Saint-Louis: Des mesures prises pour une bonne préparation de la Tabaski

L’adjoint au gouverneur chargé du développement de la région de Saint-Louis, Khadim Hann, assure que les services compétents « sont à pied d’œuvre afin de prendre toutes les mesures nécessaires pour une bonne préparation de la Tabaski », la grande fête musulmane devant être célébrée entre les 22 et 23 août.

M. Hann s’exprimait mardi au cours d’une réunion du comité régional de développement (CRD) préparatoire de la tabaski 2018.

Il a relevé que sur le plan de la sécurité, la police et la gendarmerie vont « prendre toutes les mesures de sécurité nécessaires », avec « l’allégement du contrôle » pour faciliter le transport du bétail.

Selon lui, l’approvisionnement des foirails en eau, l’électrification des sites officiels mais aussi un bon approvisionnement des foirails en moutons à des prix raisonnables comptent parmi les dispositions à prendre.

Faisant le bilan de l’opération tabaski 2017, le chef service régional de l’élevage, docteur Seynabou Diack Sy, a noté que les marchés avaient été bien approvisionnés en moutons, ajoutant que les effectifs présentés sur les marchés avaient « largement satisfait » les besoins des populations.

Pour la préparation de la tabaski 2018, le chef du service régional de l’élevage assure que les dispositions sont en train d’être prises pour « un bon approvisionnement » du marché en moutons et « à des prix accessibles » à toutes les bourses.

Selon elle, l’Etat a pris des mesures pour améliorer l’accessibilité au crédit des opérateurs, faciliter le transport et la sécurité avec l’aménagement de « points de vente adéquats » disposant d’électricité, d’eau et de toilettes.

Saint-Louis: Les producteurs annoncent une perte de 7000 tonnes d’oignon

Le président des producteurs de la filière oignon de Dagana, Mamadou Diop, a lancé un appel à l’Etat afin de sauver le restant de leur production, dont « 7000 tonnes d’oignon ont pourri » lors des pluies du 27 juin dernier.

M. Diop s’exprimait lors d’un point presse tenu mardi pour faire le constat des dégâts occasionnés par les pluies, suite à la mévente de la production d’oignon des producteurs du delta du fleuve Sénégal (nord), notée après la fête de Korité, marquant la fin du jeûne musulman.

« Si l’Etat ne vient pas à notre secours, le reste de notre production va pourrir à la prochaine tombée des pluies », a-t-il prévenu.

Il a signalé que les producteurs du département de Dagana avaient « emblavé » pour cette saison 2200 hectares, en prenant des crédits à la caisse nationale de crédit agricole du Sénégal (CNCAS).

Relevant que les producteurs ne disposent pas de magasins de stockage, il a aussi expliqué que l’oignon ne « peut être couvert par des bâches ».

« Nous allons bientôt aborder la saison hivernale pour la culture du riz et nous sommes inquiets à cause de nos remboursements de dette à la CNCAS. Si l’on n’arrive pas à sauver le restant de notre production évalué à près de 8000 tonnes d’oignon, ce sera la catastrophe », ajoute le président des producteurs.

Thierno Bocoum est candidat à la présidentielle 2019

Le Président du Mouvement Alliance générationnelle pour les intérêts de la République (Agir) sera candidat à la présidentielle de 2019.

Cette décision de Thierno Bocoum fait suite, selon un communiqué reçu à la Rédaction d’Actusen.sn, à une mûre réflexion. «Après mûre réflexion, j’ai décidé d’être candidat à l’élection présidentielle de 2019.

Cette décision, nous l’avons pesée et soupesée», lit-on dans la note. Thierno Bocoum promet ainsi «de soumettre un projet de société inclusif articulé autour du changement de paradigmes dont l’élaboration a vu la participation de Sénégalais de l’intérieur et de la diaspora».

Il rejoint ainsi sur la ligne de départ le Président du Grand Parti, Malick Gackou, Moustapha Guirassy, Hadjibou Soumaré, Samuel Sarr, entre autres.

Sidiki Kaba va représenter le gouvernement à la fête nationale française

Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Sidiki Kaba, va représenter le gouvernement à la réception organisée à l’occasion de la fête nationale française, jeudi, à partir de 19h, annonce un communiqué transmis à l’APS.

Le patron de la diplomatie sénégalaise et l’ambassadeur de France au Sénégal, Christophe Bigot, prononceront une allocution à l’occasion de cette cérémonie prévue à la Résidence de France, au Cap Manuel, ajoute le communiqué.

L’ambassadeur de France va par la même occasion décorer trois personnalités sénégalaises, selon la même source, qui signale que la fête nationale française va se poursuivre samedi avec un bal populaire prévu au lycée français Jean Mermoz de Dakar, à partir de 19h15.

Lancement du dégroupage de la boucle locale cuivre de la Sonatel

Le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), Abdou Karim Sall, a lancé, mardi, à Dakar, l’introduction du dégroupage de la boucle locale au Sénégal, présenté comme un « levier important » de développement de la concurrence et de l’innovation dans les télécommunications et sur le marché de l’Internet.

« Le dégroupage de la boucle locale est une opération essentielle de développement de la concurrence et de l’innovation  dans les télécommunications et particulièrement sur le marché de l’Internet haut débit et très haut débit (HD-THD) », a souligné M. Sall, à l’occasion de la cérémonie de lancement.

En 2017, les derniers chiffres de l’Observatoire de l’ARTP montrent que « le développement des services internet est porté au Sénégal à plus de 98% par le mobile, moins de 2% par le fixe », a indiqué M. Sall.

Selon lui, l’objectif visé à travers cette opération est « la réduction des obstacles techniques et économiques qui peuvent freiner le développement d’acteurs alternatifs sur le marché ».

Il précise que le deuxième objectif est la possibilité donnée aux opérateurs alternatifs d’’’exercer librement leurs activités et de participer au développement du haut et très haut débit fixe dans des conditions viables ».

Le troisième objectif, « c’est la liberté de choix du consommateur, une diversité au niveau des services et une baisse des tarifs de détail », a-t-il ajouté.

« La boucle locale cuivre est une infrastructure qui appartient à l’opérateur historique SONATEL, pour accéder directement aux utilisateurs finaux et leurs offrir des services », a rappelé M. Sall.

Eliminatoires Can U20 : les juniors veulent réussir la première manche (entraîneur)

L’équipe du Sénégal des moins de 20 ans jouera ce vendredi contre celle du Congo avec la volonté de ‘’réussir’’ la première manche aller du dernier tour des éliminatoires de la CAN des moins de 20 ans et assurer au retour la qualification à la phase finale de la compétition prévue en 2019 au Niger, a dit son entraîneur Youssouph Dabo dans un entretien téléphonique avec l’APS.

‘’L’objectif est de retourner en phase finale de la CAN et cela passe par une bonne performance vendredi lors de la manche aller’’, a déclaré le technicien sénégalais.

L’équipe du Sénégal des moins de 20 ans qui ‘’n’a pas véritablement arrêté’’ de se préparer depuis son retour d’Egypte en fin mai dernier, compte principalement sur une base locale pour cette rencontre.

‘’A cette période de l’année, la charge de travail des expatriés est très lourde, ils risquent d’arriver fatigués’’, a expliqué le technicien qui compte sur une base locale avec un milieu officiel venu des Etats-Unis d’Amérique, Ibrahima Maba Diop.

Youssouph Dabo qui a joué et a été entraîneur au Red Star (France), s’attend ‘’à une rencontre relevée contre une équipe qui joue bien au ballon’’.

‘’C’est une équipe qui aime la possession, qui joue beaucoup en une-deux et qui dispose de quelques individualités’’, a analysé le technicien qui a observé la dernière phase éliminatoire de l’équipe congolaise.

Les Diables Rouges juniors, dirigés par le Brésilien Valdo (ancien du PSG), avaient éliminé au précédent tour le Botswana.

Finaliste de la CAN des moins de 20 ans en 2015 et en 2017, le Sénégal avait sorti au tour précédent l’Egypte (0-0 et 0-0 et 6TAB5).

La manche aller contre le Congo aura lieu ce vendredi, au stade Massamba Débat de Brazzaville, et le retour, le samedi 21 juillet au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar.

Hafez Ghanem, nouveau vice-président de la banque mondiale pour la région Afrique

L’expert franco-egyptien du développement Hafez Ghanem a été nommé par la Banque mondiale au poste de vice-président pour la Région Afrique, en remplacement de Makhtar Diop, désormais vice-président de la Banque mondiale pour les infrastructures, a appris madi l’APS.

M. Ghanem, qui capitalise ‘’plus de trente années d’expérience’’, a ‘’pris ses nouvelles fonctions le 1er juillet’’, signale un communiqué de presse de l’institution parvenu à l’APS.

Le texte souligne qu’’’il sera responsable d’un portefeuille régional de plus de 600 projets, pour un engagement total supérieur à 71 milliards de dollars’’.

‘’Sous la houlette de M. Ghanem’’, la Banque mondiale s’engage à poursuivre ‘’son ambitieux programme pour le continent, où elle s’attache à promouvoir une croissance inclusive et réduire la pauvreté en finançant des projets visant à valoriser le capital humain, encourager le développement du secteur privé, accroître la productivité agricole, améliorer l’accès aux infrastructures, renforcer la résilience au changement climatique et promouvoir l’intégration régionale’’.

Elle promet qu’’’une importance particulière sera accordée aux programmes et projets offrant des opportunités d’emploi aux jeunes et promouvant l’égalité entre les sexes’’. ‘’La Banque mondiale intensifiera également son action en faveur des pays fragiles ou en conflit.’’

M. Ghanem a ‘’travaillé dans plus de trente pays d’Afrique, d’Europe et d’Asie centrale, du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord et d’Asie du Sud-Est’’.

Avant d’être nommé à ce poste, il était vice-président de la Banque mondiale pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord et dirigeait à ce titre le programme de l’institution dans la région, soit un portefeuille de projets, d’assistance technique et de financements représentant plus de 13 milliards de dollars.

Ismaïla Madior Fall : « avec le parrainage, on aura des candidatures d’envergure »

La Loi sur le parrainage permettra d’avoir ‘’des candidatures d’envergure’’ lors de la présidentielle de 2019, a indiqué, lundi, le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Professeur Ismaïla Madior Fall.

‘’On aura bien moins de candidats’’ lors de la prochaine présidentielle, grâce à ce nouveau dispositif législatif, déclare-t-il notamment, en présentant au Théâtre national Daniel Sorano ses deux nouveaux ouvrages publiés chez ‘’l’Harmattan Sénégal’’.

La loi sur le parrainage, adoptée le 19 avril dernier et promulguée récemment par le chef de l’Etat, Macky Sall, rend désormais obligatoire le parrainage d’au moins 0,8 % des électeurs inscrits sur les listes électorales pour toute candidature à une élection au Sénégal.

’’Pour être recevable, toute candidature doit être accompagnée de la signature d’électeurs représentant au minimum, 0,8 % et, au maximum 1 % du fichier électoral général’’, selon le Code électoral révisé.

D’après le document publié dans le journal officiel mercredi et repris en intégralité lundi par le quotidien national Le Soleil, les électeurs signataires doivent être domiciliés dans au moins sept régions à raison de deux mille au moins par région.

‘’On n’aura plus la quinzaine de candidats, les petits candidats fantaisistes. Maintenant, on va avoir des candidatures d’envergure, parce qu’il faut sillonner le territoire national, avoir 0, 8 % de parrainage, dont deux mille dans les régions ; les candidatures seront sérieuses et l’élection présidentielle dans notre pays va devenir plus sérieuse’’, se félicite le constitutionnaliste.

’’Aujourd’hui, a-t-il rassuré, il y a aucun risque qu’il y ait au Sénégal une élection à candidature unique, comme ce fut le cas lors des élections présidentielles de 1963, 1968 et 1973, parce que la configuration politique faisait qu’il y avait un seul parti.’’

’’Le président Léopold Sédar Senghor avait des partis unifiés pour l’embellir, mais en réalité il n’y avait qu’un parti unique’’, souligne l’auteur du livre ‘’Les élections présidentielles au Sénégal (de 1963 à 2012″).

Après l’ouverture démocratique à partir de 1978, a rappelé le ministre de la Justice, ‘’on a eu deux candidats, puis quatre’’. Par la suite, ‘’on est passé à huit, puis à quinze et à quatorze candidats’’, a-t-il indiqué.

Le Sénégal a connu deux alternances démocratiques successivement en 2000 et 2012 avec, respectivement, la victoire du président Abdoulaye Wade sur Abdou Diouf et celle du président Macky Sall face à son prédécesseur Abdoulaye Wade.

Comme l’indique donc clairement le titre de l’ouvrage ‘’Les élections présidentielles au Sénégal (de 1963 à 2012) », le spécialiste du droit constitutionnaliste revient donc sur la ‘’glorieuse histoire politique’’.

Cet essai est, dit-il, ‘’un travail de science politique éclairé par des travaux de sociologie électorale et un peu de chronique politique, parce que ce sont les faits tels que relatés dans la presse, ouvrages, archives ».

Macky Sall appelle à plus de « courage » pour réussir la correction territoriale

La nécessaire correction territoriale demande « beaucoup de courage », a indiqué, lundi à Diamniadio, dans la banlieue de Dakar, le président de la République, Macky Sall.

« Les territoires sont marqués par une anarchie dans leur configuration. Il nous faut beaucoup de courage pour affronter la nécessaire correction territoriale », a notamment dit Macky Sall.

S’exprimant à l’ouverture Conférence nationale sur l’aménagement et l’attractivité du territoire (CNAAT), le président Sall a estimé que « cela ne va pas être facile ».

« Il faudra beaucoup de courage. Parce que chacun à son petit gâteau, ce qui ne va pas régler ce problème », a fait savoir le chef de l’Etat qui appelle à « une analyse scientifique vigoureuse, objective » pour rendre les territoires « viables ».

Le président de la République a, dans son adresse, rappelé la pertinence des réformes entreprises depuis son accession au pouvoir.

« J’ai engagé des réformes majeures articulées à d’ambitieux programmes et projets afin d’atténuer la disparité, d’améliorer la gouvernance territoriale, de stimuler le dynamisme économique des territoires. C’est le sens de l’acte III de la décentralisation qui marque la consolidation de la démocratie locale et la refondation de l’action territoriale de l’Etat », a poursuivi Macky Sall.

Le chef de l’Etat a souligné que « d’importantes infrastructures ont été réalisées pour mieux structurer l’espace, à travers le PUDC (programme d’urgence de développement communautaire), PUMA (programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers), PROMOVILLES (programme de modernisation des villes) ».

Le jeune basketteur sénégalais Madiop Ndiaye sous les couleurs du forez feurs

Le basketteur sénégalais Madiop Ndiaye, qui évoluait à Get Vosges, en France, s’est engagé pour une saison au Forez Feurs basket (National 1, France), a appris dimanche l’APS.

Le Sénégalais de 22 ans évolue au poste d’ailier fort, et a été auteur d’une ‘’très bonne saison sous les couleurs de son club’’. Courtisé par plusieurs clubs, il a porté son choix sur Forez Feurs, promu en National 1 pour la saison 2018-2019.

Du haut de ses 2m08, le jeune Sénégalais est présélectionné parmi les nominés du All star Game de National 1 en France cette saison avec Get Voges.

Formé au Saltigué de Rufisque, Madiop Ndiaye a signé son premier contrat professionnel en 2011 avec le club espagnol Saragosse où il a remporté le trophée MVP avec les juniors, rapporte le quotidien sportif Records.

À la fin de son contrat avec Saragosse, qu’il n’a pas souhaité renouvelé, il a rejoint le club Aix Maurienne (France). Prêté à Get Vosges, en France, pour une saison, le jeune pivot rejoint Forez Feurs basket.

En 20 matchs, Madiop avait une moyenne de 8 point et 6,4 rebonds par rencontre. Il est le 6ème rebondeur de la ligue avec une moyenne de trois rebonds par match.

Madiop Ndiaye, fier de défendre les couleurs de son nouveau club, promet de ‘’rester constant avec son nouveau club et de l’aider à atteindre ses objectifs’’.