Le maintien de l’Hydroxychloroquine dans le protocole des soins Covid à la une

La décision des autorités sanitaires de maintenir le protocole de soins à base d’hydroxychloroquine pour le traitement des patients atteints de Covid-19 est un des sujets en exergue dans les quotidiens reçus jeudi à l’APS.
Le journal Enquête souligne que le Sénégal ‘’maintient son protocole de soins à base d’hydroxychloroquine’’. “Le traitement avec l’hydroxychloroquine va continuer au Sénégal. L’équipe du Pr. Seydi maintient son protocole thérapeutique’’, a déclaré le docteur Abdoulaye Bousso, interrogé par l’Agence française de presse (AFP), rapporte Enquête.
Une étude de la revue scientifique The Lancet a dénoncé l’inefficacité voire la mortalité dans certains cas de l’utilisation de l’hydroxychloroquine. Dans la foulée, l’OMS a décidé de l’arrêt des essais cliniques et plusieurs pays dont la France ont arrêté le médicament de leur protocole de soins.
Selon Enquête, ‘’le directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS) au ministère de la Santé et de l’Action sociale a réaffirmé que les résultats de l’utilisation de l’hydroxychloroquine sont encourageants et que le Sénégal a décidé de continuer avec le même protocole’’.
Le Quotidien note que le Sénégal ‘’ne change pas de protocole’’. ‘’(….) le personnel médical ne veut pas renoncer à un protocole qui fait encore des miracles’’, selon le journal.
Dans L’Observateur, le Pr Moussa Seydi, Coordonnateur national de la prise en charge médicale des patients, assure qu’aucun décès ‘’n’est lié à hydroxychloroquine au Sénégal’’.
Pendant ce temps, la mortalité liée au Coid-19 est en hausse , s’inquiète Source A.
‘’Comme on pouvait s’y attendre, le nombre de cas graves, qui a augmenté ces derniers jours, n’est pas sans conséquences. Car la liste macabre se poursuit toujours’’, écrit le journal. Un homme âgé de 68 ans est décédé, ce mercredi 27, à l’Hôpital Aristide le Dantec, ce qui porte à 39 le nombre de décès enregistré, depuis le début de la pandémie au Sénégal.
Le Témoin signale que le virus ‘’poursuit sa propagation inquiétante et son lot de décès’’.
‘’Hier (mercredi), il a fait son 39ème décès depuis son apparition dans notre pays le 02 mars dernier. Il s’agit d’un homme âgé de soixante-huit ans. Il est décédé ce mercredi 27 mai au centre de traitement de l’hôpital Aristide le dantec, selon le communiqué de presse du ministère de la santé. Depuis un mois, le coronavirus a accéléré la cadence’’, selon le journal.
walfadjiri relève que ‘’les cas graves augmentent crescendo’’. ‘’La situation des cas graves de Covid-19 empire. Au nombre de 18, le mardi 26 mai 2020, ils sont passés à 20, hier, dans les services de réanimation, selon le bulletin quotidien du ministère de la Santé et de l’Action sociale’’, relève la publication.
Sud Quotidien aborde la distribution des kits alimentaires et souligne que ‘’des populations (sont) toujours en attente des vivres’’.
’’Démarrée depuis le 11 avril (pour le riz) et le 2 mai pour les autres denrées (savon, pâtes, huile, sucre), la distribution de l’aide alimentaire n’a couvert pour l’instant que 7 régions (Ziguinchor 90%, Kolda, Sedhiou, Kédougou, Tambacounda, Matam et Saint-Louis)’’, écrit Sud.

’’Et quand on fait une différence entre l’effectivité de l’expédition assurée avec brio par les hommes du Général François Faye et la réception qui relève de la compétence de l’Exécutif local, on peut dire sans risque de se tromper que les populations devraient encore garder leur mal en patience avant d’assister à la distribution de cette +aumône+ de l’Etat’’, ajoute le journal.

Tribune rapporte que ‘’les populations empêchent un enterrement covid-19’’ à Diamaguène, dans la banlieue de Dakar. ‘’ La tension était vive hier, à Diamaguène Sicap Mbao (département de Pikine, Banlieue de Dakar). Les populations de la localité se sont opposées catégoriquement à l’enterrement d’un individu dans leur cimetière’’, dit le quotidien.
L’As souligne que ’’pour s’opposer a l’inhumation d’un mort du covid-19 Diamaguène éconduit le cortège funèbre à coup de gourdins’’.
’’C’est à croire que la banlieue dakaroise est un no mans land où les populations font la loi impunément. Après Malika, hier des populations de Diamaguène ont refusé qu’un mort du covid-19 soit enterré dans leur cimetière. Conséquence, elles ont attaqué le cortège funèbre à coup de pierres et de gourdins, et saccagé l’ambulance des sapeurs-pompiers, le véhicule des agents du service d’hygiène et une voiture de la Croix Rouge Internationale’’, lit-on dans le journal.

Covid-19: Macky Sall et d’autres personnalités plaident pour un vaccin gratuit pour tous

Plus de 140 personnalités dont le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall ont demandé, jeudi, la gratuité des futurs vaccins et traitements contre la maladie à coronavirus, dans une tribune intitulée : « S’unir pour un vaccin pour tou-te-s contre le Covid-19 ».
Parmi les signataires de ce document figurent l’ancien ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, l’économiste Joseph Stiglitz, le président du Ghana, Nana Akufo-Addo.
Soulignant que la découverte d’un vaccin « est notre meilleur espoir de mettre un terme à cette douloureuse pandémie mondiale », les signataires ont demandé aux ministres de la santé qui vont se réunir à l’Assemblée mondiale de la santé « de se rallier d’urgence à la cause d’un vaccin pour tou-te-s contre cette maladie ».
Cette réunion virtuelle est prévue lundi et mardi.
« Les gouvernements et les partenaires internationaux doivent s’engager : lorsqu’un vaccin sûr et efficace sera développé, il devra être produit rapidement à grande échelle et mis gratuitement à la disposition de tous, dans tous les pays. Il en va de même pour tous les traitements, diagnostics et autres technologies contre le Covid-19 », écrivent les personnalités.
Elles reconnaissent que « de nombreux pays et organisations internationales progressent vers cet objectif (…) », estimant que « notre monde sera plus sûr que lorsque tout le monde pourra bénéficier de la science et avoir accès à un vaccin – ce qui est un défi politique ».
Selon elles, « l’Assemblée mondiale de la santé doit parvenir à un accord mondial qui garantisse un accès universel rapide à des vaccins et à des traitements de qualité, les besoins étant prioritaires sur la capacité de payer ».
Pour ces personnalités, « il est temps que les ministres de la Santé renouvellent les engagements pris lors de la création de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), où tous les États ont convenu d’assurer +le meilleur état de santé possible en tant que droit fondamental de tout être humain+ ».
Selon elles, « ce n’est pas le moment de favoriser les intérêts des entreprises et des gouvernements les plus riches, au détriment de la nécessité universelle de sauver des vies, ou de laisser cette tâche importante et morale aux forces du marché ».
Ces personnalités appellent à « un accord mondial sur les vaccins, les diagnostics et les traitements du Covid-19 mis en œuvre sous la direction de l’Organisation mondiale de la Santé ».
Dans le monde, la pandémie du Covid-19 a tué au moins de 297 259 personnes.
Au Sénégal, l’on dénombre 2189 cas de covid-19 dont 842 guéris, 23 décès et 1023 patients sous traitement.

Les sénégalais bloqués en France auront la possibilité de rentrer à partir du 12 mai

Les Sénégalais bloqués en France en raison du Covid-19 seront rapatriés à partir de mardi par les compagnies Air France et Air Sénégal, a appris l’APS, ce lundi.
« Il est porté à la connaissance des Sénégalais bloqués en France, qui se sont inscrits auprès des services consulaires du Sénégal en France, que des vols de rapatriement seront organisés par les compagnies Air Sénégal et Air France’’, indique un communiqué de l’Ambassadeur du Sénégal à Paris.
Selon le document relayé sur le compte twitter du ministre sénégalais des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, « pour les personnes ayant des billets retour (Paris-Dakar) d’Air France, la compagnie les contactera (…) pour le rapatriement le 12 mai’’.
Il ajoute que « pour toutes les autres personnes, le rapatriement se fera avec Air Sénégal à partir du jeudi 14 mai’’ selon des conditions précises.
Les passagers ayant un billet retour Air Sénégal vont devoir s’acquitter de 100 euros pour le paiement des frais de dossier.
Les autres vont acheter leur billet à partir de 440 euros.
Le diplomate souligne que « le port de masque est obligatoire pour le voyage’’.
Concernant les rapatriements des Sénégalais, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur Amadou Ba, déclare dans un tweet :
« Vols retour des Sénégalais coincés en France. Sur instruction du Chef de l’Etat le Président @Macky_Sall. les négociations se poursuivent pour la prise en charge des Sénégalais coincés dans d’autres pays’’.

Il n’y a pas de risques de pénurie de produits pétroliers (communiqué)

La Société africaine de raffinage (SAR) déclare dans un communiqué reçu mardi à l’APS qu’‘’il n’y a pas de risques de pénurie’’ de produits pétroliers au Sénégal, malgré les ‘’rumeurs persistantes’’ qui pourraient le faire croire.
‘’La Société africaine de raffinage informe l’opinion publique nationale que, malgré des rumeurs persistantes (…) sur une éventuelle rupture dans la chaîne d’approvisionnement du pays en produits pétroliers, il n’y a pas de risques de pénurie’’, lit-on dans le texte reçu du service de communication de la société chargée des hydrocarbures.
‘’Il existe sur le territoire national des stocks suffisants, aussi bien pour le fuel Senelec que pour les autres produits pétroliers, pour assurer un approvisionnement sécurisé du marché’’, soutient la SAR.

Décès d’un conducteur de moto Taxi à Fatick : L’autopsie conclue à « une mort naturelle »

Le résultat de l’autopsie du corps du jeune conducteur de moto taxi Amadou Lamine Koita, décédé lundi à Fatick, a conclu à une « mort naturelle’’, a appris l’APS mercredi de source judiciaire.

« L’autopsie a révélé une mort naturelle à la suite d’une cardiopathie volontaire et ischémique décompensée », selon des résultats de l’autopsie du corps d’Amadou Lamine Koita.

Lamine Koita, un jeune conducteur de moto taxi « Djakarta » âgé de 26 ans a perdu la vie lundi à l’hôpital des suites d’une « bavure policière » présumée exercée sur lui vers le rivage du cours d’eau de la ville, selon des témoignages recueillis auprès des amis et parents du défunt.

Une version rejetée par une source policière ayant requis l’anonymat : « Nous avions reçu vers 11 heures une signalisation d’un citoyen portant sur des jeunes qui fumaient du chanvre indien près de l’arène de lutte du quartier Mboubane de Fatick ».

L’annonce de la mort du jeune homme a été suivie lundi de heurts ayant entrainé le blocage pendant d’une demi-heure de la route nationale. Dans l’expression de leur colère, les manifestants ont saccagé et brulé des engins mobiles et des pneus à travers plusieurs artères de la commune, ainsi qu’un camion de ramassage d’ordures appartenant à la mairie.

Les protestataires ont été ensuite dispersés par les éléments de la police urbaine de Fatick.

« Il y a absence de signe traumatique et de trace de violences », note le certificat de genre de mort établi.

L’autopsie a été effectuée le 11 février 2020 à l’Hôpital Aristide Le Dantec de Dakar par le professeur Ibou Thiam, et le docteur Majib Gaye, selon la même source.

Après autopsie, le corps a été acheminé de nouveau, à la morgue de l’hôpital régional de Fatick en attendant son enterrement prévu ce mercredi à 17 heures au cimetière musulman de Peulgha, a-t-on appris de la famille du défunt.

Convoquée à la brigade de gendarmerie de Fatick, pour prendre connaissance, des résultats de l’autopsie, la famille a rejeté ses résultats en campant sur sa position.

« Notre enfant a été battu à mort par des éléments de la police de Fatick par conséquent, il n’y a pas de mort naturelle », a soutenu la tante de la victime Astou Baal Seck.

« Nous ne sommes pas convaincus de ses résultats de l’autopsie. Tout de même pour l’instant nous allons enterrer dignement notre fils et continuer notre combat pour que justice se fasse », a-t-elle promis.

Des ONG réclament une enquête impartiale sur la mort d’un conducteur de mototaxi à Fatick

Des organisations de défense des droits de l’Homme dont Amnesty International Sénégal disent exiger une enquête « impartiale et indépendante », pour faire la lumière sur le décès d’un jeune conducteur de mototaxi, lundi, à Fatick (ouest), et arrêter les coupables.

La victime, 26 ans, du nom de Lamine Koita, a perdu la vie à l’hôpital de Fatick où il avait été admis pour des soins suite à une « bavure policière », disent ses proches, dont la version est rejetée par une source policière ayant requis l’anonymat.

Selon cette source, tout est parti d’un appel reçu par les policiers, « une signalisation d’un citoyen portant sur des jeunes qui fumaient du chanvre indien près de l’arène de lutte du quartier Mboubane de Fatick ».
« A la suite de cet appel, nos éléments ont effectué une descente sur le lieu signalé. Malheureusement, à notre arrivée, ils ont tous pris la fuite. Donc, nous n’avons violenté aucun jeune », assure-t-elle.
A l’annonce du décès du jeune Lamine Koita, de jeunes conducteurs de mototaxis ont manifesté et ont barré la route nationale 1, pendant une trentaine de minutes, pour exprimer leur colère, avant que la police ne réussisse à rétablir le calme en usant de gaz lacrymogènes.
Ils ont saccagé et brûlé des engins mobiles et des pneus à travers plusieurs artères de la commune de Fatick, ainsi qu’un camion de ramassage d’ordures de la mairie, pour, disent-ils, venger la mort du jeune conducteur de mototaxi.
Les protestataires ont été ensuite dispersés par les éléments de la police urbaine de Fatick.
Dans un communiqué commun, Amnesty International Sénégal, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (RADDHO) disent que la victime « faisait partie d’un groupe de jeunes suspectés par la police de faire usage de chanvre indien ».
Ils évoquent « des témoignages concordants et circonstanciés », selon lesquels elle « aurait été conduite à la plage par les policiers qui l’ont battue jusqu’à ce qu’elle vomisse du sang. Il a été par la suite transporté à l’hôpital régional où il a succombé à ses blessures ».
Selon le communiqué, les organisations concernées « exigent qu’une enquête impartiale et indépendante soit diligentée afin que la lumière soit faite sur ce décès et que les éventuels présumés coupables soient arrêtés ».

Macky Sal évoque la « nouvelle impulsion » de la coopération avec les Emirats

Le président Macky Sall table sur une nouvelle impulsion de la coopération entre le Sénégal et les Emirats-Arabes-Unis à la lumière des ‘’points de convergences’’ et des ‘’perspectives intéressantes’’ ressortis de ses discussions avec le prince héritier d’Abu Dhabi, Mohamed Bin Zayed Nahyan.

’’Je me réjouis de l’excellente discussion que j’ai eue avec son Altesse Sheikh Mohamed Bin Zayed Nahyan Prince héritier d’AbuDhabi. (Il en est ressorti) des points de convergences et des perspectives intéressantes pour donner une nouvelle impulsion à la coopération, déjà exemplaire, entre nos deux pays’’, a dit Macky Sall qui a achevé jeudi une visite de deux jours aux Emirats-Arabes-Unis.

Le chef de l’Etat sénégalais était arrivé mercredi matin à Abu Dhabi pour une visite officielle aux Émirats Arabes Unis. Cette visite s’inscrit dans le cadre des relations d’amitié cordiale et de coopération multiforme entre les deux pays, selon la présidence sénégalaise.

Le président Sall a été solennellement accueilli par Son Altesse Sheikh Mohamed Bin Zayed Al Nahyan, prince héritier et ministre de la Défense d’Abu Dhabi au Palais royal Qasr Al Watan, rapporte la même source.
Il a eu un entretien à Dubai avec Son Altesse Sheikh Mohamed Bin Rashid Al Maktoum, Vice-Président, Premier Ministre des Emirats Arabes Unis et Emir de Dubaï. Il a ensuite rencontré des chefs d’entreprise émiratis qui veulent investir au Sénégal.

’’Les secteurs ciblés sont l’éducation l’énergie, les Nouvelles technologies de l’information et de la communication avec notamment la création à Dakar d’une usine de production de téléphones smartphones’’, a souligné la présidence sénégalaise.

Elle ajoute que ‘’ces hommes d’affaires des émirats sont attirés par les opportunités d’investissement que propose le président Macky Sall’’.

Après les Emirats, le chef de l’Etat se rendra à Addis- Abeba où il présidera, samedi, la réunion du Comité des chefs d’Etat et de gouvernement du NEPAD avant de participer, dimanche et lundi, au Sommet de l’Union africaine.

Macky Sall sera de retour à Dakar le 10 février, précise-t-on.

Cour des comptes : Macky Sall promet des suites judiciaires à certains dossiers

Le chef de l’Etat est revenu lundi sur les ‘’manquements’’, ‘’entorses au code des marchés’’ et ‘’recommandations’’ contenus dans les derniers rapports de la Cour des comptes, assurant que les dossiers qui nécessitent que la justice se prononce seront transmis aux juridictions.


Évoquant le travail de la Cour des comptes en marge de la traditionnelle cérémonie de levée des couleurs, Macky Sall a souligné qu’il est ‘’à noter des manquements au travail sur les procédures, des entorses au code des marchés publics et surtout des recommandations pour corriger souvent des erreurs de procédures et les dossiers qui nécessitent que la justice se prononce seront transmis aux juridictions’’.


La publication de ces rapports ‘’contribue à renforcer la gouvernance’’, selon le chef de l’Etat, relevant au passage que ‘’la gouvernance, est un processus, une pédagogie’’. ‘’Il faut cet environnement d’autocontrôle’’, c’est-à-dire le contrôle interne au niveau des institutions, des administrations, a-t-il dit.


Mais il y a aussi le ‘’contrôle externe’’ qui est effectué par les organes supérieurs de contrôle comme la Cour des comptes, l’Inspection générale d’Etat (IGE), le contrôle financier.


Ces organes de contrôle, selon lui, ‘’participent de par leurs action à donner une gouvernance globale pour que justement les deniers publics soient gérés de la meilleure des façons’’. Le gouvernement, a-t-il assuré, va ‘’poursuivre ce travail avec l’aide de Dieu’’ en terminant les travaux du bâtiment devant abriter le siège de la Cour des comptes qui durent depuis 10 ans ‘’pour une plus grande efficacité’’.


Macky Sall a rappelé que c’est à son arrivée au pouvoir en 2012 qu’il a réactivité ‘’tous les dossiers de la Cour des comptes bloqués depuis 25 ans’’.


‘’Il a fallu une nouvelle loi pour permettre à la Cour de faire ce qu’elle est en train de faire aujourd’hui et en 2016, j’ai renforcé par une loi portant statut des magistrats de la Cour. Cela a permis à cette institution de pouvoir recruter de nouveaux magistrats et de pouvoir s’atteler au pouvoir qui est le sien’’, a fait valoir Macky Sall.

Les autorités déterminées à lutter contre les branchements anarchiques au marché central de Kaffrine

L’adjoint au préfet de Kaffrine, Oumar Diba, a fait part dimanche, de la volonté des autorités administratives et locales de mettre un terme aux installations et branchements électriques anarchiques constatés dans le marché central de la commune.
« Au niveau du marché central de Kaffrine, nous constatons des installations et des branchements électriques anarchiques. En collaboration avec la mairie, nous allons prendre des mesures et régler ces questions afin de protéger davantage la population », a-t-il assuré.
L’adjoint au préfet s’exprimait en marge d’une journée de propreté au marché central de la commune de Kaffrine.
Oumar Diba s’est réjoui de la mobilisation des femmes et des jeunes, soulignant que « les objectifs ont été atteints dans l’ensemble ».
Munies de pelles, balais et brouettes ou d’autres outils de nettoiement, des femmes et des jeunes ont nettoyé l’intérieur et les alentours du marché de la ville de Kaffrine.
« L’opération a sorti beaucoup d’ordures. Le marché avait besoin de ce coup de balai », a fait observer l’adjoint au préfet de Kaffrine, plaidant pour l’installation d’un comité de surveillance et de protection dans le marché pour un suivi.
Auparavant, la deuxième journée mensuelle de nettoiement a été organisée samedi à Médina Baye, un quartier périphérique de la commune de Kaffrine.
Sous la houlette de l’adjoint au préfet, des chefs de services et des populations se sont investis durant près de quatre heures pour rendre propre le quartier de Cheikh Abdoulaye Wilane où un dépotoir d’ordure été complètement enlevé.

Une délégation de Médina Baye attendue à une conférence sur le terrorisme à Nouakchott

Cheikh Mahy Aly Cissé, porte-parole du khalife général de Médina Baye (centre), va diriger la délégation chargée de représenter la communauté « niassène » à la conférence internationale prévue à partir de mardi, à Nouakchott, la capitale de la Mauritanie, sur « le terrorisme et l’extrémisme », annonce un communiqué reçu lundi à l’APS.

La conférence se poursuivra jusqu’à jeudi, à l’initiative du savant et islamologue mauritanien Cheikh Abdallah Ibn Beyye, président du Forum de la vulgarisation des normes de paix et d’entente, dont le siège se trouve à Abou Dhabi, la capitale des Emirats Arabes Unis.
Mohamed Ould El-Ghazaouani, le président de la Mauritanie, est le parrain de cet événement auquel prendront part d’éminentes personnalités, dont des ministres, des experts et des chefs musulmans du monde arabe et d’Afrique.
Cheikh Ahmed Tidiane Ibrahima Niass, le khalife général de la cité de Médina Baye et président de l’Union islamique africaine, fondée en 1973 par son père, Cheikh Ibrahima Niass (1900-1975), fait partie des personnalités invitées à cette conférence.
Il y sera représenté par une délégation dirigée par son porte-parole, Cheikh Mahy Aly Cissé.
Selon le communiqué, des petits-fils de Cheikh Ibrahima Niass prendront part à la conférence internationale, aux côtés de Cheikha Mariama Niass, fille du défunt guide musulman, fondateur de la cité de Médina Baye, dans la commune de Kaolack.

Dakar Dem Dikk va desservir des pays de la sous-région à partir de jeudi

La société publique sénégalaise de transport Dakar Dem Dakar Dem DikkDikk (DDD) va entamer jeudi la « phase pilote » de son ouverture vers quatre pays de la sous-région, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau et la Mauritanie, annonce un communiqué parvenu à l’APS.
Des bus de DDD vont convoyer des passagers entre Dakar et les capitales des quatre pays visés, selon le texte reçu lundi de son service de communication.
Une cérémonie de lancement des lignes Dakar-Banjul, Dakar-Conakry, Dakar-Bissau et Dakar-Nouakchott aura lieu jeudi au terminus de la société de transport aux Parcelles Assainies, à Dakar, en présence de son directeur général, Moussa Diop.
Le lancement de cette initiative marque le début d’un projet de transport international baptisé Afrique Dem Dikk, dont le but est de « permettre aux Sénégalais et aux étrangers vivant [au Sénégal] de voyager en toute quiétude, dans les meilleures conditions possibles de sécurité, de confort et de ponctualité, à un prix compétitif », selon le communiqué.

Kaffrine : Vers un forum sur le plan de désenclavement de la région

Le ministre du développement communautaire, de l’équité sociale et territoriale, Mansour Faye, est attendu incessamment, à Kaffrine, où il présidera un forum axé sur le plan de désenclavement de cette région située au centre du pays, a appris l’APS.

‘’Un forum sera tenu très prochainement à Kaffrine sous la conduite du ministre du développement communautaire et de l’équité territoriale, Mansour Faye pour faire le point sur tous les investissements qui ont été faits par les différents projets et annoncer le plan de désenclavement de la région’’, a annoncé le directeur général du centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD), Abdoulaye Seydou Sow.
Il s’exprimait dimanche au terme d’un tournois de football doté de la coupe du président du conseil départemental de Kaffrine, en présence du ministre en charge du plan Sénégal Emergent (PSE), Dr Cheikh Kanté, du préfet du département de Kaffrine, Amadoune Diop, entre autres autorités.
Selon M. Sow, ‘’le plan de désenclavement va permettre à la région de Kaffrine de trouver sa place et son aération’’.
‘’Kaffrine est au cœur du Sénégal et est paradoxalement enclavé. C’est ce que le chef de l’Etat a noté. Il a exprimé sa volonté de résorber le déficit et le gap en termes d’infrastructures dans la région de Kaffrine’’, a-t-il indiqué.
À Kaffrine, a fait remarquer le DG du COUD, ‘’ il n’y a que deux routes nationales’’.
‘’À part la route Kaffrine-Ganda que le président de la république a entamée, depuis 1960 à nos jours nous n’avons aucune route intérieure. Et, le chef de l’Etat s’est engagé à pallier à cela’’, s’est encore félicité M. Sow.

D’ailleurs, il a fait savoir que beaucoup d’efforts ont été faits dans la région par le programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) et le Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA).

Plus de 1000 tonnes d’arachides collectées en un mois de campagne à Thiès (DRDR)

Plus de 1.000 tonnes d’arachide d’huilerie, d’une valeur de 221 millions de francs CFA, ont été collectées dans la région de Thiès, depuis l’ouverture, le 3 décembre dernier, de la campagne de commercialisation, a indiqué lundi, à l’APS, le Directeur régional du développement rural (DRDR).
‘’Pour (ce qui est de) l’arachide d’huilerie, on est à 1.054 tonnes collectées pour un montant de 221.364.570 millions’’ de francs CFA, a relevé Mamadou Guèye.
Le responsable régional de l’agriculture a noté que cette année, la campagne a démarré ‘’avec plus de rythme que l’année dernière’’, où à la même période, le niveau de collecte était de 292 tonnes, pour 61,241 millions de francs CFA. Selon lui, il y avait beaucoup de graines, mais le financement tardait.
Pour le DRDR, l’accélération de la cadence de la collecte pourrait s’expliquer par le fait que les opérateurs se précipitent, avant que la quantité ‘’insuffisante’’ de graines ne soit absorbée par le marché parallèle, qui pratique des prix plus intéressants que celui fixé par le gouvernement.
Les marchés de Sandiara, Ndiaganiao, Touba Toul et Tivaouane pratiquent des prix entre 240 et 300 francs CFA le kilo, contre celui fixé par le gouvernement à 210 francs le kilo. Ce qui peut expliquer la non-ouverture jusqu’ici de 12 des 33 points de collecte de la région, selon le DRDR.
Les producteurs sont les bénéficiaires de cette situation, a-t-il commenté.
Pour ce qui est des semences certifiées, 1.975 tonnes ont été achetées par les opérateurs dans la région, alors qu’à la même période de l’année passée, la collecte n’avait pas encore démarré. Les deux catégories de semences certifiées sont vendues à 235 et 250 francs le kilo.
La ‘’grande équation’’ est de savoir si le rythme actuel va continuer, note le DRDR, qui s’attend à une ‘’baisse impérative’’ de la production d’arachides, en raison notamment de l’installation tardive de l’hivernage dernier.
Aussi, il ne s’attend pas que le volume collecté cette année puisse atteindre la barre des 3.958 tonnes de la campagne précédente, pour une valeur financière de 831, 128 millions de francs CFA.
La campagne de commercialisation des arachides dans la région de Thiès se termine ‘’généralement’’ au mois de février, a-t-il dit.

Nouvel an : Macky Sall gracie 709 détenus

Le président de la République, Macky Sall, a accordé la grâce à 709 personnes condamnées pour des infractions diverses et incarcérées dans différents établissements pénitentiaires du Sénégal, à l’occasion de la fin d’année, indique un communiqué du ministère de la Justice parvenu mercredi à l’APS.
Selon la même source, parmi les « 709, il y a 631 remises totales de peines, 56 remises partielles de peines, 5 mineurs, 14 grands malades, une personne âgée de plus de 65 ans et deux commutations de peine de perpétuité à 20 ans de travaux forcés ».
Le communiqué souligne que la « grâce obéit à une volonté de donner une seconde chance à une catégorie de citoyens momentanément en conflits avec la loi ».
« Toutefois, cette mesure ne s’applique pas aux auteurs de certaines infractions lourdes telles que le viol, la pédophilie, le vol de bétail et le trafic illicite de bois ou d’espèces protégées », renseigne le texte.

Deux arbitres sénégalais retenus pour le CHAN 2020

Deux arbitres sénégalais, le central Daouda Guèye et l’assistant Nouha Bangoura, ont été retenus pour la 6-ème édition du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) prévue au Cameroun du 4 au 25 avril, annonce la Confédération africaine de football (CAF).

Daouda Guèye avait été crédité d’une belle performance lors de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) des moins de 23 ans, organisée et gagnée par l’Egypte en novembre dernier, aux dépens des Eléphants de Côte d’Ivoire (2-1 ap).

L’officiel sénégalais avait sifflé la demi-finale ayant opposé l’Egypte à l’Afrique du Sud, un match remporté 3-0 par les Pharaons olympiques.
Avant cette compétition, il avait sifflé lors du tournoi de l’UFOA qui avait eu lieu à Thiès en septembre dernier.
Nouha Bangoura fait partie des jeunes arbitres assistants promus récemment.
Il avait lui aussi officié durant le tournoi UFOA à Thiès et avait participé à plusieurs matchs interclubs et aux éliminatoires de la CAN 2021.
En plus de ces deux arbitres, la CAF a retenu parmi ses instructeurs pour ce tournoi, Malang Diédhiou ainsi que le préparateur des arbitres Mademba Mbacké.
Ce dernier était présent au côté des préparateurs des arbitres lors de la Coupe du monde 2018.

Le Sénégal, un futur hub sportif africain

L’organisation au Sénégal des Jeux olympiques de la jeunesse en 2022 et la construction-réhabilitation d’infrastructures sportives nécessaires à la tenue de cet événement font du Sénégal un futur hub sportif continental.
Le Sénégal a accueilli l’Afrobasket féminin 2019 et le tournoi de handball féminin africain en vue de la qualification aux Jeux olympiques (JO) de 2020 à Tokyo. La salle omnisports de Diamniadio, le Dakar Arena, où ont eu lieu ces deux compétitions, est également choisie pour les matchs de l’African Basket League (ABL) dirigée par le Sénégalais Amadou Gallo Fall.
L’Afrobasket féminin 2019 – la finale Sénégal-Nigeria surtout – est la preuve que le Dakar Arena est conforme aux normes des infrastructures prévues pour des événements pareils et est digne d’accueillir les plus grandes manifestations sportives.
Cette même salle des sports est également choisie pour le tournoi de qualification de boxe en vue des JO de 2020, auquel prendront part des pugilistes africains. Trois cent vingt boxeurs représentant une trentaine de pays sont attendus à ce tournoi prévu du 20 au 29 février, selon ses organisateurs.
Des compétitions d’escrime et d’arts martiaux sont prévues dans cette salle omnisports, cette année.
Mardi soir, le chef de l’Etat, Macky Sall, a annoncé l’ouverture, avant fin janvier, du chantier du futur stade olympique de Diamniadio. Avec cette annonce et celle de la réhabilitation du stade Léopold-Sédar-Senghor de Dakar, grâce au soutien de la Chine, s’ouvre la perspective de l’organisation au Sénégal d’une phase finale de la Coupe d’Afrique des nations de football, dans les prochaines années.

‘’Nous aurons deux stades olympiques de dimension Fifa, avec le stade Lat-Dior de Thiès. On sera très à l’aise pour organiser la Coupe d’Afrique des nations dans les années à venir’’, a assuré le président de la République dans une interview accordée à plusieurs médias sénégalais, mardi soir.

L’Egypte avait mis à la disposition de la Confédération africaine de football (CAF) six stades de dimension internationale pour la CAN 2019, à laquelle ont participé 24 sélections nationales.
Le président de la CAF, Ahmad Ahmad, avait choisi le Centre international de conférences Abdou-Diouf de Diamniadio pour la cérémonie des Awards 2018 du football africain, en janvier 2019.

Ballon d’or 2019 : Le classement de Mané à la 4è place est injuste, selon Patrick Vieira

Patrick Vieira, entraîneur de Nice estime que Sadio Mané mérite mieux que la 4e place qui lui est revenue au classement du dernier Ballon d’or France football 2019.
« Je trouve cela injuste par rapport à ce qu’il a fait, par rapport au nombre de matchs qu’il a joués, par rapport au nombre de fois où il a été décisif« , a déclaré l’ancien milieu de terrain des Bleus, natif de Dakar, dans un entretien avec RFI.
« Les implications qu’il a eues dans les buts, mais surtout la manière dont il s’est comporté sur le terrain… Je pense qu’il méritait beaucoup plus que cette 4e place », a t-il indiqué.
Le parrain d’une association s’occupant d’enfants talibés au Sénégal est revenu sur le sens de son soutien à cette association, de par ses origines sénégalaises, le fait qu’il soit parti « très tôt » du Sénégal, sans compter le message selon lui véhiculé par ladite association.
« Venir en aide aux enfants qui ont besoin d’être soignés, qui ont besoin d’être éduqués, qui ont besoin d’être guidés tout simplement… Et par rapport à l’expérience de vie que je peux avoir, cette association représente mes valeurs », a-t-il dit.
« Quand je suis retourné au Sénégal, après vingt ans, ce qui m’avait vraiment choqué, c’était le nombre d’enfants qu’il y avait dans la rue en train de mendier. C’est-à-dire les talibés. Et ce sont des enfants qui sont exploités, ce sont des enfants qui ont besoin de continuer à rêver et ce sont des enfants qui ont besoin de nos aides », a-t-il insisté.
Patrick Vieira fait partie des fondateurs de l’institut Diambars lancé sur les fonts baptismaux en 2003 et qui a permis l’émergence de plusieurs internationaux sénégalais, dont Idrissa Gana Guèye (PSG, France), Pape Ndiaye Souaré (Troyes, France) ou Pape Alioune Ndiaye (Trabonzspor, Turquie).

La couverture santé universelle sera renforcée en 2020 (ministre)

Le ministère de la Santé et de l’Action sociale compte faire du renforcement de la couverture santé universelle une de ses priorités en 2020.
’’Nous allons nous engager dans la couverture santé universelle parce que le chef de l’Etat veut que l’approche CMU soit renforcée au bénéfice des populations’’, a dit le ministre Abdoulaye Diouf Sarr en marge de la réunion vendredi à Dakar du Comité interne de suivi du Plan de développement sanitaire et sociale.
’’Le décrochage de la CMU en termes d’arrimage au niveau du ministère du Développement communautaire me semble fondamental pour mettre l‘offre face à la demande’’, a t-il ajouté.
De ce point de vue, a-t –il souligné, ’’il y a urgence de résorber ou de payer rapidement toute la dette due à la CMU pour permettre aux différentes structures chargées des soins et la PNA d’être allégées en termes financières’’.
’’Il nous faut sur ce plan une bonne collaboration entre le ministère de la Santé et celui du Développement communautaire pour aborder sérieusement cette question et lui apporter une réponse définitive au bonheur du système de santé’’, a soutenu Diouf Sarr.
Pour l’année 2020, il s’agira également de s’atteler encore plus à l’amélioration du plateau médical, des ressources humaines, du médicament entre autres.
’’2020 sera une année où nous aborderons les questions en termes de résultats à atteindre pour satisfaire les populations’’, a t –il assuré devant les acteurs de la santé représentés à tous les niveaux au cours de cette rencontre.
Organe de gouvernance du secteur de la Santé, le Comité interne de suivi du Plan de développement sanitaire et sociale se veut un cadre privilégié d’échanges au sein duquel les questions essentielles du système de santé et d’action sociale sont discutées régulièrement.

La criminalisation des actes de viol entraînera un durcissement des condamnations (ministre)

Le projet de loi criminalisant les actes de viol et de pédophilie devant être soumis aux députés lundi prévoit un durcissement des condamnations, lesquelles pourront aller jusqu’à l’emprisonnement à perpétuité à l’encontre d’éventuels coupables, a expliqué, vendredi à Dakar, le ministre de la Justice, Malick Sall.

’’Ce projet de loi a prévu de renforcer les sanctions. Il a décidé de criminaliser les viols et la pédophilie. Cela signifie que certains auteurs de ces actes horribles pourront être condamnés à perpétuité’’, a dit le Garde des Sceaux à un atelier consacré audit projet de loi.

’’Cela signifie que vous resterez enfermer dans une prison toute votre vie. Nous pensons qu’une perspective pareille serait de nature à faire réfléchir les gens dotés d’un esprit de discernement avant de commettre de tels actes’’, a ajouté Sall à cette rencontre organisée par le Collectif des femmes parlementaires.

Il a affirmé que cette loi, sera appliquée dans toute sa rigueur au cas où, les gens ne seraient pas sensibles à la dissuasion, pour passer à l’acte.

Le viol et la pédophilie, autrefois, considéré comme des délits avec des peines de 3 ans d’emprisonnement, seront, après l’adoption de la loi prévue considérés comme un crime avec des lourdes peines.

’’Les femmes sont les mieux indiquées pour porter cette loi et la vulgariser non seulement au niveau national, mais également sur le plan international, afin de servir d’exemple’’, a-t-il estimé.

Pour lui, cette loi constitue un changement de paradigme dans la gestion de viol et de pédophilie, soulignant que cet atelier, offre aux acteurs l’occasion de se familiariser avec ce projet avant sa promulgation.

’’Nous en appelons à l’implication de tout un chacun dans cette lutte contre les agressions sexuelles, par la dénonciation des actes dont on a eu connaissance, mais en concourant autant que possible à la collecte et à l’administration d’éléments de preuves’’, a-t-il plaidé.

Installation officielle des membres du comité de pilotage du dialogue national jeudi

Le chef de l’Etat, Macky Sall, va procéder à l’installation des membres du comité de pilotage du Dialogue national, jeudi, à 16 heures, à la salle des banquets du palais de la République.

Le président de la République avait procédé le mardi 28 mai à l’ouverture du dialogue national en présence de plusieurs personnalités politiques, économiques, religieuses et de la société civile.

Le chef de l’Etat a décidé depuis 2016 d’institutionnaliser le dialogue national.
Toute l’opposition ne participe pas au dialogue. Des quatre candidats de l’opposition à l’élection présidentielle du 24 février 2019, seul El Hadji Issa Sall était présent à la cérémonie de lancement.
Dans la foulée de sa réélection pour un second mandat à la tête du pays, le président de la République avait annoncé le 5 mars la tenue d’un dialogue national.
Macky Sall avait émis le souhait de convier à ce dialogue républicain « toutes les forces vives de la nation, sans exclusive », des discussions auxquelles ses prédécesseurs Abdou Diouf et Abdoulaye Wade « pourraient apporter leur contribution ».
Le dialogue national doit aborder les questions électorales (calendrier, parrainage, statut du chef de l’opposition…), économiques et sociales (gestion des futures ressources pétrolières et gazières, emploi des jeunes et des femmes…) et environnementales, ainsi que de paix et de sécurité, a expliqué Macky Sall.

’’Je ne changerai rien aux points de consensus qui seront trouvés. Je ne suis pas dans des calculs », s’est engagé le chef de l’Etat, à l’ouverture du dialogue national le 28 mai en présence de plusieurs personnalités politiques, économiques, religieuses et de la société civile.

’’Une fois le dialogue national terminé j’appliquerai, soyez en rassurer pour vu que les résultats soient bénéfiques pour le Sénégal. Il n y a plus d’enjeux pour moi, il y aura de la transparence. Je reste ouvert, disponible et engagé sans réserve pour accompagner le dialogue national. Le Sénégal est un modèle dans le monde’’, avait -il-déclaré.
Le dialogue national comporte un volet politique dont les travaux entamés il y a plusieurs mois sont pilotés par le général Mamadou Niang.

Délocaliser la construction du 2ème quai de Mbour serait « une grosse perte » (Ministre)

 La délocalisation du projet de construction d’un nouveau quai de pêche au quartier Téfesse, à Mbour (ouest), serait « une grosse perte » pour les acteurs de la pêche artisanale de la capitale de la Petite-Cote, a averti lundi le ministre des Pêches et de l’Economie maritime, Alioune Ndoye.
« S’il est nécessaire, l’Etat verra comment déplacer ce projet ailleurs, parce qu’aujourd’hui, tout le monde est demandeur. Et ce sera une grosse perte pour les acteurs de la pêche de Mbour », a-t-il déclaré au terme d’une réunion qu’il a présidée sur le sujet à la préfecture de Mbour.
Cette réunion a eu lieu à la suite de l’opposition manifestée par certains pêcheurs à ce projet, ce qui a engendré des échauffourées entre eux et les forces de l’ordre.
« On construit un quai de pêche, on ne construit pas une usine de farine de poisson » comme le disent les opposants à ce projet, a martelé le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime.
Il promet de prendre les dispositions nécessaires pour que la bonne information aille vers tous les Mbourois.
Selon Alioune Ndoye, certains, qui se déclarent aujourd’hui « contre ce projet, sont à l’origine de ce même projet, et pour d’autres intérêts, ils s’y opposent » maintenant. « Ce n’est pas acceptable ! » a-t-il dénoncé.
« Pour que nul n’en n’ignore, si demain ce projet de plus de trois milliards de francs CFA est délocalisé, que les gens sachent qui est responsable d’une telle situation. Et je rappelle que nous ne sommes pas venus prendre le titre foncier de quelqu’un, nous sommes sur le domaine maritime de l’Etat, sa propriété privée », a-t-il soutenu.

Le Sénégal signe un accord de financement avec l’Allemagne et le fonds vert pour le climat

De l’envoyée spéciale de l’APS, Sokhna Bator Sall
Madrid, 12 déc (APS) – L’Allemagne et le Fonds vert pour le climat (FVC) vont allouer 16,5 milliards de francs CFA à l’initiative ‘’foyers améliorés’’ au Sénégal, dans le but de réduire les besoins en bois de chauffe et la déforestation, a annoncé, jeudi, à Madrid, le ministre sénégalais de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall.
‘’Ce co-financement est destiné à promouvoir des foyers améliorés, qui vont nous aider à nous débarrasser de manière définitive du bois de chauffe’’’, a dit M. Sall.

A Madrid, où il séjourne pour la 25e conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP 25, 2-13 décembre), il a signé un accord de financement avec des responsables du FVC et de la GIZ, l’agence de coopération internationale allemande pour le développement.

Le Sénégal et le Kenya ont été choisis par le Fonds vert pour le climat et l’Allemagne pour bénéficier de financements destinés à la lutte contre la déforestation et des besoins en bois de chauffe.
Grâce au financement reçu du FVC et de la GIZ, le Sénégal va recourir davantage aux ‘’foyers améliorés’’, selon M. Sall.

La mine de Massawa revient à Teranga Gold

Teranga Gold Corporation, société mère de la filiale Sabodala Gold Operations, a annoncé mardi avoir acquis une ‘’participation de 90% dans le projet aurifère Massawa […] d’une filiale en propriété exclusive de la Société aurifère Barrick (…) et de son coentrepreneur, la Compagnie sénégalaise de transports transatlantiques Afrique de l’Ouest SA (CSTTAO)’’, selon un communiqué parvenu à l’APS.
Cette acquisition résulte d’une convention définitive conclue par la société, précise le communiqué, soulignant que ‘’la participation restante de 10% dans Massawa appartiendra au gouvernement du Sénégal’’.
Selon le communiqué, Massawa fait partie des ‘’réserves aurifères à ciel ouvert non mises en valeur, qui présentent la teneur en or la plus élevée en Afrique’’.
‘’Elle est située à distance de camionnage de la mine d’or de Sabodala, mine phare de Teranga au Sénégal, ce qui ouvre la voie à d’importantes synergies d’investissement et d’exploitation. La proximité des projets et le traitement à l’usine de concentration de Sabodala du minerai à teneur élevée de Massawa (le complexe Sabodala-Massawa) devraient faire de Sabodala une installation de premier ordre’’, ajoute la même source.
Le projet Massawa a été découvert par Randgold Resources Limited, qui a fusionné avec Barrick, le 1er janvier 2019.
Massawa contient 2,6 millions d’onces de réserves minérales aurifères historiques prouvées et probables, calculées à un prix de l’or de 1 200 dollars US/oz. Environ 80% du minerai devrait être traité par lixiviation au carbone du minerai vierge, le reste étant traité au moyen d’un circuit biox.
L’étude de faisabilité du projet Massawa envisageait la construction d’infrastructures moyennant environ 333 millions de dollars US, auxquelles serait ajouté un circuit biox pour traiter les minerais réfractaires aux dernières étapes de la durée de vie de la mine, moyennant 80 millions de dollars supplémentaires. Soit un coût d’immobilisations total de 413 millions de dollars.
A lui seul, le projet Massawa devait produire en moyenne environ 200.000 onces d’or par année au cours des dix premières années.
A l’heure actuelle, entre 35 et 40 millions de tonnes de matériau sont extraites de Sabodala et plus de quatre millions de tonnes de minerai y sont traitées par année.
Teranga prévoit de commencer à traiter le minerai libre des gisements de Massawa à son usine existante de lixiviation au carbone, au cours du deuxième semestre de 2020.
La société minière a l’intention d’extraire et de traiter en priorité les réserves à teneur élevée de Massawa. Il est prévu que, d’ici à 2021, plus de la moitié du minerai traité à l’usine de Sabodala pourrait provenir des gisements de Massawa.
D’après l’étude de faisabilité du projet Massawa et le plan minier actuel de Sabodala, le complexe Sabodala-Massawa devrait faire augmenter le profil de production d’or existant de Sabodala.
La contrepartie initiale totalise 380 millions de dollars US et se compose d’environ 300 millions de dollars en espèces et d’un total d’environ 80 millions de dollars en actions de Teranga remises à Barrick et à CSTTAO.
Cette acquisition résulte d’une convention définitive conclue par la société, précise le communiqués, soulignant que ‘’la participation restante de 10 % dans Massawa appartiendra au gouvernement du Sénégal’’.
Le texte indique Massawa fait partie des ‘’réserves aurifères à ciel ouvert non mises en valeur qui présentent la teneur en or la plus élevée en Afrique’’.
‘’Elle est située à distance de camionnage de la mine d’or de Sabodala, mine phare de Teranga au Sénégal, ce qui ouvre la voie à d’importantes synergies d’investissement et d’exploitation. La proximité des projets et le traitement à l’usine de concentration de Sabodala du minerai à teneur élevée de Massawa (le « complexe Sabodala-Massawa ») devraient faire de Sabodala une installation de premier ordre’’, selon le communiqué.
Le projet Massawa a été découvert par Randgold Resources Limited, qui a fusionné avec Barrick le 1er janvier 2019.
Massawa contient 2,6 millions d’onces de réserves minérales aurifères historiques prouvées et probables, calculées à un prix de l’or de 1 200 $/oz. Environ 80 % du minerai devrait être traité par lixiviation au carbone du minerai vierge, le reste étant traité au moyen d’un circuit biox.
L’étude de faisabilité du projet Massawa envisageait la construction d’infrastructures moyennant environ 333 millions de dollars, auxquelles serait ajouté un circuit biox pour traiter les minerais réfractaires aux dernières étapes de la durée de vie de la mine moyennant 80 millions de dollars supplémentaires, soit un coût d’immobilisations total de 413 millions de dollars.
À lui seul, le projet Massawa devait produire en moyenne environ 200 000 onces d’or par année au cours des 10 premières années.
À l’heure actuelle, entre 35 et 40 millions de tonnes de matériau sont extraites de Sabodala et plus de 4 millions de tonnes de minerai y sont traitées par année.
Teranga prévoit de commencer à traiter le minerai libre des gisements de Massawa à son usine existante de lixiviation au carbone au cours du deuxième semestre de 2020. Teranga a l’intention d’extraire et de traiter en priorité les réserves à teneur élevée de Massawa. Il est prévu que, d’ici 2021, plus de la moitié du minerai traité à l’usine de Sabodala pourrait provenir des gisements de Massawa.
D’après l’étude de faisabilité du projet Massawa et le plan minier actuel de Sabodala, le complexe Sabodala-Massawa devrait faire augmenter le profil de production d’or existant de Sabodala.
La contrepartie initiale totalise 380 millions de dollars et se compose d’environ 300 millions de dollars en espèces et d’un total d’environ 80 millions de dollars en actions de Teranga remises à Barrick et à CSTTAO.

30 candidats à l’émigration clandestine interpellés à Soumbédioune (Police)

Trente candidats à l’émigration clandestine dont vingt gambiens et dix sénégalais ont été interpellés, mercredi matin, à la plage de Soumbédioune, située au quartier de la Médina, sur la Corniche ouest de Dakar, a annoncé la Police.
« Vers 5h du matin, une pirogue en provenance de la Gambie et en partance pour l’Espagne a débarqué ces malheureux candidats à la plage de Soumbédioune », précise-t-on dans un communiqué transmis à l’APS.
La même source ajoute que profitant de la levée du jour, les candidats à l’émigration clandestine ont tenté de rejoindre la gare des Beaux-maraîchers pour rentrer en Gambie.
« Mais c’était sans compter sur la perspicacité des fonctionnaires de police du Commissariat de la Médina, qui, grâce à une intensification des patrouilles et un déploiement rapide à la Gare Routière ont interpellé 30 émigrants dont 10 Sénégalais et 20 Gambiens », renseigne le communiqué.
Le texte précise qu’une enquête a été ouverte par la Division Nationale de Lutte contre le Trafic de migrants et Pratiques assimilées de la Police de l’air et des Frontières pour déterminer les circonstances de leur arrivée et identifier les auteurs de cet acte.

CAN U20 : Les juniors ont beaucoup travaillé sur les tirs au but (coach)

L’équipe nationale U20 a décidé d’insister sur les tirs au but après les échecs notés dans cet exercice en 2019, a annoncé à l’APS, son entraîneur, Youssouph Dabo.
« Au-delà de l’aspect technique, il faut être capable de contrôler ses nerfs », a indiqué le technicien, rappelant qu’en plus de la qualification en finale de l’UFOA U20 contre la Gambie, le Sénégal a remporté en août dernier la médaille de bronze aux Jeux africains contre le Mali aux tirs au but.
Dabo se dit convaincu que contrairement à une idée très répandue dans notre pays, le facteur chance est minime par rapport à la préparation que le tireur doit avoir avant de se présenter pour cet exercice.
« Nous savons que les footballeurs s’appliquent de mieux en mieux et le résultat est là », a rappelé le coach interrogé sur la qualification de son équipe en finale du tournoi UFOA U20 aux tirs au but.
Dans un passé récent, les équipes du Sénégal échouaient souvent dans cet exercice et en 2019 en plus de la finale de la CAN U20 contre le Mali, le Sénégal a été sorti en quart de finale de la Coupe du monde aux tirs au but contre la Corée du Sud.
« Auparavant, je le reconnais, on ne bossait pas souvent sur cet aspect mais actuellement, nous avons décidé de faire face », a-t-il par ailleurs ajouté.

Plus de 100 milliards alloués au ministère du Développement communautaire et de l’Equité

Le projet de budget 2020 du ministère du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale, soumis au vote des députés ce lundi, est arrêté à la somme de 101 milliards 375 millions 554 mille 272 francs CFA, indique un rapport de la commission des finances de l’Assemblée nationale.
Selon le rapport consulté par l’APS, ces ressources sont réparties en deux ’’programmes métiers’’ et ’’un programme support’’ dénommés respectivement ’’développement communautaire et équité territoriale, équité sociale’’ et ’’pilotage, de coordination et de gestion administrative’’.
Ces ressoures serviront, conformément à la mission assignée ce nouveau ministère dirigé par Mansour Faye, à ’’contribuer à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques d’inclusion, de cohésion sociale et d’aménagement équilibré des territoires viables dotés d’équipements modernes favorables à l’essor d’un développement économique et social’’.
Selon le ministre, la création de ce département traduit ainsi la volonté du chef de l’Etat d’accélérer la marche vers l’émergence avec l’élaboration de programmes phares.
Il a, à ce titre, cité le Programme d’Urgence du Développement Communautaire (PUDC), le Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et territoires frontaliers (PUMA), le Programme de Modernisation des Villes du Sénégal (PROMOVILLES), le Programme National des Bourses de Sécurité Familiale (PNBSF) et la Couverture Maladie Universelle (CMU).
A l’en croire, en regroupant ces programmes et ces deux entités institutionnelles dans un seul département ministériel, ‘’le chef de l’Etat a voulu plus de cohérence à leurs interventions’’.
Abordant le bilan des actions inscrites dans les deux programmes de métiers, il a soutenu que le PUDC, lancé en juillet 2015 et intervenant dans tout le monde rural à l’exception des zones frontalières, a effectué d’importantes réalisations dans ses différents volets relatifs au désenclavement, à l’énergie, à l’accès aux services sociaux de base et à l’appui à la transformation de base.
Quant au PUMA, il a permis la construction et l’équipement de quinze postes et cases de santé, la livraison de quarante-trois ambulances médicalisés, l’aménagement de cinquante-cinq kilomètres de pistes rurales et l’irrigation d’un périmètre de cent trente-sept hectares, selon Mansour Faye.
S’agissant du PROMOVILLES, au titre de ses réalisations, ’’on a entre autres, environ sept mille mètres linéaires de réseau de drainage des eaux de pluie et mille 353 mètres linéaires de réseau d’éclairage public avec quarante-six lampadaires sans compter la formation de mille 454 jeunes aux métiers des BTP’’, a-t-il fait savoir.
Concernant le PNBSF, il a indiqué qu’’’en date du au 31 décembre 2018, le cash transfert effectué par ce programme s’élève à 25 milliards 805 millions 550 mille francs CFA, au bénéfice de près de trois cents ménages’’.
Quant à la CMU, au 31 décembre 2018, ’’son taux de couverture risque maladie, tous régimes confondus, était de quarante-neuf pourcent, et l’objectif est de le porter à soixante-quinze pourcent d’ici 2021, a renseigné Mansour Faye.
Il a par ailleurs soutenu que ’’malgré les difficultés conjoncturelles’’, le ministère est ’’une fenêtre ouverte sur des perspectives prometteuses pour ses différentes actions’’.

Sadio Mané élu pour la sixème fois d’affilée, ballon d’or de l’ANPS

L’international sénégalais Sadio Mané a été élu mardi « Ballon d’or » par l’Association nationale de la presse sportive (ANPS) pour la sixième année d’affilée.

Sadio Mané, vainqueur de la Ligue des champions 2018-2019, est également vice-champion d’Angleterre, vice-champion d’Afrique et co-meilleur buteur de l’élite anglaise avec 22 buts.
L’attaquant de Génération Foot Jean Louis Barthélemy Diouf a été désigné « meilleur footballeur local ».
Diouf est le deuxième buteur du championnat avec 12 réalisations, sans compter qu’il a participé l’année dernière au sacre de son club Génération Foot, champion du Sénégal en titre.
Le prix du « meilleur sportif’’ de l’année est revenu au judoka Mbagnick Ndiaye, champion d’Afrique dans la catégorie des 100 kg, le lutteur Modou Lô (écurie Rock Energy) a remporté celui de « meilleur lutteur avec frappe ».
Modou Lô est l’actuel roi des arènes.
Le pensionnaire de l’écurie Malika, Mohamed Bayo, a été désigné « meilleur lutteur sans frappe », devançant Ibou Ndiaye dit Ordinateur et Omar Kane « Reug Reug ».

L’ANPS a changé cette année le naming de ses distinctions, avec désormais le « prix Abdourahmane Ndiaye Falang » pour le meilleur lutteur avec frappe, le « prix Ibrahima Coulibaly » pour le meilleur footballeur local, le « prix Jules François Bocandé pour le Ballon d’or Sénégal » et le « prix Amadou Dia Bâ pour le meilleur sportif ».

La cérémonie de remise des prix ANPS est prévue le 8 décembre prochain au Musée des civilisations noires (MCN), à Dakar, avec comme parrain Amadou Gallo Fall.

– Voici le palmarès des meilleurs sportifs de l’année de l’ANPS :
 – Meilleur lutteur sans frappe : Mohamed Bayo dit général Malika (écurie Malika)
– Meilleur lutteur avec frappe ou prix Abdourahmane Ndiaye Falang : Modou Lô
– Meilleur footballeur local ou prix Ibrahima Coulibaly : Jean Louis Barthélemy Diouf
 – Ballon d’or Sénégal ou prix Jules François Bocandé : Sadio Mané
 – Meilleur sportif ou prix El Hadj Amadou Dia Bâ : Mbagnick Ndiaye (judoka)

Plus de 20 millions de FCFA en bijoux en or et espèces emportés lors d’un cambriolage à Touba

Des individus ont cambriolé ce mardi à Touba une bijouterie emportant avec eux 1,5 million de francs CFA et des bijoux d’une valeur de 20 millions de francs CFA, a appris l’APS de source policière.

Les faits sont survenus aux environs de 7 h 30 du matin quand quatre bandits ont fait irruption dans une bijouterie, maîtrisant le propriétaire qui venait d’ouvrir son commerce.Ils se sont fait passer pour des clients en demandant au bijoutier le prix d’une gramme d’or, avant d’entrer en action, en couvrant ses yeux d’une bande pour ensuite le violenter et le ligoter, indique la même source.

Elle signale qu’en partant, les malfrats ont laissé sur place les bijoux en argent.

Une enquête a été ouverte dans cette affaire.

Macky Sall invité à tendre la main à l’opposition (Tivaouane)

Le porte-parole du khalife général des Tidianes Pape Malick Sy a invité, lundi, à Tivaouane, le chef de l’État Macky Sall à tendre la main aux opposants qui veulent travailler avec lui pour la bonne marche du pays.
’’Si quelqu’un dit qu’il veut du bien au pays et vous aussi, vous voulez du bien au pays, alors invitez-le à la discussion’’, a dit le marabout, lors d’une rencontre organisée à l’occasion de la visite du président Sall en prélude au Gamou de Tivaouane.
Selon Pape Malick Sy, une personne de bonne foi est toujours disposée à entendre raison, si on lui présente quelque chose de plausible.
Il a convoqué une anecdote datant de 1970, quand au sortir de la contestation estudiantine de mai 68, Cheikh Tidiane Sy avait appelé le président Senghor à ’’démilitariser la rue’’, au regard de l’impressionnant dispositif de sécurité dans les rues de Dakar, « avec un char dans chaque coin de rue ». Ce qu’il considérait comme un ’’aveu de faiblesse’’.
Il lui avait conseillé alors, raconte le marabout, d’inviter à la discussion aussi bien les ’’bonnes volontés’’ que les ’’hommes d’action’’ de l’opposition.
’’Ceux des contestataires qui veulent la paix dans le pays vont accepter de s’entendre sur la marche du pays parce qu’on ne peut être en perpétuelle adversité’’, a-t-il poursuivi.
’’C’est pourquoi nous demandons au Président Macky Sall de tendre la main à ceux qui disent qu’ils veulent travailler avec lui, car il n’y a pas d’inconvénient à cela’’, a-t-il indiqué.
Pape Malick Sy a évoqué l’exemple des compromis que le Prophète (PSL) trouvait avec ses adversaires les plus farouches lors de négociations.

Des journalistes sensibilisés sur le traitement médiatique de la migration irrégulière

Un atelier de restitution sur le traitement médiatique de la migration se tient depuis mardi à Kolda (sud) à l’intention des journalistes de cette région, ainsi que de celles de Sédhiou (sud) et Tambacounda (est), à l’initiative de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

‘’Nous avons ciblé les journalistes pour cet atelier, afin de mieux impliquer les acteurs des médias dans le traitement de l’information sur la migration irrégulière. Et pour la région de Kolda, entre juin 2017 et juin 2019, nous avons enregistré 1.285 migrants de retour, que nous avons accompagnés’’, a déclaré Souleyemane Sow, chef de l’antenne de l’OIM en Casamance (sud).
Il précise que ‘’l’objectif est de faciliter la réintégration de 4.000 migrants de retour et sensibiliser 200 communautés sur les dangers liés à la migration irrégulière’’.
Souleymane Sow souligne que l’OIM intègre dans son approche la dimension économique, sociale, psychosociale et suit les ‘’cas individuels, collectifs et communautaires, pour mieux prendre en compte les besoins des migrants de retour et de leurs familles’’.
L’OIM, à travers son antenne régionale, met en œuvre 96 projets, avec un accompagnement des migrants de retour.
L’atelier de trois jours s’inscrit dans le cadre de la campagne d’information ‘’Aware Migrants’’, mise en œuvre par l’OIM et financée par le ministère italien de l’Intérieur et l’Etat du Sénégal à travers la direction des Sénégalais de l’extérieur.