de ce que ce groupe agro-alimentaire a compris tous les enjeux économiques, environnementaux et sociaux de cette politique environnementale.

Le ministre a profité de cette occasion pour inviter les opérateurs économiques exerçant dans le pays  « à respecter les mesures environnementales et à mettre en place une politique environnementale assortie de projets écologiques innovants ». 

Avant lui, Thomas Caso, le directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire a dit l’engagement de sa société à partager son expérience avec d’autres entreprises afin que celles-ci intègrent la démarche environnementale dans leurs activités.

« Dans la lutte contre le plastique, notre groupe s’est aussi fixé un objectif très ambitieux qui est de rendre 100% de nos emballages recyclables ou réutilisables d’ici 2025 afin que plus aucun de nos emballages ne finisse dans la nature », a promis M. Caso.

 Poursuivant, il a insisté sur la volonté de son groupe de promouvoir l’économie circulaire afin de réaliser son objectif  « de durabilité environnementale et diminuer la pollution plastique dans nos océans et rivières notamment  ».

Ce partenariat de convention porte sur plusieurs domaines dont l’évaluation du système de collecte et de valorisation, l’économie circulaire, l’éco labellisation des produits recyclés et la responsabilité sociétale des entreprises.

Côte d’Ivoire: arrêt temporaire de la commercialisation de Fervex

La commercialisation du médicament Fervex adulte sans sucre, granulés pour la solution buvable en sachet a été temporairement arrêtée en Côte d’Ivoire, a appris APA, jeudi, de source officielle sur place.

Selon note d’information adressée aux professionnels de santé par l’Autorité ivoirienne de régulation pharmaceutique ( AIRP), la décision a été prise en accord avec le Laboratoire UPSA SAS.

Le document signé par Dr Assane Coulibaly, explique que cet arrêt de commercialisation résulte d’une investigation préliminaire menée suite à la détection d’une valeur hors spécification observée durant les essais de stabilités annuels sur le lot T4705. Par conséquent, conclut la note, le visa d’enregistrement N°E-94-0112 est abrogé.

L’ONECI annonce des « réponses urgentes » suite à des plaintes d’ex-agents

L’Office national de l’Etat civil et de l’identification de Côte d’Ivoire (ONECI) annonce des « réponses urgentes » suite à des plaintes d’ex-agents, qui ont créé de récents mouvements d’humeur, dans une note.

« L’ONECI, tout en dénonçant de tels agissements visant à perturber l’opération d’identification, tient à préciser qu’il s’agit en réalité de doléances d’agents en fin de contrat depuis le 31 octobre 2020 d’une part et de plaintes relatives à la gestion administrative des agents temporaires d’autre part », précise la note. 

La direction qui rassure qu’ elle mettra « tout en œuvre pour apporter une réponse urgente aux doléances et plaintes ainsi formulées par ces deux catégories d’ex-agents », relève que cela se fera « dans le strict respect de la législation et en tenant compte des ressources disponibles pour le fonctionnement de l’organisation ». 

La structure indique avoir entamé depuis le mois de décembre 2020, la préparation de l’opération d’identification 2021 par la formation et l’évaluation des agents ayant participé à l’opération d’identification 2020. Une démarche visant à réduire les erreurs commises par les agents qui impactent la production des Cartes nationales d’identité (CNI).

Dans le but de rationaliser la gestion de ses ressources humaines et financières au regard de l’expérience vécue dans le cadre du traitement du personnel en 2020, l’ONECI a décidé pour l’opération 2021, de l’externalisation du processus de recrutement du personnel temporaire et de leur traitement, en accord avec le Conseil de surveillance et la tutelle financière, souligne la note.

C’est dans la phase préparatoire de cette opération d’envergure que l’ONECI constate avec regret que des mouvements d’humeur de certains agents se réclamant salariés de l’organisation ont été relayés, sur diverses plateformes numériques, poursuit la note.

L’Office assure que le processus de délivrance de la CNI a été considérablement amélioré, invitant les Ivoiriens à s’enrôler dès maintenant dans tous les bureaux ouverts à cet effet et à retirer leur CNI pour ceux ayant reçu des appels et/ou messages des services de l’organisation. 

L’objectif principal de l’opération 2021, mentionne le texte, est la délivrance des Cartes Nationales d’Identité (CNI) à l’ensemble des Ivoiriens concernés avant la date du 30 juin 2021, date d’expiration des anciennes CNI.

Les personnes enrôlées n’ayant pas encore reçu de message ou d’appel, sont priées de consulter la plateforme www.rnpp.ci pour connaître le statut de leur demande et la démarche à suivre, conclut la note. 

Côte d’Ivoire: le numérique, une urgence pour la transformation technologique du pays

L’Etat ivoirien s’est fortement engagé dans la digitalisation des services publics, mais également à créer une société, où le numérique qui n’est plus une option, participe à la transformation technologique et structurelle du pays.

La crise sanitaire de Covid-19 a mis à l’épreuve l’écosystème du numérique dans le secteur public et privé, mais très vite les dirigeants se sont adaptés pour ne pas interrompre les activités socio-économiques.

Toutefois, cette situation aura permis de créer une résilience et de montrer des gaps à rattraper. Aujourd’hui, tous les secteurs s’activent à adopter des solutions numériques, un facteur qui s’impose comme une nécessité pour être au rendez-vous du développement.

De ce fait, il y a urgence de s’aligner sur la digitalisation des process. Cet élan s’inscrit dans la pensée libérée par feu Félix Houphouët-Boigny, le premier président ivoirien, qui déclarait que « l’avenir appartient à la science, à la technique et à la technologie », se souvient le journaliste ivoirien Fernand Dédeh.

Mlle Cissé, une jeune Ivoirienne, étudiante aux États-Unis, où elle prépare un master en hôtellerie et qui par la force de la pandémie de Covid-19, est rentrée en Côte d’Ivoire auprès  des siens, profite de l’enseignement à distance grâce aux cours en ligne.

Au plus fort de la pandémie de Covid-19, le système éducatif ivoirien a aussi eu recours au numérique pour assurer la poursuite des programmes. Le numérique s’affiche comme une opportunité pour « déconfiner » l’éducation, l’enseignement, la formation et les échanges.

L’urgence du numérique 

 Le numérique est indispensable pour créer des solutions dans tous les domaines. A ce propos, Fernand Dédeh relève entre autres la gouvernance, la santé… Une panacée qui s’impose comme un levier pour développer et organiser les activités en société de manière intelligente.

L’analphabète de ce siècle est celui qui ne sait pas manipuler l’outil informatique. Par ailleurs, le pays qui n’alignera pas ses process sur des standards numériques aura un grand retard pour se développer dans certains domaines et dans le concert des nations. 

Selon le vice-président de Huawei, en charge des relations publiques en Afrique subsaharienne, Loïse Tamalgo, « aujourd’hui 535 millions d’Africains utilisent le téléphone, et le mobile a contribué a créé 1,3 million d’emplois directs et 2,8 millions d’emplois indirects en Afrique sub saharienne », citant un rapport de la « GSMA ».

Le digital, en plus d’améliorer les conditions de vie, créé des emplois et partant favorise la création de la richesse. Toute chose qui permet de booster les performances du Produit intérieur brut d’un pays.

En 2020, la contribution du numérique au PIB en Afrique sub saharienne était estimée à environ 142 milliards de dollars américains, ce qui représente en 76 680 milliards de francs cfa, soit 8,6%. Cela montre toute l’importance et les opportunités qu’offre le numérique. 

La Côte d’Ivoire a mis en place l’Agence nationale du service universel des télécommunications -TIC (ANSUT) pour offrir aux populations des services technologiques de base, tant en milieu urbain que rural.

Beaucoup d’efforts restent cependant à faire. Le pays s’attèle à relever les défis liés au numérique, mais doit aller encore plus vite. La digitalisation n’est plus une option, mais une nécessité, car tous les services passent progressivement au numérique, estime M. Dédeh.

Les freins pour une digitalisation massive

L’accès à l’internet et le coût des services restent encore inaccessibles à certaines couches de la population, surtout en zone rurale. Un fort écart est constaté de ce fait entre les habitants d’une même nation.

L’Etat ivoirien a commis des entités à l’effet de travailler sur des questions transversales en vue de digitaliser tous les secteurs d’activités. Ce programme ambitieux devrait être encore plus tangible dans les années à  venir.

Le pays s’appuie sur des partenaires pour avancer dans la digitalisation de certains secteurs. Outre les constructeurs d’infrastructures mobiles, Huawei, le géant chinois des solutions digitales, accompagne l’Etat dans l’installation de la fibre optique et la couverture réseau dans le pays. 

Les infrastructures en vue de l’extension de la fibre optique demeurent un défi à l’intérieur du pays. Une démocratisation des services numériques s’impose pour que des millions d’Ivoiriens s’offrent le digital comme un outil de travail et d’offre de leurs potentiels.

L’on constate par ailleurs très peu de fabricants d’ordinateurs locaux.  Le secteur privé, avec certaines facilités de l’Etat, devrait pouvoir créer en masse des outils informatiques qui sont quasiment importés.

Pour Fernand Dédeh, si des champions industriels ne se créent pas dans le domaine informatique, le pays sera toujours dépendant des autres et consacrera d’importantes devises pour acheter des outils dont le relief et les ressources du pays leur donnent la possibilité de fabriquer.

Des compétences sont visiblement importées. La Côte d’Ivoire devra dans les années à venir former ses jeunes filles et garçons afin de concevoir, fabriquer sur place les intrants et imposer leur savoir-faire technologiques. Ce qui induit un engagement politique.

Covid-19: la Côte d’Ivoire enregistre 4 nouveaux décès

La Côte d’Ivoire a enregistré mercredi 166 nouveaux cas de Covid-19 sur 3187 échantillons prélevés, soit 5,2% de cas positifs, 296 personnes guéries et quatre décès, a annoncé le ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique dans son rapport quotidien sur cette maladie.

Selon ce rapport, à la date du 10 février 2021, la Côte d’Ivoire qui a enregistré ces dernières semaines une résurgence de cas de cette maladie, compte 30 240 cas confirmés de Covid-19 dont 28320 personnes guéries. Le pays enregistre également 169 décès et 1751 cas actifs. 

Rappelant par ailleurs, que le virus de la Covid-19, « circule activement » encore en Côte d’Ivoire, le ministère de la Santé et de l’hygiène publique recommande à la population, le port du masque dans les lieux publics  « pour stopper la transmission du virus ».

La CEI «prête» pour les législatives ivoiriennes (Président)

La Commission électorale indépendante ( CEI), l’institution électorale en Côte d’Ivoire est «prête » pour les élections des députés prévues le 06 mars prochain, a assuré mercredi à Abidjan, son président, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert.

Selon une note d’information transmise à APA, le président de l’organe électoral ivoirien s’exprimait à l’issue d’une rencontre avec Kouadio Konan Bertin dit KKB, le ministre ivoirien de la Réconciliation nationale. 

«La Commission électorale a pour vocation de gérer ce qui est susceptible d’affecter ou de consolider la paix, c’est-à-dire l’élection. D’où l’intérêt de notre rencontre. Je peux vous rassurer que la Commission électorale est prête pour l’élection des députés », a dit M. Coulibaly au terme de cette rencontre.

 «Il s’agit de mettre ensemble nos énergies pour faire en sorte que la paix soit consolidée et non qu’elle soit affectée», a-t-il ajouté.

Dans la foulée, M. Coulibaly a indiqué que son institution est en attente du verdict du contentieux de l’éligibilité du Conseil constitutionnel  pour élaborer les documents électoraux qui vont permettre les élections.

 «Ce jeudi, nous allons recevoir les deux nouveaux Commissaires centraux ( issus de l’opposition) à l’effet pour eux de prendre fonction comme la loi le prescrit », a également fait savoir M. Coulibaly soulignant que  « globalement, nous sommes prêts pour mener à bien notre mission ». 

«Il m’est apparu nécessaire de rendre une visite de courtoisie à la CEI, à son Président pour regarder tout ce qui est mis en œuvre pour nous envoyer à des élections apaisées, de sorte que nous tournions dos effectivement aux troubles », a affirmé pour sa part, le ministre de la Réconciliation nationale Kouadio Konan Bertin dit KKB.

Il a conclu en estimant que «nous (la CEI et lui) devons donc nous fréquenter, conjuguer nos efforts pour aller dans la même direction ».

Mise en service de cartes prépayées pour le paiement des frais de mission des ministres

La Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique (DGTCP) a lancé officiellement mercredi à Abidjan, l’opération dite « Cartes prépayées des missions» , un outil de paiement des frais de missions à l’étranger des ministres et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire.

Selon Adama Coulibaly, le ministre ivoirien de l’économie et des finances qui a présidé cette cérémonie de lancement en compagnie de ses collègues Moussa Sanogo ( Budget) et Roger Adom (Modernisation de l’administration), ces cartes prépayées permettront aux fonctionnaires et agents de l’Etat appelés à faire des missions à l’étranger, la possibilité de réduire la manipulation de numéraire.

 Elles permettront également aux agents de l’Etat en mission de bénéficier de condition de sécurité et de commodité optimale pour l’exécution de leurs opérations financières.

Se félicitant auparavant de la mise en service de ces cartes prépayées de missions, M. Coulibaly a indiqué que leur opérationnalisation  s’inscrit dans l’ambition du président ivoirien Alassane Ouattara de faire de l’administration ivoirienne une référence en terme de modernisation et de qualité de service. 

« Du point de vue opérationnel, le choix du paiement des frais de mission par cartes prépayées est destiné à l’atteinte des objectifs spécifiques ci-après : réduire la manipulation du cash, sécuriser les fonds en évitant les cas d’agression liées à la détention d’espèces, apporter plus de souplesse aux agents en mission à l’étranger dans l’exécution de leurs opérations  », a expliqué de son côté Assahoré Konan Jacques, le directeur général du Trésor et de la Comptabilité Publique.

Cette innovation, a  ajouté également M. Assahoré, s’inscrit dans un cadre plus vaste incluant l’émission de cartes prépayées pour les dépenses liées aux compétitions internationales et aux bourses des étudiants.

Par ailleurs, il a souligné que ce nouvel outil  est destiné aussi à imprimer plus de célérité et de fluidité à l’exécution des missions de services publics effectuées par les fonctionnaires et agents de l’état.

Les cartes prépayées de mission ont été mises en œuvre par la direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique de concert avec ses partenaires techniques que sont la Banque nationale d’investissement (BNI) et la société Visa international.

Plus de 54 millions Fcfa des USA annoncés au profit des communautés rurales ivoiriennes

L’ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire annonce près de 100.000 dollars (54,12 millions Fcfa) de subventions destinées à améliorer la qualité de vie et les moyens de subsistance dans les communautés rurales ivoiriennes, dans un communiqué publié mercredi.

Il s’agit de « neuf petites subventions dans le cadre du programme d’auto-assistance de l’ambassadeur et une subvention dans le cadre du Fonds Julia Taft pour les réfugiés », précise le communiqué de l’ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire.  

D’un montant total de 99 234 dollars, soit environ 54 millions F CFA, ces subventions visent à soutenir les efforts communautaires destinés à accroître le taux de fréquentation scolaire en fournissant des repas aux élèves, à améliorer l’état de santé par l’amélioration de l’accès à l’eau potable.

Ce projet, dont les organisations bénéficiaires sont situées dans les communautés rurales à travers la Côte d’Ivoire, devrait également permettre de stimuler le développement économique en facilitant la production agricole et animale.

Le Programme spécial d’auto-assistance de l’ambassadeur américain, financé par le Département d’État américain, fournit depuis 1982, plus de 3 millions de dollars (1,62 milliards Fcfa) en aide aux communautés rurales en Côte d’Ivoire.

Il appuie des projets initiés et gérés au niveau communautaire, impliquant des contributions significatives des communautés en termes de main-d’œuvre et de matériels. Et ce, en vue d’améliorer les conditions de vie des populations en zone rurale.

Également financé par le Département d’État américain, le Fonds Julia Taft pour les réfugiés octroie des subventions aux communautés de réfugiés actuels et réfugiés rapatriés en vue de créer des activités génératrices de revenus et promouvoir la cohésion sociale entre ces réfugiés et leurs hôtes.

« Les organisations communautaires locales savent mieux que quiconque comment elles surmontent leurs défis communautaires », a déclaré l’ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell, ajoutant : « nous sommes fiers de soutenir les bénéficiaires de cette année ».   

Le diplomate américain a souligné que l’objectif de ces deux fonds de subvention, le Programme spécial d’auto-assistance de l’ambassadeur et le Fonds Julia Taft pour les réfugiés, est d’identifier et de financer les initiatives locales pertinentes.

Pour l’édition 2021, les bénéficiaires de la subvention sont les organisations communautaires.

L’ONG Nin Min Monh, elle, a reçu des fonds pour la réhabilitation d’une cantine scolaire et la création d’un jardin potager pour l’école primaire du village d’Angamankro, à Sakassou, dans le centre ivoirien. Elle souhaite fournir un repas quotidien à 330 élèves pour accroître le taux de fréquentation scolaire.   

Avec cette subvention, l’ONG Vie Sacrée souhaite améliorer les conditions de vie de 60 réfugiés ivoiriens récemment rapatriés dans le département de Guiglo à l’Ouest de la Côte d’Ivoire depuis le Libéria à travers la formation dans les techniques de production avicole.

L’organisation va en outre aider ces réfugiés ivoiriens rapatriés à fabriquer du savon et faire de l’élevage porcin, ainsi que l’achat de matériels pour la construction des installations de mise en œuvre de ces activités.

« Les bénéficiaires sont de retour au pays après avoir fui le pays lors de la crise politique de 2010. Ils ont tout perdu. L’assistance fournie à leur retour inclut souvent de l’argent et de la nourriture. Avec ce projet, nous allons les aider à reconstruire leurs vies de manière plus durable », a dit Alfred N’da, président de l’ONG Vie Sacrée.

Plusieurs autres Organisations non gouvernementales sélectionnées devraient recevoir une partie des subventions pour décliner des projets visant à améliorer les conditions de vie de populations dans des zones rurales du pays.

La villa offerte au journaliste ivoirien lauréat du prix Ebony 2009 rasée

Une villa offerte au journaliste ivoirien Jean Roch Kouamé, lauréat du super Ebony 2009, a été rasé mardi suite à une instruction du ministère de l’Entretien routier et de l’Équipement.

La villa, après le passage des Caterpillars, est devenue un tas de décombres. Il a été « totalement rasé », affirme Jean Roch Kouamé qui réside dans cet appartement depuis 2015, soit sept ans après l’obtention du prix Ebony, récompensant les meilleurs journalistes ivoiriens.  

« Ce matin, je suis au bureau et on m’apprend que les machines sont à la cité (Akissi Delta) que  j’habite. Ils nous ont laissé le temps de sortir ce qu’on pouvait (…) On a pu faire sortir en vrac les fauteuils, les lits » et quelques effets, raconte-t-il. 

Dans la zone, au moins une trentaine de personnes ont perdu leurs maisons. Après la réalisation de l’autoroute de Grand-Bassam (cité balnéaire à 40 Km au sud-est d’Abidjan), un décret a été pris pour ne pas que les gens construise jusque trop proche de l’autoroute. 

Pour ce faire, la zone a été déclarée comme une agglomération. Or, en agglomération il est requis un vide à 100 mètres de part et d’autre de l’autoroute. Les maisons se trouvant dans l’emprise public selon ce décret ont été détruits. 

La cité Akissi Delta est une promotion immobilière réalisée par M. Yed Benson. Ce promoteur dont la structure à l’époque s’appelait Proxim Finance, a signé un partenariat avec l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci).

Dans le super lot, Proxim Finance devait donner le lot au super Ebony. Le promoteur immobilier avait promis une villa de cinq pièces dont la remise des clés a eu lieu en 2011. Mais, c’est en 2015, que M. Kouamé intègre la maison. 

Depuis 2005-2006 la promotion immobilière a démarré et les premiers acquéreurs ont commencé leurs travaux. « Pendant ce temps on ne parlait pas d’autoroute », a laissé entendre M. Kouamé,  ajoutant que « c’est en 2011 que l’affaire d’autoroute a commencé ».  

« Personne ne parle de dédommagement », s’insurge-t-il, faisant remarquer que les propriétaires des lots visés ont reçu la première mise en demeure 2016. Mais, après des relances, ils ont pris un avocat qui a engagé des discussions avec la direction du domaine public. 

Impôts ivoiriens: 2352,1 milliards Fcfa collectés en 2020, en hausse de 56,2 milliards

Les services des impôts de Côte d’Ivoire ont collecté 2352,1 milliards de Fcfa en 2020 contre 2295,9 milliards de Fcfa attendus, soit un écart positif de 56,2 milliards de Fcfa et un taux de réalisation de 102,4%.

Selon le Directeur général des impôts (DGI), Abou Sié Ouattara, l’administration fiscale a réalisé 2352,1 milliards Fcfa pour un objectif global de recettes assigné de 2295,9 milliards Fcfa en 2020, soit un écart de +56,2 milliards Fcfa pour un taux de réalisation de 102,4%.

« Nous avons renoué avec le cycle vertueux de la progression et de la marche en avant. Nous n’avons plus le droit de reculer et n’avons plus le droit à la faute », a déclaré M. Sié Ouattara, lors d’un séminaire bilan de l’exercice 2020 et les perspectives pour 2021.

L’année 2020, fera-t-il observer, a été particulièrement éprouvante pour l’économie ivoirienne en raison de la pandémie de Covid-19 qui a impacté les activités de l’administration fiscale. Le pays a d’ailleurs perdu près de 500 milliards Fcfa.

Le ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, a félicité les administrateurs fiscaux pour ce résultat positif, avant de faire savoir que 2021 est une année de grands défis, tout en les invitant à plus d’efficacité dans la collecte des impôts. 

Il a évoqué quelques grands axes pour davantage améliorer le niveau des collectes, entre autres l’élargissement de l’assiette fiscale, l’exonération fiscale, l’efficacité du contrôle fiscal, l’aménagement et le taux de certains impôts.  

Outre la crise sanitaire de Covid-19, la situation socio-politique exacerbée par les violences liée à l’élection présidentielle, ont contribué à freiner l’élan de la mobilisation des ressources. 

M. Sié Ouattara a également relevé le « faible niveau de rendement de certains impôts, notamment la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et l’impôt foncier dont les rendement n’ont pas été à la hauteur de nos attentes ». 

L’objectif assigné à la direction générale des impôts pour l’exercice 2021 est de 2748,7 milliards Fcfa, en hausse de 396,5 milliards Fcfa par rapport à 2020. Pour accroître les recettes fiscales la DGI envisage de digitaliser davantage ses services.

Présentation à Abidjan d’un livre blanc de la société civile contre la Covid-19

La société civile ivoirienne a présenté mardi à Abidjan un livre blanc contenant les différentes actions menées par ses membres pour lutter contre la pandémie de la Covid-19 en Côte d’Ivoire en concertation avec les pouvoirs publics, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Ce document réalisé par la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI), la Fédération nationale des organisations de santé en Côte d’Ivoire (FENOSCI) et Caritas Côte d’Ivoire, s’inscrit dans le cadre de Leadership et initiatives des acteurs non étatiques (LIANES 2), un projet financé par le Fonds européen de développement qui vise entre autres à renforcer la participation des Organisations de la société civile ( OSC) aux politiques publiques.

 Selon Mahamadou Kouma, le coordonnateur national de la CSCI, ce livre blanc qui résume les actions de près de 170 OSC, porte sur la contribution de la société civile ivoirienne dans la lutte contre la Covid-19. 

« Il en ressort que 81% des associations enquêtées ont mené des actions de prévention contre la Covid-19. Parmi celles-ci, 96% ont mené des actions d’information et de sensibilisation aux gestes barrières, 54% ont distribué des gels hydroalcooliques et 33% ont distribué des vivres», a, entre autres expliqué M. Kouma.

Par ailleurs, il a indiqué que la CSCI a aussi mis en place un plan d’actions de mobilisation de ressources pour lutter contre la Covid-19. Pour sa part, Solange Koné, la présidente de la FENOSCI a soutenu que  « nos initiatives ont connu un moment d’irrespect  » estimant que le travail de sensibilisation doit continuer contre la Covid-19. 

« On ne peut pas dire que nos objectifs sont atteints. Il y a eu un relâchement des populations dans le respect des mesures barrières à un moment donné. Nous devons continuer les activités de sensibilisation à l’endroit de la population  », a-t-elle ajouté.

A la date du 08 février 2021, la Côte d’Ivoire a enregistré 29967 cas confirmés de Covid-19 dont 28186 personnes guéries, 165 décès et 1616 cas actifs.

Décès à Abidjan de Tia Koné, ex-président de la Cour suprême ivoirienne

L’ancien président de la Cour suprême ivoirienne, le Magistrat à la retraite, Tia Koné est décédé à Abidjan, a annoncé mardi Albert Toikeusse Mabri, le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire ( UDPCI), un parti politique dont il était proche.

« J’ai appris avec beaucoup de tristesse le décès du président Tia Koné et de Mme Solange Woi Messé. Puisse Dieu accepter leur âme et consoler leur famille », a écrit M. Mabri sur sa page officiel Facebook consultée par APA.

M. Tia Koné, rappelle-t-on, a été le président de la Cour suprême de Côte d’Ivoire du 12 juillet 2000 au 13 avril 2011.

Covid-19: la Côte d’Ivoire commence la semaine avec 3 nouveaux décès

La Côte d’Ivoire qui fait face depuis quelques semaines à une recrudescence de cas de Covid-19, a enregistré lundi 142 nouveaux cas, 205 personnes guéries et 03 décès, a appris APA de source officielle. 

« Le Ministère de la Santé et de l’hygiène publique a enregistré ce lundi 8 février 2021, 142 nouveaux cas de Covid-19 sur 1 845 échantillons prélevés soit 7,7 % de cas positifs, 205 guéris et 3 décès », indique un communiqué de ce département ministériel transmis à APA. 

Ainsi à la date du 8 février 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 29 967 cas confirmés dont 28 186 personnes guéries, 165 décès et 1616 cas actifs.

 Pour ce faire, le ministre de la Santé et de l’hygiène Publique, Eugène Aka Aouélé, a rappelé à toute la population la nécessité du  port de masque dans les lieux publics et les transports en commun pour stopper la transmission du virus.

Côte d’Ivoire: «Ouattara est une solution pour nous» (Dircab Blé Goudé)

Youssouf Diaby, le directeur de cabinet de Charles Blé Goudé, le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP), un parti de l’opposition ivoirienne proche de M. Gbagbo, a estimé que le président ivoirien Alassane Ouattara « n’est pas le problème », mais plutôt « une solution pour nous ». 

Selon une note d’information transmise lundi à APA, M. Diaby a fait cette déclaration lors d’un entretien avec Mariatou Koné, la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre pauvreté qui l’a reçu en audience à Boundiali dans l’extrême Nord ivoirien.  

« Dix ans hors du pays, nous avons compris que le Président Alassane Ouattara n’est pas le problème. Ouattara est une solution pour nous. Sincèrement, nous reconnaissons que le Président travaille. Il ne faut pas se le cacher. Tout le pays est en chantier », a reconnu le directeur de cabinet de Charles Blé Goudé. 

Poursuivant, M. Diaby a indiqué que  « nous sommes venus nous confier à elle ( Mariatou Koné) et lui dire que nous sommes engagés à contribuer sans renier notre appartenance politique à la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire». 

Par ailleurs, le directeur de cabinet de M. Blé Goudé qui a estimé que le temps de la belligérance est terminée, a assuré que  «nous sommes venus apporter notre modeste contribution dans la reconstruction de notre pays». En retour, la ministre Mariatou Koné a soutenu à son tour, que  « le pays a besoin de tous ses enfants ». 

 « Merci d’avoir répondu à l’appel du Président de la République SEM Alassane Ouattara. Merci d’avoir saisi la main tendue du Président. Il y a eu beaucoup de rumeurs. Vous êtes venus et vous constatez qu’il n’y a rien. Tout va bien. Chacun à sa place dans la construction du pays», a assuré à son hôte, Mme Koné. 

Acquitté depuis 2019 par la Cour pénale internationale ( CPI) de crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011, M. Blé est en liberté conditionnelle aux Pays-Bas en attente de la fin de la procédure à son encontre. 

Côte d’Ivoire: des journalistes créent une ONG d’entraide

Une Organisation non gouvernementale (ONG) dénommée «Confrères journalistes» a été créée le week-end dernier à l’issue d’une Assemblée générale constitutive qui s’est tenue à Tiassalé, à 120 km au nord-ouest d’Abidjan.

Le journaliste Moussa Traoré dit MT, par ailleurs ex-président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) a été désigné samedi à la tête  de cette ONG pour un mandat de trois ans, à l’issue de cette Assemblée générale constitutive qui a réuni une soixantaine de journalistes, photographes, infographes et responsables de communication de plusieurs structures.

Cette nouvelle organisation qui existait depuis deux ans de façon informelle à travers un groupe WhatsApp, se donne pour mission d’aider ses membres et de poser des actions sociales.

Lutte contre le terrorisme: 65 milliards FCFA de l’Arabie Saoudite au G5 Sahel

Le royaume de l’Arabie Saoudite apporte une contribution de 100 millions d’euros (plus de 65 milliards FCFA) au G5 Sahel dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, a annoncé vendredi à Abidjan, le ministre d’Etat aux affaires africaines de l’Arabie Saoudite, Ahmed Bin Abdulaziz Kattan à l’issue d’une rencontre avec le président ivoirien Alassane Ouattara.

Selon une note d’information de la présidence ivoirienne, les échanges ont porté sur le renforcement de la coopération entre les deux pays, les conflits au moyen-orient et la lutte contre le terrorisme.

La même source rapporte que le ministre d’Etat aux affaires africaines du royaume de l’Arabie Saoudite, qui était porteur d’un message du roi Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud, a réaffirmé le soutien de son pays à la Côte d’Ivoire à travers le Fonds Saoudien pour le Développement (FSD), qui finance plusieurs projets dans le pays.

Par ailleurs, il a annoncé la visite prochaine d’une délégation ivoirienne en Arabie Saoudite pour présenter les opportunités d’investissement en Côte d’Ivoire, de même que la venue d’une délégation saoudienne à Abidjan pour explorer les potentialités ivoiriennes.

Dans la foulée, a conclu la note d’information, le ministre Saoudien a également annoncé la création prochaine d’une organisation dont l’objectif sera de lutter contre le terrorisme et le blanchiment des capitaux, et d’apporter le bien-être aux populations.

Décès à Abidjan de l’homme politique ivoirien Laurent Dona Fologo

L’ex-secrétaire général du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Laurent Dona Fologo, ancien président du Conseil économique et social, est décédé vendredi à l’age de 81 ans, selon des sources proches de sa famille.

M. Fologo a tiré sa révérence dans une clinique de référence de la place, à Abidjan. Sur les réseaux sociaux, les Ivoiriens pleuraient cet homme politique, qui a été plusieurs fois ministres sous feu Félix Houphouët-Boigny.

« Il a marqué l’histoire politique de la Côte d’Ivoire. Comme un père, il a contribué à nous armer pour le combat démocratique », a écrit sur sa page Facebook, Toikeusse Mabri, le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI).

Journaliste de formation, il a été entre autres ministre de l’Information, de la Culture, et occupé le portefeuille du ministère des Sports. 

Lancement d’une opération d’assainissement du village Djorogobité 1 dans l’Est d’Abidjan

L’ONG « Jeune femme, Lève-toi », une organisation qui promeut l’autonomisation des jeunes femmes en Côte d’Ivoire, a lancé vendredi une opération d’assainissement et de nettoyage de Djorogobité 1, un village situé à Cocody dans l’Est d’Abidjan.

Cette opération organisée de concert avec l’agence nationale de gestion des déchets (ANAGED), a mis à contribution les villageois de Djorogobité 1 à qui du matériel d’assainissement a également été offert.

 «Aujourd’hui nous sommes dans le village de Djorogobité 1 pour l’activité que nous avons dénommée « J’aime Djorogobité» .  En dépit des efforts du gouvernement, la question de la salubrité reste encore problématique dans certaines localités du dont Djorogobité. », a expliqué à APA, Philomène Koffi, la présidente de cette ONG lors de cette opération d’assainissement.

«Nous voulons montrer aux femmes et à la jeunesse de Djorogobité 1 qu’il est important de rendre son cadre de vie sain», a-t-elle poursuivi. 

Poursuivant, Mme Koffi, qui a appelé les villageois à adhérer à ce projet d’assainissement, a souligné que cette activité vise à contribuer à l’amélioration du cadre de vie de la population et à préserver la santé de tous.

De son côté, Akichi Alain Roger, le directeur de la communication de l’ANAGED, s’est félicité de cette initiative de salubrité, estimant que  « la gestion des déchets est un défi pour tous les ivoiriens  ».  L’ONG  « Jeune femme Lève-toi» créée en 2017, intervient dans plusieurs domaines d’activités, notamment  la promotion de l’autonomisation de la femme, l’éducation et la salubrité.

L’opposant Guillaume Soro salue la récente libération des femmes de GPS

L’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne par ailleurs président du Mouvement citoyen Générations et peuples solidaires (GPS, opposition) Guillaume Soro, a salué vendredi la récente remise en liberté des militantes de son mouvement politique exprimant son soutien à tous ceux qui demeurent incarcérés.Cinq militantes de Générations et peuples solidaires (GPS), un mouvement citoyen présidé par l’ex-président du parlement ivoirien Guillaume Soro, qui ont été présentées à un juge d’instruction récemment à Abidjan, ont été libérées « sans condition » après plus de cinq mois de détention. 

Ces femmes avaient été interpellées le 13 août 2020 par la police à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, à l’occasion d’une marche de l’opposition contre un troisième mandat de Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

« Le président Guillaume Soro a tout d’abord tenu à saluer la libération récente des femmes de GPS », rapporte le service de communication de GPS dans un communiqué transmis à APA, ajoutant que M. Soro a  « exprimé son soutien à tous ceux qui demeurent incarcérés » en demandant leur « libération rapide pour poursuivre leurs activités politiques ».

 Fin janvier dernier, cinq militantes de GPS détenues depuis plus de cinq mois, ont été relâchées  « sans condition » à Abidjan. 

Par ailleurs, M. Soro qui est en exil en Europe, a  appelé toute l’opposition politique en Côte d’Ivoire à la cohésion et à l’union.  « Le président de GPS appelle toute l’opposition politique à la cohésion et à l’union dans la défense des intérêts du peuple souverain de Côte d’Ivoire  », indiqué le communiqué. 

Plusieurs partis et mouvements politiques proches de M. Soro, a souligné le texte, ont  « publiquement, volontairement et en toute liberté » appelé «en urgence », le président de GPS à mettre en œuvre le processus de regroupement et fusion dans l’optique de la  « nécessaire union  » de la famille GPS. Selon le communiqué , suite à ces appels à l’union et à la fusion, M. Soro va  «dans le courant de la semaine », prendre toutes les dispositions utiles pour déclencher ledit processus.  

« Le président de GPS tient à affirmer qu’il ne peut y avoir d’autre option qu’une fusion dans laquelle tous adhéreront de façon strictement libre et volontaire. Aucune contrainte, ni aucune obligation ne doivent être exercées », a conclu le texte.

Une ivoirienne, agent de police, relaxée dans une affaire de trafic de cocaïne

Véronique Dion (43 ans), une Ivoirienne, fonctionnaire de police, a été relaxée par la justice en Côte d’Ivoire dans une affaire de trafic de cocaïne à l’international, alors que quatre autres personnes impliquées ont été condamnées.

Selon un communiqué du procureur de la République de Côte d’Ivoire, transmis jeudi à APA, les faits remontent au 17 septembre 2018, où  les services douaniers du Port de Santos au Brésil ont saisi 1,19 tonne de cocaïne dissimulée  à l’intérieur de rouleaux en acier de plusieurs engins de type Caterpillar, éventrés à cet effet. 

Ces engins devaient être embarqués sur un navire pour être déchargés au Port d’Abidjan en Côte d’Ivoire, souligne le communiqué qui note que l’analyse des documents afférents à ces engins révélait que ceux-ci avaient été commandés par la société AGL basée à Abidjan, Cocody les ll Plateaux. 

 Une enquête menée sur plusieurs mois et qui a nécessité, conformément à la convention des Nations Unies  du 15 novembre  2000 sur la criminalité transnationale, une étroite coopération des services de police ivoiriens avec les services de police étrangers, notamment  français, italiens et brésiliens a permis de découvrir les auteurs. 

 Elle a permis notamment de découvrir que les associés de la société AGL, de nationalité italienne, étaient en relation avec un fonctionnaire de police de nationalité ivoirienne et que leur activité consistait à introduire de la cocaïne  en Côte d’Ivoire lors de l’importation d’Amérique latine, d’engins de chantier de type Caterpillar. Cette drogue était par la suite reconditionnée et réexportée en Italie, incrustée dans des morceaux de bois, poursuit le texte. 

Cinq personnes ont été interpellées dans le cadre de la procédure. Il s’agit de Angelo Ardolino, 57 ans, Italien, Gérant d’AGL ; Antonio Cuomo, 54 ans, Italien, Directeur technique d’AGL ; Vincenzo Giuliano, 62 ans, Italien, Restaurateur ; Guiseppe Ramaglia, 46 ans, Italien, directeur de société et Véronique Dion, 43 ans, Ivoirienne et fonctionnaire de police. 

Le juge d’instruction saisi par le parquet, après la clôture de son information judiciaire, a renvoyé les mis en cause devant le Tribunal Correctionnel pour y être jugés conformément à la loi, rapporte le procureur de la République de Côte d’Ivoire, Richard Adou.

 Le tribunal correctionnel vidant sa saisine le 02 février 2021,  après avoir relaxé Mme Dion Véronique pour délit non établi, a déclaré les quatre autres prévenus coupables des faits de trafic international de stupéfiants, notamment de Cocaïne.

Ils sont également condamnés pour blanchiment de capitaux, de détention illégale d’armes à feu et de munitions de la première catégorie et d’association de malfaiteurs. En répression, le tribunal les a condamnés à une peine d’emprisonnement de 20 années et à cent millions (100.000.000) de F CFA d’amende.

Il a été en outre prononcé à leur encontre, la confiscation au profit de l’État de Côte d’Ivoire, de tous les biens meubles et immeubles leur appartenant, évalués à plusieurs milliards de francs CFA.

 Le procureur a assuré que les infractions à la législation  sur le trafic et l’usage illicites des stupéfiants et le blanchiment de capitaux ne sauraient rester impunies, indiquant que les auteurs desdites infractions seront activement recherchés et appréhendés par ses services  afin de leur faire subir la rigueur de la loi pénale. 

Côte d’Ivoire: la pression fiscale s’est établie à 12,5% en 2020

La pression fiscale en Côte d’Ivoire s’est établie à 12,5% en 2020, a indiqué jeudi à Abidjan le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara, face aux chefs d’entreprises de la Chambre de commerce européenne en Côte d’Ivoire (Eurocham).

« Nous sommes à 12,5% du taux de pression fiscale aujourd’hui (après la gestion 2020) », a déclaré le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara, lors d’un échange avec des membres de la Chambre de commerce européenne en Côte d’Ivoire (Eurocham). 

Ce taux, notera-t-il, se « situe largement en deçà des normes communautaires » de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) qui fixe le niveau à 20%. « Nous sommes (d’ailleurs) à 7,5 points à rattraper ».   

L’annexe fiscale 2021 institue deux nouveaux régimes d’imposition et réaménage les régimes réels d’imposition. Elle introduit le régime de l’entreprenant (chiffre d’affaires compris entre 5 et 50 millions Fcfa) et le régime des microentreprises (chiffre d’affaires entre 50 et 200 millions Fcfa). 

« Par le passé, on retrouvait dans le même régime d’imposition l’apprenant qui vient de commencer, le régime de l’impôt synthétique et le régime du réel simplifié », a fait observer le directeur général des impôts. 

Cette annexe fiscale intervient dans un contexte de crise sanitaire de Covid-19 qui a secoué le secteur privé en général et les Petites et moyennes entreprises (PME) en particulier. La réforme initiée vient simplifier la fiscalité applicable aux PME.

Selon le Cabinet de Conseil juridique, fiscal, comptable et financier, Mondon Conseil international, la réforme instaurée par l’annexe fiscale 2021 « accentue la pression fiscale sur ces entreprises avec des taux d’imposition allant de 2% à 7% du chiffre d’affaires ».

« Mobiliser les ressources, c’est nécessaire, mais il ne faudrait pas que cela soit concentré sur les opérateurs du secteur formel, du régime normal et du régime normal réel », a dit Jean-Luc Ruelle, ancien président de Eurocham, actuellement vice-président de l’organisation.

Il s’est félicité des initiatives prises par la direction générale des impôts pour élargir l’assiette fiscale. Pour lui, « c’est la condition pour arriver à une mobilisation sérieuse, importante et significative des recettes fiscales ». 

Pour l’année 2019, la pression fiscale, selon le budget 2019, ressortait un taux de 16% contre 15,6 % en 2018, soit une hausse de 0,4 %. La pression fiscale en 2020 a connu une chute suite à un recalcul du Produit intérieur brut (PIB) dû à la Covid-19. 

Les candidates aux législatives ivoiriennes formées en politique

Le Groupe des organisations féminines pour l’égalité Homme-Femme (GOFEHF) en partenariat avec ONU-FEMMES, a ouvert jeudi à Abidjan un atelier pour renforcer l’accompagnement politique des femmes candidates et leurs suppléantes aux législatives ivoiriennes du 06 mars prochain.

Ce conclave qui entend exhorter les femmes à  « prendre en main leur destin  » s’achèvera vendredi.  « Aujourd’hui nous pourrons dire qu’il n’y a rien à espérer de qui que ce soit. Donc nous devons nous lever et agir face à nous-mêmes. Agir face à soi-même, c’est prendre son destin en main. C’est prendre la bonne décision d’un changement radical face à son destin», a exhorté Rachel Gogoua, la présidente du GOFEHF dans un discours d’ouverture de ce séminaire. 

«Prenons aujourd’hui la résolution d’envahir les assemblées élues. Si tel est notre but ou objectif, nous le pouvons. Alors passons à l’action et agissons dans la solidarité totale des unes et des autres. Il est temps de changer de paradigme, c’est-à-dire la façon de voir », a également conseillé Mme Gogoua aux candidates aux législatives ivoiriennes.

Poursuivant, elle a estimé qu’il  « nous faut une introspection permanente pour être plus que jamais déterminée pour vaincre, c’est-à-dire être élue  ».

La présidente du GOFEHF, une organisation qui dit regrouper 19 réseaux et organisations féminines, a appelé  «ses sœurs » à avoir désormais pour devise  « Gagner et rien que gagner».

La Côte d’Ivoire a adopté en octobre 2019, une loi obligeant les partis politiques à respecter un quota de 30% de femmes dans les assemblées élues. Cette loi vise ainsi à favoriser la représentation de la femme dans les assemblées élues.

Cependant dans un rapport sur les législatives ivoiriennes, le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a révélé qu’aucun parti politique ivoirien n’a respecté ce quota de représentation de 30% des femmes candidates pour ce scrutin prévu le 06 mars prochain.

Reduction du phénomène des coupeurs de route en Côte d’Ivoire (État-major)

Le phénomène des coupeurs de route (délinquants qui attaquent les automobilistes sur les grands axes routiers ) a été réduit en Côte d’Ivoire passant de 35 attaques en 2019 à 15 en 2020, a révélé jeudi à Abidjan, le chef d’Etat-major général des forces armées de Côte d’Ivoire ( FACI), le général de corps d’armées Lassina Doumbia.

Il s’exprimait dans un discours de présentation de vœux  de nouvel an 2021 de l’armée ivoirienne au président Alassane Ouattara. «L’engagement de la gendarmerie nationale dans la lutte contre le grand banditisme et l’insécurité sur les grands axes routiers et les pistes a permis de réduire considérablement le phénomène de coupeurs de route qui est passé de 35 attaques en 2019 à 15 en 2020, contre 120 en 2017 », a-t-il indiqué. 

Le général Doumbia a dressé à cette occasion le bilan des activités majeures de la  « grande muette » en 2020 passant en revue des défis à relever.  

« En  ce qui concerne la lutte contre les drogues et stupéfiants, ce sont au total 3,056 tonnes de cannabis et plus de 65,799 tonnes de médicaments de qualité inférieure ou falsifiés qui ont été saisies par les douanes en 2020 », a notamment fait savoir le chef d’Etat-major.

 S’agissant de la direction des Forêts et de la Faune, a-t-il ajouté, l’opération « Un jour, 5 millions d’arbres », a permis de reboiser 26 500 ha sur l’ensemble du territoire national, pour la reconstitution du couvert forestier. 

Dans la foulée, le général Doumbia  a assuré au chef de l’Etat la détermination et l’engagement des forces  armées de Côte d’Ivoire  à « faire face à toutes sortes de menaces d’où qu’elles viennent  et à garantir la sécurité des Institutions, des populations et des biens ». 

Pour sa part, le président ivoirien Alassane Ouattara a dit l’engagement de son gouvernement à renforcer davantage les forces opérationnelles de l’armée et à œuvrer pour améliorer les conditions de vie des forces de défense et de sécurité.  « Je compte sur l’engagement des FACI afin d’assurer un climat de paix et de sécurité  », a conclu M. Ouattara. 

Législatives ivoiriennes: le corps diplomatique appelle à des élections «pacifiques»

Le corps diplomatique et les organisations internationales accrédités en Côte d’Ivoire qui ont salué la decrispation du climat politique dans le pays, ont appelé jeudi à Abidjan à des élections législatives «pacifiques et inclusives » le 06 mars prochain.

« La communauté internationale encourage fortement toutes les tentatives de réconciliation en appelant tous les acteurs politiques ivoiriens à faire preuve de générosité pour poursuivre la décrispation. Nous saluons les rencontres avec l’opposition. Nous souhaitons que les prochaines élections législatives auxquelles tous projettent de prendre part, puisse se dérouler de manière pacifique et inclusive»,  a indiqué le nonce apostolique Paulo Borgia, le doyen du corps diplomatique en Côte d’Ivoire qui s’exprimait à l’occasion d’une cérémonie d’échange de vœux de nouvel an 2021 au président ivoirien Alassane Ouattara.  

« Il n’y a pas de point final à la construction de la paix. Nous saluons votre engagement à continuer sans relâche à rassembler les filles et les fils de ce pays, à intensifier toutes les actions en faveur du pardon et de la concorde nationale», a dit le nonce apostolique à M. Ouattara. 

Poursuivant, il a assuré de la disponibilité de la Communauté internationale à accompagner la Côte dans sa quête de la paix. En retour, le président ivoirien Alassane Ouattara a réaffirmé sa gratitude aux diplomates et aux représentants d’organisations internationales accrédités en Côte d’Ivoire.  

« En 2021, nous entendons accélérer la transformation structurelle de notre économie», a-t-il fait savoir. Auparavant, le numéro un ivoirien a passé en revue les difficultés de l’année écoulée se félicitant de la résilience de la Côte d’Ivoire.

La Côte d’Ivoire compte près de 20 mille policiers en 2021 (Ministre)

Le ministre ivoirien de la communication et des médias, par ailleurs, porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Tiémoko Touré a annoncé mercredi la création de l’école de police de Korhogo ( Nord), la deuxième du pays après celle d’Abidjan, révélant que la Côte d’Ivoire compte 19 993 policiers en 2021, un effectif en deçà de la norme requise.

« Il y a eu une étude sur la réalisation d’une loi de programmation de la sécurité intérieure qui recommande un ratio d’un policier pour 400 habitants, c’est-à-dire un effectif à terme selon la loi de programmation de 26 701 agents sur toute l’étendue du territoire national. Et en 2016, lors de l’évaluation de cette loi de programmation, l’on dénombrait 16 853 policiers en activité. Et en 2021, 19 993 agents, c’est à dire en deçà des effectifs requis», a fait savoir M. Touré. 

Il s’exprimait au terme d’un Conseil des ministres présidé au palais présidentiel d’Abidjan par le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara.

 Auparavant, le porte-parole du gouvernement ivoirien a expliqué que l’école de police de Korhogo, créée près de 50 ans après celle d’Abidjan,  « permettra de renforcer non seulement les capacités d’accueil et de formation des personnels de la police nationale, mais également d’augmenter le nombre des agents de police en quantité et en qualité conformément aux standards internationaux».

Campagne cajou 2021: la Côte d’Ivoire fixe un prix plancher « obligatoire » de 305 Fcfa/Kg

Le gouvernement ivoirien a fixé mercredi, en Conseil des ministres, un prix plancher « obligatoire » de la noix de cajou à 305 Fcfa le kilogramme (Kg) pour la campagne de commercialisation 2021 qui s’ouvre le 5 février 2021, a annoncé son porte-parole Sidi Touré.

« Pour la campagne de commercialisation 2021 des noix de cajou qui s’ouvre le 5 février 2021, le Conseil a approuvé le prix plancher obligatoire de 305 Fcfa le Kg aux producteurs pour la noix de cajou bien séchée, bien triée et ne comportant aucune matière étrangère », a dit M. Sidi Touré à la presse.

Sur la base d’un prix CAF (Coût-assurance-fret) de référence de 1.300 UD dollars (709 145 francs CFA) la tonne, le prix minimum bord-champ avait été fixé à 400 Fcfa par Kg en hausse de 25 Fcfa par Kg par rapport à 2019.

Le prix bord champ pour la campagne cajou 2021 connaît une tendance baissière liée à la pandémie de la Covid-19.  Selon le porte-parole du gouvernement ivoirien, le prix de 305 Fcfa/Kg a été possible grâce à une réduction du DUS de 7% à 5% du prix CAF de référence.

Face à la tendance baissière du prix bord-champ, liée à la pandémie de la Covid-19 qui a entraîné une baisse du prix des amendes, le gouvernement ivoirien a apporté un appui à la filière cajou à travers l’octroi d’une subvention de 100 Fcfa puis 200 Fcfa/Kg pour maintenir le prix aux producteurs.

Cet appui s’est établi à un montant total de 34,2 milliards Fcfa qui a permis l’enlèvement de 264.985 tonnes de noix de cajou au prix minimum. En plus, une subvention de 168 Fcfa par Kg a été accordée pour aider à combler le déficit de compétitivité des consommateurs locaux, soit un total provisoire de 3,264 milliards Fcfa perçus par 11 transformateurs qui ont produit et commercialisé 4060 tonnes d’amende, équivalent à 20 400 tonnes de noix brutes.

Au terme de la campagne 2020, une production de 848 700 tonnes a été commercialisée contre 634 631 tonnes en 2019 soit une hausse de 33%. En outre, avec le prix moyen bord-champ de 350 Fcfa par Kg, 297 milliards Fcfa ont été distribués aux producteurs contre 238 milliards Fcfa en 2019.

Afin de consolider les acquis de la réforme de la filière, le Conseil a décidé notamment de la poursuite du mécanisme de soutien aux acteurs nationaux pour renforcer leur capacité de mobilisation de financement.

Le Conseil a instruit les services chargés de la protection des frontières à l’effet de prendre toutes les mesures de lutte contre la fuite des noix par les frontières terrestres. Malgré ces mesures qui incitent à l’optimisme, la campagne a été fortement perturbée par les effets de la pandémie de la Covid-19.

Affaire la Côte d’Ivoire visée par Al-Qaïda: «Nous maintenons la vigilance permanente» ( Sidi Touré )

Le gouvernement ivoirien a assuré mercredi qu’il maintient la «vigilance permanente » après des révélations de Bernard Émié, le patron du renseignement français qui a annoncé que le groupe terroriste Al-Qaïda veut viser la Côte d’Ivoire et le Bénin.

«Nous constatons qu’il y a une annonce qui vient enfoncer une porte qui est déjà ouverte. Nous étions suffisamment alertés déjà depuis plusieurs années de la menace terroriste que subit notre région… Nous maintenons la vigilance permanente concernant cette problématique de terrorisme», a indiqué Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien à l’issue d’un Conseil des ministres. 

Poursuivant, M. Touré qui est par ailleurs, le ministre ivoirien de la Communication et des médias, a soutenu que des dispositions ont été prises pour sécuriser les biens et les personnes en Côte d’Ivoire contre la survenue de quelques initiatives terroristes.  

«  Depuis des années des dispositions ont été prises pour faire face à quelque menace que ce soit », a promis M. Touré qui répondait à la préoccupation d’un journaliste lors de la conférence de presse qui a sanctionné ce Conseil des ministres. 

En début de semaine, Bernard Émié, le patron de la direction générale de la sécurité extérieure française a affirmé que le groupe terroriste Al-Qaïda a un  «projet d’expansion » vers les pays du Golfe de Guinée et  «finance déjà des hommes qui se disséminent en Côte d’Ivoire ou au Bénin». 

Législatives ivoiriennes: la campagne électorale s’ouvre le 26 février prochain ( Officiel)

Quelque 22135 bureaux vote seront ouverts sur l’ensemble du territoire ivoirien pour les élections législatives du 06 mars prochain dont la campagne électorale débutera le 26 février 2021 à 00h et s’achèvera le 04 mars 2021 à minuit, a appris APA mercredi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.

« Sur proposition de la CEI ( organe électoral), 205 circonscriptions électorales ont été créées  pour 255 députés, 10 759 lieux de vote, et 22 135 bureaux de vote sont prévus sur l’ensemble du territoire national. La campagne électorale est ouverte le vendredi 26 février 2021 à 00h et close le jeudi 04 mars 2021 à minuit», soit sept jours de campagne, a annoncé Sidi Tiemoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien à l’issue d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’Etat Alassane Ouattara. 

Dimanche dernier, la Commission électorale indépendante ( CEI, organe électoral) a publié une liste provisoire de 1266 candidatures  retenues pour ce scrutin législatif ivoirien du 06 mars prochain.