Meeting conjoint Pdci-Fpi à Abidjan pour «la régénérescence de la Côte d’Ivoire »

Le meeting conjoint du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et du Front populaire ivoirien (Fpi), tenu samedi à Abidjan, doit être « considéré comme le début de la régénérescence de la Côte d’Ivoire », a déclaré Assoa Adou, cadre du Fpi, citant Laurent Gbagbo, fondateur de ce parti.« Militants, jeunes et femmes de Côte d’Ivoire, vous devez prendre votre destin en main, vous devez exiger la réconciliation nationale afin que le pays renaisse sur des bases saines. Le meeting de ce jour doit être considéré par tous comme le début de la régénérescence de la Côte d’Ivoire  », a dit Assoa Adou.

« Alors, jeunes et femmes de Côte d’Ivoire, c’est le message que M. Laurent Gbagbo m’a chargé de vous livrer pour que nous nous levons pour reconquérir notre pays », a insisté M. Assoa Adou, devant des milliers de militants rassemblés au stade du Palais des sports de Treichville, dans le Sud d’Abidjan.

Le meeting co-organisé par la Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix (Cdrp, opposition), conduit par le Pdci, et Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (Eds, opposition) dont « le référent politique » est M. Gbagbo, a enregistré une forte mobilisation.   

Simone Gbagbo, l’épouse de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, était présente au stade du Palais des sports de Treichville. Elle avait à ses côtés d’autres cadres du FPI. Dans la loge des officiels, étaient aussi aperçus des cadres du Pdci et d’autres partis de l’opposition.

M. Assoa Adou, secrétaire général de la frange du Fpi reconnaissant M. Gbagbo comme président, a souligné que l’ex-chef d’Etat, « fidèle à sa ligne d’action politique, asseyons-nous et discutons, a instruit le FPI de s’engager résolument dans le combat pour la réconciliation nationale et la paix en Côte d’Ivoire ».

L’objectif de « la discussion qu’il nous demande, c’est la construction d’un État démocratique, laïc et solidaire, élément essentiel pour l’édification d’une nation multi ethnique, intégrant en son sein des peuples venus des pays voisins, de l’Europe, du Moyen-Orient et d’ailleurs », a-t-il poursuivi.

« C’est le lieu de rappeler au président Alassane Ouattara, au Rdr (son ancien parti) et à ses alliés au sein du Rhdp (la coalition au pouvoir) que leur chaise au rendez-vous du pardon, de la réconciliation et de la fraternité est vide », a affirmé M. Adou, avant d’ajouter « nous les attendons ». 

Eds réclame avec « force et conviction la réouverture du dialogue politique,  réellement inclusif  et qui regroupent à la fois autour d’une table les politiques et la société civile », a déclaré son président Georges Armand Ouegnin, dans un discours.

Partant, a-t-il fait observer, la plate-forme « utilisera tous les moyens démocratiques » en vue de nouveaux débats sur la recomposition de la Commission électorale indépendante (Cei), dont la mouture votée et promulguée est rejetée par l’opposition jugeant la loi de non consensuelle.  

Pour lui, le dialogue est la seule alternative crédible pour le règlement de tous les conflits. C’est pourquoi  Cdrp et Eds exigent « une Cei véritablement consensuelle pour des élections transparentes, justes et régulières », a-t-il dit, ajoutant « notre position n’est pas négociable ».

Selon le président de Eds, Georges Armand Ouégnin, sa plate-forme et cette de la Cdrp « rassemblent des hommes et des femmes dignes, et de conviction et non des partisans de la politique du ventre et du tabouret (postes) ».

Le secrétaire exécutif en chef du Pdci, Maurice Kakou Guikahué, un artisan de ce meeting, a salué la mobilisation des militants qui ont bravé la pluie à un moment donné du rassemblement. Il a appelé à une réconciliation de la vie politique.

« Prochainement, c’est l’opération inondation du Plateau (le centre des Affaires d’Abidjan) avec le stade Félix Houphouët Boigny », le plus grand stade du pays accueillant officiellement quelque 35.000 places. Et ce, faisant allusion à un meeting de la plateforme de l’opposition.

Cette perspective annoncée de la réconciliation est de l’intérêt de tous les fils et de toutes les filles de ce pays, a estimé M. Guikahué pour qui « il faut se réconcilier pour une paix véritable et pour qu’il y ait la stabilité  (car) sans paix il n’y a pas de développement ». 

Les partis et groupements politiques sont en ordre de bataille en vue de l’élection présidentielle d’octobre 2020. Alain Lobognon, au nom des députés de l’opposition parlementaire, a appelé à la gratuité de la Carte nationale d’identité (Cni) pour permettre à un plus grand nombre de voter.

Dans une motion, les partis de l’opposition ont soutenu les efforts de Henri Konan Bédié pour son élan de réconciliation. Il y a quelques semaines, le chef du Pdci a rencontré M. Gbagbo à Bruxelles, où l’ex-chef d’Etat, en liberté conditionnelle.

M. Gbagbo attend la réaction du procureur de la Cour pénale internationale (Cpi) sur son acquittement ainsi que celui de Blé Goudé, son co-accusé. Si la Cour ne fait pas appel de la décision d’acquittement, il est libre de regagner son pays. 

Ouverture du Sommet de la CEDEAO sur la lutte antiterroriste

La capitale burkinabé accueille samedi un sommet extraordinaire des chefs d’État ou de gouvernement de la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) consacré à la lutte antiterroriste dans la sous-région et le défi sécuritaire du G5 Sahel.Outre la quinzaine de présidents de la CEDEAO, le dirigeant mauritanien Mohamed Ould Ghazouani et son homologue tchadien Idriss Déby prennent part aux travaux rencontre tandis que le Roi Mohammed VI est représenté par une délégation composée du ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Nasser Bourita, et du Directeur Général d’Études et Documentation, Mohamed Yassine Mansouri.

Les travaux de cette session extraordinaire de Ouagadougou offrent un cadre de concertation sur l’état de la coopération dans la lutte contre le terrorisme dans la région et les voies et moyens de la renforcer.

« Depuis plusieurs années, nos États font l’objet d’attaques terroristes sans précédents malgré les efforts consentis par nos pays pour endiguer cette gangrène, » a reconnu le président burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, à l’ouverture vendredi à Ouagadougou des travaux du Sommet de la 10è conférence des Chefs d’États es pays du G5 Sahel.

Pour venir à bout du terrorisme dans le Sahel, il estime que « l’opérationnalisation de la stratégie pour le développement et la sécurité des pays du G5 Sahel s’avère extrêmement impérative et urgente ».

La force multinationale du G5 qui devait comprendre 5.000 hommes issus des armées des pays membres pour prendre progressivement le relais des Forces françaises qui mènent l’opération Barkane dans le Sahel.

L’énergie, une priorité stratégique pour le Sahel (Kaboré)

L’accès à l’énergie est l’une des composantes de la stratégie pour le développement et la sécurité des pays du G5 Sahel, a déclaré vendredi à Ouagadougou le président burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré.Il s’exprimait lors du Sommet du G5 Sahel consacré à l’énergie, et axé sur l’initiative « Desert to Power » sous le thème « Exploiter l’énergie solaire pour le développement socioéconomique des pays du G5 Sahel »

Cette initiative, selon le président Kaboré, entre dans la perspective de relever le défi de la transition énergétique amorcée en 2016 avec l’adoption du document de la « Stratégie pour le développement et la sécurité des pays du G5 Sahel ».

Le sommet qui a réuni les chefs d’état du Burkina Faso, du Niger, du Mali, du Tchad et de la Mauritanie, en présence des partenaires techniques et financiers, vise à asseoir une sécurité énergétique à travers cette initiative de la Banque Africaine de Développement en pour la mise en place d’une capacité de production d’au moins 1100 mégawatts.

Pour ce faire, la BAD s’engage à octroyer 20 millions de dollars au G5 Sahel pour l’exécution de ce projet.

Par ailleurs, le président Kaboré qui considère « le déficit énergétique comme un frein au développement » a appelé à « faire du domaine énergétique un maillon essentiel dans le développement socioéconomique durables des pays du G5 Sahel ».

 En effet, il a cité l’exemple burkinabé de la nouvelle politique du secteur de l’énergie déclinée à travers le Plan national de développement économique et social (PNDES).

Ce plan national est « basé sur le mix énergétique à travers entre autres l’augmentation de la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique et la promotion de l’efficacité énergétique », a indiqué le président burkinabé.

Le Sommet du G5 Sahel se tient à la veille du Sommet de la CEDEAO sur le terrorisme dans la capitale burkinabé dans un contexte marqué par une série d’attaques terroristes sanglantes dans la région.

Robert Mugabe : la chute d’un héros devenu un « démon »

Peu de dirigeants africains ont autant marqué le monde que Robert Mugabe, l’ex président zimbabwéen décédé le 06 septembre 2019 à l’âge de 95 ans. Selon les convictions politiques des uns et des autres, « Oncle Bob » (son surnom) était un héros, un méchant, un démon ou un ange.Admiré pour ses prouesses oratoires et sa profonde conviction quant au rôle subalterne des noirs dans les affaires mondiales, Mugabe était l’un des rares dirigeants africains à pouvoir captiver un auditoire, grâce à sa capacité à articuler avec éloquence les problèmes mondiaux du point de vue des pays du Sud.

Né le 24 février 1924 dans le district de Zvimba au Zimbabwe, Mugabe était le champion de la libération politique et économique des Africains. Il n’a jamais été facilement intimidé par les répercussions de sa résistance ou de sa remise en question de l’hégémonie occidentale.

Pour cette raison, le Zimbabwe et lui-même ont eu à souffrir des sanctions économiques que l’Occident leur a imposées depuis 2003.

Il était l’un des rares partisans de la réforme du système financier international, qui impose des conditions strictes à l’aide au développement de l’Afrique.

Il a toujours insisté sur le fait que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, dominés par les Etats-Unis, adoptaient des approches biaisées et sélectives, et devaient être réformés de manière à répondre aux besoins de développement de l’Afrique et du reste du monde en voie de développement.

Mugabe a donné un message d’espoir et d’unité à des millions de ses compatriotes lorsqu’il est devenu le premier noir nommé Premier ministre au Zimbabwe, devenu nouvellement indépendant le 18 avril 1980.

Durant les premières années de son règne, il n’a pas déçu à propos de sa promesse d’améliorer les conditions de vie des Zimbabwéens. L’un de ses succès a été sa capacité à mettre en place un système éducatif gratuit dans les années 1980 et 1990, qui était envié par de nombreux pays voisins du Zimbabwe et même par d’autres pays plus lointains.

Sous son règne, le Zimbabwe est resté l’un des pays ayant l’un des taux d’alphabétisation les plus élevés d’Afrique subsaharienne, dépassant en moyenne 90% de la population au cours de la plus grande partie des 30 dernières années.

Le système de fourniture de soins de santé du Zimbabwe était l’un des meilleurs en Afrique au cours de la première décennie de son indépendance, avant qu’il ne commence à s’effondrer à la fin de ses 37 ans de règne, en raison d’un manque d’aide budgétaire et de la corruption.

Cependant, la plupart de ses réalisations survenues au début du règne ont été gâchées par un certain nombre de mauvais choix.

Selon certains observateurs, le dirigeant zimbabwéen a opéré un tournant décisif en janvier 1992, à la mort de sa première femme, Sally, considérée par beaucoup comme la seule personne qui était capable de le conseiller et de le retenir.

Sarah Francesca Hayfron, plus connue sous le nom de Sally, était une Ghanéenne que Mugabe a rencontrée lorsqu’il enseignait dans ce pays d’Afrique de l’ouest et qu’il a épousée en avril 1961.

Environ quatre ans après la mort de Sally, Mugabe officialisa son union avec sa petite amie, Grace Marufu, avec laquelle il entretenait une relation amoureuse, alors que sa première femme se battait contre une maladie du rein qui lui a coûté la vie.

Le couple s’est marié en août 1996, mais avait déjà trois enfants. Le premier est né alors que Sally était encore en vie.

Les choses ne furent plus jamais les mêmes pour l’homme que chérissaient jadis les Zimbabwéens.

L’ancien président du Zimbabwe a été à l’origine de la colère de l’Occident lorsqu’il a ordonné aux agriculteurs blancs de quitter leurs propriétés en 2000 dans le cadre d’un vaste programme de réforme agraire qu’il considérait comme nécessaire pour remédier aux inégalités historiques dans l’appropriation des ressources naturelles du pays.

Le programme visait à allouer des terres à plus de 300.000 familles, mais sa mise en œuvre n’a pas été bien menée, ce qui a entraîné des pénuries alimentaires et la fermeture d’entreprises dont la matière première dépendait des productions agricoles.

Les difficultés du pays ont été à leur paroxysme en 2008 lorsque l’inflation a atteint le taux de 230 milliards, pendant que les produits alimentaires disparaissaient des rayons de magasins.

Confronté à une crise économique et face aux perspectives de défaite électorale, Mugabe s’est transformé en despote qui matait toute velléité de contestation par l’opposition.

La goutte d’eau qui a fait déborder le vase a été son retournement contre ses propres lieutenants, notamment le limogeage de son confident de toujours, Emmerson Mnangagwa, en novembre 2017. Pour rappel, Mnangagwa était alors le vice-président du Zimbabwe.

Il s’en était suivi un coup militaire qui a renversé Mugabe au cours du même mois.

Mugabe dont le corps est arrivé au Zimbabwe mercredi dernier en provenance de Singapour devrait être enterré lors d’une cérémonie privée dans son village natal la semaine prochaine.

Modification du Code électoral: Idriss Déby accepte les propositions de l’opposition

Dans une déclaration aux membres du Cadre national de dialogue politique (CNDP) sur le processus électoral, le chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby dit « ne pas demeurer sourd aux réclamations de l’opposition concernant le mode du scrutin des législatives et la caution exigée pour les candidatures à la présidentielle.Au cours d’une audience avec les membres du CNDP, jeudi soir à la présidence de la République, le président Déby a souscrit à la proposition de rétablissement des dispositions en la matière contenues dans la Loi 036 de 2015, c’est à dire le précédent Code électoral.

« J’adhère également à l’idée de revoir la disposition relative au délai fixé pour la convocation du corps électoral qui est actuellement de quatre mois. En clair, afin de donner une marge de manœuvre opérationnelle plus souple à la CENI, il ne serait pas déraisonnable d’adapter l’article 34 du Code Électoral qui oblige à convoquer le corps électoral quatre mois avant le scrutin. Il vous appartient de proposer le délai le mieux indiqué », a-t-il déclaré devant les membres du cadre de dialogue.

Le chef de l’Etat tchadien a demandé au CNDP de finaliser le projet de loi organique fixant la composition de l’Assemblée Nationale. À ce sujet, a-t-il dit, « je voudrai vous rappeler la résolution du Forum National Inclusif fixant à 155 le nombre des députés de la future Assemblée. Cet effectif de 155 députés inclut les représentants des nomades et des Tchadiens de l’étranger ».

M. Idriss Déby a instruit la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et le Bureau permanent des élections (BPE) « d’élaborer et d’adopter un chronogramme réaliste déclinant toutes les séquences du processus électoral jusqu’à la tenue effective des différentes échéances ».

La CEEAC salue l’annonce d’un dialogue national au Cameroun

Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, en sa qualité de président en exercice de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), a salué jeudi l’initiative du président camerounais qui convoque un dialogue national dans son pays secoué depuis près de deux ans par la crise séparatiste anglophone.« La présidence en exercice de la CEEAC salue la décision du président de la République du Cameroun de convoquer un grand dialogue national dans le but de répondre aux aspirations profondes des différentes composantes de la Nation camerounaise », indique un communiqué de la présidence de la République gabonaise.

Le président gabonais, poursuit le texte, appelle toutes les forces positives et constructives à saisir l’opportunité de ce dialogue en vue de préserver la paix, la sécurité, la cohésion sociale, la concorde nationale et favoriser le retour des personnes déplacées et des réfugiés.

« La présidence en exercice de la CEEAC réitère le soutien et la solidarité communautaire à la République du Cameroun et exprime la disponibilité de la Communauté à l’accompagner dans le processus de réconciliation nationale », lit-on dans le texte.

Le chef de l’Etat gabonais exhorte par ailleurs les partenaires et amis du Cameroun à apporter leurs appuis multiformes à la réussite de ces assises.

Il a aussi appelé toutes les populations camerounaises à privilégier le dialogue et le pardon en vue de tourner définitivement la page et de retrouver une vie normale.

Le président camerounais, Paul Biya a annoncé, mardi dernier, lors d’une adresse à la Nation, la convocation d’un dialogue national. Ces discussions devraient être convoquées rapidement, avant la fin de ce mois de septembre.

La crise du Cameroun anglophone a déjà fait près de 2000 morts.

Robert Mambé, le gouverneur d’Abidjan, se dit «Rhdp», le parti au pouvoir

Robert Beugré Mambé, le gouverneur du District d’Abidjan, se dit «depuis quelques mois Rhdp (Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix)», le parti au pouvoir, affirmant travailler à la réconciliation entre Alassane Ouattara et l’ex-chef d’Etat Henri Konan Bédié.« Je suis membre du Rhdp, je suis membre du Conseil politique du Rhdp, et je suis avec le président Alassane Ouattara pour aider à la réconciliation entre les plus grands hommes de ce pays », a déclaré Robert Mambé, après une rencontre entre les chefs traditionnels de Songon, une banlieue à l’Ouest d’Abidjan.  

M. Mambé répondait à une question d’un journaliste. Il a décliné sa formation politique actuelle après qu’il lui a été demandé ce qu’il pensait à la suite d’une publication, « le 26 août dernier », par M. Bédié, d’une liste des membres du Bureau politique du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, son parti de base), dans laquelle figurait son nom.

« On vient de quelque part, mais moi, depuis quelques mois déjà je suis membre du Rhdp », a-t-il lâché, tout en faisant remarquer qu’il a « une histoire particulière avec ces deux grandes sommités de la Côte d’Ivoire ».

« Aujourd’hui, je suis avec le président Alassane pour militer et pleurer auprès d’Henri Konan Bédié (le président du Pdci) pour que les deux se réconcilient parce que la Côte d’Ivoire a besoin d’eux, la Côte d’Ivoire a besoin de ces deux grandes sommités », a poursuivi le gouverneur d’Abidjan. 

II a laissé entendre qu’il réfute le cloisonnement, insinuant qu’en étant avec le président Alassane Ouattara, il s’attèlera afin que les deux personnalités se réconcilient et que les enfants d’Houphouët se retrouvent, bien que dans cette entreprise il « prend des coups ».

Pour lui, l’essentiel, c’est le développement, c’est pourquoi « nous devons nous atteler à la recherche obstinée de la paix pour que ce pays puisse se développer dans la paix et la réconciliation », de même que dans un « esprit de solidarité ».

Le gouverneur du District d’Abidjan, a, au nom du chef de l’Etat Alassane Ouattara, annoncé des actions de développement d’envergure et de l’aide aux populations en vue d’améliorer les conditions de vie des habitants de Songon, une localité forte d’une vingtaine de villages et une quinzaine de communautés.

Ces actions, soulignera-t-il, s’inscrivent dans les perspectives de développement et visent les jeunes, les femmes. Outre, des appuis en matériels dont des broyeuses de manioc pour Attiéké, un mets très prisé, il a dévoilé de grands projets d’infrastructures pour Songon.

A Songon, précisera-t-il, « on a des projets de bitumage qui ont commencé, il reste trois villages : un village dont le butinage a été entamé, un autre qui commence aujourd’hui où nous sommes et le dernier qui va commencer dans quelques semaines ».

« Le président a décidé avant janvier, si Dieu le veut, on va commencer l’autoroute entre Yopougon-Songon. Et, ce matin, avant de venir ici j’ai fait une réunion avec nos frères qui vont financer. Ils m’ont donné la date à laquelle ça va commencer, il faut savoir qu’au plus tard fin janvier, cela va commencer », a-t-il relevé.

M. Mambé a en outre annoncé « une grande route qui va quitter le pont de Jacqueville (au sud-ouest d’Abidjan), et qui va passer à la gare de Songon Dagbé aller directement sur l’autoroute sans passer par l’ancienne route de Dabou ».

Son trajet devrait « traverser l’autoroute, aller vers Attinguié, Akoupé et aller vers Anyama au niveau du nouveau stade (à Ebimpé), passer vers Abobo, puis se poursuivre vers Cocody et atterrir à Cocody », a-t-il fait savoir, devant une foule de personnes.

Par ailleurs, a-t-il fait savoir que le chef de l’Etat a décidé d’aider la communauté à construire des collèges avec internats à « Yépi ; Adaté ; Songon Daté, Songon Sé ; Agbadjèkouté, Bobodoumé, à Akoupé Zégui, à Eloka 1 et 2, Elokato, Elokaté (…) de même qu’à Kossiwa ».  

« Pour le faire, il faut qu’on soit ensemble, on est avec le président Alassane Ouattara pour le développement de Songon, d’Abidjan et de la Côte d’Ivoire », a-t-il lancé à l’endroit des populations, promettant « passer dans les villages pour régler les petits problèmes ». 

Le Pdci a quitté le Parti unifié Rhdp. Pour M. Bédié, des engagements d’alternance au profit de son parti n’ont pas été tenus. Aujourd’hui, plusieurs cadres du Pdci ont rejoint le Rhdp, la coalition au pouvoir en Côte d’Ivoire et certains occupent des postes ministériels. 

Cameroun : l’appel au dialogue sur la crise anglophone diversement apprécié

La tenue, en fin septembre, d’un grand dialogue national sur la crise sécessionniste anglophone annoncée par le président de la République Paul Biya a suscité des réactions contrastées au sein de la classe politique et des groupes indépendantistes.Le Cardinal Christian Tumi, s’exprimant sur les médias locaux, se dit « heureux », lui qui a toujours appelé à un conclave national pour résoudre les problèmes des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest : « Nous devons aller à ce dialogue avec l’honnêteté intellectuelle, sachant que personne n’a de monopole pour chercher la solution à la crise actuelle. Nous devons tous aimer notre pays ».

Le président camerounais Paul Biya s’est adressé à la nation, hier mardi, sur l’antenne de la Cameroon Radio Television (CRTV, publique). Suivant avec beaucoup d’attention la crise séparatiste qui secoue le Cameroundepuis près de deux ans, le Secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres, par le biais de son porte-parole, s’est également réjouit de cette initiative.

Le Secrétaire général de l’Onu, après avoir réitéré la disponibilité de son organisation à apporter son soutien à ce pays de l’Afrique centrale, a appelé toutes les parties prenantes, y compris la diaspora, à participer à l’effort de paix.

Pour sa part, Agbor Balla Nkongho, membre du Consortium de la société civile anglophone, par ailleurs bénéficiaire en août 2018 d’un arrêt de poursuites pour hostilité, sécession, guerre civile, propagation de fausses informations, résistance collective et incitation à prendre les armes devant le Tribunal militaire, a estimé que ces discussions devraient normalement marquer la fin des arrestations d’Anglophones à cause de leurs opinions politiques.

Mark Bareta, un virulent leader séparatiste a quant lui refusé la main tendue de Paul Biya. « Les dictateurs n’ont jamais changé. Il a parlé à la communauté internationale pour échapper à la pression. Notre seule réponse ne sera pas des discours. On doit mobiliser des ressources pour plus de fusils, de tireurs d’élite afin d’aider nos combattants à livrer le dernier combat », a-t-il déclaré.

Par conséquent, il a invité les différentes forces dissidentes à se réunir afin de discuter des opérations armées, non sans indiquer que la lutte s’intensifiera avec des « actions majeures sur le terrain ».

Bédié «craint pour la stabilité» de la Côte d’Ivoire en cas de modification de la constitution

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, ex-allié au pouvoir), Henri Konan Bédié a dit craindre « un problème très grave pour la stabilité» de la Côte d’Ivoire en cas de modification de la constitution ivoirienne portant sur la limitation à 75 ans de l’âge des candidats pour la présidentielle de 2020.M. Bédié qui s’exprimait dans un entretien diffusé mardi  soir sur les antennes de la télévision internationale française « France 24», a réagi suite à une question du journaliste qui a dit : « selon nos informations, le gouvernement veut fixer l’âge limite pour être candidat à la présidentielle à 75 ans, ce qui vous éliminerait mais également M. Ouattara et Gbagbo, pensez-vous que c’est une hypothèse plausible ? ». 

« Je crains que ce soit là-même un problème très grave pour la stabilité du pays, ce changement, ce tripatouillage de la Constitution serait contraire à la Constitution elle-même puisqu’elle vient d’être votée (en 2016) il n’y a pas longtemps », a déclaré M. Bédié.   

Concernant sa récente rencontre avec l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo à Bruxelles, le leader du Pdci, a laissé entendre qu’ ils ont « décidé de travailler ensemble ». Et ce, en vue des prochaines joutes électorales en Côte d’Ivoire.  

Pendant que le Pdci refuse de désigner un représentant à la Commission électorale indépendante (CEI) dont il rejette la nouvelle mouture, le président statutaire du Front populaire ivoirien (Fpi), Affi Nguessan, lui, veut intégrer l’institution après des discussions avec le gouvernement.  

Pour le Pdci, « le gouvernement a commencé les discussions avec tous les partis politiques sans donner les termes de référence, (et) a décidé d’un passage en force (c’est pourquoi) et il a choisi parmi les partis politiques et les mouvements de la société civile ceux qui lui étaient favorables ».  

Le Pdci a quitté le parti unifié Rhdp (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix), la coalition au pouvoir. M. Bédié  a expliqué que le parti de M. Alassane Ouattara a refusé l’alternance et n’a « pas tenu tous les autres engagements que stipulaient » leur accord.

M. Bédié qui a créé une plate-forme non idéologue regroupant 24 partis de l’opposition dont le FPI, le parti fondé par  M. Gbagbo, veut avec l’ensemble de ces forces vives reconquérir le pouvoir d’Etat lors de la présidentielle d’octobre 2020.  Le Fpi et le Pdci annoncent d’ailleurs un meeting conjoint prévu samedi prochain dans le sud de la capitale économique ivoirienne.

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a, au cours de son message à la nation à l’occasion de l’an 59 de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, évoqué une modification de la Constitution. Dans son discours, il a indiqué que si ce changement avait lieu, il ne viserait personne. 

La Constitution actuelle de la Côte d’Ivoire n’impose pas d’âge limite pour être candidat à la présidentielle.

Crise anglophone : Paul Biya annonce «un grand dialogue national» dès fin septembre

Le chef de l’État camerounais, Paul Biya a annoncé mardi, dans un discours à la nation, la convocation, «dès la fin du mois en cours», d’un grand dialogue national afin d’examiner les voies et moyens de répondre aux aspirations profondes des populations anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en proie à un conflit sécessionniste depuis 3 ans.Lors de cette allocution d’une demi-heure, il a affirmé que ledit conclave, présidé par le Premier ministre, concernera principalement la situation dans les régions sous conflit, mais aussi toutes les autres composantes de la nation, étant entendu qu’il touchera à des questions d’intérêt commun telles que l’unité et l’intégration nationale et le vivre-ensemble.

«Il aura donc vocation à réunir, sans exclusive, les filles et les fils de notre cher et beau pays, le Cameroun, autour de valeurs qui nous sont chères : la paix, la sécurité, la concorde nationale et le progrès.»

Le dialogue national, a précisé Paul Biya, s’articulera également autour de thèmes susceptibles d’apporter des réponses aux préoccupations de la communauté anglophone, ainsi qu’à celles des autres régions du pays, à l’instar du bilinguisme, la diversité culturelle et la cohésion sociale, la reconstruction et le développement des zones touchées par le conflit, le retour des réfugiés et des personnes déplacées, le système éducatif et judiciaire, la décentralisation et le développement local, la démobilisation et la réinsertion des ex-combattants, le rôle de la diaspora dans le développement du pays, etc.

En amont de la tenue effective du dialogue, le Premier ministre, a souligné Paul Biya, mènera de larges consultations en vue de recueillir les avis les plus divers, devant servir de sources d’inspiration pour la conduite des débats. Dans le même esprit, des délégations seront dépêchées dans les prochains jours à la rencontre de la diaspora, afin de lui permettre d’apporter sa contribution à ces réflexions sur la résolution de la crise anglophone.

Les partis de Gbagbo et Bédié annoncent un meeting conjoint samedi à Abidjan

Le parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, ex-allié au pouvoir) présidé par Henri Konan Bédié et la branche radicale du Front populaire ivoirien ( FPI, opposition) dirigée par Laurent Gbagbo, ont annoncé mardi à Abidjan la tenue d’un meeting conjoint des deux partis prévu samedi prochain dans la zone sud de la capitale économique ivoirienne.« Le meeting conjoint d’Abidjan sud prévu le  samedi 14 septembre prochain est une occasion solennelle d’un nouveau départ que nous voulons prendre ensemble pour sauver la Côte d’Ivoire du chaos dans lequel les gouvernants actuels veulent l’enfermer », a dit dans une conférence de presse conjointe M. Koné Boubacar au nom des directions du « FPI de Gbagbo », son parti,  et du PDCI représenté par Brahima Kamagaté, l’un de ses secrétaires exécutifs. 

Selon M. Koné, ce meeting conjoint FPI-PDCI est l’aboutissement de la volonté des ex-présidents ivoiriens Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié qui ont lancé un appel à la réconciliation des ivoiriens depuis leur rencontre historique à Bruxelles le 29 juillet dernier. 

« C’est dans la mise en oeuvre de cet appel conjoint de Bruxelles des deux personnalités que ces partis ont entrepris de mener des actions conjointes sur le terrain», a-t-il expliqué, soulignant l’urgence de la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire. 

De son côté, Brahima Kamagaté, le vice-président du parti de Bédié chargé de la jeunesse a expliqué  que le lieu exact du meeting conjoint de ces deux formations politiques phares de l’opposition ivoirienne, sera connu mercredi. 

« Nous avions souhaité tenir ce meeting au stade Robert Champroux de Marcory. Mais le ministre des sports qui nous a reçu ce matin, a indiqué que ce stade est fermé pour des travaux depuis un mois. Le ministre et ses services sont  à pieds d’oeuvre pour nous trouver un autre site », a fait savoir M. Kamagaté assurant que « quoi qu’il en soit, ce meeting aura lieu à Abidjan sud ». 

 Répondant à la question d’un journaliste sur les rapports de son parti avec Pascal Affi N’Guessan, le président statutaire du FPI, M. Kamagaté a affirmé que « pour le PDCI, le président du FPI s’appelle Laurent Gbagbo et pour nous la question d’Affi N’Guessan est derrière nous».

 Quant à l’appartenance de Guillaume Soro, l’ancien président du parlement ivoirien à la Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix ( CDRP, plateforme de l’opposition mise en place par M. Bédié), l’émissaire du PDCI a soutenu que ce dernier y fait partie car tous les partis se reconnaissant en lui sont membres. 

Depuis sa rupture avec le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), la coalition au pouvoir, M. Bédié s’est rapproché du FPI de Laurent Gbagbo après une rencontre avec ce dernier fin  juillet dernier à Bruxelles en Belgique.

 Les deux hommes qui  ont décidé de mener des actions conjointes ont appelé à la mise en place d’une plateforme non idéologique regroupant plusieurs organisations politiques de l’opposition. A terme, selon leurs partis respectifs, ce rapprochement entre MM. Bédié et Gbagbo  pourrait aboutir à une alliance contre le RHDP d’Alassane Ouattara pour la présidentielle ivoirienne de 2020.

Le parlement mauritanien approuve le 1er gouvernement de Ghazouani

L’Assemblée nationale mauritanienne, unique chambre du parlement, a approuvé, samedi soir à Nouakchott, le premier gouvernement du nouveau président Mohamed Ould Ghazouani, a constaté APA.Sur un total de 149 votants, 128 ont accordé leur confiance à ce gouvernement alors que 19 ont voté contre.

Elu le 22 juin 2019, le président Ghazouani a été investi dans ses fonctions 38 jours plus tard.

Le 3 août 2019, il a nommé son Premier ministre, Ismaïl Ould Bedda Ould Cheikh Sidiya qui a formé le 8 août suivant un gouvernement de 25 membres dont cinq femmes.

Mais ce gouvernement n’a pas opéré de changements au sein de ses départements en attendant d’obtenir la confiance du parlement.

Une telle confiance est devenue une exigence avec les derniers amendements constitutionnels d’août 2017.

Un parti de l’opposition ivoirienne appelle à « rouvrir le dialogue politique »

Inquiète du processus électoral devant aboutir à la présidentielle d’octobre 2020 en Côte d’Ivoire, la présidente de l’Union républicaine pour la démocratie (URD, opposition), Danièle Boni-Claverie, a appelé à « rouvrir le dialogue politique », dans un point de presse jeudi à APA.Selon Mme Boni-Claverie « il est l’heure de repenser la Côte d’Ivoire  (et) le seul gage de paix et de stabilité auquel peut se raccrocher la Côte d’Ivoire en ces temps est de rouvrir le dialogue politique et que toutes les forces vives de cette nation y participent ».

Un fort soupçon se fait ressentir sur le processus électoral au niveau de l’opposition regroupée au sein de la plate-forme dénommée la Coalition pour la démocratie, la réconciliation  (CDRP), notamment conduite par le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir). 

« Vu les informations en notre possession, le processus électoral en cours serait déjà sous la menace de graves irrégularités. Dans les coulisses de la République, il semblerait qu’une manipulation d’une grande ampleur se prépare », s’est-elle inquiétée. 

De ce fait, l’URD voudrait « tirer la sonnette  d’alarme pour dire que nous considérons inenvisageable la tenue d’élection en 2020 si les conditions d’un scrutin apaisé ne sont pas réunies », fait remarquer sa présidente.

L’une des questions qui fâche l’opposition ivoirienne est la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), institution en charge d’organiser les élections, dont le projet de loi a été voté par le Parlement et promulgué, dans un contexte de controverse.

Mme Boni Claverie a dénoncé le fait que le « dialogue politique ne prospère plus et le passage en force du gouvernement » à propos de la réforme de la CEI qui se heurte au refus de l’opposition de désigner des représentants au sein de cette commission qu’elle récuse.

« Nous ne pouvons-nous payer le luxe d’un autre drame humain … au-delà de la lutte pour la conquête ou la conservation du pouvoir» après la crise postélectorale de 2010-2011 qui a fait plus de 3.000 morts à travers le pays, car les stigmates en sont encore vives pour la mémoire collective, a-t-elle lancé.

Pour l’URD, à l’instar des autres partis de l’opposition, la somme de 5 000 Fcfa en vue d’acquérir la Carte nationale d’identité (CNI) est une « exclusion par l’argent des populations rurales dans l’état de dénuement dans lequel elles se trouvent ».

A 13 mois de l’élection présidentielle, les états-majors des partis et des coalitions politiques sont en branle. A cette étape, « modifier les conditions d’éligibilité et que celui qui décide de ces amendements puisse se positionner comme un futur candidat, il y a un conflit d’intérêt », a-t-elle poursuivi.

Une récente rencontre de Pascal Affi N’Guessan, le président statutaire du Front populaire ivoirien (FPI, le parti fondé par Laurent Gbagbo) avec le ministre d’Etat, chargé de la Défense, Hamed Bakayoko, a soulevé un vent de colère au sein de la plateforme de l’opposition, conduite par le Pdci.

Cela a d’ailleurs amené le Pdci, dans une note à réagir déplorant que M. Affi ait « contre toute attente et sans crier gare pris part aux discussions avec le gouvernement », même s’il est libre de gérer son parti, tout en insinuant qu’il devait signaler cette démarche.

Dans une déclaration à la presse locale, la présidente de l’Union républicaine pour la démocratie (URD, opposition), Danièle Boni-Claverie, a laissé entendre que cette rencontre de M. Affi avec le gouvernement « n’engage que sa formation politique et non l’ensemble de l’opposition ».

Le FPI connaît des dissensions internes. Alors que des militants sont proches de M. Affi, président statutaire de la formation, d’autres reconnaissent M. Laurent Gbagbo comme le président. Mis en liberté conditionnelle, M. Gbagbo réside actuellement à Bruxelles.

Les actes des acteurs politiques en général présentent des divergences de point de vue. L’opposition qui réfute la nouvelle Commission électorale et demande la reprise du projet de loi sur la réforme de la CEI, a envoyé des signaux : le FPI dirigé par M. Affi refuse d’y siéger ainsi que le Pdci de l’ex-président Henri Konan Bédié. 

Bénin : six arrivées portent le gouvernement à 24 ministres

Le président de la République du Bénin, Patrice Talon, a procédé à un remaniement ministériel marqué par trois départs et six arrivées qui portent le gouvernement à 24 ministres.Au nombre des entrées, il y a celles de Véronique Tognifodé au ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance, d’Éléonore Ladekan Yayi au ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, de Jean-Michel Abimbola au ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts, d’Hervé Hehomey au ministère des Infrastructures et des Transports, de Sadia Assouma au ministère de l’Industrie et du Commerce et enfin d’Alain Orounla au ministère de la Communication et de la Poste.

C’est le Secrétaire Général du gouvernement qui a lu, jeudi soir, à l’antenne de l’Office de Radiodiffusion et Télévision du Bénin (ORTB, public) le décret portant composition de la nouvelle équipe gouvernementale.

Voici la liste du nouveau gouvernement du Bénin :

Ministre d’Etat en charge du Plan et du Développement : Abdoulaye Bio Tchané

Gardes des sceaux, Ministre de la Justice et de la Législation : Sévérin Quenum

Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération : Aurélien Agbénonci

Ministre de l’Economie et des Finances : Romuald Wadagni

Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique : Sacca Lafia

Ministre du Cadre de vie et du Développement Durable : José Tonaté

Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche : Gaston Dossouhoui

Ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale : Alassane Séidou

Ministre du Travail et de la Fonction Publique : Adidjatou Mathys

Ministre des Affaires sociales et de la Microfinance : Véronique Tagnifodé

Ministre de la Santé : Benjamin Hounkpatin

Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique : Eléonore Yayi Ladekan

Ministre des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle : Mahougnon Kakpo

Ministre des Enseignements Maternel et Primaire : Karimou Salimane

Ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts : Jean Michel Abimbola

Ministre du Numérique et de la Digitalisation : Aurélie Adam Soulé Zoumarou

Ministre des Infrastructures et des Transports : Hervé Hêhomey

Ministre de l’Industrie et du Commerce : Sadia Assouman

Ministre de l’Energie : Dona Jean-Claude Houssou

Ministre de l’Eau et des Mines : Samou Adambi

Ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l’Emploi : Modeste Kérékou

Ministre des Sports : Oswald Homeky

Ministre de la Communication et de la Poste : Alain Orounla

Ministre délégué auprès du Président de la République chargé de la Défense Nationale : Fortunet Nouatin

Mort de Robert Mugabe, ex président du Zimbabwe

L’ancien président du Zimbabwe, Robert Mugabe, est décédé à l’âge de 95 ans, a annoncé ce vendredi sur tweeter son successeur Emmerson Mnangagwa.Robert Mugabe qui s’est battu pour l’indépendance de son pays, a été Premier ministre en 1980, à l’accession à la souveraineté internationale du Zimbabwe, avant d’en être le président de 1987 à 2017.

Modification constitutionnelle : l’opposition refuse le dialogue avec Condé

Le Front national pour la défense de la constitution (FNDC) qui regroupe les acteurs politiques et de la société civile a rejeté, jeudi à Conakry, la consultation proposée la veille par le chef de l’Etat guinéen, Alpha Condé, devant porter sur l’adoption d’une nouvelle constitution.Face à la presse, le FNDC a dans sa déclaration qualifié de «ratée » l’adresse à la nation du président de la République relative à la grave crise socio-économique et politique qui agite le pays. Selon les opposants au régime de Condé appuyés par la société civile, cette sortie a renforcé « la confusion, l’angoisse au sein des citoyens et l’incertitude au niveau des investisseurs ».

« L’allocution d’Alpha Condé d’hier dénote un décalage flagrant avec la réalité. La mobilisation populaire contre le Coup d’Etat civil ou 3ème Mandat est plus que jamais un devoir du Peuple que le FNDC incarne avec courage. Le FNDC affirme qu’il n’y aura aucune consultation, encore moins de discussion autour d’un changement de Constitution », ont-ils indiqué, tout en mettant en garde le locataire du palais Sékhoutoureya.

Le FNDC dit être mobilisé pour « empêcher toutes velléités de tripatouillage des élections législatives à l’effet de donner la majorité des deux tiers au parti au pouvoir, permettant ainsi d’aboutir au projet de troisième mandat ». Dans ce cadre, il félicite tous ses démembrements en Guinée et à l’étranger et les exhorte à davantage de vigilance.

S’adressant à la nation mercredi soir, le président de la République a instruit le Premier ministre, chef du gouvernement d’initier des consultations avec les institutions de la République, les partis politiques, les syndicats, les organisations de la société civile pour recueillir les avis des uns et des autres dans un échange ouvert sur les différentes questions pour que le débat porte sur les arguments et les recommandations.

« Tout sujet peut être discuté dans une démocratie. La Guinée n’est plus la même avec l’éveil des consciences et toutes les mutations intervenues dans la société. Il est légitime alors que chacun se demande où on va, comment aborder les enjeux et défis des temps nouveaux. C’est pourquoi, je comprends le débat en cours dans le pays sur tous les sujets de préoccupation, y compris la Constitution. Mais, comme je l’ai indiqué auparavant, il ne m’appartient pas de trancher ou de choisir à la place des Guinéens. Avant toute prise de position personnelle, j’ai le devoir d’écouter tout le monde », a déclaré Alpha Condé.

Adoption du calendrier 2019 du parlement ivoirien sans la majorité des députés de l’opposition

Le projet d’ordre du jour des travaux parlementaires de la session ordinaire 2019 de l’Assemblée nationale ivoirienne, a été adopté jeudi à Abidjan à l’unanimité des 131 députés présents ( sur 250 siégeant) sans la majorité des députés de l’opposition parlementaire, a constaté APA sur place.Trois groupes parlementaires de l’opposition (Vox Populi, Rassemblement et Parti démocratique de Côte d’Ivoire) ont en effet, boycotté cette séance plénière qui s’est tenue au palais de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire sous la présidence du vice-président de cette institution,  Mamadou Diawara.

 Au total 45 projets de loi sont inscrits sur ce calendrier 2019 des députés ivoiriens qui coure sur la période allant du 05 septembre au 12 décembre 2019.

Le réaménagement de la liste des commissions permanentes du parlement ivoirien qui a constitué le deuxième point à l’ordre du jour de cette rencontre, a également été adopté à l’unanimité des 131 députés présents issus majoritairement du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le parti d’Alassane Ouattara.

« Nous aurons au total 45 projets de loi à examiner sur trois mois. Il s’agit de 06 projets de loi ordinaire, 08 demandes d’autorisation de ratification de conventions internationales et 31 projets de loi de ratification d’ordonnances. Il est également prévu deux séances d’information parlementaire. L’une sur l’enregistrement des naissances et l’autre sur les résultats de l’étude nationale prospective Côte d’Ivoire 2040», a expliqué M. Diawara à ses collègues.

Auparavant, dans un autre registre,  les députés Tia  Goué et Alain Ekissi ont plaidé pour la promulgation  de la loi sur le statut des députés. Comme eux, Pascal Affi N’Guessan du Front populaire ivoirien ( FPI, opposition), l’un des rares députés de l’opposition à prendre part à cette session plénière, a estimé qu’il est nécessaire de doter les parlementaires ivoiriens d’un statut.

 «  Depuis plusieurs années, la question du statut du parlementaire pose problème. Mais, j’espère que cette année, nous allons mettre fin à cela en ayant le courage de doter le parlementaire d’un statut afin de lui permettre de jouer efficacement son rôle », a souhaité M. Affi.

Mercredi, dans un communiqué conjoint, les groupes parlementaires PDCI-RDA, Vox Populi et Rassemblement ( Opposition) ont décidé de « s’abstenir de toute participation » à la séance plénière de ce jeudi, estimant qu’elle est convoquée « dans les mêmes conditions illégales que celle du 20 mai 2019».

Les trois groupes parlementaires qui ont appelé Amadou Soumahoro, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne à créer un « climat apaisé » au sein de cette institution s’insurgent entre autres, contre le bureau de l’Assemblée nationale élu le 06 mai 2019 qui selon eux, n’est toujours pas conforme à la constitution et au règlement du parlement ivoirien.

 « J’ai été mandaté par le président Amadou Soumahoro pour mener des négociations avec les groupes parlementaires de l’opposition. A ce jour nous sommes parvenus à un accord. C’est pourquoi je m’étonne de leur absence à cette séance plénière », a fait remarquer le député Mamadou Sako en marge de l’examen du calendrier 2019 du parlement ivoirien.

 Selon M. Sako qui dit être le médiateur entre M. Soumahoro et l’opposition parlementaire, « dans les jours à venir, tout va rentrer dans l’ordre ».

Côte d’Ivoire: un «gouvernement de mission et de combat» pour «accélérer» le plan social

Le nouveau gouvernement ivoirien est une équipe de « mission et de combat » pour « accélérer » le plan social de l’Etat, a indiqué jeudi son porte-parole Sidi Tiémoko Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres, marquant une prise de contact des entrants.« Ce gouvernement aura essentiellement pour mission d’accélérer des initiatives portées par le Premier ministre, en tant que chef du gouvernement, (notamment) le plan social du gouvernement qui a été lancé en début d’année 2019 », a déclaré M. Touré, lors d’un point de presse.

Il s’agit d’ «adresser les points de solidarité, les points de vulnérabilité et les points de développement au niveau national », a-t-il dit, rappelant que le programme social du gouvernement est un projet phare d’initiatives sur l’an 2019 et 2020.

Le programme social du gouvernement « PSGouv » repose sur cinq axes stratégiques, en l’occurrence la santé pour tous, l’éducation pour tous, la réduction de la pauvreté par l’accès aux services essentiels, l’autonomisation des femmes et des jeunes, et le bien-être des populations en milieu rural.

Ce nouveau Cabinet a pour mission de faire en sorte que les différentes mesures qui seront prises dans le cadre du déroulement de ce dispositif, favorisent le renforcement de l’action sociale du gouvernement et apportent la solidarité de la Nation à chaque Ivoirien, a fait savoir Sidi Tiémoko Touré.

L’équipe gouvernementale, nommée mercredi par décret du chef de l’Etat Alassane Ouattara, comprend en dehors du Premier ministre, 41 ministres et 7 secrétaires d’Etat qui devront être opérationnels dès l’ouverture de Conseil de ministres de ce jour, a souligné le porte-parole du gouvernement ivoirien.

Répondant à une question d’un journaliste qui indiquait que beaucoup d’Ivoiriens dénoncent un « gouvernement pléthorique et budgétivore », le porte-parole du gouvernement a expliqué que « l’objectif est d’améliorer le quotidien des Ivoiriens » estimant que « ces observations ne se justifient pas ». 

« Nous travaillons pour les Ivoiriens, nous sommes là à la tâche pour les Ivoiriens et je pense qu’ils attendent de nous sentir à l’œuvre », a-t-il affirmé, avant d’ajouter « nous n’avons pas attendu ce gouvernement pour commencer à travailler, il y a des résultats et il faut aller au-delà de sorte à impacter davantage ceux qui sont éloignés de la capitale ».

Consternant le départ de Mamadou Sangafowa Coulibaly, ministre sortant en charge de l’Agriculture et du développement rural, Sidi Tiémoko Touré a souligné que « le retrait d’un ministre est de la prérogative du chef de l’Etat qui sait très bien pourquoi il fait ce jeu de chaise ».  

Ce nouveau gouvernement intervient à 13 mois de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire. Tous les Etats-majors des partis politiques s’activent afin de se garantir une victoire sans ambages. L’opposition, elle, annonce le lancement des activités de sa plateforme pour bientôt.

Les activités de la « CDRP », la plateforme de l’opposition ivoirienne, bientôt lancées

Les activités de la Coalition pour la démocratie, la réconciliation (CDRP), la plateforme de l’opposition ivoirienne, devraient bientôt lancées, après le retour à Abidjan de Henri Konan Bedié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir).L’information a été indiquée, mercredi, par le secrétaire exécutif en chef du Pdci, Maurice Kakou Guikahué, dans une note, en réaction à Affi N’Guessan, président statutaire du Front populaire ivoirien  (Fpi, opposition), le parti fondé par Laurent Gbagbo.  

« Le lundi 2 septembre 2019, c’est avec étonnement que les militants du PDCI, notre parti, ont écouté M. Pascal Affi N’Guessan, au sortir d’une séance de négociations avec le gouvernement », souligne le Pdci, qui admet que cette activité ressort de la souveraineté et de l’autonomie des partis. 

Cependant, ce que surprend le Pdci est la déclaration de M. Affi dans les colonnes du journal officiel Fraternité-Matin, où il « déplore simplement le revirement du président du PDCI-RDA », initiateur de la plate-forme de l’opposition. 

« Aujourd’hui, on ne sait plus si cette plateforme verra le jour. Sur le plan éthique, cette attitude de Henri Konan Bédié n’est pas correcte », a déclaré M. Affi. Un propos qui s’explique du fait que le Pdci se rapproche de M. Gbagbo dont plusieurs militants reconnaissent en lui le « président » du Fpi.

« Je voudrais porter à la connaissance de Monsieur Affi Nguessan que la plateforme initiée par le Président Henri Konan Bédié a vu le jour, le jeudi 1er août 2019, par la signature de sa charte organisationnelle », a relevé M. Guikahué.

Cette plateforme est baptisée « Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix en abrégé (CDRP) et la cérémonie officielle de lancement de ses activités se fera dès le retour au Pays du Président Henri Konan Bédié », a-t-il poursuivi.

« Après la signature de la résolution relative aux propositions et à la vision des Partis politiques de l’opposition sur la réforme de la CEI (Commission électorale indépendante), la décision prise par le Groupe des 24 signataires dont Affi, est de ne pas participer aux discussions avec le gouvernement tant que nous n’aurions pas reçu les termes de référence promis par le Premier ministre, le 4 avril 2019 », précise M. Guikahué. 

Le Pdci déplore que « contre toute attente et sans crier gare, M. Affi a pris part aux discussions avec le gouvernement », ajoute le texte, signé de M. Guikahué, secrétaire exécutif en chef du Pdci qui envisage de revenir au pouvoir.

« Cette situation a amené les autres Partis politiques signataires de la résolution sur la réforme de la CEI, à mettre le FPI/ AFD en observation et à poursuivre la construction de la plateforme sans rompre cependant avec M. Affi », mentionne-t-il.

Après que le gouvernement a saisi l’opposition à l’effet de désigner ses représentants dans la nouvelle CEI, M. Affi a « joint et conseillé le refus en bloc » de la participation de l’opposition dans cette Commission Electorale Indépendante, animant une conférence de presse.

Suite à cette conférence le Pdci lui a emboîté le pas le mardi 27 août 2019 avec à la clé une correspondance de refus de désigner un représentant à la CEI, adressée le même jour au Gouvernement. Le Pdci s’étonne alors que M. Affi échange avec le ministre de la Défense sans concertation préalable.

« Au moment où nous nous attendions au dépôt de la correspondance de M. Affi, nous l’avions vu sortir d’une rencontre d’échanges avec le gouvernement, le lundi 2 septembre 2019 », soupçonne le Pdci. 

« Nous voudrions dire à M. Affi ce qui suit : autant il est libre de gérer son parti, autant le président Henri Konan Bédié gère son parti en toute indépendance, libre du choix de ses interlocuteurs. Henri Konan Bédié ne s’est pas renié, il est dans une logique de la réconciliation nationale », a fait savoir M. Guikahué.

« L’interrogation majeure des signataires de la plateforme initiée par le Président Henri Kon Badié est la suivante : Monsieur Affi Nguessan est-il encore digne de confiance ? », s’interroge le Pdci dans la note.

Côte d’Ivoire: nomination d’un nouveau gouvernement de 49 membres

Le Président ivoirien Alassane Ouattara a procédé mercredi à la nomination d’un nouveau gouvernement de 49 membres dont 07 secrétaires d’État qui intervient à treize mois de l’élection présidentielle d’octobre 2020, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Parmi les membres de cette nouvelle équipe gouvernementale, l’on remarque notamment l’entrée  de dix nouvelles personnalités.

Il s’agit des ministres Vagondo Diomandé (sécurité et protection civile), Moussa Dosso ( ressources animales et halieutiques), Gaoussou Touré ( Promotion de la riziculture), Adama Coulibaly (Économie et finances), Mamadou Sanogo ( Économie numérique et poste) et des secrétaires d’État Épiphane Zoro Bi ( Renforcement des capacités), Philippe Legré ( chargé des affaires maritimes), Brice Kouassi (Chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle), Mys Belmonde Dogo (chargé de l’autonomisation de la femme) et Koffi N’Guessan Lataye ( chargé du logement social).

La plupart des membres de l’ancienne équipe gouvernementale  conservent leurs portefeuilles.

 Il s’agit entre autres,   des ministres Hamed Bakayoko (Défense)  Marcel Amon Tanoh (Affaires Étrangères), Albert Mabri Toikeuse (Enseignement supérieur), Kandia Camara ( Éducation Nationale), Sansan Kambilé ( Justice et droits de l’homme) Amadou Koné ( Transports) et Alain Donwahi ( Eaux et forêts).

Le premier conseil des ministres du nouveau gouvernement est prévu jeudi au palais présidentiel d’Abidjan.

La liste du nouveau gouvernement 

1- Ministre d’Etat, Ministre de la Défense : M. Hamed Bakayoko

2- Ministre des Affaires étrangères : M. Marcel Amon-Tanoh

3- Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique: Abdallah Albert Toikeusse Mabri

4- Ministre de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle:   Mme Kandia Kamissoko Camara

5- Garde des sceaux, Ministre de la Justice et des droits de l’homme : M. Sansan Kambilé

6- Ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation : M. Sidiki Diakité

7- Ministre de la Sécurité et de la protection civile : Général Vagondo Diomandé

8- Ministre des Eaux et forêts : M. Alain Richard Donwahi

9- Ministre de l’Intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur :  Ally Coulibaly

10- Ministre de l’Agriculture et du développement rural : M. Kobénan Kouassi Adjoumani

11- Ministre des Ressources animales et halieutiques : M. Moussa Dosso

12- Ministre du Plan et du développement : Mme Nialé Kaba

13- Ministre des Transports : M. Amadou Koné

14- Ministre de l’Emploi et de la protection sociale : M. Pascal Abinan Kouakou

15- Ministre de la Promotion de la riziculture : M. Gaoussou Touré

16- Ministre de l’Economie et des finances : M. Adama Coulibaly

17- Ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme : M. Bruno Nabagné Koné

18- Ministre de la Santé et de l’hygiène publique : M. Aouélé Eugène Aka

19- Ministre de l’Economie numérique et de la poste : M. Mamadou Sanogo

20- Ministre de la Ville : M. François Albert Amichia

21- Ministre des Mines et de la géologie : M. Jean Claude Kouassi

22- Ministre de l’Assainissement et de la salubrité : Mme Anne Désirée Ouloto

23- Ministre de la Modernisation de l’administration et de l’innovation du service public : Mme Raymonde Goudou Coffie

24- Ministre de la Culture et de la Francophonie : M. Maurice Bandama

25- Ministre de l’Equipement et de l’entretien routier : M. Amedé Koffi Kouakou

26- Ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables : M. Abdourahmane Cissé

27- Ministre de l’Environnement et du développement durable:   M. Joseph Séka Séka

28- Ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant : Mme Ramata Ly-Bakayoko

29- Ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté : Mme Mariatou Koné

30- Ministre du Commerce et de l’industrie : M. Souleymane Diarrassouba

31- Ministre de l’Artisanat : Sidiki Konaté

32- Ministre auprès du Premier ministre, chargé de la coordination des grands projets : M. Claude Isaac Dé

33- Ministre de la Fonction publique : M. Issa Coulibaly

34- Ministre de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement :  M. Sidi Tiémoko Touré

35- Ministre du Tourisme et des loisirs : M. Siandou Fofana

36- Ministre des Sports : M. Paulin Claude Danho

37- Ministre de l’Hydraulique : M. Laurent Tchagbo

38- Ministre de la Promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, porte-parole adjoint du gouvernement : M. Mamadou Touré

39- Ministre auprès du premier ministre, chargé du budget et du portefeuille de l’Etat : M. Moussa Sanogo

40- Ministre auprès du Premier ministre, chargé de la promotion de l’investissement privé : M. Emmanuel Esmel Essis

41- Ministre de la Promotion des PME : M. Félix Anoblé

Secrétariats  d’Etat

1- Secrétaire d’Etat chargé du service civique : M. Siaka Ouattara

2- Secrétaire d’Etat au renforcement des capacités : M. Epiphane Bi Zoro

3- Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Tansports, chargé des affaires maritimes : M. Philippe Legré

4- Secrétaire d’Etat auprès du Garde des sceaux, Ministre de la justice et des droits de l’homme, chargée des droits de l’homme : Mme Aimée Zebeyoux

5- Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle : M. Brice Kouassi

6- Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la femme, de la famille et de l’enfant, chargée de l’autonomisation des femmes des femmes : Mys Beldmonde Dogo

7-Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme, chargé du logement social : M. Koffi N’guessan Lataille

Au titre de la présidence de la République

M. Adama Koné est nommé Ministre auprès du président de la République, chargé des affaires économiques et financières.         

Guinée-Bissau : un ex-conseiller du président Vaz candidat à la présidentielle

L’ancien conseiller spécial du président bissau-guinéen et leader du Parti de la nouvelle démocratie (PND), Iaia Djaló, a été investi comme candidat à l’élection présidentielle de la Guinée-Bissau du 24 novembre, a appris APA lundi.Lors de la désignation du candidat du parti, 131 membres sur 151 du Conseil national ont voté pour Iaia Djaló et 11 ont pour Braima Cassama tandis que les neuf électeurs se sont abstenus, annonce le communiqué du PND.

Se réjouissait de la confiance que lui a accordée la direction du parti, Iaia Djaló a promis de garantir la stabilité gouvernementale et parlementaire si le peuple bissau-guinéen le désigne à son tour comme le successeur de José Mario Vaz, lui-même candidat à sa réélection.

« Nous pensons que nous servirons d’éléments pour assurer solidement l’harmonie nécessaire et la coexistence démocratique. C’est notre responsabilité et cela nous a motivés à nous représenter pour les élections présidentielles du pays », a déclaré Djaló dans le communiqué du PND.

Membre de l’actuel gouvernement du Premier ministre Aristides Gomes comme ministre du Commerce et de l’Artisanat, M. Djaló participe depuis 2005, comme candidat, à toutes les élections présidentielles de la Guinée-Bissau. 

Notant qu’il est très difficile pour le peuple bissau-guinéen de prendre une décision à l’urne, Djaló a toutefois souligné l’essentielle nécessité pour ce peuple de penser à une alternative plus crédible pour le pays. Celle-ci, ajoute le président du PND, demande une réflexion approfondie des citoyens bissau-guinéens avant de voter pour une personne qui dirigera le pays dans les cinq prochaines années.

 

Le pays a besoin en effet d’un chef d’État qui a une stabilité émotionnelle sans être mêlé dans les compromis ni dans les petits jeux parmi les différents contextes politiques, a-t-il indiqué.

Pour sa part, son camarade et challenger pour le candidat du PND, Braima Cassama, a déclaré qu’il était prêt à soutenir le développement de la démocratie interne et travailler aux côtés de Iaia Djaló pour assurer sa victoire à la présidentielle.

La Ligue arabe suit avec « inquiétude » l’escalade de tensions à la frontière entre le Liban et Israel

Le Secrétaire général de la Ligue des Etats arabes, Ahmed Aboul Gheit, suit avec « inquiétude » l’escalade de tensions dans les zones frontalières entre le Liban et Israël, soulignant la solidarité totale de la Ligue avec le Liban face aux agressions auxquelles il est la cible.Par Mohamed Fayed

Tout glissement vers des affrontements militaires pourrait devenir incontrôlable, a-t-il mis en garde, endossant la responsabilité à la communauté internationale pour contrôler les réactions israéliennes qui peuvent conduire à une nouvelle escalade de la situation.

L’armée israélienne a bombardé, dimanche, le sud du Liban en représailles à des tirs de missiles antichars ayant touché des cibles sur son territoire.

« Des missiles antichars ont été tirés depuis le Liban vers une base et des véhicules militaires. Des cibles ont été touchées. L’armée a riposté avec des tirs vers la source de ces frappes et cible le sud du Liban », a indiqué l’armée israélienne dans un communiqué.

Selon l’agence nationale de presse libanaise ANI, « les périphéries de la localité de Maroun al-Ras dans le secteur de Bint Jbeil sont la cible de bombardements de l’ennemi israélien qui se poursuivent de manière sporadique ».

Cette localité libanaise se trouve juste en face du village israélien d’Avivim (nord), cible de tirs de missiles antichars, d’après l’armée israélienne. Le Hezbollah libanais a lui annoncé avoir «détruit un véhicule militaire israélien sur la route menant à la caserne d’Avivim».

L’armée israélienne n’a pas fait état de blessés, ni fourni davantage de détails sur les tirs antichars, mais a demandé à la population vivant dans un périmètre de 4 kilomètres de la frontière libanaise de rester chez elle et d’ouvrir les abris antibombes.

Ces échanges de tirs interviennent sur fond de tensions croissantes entre Israël et le Hezbollah libanais qui a accusé la semaine dernière l’État hébreu d’avoir mené des frappes de drones dans son bastion de la banlieue sud de Beyrouth.

Le Maroc, « partenaire solide » dans la lutte antiterroriste (Général US)

Le Maroc est un « partenaire solide dans la lutte antiterroriste et un leader régional en matière de sécurité », a déclaré, jeudi à Rabat, le général d’armée Stephen Townsend, commandant le Commandement américain pour l’Afrique (AFRICOM), à l’issue d’une visite officielle de deux jours dans le Royaume.Le responsable américain, qui s’exprimait lors d’un point de presse au terme d’une visite au Maroc, a souligné que les relations entre le Maroc et les États-Unis « reposent sur un engagement mutuel en faveur de la sécurité et du développement durable dans la région », ajoutant que « grâce aux exercices conjoints et avec d’autres partenaires africains, l’armée américaine et les Forces Armées Royales marocaines peuvent améliorer leur capacité à travailler ensemble et à offrir un avenir plus sûr et plus prospère à la région ».

M. Townsend, qui vient d’être nommé à la tête de l’AFRICOM, s’est félicité de la « coopération excellente » du Maroc avec ce Commandement US, qui « se réjouit de poursuivre sa collaboration avec le Royaume en faveur de la sécurité et de la stabilité régionales ». Au-delà d’assurer la sécurité de ses propres frontières, le Maroc «apporte la sécurité à l’ensemble de l’Afrique» à travers les formations et les opérations de maintien de la paix», a souligné le haut gradé US.

Evoquant la situation au Sahel, le général américain a indiqué que Washington « partage les préoccupations du Maroc» vis-à-vis de l’instabilité dans cette région, tout en assurant «œuvrer avec les partenaires africains et internationaux pour pallier cette situation».

Le militaire américain s’est félicité, à cet égard, des efforts du Maroc en matière de lutte antiterroriste, saluant, par la même occasion, le déploiement par l’armée marocaine d’un l’hôpital de campagne au camp Zaatari, dans le nord-est de la Jordanie. «Je suis très reconnaissant de ce partenariat», a dit M. Townsend.

Outre la coopération du Maroc dans le cadre des missions de maintien de la paix dans plusieurs régions du monde, le général US a salué la participation du Maroc à l’exercice African Lion, le «plus grand exercice de l’AFRICOM», que le Maroc accueille depuis plusieurs années.

 Le responsable américain a fait savoir que le prochain exercice verra la participation de près de 3.000 participants issus de 21 pays partenaires, dont au moins huit africains.

Présidentielle bissau-guinéenne : José Mário Vaz candidat à un second mandat

Le chef de l’Etat bissau-guinéen, José Mário Vaz, a fait part de sa décision de briguer un second mandat à la tête du pays, assurant qu’en cas de victoire il allait maintenir « la paix sociale et la tranquillité » qu’il a su instaurer durant son premier magistère.Mario Vaz qui s’adressait à ses militants lors d’un méga meeting organisé, vendredi à Bissau, a légalement terminé son premier mandat de cinq ans depuis le 23 juin dernier. Toutefois, une dérogation lui permet de rester en fonction jusqu’à l’élection d’un nouveau président de la République prévue dans un peu plus de deux mois.

Le premier tour de l’élection présidentielle en Guinée-Bissau aura lieu le 24 novembre. Si aucun candidat n’obtient pas plus de 50%, un second tour sera organisé le 5 janvier 2020.

Plusieurs candidats se sont manifestés, dont trois anciens Premiers ministres : Carlos Gomes Júnior (indépendant), Domingos Simões Pereira (Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert, PAIGC) et Umaro Sissoco Embalo, (Mouvement pour l’alternance démocratique (MADEM G-15).

De même, le leader du Parti de l’unité nationale (PUN), Idrissa Djaló, est candidat.

Le Japon réaffirme officiellement sa position de non reconnaissance de la soi-disant « rasd »

Le ministre nippon des Affaires étrangères, M. Taro Kono, a réitéré, mardi à Yokohama, que son pays ne reconnait pas la soi-disant « rasd ».« Je voudrais réaffirmer que la présence dans la TICAD VII de toute entité que le Japon ne reconnait pas comme Etat n’affecte en rien la position du pays par rapport au statut de cette entité », a tenu à préciser le chef de la diplomatie nippone au début de la réunion ministérielle en prélude à la conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD-VII), qui se déroule jusqu’au 30 août à Yokohama.

Dimanche, le Directeur général du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord au ministère japonais des Affaires étrangères, l’ambassadeur katsuhiko Takahashi, a réaffirmé la position constante de son pays de non reconnaissance de la soi-disant « rasd ».

L’ambassadeur katsuhiko Takahashi a insisté que « le Japon ne reconnait pas le « Sahara occidental comme Etat ». « Ceci est une position constante et immuable. Le Japon n’a pas l’intention de la changer », a affirmé le haut responsable japonais.

Le 7ème Sommet de la conférence internationale sur le développement de l’Afrique, est organisé à Yokohama, à l’initiative du gouvernement japonais, conjointement avec les Nations unies, le Programme des Nations unies pour le développement, la Commission de l’Union africaine et la Banque mondiale.

Gambie : Décès de l’ancien président Dawda Jawara

L’ancien président gambien Dawda Jawara est décédé ce mardi à l’âge de 95 ans, a annoncé le président de la république Adama Barrow sur sa page Twitter.Dawda Jawara a régné sur la Gambie de 1970 à 1994. Dawda Jawara, né le 16 mai 1924 à Barajally, fût membre du Parti populaire progressiste. Il est le premier président de la République de Gambie, d’avril 1970 à juillet 1994, soit presque un quart de siècle.

Le 22 juillet 1994, un groupe de jeunes militaires dirigé par Yaya Jammeh réussit un coup d’état et renverse Dawada Jawara.

Le président Adama Barrow a déploré la disparition du père de l’indépendance de la Gambie. « Son décès est en effet une grande perte pour le pays en particulier et pour l’humanité en général », indique-t-il.

Le Soudan déclare l’Etat d’urgence dans l’est du pays

Le Soudan a décrété l’état d’urgence dans son Etat de la Mer rouge après que des affrontements ethniques ont fait au moins 16 morts.Ces affrontements ont éclaté depuis mercredi entre les tribus des Bani Amer et des Nuba à Port-Soudan, la capitale de l’Etat de la Mer rouge.

Le nouveau gouvernement du pays, dirigé par Abdalla Hamdok a ordonné l’ouverture d’une enquête sur les violences tribales meurtrières qui secouent la région depuis des jours, ont annoncé les autorités.

La police soudanaise a déclaré qu’au moins 16 personnes avaient été tuées et des forces envoyées pour contenir les combats.

On ne sait toujours pas ce qui a déclenché de telles violences inter-communautaires.

« Le conseil souverain a décidé de relever de leurs fonctions, le gouverneur de la Mer rouge et le responsable de son appareil de sécurité », a déclaré le gouvernement de transition du pays dans un communiqué.

Les autorités ont « détecté pour la première fois l’utilisation d’armes à feu dans les combats, ce qui révèle la présence d’interférences internes et externes pour alimenter le conflit ».

Des affrontements tribaux sont souvent signalés dans plusieurs régions du Soudan, surtout dans l’ouest du Darfour, une province en proie à la guerre depuis plusieurs années.

Le Soudan peuplé de diverses ethnies a été secoué par des mois de manifestations nationales qui ont renversé le président, Omar el-Béchir, en avril et qui ont marqué le début d’une transition vers un régime civil.

Le pays est actuellement dirigé par un organe à majorité civile qui doit superviser une période de transition de trois ans et ouvrir la voie à des élections.

La liste du nouveau Gouvernement de la RDC

Le Premier ministre de la République démocratique du Congo, Sylvestre Ilunga, a rendu public ce lundi son Gouvernement. Forte de 65 ministres et mise en place sept mois après l’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi, cette équipe est constituée de 42 ministres, issus du Front commun du changement (FCC, pro-Kabila) et de 23 ministres venant du Cap pour le changement (Cap) du Chef de l’Etat.Voici la liste du Gouvernement dont 17% des membres sont des femmes.

 – Vice-Premiers ministres 

Vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières : M. Gilbert Kankonde Malamba

Vice-Premier ministe, ministre de la Justice et garde des Sceaux : M. Célestin Tunda Ya Kasende

Vice-Premier ministre, ministre du Budget : M. Jean Baudouin Mayo Manbeke

Vice-Premier ministre, ministre du Plan : Mme Élysée Munembwe Tamukumwe

Vice-Premier ministre, ministre des Infrastructures et Travaux publics : M. Willy Ngoopos Sunzhel

– Ministres d’État 

Ministre d’État, ministre des Affaires étrangères : Mme Marie Tumba Nzeza

Ministre d’État, ministre de la Coopération internationale, intégration régionale et Francophonie : M. Pépin Guillaume Manjolo Buakila

Ministre d’État, ministre des Hydrocarbures : M. Rubens Mikindo Muhima

Ministre d’État, ministre de la Décentralisation et Réformes institutionnelles : M. Azarias Ruberwa Manywa

Ministre d’État, ministre des Ressources hydrauliques et de l’Électricité : M. Eustache Muhanzi Mubembe

Ministre d’État, ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale : Mme Nene Nkulu Ilunga

Ministre d’État, ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique M. Willy Bakonga Wilima

Ministre d’État, ministre du Genre, Famille et Enfant : Mme Béatrice Lomeya Atilite

Ministre d’État, ministre de l’Urbanisme et Habitat : M. Pius Muabilu Mbayu Mukala

Ministre d’État, ministre de la Communication et Médias : M. David Jolino Diwanpovesa Makelele ma-Muzingi

– Ministres 

Ministre de la Défense et des Anciens combattants : M. Aimé Ngoy Mukena

Ministre de Fonction publique : Mme Yollande Ebongo Bosongo

Ministre des Finances : M. José Sele Yalaghuli

Ministre de l’Économie nationale : Mme Acacia Bandubola Mbongo

Ministre du Portefeuille : M. Clément Kuete Nymi Bemuna

Ministre du Commerce extérieur : M. Jean Lucien Bussa Tongba

Ministre des Mines : M. Willy Kitobo Samsoni

Ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles technologies de l’information et de la communication : M. Augustin Kibassa Maliba

Ministre d’Etat, ministre de la Santé : M. Eteni Longondo

Ministre des Droits humains : M. André Lite Asebea

Ministre des Relations avec le Parlement : M. Déogratias Nkusu Kunzi Bikawa

Ministre de l’Environnement et Développement durable : M. Claude Nyamugabo Bazibuhe

Ministre des Transports et Voies de communications : M. Didier Mazengu Mukanzu

Ministre de l’Agriculture : M. Jean Joseph Kasonga Mukuta

Ministre de la Pêche et Élevage : M. Jonathan Bialosuka Wata

Ministre du Développement rural : M. Guy Mikulu Pombo

Ministre des Affaires sociales : Mme Rose Boyata Monkaju

Ministre des Actions humanitaires et Solidarité nationale : M. Steve Mbikaki Mabuluki

Le Japon réitère sa position constante de non reconnaissance de la soi-disant « Rasd »

Le japon par la voie du Directeur général du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord au ministère japonais des Affaires étrangères, l’ambassadeur katsuhiko Takahashi, a réitéré, dimanche à Tokyo, sa position constante de non reconnaissance de la soi-disant « rasd ».L’ambassadeur katsuhiko Takahashi a insisté que « le Japon ne reconnait pas le « Sahara occidental » comme Etat ». « Ceci est une position constante et immuable. Le Japon n’a pas l’intention de la changer », a affirmé le haut responsable japonais qui, en plus de ses fonctions de directeur général politique, occupe la position distinctive d’Assistant du ministre des Affaires étrangères, Taro Kono.

Le haut responsable japonais a souligné que « le Japon croit que cette question doit être résolue de manière pacifique à travers le dialogue entre les parties concernées ».

Le Japon rejoint ainsi plusieurs puissances, dont les États Unis, l’Union européenne et de nombreux pays en Europe, en Afrique, en Asie et en Amérique latine.

Cette position du gouvernent japonais intervient à la veille du 7ème Sommet de la conférence internationale sur le développement de l’Afrique (TICAD), qui est organisée à Yokohama du 28 au 3 août, à l’initiative du gouvernement japonais, conjointement avec les Nations unies, le Programme des Nations unies pour le développement, la Commission de l’Union africaine (CUA) et la Banque mondiale.

Loi recomposition CEI: des députés ivoiriens dénoncent une « immixtion » du président de l’UA

Les groupes parlementaires de l’opposition ivoirienne à l’Assemblée nationale ont dénoncé jeudi une « immixtion personnelle » du président de l’Union africaine (UA) qui s’est félicité, dans une note, de la loi sur la recomposition de la Commission électorale indépendante (CEI), notamment rejetée par des partis politiques.Dans une déclaration, jeudi à Abidjan, les groupes parlementaires de l’opposition ivoirienne, regroupant le Parti démocratique de Côte d’Ivoire  (Pdci, ex-allié au pouvoir), Rassemblement et Vox Populi, se sont dits « préoccupés par l’immixtion personnelle » du président de l’UA. 

Sur le site de l’UA, l’institution a publié le 19 août 2019 un communiqué dans lequel le président de la Commission se félicite de ce que l’arrêt rendu par la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples ait été pris en compte tel qu’en atteste le préambule des motifs du projet de loi.  

Pour les groupes parlementaires de l’opposition ivoirienne, la situation qui prévaut sur la Commission électorale indépendante de la Côte d’Ivoire est « grave ». Dans la déclaration lue par son porte-parole Olivier Akoto, ces députés relèvent que « le processus d’élaboration de la nouvelle loi s’est déroulé sans la participation des partis politiques de référence de l’opposition ivoirienne ». 

Selon ces parlementaires, dans son arrêt du 18 novembre 2016, « la Cour jugeant que la loi portant organisation et fonctionnement de la CEI instituait une Commission électorale non indépendante, non impartiale et déséquilibrée au profit du pouvoir, a ordonné à l’Etat de Côte d’Ivoire de réformer ladite loi». 

L’opposition ivoirienne qui s’est déclarée non favorable au projet de loi, dénonce une simple recomposition de la nouvelle loi au lieu d’une véritable réforme de la Commission électorale indépendante tel que stipulé par l’arrêt de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples. 

Cette loi portant recomposition de la CEI, telle qu’adoptée par les deux Chambres du Parlement ivoirien, en maintenant des représentants du président de la République et du ministre en charge de l’Administration territoriale au sein de la Commission centrale d’une part et en excluant la société civile des commissions locales d’autre part, « ne correspond aucunement à l’esprit d’un dialogue inclusif », a-t-il ajouté.

« Promulguée, cette loi consacre clairement le déséquilibre de la CEI au profit du pouvoir actuel et est indéniablement porteuse de germes conflictuels », a prévenu le député du Pdci Olivier Akoto, annonçant que « la Cour a été saisie d’une requête par les parlementaires de l’opposition ivoirienne aux fins de permettre à cette juridiction de juger de la conformité de cette loi».

Au regard de ce fait, les groupes parlementaires Pdci, Rassemblement et Vox Populi à l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire « déplorent cette publication inappropriée du président de la Commission de l’Union africaine qui ne se fonde que sur l’exposé du préambule des motifs du projet de loi pour exprimer sa satisfaction », a-t-il poursuivi.

M. Akoto a fait observer que « l’exposé des motifs n’est que la partie d’un projet ou d’une proposition de loi qui a pour but de présenter les raisons de fait et de droit qui justifient selon son auteur, l’adoption du texte, et ne saurait être assimilé à la loi » votée et promulguée.  

Les groupes parlementaires de l’opposition, « réitèrent leur engagement à user de toutes les voies de recours possibles en vue d’aboutir à l’installation d’une CEI impartiale et équilibrée et invitent avec insistance le président de la République à reprendre à nouveau les négociations avec toutes les parties prenantes significatives pour la mise en place d’une CEI véritablement consensuelle », a-t-il indiqué. 

Il est prévu en Côte d’Ivoire l’organisation de l’élection présidentielle en octobre 2020. A près de 14 mois de ces joutes électorales, le processus de mise en place de la Commission électorale indépendante, institution en charge d’organiser les élections est décrié par les partis de l’opposition.