Les résultats de l’Hydroxychloroquine et l’Azithromycine se sont davantage confirmés (Pr Seydi)

Les résultats de l’utilisation de l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine dans la prise en charge médicale de la Covid-19 se sont ’’davantage confirmés’’. Et le traitement sera poursuivi, a déclaré Pr Moussa Seydi, le Coordonnateur national de la prise en charge médicale.

’’Actuellement, l’analyse de nos données porte sur 838 patients et non 559 comme la fois dernière. Sur 838, nous avons 127 patients âgés de 12 ans. Les résultats que nous avons obtenus dans l’utilisation de l’hydroxychloroquine et l’azithromycine se sont davantage confirmés avec cette série plus importantes’’, a dit l’infectiologue sénégalais, chef du service des maladies infectieuses de l’Hôpital de Fann à Dakar.

Le Pr Seydi s’exprimait lors du point mensuel sur le traitement des patients atteints de Covid-19, quatre mois après l’apparition de la pandémie au Sénégal, le 2 mars.

Selon lui, la durée médiane d’hospitalisation qui était de 10,5 jours est à 10 jours et 12 jours si le patient n’avait pas pris le traitement indiqué, avec une différence statistiquement très significative.

’’C’est un traitement bien toléré, la prévenance des effets secondaires est entre 2 et 3% . Tous les patients qui ont pris ce traitement à un stade précoce de la maladie n’ont pas eu de complications et aucun n’est décédé’’, a expliqué l’infectiologue.

Pr Seydi a également a abordé l’impact de la réduction du délai d’hospitalisation sur la disponibilité des lits.
’’Il y a une tension sur la disponibilité de lits au niveau des Centres de traitement. C’est pour cela que la prise en charge à domicile des patients est encore indiquée en ce moment. Il faut s’adapter au contexte. Libérer des malades nous permet de prendre en charge aussi d’autres malades qui ont des facteurs de gravité ou de survenue de complications’’, a-t-il fait savoir.

Il a indiqué que chaque malade coûte très cher à l’Etat. Par conséquent cette réduction de 2 jours représente plusieurs milliards de Francs CFA d’économie.

Le traitement à base d’hydroxychloroquine et d’azithromycine se poursuivra donc, selon Pr Seydi.

’’Nous allons continuer ce traitement, en sachant qu’il faut faire un essai clinique. Si on s’était basé sur l’essai clinique, il n y aurait pas ce traitement à ce jour. Il n y a aucun traitement validé à ce jour au niveau mondial’’, a t-il dit.

Sur les signes cliniques, l’infectiologue a indiqué que diverses manifestations peuvent être observés. Des signes ayant trait à l’atteinte d’un appareil et plusieurs systèmes de l’organisme.

Il a ainsi évoqué l’anorexie (la perte d’appétit) et l’agueusie (perte du goût). Le Pr Moussa Seydi a souligné que 50% des patients présentant ces signes pourraient avoir le coronavirus.

L’infectiologue a invité les personnes présentant ces signes à s’auto-isoler et à prévenir les services de santé.

Parlant des séquelles chez les patients guéris, il leur a demandé de respecter les rendez-vous à leur sortie de l’hôpital.

Covid-19: le Sénégal va poursuivre le traitement avec l’hydroxychloroquine (responsable)

Le Sénégal va poursuivre le traitement à base d’hydroxychloroquine et d’Azithromycine pour soigner les malades de la Covid-19, parce qu’il « est efficace pour réduire la charge virale et efficace dans la prévention des complications » pouvant conduire au décès, a déclaré, ce samedi à Dakar, le professeur Moussa Seydi. Le chef du Service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann, qui s’exprimait lors du point de presse mensuel dédié à la pandémie, en veut pour preuve les résultats d’une étude menée par ses services et qui ont montré que « tous les patients qui avaient pris ce traitement au stade précoce, c’est-à-dire avant l’apparition de complications, sont guéris et aucun n’est décédé ».

L’étude en question a porté sur 559 personnes dont 498 patients étaient âgés de plus de 12 ans. L’âge médian était de 33 ans, mais tous les âges étaient représentés, des nourrissons aux sujets de 85 ans avec autant d’hommes que de femmes. Un patient sur cinq avait une comorbidité et 65 % des patients hospitalisés dans ces sites de traitement (Fann, Dalal Diam et Diamniadio) étaient symptomatiques.

Explicitant les résultats de l’étude, Pr Seydi a indiqué que la durée médiane d’hospitalisation des patients qui avaient pris ce traitement était de 10,5 jours contre 13 jours chez les patients qui ne l’avaient pas pris.

Concernant la tolérance du traitement, il n’a été noté que 12 effets secondaires, soit dans environ 2 % des cas, et les effets secondaires cardiovasculaires se voyaient dans 0,8 % des cas, a souligné Professeur Moussa Seydi. Il note, par ailleurs, que tous les effets secondaires étaient bénins et réversibles à l’arrêt du traitement sans nécessité d’un traitement supplémentaire.

« Ce traitement à base d’hydroxychloroquine et d’Azithromycine que nous avons administré, nous a montré que l’efficacité était réelle », a-t-il indiqué.

Revenant sur la polémique née de la publication dans la revue « The Lancet » d’une étude qui remettait en cause l’efficacité de l’hydroxychloroquine et de l’Azithromycine pour soigner les malades de la Covid-19, il a dit que « nous ne nous baserons que sur nos résultats pour prendre des décisions ».

Hydroxychloroquine: Les arguments des soignants sénégalais

Le Sénégal maintient son protocole de soins à base d’hydroxychloroquine pour le traitement des patients atteints de Covid-19 alors que cette molécule est aujourd’hui déconseillée par l’OMS.
Une récente étude de la revue scientifique The Lancet a dénoncé l’inefficacité voire la mortalité dans certains cas de l’utilisation de l’hydroxychloroquine. Dans la foulée, l’OMS a décidé de l’arrêt des essais cliniques et plusieurs pays dont la France ont arrêté le médicament de leur protocole de soins.
La décision des autorités sanitaires de maintenir le protocole de soins à base d’hydroxychloroquine pour le traitement des patients atteints de la Covid-19 est un des sujets en exergue dans les quotidiens reçus jeudi à l’APS.
Le journal Enquête souligne que le Sénégal « maintient son protocole de soins à base d’hydroxychloroquine ». « Le traitement avec l’hydroxychloroquine va continuer au Sénégal. L’équipe du Pr. Seydi maintient son protocole thérapeutique », a déclaré le docteur Abdoulaye Bousso, interrogé par l’Agence française de presse (AFP), rapporte Enquête.
Selon Enquête, « le directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS) au ministère de la Santé et de l’Action sociale a réaffirmé que les résultats de l’utilisation de l’hydroxychloroquine sont encourageants et que le Sénégal a décidé de continuer avec le même protocole ».
Le Pr français Didier Raoult, microbiologiste, 68 ans, né à Dakar, patron de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection, est le grand défenseur de l’usage de l’hydroxychloroquine commercialisée également sous le nom de Plaquenil, pour soigner le coronavirus.
Toutefois son remède à base de chloroquine est contesté par des scientifiques qui mettent en garde contre les effets secondaires de la molécule.
Au Sénégal, depuis le 25 mars, le chef de service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Fann, le Pr Moussa Seydi, faisait part des résultats « encourageants » de l’hydroxychloroquine ou chloroquine obtenus dans le traitement des malades de Covid-19, annonçant sa généralisation dans les sites de prise en charge des patients.
« Au regard des rapports bénéfices-risques, nous avons jugé utile d’utiliser ce traitement (l’hydroxychloroquine) chez nos patients. Les résultats que nous avons commencé à obtenir sont encourageants. Nous allons généraliser cette molécule au niveau de tous les sites de prise en charge au Sénégal », avait-t-il dit.
Le 2 mai, Pr Seydi soulignait que l’association de l’hydroxychloroquine à l’azithromycine continue de faire ses preuves dans le traitement des patients de la maladie à coronavirus avec des ’’résultats intéressants’’ et aucun effet secondaire grave.
’’Tous les patients qui ont bénéficié du traitement à base d’hydroxychloroquine associé à l’azithromycine et qui ont été consultés précocement n’ont eu aucune complication, ni d’effets secondaires graves encore moins de cas de décès’’, avait dit, le Pr Moussa Seydi, Coordonnateur national de la prise en charge médicale des patients atteint de Covid-19.
Dans son analyse des données, Pr Moussa Seydi, chef de la clinique des maladies infectieuses de l’Hôpital de Fann, avait souligné que les patients qui avaient pris l’hydroxychloroquine associé à l’azithromycine avaient une durée de traitement de 9 jours.
Concernant les effets secondaires, l’analyse qui a porté sur 362 patients a montré 12 cas qui ont eu des effets secondaires. Parmi ces 12 cas, quatre ont continué leur traitement parce que les effets secondaires n’étaient pas gênants tandis que les autres ont arrêté le traitement.
’’Tous ces effets secondaires étaient modérés avec aucun effet secondaire grave puisque les signes ont régressé à la fin du traitement’’, avait dit Pr Seydi.
Sur 181 patients, ’’nous avons observé que la durée médiane d’hospitalisation était de 13 jours chez les patients qui n’avaient pris aucun traitement’’, avait-il dit.
Il avait indiqué que cette durée était de 11 jours pour les malades qui avaient pris l’hydroxychloroquine seulement et de 9 jours pour ceux qui avaient pris l’hydroxychloroquine et associée à l’azithromycine.
Les patients qui avaient consulté tôt et qui avaient démarré leur traitement dans les 24 heures avaient une durée médiane d’hospitalisation de huit jours. Par contre les patients qui avaient plus de 80 ans avaient une durée médiane de 19 jours, avait-t –il précisé.
’’Au vu de ces résultats, nous allons continuer notre prise en charge avec l’hydroxychloroquine’’, avait assuré Pr Seydi.
A ce jour, le Sénégal a dénombré 3348 cas de Covid-19 dont 1686 guéris, 39 décès et 1622 patients sous traitement.
Dans L’Observateur de ce jeudi, le Coordonnateur national de la prise en charge médicale des patients atteints de Covid-19, a assuré qu’aucun décès ‘’n’est lié à hydroxychloroquine au Sénégal’’.

Le maintien de l’Hydroxychloroquine dans le protocole des soins Covid à la une

La décision des autorités sanitaires de maintenir le protocole de soins à base d’hydroxychloroquine pour le traitement des patients atteints de Covid-19 est un des sujets en exergue dans les quotidiens reçus jeudi à l’APS.
Le journal Enquête souligne que le Sénégal ‘’maintient son protocole de soins à base d’hydroxychloroquine’’. “Le traitement avec l’hydroxychloroquine va continuer au Sénégal. L’équipe du Pr. Seydi maintient son protocole thérapeutique’’, a déclaré le docteur Abdoulaye Bousso, interrogé par l’Agence française de presse (AFP), rapporte Enquête.
Une étude de la revue scientifique The Lancet a dénoncé l’inefficacité voire la mortalité dans certains cas de l’utilisation de l’hydroxychloroquine. Dans la foulée, l’OMS a décidé de l’arrêt des essais cliniques et plusieurs pays dont la France ont arrêté le médicament de leur protocole de soins.
Selon Enquête, ‘’le directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS) au ministère de la Santé et de l’Action sociale a réaffirmé que les résultats de l’utilisation de l’hydroxychloroquine sont encourageants et que le Sénégal a décidé de continuer avec le même protocole’’.
Le Quotidien note que le Sénégal ‘’ne change pas de protocole’’. ‘’(….) le personnel médical ne veut pas renoncer à un protocole qui fait encore des miracles’’, selon le journal.
Dans L’Observateur, le Pr Moussa Seydi, Coordonnateur national de la prise en charge médicale des patients, assure qu’aucun décès ‘’n’est lié à hydroxychloroquine au Sénégal’’.
Pendant ce temps, la mortalité liée au Coid-19 est en hausse , s’inquiète Source A.
‘’Comme on pouvait s’y attendre, le nombre de cas graves, qui a augmenté ces derniers jours, n’est pas sans conséquences. Car la liste macabre se poursuit toujours’’, écrit le journal. Un homme âgé de 68 ans est décédé, ce mercredi 27, à l’Hôpital Aristide le Dantec, ce qui porte à 39 le nombre de décès enregistré, depuis le début de la pandémie au Sénégal.
Le Témoin signale que le virus ‘’poursuit sa propagation inquiétante et son lot de décès’’.
‘’Hier (mercredi), il a fait son 39ème décès depuis son apparition dans notre pays le 02 mars dernier. Il s’agit d’un homme âgé de soixante-huit ans. Il est décédé ce mercredi 27 mai au centre de traitement de l’hôpital Aristide le dantec, selon le communiqué de presse du ministère de la santé. Depuis un mois, le coronavirus a accéléré la cadence’’, selon le journal.
walfadjiri relève que ‘’les cas graves augmentent crescendo’’. ‘’La situation des cas graves de Covid-19 empire. Au nombre de 18, le mardi 26 mai 2020, ils sont passés à 20, hier, dans les services de réanimation, selon le bulletin quotidien du ministère de la Santé et de l’Action sociale’’, relève la publication.
Sud Quotidien aborde la distribution des kits alimentaires et souligne que ‘’des populations (sont) toujours en attente des vivres’’.
’’Démarrée depuis le 11 avril (pour le riz) et le 2 mai pour les autres denrées (savon, pâtes, huile, sucre), la distribution de l’aide alimentaire n’a couvert pour l’instant que 7 régions (Ziguinchor 90%, Kolda, Sedhiou, Kédougou, Tambacounda, Matam et Saint-Louis)’’, écrit Sud.

’’Et quand on fait une différence entre l’effectivité de l’expédition assurée avec brio par les hommes du Général François Faye et la réception qui relève de la compétence de l’Exécutif local, on peut dire sans risque de se tromper que les populations devraient encore garder leur mal en patience avant d’assister à la distribution de cette +aumône+ de l’Etat’’, ajoute le journal.

Tribune rapporte que ‘’les populations empêchent un enterrement covid-19’’ à Diamaguène, dans la banlieue de Dakar. ‘’ La tension était vive hier, à Diamaguène Sicap Mbao (département de Pikine, Banlieue de Dakar). Les populations de la localité se sont opposées catégoriquement à l’enterrement d’un individu dans leur cimetière’’, dit le quotidien.
L’As souligne que ’’pour s’opposer a l’inhumation d’un mort du covid-19 Diamaguène éconduit le cortège funèbre à coup de gourdins’’.
’’C’est à croire que la banlieue dakaroise est un no mans land où les populations font la loi impunément. Après Malika, hier des populations de Diamaguène ont refusé qu’un mort du covid-19 soit enterré dans leur cimetière. Conséquence, elles ont attaqué le cortège funèbre à coup de pierres et de gourdins, et saccagé l’ambulance des sapeurs-pompiers, le véhicule des agents du service d’hygiène et une voiture de la Croix Rouge Internationale’’, lit-on dans le journal.

Covid-19: La guérison est plus rapide avec l’Hydroxychloroquine selon Pr Seydi

Le professeur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital de Fann, à Dakar, a assuré jeudi que les patients de Covid-19 sous traitement avec de l’hydroxychloroquine guérissaient plus rapidement, promettant d’y associer dans les prochains jours de l’azithromycine afin de parvenir à de meilleurs résultats.

’’Les patients sous traitement spécifique tel que l’hydroxychloroquine guérissent plus vite. Nous l’avons constaté. Mais comme j’ai eu à le dire en matière de sciences la contestation seule ne suffit pas. Il faut faire des recherches poussées avant de valider une attitude’’, a-t-il déclaré lors du point quotidien sur la situation de la maladie au Sénégal.

‘’Ce constat nous rassure et rassure toute mon équipe. Et nous allons continuer dans ce sens. Nous allons même dans les jours à venir y associer de l’Azithromycine, ce qui devrait nous permettre d’avoir de meilleurs résultats’’, a indiqué le professeur Seydi en intervenant dans le cadre de l’évaluation de la pandémie un mois après son entrée au Sénégal.

La guérison de dix patients du nouveau coronavirus a été annoncée auparavant par le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abodulaye Diouf Sarr, portant à 55 le nombre de malades déclarés guéris au Sénégal depuis le 2 mars.

Le nombre de patients en observation dans les structures sanitaires du pays s’élève à 145 alors que 195 cas positifs ont été répertoriés par les autorités sanitaires.


’’Les résultats obtenus avec l’hyroxychloroquine ne doivent pas pousser à l’automédication, du reste dangereuse. C’est pour éviter d’avoir des effets secondaires inconnus que nous avons commencé à traiter nos patients uniquement avec de l’hydroxychloroquine bien qu’il soit connu que son association avec l’azithromycine soit plus efficace’’, a souligné le professeur Seydi.


Il a assuré que c’est après avoir traité certains patients sans noter d’effets secondaires que son équipe était maintenant en droit de passer à la deuxième étape à travers l’association de l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine.


’’Il faut noter que la prise en charge ne se limite aux traitements spécifiques. Certes, le traitement antiviral permet de raccourcir la durée d’hospitalisation de guérir plus vite le malade mais il ne serait pas suffisant si on n’y associe pas les autres aspects thérapeutiques tel que le traitement symptomatique’’, a-t-il rappelé.


Selon le chef du service des maladies infectieuses et triopicale de l’hôpital de Fann, le traitement de réanimation tel que l’utilisation du respirateur fait également partie du traitement symptomatique.


’’Nous devons en même temps traiter les comorbidités par ce que nous avons des patients qui nous viennent avec d’autres pathologies associées, le diabète, l’hypertension artérielle, l’insuffisance rénale’’, a-t-il fait savoir.


Dans le cadre du traitement, le professeur Seydi a souligné la nécessité de prévenir d’autres complications comme la maladie à thromboembolique. ’’Cette maladie peut se compliquer d’embolie pulmonaire et tuer le malade et prévenir les surinfections’’, a-t-il par exemple averti.