Suspension des conférences bimensuelles.

Pour cause de COVID-19, le gouvernement suspend les conférences bimensuelles.
En effet, il n’y aura plus de conférences de presse données conjointement par les ministres jusqu’à nouvel ordre. Cela, en raison de la recrudescence des cas de COVID-19, annonce le porte-parole du gouvernement, Oumar Guèye.
« En raison de la recrudescence des cas de coronavirus et de la nécessité de respecter les gestes barrières, le format en présentiel [de ces rencontres] est suspendu jusqu’à nouvel ordre », annonce M. Guèye dans un communiqué.
Les conférences de presse intitulées « Le gouvernement face à la presse » se tenaient deux fois par mois à l’initiative du porte-parole du gouvernement.
En outre, selon le communiqué, le gouvernement cherche les conditions « les plus appropriées » pour poursuivre ses échanges avec les médias.
En raison de la montée des cas de Covid-19, le président de la République a décrété l’état d’urgence. Les sénégalais assistent à l’instauration d’un couvre-feu entre 21 h et 5 h du matin, dans les régions de Dakar et Thiès (ouest).
La mesure prise début janvier, pour une durée de quinze jours, a été prorogée jusqu’au 25 janvier.
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Cameroun: le ministre Oumar Guèye cité dans un détournement de près de 6 482 463 Fcfa

L’affaire révélée en Espagne porte sur une vente d’armes irrégulières d’un montant supérieur à 152 millions d’euros impliquant plusieurs autres pays dont le Cameroun.

Oumar Guèye, le ministre de la pêche serait dans de sale drap. Il est cité dans une affaire de corruption concernant un contrat militaire de surveillance des côtes et de l’espace maritime camerounais passé le 18 novembre 2010 entre le ministre de la Défense du Cameroun de l’époque, Edgard Alain Mebe Ngo’o et la société espagnole Defex SA.

Dans cette affaire, 10 milliards de Fcfa de rétro commission, d’après la justice espagnole a été partagée entre le Cameroun et le Sénégal. Oumar Guèye aurait touché 9973,02 euros (environ 6 482 463 Fcfa) pour le compte de la partie sénégalaise.

Le dossier est diligenté par le juge espagnol, José de la Marta. Ce dernier devrait envoyer une commission rogatoire adressée dans les prochains jours aux autorités camerounaises. Dans cette affaire, selon Jeune Afrique, repris par Libération, Oumar Guèye est sur la liste des personnalités ayant bénéficié de «cadeaux» de la société Defex.

Le système mafieux est orchestré par un français du nom de Philippe Bourcier. Defex lui a versé des commissions «extraordinaires et non justifiées» par le biais de plusieurs de ses sociétés. Paiements qui s’élèvent à plus de 14,6 millions d’euros entre 2002 et 2016».

Le juge espagnol demande dans son ordonnance l’emprisonnement de Bourcier.

Defex appartient à 51% à l’État espagnol par l’intermédiaire de la société de portefeuille SEPI, les 49% restants étant détenus par des entreprises privées dont l’activité principale consiste à vendre des armes.

Mbour : La colère des pêcheurs contre Oumar Guèye

Les prêcheurs de la Petite côte sont très remontés contre leur ministre de la Pêche, Oumar Gueye. Ils se sont donné rendez-vous à Joal pour manifester leur colère.

Lors de leur rassemblement, ils ont reproché au patron de la tutelle d’avoir signé un arrêté qui aura, disent-ils, « de lourdes conséquences sur leurs activités ». Ledit arrêté prolongera la période de la veillée nocturne de six à huit mois, à partir du mois d’octobre prochain.

« Les pêcheurs ne sont pas d’accord, assène Ahmed Wade, l’un des pêcheurs repris par la Rfm. Parce qu’on a remarqué que la ressource se fait rare. Nous sommes contre l’augmentation de la durée de pêche nocturne. »

Il ajoute : « Au moment où la mer est houleuse et tue nos enfants, ils veulent qu’on passe la nuit en mer. C’est inadmissible, c’est contradictoire parce qu’on avait instruit les six mois pour éliminer la veillée nocturne pour la saison des pluies. »

Ces pêcheurs dénoncent également un projet d’usine sur la plage de Mbour : « Qui parle de plage, parle de là où on doit mettre les pirogues à terre pour les réparations. Et, il y a un espace que l’Etat veut prendre par la force pour y faire une usine. »

Déterminés à mener le combat, ils invitent le chef de l’Etat, Macky Sall, à réagir, rapporte le correspondant de la Rfm.

Accord de pêche avec Nouakchott : un quota de 50.000 t pour les pêcheurs sénégalais (ministre)

Le nouveau protocole d’accord de pêche signé lundi entre le Sénégal et la Mauritanie autorise les pêcheurs sénégalais à capturer 50.000 tonnes de poissons dans les eaux mauritaniennes, a annoncé mardi le ministre sénégalais de la Pêche et de l’Economie maritime, Oumar Guèye.

Il en a fait la révélation lors d’une rencontre avec les acteurs de la pêche de Saint-Louis, en présence du préfet du département et du maire de Saint-Louis, Mansour Faye.

Lors de cette rencontre, il a confirmé la signature, lundi, à Nouakchott, d’un nouvel accord de pêche entre les deux pays, dans le cadre duquel la Mauritanie va accorder 400 licences aux pêcheurs sénégalais.

L’accord stipule aussi que ces derniers devront ‘’payer’’ 10 euros par tonne. Cinq autres euros seront supportés par l’Etat sénégalais, a indiqué M. Guèye, qui évoque un montant annuel de 164 millions de francs CFA.

Il a précisé que ‘’la signature de l’accord de pêche’’, prend effet à partir de la date de sa signature. Il a signalé que les pécheurs sénégalais ‘’bénéficient’’ d’une période transitoire d’un an, pour ‘’débarquer’’ leurs produits à Mboyo, village mauritanien situé 2,5 kilomètre de la frontière qui sépare les deux pays.

Selon lui, cette ‘’période transitoire’’ est ‘’accordée’’ aux pécheurs sénégalais, en attendant que les autorités mauritaniennes construisent le port de débarquement de Mboyo, afin que tous les ‘’débarquements’’ se fassent en terre mauritanienne.

Le ministre a aussi demandé aux pécheurs de ‘’respecter l’esprit’’ de cette transition, car tous les produits de pêche feront l’objet d’un ‘’contrôle’’ par les autorités mauritanienne et sénégalaise, tant la quantité, que la qualité des tonnages qui seront débarqués.

Le ministre de la Pêche s’est félicité de ‘’l’engagement’’ des deux chefs d’Etats, Macky Sall et Mohamed Ould Abdel Aziz, qui ont donné des ‘’instructions’’ à leurs deux ministres de la pêche, pour ‘’finaliser’’ ces accords de pêche, au grand bonheur des pécheurs saint-louisiens.

Les différents représentants des pêcheurs de la Langue de Barbarie, au nom des leurs collègues, ont adressé des ‘’remerciements’’ au président Macky Sall et au président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz qui ont, selon eux, ‘’œuvré’’ pour ‘’l’aboutissement’’ de la signature de ces accords.

Ils ont aussi salué ‘’l’engagement’’ du ministre de la Pêche, Oumar Guèye, et du maire de Saint-Louis, Mansour Faye, pour leur ‘’forte implication’’ dans ce dossier.