Orange Sénégal répond à la grogne contre ses tarifs élevés

Orange Sénégal fait face depuis quelques temps à la grogne de ses abonnés contre la récente hausse de ses tarifs.

Orange Sénégal, l’opérateur de téléphonie mobile du groupe Sonatel, a modifié les tarifs de ses offres illimix il y’a quelques semaines, provoquant le mécontentement des abonnés. Des associations sénégalaises des consommateurs ont dénoncé cette hausse des coûts sur les réseaux sociaux.

Sur Facebook, le président de l’association des consommateurs du Sénégal, a déclaré que  « ce coup de Jarnac d’Orange est inacceptable pour une société qui fait plus de 3 milliards 200 millions par jour ». Et le mouvement de contestation pacifique sénégalais, Y’en a marre n’est pas en reste. 

Orange Sénégal a tenu à s’expliquer et justifier cette hausse de tarifs lors d’une conférence de presse le mardi 4 août. En effet, El Hadj Cheikh Gaye, chef du département marketing de l’opérateur a jugé cette grogne sociale comme étant « l’excitation de quelques-uns sur les réseaux sociaux ». Précisant par la même occasion que Orange est « le meilleur réseau téléphonique de la zone UEMOA disposant ainsi, des meilleurs tarifs de Giga. »

Il a ainsi expliqué que les nouveaux forfaits qui viennent d’être lancés sur le marché sont synonymes de baisse tarifaire pour 91 % des clients qui utilisent le réseau de Orange Sénégal pour leurs besoins quotidiens en voix et internet mobile. « Les 8,3 % de nos clients qui souscrivent à nos offres Wotel ne subissent aucun changement et avaient déjà obtenu une baisse de prix au début de la crise Covid-19. » A t-il expliqué.

« Deux offres de la nouvelle gamme Illimix ont suscité quelques incompréhensions à savoir les deux forfaits Illimix mois 4500 et 7500 considérés comme des hausses tarifaires par rapport aux anciens forfaits mois 1900 FCFA et 5900 CFA. La nouvelle gamme forfaits Illimix s’inscrit plutôt dans une volonté de soulager le budget quotidien des Sénégalais tenant compte du contexte Covid-19, particulièrement dure et toujours en cours. » A ajouté El Hadj Cheikh Gaye.

Mais la classe sociale n’en démord pas, des abonnés continuent de critiquer ces décisions. Le mouvement Y’en a marre a réaffirmé son opposition face à cette hausse de tarifsInvitant par conséquent « à passer à une vitesse supérieure », en répondant au #BoycottOrangele 07 août prochain.

Pour rappel, le Chef de l’Etat Macky Sall a demandé à l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) de veiller davantage à la qualité du service des opérateurs mobile, ainsi qu’à la soutenabilité des tarifs, lors du conseil des ministres en fin juillet.

 

Sénégal-Pcci: 45 agents réclament 14 mois d’arriérés de salaire

Ces employés du centre d’appels, annoncent un mouvement de grève devant la Société nationale des télécommunications du Sénégal (Sonatel), dès demain.

Des travailleurs exigent le paiement de leur 14 mois d’arriérés de salaire. Ils sont au nombre de 45 agents, dont une vingtaine licenciée de façon abusive.

Porté par le mouvement Frapp/France dégage, le collectif des travailleurs de Pcci (groupe d’une multinationale opérant dans la gestion externalisée et multicanal de la relation client) promette une manifestation devant les locaux du siège de la Société Nationale des Télécommunications du Sénégal (Sonatel), d’ici vendredi. « Les 45 agents travailleurs de PCCI sont restés 14 mois sans salaires. Et dans la convention l’Etat qui reçoit des milliards de Fcfa doit payer une partie des salaires des employés.»

Les travailleurs indignés reposent leurs revendications sur des sentences de justice prononcées en leur faveur. «Nous avons gagné tous les procès qui nous ont opposés à Pcci (sous-traitant de Sonatel) concernant nos arriérés de salaires », rappelle, le coordinateur des travailleurs de Pcci, Youssou Ndao.

Toujours selon Youssou Ndoa, il y aurait des manœuvres frauduleuses de la part de Sonatel. « Nous avons une décision de justice et Sonatel peine à nous payer 400 millions de Fcfa. Dans cette histoire, le ministre de tutelle, chargé d’accompagner l’emploi ne s’est jamais prononcé sur ce dossier depuis 18 mois. Pcci compte 1600 employés aujourd’hui. Et, il n’y a plus de service médical», s’insurge-t-il.

D’où la manifestation prévue demain, devant Sonatel.

Sénégal : 3 élèves arnaque 4.264 personnes via Orange Money

La bande a été appréhendée par les éléments de la police du Golf après être tombés dans un piège qui leur a été tendu.

 

La Société Nationale des Télécommunications du Sénégal (Sonatel) vient de pousser un ouf de soulagement. Du moins, pour le moment. Pour cause, la police de Golf, dans la banlieue dakaroise, a mis aux arrêts trois personnes se disant élèves dans une affaire d’arnaque via le réseau Orange Money.

Au total, 4264 personnes ont été arnaquées ou ont failli l’être, en l’espace d’une année. De source policière, Afrikmag a su que c’est en se prenant à un propriétaire d’un point Orange-Money du nom de Papa Ousmane Diop, sis à la Cité des Enseignants de Guédiawaye que leur masque est tombé.

En effet, la bande a appelé un client pour lui faire croire qu’il a remporté 300.000 FCFA via Orange-Money et qu’il doit se rendre au point de transfert le plus proche pour retirer son lot. Alors que le client a donné son téléphone à la gérante, sur demande des arnaqueurs, ces derniers ont fait savoir à la dame que le monsieur souhaitait faire un dépôt de 300.000 FCFA sur le numéro 775934679. La gérante a effectué le transfert et s’est rendu compte qu’elle venait de se faire piéger.

C’est ainsi que le propriétaire du point Orange-Money s’est rendu à la police pour déposer une plainte. Par ailleurs, les limiers ont mené une enquête minutieuse, côte-à-côte avec la Sonatel, mais se sont rendus compte que les arnaqueurs ont utilisé des pièces d’identité appartenant à autrui.

Ils ont décidé alors de les prendre à leur propre jeu. Durant l’investigation, est ressorti le nom d’un de leurs complices, un vendeur établi près du marché Dior. Il s’agit d’un dénommé Moth Nguette, qui a vite accepté de collaborer avec la police pour faire tomber les arnaqueurs.

Pendant ce temps, la Sonatel a suspendu les puces qu’utilisaient les arnaqueurs pour qu’ils aillent acquérir de nouvelles puces auprès de Moth Nguette.

Lancement du dégroupage de la boucle locale cuivre de la Sonatel

Le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), Abdou Karim Sall, a lancé, mardi, à Dakar, l’introduction du dégroupage de la boucle locale au Sénégal, présenté comme un « levier important » de développement de la concurrence et de l’innovation dans les télécommunications et sur le marché de l’Internet.

« Le dégroupage de la boucle locale est une opération essentielle de développement de la concurrence et de l’innovation  dans les télécommunications et particulièrement sur le marché de l’Internet haut débit et très haut débit (HD-THD) », a souligné M. Sall, à l’occasion de la cérémonie de lancement.

En 2017, les derniers chiffres de l’Observatoire de l’ARTP montrent que « le développement des services internet est porté au Sénégal à plus de 98% par le mobile, moins de 2% par le fixe », a indiqué M. Sall.

Selon lui, l’objectif visé à travers cette opération est « la réduction des obstacles techniques et économiques qui peuvent freiner le développement d’acteurs alternatifs sur le marché ».

Il précise que le deuxième objectif est la possibilité donnée aux opérateurs alternatifs d’’’exercer librement leurs activités et de participer au développement du haut et très haut débit fixe dans des conditions viables ».

Le troisième objectif, « c’est la liberté de choix du consommateur, une diversité au niveau des services et une baisse des tarifs de détail », a-t-il ajouté.

« La boucle locale cuivre est une infrastructure qui appartient à l’opérateur historique SONATEL, pour accéder directement aux utilisateurs finaux et leurs offrir des services », a rappelé M. Sall.

Finance : Les avoirs-titres et espèces des acteurs agréés estimés à 528 milliards

Cette information a été donnée par le ministre Sénégalais du Budget Birima Mangara, soit 8,60% des avoirs en conservation.

S’exprimant lors de la cérémonie d’ouverture d’une « Journée d’information et de sensibilisation sur le marché financier de l’UMOA », M. Mangara a indiqué que l’action SONATEL (Société nationale des télécommunications) constitue une des valeurs phares de la Bourse régionale des valeurs mobilières.

Poursuivant, le ministre du Budget a indiqué que le Sénégal s’est signalé au niveau des innovations sur le marché financier en matière de finance islamique, avec la réalisation de Sukuk (marché financier islamique) en 2014 et 2016 pour un montant global de 300 milliards de F CFA.

Ces fonds mobilisés ont servi au financement de projets de développement notamment les programmes d’assainissement, d’adduction d’eau potable, de voirie et d’éclairage du pôle urbain de Diamniadio.

Birima Mangara a profité de la même occasion pour rassurer les sénégalais sur l’état actuel de la trésorerie du pays qu’il estime « se porter assez bien », mais en reconnaissant que « tout ne va pas comme le meilleur des mondes. »