Le Tour du Rwanda 2025 à l’ombre du conflit en RDC

Prévue du 23 février au 2 mars 2025, la 17ᵉ édition du Tour du Rwanda devait être un test grandeur nature avant les Championnats du monde de cyclisme sur route, qui se tiendront pour la première fois en Afrique, à Kigali, en septembre. Mais alors que les coureurs s’apprêtent à s’élancer, un conflit armé en RDC voisine soulève des préoccupations sécuritaires.

En effet, le M23, groupe rebelle soutenu par le Rwanda, progresse dans l’est congolais et contrôle désormais Goma et Bukavu. Certaines étapes de la course se dérouleront non loin de la frontière, ce qui inquiète plusieurs équipes.

Soudal Quick-Step se retire pour raisons de sécurité

L’équipe belge Soudal Quick-Step a décidé de boycotter la course, redoutant des risques pour ses coureurs et son staff. « Le départ et l’arrivée de certaines étapes sont trop proches des zones de conflit », a justifié Jürgen Foré, directeur de la formation. Rubavu, ville hôte de la troisième et quatrième étape, est située à seulement 15 km de Goma, une zone sous contrôle du M23. Malgré des demandes de modification du parcours, les organisateurs ont refusé tout changement.

En revanche, la Lotto Development Team, autre formation belge, maintient sa participation.

Crise diplomatique entre la Belgique et le Rwanda

Ce retrait s’inscrit dans un contexte tendu entre la Belgique et le Rwanda. Bruxelles a récemment plaidé pour des sanctions contre Kigali, l’accusant d’alimenter l’instabilité en RDC. En représailles, le gouvernement rwandais a annoncé la suspension de l’aide au développement belge.

Les Mondiaux 2025 menacés ?

Malgré la crise, l’Union Cycliste Internationale (UCI) assure que les Championnats du monde restent maintenus à Kigali. « Le Rwanda est sûr et le conflit est confiné à la RDC », souligne l’instance. Toutefois, son président David Lappartient, candidat à la présidence du CIO, est attendu sur place pendant le Tour du Rwanda pour inaugurer un centre de formation.

Ce premier Mondial africain tiendra-t-il ses promesses malgré la situation géopolitique instable ?

Botswana : Les écoles fermées jusqu’au 24 février en raison des inondations

Face aux intempéries qui perturbent gravement les déplacements des élèves, le ministère botswanais de l’Éducation a ordonné la fermeture temporaire de toutes les écoles du pays du jeudi 20 au lundi 24 février 2025.

Cette décision, annoncée dans un communiqué officiel daté du 19 février, a été prise après que des pluies torrentielles ont provoqué d’importantes inondations, rendant plusieurs routes impraticables. Selon la ministre de l’Éducation et de la Protection de l’Enfance, Nono Kgafela-Mokoka, certaines zones sont désormais inaccessibles, mettant en péril la sécurité des élèves et du personnel éducatif.

Le ministère prévoit de réévaluer la situation lundi après-midi avant d’envisager une reprise des cours. En attendant, les parents et tuteurs sont appelés à redoubler de vigilance et à assurer la sécurité des enfants durant cette période critique.

Attentat présumé à Munich : Une voiture fonce dans la foule

L’Allemagne est en émoi après qu’une voiture a foncé sur une foule à Munich , ce jeudi 13 février 2025 , bénissant au moins 28 personnes , dont certains grièvement. Le conducteur, un demandeur d’asile afghan de 24 ans, a été immédiatement interpellé.

Les autorités bavaroises n’excluent pas un acte terroriste . « Beaucoup d’éléments vont dans ce sens » , a déclaré Markus Söder, chef du gouvernement régional, depuis les lieux du drame.

D’après les premiers éléments de l’enquête, le suspect a accéléré brutalement au volant d’une Mini Cooper en direction d’un véhicule de police protégeant une manifestation syndicale de Verdi avant de percuter plusieurs piétons. Déjà connu des services de police pour vols et infractions liées aux stupéfiants, il fait l’objet d’une enquête approfondie.

Le chancelier Olaf Scholz a été fermement condamné pour cet acte « horrible » , promettant une expulsion immédiate du suspect après son jugement. « Ce criminel ne mérite aucune clémence. Il doit être puni et quitter l’Allemagne » , a-t-il affirmé.

Un climat de tension en Allemagne

Cette attaque survient alors que Munich accueille un sommet diplomatique réunissant plusieurs hauts responsables internationaux, dont le vice-président américain JD Vance .

L’incident ravive les tensions sur les questions de sécurité et d’immigration , alors que l’Allemagne a récemment été secouée par plusieurs attaques meurtrières , notamment :
Une voiture-bélier sur un marché de Noël à Magdebourg en décembre (6 morts, 300 blessés).
 Une attaque au couteau à Solingen attribuée à un Syrien (3 morts).
Un Afghan en situation irrégulière ayant poignardé un enfant de deux ans.

Ces événements ont renforcé le débat sur la sécurité intérieure et profité au parti d’extrême droite AfD , qui atteint 20 % d’intentions de vote à quelques jours des élections législatives du 23 février .

L’Allemagne retient son souffle face à cette nouvelle tragédie qui soulève de graves enjeux politiques et sécuritaires .

Kinshasa s’oppose à un Grand Prix de F1 au Rwanda et soutient l’Afrique du Sud

Kinshasa a officiellement exprimé son opposition à la candidature du Rwanda pour l’organisation d’un Grand Prix de Formule 1, évoquant des tensions géopolitiques persistantes et des violations des droits humains imputés à Kigali. Dans une lettre déposée le 12 février au siège de la F1, les autorités congolaises ont plaidé en faveur de l’Afrique du Sud comme alternative.

La République démocratique du Congo justifie sa position en rappelant que des soldats sud-africains ont récemment été tués par les forces rwandaises alors qu’ils étaient en mission de paix en RDC. Un argument qui renforce l’idée d’un soutien politique et diplomatique à l’Afrique du Sud dans ce cours à l’accueil d’un Grand Prix.

Le gouvernement congolais a également demandé une rencontre entre le ministre des Sports et Stefano Domenicali , PDG de la F1, pour discuter de la question et défendre sa position.

Absente du continent depuis le dernier Grand Prix d’Afrique du Sud en 1993 , la Formule 1 cherche à marquer son retour en Afrique , un marché clé en pleine expansion. Ce projet ravive ainsi les tensions et oppose les différentes candidatures, alors que le sport devient un nouveau terrain d’influence diplomatique entre États africains.

RDC: Reprise des combats entre le M23 et l’armée congolaise à Lubero

Après plusieurs semaines d’accalmie, de violents affrontements ont éclaté ce mardi 11 février entre les rebelles du M23 , soutenus par l’armée rwandaise, et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) appuyées par les Wazalendo sur la ligne de front de Lubero , dans le Nord-Kivu .

Dès 13h00 locales , les rebelles ont largué des bombes sur des positions de l’armée congolaise à Kivisire , à 15 km de Mambasa de Lubero , selon un notable de Ndoluma , où des tirs à l’arme lourde ont été entendus. Cette nouvelle offensive intervient au lendemain d’une attaque meurtrière du M23 qui a coûté la vie à un civil et plusieurs militaires congolais .

Ces combats reprennent malgré l’appel au cessez-le-feu lancé samedi par les chefs d’État de la SADC et de l’ EAC lors d’un sommet en Tanzanie. Sur le terrain, la ligne de front se situe désormais entre Mambasa , contrôlé par l’armée congolaise, et Alimbongo , un village stratégique tenu par les rebelles . La situation reste extrêmement tendue , menaçant d’aggraver l’instabilité sécuritaire dans l’Est de la RDC.

Renforcement de la Coopération Militaire Sénégal-Mali : Une Réponse Conjointe aux Défis Sécuritaires de l’Afrique de l’Ouest

Face aux défis croissants en matière de sécurité en Afrique de l’Ouest, le Sénégal et le Mali ont renforcé leur coopération militaire. Cette volonté s’est concrétisée par une rencontre de haut niveau entre les ministres de la Défense des deux pays, Birame Diop (Sénégal) et le Général Sadio Camara (Mali).

Une rencontre stratégique pour la sécurité régionale

Le jeudi 6 février 2025, les deux ministres se sont rencontrés au ministère de la Défense et des Anciens Combattants du Mali, en présence des chefs d’état-major des armées des deux pays. Ils ont abordé des questions cruciales pour renforcer les relations bilatérales en matière de sécurité et de défense.

Birame Diop a souligné que cette rencontre s’inscrit dans les priorités du président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye. Il a rappelé l’accord militaire technique signé en mars 2021, qui a permis des échanges de stagiaires entre les écoles de formation des officiers et sous-officiers des deux pays.

Coopération sur le terrain : Patrouilles conjointes et sécurité transfrontalière

Cette collaboration se traduit également par des patrouilles conjointes le long des frontières pour renforcer la sécurité transfrontalière. Le ministre Diop a insisté sur l’intensification de ces efforts face aux menaces persistantes, telles que le terrorisme et les réseaux criminels transnationaux. Il a précisé que la mutualisation des efforts est essentielle pour lutter efficacement contre ces fléaux.

Préservation de l’écosystème du fleuve Falémé

Les discussions ont aussi porté sur la préservation du fleuve Falémé, qui constitue la frontière naturelle entre les deux pays. Le Sénégal a suspendu l’exploitation aurifère dans cette région pendant trois ans pour limiter la pollution. Birame Diop a exprimé son espoir que le Mali adopte des mesures similaires pour protéger cet écosystème vital.

Le Mali et le Sénégal : Une coopération renforcée malgré les défis politiques

Le Général Sadio Camara, ministre malien de la Défense, a salué cette initiative. Bien que le Mali ait quitté la CEDEAO, il reste ouvert à une coopération solide avec le Sénégal. Camara a souligné l’importance de coordonner les efforts face aux défis sécuritaires transfrontaliers. Il a également dénoncé les influences extérieures qui exacerbent l’instabilité dans la région.

Il a affirmé que « la lutte contre le terrorisme ne peut être gagnée que par la coordination et les échanges permanents entre nos forces armées », réaffirmant la volonté du Mali de défendre sa souveraineté et ses choix stratégiques.

Une coopération stratégique pour l’Afrique de l’Ouest

Ce renforcement de la coopération militaire entre le Sénégal et le Mali représente un tournant crucial pour faire face aux menaces sécuritaires croissantes dans la région. Ce partenariat pourrait servir de modèle pour d’autres nations d’Afrique de l’Ouest, soulignant l’importance de la solidarité régionale dans la lutte contre le terrorisme et les autres menaces transnationales.

L’Argentine annonce son retrait de l’OMS après les États-Unis

Le président argentin Javier Milei a décidé de retirer l’Argentine de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), emboîtant le pas aux États-Unis de Donald Trump. L’annonce a été faite ce mercredi 5 février par le porte-parole de la présidence, Manuel Adorni, qui a exploré de « profondes différences sur la gestion sanitaire » et « l’influence politique de certains États ».

« Les Argentins ne vont pas permettre à une organisation internationale d’intervenir dans notre souveraineté, encore moins dans notre santé », a déclaré Adorni, ajoutant que ce retrait offrirait au pays « une plus grande flexibilité » pour adapter sa politique sanitaire.

Javier Milei, qui affiche une affinité idéologique avec Donald Trump, suit ainsi la voie tracée par les États-Unis, qui ont annoncé leur retrait de l’OMS dès le retour du milliardaire républicain à la Maison-Blanche.

L’OMS, qui avait déjà regretté la décision américaine, espère que l’Argentine reviendra sur sa position.

RDC: William Ruto appele à un cessez-le-feu et organise un sommet d’urgence

La tension monte à Goma, capitale du Nord-Kivu en République démocratique du Congo (RDC), alors que les rebelles du M23 ont revendiqué lundi la « libération de la ville ». Face à cette crise humanitaire et sécuritaire, le président kenyan William Ruto, président en exercice de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), a exigé une « cessation immédiate et inconditionnelle des hostilités » dans l’est de la RDC.

Dans un communiqué, William Ruto a exprimé sa vive préoccupation concernant la dégradation de la situation, qualifiée de grave menace pour la stabilité de l’Afrique de l’Est. Cette déclaration survient après que des habitants de Goma ont confirmé l’entrée des rebelles dans la ville, provoquant chaos et exode.

Le M23, par la voix de son propre communiqué, a exigé que les Forces armées de la RDC (FARDC) déposent leurs armes auprès de la MONUSCO, suspendant également les activités lacustres « jusqu’à nouvel ordre ».

Pour répondre à cette crise, le président de l’EAC a annoncé la tenue d’un sommet extraordinaire dans les 48 heures. Félix Tshisekedi et Paul Kagame, présidents de la RDC et du Rwanda, ont confirmé leur participation. Kinshasa accuse Kigali d’une agression directe, tandis que l’EAC appelle au dialogue et à une implication accumulée de l’Union africaine pour trouver une solution durable.

En parallèle, Félix Tshisekedi a convoqué dimanche une réunion de crise pour assurer la défense de Goma, notamment après le bombardement de camps de déplacés. Le gouvernement congolais s’engage à protéger les populations civiles tout en sollicitant un soutien international au Conseil de sécurité des Nations Unies.

Le président kenyan insiste sur la nécessité d’un engagement renouvelé pour la paix : « Une solution durable ne peut être obtenue que par un dialogue constructif et une implication collective. »

Côte d’Ivoire: Tidjane Thiam fixe les ambitions du PDCI pour la présidentielle de 2025

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Tidjane Thiam, a dévoilé les enjeux cruciaux de 2025 lors d’un échange de vœux avec les militants, ce mardi 21 janvier 2025, au siège du parti à Cocody.

« Que 2025, année si importante pour notre pays, soit porteuse de paix, d’unité et de cohésion », a déclaré Tidjane Thiam, soulignant l’importance de ces valeurs pour remporter les prochaines élections présidentielles prévues en octobre.

En appelant à un vote massif en faveur du changement, il a exhorté les militants à privilégier les urnes plutôt que la violence. « Le moyen le plus sûr d’assurer le développement de notre pays est de voter en grand nombre », a-t-il affirmé.

Un programme ambitieux pour la Côte d’Ivoire

Tidjane Thiam a détaillé les premières lignes de son programme, centré sur six axes majeurs : la paix et la sécurité, le capital humain, une économie inclusive avec le secteur privé comme moteur, l’égalité des chances, les nouvelles technologies et le développement durable.

Il s’est engagé à promouvoir l’entrepreneuriat pour enrichir les citoyens, tout en dénonçant l’enrichissement illicite des fonctionnaires. « L’entrepreneur devient milliardaire en fournissant des services ; le fonctionnaire, en prenant l’argent des contribuables », a-t-il clarifié.

Des préparatifs électoraux en cours

S’appuyant sur les chiffres de la Commission électorale indépendante (CEI), Tidjane Thiam a salué la mobilisation massive lors de la révision de la liste électorale de novembre 2024, marquée par l’ajout de 943.617 nouveaux électeurs.

Il a cependant insisté sur la nécessité d’une nouvelle révision électorale en février ou mars 2025 pour garantir des élections inclusives et transparentes.

Mobilisation des militants

Les cadres et représentants du PDCI, dont Emile Constant Bombet, vice-président du parti, ont exhorté les militants à rester courageux face aux injustices et aux intimidations.

Mme Matagali Traoré, porte-parole des femmes, a exprimé sa confiance en Tidjane Thiam : « Grâce à votre leadership, le PDCI conquérera de nouveaux horizons. »

Valentin Kouassi, président de la Jeunesse du PDCI en milieu urbain, a également déclaré : « Vous incarnez l’espoir de la Côte d’Ivoire. Nous travaillerons sans relâche pour la victoire en 2025. »

Avec un appel à la cohésion et à la mobilisation, le PDCI entend revenir au pouvoir pour apporter, selon Tidjane Thiam, « bien-être, paix, prospérité et sécurité » à la Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire: Pose de la première pierre du Centre Technique National de Football à Bingerville

Le projet de modernisation du Centre Technique National de Football, d’un coût total de plus de 2,6 milliards de FCFA, a été officiellement lancé ce jeudi 16 janvier 2024 à Bingerville, dans l’Est d’Abidjan. Financé par les Fonds FIFA Forward, ce projet vise à accroître la capacité d’accueil du Centre et à moderniser les infrastructures pour dynamiser les performances des équipes nationales de football ivoiriennes.

Les travaux incluent la réhabilitation de la piscine et la construction de six nouveaux bâtiments, parmi lesquels un hébergement, un restaurant, une salle de gymnastique, un centre médical, une salle de formation et un espace de stockage. Ces infrastructures s’inscrivent dans le cadre du Plan stratégique de développement (PSD) 2023-2026, élaboré par la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) sous la présidence de M. Idriss Diallo.

Lors de la cérémonie, M. Idriss Diallo a affirmé que l’objectif principal est de promouvoir et renforcer les capacités footballistiques des jeunes talents, tout en hissant le Centre aux normes internationales. Le ministre délégué auprès du Premier ministre, M. Adjé Silas Metch, a souligné l’impact social et professionnel de ce projet, le qualifiant de véritable outil de développement humain.

Pour le président de la FIFA, Gianni Infantino, ce projet incarne une promesse d’avenir, offrant aux jeunes joueurs, entraîneurs et passionnés des opportunités sans précédent. Présent également, le secrétaire général de la CAF, Veron Mosengo-Omba, a déclaré que ce Centre représente un maillon clé de l’héritage de la CAN 2023.

Les travaux, qui devraient s’achever en mars 2026, permettront au Centre Technique National de répondre aux besoins des équipes nationales et des clubs dans leur préparation aux compétitions, consolidant ainsi la place de la Côte d’Ivoire sur la scène footballistique internationale.

La CEDEAO officialise le retrait du Mali et lance la procédure de séparation

La Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a confirmé le retrait officiel du Mali de son organisation, marquant ainsi une étape historique dans les relations entre le pays et l’organe sous-régional. Cette décision fait suite à une demande formelle des autorités maliennes, transmise en janvier 2024, et actée lors de la 66ᵉ session de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement, tenue le 15 décembre 2024 à Abuja, au Nigeria.

Conformément à l’article 91 du Traité révisé de la CEDEAO, le Mali cessera d’être membre de l’organisation à compter du 29 janvier 2025. Le Président de la Commission de la CEDEAO, Dr Omar Alieu Touray, a été mandaté pour engager les formalités nécessaires à cette séparation.

Dans une correspondance adressée le lundi 13 janvier 2025 au ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, Dr Touray a proposé une réunion entre les équipes techniques des deux parties pour organiser les discussions et définir les modalités de séparation. La date de cette rencontre reste à déterminer par concertation.

Ce retrait marque un tournant dans les relations entre le Mali et ses voisins ouest-africains, alors que le pays s’éloigne progressivement des structures régionales. La CEDEAO, pour sa part, souligne l’importance de mener cette transition dans un cadre ordonné et respectueux des accords en vigueur.

Rigobert Song nommé sélectionneur des Fauves du Bas-Oubangui : Une surprise qui secoue la Fédération centrafricaine de football

L’équipe nationale de Centrafrique, surnommée les Fauves du Bas-Oubangui, a un nouveau sélectionneur. Rigobert Song, l’ex-entraîneur du Cameroun, a été nommé dans la nuit du 13 au 14 janvier 2025, sans consultation préalable de la Fédération centrafricaine de football (FCF).

Après avoir été limogé par la Fecafoot suite à l’échec du Cameroun lors de la CAN 2024, Rigobert Song reprend du service, cette fois avec la Centrafrique. Il remplace Raoul Savoy, qui avait été écarté en octobre 2024 pour des résultats décevants. La nomination de Song, décidée directement par le gouvernement centrafricain, a pris la Fédération de court.

Le 12 janvier, Rigobert Song est arrivé à Bangui en provenance de Yaoundé. Le lendemain, il a été reçu par le président Faustin-Archange Touadéra. Les deux hommes ont discuté du rôle du football dans le développement social et l’unité nationale.

Nomination surprise et tensions à la Fédération

Sans annonce préalable de candidature, la nomination de Rigobert Song a été officialisée dans la nuit de lundi à mardi, via un arrêté ministériel. Les détails du contrat, notamment sa durée, restent flous. À 48 ans, Song devra préparer les Fauves du Bas-Oubangui pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026, qui débutent en mars. Actuellement cinquièmes de leur groupe, les Centrafricains doivent impérativement remporter leur prochain match contre Madagascar.

La nomination de l’ancien capitaine des Lions indomptables a suscité des réactions mitigées au sein de la Fédération centrafricaine de football. Celle-ci a exprimé sa « consternation » et sa « surprise », soulignant le manque de communication autour de cette décision prise par le gouvernement.

Incendies à Los Angeles : l’Ukraine prête à envoyer 150 pompiers pour aider les États-Unis

Alors que les violents incendies continuent de ravager Los Angeles et ses environs en Californie, le bilan humain et matériel s’alourdit de jour en jour. Près d’une semaine après le début de cette catastrophe, les vents violents qui balaient la région augmentent le risque de nouveaux départs de feu.

Face à cette crise majeure, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a exprimé sa volonté d’apporter son soutien aux États-Unis. Dans une vidéo publiée sur X (anciennement Twitter), il a annoncé avoir chargé son ministre de l’Intérieur de préparer une éventuelle intervention des secouristes ukrainiens.

« La situation là-bas est extrêmement difficile, et les Ukrainiens peuvent aider les Américains à sauver des vies », a-t-il déclaré. Cette aide, actuellement en cours de coordination avec les autorités américaines, comprend la mobilisation de 150 pompiers ukrainiens déjà prêts à intervenir.

Le président Zelensky a également souligné que cette initiative reflète la solidarité internationale dans les moments de crise : « Nous avons proposé notre aide par les canaux appropriés, car sauver des vies est une priorité pour nous tous. »

Ces renforts pourraient s’avérer essentiels pour maîtriser les incendies qui continuent de dévaster la région, menaçant des milliers de foyers et mobilisant déjà d’importants moyens locaux et fédéraux.

France-Algérie : Tensions Explosives, Les Influenceurs dans le Collimateur

Le 10 janvier 2025 –Un influenceur de 59 ans, surnommé « Doualemn », a été placé en rétention administrative à Nîmes mardi avant d’être expulsé jeudi vers Paris, puis interdit d’entrée en Algérie. L’Algérie a rejeté son retour, et il a été placé en rétention administrative en Ile-de-France, selon son avocat, Jean-Baptiste Mousset.

L’influenceur avait été interpellé à Montpellier après la diffusion d’une vidéo sur TikTok. Les autorités françaises l’accusent d’avoir incité à la torture contre un opposant au régime algérien. Toutefois, la traduction de la vidéo a montré que le terme « tuez-le » n’avait pas été utilisé, mais qu’il s’agissait plutôt d’un appel à infliger une « sévère correction » à l’opposant.

Le gouvernement français a précipité son expulsion afin de l’empêcher de contester sa situation devant un juge, a regretté son avocat, dénonçant des moyens exceptionnels pour « bâillonner » son client. Le procureur de la République, Fabrice Belargent, a précisé que cet appel à la torture justifiait le retrait de son titre de séjour et son expulsion.

Influenceurs algériens dans le collimateur des autorités françaises

Cette affaire fait partie d’une série d’interpellations. Trois Algériens et une Franco-algérienne ont récemment été arrêtés pour avoir diffusé des messages appelant à la violence contre des opposants au régime algérien.

Jeudi, Sofia Benlemmane, une Franco-Algérienne d’une cinquantaine d’années, a été placée en garde à vue à Lyon pour des messages de haine et des menaces de mort à l’encontre des opposants au régime algérien, ainsi que des insultes contre la France. Suivie par plus de 300.000 personnes sur TikTok et Facebook, elle fait face à des accusations de « menaces de mort » et de « provocation publique à la haine ».

D’autres influenceurs ont été arrêtés récemment, comme Youcef A., alias « Zazou Youssef » sur TikTok, arrêté à Brest pour apologie du terrorisme. Il sera jugé le 24 février et encourt jusqu’à sept ans de prison. Un autre influenceur, « Imad Tintin », a été placé en garde à vue à Grenoble pour une vidéo incitant à « brûler vif, tuer et violer » en France. Il sera jugé pour provocation à des actes de terrorisme le 5 mars.

Ces affaires interviennent dans un climat de tension croissante entre les deux pays, lié notamment à l’affaire Boualem Sansal et à la récente visite d’Emmanuel Macron au Maroc.

 

Côte d’Ivoire: Alassane Ouattara envisage de continuer à servir son pays

Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a exprimé ce jeudi 9 janvier 2025 son désir de continuer à servir son pays, bien qu’il n’ait pas encore pris de décision définitive quant à sa candidature pour l’élection présidentielle d’octobre 2025. Cette déclaration intervient alors que son parti, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), l’incite à briguer un nouveau mandat.

« À la date d’aujourd’hui, je n’ai pas encore pris de décision. Mais, je suis en pleine santé et désireux de continuer de servir mon pays », a déclaré le chef de l’État lors de la cérémonie de présentation des vœux du corps diplomatique au palais présidentiel à Abidjan.

Il a rappelé son intention initiale de passer le relais à une nouvelle génération, exprimée il y a cinq ans : « Il était de mon intention de ne plus être candidat. Aujourd’hui, je peux vous dire, j’ai bien fait d’accepter la proposition de mon parti. » Le président a également assuré que l’élection présidentielle de 2025 sera « paisible, démocratique et transparente », précisant que le RHDP dispose de plusieurs candidats potentiels, prêts à représenter le parti.

Dans le camp de l’opposition, les préparatifs battent leur plein. Laurent Gbagbo, président du PPA-CI, a été investi en mai 2024, mais sa candidature reste incertaine, car il ne figure pas sur la liste électorale en raison de sa condamnation en 2018 pour des faits liés à la BCEAO. Néanmoins, Gbagbo a réaffirmé son engagement pour sa réintégration sur le listing électoral et vise la victoire en 2025.

Par ailleurs, l’ex-Première dame Simone Ehivet, présidente du Mouvement des Générations Capables (MGC), et Tidjane Thiam, candidat pressenti du PDCI, comptent également parmi les figures marquantes de l’opposition. Au sein du PDCI, Jean-Louis Billon a déjà déclaré sa candidature, renforçant la diversité des prétendants.

Alors que les échéances approchent, le climat politique en Côte d’Ivoire promet des affrontements électoraux intenses, dans un contexte où la stabilité et la transparence seront au cœur des préoccupations nationales et internationales.

 

Tchad : Une attaque contre la présidence fait 19 morts, dont 18 assaillants

Les autorités tchadiennes ont révélé de nouveaux détails sur l’attaque survenue mercredi soir à la présidence, à N’Djaména. Selon Abderaman Koulamallah, porte-parole du gouvernement et ministre des Affaires étrangères, l’attaque a été menée par un groupe de 24 individus armés de machettes et de couteaux. Ces assaillants, décrits comme « drogués » et équipés de gris-gris, ont causé la mort de 19 personnes, dont 18 parmi eux et un garde.

Le ministre a expliqué que les assaillants sont arrivés à bord d’un véhicule DINA qui a simulé une panne devant la présidence. Descendus du véhicule, ils ont agressé les quatre gardes en poste, tuant l’un d’entre eux et blessant gravement deux autres.

« Ces individus étaient sous l’effet de drogue et d’alcool », a précisé Koulamallah, ajoutant qu’ils portaient des gris-gris censés les protéger des balles. Six assaillants ont été capturés vivants et sont actuellement interrogés. Ils seraient des Tchadiens, mais leur lieu d’origine reste confidentiel pour les besoins de l’enquête.

Le président de la République, le maréchal Mahmoud Idriss Déby, a rassuré la population en qualifiant cette attaque de « complètement désespérée ». Pour l’instant, la piste terroriste est écartée, et des précisions supplémentaires sont attendues du procureur de la République dans les prochaines heures.

Jean-Marie Le Pen : L’ère du « Menhir » s’éteint à 96 ans, un héritage politique controversé

Jean-Marie Le Pen, co-fondateur du Front national et figure emblématique de l’extrême droite française, est décédé ce mardi 7 janvier à l’âge de 96 ans, annonçant ainsi la fin d’une époque politique. Sa longue carrière a été marquée par des provocations incessantes, des scandales, mais aussi de grandes percées électorales, façonnant durablement le paysage politique français.

Né le 20 juin 1928 à La-Trinité-sur-Mer dans une famille modeste, Jean-Marie Le Pen a grandi dans un environnement difficile. Dès son jeune âge, il fait preuve d’une personnalité rebelle et provocatrice, se distinguant par ses prises de positions radicales. Après avoir étudié le droit et suivi une formation militaire, il se lance en politique dans les années 1950.

Sa carrière débute au sein du mouvement de Pierre Poujade, un défenseur des petits commerçants, avant qu’il ne fonde, en 1972, le Front national (FN), un parti politique d’extrême droite. Si ses premiers succès furent modestes, notamment en 1974 où il obtint seulement 0,75% des voix à la présidentielle, Jean-Marie Le Pen parvint à faire grandir son parti, à travers des élections locales et une rhétorique provocatrice qui attira de nombreux électeurs.

La montée du Front national : un parcours semé d’embûches

Le FN, sous la houlette de Le Pen, fait progressivement sa place sur la scène politique, notamment en 1984 avec l’élection du leader frontiste au Parlement européen. Les dérapages verbaux de Le Pen, tel que ses propos controversés sur les chambres à gaz, ne l’empêchent pas d’acquérir une large audience.

Le moment décisif de sa carrière survient en 2002, lors de l’élection présidentielle où, à la surprise générale, Jean-Marie Le Pen parvient à se qualifier pour le second tour, défiant tous les pronostics. Bien que son score final fût insuffisant pour remporter la présidence, son entrée au second tour marque une étape décisive pour le Front national et l’extrême droite en France. Le FN devient alors un acteur incontournable du paysage politique français.

Le déclin et la succession de Marine Le Pen

Après son échec à la présidentielle de 2007 et la montée en puissance de sa fille Marine Le Pen, Jean-Marie Le Pen commence à marquer son retrait de la scène politique. Sa vision radicale entre en conflit avec la stratégie de « dédiabolisation » de sa fille, ce qui mènera à son exclusion du Front national en 2018.

Malgré ses critiques incessantes à l’égard de la direction de Marine, Jean-Marie Le Pen restera une figure centrale de l’extrême droite française jusqu’à la fin de ses jours. Il quitte définitivement la scène politique après ses adieux au Parlement européen en 2019.

Un héritage complexe : une figure controversée de la politique française

Jean-Marie Le Pen laisse derrière lui un héritage complexe, mêlant émergence de l’extrême droite, montée de l’identitarisme et division de la société française. Son nom, longtemps associé à des propos polémiques, reste indissociable de l’histoire politique récente de la France.

À sa mort, Jean-Marie Le Pen laisse un vide dans le paysage politique. Alors que la France se souvient de son impact, la famille Le Pen annonce que ses obsèques auront lieu à La-Trinité-sur-Mer, où il reposera aux côtés de son père. Un « Menhir » disparaît, mais son influence politique perdurera sans doute pour encore de nombreuses années.

Conakry : Tensions et répression suite à l’interdiction d’une manifestation contre la junte militaire

Conakry 6 janvier 2025-, la capitale guinéenne, est sous tension ce lundi matin alors que des manifestants, organisés par l’opposition pour exiger le départ de la junte militaire au pouvoir, ont été violemment dispersés par les forces de sécurité. L’assemblée a été interdite par les autorités qui ont justifié la décision par l’absence de déclaration préalable.

Violences et répression à Conakry

À bord de blindés et de véhicules blindés de la police et de la gendarmerie, les forces de l’ordre ont dispersé les attroupements à l’aide de gaz lacrymogènes, ordonnant aux civils de rentrer chez eux. Les manifestations, qui sont récurrentes en Guinée, sont systématiquement interdites par la junte et sont souvent marquées par des violences, entraînant des pertes humaines. Dimanche soir, des affrontements ont éclaté dans plusieurs quartiers de la capitale, notamment à Koloma, où plusieurs arrestations ont eu lieu, dont celle d’un leader de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG).

L’opposition et la demande de départ de la junte

Le collectif Forces Vives de Guinée (FVG), regroupant des partis d’opposition et des organisations de la société civile, exige depuis 2021 le départ de la junte, qui a renversé le président Alpha Condé. Bien que la junte ait promis une transition civile, aucun calendrier électoral n’a été fixé, et la perspective de rendre le pouvoir aux civils semble de plus en plus incertaine. Le général Mamadi Doumbouya, chef de la junte, a parlé d’une « année électorale cruciale » lors de ses vœux de fin d’année, mais la situation reste tendue.

Répression et accusations contre la junte

La junte est accusée par ses détracteurs de museler la presse, de violer les droits de l’homme, et de réprimer brutalement toute opposition. Plus de 60 manifestants auraient été tués selon le FVG, et plusieurs figures de la société civile sont portées disparues, tandis que d’autres opposants politiques sont emprisonnés.

« Personne n’y comprend rien » : Le film documentaire qui dévoile les coulisses de l’affaire Sarkozy-Kadhafi

Personne n’y comprend rien, un documentaire captivant qui explore les relations entre Nicolas Sarkozy et Mouammar Kadhafi, sort sur les écrans français le 8 janvier 2025. Réalisé par Yannick Kergoat, coécrit avec les journalistes d’investigation de Mediapart, Fabrice Arfi, Karl Laske et Michaël Hajdenberg, ce film met en lumière les coulisses d’une affaire qui a secoué la politique française.

Une enquête complexe, une affaire tentaculaire

Le film commence en 2011, lorsque les journalistes de Mediapart reçoivent un email crucial concernant Ziad Takieddine, un intermédiaire libanais impliqué dans le dossier du financement présumé de la campagne présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy par le régime libyen. Ce mail marque le début d’une enquête approfondie qui va se transformer en une série d’articles, puis en un livre et, finalement, en un film documentaire.

Les journalistes de Mediapart, soutenus par le réalisateur Yannick Kergoat, retracent cette investigation pas à pas, en dévoilant des documents, des témoins clés et des archives qui éclairent les relations entre l’ex-président français et le dictateur libyen. Le film se structure autour de chapitres chronologiques, permettant au spectateur de suivre l’évolution de cette affaire politique. L’objectif n’est pas seulement de relater les faits mais de donner une vision complète de l’enquête et du rôle déterminant joué par le journalisme d’investigation dans la démocratie.

La diplomatie parallèle et le « grave secret » de Sarkozy

À travers les témoignages des journalistes et des experts, le film révèle la diplomatie parallèle mise en place entre Paris et Tripoli. Des visites officielles, des négociations secrètes, et des valises de billets présumées deviennent des pièces essentielles du puzzle. Parmi les révélations, on trouve également des indices sur le possible financement de la campagne de Nicolas Sarkozy par la Libye, ce que le fils de Kadhafi, Saïf al-Islam, a évoqué comme un « grave secret ».

Le film met également en lumière les personnages clés de cette affaire, tels que Claude Guéant, Brice Hortefeux et d’autres figures politiques françaises, dont les noms ont souvent été cités dans les enquêtes judiciaires. À travers une narration sobre et efficace, le film dévoile les dessous de cette affaire et les manipulations politiques de la Vᵉ République.

Un appel à la démocratie et à l’indépendance du journalisme

Loin de se contenter de relater les faits, Personne n’y comprend rien est également un hommage au journalisme indépendant. Le documentaire, financé par le crowdfunding, met en lumière le rôle fondamental que jouent les journalistes d’investigation dans une démocratie. Le film témoigne du courage des journalistes de Mediapart qui ont, contre vents et marées, suivi cette affaire pendant plus de 12 ans. Leur travail a permis à la justice de se saisir du dossier, ce qui a conduit à la mise en examen de Nicolas Sarkozy en 2018.

Le documentaire ne se contente pas de présenter des faits, mais s’efforce de faire réfléchir le spectateur sur l’importance du journalisme libre et indépendant. Un aspect essentiel de cette enquête est le respect de la présomption d’innocence, un principe qui est respecté tout au long du film.

Un récit captivant et pédagogique

Le film, qui pourrait presque être pris pour un thriller judiciaire, est aussi un outil pédagogique. À travers des images d’archives, des témoignages et des analyses, il redonne du sens à une affaire complexe et donne au spectateur les clés nécessaires pour mieux comprendre ce qui est en jeu. Il soulève également des questions fondamentales sur la transparence, la corruption et l’impunité au plus haut niveau de l’État.

En résumé, Personne n’y comprend rien est un documentaire essentiel pour quiconque souhaite comprendre les coulisses de l’une des affaires politiques les plus retentissantes de la République française. Ce film, au-delà des révélations, est aussi un cri de ralliement pour la défense du journalisme d’investigation, un pilier de la démocratie.

Ghana : La cour suprême rejette les recours contre la loi anti-LGBT+

La Cour suprême du Ghana a rejeté, mercredi 17 décembre 2024, deux recours visant à contester la loi anti-LGBT+ adoptée par le Parlement en février dernier. Cette législation controversée, qui restreint considérablement les droits de la communauté LGBT+ dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, a été soutenue par une majorité de députés, mais ses détracteurs avaient saisi la justice pour tenter de l’invalider.


Lors de l’annonce de la décision, Avril Lovelace-Johnson, présidente du panel des sept juges de la Cour suprême, a déclaré : « Il n’y a pas d’acte que la Cour suprême puisse annuler en vertu de sa compétence ». La loi, désormais en attente de ratification par le président Nana Akufo-Addo, prévoit des peines sévères, incluant jusqu’à trois ans d’emprisonnement pour toute personne impliquée dans des activités LGBT+ et des peines de prison de cinq à dix ans pour ceux qui participeraient à la « promotion » de l’homosexualité.


Cette décision renforce la position du gouvernement ghaneen sur cette question, malgré les critiques internationales et les appels à la révision de la loi.

Donald Trump élu 47e président des États-Unis : Un tournant historique pour l’Amérique

Donald Trump a été élu 47e président des États-Unis avec un total de 277 voix contre 224 pour la candidate démocrate Kamala Harris, marquant ainsi un retour notable à la Maison-Blanche. Cette élection, couverte par divers médias américains tels qu’Associated Press, a confirmé sa victoire tôt dans la matinée, alors que le nombre de voix nécessaires pour remporter la présidence était de 270.

Les réactions mondiales ne se sont pas fait attendre, et de nombreux dirigeants, dont Abdel Fattah Sisi (Égypte), Recep Tayyip Erdoğan (Turquie), Volodymyr Zelensky (Ukraine), Yoon Suk-yeol (Corée du Sud), Emmanuel Macron (France), Olaf Scholz (Allemagne) et Benjamin Netanyahu (Israël), ont félicité Donald Trump pour cette victoire. Ces soutiens illustrent l’impact international de cette élection et les alliances diplomatiques stratégiques.

En Italie, la Cheffe du gouvernement, Giorgia Meloni, a également adressé ses félicitations à Donald Trump. Dans un message officiel, elle a souligné l’importance de l’alliance « inébranlable » entre les États-Unis et l’Italie, en saluant le nouveau président élu. Elle a déclaré : « En mon nom et au nom du gouvernement italien, les plus sincères félicitations au président élu des États-Unis, Donald Trump. L’Italie et les États-Unis sont des nations « sœurs » liées par une alliance inébranlable, des valeurs communes et une amitié historique. »

Cette élection marque un tournant majeur pour la politique américaine et ouvre un nouveau chapitre dans les relations internationales.

Donald Trump en passe de remporter la Présidence des États-Unis

L’ancien président Donald Trump est en voie de reconquérir la présidence des États-Unis, menant face à sa rivale Kamala Harris avec un total de 267 grands électeurs, tout près des 270 nécessaires pour être officiellement élu. Dans une déclaration devant ses partisans à West Palm Beach, en Floride, Trump a célébré cette avance significative, exprimant sa gratitude envers le peuple américain et déclarant que cette victoire symbolisait une étape décisive pour « rendre sa grandeur à l’Amérique. »

« Je remercie le peuple américain (…). C’est une victoire importante pour les Américains, une victoire qui va nous permettre de redonner sa grandeur à l’Amérique, » a-t-il affirmé lors de son discours de campagne, évoquant des mesures fermes sur l’immigration. Trump a annoncé sa volonté de « fermer nos frontières » pour renforcer la sécurité nationale, affirmant que seules les personnes passant par des voies légales seraient acceptées aux États-Unis.

Le président français Emmanuel Macron a rapidement adressé ses félicitations à Trump, prêt à « travailler ensemble pour plus de paix et de prospérité. » Le président du Salvador, Nayib Bukele, a également exprimé son soutien, souhaitant bénédictions et succès à l’ancien président américain.

Trump a également rappelé à ses électeurs que, lors de son mandat précédent, les États-Unis avaient évité des conflits majeurs et s’étaient concentrés sur la destruction de l’État islamique. « Ensemble, nous allons rendre l’Amérique encore plus grande, » a-t-il conclu, promettant une nouvelle ère de stabilité et de prospérité pour le pays.

Mali : La rentrée scolaire 2024-2025 reportée

Le Ministre de l’Éducation Nationale a annoncé officiellement le report de la reprise des cours, initialement prévue, au lundi 4 novembre 2024.

Cette décision vise à garantir la sécurité des élèves et des enseignants, tout en permettant au pays de mieux gérer cette crise imprévue. Le ministère a affirmé que toutes les mesures seront prises pour assurer une rentrée sereine, malgré les défis imposés par les circonstances.

Le report de la rentrée scolaire reflète l’engagement du gouvernement à protéger les citoyens, tout en veillant à ce que le système éducatif puisse fonctionner dans les meilleures conditions possibles. Les parents et les élèves sont invités à rester informés des nouvelles directives qui pourraient être émises au fur et à mesure de l’évolution de la situation.

Le Roi Mohammed VI rend hommage à Amadou Mahtar Mbow, une figure emblématique de l’éducation et de la culture

Le Sénégal et la communauté internationale pleurent la disparition d’Amadou Mahtar Mbow, ancien Directeur général de l’UNESCO, décédé récemment à l’âge de 103 ans. En hommage à cet illustre homme, le Roi Mohammed VI a adressé un message émouvant de condoléances au Président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, exprimant sa profonde compassion envers la famille du défunt et l’ensemble du peuple sénégalais.

Né le 20 mars 1921 à Dakar, Amadou Mahtar Mbow a consacré sa vie à l’éducation, la culture et la justice sociale. Il a laissé une empreinte indélébile sur la scène internationale, notamment en devenant le premier Africain à diriger l’UNESCO de 1974 à 1987. Sous son leadership, l’organisation a travaillé à rééquilibrer les flux d’information entre le Nord et le Sud, contribuant à un monde plus juste et équitable.

Reconnu pour son engagement en faveur du dialogue interculturel et de la paix, Mbow a également été membre de l’Académie du Royaume du Maroc, où il a œuvré à renforcer les liens entre les cultures africaines. Le Roi Mohammed VI a salué dans son message « la mémoire d’un ami fidèle », rendant hommage à l’œuvre monumentale d’Amadou Mahtar Mbow.

Son héritage perdurera à travers les générations, et son engagement en faveur du bien commun continuera d’inspirer les futures politiques éducatives et culturelles sur le continent africain.

FISAT 2024 : Plus de 10 000 participants attendus en Côte d’Ivoire pour repenser le secteur des transports africains

La 8ème édition du Forum International et Salon Africain des Transports (FISAT) s’annonce grandiose, avec plus de 10 000 participants attendus à Abidjan, du 24 au 26 octobre 2024. Ce grand rendez-vous, qui se tiendra sur les berges de la lagune Ebrié, portera sur le thème « Transport, Logistique et Infrastructures : Focus sur l’Usager ». Il réunira les acteurs majeurs du secteur des transports pour des échanges stratégiques autour des attentes des usagers.

Le FISAT 2024 ambitionne de renforcer les politiques et les stratégies de développement dans le domaine des transports, tout en offrant un cadre de réseautage et de démonstrations d’expertises. Des intervenants nationaux et internationaux de premier plan sont attendus pour contribuer aux débats et proposer des solutions adaptées aux défis du secteur.

La cérémonie de lancement de cette édition coïncidera avec le 15ème anniversaire de l’entreprise Afrika Transtour, initiatrice de ce projet ambitieux, et se tiendra le 26 septembre 2024 à Abidjan. Mme Magnatié Bamba, Commissaire générale de l’événement, travaille en étroite collaboration avec le comité d’organisation pour faire de cette édition un succès.

Lors de la précédente édition, sous le thème « Modernisation des écosystèmes logistiques, des transports et des infrastructures », des recommandations clés avaient été faites, incluant l’importance de l’innovation, de la collaboration régionale, et de la formation des jeunes dans les nouveaux modes de transport. L’événement avait également abordé la nécessité de lever les obstacles à la mise en œuvre de la « Décision de Yamoussoukro » pour promouvoir une meilleure intégration dans le secteur aérien.

Le FISAT a récemment été reconnu par l’État ivoirien comme un événement majeur, un honneur qui a valu à Afrika Transtour de recevoir le Prix national de la meilleure contribution au rayonnement du secteur des transports.

RDC: Karim Wade au cœur des investissements qatariens, la présidence dément toute nomination officielle

Mardi, la présidence congolaise a mis fin aux rumeurs concernant une éventuelle nomination de Karim Wade à un poste officiel en République Démocratique du Congo (RDC). La porte-parole de la présidence, Tina Salama, a fermement démenti ces spéculations : « M. Karim Wade n’a jamais été nommé par le Président Félix Tshisekedi à une quelconque fonction officielle. Sa présence en RDC est liée à la gestion d’un Fonds d’investissement Qatari pour l’Afrique », a-t-elle précisé.

Fils de l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade, Karim Wade est un personnage politique controversé. Ancien ministre d’État du Sénégal, il avait été emprisonné en 2013 pour enrichissement illicite avant d’être gracié en 2016. Depuis, il réside au Qatar et se concentre désormais sur des investissements pour le continent africain, en particulier à travers ce fonds qatari.

Cette mise au point intervient dans un contexte de renforcement des relations diplomatiques et économiques entre la RDC et le Qatar. En mars dernier, le président Félix Tshisekedi avait effectué une visite de travail à Doha, où il a discuté de coopération dans les secteurs du commerce, de l’investissement, et de l’industrie. Le Qatar a réitéré son engagement à encourager les investissements étrangers, renforçant ainsi ses relations avec les pays africains.

Le ministre congolais des Affaires étrangères a également rencontré des responsables qataris pour explorer de nouvelles opportunités de coopération, notamment dans les secteurs des transports et de l’aviation. Qatar Airways a récemment renforcé sa présence en Afrique, en intégrant Kinshasa à son réseau et en augmentant les vols vers d’autres destinations africaines comme Luanda.

Michel Barnier nommé Premier Ministre par Emmanuel Macron pour former un Gouvernement de Rassemblement

Ce jeudi 5 septembre, le Président de la République française, Emmanuel Macron, a officiellement nommé Michel Barnier au poste de Premier ministre. Ancien commissaire européen et négociateur en chef du Brexit, Barnier a été choisi pour diriger un gouvernement de rassemblement dans un contexte politique fragmenté. Cette nomination intervient deux mois après les élections législatives anticipées, qui ont laissé l’Assemblée nationale sans majorité absolue.

À 73 ans, Michel Barnier est chargé de former un gouvernement capable de fédérer les différents groupes politiques. « Le président de la République a nommé monsieur Michel Barnier Premier ministre. Il l’a chargé de former un gouvernement de rassemblement au service du pays et des Français », a annoncé l’Élysée dans un communiqué.

La décision de nommer Barnier a été prise après un long cycle de consultations menées par Macron, visant à garantir un gouvernement stable et capable de rassembler un large soutien politique. Bien que le Nouveau Front populaire ait obtenu 174 sièges à l’Assemblée nationale, Macron a préféré confier cette mission à Michel Barnier, dont le groupe Ensemble pour la République compte 156 sièges. Le Rassemblement national et ses alliés détiennent 143 sièges, tandis que les Républicains ont 66 sièges, et divers autres groupes se partagent les 38 sièges restants.

Barnier devra désormais bâtir une coalition et négocier avec d’autres forces politiques pour atteindre les 289 sièges nécessaires à une majorité absolue au sein des 577 sièges de l’Assemblée. La tâche qui l’attend est complexe, avec un Parlement morcelé où chaque vote et chaque alliance sera crucial pour faire avancer les réformes souhaitées par le président Macron.

FOCAC 2024: Discours d’ouverture de S.E. Xi Jinping

Président de la République Populaire de Chine
Lors de la cérémonie d’ouverture du Sommet de Beijing du Forum sur la Coopération sino-africaine

Beijing, 5 septembre 2024

Son Excellence le Président Bassirou Diomaye Faye,
Son Excellence le Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Président de l’Union Africaine (UA),
Leurs Excellences les Chefs d’État et de Gouvernement et les Chefs de Délégation,
Son Excellence M. António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies,
Son Excellence M. Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’UA,
Amis et invités distingués,

Les fleurs du printemps deviennent des fruits à l’automne, et une récolte abondante est la récompense du travail acharné. En cette saison des moissons, je suis ravi de me retrouver avec tant d’amis anciens et nouveaux à Beijing pour discuter de grands projets d’amitié et de coopération entre la Chine et l’Afrique dans la nouvelle ère. Au nom du gouvernement et du peuple chinois, je vous souhaite à tous une chaleureuse bienvenue !

L’amitié entre la Chine et l’Afrique transcende le temps et l’espace, surmonte les montagnes et les océans, et se transmet de génération en génération. La création du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC) en 2000 a été un jalon dans l’histoire des relations sino-africaines. Au cours des 24 dernières années, en particulier dans la nouvelle ère, la Chine a progressé main dans la main avec nos frères et sœurs africains dans un esprit de sincérité, de résultats concrets, d’amitié et de bonne foi. Nous nous tenons côte à côte pour défendre fermement nos droits et intérêts légitimes alors que des changements centenaires balaient le monde. Ensemble, nous devenons plus forts et plus résilients en surfant sur la mondialisation économique, offrant des avantages tangibles à des milliards de Chinois et d’Africains ordinaires. Nous partageons joies et peines dans la lutte contre les catastrophes naturelles et les épidémies, créant ainsi des histoires touchantes d’amitié sino-africaine. Nous sympathisons et nous soutenons toujours mutuellement, établissant un exemple brillant de nouvelles relations internationales.

Grâce à près de 70 ans d’efforts inlassables de part et d’autre, la relation sino-africaine est désormais à son meilleur niveau historique. Avec une vision pour l’avenir, je propose que les relations bilatérales entre la Chine et tous les pays africains ayant des relations diplomatiques avec la Chine soient portées au niveau de relations stratégiques, et que la caractérisation globale des relations sino-africaines soit élevée à une communauté sino-africaine à toute épreuve avec un avenir partagé pour la nouvelle ère.

Amis et invités distingués,

La modernisation est un droit inaliénable de tous les pays. Mais l’approche occidentale de la modernisation a infligé d’immenses souffrances aux pays en développement. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les nations du Tiers-Monde, représentées par la Chine et les pays africains, ont acquis leur indépendance et leur développement les unes après les autres, s’efforçant de redresser les injustices historiques du processus de modernisation. À l’aube du 75e anniversaire de la République Populaire de Chine, nous nous engageons à bâtir un grand pays socialiste moderne à tous égards et à poursuivre le renouveau national par une voie chinoise de modernisation. L’Afrique connaît également un nouvel éveil, et le continent marche avec détermination vers les objectifs de modernisation énoncés dans l’Agenda 2063 de l’UA. La poursuite conjointe de la modernisation par la Chine et l’Afrique déclenchera une vague de modernisation dans le Sud global, ouvrant un nouveau chapitre dans notre quête d’une communauté de destin pour l’humanité.

— Nous devons promouvoir conjointement une modernisation juste et équitable. Dans la promotion de la modernisation, nous devons non seulement suivre les règles générales, mais aussi agir en fonction de nos réalités nationales. La Chine est prête à renforcer les échanges d’expérience en matière de gouvernance avec l’Afrique, à soutenir tous les pays dans l’exploration de voies de modernisation adaptées à leurs conditions nationales et à veiller à ce que tous les pays jouissent de droits et d’opportunités égaux.

— Nous devons promouvoir conjointement une modernisation ouverte et bénéfique à tous. La coopération mutuellement bénéfique est la voie ensoleillée pour améliorer les intérêts à long terme et fondamentaux de tous les pays. La Chine est prête à approfondir sa coopération avec l’Afrique dans les domaines de l’industrie, de l’agriculture, des infrastructures, du commerce et des investissements, à promouvoir des projets exemplaires et de haute qualité dans le cadre de l’Initiative « La Ceinture et la Route », et à construire ensemble un modèle pour la mise en œuvre de l’Initiative pour le Développement Mondial.

— Nous devons promouvoir conjointement une modernisation centrée sur les personnes. Le but ultime de la modernisation est le développement libre et complet des êtres humains. La Chine travaillera activement avec l’Afrique pour promouvoir la formation des talents, la réduction de la pauvreté et l’emploi, améliorer le bien-être des populations au cours de la modernisation, et veiller à ce que chacun bénéficie du processus.

— Nous devons promouvoir conjointement une modernisation caractérisée par la diversité et l’inclusivité. Un équilibre entre progrès matériel et spirituel est un objectif élevé de la modernisation. La Chine renforcera les échanges culturels avec l’Afrique, prônera le respect mutuel et l’inclusion des civilisations diverses sur la voie de la modernisation, et s’efforcera d’obtenir ensemble des résultats plus fructueux dans le cadre de l’Initiative de Civilisation Globale.

— Nous devons promouvoir conjointement une modernisation respectueuse de l’environnement. Le développement vert est une marque de modernisation dans la nouvelle ère. La Chine est prête à aider l’Afrique à construire des « moteurs de croissance verte », à réduire l’écart dans l’accès à l’énergie, à adhérer au principe des responsabilités communes mais différenciées, et à promouvoir ensemble la transition mondiale vers un développement vert et à faible émission de carbone.

— Nous devons promouvoir conjointement une modernisation soutenue par la paix et la sécurité. La modernisation ne serait pas possible sans un environnement pacifique et stable pour le développement. La Chine est prête à aider l’Afrique à renforcer sa capacité à préserver la paix et la stabilité de manière indépendante, à donner la priorité à l’Afrique dans la mise en œuvre de l’Initiative de Sécurité Globale, à promouvoir le renforcement mutuel entre un développement de haute qualité et une plus grande sécurité, et à travailler ensemble avec l’Afrique pour préserver la paix et la stabilité mondiales.

Amis et invités distingués,

La Chine et l’Afrique représentent un tiers de la population mondiale. Sans notre modernisation, il n’y aura pas de modernisation mondiale.

Inauguration de l’Échangeur Shinzo Abé à Abidjan : Symbole de l’Amitié Ivoiro-Japonaise

Ce vendredi 30 août 2024, le Vice-Président de la République de Côte d’Ivoire, Meyliet Tiémoko Koné, a inauguré la seconde phase de l’Échangeur de l’amitié ivoiro-japonaise, désormais baptisé au nom de feu l’ancien Premier ministre japonais, Shinzo Abé. Cet échangeur, situé au Carrefour Solibra à Treichville, Abidjan, est le fruit d’un partenariat stratégique entre le Japon et la Côte d’Ivoire.

En 2014, lors de sa visite officielle en Côte d’Ivoire, Shinzo Abé avait confirmé le financement de ce projet par le gouvernement japonais. Ce vendredi, l’ambassadeur du Japon en Côte d’Ivoire, Ikkatai Katsuya, a rappelé que la décision de rebaptiser l’ouvrage en l’honneur de l’ancien Premier ministre japonais a été prise par le Président Alassane Ouattara, en reconnaissance de la coopération solide entre les deux nations.

La phase 2 de cet échangeur, qui comprend un pont de 760 mètres culminant à 20 mètres de hauteur, a été réalisée grâce à un financement conjoint de 28 milliards de Fcfa, incluant un don de 25,3 milliards de Fcfa du gouvernement japonais. Ce projet s’inscrit dans une série d’infrastructures modernes destinées à fluidifier le trafic à Abidjan, un effort financé à hauteur de 1 000 milliards de Fcfa depuis 2011.

Le ministre de l’Équipement et de l’Entretien routier, Dr Amédé Kouakou, a détaillé les travaux effectués lors des deux phases du projet, avec un coût total de 60,6 milliards de Fcfa, dont 88% couvert par des dons japonais.

Confrontation au Cimetière d’Arlington : L’Équipe de Trump Enfreint les Règles et Déclenche une Altercation

Le mercredi 28 août 2024, le cimetière national d’Arlington a signalé une altercation survenue lors d’une visite de l’ancien président Donald Trump, le lundi 26 août. Trump, en campagne pour l’investiture républicaine, se trouvait au cimetière pour honorer les treize soldats américains tués lors du retrait d’Afghanistan en 2021.

Selon des sources, l’incident a eu lieu lorsque l’équipe de campagne de Trump a tenté de filmer et de photographier la « section 60 » du cimetière, une zone où reposent des soldats des guerres en Irak et en Afghanistan, ce qui est interdit par la loi fédérale. Le personnel du cimetière aurait alors tenté d’intervenir, menant à une confrontation verbale et physique avec l’équipe de Trump.

Le cimetière a confirmé l’incident et a signalé les faits, tandis que l’équipe de Trump a rejeté les accusations, affirmant que leur présence avait été approuvée par les familles des soldats. J.D. Vance, colistier de Trump, a accusé les médias de créer une fausse histoire, mélangeant les lieux et les événements.