Sahara: Washington réaffirme son soutien à l’initiative marocaine d’autonomie

Les Etats-Unis ont réitéré lundi leur position constante sur la question du Sahara, notant que l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc est « sérieuse, crédible et réaliste ». »Les États-Unis continuent de considérer le plan d’autonomie présenté par le Maroc comme sérieux, crédible et réaliste », et comme une approche pour répondre aux aspirations des populations de la région, indique un communiqué du département d’Eat américain.

Dans ce communiqué publié à l’occasion de la visite au Maroc du chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, Washington fait part également de son soutien à l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura, dans la conduite du processus politique sur la question du Sahara, sous les auspices des Nations Unies.

Le secrétaire d’Etat américain entame ce lundi jusqu’au 30 mars courant, une visite officielle au Maroc placée sous le signe de « l’engagement en faveur de la sécurité et de la prospérité », indique-t-on à Washington en mettant en avant une relation « profonde et durable ».

Sommet de Sde Boker: le Maroc appelle à une nouvelle dynamique de paix

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a appelé lundi à insuffler une nouvelle dynamique au processus de paix et à prendre des mesures concrètes ouvrant des perspectives prometteuses aux peuples de la région du Moyen-Orient. »Nous devons batir une dynamique selon des étapes concrètes que les peuples ressentent et qui contribue à améliorer la vie du monde et à ouvrir des perspectives prometteuses pour la jeunesse et les populations de la région », a -t-il dit lors d’un point de presse en marge du sommet diplomatique de Sde Boker, qui a réuni les ministres des Affaires étrangères des Etats-Unis, d’Israël, du Maroc, de Bahrein, de l’Egypte et des Emirats arabes unis.

Pour sa première visite officielle en Israël depuis la normalisation des relations entre les deux pays, Bourita a expliqué que ce sommet est l’occasion pour les participants de « constituer une force oeuvrant pour la paix ». « Nous participons à ce sommet pour être une force œuvrant pour la paix et dire qu’une solution à la question palestinienne et au conflit arabo-israélien est possible », a-il-dit.

Dans ce sens, le ministre marocain a tenu à rappeler la vision du Roi Mohammed VI, basée sur la solution à deux Etats vivant côte à côte avec Al-Qods comme la capitale de l’Etat palestinien.

« Nous sommes ici aujourd’hui car nous croyons vraiment à la paix, non pas la paix dans laquelle chacun ignore l’autre, mais celle basée sur la construction de valeurs et d’intérêts communs, celle qui nous éloigne de la guerre », a-t-il insisté.

Par ailleurs, Bourita a indiqué que le sommet a porté de nombreux positifs aux peuples de la région. « Des messages clairs et fermes pour ceux qui oeuvrent directement ou par l’intermédiaire de supplétifs, que nous sommes ici pour défendre nos valeurs et nos intérêts et pour créer un effet dissuasif afin de protéger cette dynamique ».

D’ailleurs, la normalisation des relations entre le Maroc et Israël est loin d’être « une décision opportuniste », mais plutôt, affirme Bourita « une mesure prise avec conviction », insistant ainsi sur les « liens forts qui existent entre le Maroc et la communauté juive, ainsi que l’implication historique de ce pays dans le processus de paix ».

A cet égard, a-t-il ajouté, « le dynamisme régional est très important, tout comme la stabilité régionale afin de promouvoir la paix entre Israël et la Palestine ». Pour Bourita, le Maroc a joué un rôle moteur dans le processus de paix au Moyen-Orient, affirmant que le pays est  prêt à contribuer à donner un nouvel élan à cette dynamique. »

S’agissant des relations maroco-israéliennes, Bourita a affirmé que de nombreux progrès ont été accomplis depuis la signature de la déclaration tripartite à Rabat, citant entre-autres le lancement de vols reliant les deux pays.

Bourita a fait savoir que les relations maroco-israéliennes connaîtront bientôt une importante dynamique qui contribuera davantage à renforcer ces relations dans divers domaines, notamment diplomatique.

Santé, économie et gouvernance au menu des quotidiens marocains

La dématérialisation dans le secteur de la santé, la réforme de la loi sur la concurrence et la gestion de la chose publique sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur la dématérialisation dans le secteur de la santé, écrit que les Marocains peuvent aujourd’hui chercher, trouver et consulter des professionnels de la médecine sur des plateformes digitales entièrement sécurisées et fiables.

Au-delà des évolutions que cela engendrera pour les médecins eux-mêmes dans l’exercice de leur métier au quotidien, le digital peut constituer une partie de la solution à la problématique d’accès aux soins limité pour certaines catégories de la population soit pour des raisons d’éloignement géographique, soit pour manque de ressources humaines, explique le journal.

Le digital apporte, certes, à la médecine de nouvelles opportunités de développement en permettant d’élargir le champ d’action, mais pose aussi de nouveaux défis en termes de gestion sécurisée des données, d’encadrement de la relation entre patients et médecins dans laquelle vont venir s’incruster désormais des intermédiaires que sont les plateformes, note-t-il, appelant à accompagner l’évolution digitale par une évolution au niveau légal et réglementaire.

+L’Opinion+, qui revient sur les enjeux des projets de lois modifiant et complétant les lois relatives à la liberté des prix et au Conseil de la concurrence, qui viennent d’être adoptés par le gouvernement, estime que disposer d’un Conseil de la Concurrence 100% fonctionnel en ces moments d’incertitude devrait permettre à l’Exécutif de renforcer « considérablement » ses efforts de stabilisation du coût de la vie.

Là où les autorités gouvernementales mettent l’accent sur la disponibilité des stocks et le financement des mécanismes de compensation, le Conseil pourra « s’attaquer de front » aux situations de concentrations économiques et d’ententes sur les prix, relève le quotidien.

En attendant, le Conseil est d’ores et déjà attendue au tournant sur le dossier des hydrocarbures, alors que les prix à la pompe ne cessent de monter en flèche, soutient-il, soulignant que la réouverture de l’affaire et sa gestion par le Conseil seront suivies de près par l’Exécutif et l’ensemble des opérateurs économiques tant le dossier est clivant et que la décision qui en ressortira pourrait avoir effet de jurisprudence sur d’autres secteurs d’activité et assainir ainsi le champ économique.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur la gestion de la chose publique, écrit que faute de politiques “visionnaires”, les responsables “se planquent” derrière le terme “urgence” pour “masquer” les retards, les lacunes et les autres tares.

La publication estime peu adéquate la prorogation de l’état d’urgence alors que l’épidémie poursuit sa décrue au Maroc et ne représente plus un épouvantail effrayant.

« Nous vivons dans une menace constante et la véritable urgence aurait été que nous soyons parés à toute éventualité », soutient-il, plaidant pour une “capacité d’anticipation de crise » et une « meilleure articulation » entre l’Etat et ses organes, en coordination avec le privé.

Dans une organisation intelligente, des dispositifs peuvent être mis en place et testés régulièrement avec update et correction de bugs pour ne pas être pris au dépourvu, note-t-il, estimant que pour éviter les « grandes dérives », le gouvernement doit faire en sorte que les forces vives restent « concentrées » sur l’équilibre économique et financier du pays et que l’économie reste « réactive » et capable de s’adapter rapidement aux changements brusques.

Casablanca Finance City en tête des centres financiers en Afrique

La place financière Casablanca Finance City (CFC) occupe désormais la 54e position mondiale dans la dernière édition du classement des meilleurs centres financiers internationaux, établi par le Global Financial Centres Index (GFCI), et maintient sa première position en Afrique.Ainsi, Casablanca demeure la place financière la plus attractive du continent africain, devant Cap Town (55e) et Johannesburg (56e), selon le classement du GFCI publié en mars.

S’agissant de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), CFC se classe au 3e rang, derrière Dubaï (17e mondial) et Abu Dahbi (31e).

Pour cette 31e édition du classement du GFCI, 126 centres financiers ont été étudiés, dont 119 font maintenant partie de l’indice principal. Les facteurs instrumentaux utilisés dans le modèle GFCI sont regroupés en cinq grands domaines de compétitivité à savoir, le climat des affaires, le capital humain, l’infrastructure, le développement du secteur financier et la réputation.

Casablanca Finance City (CFC) est un hub économique et financier africain situé à la croisée des continents. Reconnue comme la première place financière en Afrique et partenaire des plus grands centres financiers internationaux, CFC a réussi à constituer une forte communauté de membres composée d’entreprises financières, de sièges régionaux de multinationales, de prestataires de services et de holdings.

CFC offre à ses membres une proposition de valeur attractive et un accompagnement « doing business » de qualité visant à favoriser le déploiement de leurs activités en Afrique.

Éliminatoires Mondial : l’Afrique du Nord prend une option sur la qualification

Trois des quatre pays de cette partie du continent, engagés dans les barrages de la Coupe du monde de foot Qatar 2022, se sont imposés ce vendredi lors de la manche aller.Le premier round des barrages de la Zone Afrique s’est déroulé ce 25 mars avec cinq matchs disputés. La République démocratique du Congo concède le nul face au Maroc (1-1). Sous les yeux du président Félix Tshisekedi, les Léopards ouvrent le score grâce à l’ailier Yoane Wissa dont le centre dévié n’a laissé aucune chance au gardien Yassine Bounou (12′).

En seconde période, les Lions de l’Atlas sortent les crocs. Un réveil qui se matérialise par un pénalty suite à une faute de main de Cédric Bakambu. Chargé d’exécuter la sentence, Ryan Mmaee se loupe complètement. Le Maroc n’abdique pas et fait sauter le verrou par l’intermédiaire de Tarik Tissoudali. L’attaquant de La Gantoise reprend d’une somptueuse volée une remise de la tête d’Ayoub El Kaabi pour égaliser six minutes après son entrée en jeu (76′). Le score n’évoluera plus.

L’Algérie réalise une sacrée performance au Cameroun. Les Fennecs l’emportent un à zéro. Le seul but de la partie porte la signature d’Islam Slimani royal dans les airs (0-1, 40′). Son coup de tête puissant, sur un coup franc botté par Youcef Belaïli, trompe André Onana. L’Algérie résiste ensuite pour battre les Lions indomptables sur leurs terres. Ce n’était plus arrivé depuis 1998. Ce succès est d’ailleurs le tout premier des Fennecs en matchs officiels face à cet adversaire de poids.

La Tunisie douche le Mali. Dans ce duel des Aigles, le Malien Moussa Sissako déplume ses partenaires en plein vol. À la faveur de la récente blessure en club de Falaye Sacko, le défenseur du Standard de Liège est associé à Boubakar Kouyaté dans la charnière centrale. Mais l’enjeu crispe le joueur de 21 ans. En l’espace de quatre minutes, but contre son camp (0-1, 36′) et carton rouge (40′), Moussa Sissako condamne son pays à l’exploit. Les Aigles de Carthage, comme à leur habitude, ferment la boutique.   

Égypte – Sénégal, le choc de la journée. Les deux finalistes de la dernière édition de la Coupe d’Afrique des nations se sont, cette fois-ci, départagés. Les Pharaons prennent leur revanche sur les Lions. Pris à la gorge dès l’entame de la rencontre, le Sénégal encaisse un but matinal. 

Touché par Amr El Sulaya, auteur d’une lumineuse passe, Mohamed Salah perd son face-à-face avec Édouard Mendy. Le portier de Chelsea détourne sur la transversale la frappe de la star de Liverpool. Au mauvais endroit, au mauvais moment, Saliou Ciss marque contre son camp (1-0, 4′). Jusqu’au coup de sifflet final, les Lions poussent, mais butent sur une forteresse.

Enfin, l’opposition entre le Ghana et le Nigeria se solde par un nul vierge. La faute aux derniers remparts des Black Stars et des Super Eagles. Les matchs retour sont prévus la semaine prochaine.

Maroc/Israël: signature d’un accord dans le domaine militaire (médias israéliens)

Le responsable militaire chargé des affaires iraniennes, Tal Kelman et d’autres officiers israéliens ont rencontré le chef de l’armée marocaine, Belkhir El Farouk, à Rabat cette semaine, selon des médias israéliens citant  les Forces de défense israéliennes. »Les responsables ont discuté du lien historique et culturel entre les pays et des intérêts mutuels au Moyen-Orient, et ont exprimé leur désir de promouvoir une coopération militaire étendue », a déclaré Tsahal dans un communiqué.

Selon Tsahal, au cours des réunions, un accord a été signé sur la collaboration des deux militaires dans les exercices et le renseignement.

Israël a annoncé vendredi la tenue d’une rencontre l’occasion de la visite prévue du secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, avec les Emirats arabes unis, le Maroc et Bahreïn, trois pays arabes ayant récemment normalisé leurs relations avec l’Etat hébreu.

Sommet les 27 et 28 mars entre les ministres des AE américain, israélien, marocain et émirati

Le ministère israélien des Affaires étrangères a annoncé, ce vendredi, la tenue d’un sommet historique, avec la participation du Maroc, des Etats-Unis, des Emirats arabes unis et du Bahreïn. «A l’invitation du ministre des Affaires étrangères, Yaïr Lapid, ces dimanche et lundi prochains, un sommet diplomatique historique se tiendra en Israël», a indiqué le ministère sur Twitter.

«Le secrétaire d’Etat américain et les ministres des Affaires étrangères des Emirats arabes unis, du Maroc et de Bahreïn arriveront en Israël pour une série de rencontres diplomatiques», a-t-il ajouté.

 

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, va se rendre en Israël, en Cisjordanie, au Maroc et en Algérie du 26 au 30 mars.

Au Maroc, il rencontrera notamment le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, pour échanger des points de vue sur les questions régionales et la coopération bilatérale, ainsi que sur la progression des droits humains et des libertés fondamentales.

A Rabat, le chef de la diplomatie américaine rencontrera également le prince héritier d’Abou Dhabi, Mohammed ben Zayed.

Gouvernance, social et sport au menu des quotidiens marocains

Les réformes inachevées, la lutte contre le harcèlement sexuel et les enjeux du match entre la sélection marocaine de football et son homologue de la RD Congo sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Economiste+ écrit que les réformes inachevées font perdre au Maroc des années de travail et finissent par devenir des « gouffres financiers », regrettant qu’à l’arrivée de chaque nouvelle équipe, “on recommence à zéro”.

Le cas de l’enseignement est flagrant: en dépit d’une “multitude inimaginable” de diagnostics, il continue de “sombrer dans le brouillard d’une crise structurelle”, relève le quotidien.

La pratique des réformes délaissées ou enterrées crée de l’immobilisme, puisqu’au lieu de transformer et de construire, elle ne fait que “déplacer les curseurs” avec des “conséquences dramatiques”, estime-t-il, estimant opportun de faire preuve de courage et de bannir “l’opportunisme et le populisme, qui étouffent la majorité silencieuse”.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur la lutte contre le harcèlement sexuel, écrit que bien que des professeurs aient été condamnés à des prisons fermes pour cette infraction, le constat est aussi clair qu’effarant : le harcèlement transcende les frontières et les secteurs, du primaire à l’universitaire, en passant par le secondaire, sans oublier le milieu professionnel.

Mais le plus déprimant, c’est que ce “phénomène scandaleux” ne résiste pas à l’épreuve de l’“amnésie collective” qui permet à “ce genre d’affaires sordides” de se reproduire à intervalles réguliers, relève le journal, déplorant l’absence d’“une véritable conscience nationale” quant à la gravité de tels faits.

Aujourd’hui Le Maroc, qui revient sur le match entre la sélection marocaine de football et son homologue de la RD Congo, prévu ce vendredi à Kinshasa, écrit que la sélection marocaine, en quête d’une sixième apparition en Coupe du monde de la FIFA, bénéficie de l’appui de tous les Marocains pour réaliser une nouvelle performance.

Certes, les Congolais joueront à domicile et devant leur public, mais l’équipe du Maroc est habituée à ce genre de grands matchs et les joueurs convoqués sont tout à fait capables de sortir leur épingle du jeu et pourquoi pas mettre un pied au Mondial du Qatar dès ce match aller, soutient la publication.

Eau et assainissement : « le Maroc a fait des pas de géant » (officiel)

Nizar Baraka, ministre marocain de l’Équipement et de l’Eau, dans une interview avec APA en marge du Forum mondial de l’eau au Sénégal, a magnifié la dynamique impulsée par Sa Majesté le Roi Hassan II et renforcée par le Souverain Mohammed VI.Le Forum mondial de l’eau, accueilli par le Sénégal, tire à sa fin. Quel bilan faites-vous de la participation du Maroc ?

Tout d’abord, nous adressons nos vives félicitations au président Macky Sall, un grand ami de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et à tout le peuple sénégalais frère pour la réussite de l’organisation de cet évènement de grande envergure. Nous sommes très heureux de voir un autre pays africain, 25 ans après le Maroc, organiser le Forum mondial de l’eau.

Conformément aux orientations royales, nous sommes venus au Sénégal avec une très forte délégation. Nous avons, lors de la cérémonie d’ouverture, remis le Grand Prix Mondial Hassan II de l’eau à l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS). Le Souverain a tenu à multiplier par cinq la récompense financière. Elle est passée de 100.000 à 500.000 dollars.

Nous avons mis en exergue une organisation africaine qui peut servir de modèle à d’autres pays pour que l’eau soit source de paix, de prospérité pour les territoires et les peuples concernés.

En outre, nous avons contribué à l’élaboration du Plan d’actions de Dakar au niveau du segment ministériel présidé par mon ami et frère, le ministre Serigne Mbaye Thiam du Sénégal. Dans ce cadre, nous avons pris part aux différentes rencontres programmées.

Le Maroc assure la Présidence du Réseau international des organismes de bassins (Riob) jusqu’en 2024. Au cours de notre Assemblée Générale statutaire lors de ce forum, la France a été retenue pour prendre la relève.

Notre pays était représenté à moult rencontres pour partager son expérience et s’inspirer des initiatives qui pourraient nous être utiles. On se prépare pour le Sommet de l’Eau prévu l’année prochaine à New-York (États-Unis).

La Déclaration, qui sera adoptée à l’issue du Forum mondial de l’eau au Sénégal, doit contenir des recommandations fortes. C’est le sens des nombreuses discussions tenues ici.

Cet évènement est propice aux rencontres bilatérales. Nous avons ainsi échangé avec les ministres de l’Eau du Sénégal et de plusieurs autres pays africains, arabes et occidentaux, mais aussi avec les organismes internationaux, et les banques multilatérales qui jouent un rôle très important dans le financement des projets liés à l’eau.

Le Maroc a installé un pavillon dans le Centre des expositions de Diamniadio. Cet espace a entre autres abrité des panels de haut niveau pour un partage de connaissances entre des responsables, des universitaires marocains et africains. L’objectif est de produire des réflexions susceptibles d’être reprises dans les résolutions de ce Forum mondial de l’eau.

L’évaluation des Objectifs de Développement Durable (ODD), c’est en 2030. À quel niveau se situe actuellement le Maroc par rapport à l’eau et l’assainissement ?

Nous avons fait des pas de géant grâce à la politique menée par Sa Majesté le Roi Hassan II (Que Dieu ait son âme). Le Souverain Mohammed VI lui a donné une orientation multidimensionnelle.

Le Maroc a aujourd’hui une capacité de mobilisation de l’eau qui va dépasser les 24 milliards m3 à l’horizon 2030 grâce aux barrages érigés. En ce moment, nous avons 10 stations de dessalement de l’eau de mer, 13 d’ici 2030, pour produire de l’eau potable autrement. Nous allons compter plus de 300 petits barrages et barrages collinaires pour le monde rural.

L’accès à l’eau potable en milieu urbain est assuré à 100 % au Maroc. En milieu rural, c’est 98 %. Pour l’assainissement, nous sommes à 100 % dans les villes et 10 % dans les villages. Dans ce domaine, nous poursuivons les efforts pour atteindre, le plus tôt possible, cet Objectif de Développement Durable.

Nous avons élaboré un plan avec notamment la création de sociétés régionales multiservices (eau et assainissement) pour avoir les mêmes conditions de vie en milieu urbain et rural. Dans l’optique d’une gestion responsable, les eaux usées sont réutilisées. Les espaces verts de plusieurs villes du Maroc sont arrosés avec de l’eau traitée et non potable. Idem pour les parcours de golf à Marrakech, Rabat et Casablanca.

Nous travaillons sur la préservation des ressources souterraines. Avec la sécheresse des années 80 et le développement fulgurent de l’agriculture dans notre pays, les nappes ont été surexploitées. Pour mieux gérer ces ressources en eau, des contrats de nappes sont en cours de rédaction et des barrages collinaires ont été construites pour les réalimenter.

Le Maroc dispose d’un plan de transformation pour passer de l’irrigation au goutte à goutte dans l’agriculture. Jusque-là, 700.000 hectares de terres sont cultivés avec cette technique. En fin 2026, nous serons à un million d’hectares sur les deux millions irrigués au Maroc. À terme, le Royaume va économiser plus d’un milliard de mètres cube d’eau.

Il y a véritablement eu de l’anticipation et de la planification sur la question de l’eau et une volonté forte pour faire du liquide précieux la priorité des priorités. Au regard des conditions climatiques du Maroc, ça aurait pu être pire.

Dans certaines zones du pays, on est passé du stress hydrique (600 m3 par personne et par an) à la pénurie hydrique (300 m3 par personne et par an). Nous rencontrons de sérieux problèmes, mais nous avons des solutions appropriées. Parmi celles-ci, il y a la mise en réseau des différents bassins pour transférer l’eau des bassins les plus riches vers les plus pauvres.

Le Maroc semble avoir un réel savoir-faire à partager. Quelles sont les perspectives dans ce sens avec les pays africains ?

Nous avons eu plusieurs rendez-vous bilatéraux dans le cadre de ce Forum mondial de l’eau. Ils vont certainement déboucher sur la conclusion d’accords de coopération dans le domaine de l’eau.

Pour certains pays, nous avons déjà des partenariats. Il faut juste les consolider. Ces ententes visent essentiellement le partage de réussites, le renforcement des capacités à travers la formation et l’assistance technique.

La gouvernance constitue un axe majeur en vue d’une gestion intégrée de l’eau. Le Maroc est très actif dans le domaine de l’hydrodiplomatie par le biais notamment du Grand Prix Mondial Hassan II de l’eau qui valorise l’innovation et l’excellence en la matière.

En marge de la COP 22, ayant eu lieu en 2016 à Marrakech, le Souverain a organisé le Sommet africain de l’action lors duquel les chefs d’État du continent ont réfléchi ensemble sur les changements climatiques.

À cette occasion, deux commissions ont été créées. Une pour la région du bassin du Congo dirigée par le président Denis Sassou-Nguesso et une autre pour la région du Sahel. Trente pays au total travaillent en synergie pour une meilleure gestion de l’eau, des ressources naturelles et des forêts. Et le Maroc apporte son savoir-faire et son appui.

Il y a l’initiative triple A (Adaptation de l’Agriculture en Afrique) pensée pour une exploitation intelligente des sols, la valorisation de l’eau dans l’agriculture, l’amélioration des revenus des paysans avec une usine d’engrais produit au Maroc et dédié au continent sur instructions royales. Nous vendons à nos frères africains l’engrais au coût de production.

Les choses bougent en Afrique. Cependant, on doit faire plus. C’est pourquoi, nous accordons beaucoup d’importance à la coopération interafricaine. Par ailleurs, le continent a besoin de l’accompagnement du Fonds vert climat, des bailleurs de fonds multilatéraux, etc.

La Banque islamique de développement (Bid) a décidé d’augmenter significativement les ressources réservées à la problématique de l’eau. La Banque africaine de développement (Bad) s’inscrit dans cette dynamique. L’Union Africaine (UA) et l’Union Européenne (UE) agissent aussi dans cette direction. La mobilisation de toutes ces énergies nous permettra de faire face aux effets du changement climatique.

Maneouvres militaires franco-marocaines près de l’Algérie.

l’exercice pourrait ne pas être apprécié à Alger.Les Forces armées royales marocaine (FAR) et l’armée française effectuent depuis le 1er mars courant des manoeuvres interarmées dans la région d’Errachidia (Sud-Est) près de la frontière algérienne, dans le cadre de l’exercice « Chergui 2022 ».« Cet exercice interarmées est mené dans le cadre des missions de défense de l’intégrité territoriale visant à consolider les capacités de planification et le développement de l’interopérabilité technique et opérationnelle entre des moyens aéroterrestres relevant des FAR et de l’armée française ». Il doit prendre fin demain vendredi 25 mars 2022.

Les manœuvres étaient prévue de longue date puisque « les travaux de planification de cet exercice ont été conjointement menés entre les responsables militaires des deux pays, en France et au Maroc, depuis septembre dernier », indique un communiqué de l’Etat-major général des FAR.

« Chergui 2022 » a débuté par des entraînements techniques et de reconnaissance du terrain menés par des pilotes militaires français et marocains. La quatrième brigade d’aérocombat (4ᵉ BAC) de Clermond-Ferrand, qui comprend plus d’une centaine de militaires de différents régiments d’hélicoptères de combat participe à cet exercice.

Selon l’expert marocain dans les affaires militaires, Mohamed Chakir, « il s’agit du premier exercice du genre après la mise en place le 5 janvier 2022 au niveau des FAR de la nouvelle zone militaire Est, dont fait partie la région d’Errachidia, où se déroulent les manœuvres », ajoutant que « l’opération qui s’inscrit dans le cadre de la coopération militaire entre le Maroc et la France, consiste en des entraînements techniques et des exercices militaires pour renforcer l’interopérabilités des deux armées ».

Dans une déclaration à APA, l’expert marocain a fait savoir que cet exercice « annuel » et « de routine », comporte une dimension politique, notamment de la part de l’Algérie qui le considère comme une « alliance franco-marocaine » dans un contexte marqué par une sorte d’apathie dans les relations entre Alger et Paris.

« Il se peut que le timing de ces manœuvres militaires soit interprété de façon non positive eu égard des succès diplomatique du Maroc dans la question du Sahara. Après la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur  ce territoire et les déclarations de plusieurs pays européens en faveur de la solution proposé par Rabat, l’Espagne considère désormais la proposition marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour le règlement de la question du Sahara », a-t-il rappelé.

Pour l’Algérie, cet exercice interarmé, mené dans le cadre des missions de défense de l’intégrité territoriale, est un acte qui « menace sa sécurité », a-t-il souligné.

Maroc : Appel à la création d’une plate-forme de commercialisation numérique des produits sahraouis

Par Hicham Alaoui — Le Forum des femmes sahraouies, organisé à Lâayoune, sous le thème « Leadership des femmes et autonomisation économique », a clôturé, ce jeudi, ses travaux par un appel pour la création d’une plate-forme de commercialisation numérique des produits sahraouis.Initiée par le Forum des femmes sahraouies pour le Développement et la Démocratie, cette rencontre a recommandé de promouvoir les activités des coopératives de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, de simplifier les procédures et de soutenir la mise en place de coopératives dans le domaine des services (emballage et accès au marché…), ainsi que d’organiser des expositions et foires régionales périodiques dans toutes les régions du Maroc.

Les participantes à ce Forum ont également recommandé la nécessité de reconsidérer certaines procédures administratives afin de faciliter les échanges commerciaux coopératifs aux niveaux arabe, africain et international, devant aboutir à la conclusion de partenariats institutionnels.

Lors des ateliers initiés dans le cadre de cet évènement, les participantes ont suivi de nombreuses expériences féminines marocaines, arabes et internationales de femmes leaders ayant réussi leur parcours d’entreprenariat dans moult domaines (commerce, hôtellerie, emballage, éducation….).

Les intervenantes ont souligné la nécessité d’inscrire ce Forum dans la durabilité et de l’ériger en un « marché coopératif africain, arabe et international » dans la perspective de créer un centre international ici à la ville marocaine de Lâayoune pour échanger les expériences et faciliter l’accès à la formation continue des femmes dans les domaines des coopératives productives.

Cette rencontre, à laquelle ont pris part des femmes leaders marocaines, africaines, arabes et des Etats Unis d’Amérique, a constitué un espace pour promouvoir les coopératives féminines et renforcer leur esprit d’innovation dans le domaine de la valorisation des produits et commercialisation, notamment les coopératives opérant dans les domaines de l’agriculture, la pêche et l’artisanat.

Economie et hausse des prix au menu des quotidiens marocains

La situation de l’économie nationale et les enjeux des subventions accordées aux professionnels du transport sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’Opinion+, qui évoque la situation économique nationale, écrit que 2022 était censée être l’année de la reprise économique tous azimuts avec des perspectives de croissance variant entre 3 et 6%, mais cette perception paraît « bien loin » aujourd’hui, étant donné que les dernières prévisions de croissance de la Banque centrale ont vu les projections d’inflation passer de 1,8% à 4,7% en l’espace de 3 mois, tandis que les prévisions de croissance ont fondu de 2,9% à 0,7%.

L’exercice en cours s’annonce donc périlleux et dépend de l’évolution de la situation en Ukraine comme des précipitations, estime le journal.

Plus que de soutenir la croissance, l’objectif principal du Royaume pour cet exercice sera de “sauvegarder sa souveraineté” et “éviter de se retrouver dans les griffes du FMI et autres bailleurs de fonds internationaux”, estime-t-il.

Pour +l’Economiste+, le scénario idyllique d’une reprise forte se ralentit et fait place à de “très fortes inquiétudes”.

La preuve est que les entreprises, “prises à la gorge”, voient leurs coûts “exploser” avec la flambée des matières premières et les ménages n’arrivent plus à “remplir un panier criblé de trous”, une situation qui donne des “insomnies” à “un Etat qui se démène tant bien que mal et qui doit composer dans l’urgence”, constate-t-il.

Aujourd’hui, il faudra maintenir cette obligation de vigilance sur toutes les politiques menées, car il en va des enjeux et des équilibres pour la stabilité financière et économique, préconise-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde les enjeux des subventions annoncées par le gouvernement en faveur des professionnels du transport, écrit que par cette démarche, le gouvernement a clairement fait son choix entre l’urgence sociale et les impératifs, non moins importants, des équilibres budgétaires.

L’annonce, il y a quelques mois devant les élus, de l’État social n’était pas un slogan, mais bien une réalité qui “se confirme” de jour en jour, soutient la publication car ce faisant, explique-t-il, l’aide apportée au secteur du transport est en réalité, et de manière indirecte, une aide au pouvoir d’achat du citoyen lambda qui, sans elle, serait confronté à des augmentations de prix des produits et des prestations.

Mais, pour que ce dispositif remplisse pleinement son “objectif social” de digue contre la hausse des prix, les professionnels du transport devraient “remplir eux aussi et pleinement leur part du contrat” en s’assurant de la “bonne” allocation de l’aide publique et en veillant à ce que ses effets ne soient pas “vite dilués”, recommande-t-il.

Le ministre espagnol des AE en visite au Maroc le 1er avril 

Le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a annoncé, mercredi, qu’il effectuera une visite au Maroc le 1er avril.
Le chef de la diplomatie espagnole, qui a fait cette annonce devant la Commission des Affaires étrangères du Congrès des députés, a affirmé qu’il aura des entretiens notamment avec son homologue marocain, Nasser Bourita.

L’objectif de cette visite est de commencer à préparer la  »nouvelle feuille de route » avec le Maroc qui concerne le renforcement des relations bilatérales dans tous les domaines, la redynamisation des groupes de travail et la consolidation de la coopération dans tous les domaines, a-t-il ajouté. La visite de M. Albares au Maroc fait suite aux positions positives et aux engagements constructifs de l’Espagne au sujet de la question du Sahara marocain, contenus dans le message adressé à SM le Roi Mohammed VI par le Président du Gouvernement d’Espagne, Pedro Sánchez.

Les termes de ce message permettent d’envisager une feuille de route claire et ambitieuse afin d’inscrire, durablement, le partenariat bilatéral dans le cadre des bases et des paramètres nouveaux soulignés dans le Discours Royal du 20 août dernier, avait indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.

La Banque mondiale disposée à renforcer son soutien au développement du Maroc

La Banque mondiale est disposée à renforcer son soutien aux efforts de développement économique et social du Maroc, a affirmé, mercredi à Rabat, le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass.Lors d’une rencontre avec la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, M. Malpass, en visite dans le Royaume, a félicité le Maroc pour « sa stratégie efficace de relance économique », tout en faisant part, de la disposition de la Banque mondiale à apporter son appui financier et technique aux différents chantiers de réformes prioritaires engagés par le Royaume.

Il a, de même, réaffirmé « l’engagement et la volonté » du Groupe en vue de réussir l’organisation des assemblées annuelles de la Banque Mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), prévues en 2023 à Marrakech.

De son côté, Mme Fettah Alaoui s’est félicitée de la qualité du partenariat « exemplaire de longue date », qui lie le Royaume au Groupe de la Banque mondiale.

La ministre a, en outre, passé en revue les principaux chantiers de réformes prioritaires engagés par le Maroc pour favoriser une reprise dynamique et renforcer la résilience de l’économie, citant, à cet égard, le plan de relance économique porté par le Fonds Mohammed VI pour l’investissement, le chantier de généralisation de la protection sociale et celui de la réforme du secteur public.

Dans ce cadre, la Banque mondiale a été invitée à renforcer davantage son appui, tant financier que technique, à la dynamique de réformes engagées par le gouvernement, a-t-elle indiqué, tout en remerciant, par la même occasion, le GBM et le FMI pour leur confiance dans le Maroc pour l’organisation des assemblées annuelles 2023, après un premier report.

Le portefeuille actif de la Banque mondiale au Maroc comprend 20 projets de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) pour un total de 5,2 milliards de dollars. Au cours de la dernière année fiscale, la Banque mondiale a engagé un montant global record de 1,8 milliard de dollars, faisant du Maroc l’un des plus importants bénéficiaires.

Au cours de l’année civile 2021, la Société financière internationale a investi 447 millions de dollars au Maroc.

La vice-présidente de la BAD en visite au Maroc du 24 au 29 mars

La vice-présidente du Groupe de la Banque africaine de développement en charge de l’Agriculture et du Développement humain et social, Beth Dunford effectuera, du 24 au 29 mars, une visite de travail au Maroc, a annoncé la BAD dans un communiqué.Au programme: des rencontres avec de hauts responsables marocains dont notamment Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau, Mohamed Sadiki, ministre de l’Agriculture, ainsi que Fouzi Lekjaa, ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, chargé du Budget.

Ces entretiens devraient permettre de tracer les perspectives de développement du partenariat entre le Groupe de la Banque et le Maroc, indique-t-on.

La vice-présidente effectuera également une visite de terrain pour s’enquérir de l’impact des opérations financées par la Banque. Elle se rendra notamment à une station de traitement d’eau desservant la population de Marrakech.

Cette visite de la vice-présidente Dunford au Maroc s’inscrit dans le cadre de l’engagement constant de la Banque d’appuyer une croissance tout à la fois plus durable et inclusive pour les populations en Afrique.

« Le Maroc est un membre fondateur et un actionnaire important de la Banque. Il est aussi notre premier partenaire », a souligné la vice-présidente Beth Dunford, citée dans le communiqué.

« Son nouveau modèle de développement traduit de fortes ambitions dans des secteurs stratégiques comme l’eau et l’agriculture. Nous venons de soutenir pour plus de 230 millions de dollars américains ces secteurs afin de renforcer l’accès à l’eau potable et consolider la résilience climatique de l’agriculture dans un contexte de sécheresse sans précédent », a-t-elle ajouté.

Le Maroc et le Groupe de la Banque africaine de développement entretiennent plus de cinquante années de partenariat. L’institution a alloué plus de 12 milliards de dollars américains de financements au Maroc. À mars 2022, le portefeuille actif de la BAD totalise près de 4 milliards de dollars répartis dans les secteurs du développement social et humain, de l’eau et de l’assainissement, de l’agriculture, de l’énergie, des transports et du secteur privé.

L’actualité économique au menu des quotidiens marocains

L’attractivité des investissements étrangers, la visite du président de la Banque mondiale au Maroc et la participation du Maroc au Forum mondial de l’Eau à Dakar, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Economiste+, qui aborde l’attractivité des investissements étrangers, écrit que les délégations étrangères multiplient, certes, les visites de prospection un peu partout dans le Royaume, a fortiori dans les provinces du Sud, mais la démarche adoptée « pèche par des maladresses, des couacs, ou encore des incohérences, et ce, dès l’arrivée aux aéroports ».

Le journal estime capital d’apprendre à “marketer” et “vendre autrement” les atouts de nos territoires, étant donné que le pitch de présentation est un élément “fondamental”, voire “stratégique”, critiquant la “démarche trop classique” des institutionnels, qui consiste à “réciter des fiches techniques corroborée d’un narratif barbant”.

“On ne reçoit pas des Américains comme l’on reçoit des Français ou des Émiratis! L’approche devra plutôt opter pour un ciblage millimétré des spécificités des investisseurs”, explique-t-il, appelant à comprendre en amont les besoins de l’investisseur et apporter des réponses sur mesure.

+Le Matin+, qui s’intéresse à la performance à l’économie marocaine durant l’année 2022, écrit que c’était attendu. La Banque centrale a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour 2022. Sous l’effet de conditions climatiques défavorables et d’une conjoncture difficile, la valeur ajoutée agricole devrait dégringoler de 19,8% cette année.

Ce qui ramènerait la croissance économique à 0,7%, contre les 2,9% projetés lors du conseil tenu en décembre 2021. En 2023, sous l’hypothèse d’une récolte moyenne de 75 millions de quintaux, la valeur ajoutée agricole devrait monter de 17%, portant la croissance à 4,6%, contre 3,4% pronostiqués par l’institution en décembre dernier.

+Assahra Al Maghribia+ rapporte que dans le cadre de la participation distinguée du Maroc aux travaux de la 9-ème édition du Forum mondial de l’eau, qui se tient du 21 au 26 mars dans la capitale sénégalaise Dakar, le ministère de l’Équipement et de l’Eau a mis en place un Pavillon pour mettre en avant l’expérience du Royaume et réalisations dans le secteur des ressources hydriques.

Aménagé au Centre d’exposition du Centre International de Conférences Abdou Diouf (Cicad), à Diamniadio, le Pavillon marocain, d’une superficie de 325 m2, a été inauguré par le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, au premier jour des travaux de ce Forum, en présence du président du Conseil mondial de l’eau, Loïc Fauchon, du Haut Commissaire de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), Hamed Diané Séméga, lauréat de la 7-ème édition du Grand Prix mondial Hassan II de l’Eau, et du lauréat du précédent Grand Prix, ainsi que de l’ambassadeur du Maroc au Sénégal, Hassan Naciri, et des membres du Comité Permanent du Grand Prix Hassan II.

Le président de la Banque mondiale en visite au Maroc mercredi 

Le Président du groupe de la Banque mondiale, David Malpass, se rendra à Casablanca et Rabat le mercredi 23 mars 2022, pour une visite de deux jours, a annoncé l’institution dans un communiqué. 

Il s’agit de son premier voyage au Maroc en tant que Président de la Banque mondiale.

Au programme, des rencontres avec de hauts responsables et des représentants du secteur privé.

Durant sa visite, David Malpass sera accompagné de Ferid Belhaj, Vice-Président de la Banque mondiale pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, de Jesko Hentschel, Directeur pays pour le Maghreb et Malte à la Banque mondiale et de Xavier Reille, Directeur de la Société financière internationale (IFC) pour le Maghreb.

Le portefeuille actif de la Banque mondiale au Maroc comprend 20 projets de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) pour un total de 5,2 milliards de dollars. Au cours de la dernière année fiscale, la Banque mondiale a engagé un montant global record de 1,8 milliard de dollars, faisant du Maroc l’un des plus importants bénéficiaires. Au cours de l’année civile 2021, la Société financière internationale a investi 447 millions de dollars au Maroc.

Sahara : l’Espagne « satisfaite » du nouveau cadre de relations avec le Maroc

Le gouvernement espagnol, qui considère l’initiative marocaine d’autonomie comme « la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend » au sujet du Sahara, est « satisfait » des conclusions du nouveau cadre des relations avec le Maroc, a affirmé, mardi, la porte-parole du gouvernement espagnol, Isabel Rodriguez. »Nous entamons une nouvelle étape de nos relations avec le Maroc. Le plus important est de se tourner vers l’avenir et de ne pas revenir sur le passé. Nous sommes satisfaits de cet accord, qui signifie le rétablissement des relations diplomatiques avec un pays voisin et stratégique pour l’Espagne », a souligné Mme Rodriguez lors d’un point de presse, au terme de la réunion du Conseil des ministres.

Ce nouveau cadre des relations bilatérales, qui considère l’initiative marocaine d’autonomie comme « la base la plus réaliste pour une solution » à la question du Sahara, est « une bonne nouvelle pour l’Espagne », a insisté la responsable espagnole, précisant que le gouvernement « veille à l’intérêt général du pays ».

« Préserver de bonnes relations avec le Maroc revêt une très grande importance pour nous », a fait observer la porte-parole du gouvernement espagnol, assurant que « le Maroc est un allié stratégique avec lequel nous entretenons des liens humains, historiques, géographiques et économiques ».

Dans un message adressé au Roi Mohammed VI, le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez a souligné que « l’Espagne considère l’Initiative marocaine d’autonomie comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend » au sujet du Sahara.

Maroc : Le Leadership des femmes s’invite à Laâyoune

Par Hicham Alaoui — Salle comble, atmosphère festive, conviviale et chaleureuse, des femmes pionnière venant de toutes les régions du Maroc, des pays arabes, africains et des Etats Unis d’Amérique étaient au rendez-vous ce mardi à Laâyoune, pour prendre part Forum des femmes sahraouies, initié cette année sous le thème « Leadership des femmes et autonomisation économique ».Le sentiment des retrouvailles était là après une période de claustration et de prééminence des rencontres à distance. Ceci a donné du baume au cœur pour les participantes qui considèrent cette conférence comme une occasion propice pour renouer avec la vie normale.

Cette rencontre se veut un espace pour promouvoir les coopératives féminines et renforcer leur esprit d’innovation dans le domaine de la valorisation des produits et commercialisation, notamment les coopératives opérant dans les domaines de l’agriculture, la pêche et l’artisanat.

Mme Fatima Laili, présidente du Forum des femmes sahraouies pour le Développement et la Démocratie, initiatrice de cet évènement, n’a pas caché sa joie d’avoir pu réunir un gotha féminin venant de plusieurs pays, soulignant que cette rencontre vise à échanger entre les différents femmes leaders, à bénéficier des expériences des uns et des autres et à tirer profit des bonnes pratiques en matière d’autonomisation économique des femmes.

Elle a formé le vœu que cette rencontre puisse déboucher sur des recommandations précises avec un calendrier réalisable, en vue de permettre aux femmes marocaines en général et aux femmes sahraouies en particulier, qu’elles soient entrepreneures ou actives les coopératives, de mettre en valeur leurs compétences pour une renaissance économique et sociale et un développement durable.

« Pour être juste, il est inévitable de dire que la réalité des femmes dans notre pays a beaucoup changé, même si les changements sur le terrain se font à un rythme lent couplé à une mauvaise répartition géographique », a-t-elle relevé.

Pour Mme Laili, le monde d’aujourd’hui a été bouleversé depuis l’apparition du virus Covid-19 et sa propagation dans le monde, tuant des milliers de personnes. « Nous croyons fermement que l’humanité a atteint une maturité qui la qualifie pour mieux comprendre son environnement, afin de renforcer les efforts de développement pour l’ère post-Covid. Cette nouvelle donne nécessite des mécanismes et des initiatives qui vont au-delà des stéréotypes et défient les obstacles sociologiques qui nous tirent encore arrière », a-t-elle soutenu.

Et d’ajouter que les sociétés arabes et africaines n’accordent pas autant de valeur aux capacités des femmes à participer à la création des richesses et à assumer des rôles de leadership et partant participer à la prise de décision. Ceci, a-t-elle enchaîné, nécessite des efforts concertés pour surmonter les contraintes et les obstacles, car le succès de tout modèle de développement dépend d’une réelle intégration des femmes dans tout le processus de développement. « Toute exclusion de la composante féminine est inévitablement un noyau sûr d’échec », a prévenu Mme Laili.

Dans une déclaration APA, la sénégalaise Toure Yaye Sioukeyna a souligné que ce Forum permettra d’échange d’opinions, d’idées et d’expériences entre les forces féminines afin de renforcer leur position et soutenir leur présence en tant qu’acteurs actifs et dynamiques impliqués dans les grands projets.

Pour elle, cet évènement permettra aussi de sceller des partenariats entre les associations féminines pour partager les expériences et les bonnes pratiques.

Même son de cloche chez la présidente du Réseau Paix et Sécurité pour les Femmes de l’Espace CEDEAO (REPSFECO), Mme Diago Ndiaye qui a relevé que le développement et la démocratie sont indissociables. « On ne peut parler de développement sans parler de démocratie », a-t-elle affirmé, soulignant que le leadership des femmes est « indispensable » pour le développement et la démocratie.

Elle s’est dit attendre à des recommandations « très fortes » de ce forum. « Comment explorer les moyens pour drainer des sources de financement, comment encadrer les femmes qui sont dans l’entreprenariat et comment faire pour initier la jeune génération pour qu’elle puisse assurer la relève », autant de recommandations que doivent, selon Mme Ndiaye, figurer parmi les recommandations.

Pour rappel, le REPSFECO a pour objectif de coordonner et d’optimiser les rôles et initiatives des femmes dans la prévention des conflits, le maintien de la paix et de la sécurité, les opérations de reconstruction post-conflit et la promotion des droits humains, particulièrement ceux des femmes et autres groupes vulnérables, pour assurer une paix durable au sein de la Communauté Economiques des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Au programme de ce Forum, l’inauguration d’une exposition de produits des coopératives locales ainsi qu’une soirée poétique et une autre artistique.

Maroc: croissance limitée à 0,7% en 2022 selon les prévisions de la Banque centrale

L’impact de la sécheresse devrait atteindre un niveau critique, poussant par conséquent à la révision des prévisions de croissance au Maroc.Selon les prévisions de la Banque centrale du Maroc (BAM) , la campagne agricole devrait enregistrer une production céréalière autour de 25 millions de quintaux et ce, après 103,2 millions de quintaux un an auparavant, pâtissant ainsi des conditions climatiques particulièrement défavorables.

Selon une note publiée à l’issue du Conseil de BAM, la valeur ajoutée agricole devrait ainsi baisser de 19,8%, ramenant la croissance économique à 0,7% en 2022 après un rebond qui aurait atteint 7,3% en 2021. « En 2023, sous l’hypothèse d’une récolte moyenne de 75 millions de quintaux, la valeur ajoutée agricole augmenterait de 17%, portant la croissance à 4,6% », précise BAM. Pour ce qui est des activités non agricoles, elles devraient se consolider graduellement, avec une progression de 3% de leur valeur ajoutée en 2022 et en 2023.

Par ailleurs, le Conseil de Bank AL Maghrib s’est arrêté sur le contexte international défavorable, marqué notamment par la hausse des prix des produits énergétiques et alimentaires. Par conséquent, BAM  a décidé de maintenir l’orientation accommodante de la politique monétaire et ce, pour continuer à soutenir l’activité économique et atténuer l’impact de l’environnement international défavorable. En effet, il a décidé en conséquence de garder le taux directeur inchangé à 1,50%. Après un taux de 1,4% en 2021, BAM indique que l’inflation devrait ressortir à 4,7% en 2022 avant de revenir à 1,9% en 2023.

Concernant les recettes de voyage, elles connaîtraient une reprise graduelle, passant de 34,3 milliards de dirhams en 2021 à 47 milliards en 2022 et à 70,9 milliards en 2023. Les transferts des MRE devraient retrouver progressivement leur niveau d’avant crise, revenant à 79,3 milliards en 2022 et à 70,8 milliards en 2023.

Dans son analyse, BAM affirme que la tendance haussière des cours des produits énergétiques liée à la reprise de la demande et aux inquiétudes entourant l’évolution de l’offre, a connu une accélération sensible depuis le déclenchement du conflit en Ukraine et l’imposition de sanctions contre la Russie. Le cours du Brent s’est ainsi établi à 95,8 dollars le baril (USD/bl) en moyenne en février et devrait, tenant compte des prévisions des institutions internationales, ressortir à 106,8 USD/bl en moyenne 2 sur l’ensemble de l’année 2022, avant de revenir à 96,5 USD/bl en 2023. 

Hors énergie, les cours des matières premières se sont appréciés de 22,7% en glissement annuel en février, reflétant une hausse de 23,3% des prix des métaux et minerais et de 18,4% des produits agricoles, avec en particulier une augmentation de 35% pour le blé. Les cours des produits alimentaires devraient demeurer élevés, sur fond de fortes perturbations au niveau de l’offre, avant de baisser en 2023.

Sahara: la France réitère son soutien au plan d’autonomie marocain comme « base sérieuse et crédible »

La France a réitéré, ce lundi, son soutien au plan d’autonomie marocain comme « base de discussions sérieuse et crédible » pour la résolution du différend autour du Sahara.La position de la France concernant le Sahara est « constante, en faveur d’une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies. Dans cette perspective, le plan d’autonomie marocain est une base de discussions sérieuse et crédible », a déclaré la porte-parole du Quai d’Orsay.

Cette déclaration intervient après l’adoption par l’Espagne d’une position officielle reconnaissant que l’initiative marocaine d’autonomie est la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend sur le Sahara.

Elle fait suite aussi aux développements positifs ayant marqué récemment les relations entre le Maroc et l’Espagne. « La France est attachée aux bonnes relations entre ses partenaires européens et ses voisins de la rive sud de la Méditerranée.

« C’est par le dialogue que les défis communs pourront être surmontés », a souligné la porte-parole de la diplomatie française. La position française est désormais en retrait par rapport à celle de l’Espagne.

Plus de 20.000 volontaires étrangers engagés en faveur de l’Ukraine

« Plus de 20000 volontaires étrangers sont engagés en faveur de l’Ukraine. Aucun marocain », selon la diplomate ukrainienne dans un entretien exclusif avec APA news.L’ambassadeure d’Ukraine au Maroc, Mme Oksana Vasylieva s’est livrée sans langue de bois sur les questions d’actualité et notamment l’invasion de son pays par la Russie, la position marocaine vis-à-vis de ce conflit, sans oublier le sort des étudiants marocains en Ukraine.

 De prime abord, la diplomatie ukrainienne a qualifié la situation dans son pays de « grave ». Pour elle, il s’agit d’une une guerre à grande échelle lancée par la Russie en Ukraine et non d’un conflit en Ukraine comme on tente de le décrire souvent.

Selon elle, l’armée russe attaque l’Ukraine depuis le territoire russe et celui de la Biélorussie mais aussi des parties occupées depuis 2014 Donetsk et le Donbass et la Crimée. « L’armée russe cible les plus grandes villes comme la capitale Kiev, Kharkiv, qui est un centre économique très important, Odessa, Zaporozhye. La Russie a tiré plus de 1000 missiles sur des zones résidentielles depuis le début de la guerre. Ils ont attaqué à l’aide de leur aviation, leurs chars et leur artillerie », a-t-elle fait savoir.

 Pour ce qui est de la situation humanitaire, l’ambassadeure d’Ukraine au Maroc a déploré cette situation qu’elle a qualifiée « d’alarmante ». « Vous pouvez imaginer que quand on bombarde chaque jour, chaque nuit, les immeubles et les quartiers, les villages et campagnes, les Ukrainiens vivent dans la peur et l’anxiété. Il y a près de 3 millions de réfugiés ukrainiens qui se trouvent actuellement dans les pays limitrophes qui les reçoivent avec beaucoup de convivialité », a-t-elle décrit

 Interrogée sur le nombre de victimes suite à cette guerre, la diplomate ukrainienne a fait savoir que quotidiennement, l’armée russe a tué des dizaines de civils. Selon les données des Nations-Unies, 1500 civils ont trouvé la mort dont 110 enfants. « Mais les pertes militaires russes sont dix fois plus importantes que celles ukrainiennes. La Russie a perdu 14800 soldats russes », a-t-elle indiqué.

 Au sujet de la position du Maroc vis-à-vis de ce conflit et la décision de la non-participation au vote de l’Assemblée générale de l’ONU, Mme Vasylieva n’a pas voulu commenter cette décision. « La position du Maroc est claire. Nous ne la commentons pas », a-t-elle dit

 Pour ce qui est du post publié sur la page Facebook de l’ambassade d’Ukraine à Rabat en date du 24 février 2022 sur sa page Facebook, encourageant des volontaires étrangers à joindre les forces ukrainiennes, la diplomatie ukrainienne a affirmé que ce « post a été supprimé de nos pages officielles sur les réseaux sociaux.

 « Pendant les premiers jours, le président de l’Ukraine a signé le décret de la légion internationale ukrainienne dans lequel il a invité les étrangers, qui ont une expérience militaire, à joindre volontairement les forces armées ukrainiennes. C’est pourquoi toutes les Ambassades ukrainiennes ont diffusé l’information relative à l’appel de notre chef d’Etat. Près de 20.000 volontaires de 52 pays ont rejoint l’armée ukrainienne. Mais il n’y aucun Marocain parmi eux », a-t-elle expliqué.

 Et d’ajouter que « les autorités marocaines ont fait une observation générale pour exprimer leur désaccord avec cet appel. C’est pourquoi nous l’avons supprimé de nos pages sur les réseaux sociaux ».

 Au sujet des étudiants marocains d’Ukraine, qui constituent la deuxième communauté estudiantine dans le pays, Mme Vasylieva a indiqué que l’ambassade est en contact permanent avec le ministère marocain des Affaires étrangères, « pour suivre la situation des Marocains en général qui sont restés en Ukraine ».

 Actuellement, plus de 6000 étudiants ont réussi à regagner le Maroc depuis le communiqué du ministère marocain des affaires étrangères en date du 12 février à ce jour. Selon les derniers chiffres, 35 étudiants marocains ont été évacués de la ville de Soumy encerclée par les Russes. On a décrété en Ukraine des vacances scolaires jusqu’au 1er avril », a-t-elle précisé.

 « Entre temps, le ministère ukrainien de l’Enseignement se penche sur l’élaboration d’un système d’enseignement qui assurera la continuité pour les étudiants marocains mais aussi tous les étudiants étrangers. Cela dépend des régions. Dans celles qui sont moins touchées par la guerre, on optera probablement pour l’enseignement en présentiel. Dans celles les plus touchées, on va mettre en place un système d’enseignement à distance. Nous attendons de toute façon la décision du ministère ukrainien de l’enseignement sur les options à adopter. Je peux rassurer les étudiants que nous ferons tout pour qu’ils poursuivent leurs études sans qu’ils soient lésés », a-t-elle enchainé. Pour rappel, les Marocains constituent 10% des étudiants étrangers après l’Inde. Ils sont près de 9000 au total.

 Côté échanges économiques Maroc-Ukraine, l’ambassadeure d’Ukraine à Rabat a expliqué que les échanges économiques sont à l’arrêt puisque l’armée russe a bombardé tous les ports, aéroports et a même perquisitionné certains navires.

 Selon elle, « l’arrêt de ces échanges, non seulement avec le Maroc mais avec le reste du monde, est porteur de risques pour la sécurité alimentaire internationale. L’Ukraine a 15% du marché du blé mondial et 55% du marché du maïs pour ne citer que ces deux exemples ».

Politique et économie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les relations Maroc-Espagne et la flambée des prix des produits de première nécessité sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Le Matin+ rapporte que l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend au sujet du Sahara marocain.

Selon un communiqué du Cabinet royal, « l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend » au sujet du Sahara.

Dans un Message adressé au Roi Mohammed VI, le Président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a souligné qu’il « reconnaît l’importance de la question du Sahara pour le Maroc ». A ce titre, « l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend ».

Il a, également, souligné « les efforts sérieux et crédibles du Maroc dans le cadre des Nations Unies pour trouver une solution mutuellement acceptable ». Dans son message au Souverain, le Président du Gouvernement espagnol a, en outre, mis en exergue que les « deux pays sont unis inextricablement par des affections, une histoire, une géographie, des intérêts et une amitié partagée ».

+Finances News Hebdo+ écrit que la sortie médiatique du ministre délégué chargé du budget, Faouzi Lekjaa, qui a annoncé la mobilisation par le gouvernement de 15 milliards de DH (1,4 milliard d’euros) supplémentaires pour limiter l’impact de la crise actuelle sur les citoyens appelle deux remarques principales.

Premièrement, ce montant ne sera pas suffisant pour restituer le pouvoir d’achat aux citoyens, qui s’est déjà fortement dégradé à cause de la flambée des prix des produits alimentaires et énergétiques, explique le journal.

Certes, on ne peut passer sous silence l’effort budgétaire fait par le gouvernement pour subventionner le gaz butane et la farine, mais le panier de la ménagère est bien plus large que ces deux produits, constate-t-il.

Dans ce contexte de sécheresse et de guerre russo-ukrainienne, les tensions sont ainsi ressenties non seulement sur les prix des produits alimentaires, mais également sur les prix à la pompe, un dossier auquel le gouvernement n’a rien proposé de concret, à l’exception de la promesse d’un soutien aux transporteurs routiers, dont les modalités restent à définir, note-t-il.

Mais la +Vie Éco voit+ le verre à moitié plein, en soulignant que la flambée actuelle des prix des matières premières et de denrées alimentaires au niveau mondial, malgré tous ses effets négatifs, aura néanmoins un point positif, expliquant qu’elle obligera les pouvoirs publics à activer encore plus la mise en place de réformes des dispositifs de subvention dans leur globalité en se dirigeant vers les aides directes basées sur le Registre social unifié.

Sans le vouloir et sous la pression de la conjoncture et des prix à l’international, le gouvernement est en passe de produire une expérience réduite à travers les aides directes qui seront accordées aux transporteurs, constate l’hebdomadaire, soulignant que ce dispositif, bien que préparé dans l’urgence, reflète parfaitement le principe du ciblage.

Les prix et cours mondiaux des hydrocarbures étant à leur plus haut niveau, le principal défi pour le gouvernement consistait à éviter que les hausses de prix à la pompe engendrent, par le biais du transport, une flambée des prix des marchandises et des biens de consommation, soutient-il.

La solution judicieusement mise en place a consisté donc à accorder aux transporteurs seuls une subvention directe de sorte qu’ils gardent inchangés leurs tarifs, explique-t-il, estimant que le principe de ciblage peut être pertinent dans d’autres types de politiques publiques.

Affaire Pegasus : le Maroc demande de nouveau à AI de fournir des preuves de ses allégations

Le Maroc a demandé, de nouveau, à Amnesty International (AI) d’apporter les preuves et les arguments sur ses accusations arbitraires quant à la possession et l’utilisation malveillante par le Maroc du logiciel Pegasus contre des activistes de la société civile,  »conformément aux exigences d’objectivité et de professionnalisme dictées par la longue tradition des droits de l’Homme, en garantie de la crédibilité ».Dans un communiqué publié vendredi, la délégation interministérielle aux droits de l’Homme (DIDH) indique que les autorités publiques ont affirmé, en réponse à AI qui a publié le 9 mars un communiqué dans lequel elle persiste dans ses accusations arbitraires, que cette organisation se révèle encore une fois incapable de fournir l’argument irréfutable et la preuve matérielle étayant ses allégations.

En vue d’éclairer l’opinion publique, ajoute le communiqué, les autorités publiques réaffirment ce qu’elles ont régulièrement exprimé à ce sujet, précisant que le directeur exécutif d’AI au Maroc a été informé le 26 juin 2020 de l’étonnement des autorités marocaines face aux allégations de l’organisation et son refus de fournir les preuves matérielles qui corroborent ses allégations tout en réitérant la demande des autorités de leur soumettre des arguments de ses assertions.

De même, le chef du gouvernement a adressé le 1er juillet 2020 une correspondance à la secrétaire générale par intérim d’Amnesty International lui demandant de fournir les preuves matérielles desdites allégations, rappelle-t-on de même source.

Le communiqué souligne que les autorités marocaines ont reformulé, à l’issue du conseil de gouvernement du 2 juillet 2020, leur demande d’être informées du sort réservé aux preuves et arguments sur lesquels l’organisation s’appuie dans ses allégations.

La même source rappelle que le chef du gouvernement a donné le 9 juillet 2020 une déclaration à propos de la réponse fournie par la secrétaire générale intérimaire de l’organisation et dans laquelle il affirmait que l’Organisation n’a pas apporté dans sa réponse la moindre preuve qui puisse créditer ses précédentes accusations et allégations, réitérant l’appel lancé à cette organisation à mettre à la disposition des autorités marocaines une copie du rapport de l’expertise scientifique sur laquelle elle se base pour colporter ses allégations.

Les autorités marocaines ont adressé le 28 février dernier une lettre à cette organisation, formulant encore une fois la demande des preuves et arguments matériels desdites allégations, conclut la même source.

L’Espagne s’engage à garantir « la souveraineté et l’intégrité territoriale » du Maroc

Le gouvernement espagnol s’est engagé, vendredi, à garantir « la souveraineté et l’intégrité territoriale » du Maroc dans le cadre de « la nouvelle étape » entamée entre les deux pays. »Nous entamons aujourd’hui une nouvelle étape des relations avec le Maroc, basée sur le respect mutuel, l’application des accords, l’absence d’actions unilatérales et la transparence et la communication permanente. Cette nouvelle étape sera développée (…) sur une feuille de route claire et ambitieuse. Tout cela afin de garantir la stabilité, la souveraineté, l’intégrité territoriale et la prospérité de nos deux pays », souligne un communiqué de la Présidence du gouvernement espagnol.

Dans ce sens, le gouvernement espagnol a réaffirmé sa « détermination » à relever avec le Maroc « les défis communs, notamment la coopération en matière de gestion des flux migratoires en Méditerranée et dans l’Atlantique, en agissant toujours dans un esprit de pleine coopération, et à rétablir la pleine normalité dans la circulation des personnes et des biens au bénéfice de nos peuples ».

Le gouvernement espagnol « se félicite » de la programmation de la visite de son président au Maroc « en vue de l’élaboration de la feuille de route de cette nouvelle étape, ainsi que de l’invitation faite au ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération à se rendre à Rabat avant la fin du mois », conclut le communiqué.

Cette déclaration intervient après le message adressé au Roi Mohammed VI, le Président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, et dans lequel il a souligné qu’il « reconnaît l’importance de la question du Sahara pour le Maroc».

A ce titre, « l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend ».

Il a, également, souligné « les efforts sérieux et crédibles du Maroc dans le cadre des Nations Unies pour trouver une solution mutuellement acceptable ».

Le Président du Gouvernement espagnol a, en outre, mis en exergue que les « deux pays sont unis inextricablement par des affections, une histoire, une géographie, des intérêts et une amitié partagée», se disant « convaincu que les destins des deux peuples le sont aussi» et que «la prospérité du Maroc est liée à celle de l’Espagne, et inversement».

« Notre objectif est de construire une nouvelle relation, basée sur la transparence et la communication permanente, le respect mutuel et les accords signés par les deux parties et l’abstention de toute action unilatérale, à la hauteur de l’importance de tout ce que nous partageons », a affirmé le Président du Gouvernement espagnol dans son message au Souverain marocain.

Le Maroc apprécie hautement les positions positives de l’Espagne au sujet de la question du Sahara

Le Maroc apprécie hautement les positions positives et les engagements constructifs de l’Espagne au sujet de la question du Sahara marocain, contenus dans le message adressé au Roi Mohammed VI par le Président du Gouvernement d’Espagne, Pedro Sánchez.Les termes de ce message permettent d’ « envisager une feuille de route claire et ambitieuse afin d’inscrire, durablement, le partenariat bilatéral dans le cadre des bases et des paramètres nouveaux, soulignés dans le discours royal du 20 aout dernier», indique vendredi un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.. 

Dans ce discours, le Souverain marocain avait appelé, à « inaugurer une étape inédite dans les relations entre nos deux pays, fondée sur la confiance, la transparence, la considération mutuelle et le respect des engagements ». 

C’est dans cet esprit que s’inscrit la visite à Rabat, à la fin de ce mois de mars et avant le mois de Ramadan, du ministre espagnol des Affaires Etrangères, de l’Union Européenne et de la Coopération, M. José Manuel Albares, annonce le ministère.

Une visite au Royaume du Maroc, du Président du Gouvernement espagnol sera, également, programmée ultérieurement, souligne-t-on.

Dans un message adressé au Roi Mohammed VI, le Président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a souligné qu’il « reconnaît l’importance de la question du Sahara pour le Maroc».

A ce titre, « l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend ».

Il a, également, souligné « les efforts sérieux et crédibles du Maroc dans le cadre des Nations Unies pour trouver une solution mutuellement acceptable ».

Le Président du Gouvernement espagnol a, en outre, mis en exergue que les « deux pays sont unis inextricablement par des affections, une histoire, une géographie, des intérêts et une amitié partagée», se disant « convaincu que les destins des deux peuples le sont aussi» et que «la prospérité du Maroc est liée à celle de l’Espagne, et inversement».

« Notre objectif est de construire une nouvelle relation, basée sur la transparence et la communication permanente, le respect mutuel et les accords signés par les deux parties et l’abstention de toute action unilatérale, à la hauteur de l’importance de tout ce que nous partageons », a affirmé le Président du Gouvernement espagnol dans son message au Souverain marocain.

Sahara: L’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie comme la base la plus sérieuse et réaliste

«L’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend», au sujet du Sahara, indique ce vendredi un communiqué du Cabinet Royal.Dans un Message adressé au Roi Mohammed VI, le Président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a souligné qu’il «reconnaît l’importance de la question du Sahara pour le Maroc». A ce titre, «l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend».

Il a, également, souligné «les efforts sérieux et crédibles du Maroc dans le cadre des Nations Unies pour trouver une solution mutuellement acceptable».

Le Président du Gouvernement espagnol a, en outre, mis en exergue que les «deux pays sont unis inextricablement par des affections, une histoire, une géographie, des intérêts et une amitié partagée», se disant « convaincu que les destins des deux peuples le sont aussi» et que «la prospérité du Maroc est liée à celle de l’Espagne, et inversement».

« Notre objectif est de construire une nouvelle relation, basée sur la transparence et la communication permanente, le respect mutuel et les accords signés par les deux parties et l’abstention de toute action unilatérale, à la hauteur de l’importance de tout ce que nous partageons», a affirmé le Président du Gouvernement espagnol dans son message au Souverain marocain.

Dans ce contexte, «l’Espagne agira avec la transparence absolue qui correspond à un grand ami et allié». «Je vous assure que l’Espagne tiendra toujours ses engagements et sa parole», a-t-il ajouté.

Par ailleurs, le chef du gouvernement espagnol a réitéré sa «détermination à relever ensemble les défis communs, notamment la coopération pour la gestion des flux migratoires dans la Méditerranée et l’Atlantique, en agissant toujours dans un esprit de pleine coopération».

«Toutes ces actions seront entreprises dans le but de garantir la stabilité et l’intégrité territoriale des deux pays», a conclu Pedro Sánchez.

Economie et justice au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la hausse des exportations marocaines, la hausse des carburants et sa répercussion et le phénomène de la surpopulation carcérale.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que les exportations marocaines cartonnent. Selon les statistiques du gouvernement, le volume des exportations marocaines a atteint, en 2021, plus de 326 milliards DH (1 euro = 10,7 DH), soit une augmentation de 24,3% par rapport à 2020.

Aussi, les exportations ont même enregistré une hausse de 14,9% par rapport à 2019 marquant l’ère d’avant-Covid, et qu’elles ont poursuivi leur dynamique en janvier 2022. Il faut savoir qu’au cours de ce mois, les exportations ont enregistré une évolution de 23% par rapport au même mois en 2021 et que ce volume continue sur son trend haussier avec l’appui de la dynamique du made in Morocco.

Force est de préciser que ce sont les exportations des phosphates et dérivés qui ont augmenté de plus de moitié. Elles ont ainsi atteint 79,9 milliards DH de par l’augmentation des prix du marché mondial, soit une hausse de 57% par rapport à 2020.

Le secteur automobile poursuit sa belle dynamique en enregistrant une augmentation des exportations de 15%, soit 83,8 milliards DH, par rapport à 2020. De leur côté, les exportations des produits agroalimentaires ont augmenté de 9% par rapport à 2020, soit un total de 68,4 milliards DH. Quant au textile et cuir, il a pu réaliser des exportations d’une valeur de 36,3 milliards DH en enregistrant une hausse de 21% par rapport à 2020.

+Al Massae+ relève que les citoyens marocains ont été surpris par les nouvelles hausses des prix des carburants, qui ont touché à la fois l’essence et le diesel. Le prix du gasoil a augmenté d’environ 0,70 centimes, tandis que la hausse du prix de l’essence a atteint environ 1,20 dirhams. Les hausses successives de ces produits vont sans doute se répercuter sur les prix des produits de première nécessité à cause du coût élevé des transports.

Face à cette situation, le gouvernement a été contraint de se plier aux exigences des professionnels du transport en décidant de leur fournir du soutien afin de préserver le pouvoir d’achat des citoyens dans cette conjoncture marquée par le renchérissement des prix aux niveaux national et international, fait savoir le quotidien.

+Bayane Al Yaoum+ se fait l’écho d’un rapport du Centre d’études en droits humains et démocratie (CEDHD), sur l’évolution du secteur des prisons au Maroc, et qui met en évidence les points forts et les lacunes de l’établissement pénitentiaire marocain.

Ce rapport détaillé sur la situation des prisons au Maroc durant la période 2016-2020, indique que le problème de la surpopulation carcérale est étroitement lié au fonctionnement des systèmes nationaux de la justice pénale, allusion faite à la détention préventive en vigueur au Maroc.

La proportion des détenus provisoires parmi la population carcérale en général a augmenté de 3% en 2019, et de plus de 45% en 2020. Pour remédier à cette problématique, les chercheurs et les experts, qui ont préparé ce rapport, ont estimé que la responsabilité de lutte contre ce phénomène incombe aux décideurs politiques et aux législateurs.

Sahara : Des acteurs de la société civil dénoncent le recrutement forcé des enfants dans les rangs du polisario

Des acteurs de la société civile ont condamné avec la plus grande fermeté et exprimé leur préoccupation croissante quant aux violations commises à l’égard des enfants dans les camps de Tindouf et au recrutement forcé dans les rangs des milices du polisario.Lors d’un panel sur le thème « l’enrôlement des enfants sahraouis dans les camps de Tindouf: analyse et témoignages », organisé mercredi 16 mars 2022 par l’ONG  » Africa Culture International » dans le cadre des travaux de la 49ème session du Conseil des Droits de l’Homme, qui se tient à Genève, les participants ont appelé à la libération immédiate de tous les enfants enrôlés et à la responsabilisation de tout État ou organisation terroriste qui fournit au Polisario les armes.

Ils ont exhorté l’Etat algérien à assumer ses responsabilités internationales afin de mettre un terme à l’utilisation d’enfants dans des actions militaires et à leur enrôlement sur son propre territoire, invitant les organisations internationales gouvernementales et les ONG indépendantes à explorer les voies et mesures pour protéger les enfants contraints de porter les armes dans les camps de Tindouf et à diagnostiquer l’état psychologique de ces enfants afin de leur assurer une protection.

Ils ont également appelé la communauté internationale et tous les mécanismes de l’ONU et ceux établis en vertu de la Charte à dénoncer publiquement l’exploitation et l’enrôlement de ces enfants.

Dans son intervention, Mme Aïcha Duihi, présidente de l’Observatoire du Sahara pour la Paix, la Démocratie et les Droits de l’Homme (OSPDH), a rappelé que « le polisario ne cesse d’exploiter les écoles et les programmes scolaires dans les camps de Tindouf, dans le sud-ouest de l’Algérie, afin d’endoctriner les enfants avec les idéologies de l’organisation, les appels à la violence et à la haine, en faisant l’éloge de la guerre, ce qui est incompatible avec les exigences de la Convention relative aux droits de l’enfant, qui stipule une éducation aux principes et valeurs de liberté, d’égalité et de tolérance de manière à consolider la personnalité de l’enfant ».

« Aujourd’hui, le polisario persiste à créer une atmosphère de tension au sein des camps, en jouant sur la corde sensible des émotions et en louant l’héroïsme militaire et encourageant le port d’armes chez les enfants lors de toutes les cérémonies et célébrations », a-t-elle fait remarquer.

Et de poursuivre : « Les enfants des camps de Tindouf se retrouvent impliqués dans des entraînements militaires et dans des actions de vandalisme et d’intimidation, mais également dans une guerre de propagande nourrie de violence et de haine ».

Dans le même sens, Mme Nour Bouhanana a réitéré les violations des Droits humanitaires, appelant à une mobilisation internationale pour lutter contre l’enrôlement des enfants sahraouis au sein des milices armées du Polisario.

Pour sa part, Moulay Lahcen Naji, président du CIDH a dénoncé les exactions commises par le Polisario et particulièrement la disparition forcée en citant des cas et en appelant à élucider le sort de Ahmed Khalil dit Carlos.

Dans un communiqué publié à l’issue de cette conférence, l’ONG Africa Culture International souligne que “l’exploitation des enfants dans les conflits armés et leur obligation à porter les armes, sont considérées par la communauté internationale comme la pire violation des DH, chose qui a été actée par toutes les législations internationales et par tous les instruments onusiens, y compris les usages et coutumes ancestraux”.

“De plus, l’organisation du Polisario n’hésite pas à recruter des enfants âgés de 12 à 13 ans comme soldats, et à les faire parader dans les défilés militaires. Chose qui nous a été rapportée, en tant qu’ONG travaillant dans la région, par un groupe de mères qui ont préféré garder l’anonymat de peur des représailles.

Les enfants se retrouvent ainsi privés de leur enfance pour rejoindre de sitôt les rangs des milices avec tout l’impact psychologique que ça engendre”, lit-on dans le communiqué.

Et d’ajouter: “De nombreux articles de presse et communiqués ont été publiés, étayés par des enregistrements vidéo et des photos – dont l’authenticité a été confirmée par les Nations unies et par le Parlement européen – montrant des enfants des camps de Tindouf vêtus d’uniformes militaires et participant à un défilé militaire pour les milices du Front Polisario sur le sol de l’Etat algérien. Pays hôte qui n’a cessé de renier ses obligations de protection relatives aux violations commises à l’égard des enfants sur son territoire ».

L’exploitation des enfants par le Polisario, en les forçant à porter les armes et en les soumettant à des sanctions en cas de refus de se présenter et de se conformer aux ordres militaires, est « contraire au droit humanitaire international et est considérée comme un crime contre l’humanité, en raison des dommages psychologiques et physiques infligés aux enfants et à leurs familles”, relève la même source.

Réforme fiscale et hausse des prix au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la réforme fiscale et la problématique du renchérissement des prix, dont les conséquences sont fâcheuses, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui s’attarde sur les enjeux de la réforme fiscale, écrit qu’à l’instar de la généralisation de la protection sociale, de l’éducation ou de la santé, la réforme fiscale est tout aussi urgente, car la montée en puissance de l’économie vers un palier de croissance soutenue, les programmes et politiques publiques et les réformes structurelles à caractère social supposent des investissements publics conséquents et, donc, davantage de pression sur les finances publiques.

Le rapport sur le nouveau modèle de développement a d’ailleurs mis le doigt sur l’épineuse question du potentiel fiscal du Maroc qui est encore loin d’avoir été atteint, constate le quotidien, notant que les gisements à cibler sont identifiés et connus publiquement.

Pour l’Impôt sur les Sociétés (IS), le registre des contribuables compte en tout et pour tout quelque 530.000 entreprises dans tout le Maroc qui paient l’IS, dont à peine 2% génèrent à elles seules plus de 80% des recettes.

Quant à l’impôt sur le revenu, les chiffres du fisc parlent d’un million de contribuables au moment où la CNSS dit avoir sur ses registres quelque 3,3 millions de salariés dûment déclarés, précise-t-il.

+L’Opinion+, qui revient sur la problématique de la flambée des prix des carburants, évoque une hausse imminente des prix à la pompe, soulignant que les opérateurs notifient d’ores et déjà les distributeurs pour qu’ils prennent leurs dispositions.

La facture s’annonce donc salée pour les automobilistes et autres conducteurs de véhicules motorisés et l’ombre d’une vague de manifestations plane sous nos cieux, comme en témoignent les différents appels à protestation qui se propagent comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux, avertit la publication.

Déjà, ne serait-ce qu’en début du mois courant, les professionnels du transport routier et les taximen multipliaient les menaces de grèves, évitées de justesse grâce à une promesse d’aide financière par l’Etat en compensation de la hausse des prix des carburants.

Mais malgré cette intervention gouvernementale, si une énième hausse est actée, la grogne risque de faire tache d’huile, au point de faire resurgir la mémorable campagne de boycott de 2018, au moment où l’économie marocaine a besoin de la contribution de toutes les forces économiques nationales pour contrer les effets ravageurs de la conjoncture, relève-t-il.

Même son de cloche du côté d’+Al Bayane+, qui estime qu’il ne s’agit pas de « jouer au pompier pyromane » pour réduire l’effet brûlant de la hausse des prix des hydrocarbures sur les transporteurs tout “en laissant faire le marché” qui s’enflamme par ailleurs.

Mais, il faudrait prendre en considération l’ensemble des paramètres qui influencent le pouvoir d’achat de la population et agir pour le préserver, faute de pouvoir l’améliorer, explique la publication.

Certes, l’envolée des prix à la consommation est aussi en relation “avec ce qui se passe dans le monde”, cependant on ne peut se suffire de cette “lapalissade” pour répondre aux attentes de la population qui souffre de tous les impacts sur le système.

Le renchérissement des prix des denrées de première nécessité est un facteur de tension qu’il faut compenser non seulement par des interventions politiques mais aussi par des mesures socio-économiques limitant les effets de la crise sur les ménages et préservant la paix sociale, préconise-t-il.