Marrakech accueille la 26ème conférence de la fédération Afro-Asiatique d’Assurance et de Réassurance

La 26ème Conférence de la Fédération Afro-Asiatique d’Assurance et de Réassurance (FAIR-2019) se tiendra à Marrakech du 23 au 25 septembre 2019, sous le thème cette année sous le thème « les nouvelles barrières économiques dans les marchés afro-asiatiques des assurances ».La Société Centrale de Réassurances (SCR), hôte organisateur de FAIR 2019 s’apprête ainsi à accueillir le Gotha du secteur dans le cadre de cette importante conférence qui réunira plus de 900 participants représentants de compagnies d’assurances et de réassurances d’Asie, d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Europe.

Organisée tous les deux ans alternativement en Afrique ou en Asie par la « Fédération Afro-Asiatique d’Assurance et de Réassurance»,  les conférences FAIR regroupent l’ensemble des professionnels des régions Asie, Afrique et Moyen-Orient et constituent des Etats-généraux de la profession au sein desdites régions.

Selon les organisateurs, cette rencontre d’envergure mondiale, accueillera des experts et intervenants de très haut niveau avec l’objectif d’identifier les voies et les solutions idoines pour permettre au secteur de l’assurance et de la réassurance de jouer pleinement leur rôle et notamment la sécurisation des personnes et des biens et la mobilisation de l’épargne pour la région Afrique-Asie.

Portant l’objectif du développement de l’industrie des assurances dans les pays afro-asiatiques et visant à promouvoir la coopération entre les sociétés d’assurance et de réassurance d’Afrique et d’Asie, par le biais d’un échange régulier d’informations, de compétences et du développement des relations commerciales, la « Fédération Afro-Asiatique d’Assurance et de Réassurance » (FAIR) a vu le jour en septembre 1964 et s’inscrit en suite de la Déclaration de Bandung dans son chapitre relatif à la coopération économique.

La FAIR est structurée en Pool (par branche) avec l’idée d’utiliser le système de pool de réassurance au profit des entreprises afro-asiatiques. La Société Centrale de Réassurance est ainsi chef de file du Pool FAIR Aviation depuis Novembre 1989.

FAIR comprend aujourd’hui 245 membres issus de 54 pays d’Afrique, d’Asie et du Moyen Orient.

 

Jeux olympiques de la jeunesse : Convention entre la CGEM et le Conseil national du patronat du Sénégal

La Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et le Conseil national du patronat du Sénégal (CNP) ont signé, samedi à Casablanca, une convention portant sur l’organisation des jeux olympiques de la jeunesse.La signature de cette convention a eu lieu lors de la cérémonie de clôture de l’Université d’été de la CGEM qui a été marquée par la participation de plusieurs personnalités politiques et économiques nationales et internationales et de plus de 2000 entrepreneurs, universitaires et étudiants.

Le Sénégal sera l’hôte de la 7ème édition des Jeux olympiques de la jeunesse 2022, les premiers JO sur le sol africain. Ils auront lieu dans les villes de Dakar, Diamniado et Saly.

Une autre convention de collaboration a été également signée entre la CGEM et Afro Champions portant sur le renforcement de la coopération pour le développement de l’intégration africaine.

 

La BAD émet un emprunt obligataire de référence de 2 milliards dollars US

La Banque africaine de développement (BAD), a émis un nouvel emprunt obligataire de référence de 2 milliards de dollars US (1.177,001 milliards Fcfa) avec une maturité de trois ans arrivant à échéance le 16 septembre 2022, avec un coupon de 1,625%.Notée Aaa/AAA/AAA par les agences de notation internationales (Moody’s, S&P, Fitch), la BAD a exécuté mercredi, cet emprunt obligataire qui est la seconde obligation de référence émise par la banque cette année.

Cette transaction fait suite à l’émission obligataire de référence de 1 milliard d’euros à 10 ans exécutée en mars 2019. Avec cette nouvelle émission, la Banque poursuit avec succès sa stratégie consistant à réaliser des transactions plus liquides sur le marché américain, indique une note transmise à APA. 

Depuis début 2019, la BAD a levé 4,4 milliards de dollars sur les marchés de capitaux, soit 61% de son programme d’emprunt pour 2019. Cette nouvelle émission obligataire a généré une forte demande des investisseurs, avec un livre d’ordres atteignant 2,8 milliards de dollars.

Déjà cet emprunt obligataire enregistre un niveau record contre l’obligation du Trésor américain de référence, car le plus serré jamais obtenu par la Banque sur une telle maturité. 53 investisseurs globaux, dont 7 nouveaux pour l’institution, ont participé à la transaction.

« Nous sommes très heureux du succès de cette émission obligataire de référence en dollar, et particulièrement satisfaits de la très haute qualité du carnet d’ordres, mais aussi de la forte participation des banques centrales africaines dans cette transaction », affirme Hassatou Diop N’Sele, trésorière du Groupe de la BAD.  

« La BAD, grâce à cette émission, a réalisé la marge contre l’obligation du Trésor américain la plus faible historiquement, et nous remercions tous nos investisseurs pour ce résultat exceptionnel, et à travers celui-ci, pour le financement qui sera accordé au continent africain. », a fait savoir Hassatou N’Sele.  

La Start-up Icubefarm s’installe au Congo

La filiale congolaise de la start-up Icubefarm basée en Guinée équatoriale a été lancée officiellement, samedi à Brazzaville, par sa fondatrice Yolanda Asumu.Selon Yolanda qui s’exprimait au cours d’un point de presse, « Icubefarm est un réseau professionnel panafricain, un portail, une plateforme commune d’échanges d’informations sur l’emploi à travers l’Afrique ».

« Icubefarm permet aux entreprises, aux professionnels et aux demandeurs d’emploi d’Afrique de se rencontrer, d’interagir, de partager les informations, de se développer professionnellement et de trouver un emploi », a déclaré Yolanda Asumu, en séjour à Brazzaville dans le cadre du 5ème Forum investir en Afrique qui s’est tenu du 10 au 12 septembre dans la capitale congolaise.   

Elle a souligné que le portail compte plus de 300 entreprises inscrites qui bénéficient de nombreuses opportunités.

UEMOA : baisse des taux d’intérêt des banques en 2018

Les taux d’intérêt débiteur moyen (calculé hors commissions et charges) appliqué par les banques de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) à leur clientèle a enregistré une baisse de 13 points de base au terme de l’année 2018 comparés à 2017, a appris APA samedi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Le coût de crédit est passé de 6,92% en 2017 à 6,79% en 2018. « Sur les neuf dernières années, les taux débiteurs ont chuté de 177 points de base », souligne l’institut d’émission.

La baisse du taux débiteur moyen a été relevée par la BCEAO dans la plupart des pays de l’UEMOA en 2018. C’est ainsi que le coût de crédit a, par ordre d’importance, diminué au Niger (-45,7 points de base), en Guinée Bissau (-20,1 points de base), au Mali (-12,9 points de base), au Bénin (-10,2 points de base), en Côte d’Ivoire (-9,0 points de base) et au Sénégal (-8,7 points de base).

En revanche, des augmentations ont été constatées au Burkina (+22,4 points de base) et au Togo (+6,4 points de base).

Selon les données de la BCEAO, les principales bénéficiaires de la réduction de coût des crédits sont les particuliers (-48 points de base), les sociétés d’Etat (-11 points de base), les entreprises privées (-13 points de base) et les entreprises individuelles (-7 points de base).

Du point de vue de l’objet du crédit, l’assouplissement de taux a été observé au niveau des concours pour l’habitation (-45,0 points de base), l’exportation (-26,8 points de base), la trésorerie (-18,4 points de base) et la consommation (-12,9 points de pourcentage). En revanche, le taux appliqué aux crédits d’équipement est en hausse de 23 points de base.

Au 31 décembre 2018, l’effectif du réseau bancaire de l’UEMOA s’est élevé à 127 banques contre 126 au 31 décembre 2017.

Quant aux établissements financiers, leur effectif est resté inchangé à 18 unités.

Le Maroc élu vice-président de la Commission de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) pour l’Afrique

Le Maroc a été élu, jeudi à Saint-Pétersbourg, vice-président de la Commission de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) pour l’Afrique en marge de la 23e Assemblée générale de l’organisation.Le Royaume a été, également, élu membre des comités du programme, du budget et des statistiques de ladite Commission. L’élection du Maroc à ces postes pour un mandat de deux ans s’est faite par consensus des membres de la Commission pour l’Afrique de l’OMT qui a procédé au renouvellement d’une partie de ses instances en vertu des statuts de l’Organisation.

Le comité des statistiques a notamment pour missions de proposer des initiatives ayant trait à la conception et à l’application des recommandations en termes de statistiques du tourisme, de favoriser la comparabilité des statistiques du tourisme à l’échelle internationale, d’appuyer les efforts d’intégration des données dans le cadre d’un système national du tourisme et d’aider les pays membres de l’OMT dans leurs démarches visant à améliorer leurs systèmes nationaux de statistiques.

Le comité du budget de la Commission pour l’Afrique examine notamment l’exécution du budget et du programme de travail, évalue et vérifie systématiquement les produits et les prestations de la commission et traite à la demande du Conseil exécutif les recommandations formulées par le corps d’inspection et les commissaires aux comptes.

Créées en 1975 en tant qu’organes subsidiaires de l’Assemblée générale de l’OMT, les six commissions régionales, dont celle pour l’Afrique, se réunissent annuellement et permettent aux Etats membres de maintenir le contact entre eux et avec le secrétariat général de l’organisation entre les sessions de l’Assemblée générale, à laquelle les commissions régionales soumettent leurs propositions et expriment leurs préoccupations.

Le Maroc avait été élu, en septembre 2015 en Colombie, au Conseil exécutif de l’OMT pour un mandat de 4 ans lors de la 21e Assemblée générale de l’Organisation.

Tourisme : Marrakech va abriter l’AG de l’OMT

La ville de Marrakech a été élue, jeudi à Saint-Pétersbourg, pour abriter en 2021 la 24e assemblée générale de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), la plus importante manifestation touristique au monde.Le Maroc a été élu avec un total de 76 voix, soit à une écrasante majorité face à ses deux concurrents, le Kenya et les Philippines, qui ont obtenu 13 et 15 voix respectivement.

« La candidature marocaine a bénéficié d’un vaste appui des quatre continents, démontrant ainsi le rayonnement du Royaume sur l’échiquier touristique mondial, en particulier la ville de Marrakech », a indiqué un communiqué le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale.

L’assemblée générale est l’organe suprême de l’OMT. Elle rassemble tous les deux ans près de 2.000 délégués de 156 Etats membres, y compris plus de 500 membres affiliés représentant le secteur privé, des établissements d’enseignement, des associations de tourisme et des autorités touristiques locales.

Le G5 Sahel pour un développement axé sur les énergies renouvelables

Les ministres en charge de l’énergie des pays membres du G5 Sahel ont tenu, vendredi à Ouagadougou, une table ronde sur les énergies renouvelables, à la vielle du Sommet des Chefs d’Etat de la Communauté des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) sur le terrorisme prévu dans la capitale burkinabé.La rencontre ministérielle du G5 Sahel composé du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, et du Tchad, entre dans le cadre de la promotion de l’énergie renouvelable dans le Sahel pour accélérer le développement socioéconomique des populations.

Les travaux auxquels ont participé les partenaires techniques et financiers de la région, ont permis aux ministres d’évaluer la mise en œuvre des plans nationaux de transition énergétique.

Le groupe marocain Masen chargé de piloter les énergies renouvelables dans le Royaume chérifien a présenté l’opportunité pour le G5 Sahel de « développer des projets intégrés » en vue d’asseoir un mix énergétique durable à travers des écosystèmes viables et rentables.

Dans l’après-midi, les Chefs d’Etat et de gouvernement des pays du G5 Sahel tiennent un sommet sur l’énergie solaire.

Organisé en partenariat avec la Banque Africaine de Développement (BAD) sous le thème « Exploiter l’énergie solaire pour le développement socio-économique des pays du G5-Sahel », ce sommet est une occasion pour présenter l’initiative « Desert to Power » dans la région.

Cette initiative qui vise à « transformer le désert en énergie » devra permettre à terme l’accès à l’énergie à quelque 250 millions de personnes dans les pays du Sahel.

Pour sa mise en œuvre, au moins 20 milliards de dollars US devront être mobilisés auprès des partenaires au développement.

Côte d’Ivoire: un nouvel applicatif sur le rapatriement des recettes d’exportation

La direction générale du Trésor et de la comptabilité publique de Côte d’Ivoire qui vient de mettre en place un nouvel applicatif sur le rapatriement des recettes d’exportation, a lancé vendredi à Abidjan la formation des acteurs sur l’utilisation de cette interface.Le but de la formation est de former les différents acteurs sur l’utilisation de ce nouvel applicatif et à les sensibiliser sur la nécessité de participer activement à la deuxième phase pilote qui permettra de corriger les difficultés résiduelles.

Pour faire face aux difficultés liées au suivi du rapatriement des recettes d’exportation, le Comité national de suivi du rapatriement des recettes d’exportation (CNSRRE) a mis sur pied cet applicatif visant la dématérialisation de la procédure de déclaration. 

La mise en œuvre efficiente de ces actions a permis d’améliorer substantiellement le taux de rapatriement effectif des d’exportation de la Côte d’Ivoire qui s’est passée de 30% à fin 2017 à 61% au 31 décembre 2018, soit un bond qualitatif remarquable de plus de 100% en un an, s’est félicité Mathias Kouadio, Conseiller technique du Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique.

Cette formation, tenue à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire, est faite en collaboration avec la direction nationale de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

Elle se déroule à l’occasion de la Journée de lancement de la deuxième phase pilote du module de suivi du rapatriement des recettes d’exportation via le Guichet unique du commerce extérieur (GUCE).

Il s’agit notamment d’offrir aux exportateurs et aux banques une interface sur la plateforme du Guichet unique du commerce extérieur, de déclarer et de suivre l’encaissement et le rapatriement effectif des recettes d’exportation issues des ventes de marchandises à l’étranger.         

Avec ce dispositif, la possibilité est aujourd’hui offerte aux exportateurs, à travers cette interface de la plateforme du GUCE, de déclarer et de suivre la cession des produits de leurs ventes, rapatriées via les banques commerciales.

Au nombre de ces difficultés, figure l’asymétrie d’information entre les acteurs, à savoir les exportateurs, les banques et les autorités de contrôles. Ce qui est susceptible de remettre en cause la fiabilité des statistiques en matière de rapatriement des recettes d’exportation.  

L’intérêt de cette formation se dénote par ailleurs au travers des missions de contrôle qui ont permis de déceler plusieurs difficultés qui entravent l’atteinte du taux réglementaire en matière de domiciliation des dossiers d’exportation et de rapatriement du produit des recettes.   

A travers cet exercice pédagogique, le Trésor ivoirien veut amener tous les acteurs impliqués dans ce processus à «saisir l’importance de s’associer activement à la phase pilote du déploiement du module de suivi du rapatriement des recettes d’exportation via le GUCE ». 

Les participants sont instruits sur la mise en place du nouveau dispositif de suivi du rapatriement des recettes d’exportation, et formés sur l’utilisation des différentes interfaces du module. En outre, les difficultés rencontrées sont débattues en vue du suivi des mesures correctives.

La start-up NADJI.BI vainqueur d’EDF Pulse Africa Sénégal

La start-up sénégalaise NADJI.BI SENEGAL SUARL a été désignée lauréate de l’étape sénégalaise du concours d’innovation EDF Pulse Africa qui vise à « révéler et accompagner des innovateurs africains engagés pour le développement énergétique du continent », annonce un communiqué reçu vendredi à APA.NADJI.BI SENEGAL SUARL  va  participer à la grande finale qui se tiendra à Paris au mois de novembre 2019. La finale sénégalaise est l’une des sept étapes du tout premier EDF Pulse Africa Tour, tournée africaine de présélection de finalistes du concours.

« Crée en 2017, le challenge EDF Pulse Africa vise à soutenir la dynamique entrepreneuriale en Afrique avec deux objectifs, identifier des partenaires potentiels en dénichant les pépites technologiques du continent, soutenir l’innovation en associant les entrepreneurs locaux au développement d’offres innovantes », précise le communiqué.

Pour l’édition 2019 du challenge, EDF a lancé EDF Pulse Africa Tour qui est une tournée africaine visant à sélectionner des candidats au plus près du terrain dans sept pays du continent. Le lauréat de chaque édition nationale se verra attribuer une place dans la grande finale qui se tiendra à Paris.

La deuxième des sept étapes du « Tour » s’est déroulée au Sénégal, ce jeudi 12 septembre 2019. Pour cette finale sénégalaise, cinq start-up nationales avaient été sélectionnées. Elles proposent des solutions énergétiques dans les 3 catégories suivantes : production électrique off-grid, usages et services d’électricité et accès à l’eau grâce à l’électricité (agriculture et eau potable).

Un résultat net en progression de 391% pour la Bdeac en 2018 (rapport)

Le résultat net de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (Bdeac), pour 2018, s’est affiché en progression de l’ordre de 391% par rapport à l’année d’avant, selon le rapport dudit exercice consulté vendredi par APA.Dans le même esprit, le coefficient d’exploitation s’est situé à 46% en hausse de 2%, alors que le total du bilan a progressé de 7% pendant la même période.

Comparé à l’exercice 2017, au cours duquel 29.479 millions FCFA ont été décaissés, la Banque affirme avoir multiplié par 2,2 le volume des décaissements en 2018 destinés aux infrastructures routières (52,7%) et portuaires (30,8%), à l’agro-industrie (12,2%) aux infrastructures sanitaires (2,7%), aux subventions sur fonds dédiés (1,5%) et aux institutions financières (0,1%).

Au plan sous-régional, la Bdeac, se fondant sur des données provisoires, évoque un redressement de la croissance résultant davantage du rebond de la production du secteur pétrolier (+2,5% contre -3,5% en 2017), alors que les performances du secteur hors pétrole sont demeurées modestes (+1,6% après 0,8% en 2017) en dépit de la bonne tenue de l’activité dans l’agriculture, les industries, les services marchands et le commerce.

Dans l’autre sens, l’institution signale d’une accélération de l’inflation à 2% pour une norme communautaire à 3%, du fait de la hausse des prix de l’alimentation et du transport.

Sur le volet financier, la Banque se félicite de ce que tous les États membres (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Équatoriale et Tchad) ont procédé au rééquilibrage budgétaire nécessaire afin d’adapter leurs dépenses à la baisse des recettes totales, une action qui s’est traduite par une réduction des déficits budgétaires.

«En revanche, note la Bdeac, certaines administrations centrales ont continué à accumuler les arriérés intérieurs. Cette situation continue de pénaliser les entreprises du secteur privé non bancaire et limite l’ampleur de la reprise économique.»

Créée en décembre 1975 et ayant débuté ses activités en début 1977, la Bdeac, basée à Brazzaville (Congo) au capital de 1200 milliards FCFA, a pour mission de promouvoir la croissance et l’intégration économique des États membres de la de la Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (Cemac).

Son capital autorisé est constitué, dans sa catégorie A, à parts égales (8,48%) par les pays membres alors que la catégorie B est détenue par la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac, 33,43%), la République Française (0,83%), la Banque africaine de développement (BAD, 0,25%), la Libye (0,63%), le royaume du Maroc (0,20%), l’État du Koweït (0,08%), la Commission de la Cemac (0,08%) et une partie non encore souscrite de l’ordre de 13,62%.

Mauritanie : vente de 7,3 milliards FCFA de bons du trésor

La Mauritanie a vendu, cette semaine, des bons du trésor pour un montant global de 460 millions d’ouguiya MRU, soit 7,3 milliards FCFA), annonce la Banque centrale de Mauritanie (BCM) dans un communiqué reçu vendredi par APA.Ce montant a été vendu pour une échéance de 13 semaines à un taux moyen pondéré de 4,80%, précise le communiqué.

La BCM et le Trésor mauritanien avaient lancé conjointement mardi dernier un appel d’offres pour la cession de bons du trésor pour un montant global de 660 millions d’ouguiya MRU, soit 10,49 milliards FCFA.

La date limite de règlement pour cette mise en adjudication avait été fixée au 12 septembre courant.

La Côte d’Ivoire lance lundi un Prix de l’innovation dans le secteur des hydrocarbures

La Côte d’Ivoire s’est dotée d’un Prix de l’innovation pour les secteurs hydrocarbures et pétrole dont la première édition sera lancée, lundi à Abidjan, par le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé.Ce Prix qui sera remis le 19 décembre prochain vise à encourager, soutenir et valoriser l’innovation technologique pour le bien-être des populations ivoiriennes dans un contexte de mise en œuvre du Programme social du gouvernement (PS-Gouv).

Il concerne le volet des hydrocarbures doté d’une enveloppe de 10 millions FCFA pour le lauréat et le volet énergie doté également d’une enveloppe de 10 millions FCFA pour le lauréat. En outre, les lauréats bénéficieront d’un accompagnement qui permettra de mieux les coacher.

Le lancement de ce Prix concrétisera la mise en œuvre des recommandations du séminaire organisé, à Yamoussoukro, les 15 et 16 juillet 2019 par le ministère du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables.

Ces assises sanctionnées par douze mesures fortes, avaient en effet recommandé, d’encourager et d’aider à l’émergence d’une nouvelle génération de chercheurs et jeunes prodiges ivoiriens dans les secteurs du pétrole et de l’énergie.

A ce propos, le séminaire avait retenu la création d’un « Prix innovation pétrole et énergie » avec pour but de récompenser et financer les projets innovants, conçus et développés par les Ivoiriens dans lesdits secteurs.

Côte d’Ivoire: la croissance inclusive au centre de la 4è Journée nationale de partenariat

La quatrième Journée nationale de partenariat (JNP) État-secteur privé prévue le 07 octobre prochain à Abidjan entend mener des réflexions pour promouvoir une croissance inclusive et durable en Côte d’Ivoire.L’information a été donnée jeudi à Abidjan par Mariam Fofana Fadiga,  la Secrétaire exécutive du Comité de concertation État-secteur privé (CCESP) lors d’une cérémonie de lancement de l’édition 2019 de la JNP.

« Le défi permanent de l’inclusion financière et du bien-être social reste une problématique partagée par l’État et le secteur privé. Pour ce faire, les réflexions de la 4è édition de la JNP devront tourner autour du partenariat État/Secteur privé pour une croissance inclusive et durable», a affirmé Mme Fadiga dans une adresse.

« Il apparaît en effet, opportun de savoir quelle synergie créer entre l’État et le secteur privé pour contribuer plus fortement à l’inclusion économique et au bien-être social. C’est à cette principale interrogation que devra répondre le Comité scientifique mis en place à cet effet», a-t-elle ajouté.

Poursuivant, Mme Fadiga a expliqué que ce Comité devra s’enrichir des expériences nationales et internationales en matière de politiques ou d’initiatives de promotion de l’inclusion économique et proposer des orientations aux acteurs en vue de renforcer le partenariat entre l’État et le secteur privé.

Selon elle, le secteur privé «reste le partenaire idéal » de l’État pour relever les défis qui demeurent  dans le pays malgré l’embellie économique. Auparavant, la Secrétaire exécutive du Comité de concertation État/ Secteur privé a expliqué que l’organisation de la JNP répond à la nécessité d’apprécier la qualité des relations entre l’État et le secteur privé et de définir les perspectives suivant un agenda conjoint entre les deux entités.

« Cette édition  de la JNP se focalisera sur la synergie d’action entre l’État et le secteur privé en vue d’intensifier les politiques et les initiatives visant à répondre au défi permanent de l’inclusion financière et sociale», a fait savoir à son tour, Yapo Akpess Bernard, le directeur de cabinet adjoint du ministre ivoirien de l’économie et des finances.

En outre, le représentant du ministre Adama Coulibaly,  a assuré du soutien du gouvernement ivoirien à cette Journée estimant que c’est  une initiative qui impulse une dynamique à travers laquelle l’État et le secteur privé se retrouvent pour adresser les problématiques visant à améliorer les conditions d’exercice des activités du secteur privé.

 Lancée en 2015, la Journée nationale de partenariat (JNP) répond à la nécessité d’apprécier la qualité des relations entre l’État et le secteur privé en Côte d’Ivoire. Plus de 2000 participants sont attendus à cette quatrième édition de la JNP qui vise entre autres, à apprécier les initiatives de l’État et du secteur privé pour consolider l’inclusion économique.

Bénin : le prix du kg d’amandes de karité maintenu à 100 F CFA

Le prix plancher d’achat des amandes de karité, dont la campagne de commercialisation a été lancée, jeudi dans la commune de Ouaké, a été fixé à 100 F CFA le kilogramme au cours du Conseil des ministres qui s’est réuni hier mercredi.Pour une bonne campagne de commercialisation, le gouvernement encourage les collecteurs de noix à poursuivre l’amélioration des conditions de traitement et de stockage des amandes de karité afin d’améliorer sensiblement la qualité des produits. A cet effet, l’Agence Nationale de la Métrologie devra veiller au contrôle et à la certification des instruments de mesure.

Par ailleurs, le gouvernement a interdit les communes de procéder à tout autre prélèvement, en dehors de la Taxe de Développement local. La campagne de commercialisation 2019-2020 s’achèvera le 31 mai 2020.

La croissance inclusive au menu de la Journée nationale de partenariat État-secteur privé

La croissance inclusive et durable sera au menu de la 4è édition de la Journée nationale de partenariat Etat-secteur privé (JNP 2019) prévue le 7 octobre prochain, a appris APA mercredi de source officielle.Organisée par le Secrétariat exécutif du Comité de concertation État-secteur privé (CCESP), cette 4ème édition prévue autour du thème, «Partenariat Etat/Secteur privé pour une croissance inclusive et durable », sera lancée, jeudi, à Abidjan.

Selon une note d’information transmise mercredi à APA, cette journée vise à « contribuer à informer les populations et faire bouger les lignes sur cette problématique partagée que constitue l’inclusion économique et le bien-être social ».

Le gouvernement ivoirien s’emploie depuis cette année à mettre en œuvre son Programme social dénommé (PS-Gouv) 2019-2020 d’un montant de 727,5 milliards FCFA avec pour objectif d’amplifier les actions sociales de l’exécutif en faveur des couches défavorisées du pays.

La Côte d’Ivoire intègre le Conseil exécutif de l’Organisation mondiale du tourisme

La Côte d’Ivoire a été désignée par «consensus», mardi à Saint-Pétersbourg en Russie, membre du Conseil exécutif de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) pour le mandat 2019-2023.Cette désignation est intervenue lors de la réunion de la Conférence régionale pour l’Afrique de l’Organisation mondiale du tourisme (CAF/OMT), en marge de la 23è Assemblée générale de cette instance mondiale du tourisme qui regroupe 158 pays, et  400 observateurs et membres affiliés.

Le pays a en outre obtenu l’organisation de la Journée mondiale du tourisme (JMT) en 2021. La Côte d’Ivoire a été également l’unique pays africain désigné comme membre du Comité pour l’examen des candidatures à la qualité de membres affiliés de l’OMT.

Par ailleurs, le Secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, a annoncé lors de la plénière de cette 23è Assemblée générale qui s’achève le 13 septembre prochain,  la tenue de la Conférence «Investir dans le tourisme en Afrique» en 2020, en Côte d’Ivoire.

Dans le même élan, le patron du tourisme planétaire a également annoncé la tenue les 20, 21 et 22 octobre 2019 de la «Table-ronde des bailleurs» à l’initiative de la Côte d’Ivoire à Dubaï (Emirats Arabes-Unis).

Investir en Afrique, clé de développement pour sortir le continent de l’immobilisme (Sassou N’Guesso).

Le Forum « Investir en Afrique » reste l’une des clés du développement du continent africain qui ne doit pas être condamné à l’immobilisme, a déclaré mardi à Brazzaville le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso à l’ouverture de la cinquième édition du Forum Investir en Afrique (FIA5).Pour le président congolais, « l’Afrique a donc besoin de disposer d’infrastructures, d’initiatives et de services qui sont autant de conditions pour asseoir les bases de son développement ».

«  Autrement, comment développer nos pays sans électricité, sans voies ni moyens de communication viables, sans les technologies de l’information et de la communication ?, s’est-t-il interrogé devant ses pairs africains, tout en remettant en cause l’accessibilité de tels services avec des moyens financiers limités.

Le Vice-ministre chinois des Finances, Xu Hongcai a promis pour sa part que « la Chine utilisera le Forum Investir en Afrique comme une plate-forme pour travailler en étroite collaboration avec les pays africains dans le but de renforcer la collaboration en matière de stratégie de développement et de financement de projets. »

 Il s’agit également, selon Xu Hongcai, de partager les expériences de développement et mettre en œuvre les huit actions convenues lors du Sommet de Beijing du Forum pour la coopération sino-africaine.

« La Chine collaborera également avec la Banque mondiale et d’autres institutions financières internationales pour développer une coopération tripartite avec l’Afrique, promouvoir la coopération Sud-Sud et stimuler le développement diversifié et durable en Afrique », a ajouté le Vice-ministre chinois des Finances.

Pour le Vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique, Hafez Ghanem « les obstacles au progrès ne pourront être levés que lorsque les pays africains prendront les devants avec, à leurs côtés, leurs partenaires internationaux ».

Il a par ailleurs promis de travailler avec les pays africains pour attirer des investissements du secteur privé plus durables qui profiteraient aux Africains.

Le Vice-président pour le Moyen-Orient et l’Afrique, Société financière internationale (IFC), Sérgio Pimenta, a fait savoir que « l’investissement du secteur privé peut être un moteur du développement de l’Afrique, en particulier lorsque les politiques publiques nécessaires sont en place pour canaliser ces investissements dans la bonne direction. »

L’ouverture de ce forum a donné lieu à la signature de plusieurs protocoles d’accord entre les pays africains et la Chine portant sur des projets structurants dans les secteurs aussi diversifiés que ceux de l’énergie, le développement des petites et moyennes entreprises, l’intégration économique régionale, l’infrastructure et l’environnement.

Outre le président hôte, cinq chefs d’état africains, notamment Paul Kagame du Rwanda, Faustin Archange Touadéra de la République Centrafricaine, Joao Manuel Gonçalves Lourenço de l’Angola, Félix Tshisekedi de la R.D.Congo , ainsi Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’Union Africaine, ont pris part à la cérémonie d’ouverture du Forum placé sous le thème « Tirer parti des partenariats pour promouvoir la diversification économique et la création d’emplois dans les économies africaines » .

Créé en 2015, le FIA, plate- forme mondiale de coopération multilatérale visant, à accroitre les investissements  en Afrique, est organisé chaque année alternativement en Chine et dans une ville africaine

Les quatre précédentes éditions se sont respectivement déroulées à Addis-Abeba (en Éthiopie), à Guangzhou (en Chine), à Dakar (au Sénégal) et à Changsha, province du Hunan (Chine).

 

Mauritanie : mise en adjudication de 10,4 milliards de FCFA de bons de trésor

La Banque centrale de Mauritanie (BCM) et le Trésor mauritanien ont lancé conjointement, mardi, un appel d’offres pour la cession de bons de trésor d’un montant global de 660 millions d’ouguiya MRU, soit 10,4 milliards de FCFA.Ce montant est divisé en trois tranches selon les échéances, précise la BCM dans un communiqué consulté par APA à Nouakchott.

Il s’agit de 460 millions d’ouguiya MRU pour une échéance de 13 semaines, 100 millions pour 26 semaines et 100 autres millions pour 52 semaines.

La date limite de règlement pour cette mise en adjudication a été fixée au 12 septembre courant.

Cameroun : inquiétudes autour de l’exécution du budget de l’État (rapport)

Le taux d’exécution physique du budget de l’État camerounais, au 30 juin 2019, s’est affiché à 42,27% contre 52,31% un an auparavant, représentant une baisse de 10,04 points, selon un rapport du ministère de l’Économie, du Plan et de l’Aménagement du territoire (Minepat) auquel APA a pu avoir accès mardi.L’exécution financière dudit budget, au cours de la même période, a pointé à 33,90%, en baisse de 12,57 points par rapport au premier semestre 2018. Les mêmes tendances négatives s’observent au plan de l’exécution des projets financés par les ressources externes. 

Le Minepat attribue, entre autres, ces contre-performances aux lenteurs dans les procédures de passation des marchés, à la non-maturation de certains projets, à l’insécurité régnant dans certaines parties du pays ou encore à l’abandon de chantiers, des observations qui reviennent quasiment chaque année depuis une décennie.

Cacao: ouverture à Abidjan de la 100è session du Conseil international de l’ICCO

La 100è session du Conseil international de l’Organisation mondiale du cacao (ICCO), s’est ouverte mardi à Abidjan sur fond d’un prix rémunérateur aux producteurs, en présence des Etats-membres, des négociants, des importateurs et des industriels du secteur.« Sur les quelque 100 milliards de dollars US (59.412 milliards Fcfa) que représente l’industrie du cacao, seulement 6 milliards (3.566 milliards Fcfa) soit 6% maximum reviennent aux pays producteurs », a dit le vice-président ivoirien Kablan Duncan, qui a procédé à l’ouverture des travaux. 

Selon le vice-président ivoirien, Kablan Duncan, l’ICCO fait face à quatre défis majeurs, notamment le changement climatique, la valorisation et la transformation du cacao, la volatilité des cours du cacao (survenus en 2016) et la consommation des produits à base de cacao. 

Concernant le changement climatique, dira-t-il, les effets dévastateurs nécessitent une synergie d’action des pays producteurs qui devraient repenser leur stratégie de production du cacao et réorienter leurs politiques agricoles. 

Dans cet élan, la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao avec près de 2 millions de tonnes, a mis sur pied l’Initiative cacao-forêt qui est une mise en œuvre concrète de l’agriculture zéro déforestation, ainsi que la feuille de route cacao, ami de la forêt du Conseil café-cacao.

Aly Touré, représentant permanent de la Côte d’Ivoire auprès des organisations internationales des produits de base, et porte-parole des pays producteurs, a martelé que la part de 5 à 6% revenant aux pays producteurs sur les 100 milliards de dollars que génère l’industrie du cacao est un « scandale ». 

« Au niveau de l’ICCO, avec le plan stratégique quinquennal que nous allons adopter au cours de cette session, d’une part, et d’autre part, grâce à l’accord historique entre la Côte d’Ivoire et le Ghana, cette donnée doit changer et elle changera », a-t-il lancé. 

La Côte d’Ivoire et le Ghana qui cumulent plus de 60% du marché mondial de cacao, avec une production d’environ 3 millions de tonnes, ont signé à Abidjan un accord d’harmonisation de leur politique de commercialisation, destiné à améliorer le prix d’achat de la fève aux paysans.

Ces deux pays ont institué un Différentiel de revenu décent (DRD) de 400 dollars US la tonne pour tout contrat de vente de cacao obtenu auprès d’eux pour la campagne 2020-2021 avec pour objectif d’atteindre un prix plancher de 2600 dollars US (1,5 million Fcfa) la tonne.

Quant à la consommation, une solution à explorer au niveau des pays producteurs, enregistre un taux faible. En Afrique, il est estimé à 4%, en outre le marché du chocolat reste assez marginal avec une consommation par habitant estimée à environ 500g/an contre 4 à 12 Kg dans les pays Occidentaux.

La Côte d’Ivoire mise sur la transformation de ses fèves. Leader mondial dans la transformation primaire devant les Pays-Bas, le pays a enregistré une capacité installée de broyage de 746.000 tonnes à fin 2018, a fait savoir M. Duncan. 

Pour le président du Conseil international de l’ICCO, Philippe Fontayne, le premier défi majeur du secteur est « celui de la répartition équitable de la valeur ajoutée, du producteur au consommateur, de nos champs à nos supermarchés, une juste répartition des revenus, mais aussi des charges ».

Il s’est dit « toujours étonné de voir que la part du revenu est inversement proportionnel au nombre de personnes impliquées dans ce processus », avec d’un côté la chaîne industrielle et de l’autre côté des millions de petits producteurs.  

 « Les 5 millions de cacaoculteurs et leurs pays ne reçoivent qu’ une part minime, voire infirme, destinée autour de 6% de la valeur globale du marché », a fait observer M. Philippe Fontayne, président du Conseil de Malgache, ajoutant que l’ICCO s’interroge sur ce défi afin de faire bouger les lignes. 

Au cours de cette session, l’organisation devra faire le bilan des sessions antérieures et définir de nouvelles perspectives basées sur la durabilité de la production et de la transformation du cacao, notamment au niveau des pays producteurs.

Elle devrait voir également l’élection du président et du vice-président du Conseil, l’approbation de la composition de la commission consultative sur l’économie cacaoyère mondiale. Cette session qui est la 5è depuis la délocalisation de l’ICCO à Abidjan, va réfléchir sur la durabilité de la filière. 

Le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba s’est félicité de ce que la problématique de cette session ait pour cœur de débat un prix rémunérateur et décent aux producteurs et le changement climatique, des situations qui impactent négativement l’économie des pays producteurs.    

Ouverture à Brazzaville du 5-ème Forum « investir en Afrique »

Le 5-ème Forum « investir en Afrique » s’est ouvert ce mardi à Brazzaville en présence de cinq chefs d’État du continent et sous le thème « Tirer parti des partenaires pour promouvoir la diversification économique et la création d’emplois dans les économies africaines ».Félix Tshisekedi de la RD Congo, Faustin Archange Touadera de la République centrafricaine, João Lourenço de l’Angola, Paul Kagame du Rwanda et de Denis Sassou N’Gesso de la République du Congo ont pris part à l’ouverture des travaux du forum dont le but est de promouvoir la coopération entre la Chine et l’Afrique et d’accélérer les investissements sur le continent.

Moussa Faki Mahamat, président de la commission de l’Union européenne, est également présent à ces travaux qui réuniront jusqu’au 12 septembre 500 délégués venus de tous les horizons de la planète.

Organisé par le Congo, en partenariat avec la Chine et le groupe de la Banque mondiale, ce rendez-vous de l’Afrique et de la Chine vise notamment à promouvoir la diversification des économies africaines, la création d’emplois, afin de relever le niveau de vie des populations africaines dont près de 70% vivent en dessous du seuil de la pauvreté.

Le forum de Brazzaville intervient après, ceux tenus à Addis-Abeba en Éthiopie en 2015, à Greangdong en Chine en 2016, à Dakar au Sénégal en 2017 et en 2018, à Changsha en Chine.

Malawi : la chute des cours du tabac due à la mauvaise qualité et à la surproduction

Le Malawi a récolté 216 millions de dollars de la vente de tabac pendant la campagne de commercialisation 2018-2019, a annoncé lundi le ministre de l’Agriculture, Takondwa Nankhumwa.Selon le ministre, les recettes provenaient de la vente de 147 kilogrammes de tabac dans les quatre salles de vente aux enchères du pays.

Les registres montrent que les producteurs de tabac ont gagné 330 millions de dollars sur 202 kg de la récolte sur les marchés locaux.

La saison de commercialisation 2018-2019 a débuté en avril et devrait se terminer le 16 septembre.

Nankhumwa a toutefois assuré aux agriculteurs qui ne seraient pas en mesure de vendre leur récolte à la date de clôture, de ne pas s’inquiéter, car “une solution serait trouvée comme le prévoit la réglementation” s’ils demandaient au gouvernement de vendre la production excédentaire.

Cela entraînerait toutefois une pénalité financière pour les ventes de la récolte excédentaire. Les agriculteurs reçoivent un quota (montant) de la quantité de tabac à cultiver pendant la saison agricole.

Certains des agriculteurs ont toutefois dépassé les quotas, empêchant ainsi la culture de tabac de qualité, selon la Commission du tabac du Malawi.

Ceci a entraîné cette année, une baisse notable des prix du tabac sur le marché, a déclaré la Commission.

Le tabac est la principale source de devises du Malawi.

Tourisme: la Côte d’Ivoire candidate au Conseil exécutif de l’OMT pour la période 2019-2023

La Côte d’Ivoire présentera sa candidature pour occuper l’un des 17 sièges au sein du Conseil exécutif de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) pour la période 2019-2023 lors de la 23è Assemblée générale de cette organisation prévue du 10 au 13 septembre prochain à St-Petersburg en Russie, a-t-on appris lundi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.Selon une note d’information de ce département ministériel transmise à APA, la Côte d’Ivoire postule également pour abriter le 27 septembre 2021, les festivités officielles de la Journée mondiale du tourisme.

«Du 10 au 13 septembre 2019, le ministre ivoirien du tourisme et des loisirs participe à la grand’messe biennale du tourisme planétaire où la Côte d’Ivoire est candidate au Conseil exécutif et escompte abriter la Journée mondiale officielle en 2021», rapporte la note, soulignant que « tels sont les enjeux de la participation du ministre Siandou Fofana»  à cette 23è Assemblée générale de St-Petersburg.

« La Côte d’Ivoire qui est candidate au Conseil, sera, en ce qui concerne la région Afrique qui a droit à six sièges,  en lice avec neuf autres pays du continent dont trois pour un renouvellement. Mais force est de reconnaître que la Côte d’Ivoire présente des états de service à fort avantage comparatif, eu égard à son vécu au sein de l’instance mondiale, en plus de ses performances », conclut la note.

La Côte d’Ivoire, rappelle-t-on, a occupé la vice-présidence de la Commission régionale de l’OMT pour l’Afrique pour la période 2015-2017 et a été membre du Conseil exécutif de l’OMT sur trois mandats (1980-1983; 1996-1999; 2000-2003). L’Organisation mondiale du tourisme (OMT)  regroupe 154 pays membres et des  observateurs.

L’Etat sénégalais sollicite 50 milliards de FCFA sur le marché financier de l’UMOA

Après une émission réussie le 6 juin 2019, le gouvernement du Sénégal à travers le trésor public sollicite à nouveau les investisseurs opérant sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) à travers une émission simultanée d’obligations assimilables du trésor (OAT) pour un même montant de 50 milliards de FCFA (environ 85 millions de dollars) programmée pour le 13 septembre 2019, a appris APA lundi auprès de l’Agence UMOA-Titres basée à Dakar.Comme pour l’émission du 6 juin 2019, celle programmée en mi-septembre se fera à travers trois types d’OAT avec des maturités et taux d’intérêt différents. Les premières ont une durée de 36 mois avec une échéance fixée au 16 septembre 2022 et un taux d’intérêt de 5,85%.

Le deuxième type d’OAT a une durée de 60 mois avec une échéance fixée au 16 septembre 2024 et un taux d’intérêt de 6%.

Le dernier type d’OAT a une durée de 84 mois avec une échéance fixée au 16 septembre 2026 et un taux d’intérêt de 6,15%.

Pour les différents types d’OAT, l’émetteur s’est engagé à les rembourser en totalité le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance ou remboursement in fine. En revanche, le paiement des intérêts se fera annuellement dès la première année.

Hyatt Hotels Corporation va construire deux hôtels au Cameroun

L’État du Cameroun et la société américano-canadienne Glenview SA, propriétaire de la chaîne internationale d’hôtels «Hyatt Hotels Corporation», ont signé deux baux emphytéotiques, d’une durée de 35 ans chacun, pour la construction d’établissements touristiques de classe internationale dans le pays, a appris APA ce lundi auprès du ministère des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières (Mindcaf).La première convention porte sur l’érection, à Yaoundé, d’un hôtel cinq étoiles de 31 niveaux. La deuxième infrastructure sera érigée dans la cité balnéaire de Kribi, située à 280 kilomètres de la capitale politique. D’un coût global de 135 milliards F CFA, les travaux de construction de ces deux hôtels dureront 30 mois.

Selon le ministère des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières (Mindcaf), l’État camerounais mettra à la disposition de l’investisseur une assiette foncière sécurisée relevant de son domaine privé.

En contrepartie, « Hyatt Hotels Corporation » s’engage à verser une redevance domaniale dont le montant est préalablement convenu d’accord parties.

Diminution de la capacité d’épargne des ménages sénégalais

La capacité d’épargne actuelle des ménages sénégalais a diminué de 2,8 points au deuxième trimestre 2019 comparé au trimestre précédent, selon une récente enquête de la Direction de la prévision et des études économiques.Il résulte du solde d’opinion de ces ménages que leur capacité d’épargne est passée de 11,3 point au premier trimestre 2019 à 8,5 points un trimestre plus tard.

En revanche, leurs opinions relatives à leur possibilité d’épargne future et à l’opportunité de faire des achats importants se sont respectivement améliorés de 11,5 points (moins 34,2 points contre moins 45,6 points au premier trimestre) et 7,3 points (moins 44,6 points contre moins 51,9 ponts au premier trimestre).

Toutefois, les soldes d’opinions des ménages demeurent au-dessus de leurs moyennes respectives de long terme.

Concernant la situation économique du pays, les ménages sont plus optimistes au deuxième trimestre 2019 qu’au trimestre précédent. Les soldes d’opinion correspondants à leur niveau de vie présente et futur se sont respectivement améliorés de 1,5 point et 0,4 point sur la période. Néanmoins, ils sont restés en dessous de leurs moyennes respectives de longue période.

« Par ailleurs, souligne la DPEE, les craintes des ménages sur une éventuelle hausse du chômage se sont atténuées (-4,4 points), le solde correspondant se situant au-dessus de son niveau moyen.

Globalement, la confiance des ménages sénégalais s’est améliorée au deuxième trimestre 2019, comparativement au trimestre précédent. C’est ainsi que l’indicateur qui la synthétise a gagné 5,8 points, s’établissant à 104,9 points au deuxième trimestre contre 99,1points au premier trimestre. L’indicateur synthétique se situe au-dessus de sa moyenne de long terme qui est de 100 points.

Campagne 2019-2020 : les riziculteurs sénégalais ont besoin de 4,55 milliards FCFA

Les besoins de financement exprimés par les producteurs de riz au niveau de la vallée du fleuve Sénégal (Nord) pour la campagne 2019-2020 sont évalués à 4,55 milliards FCFA (environ 7,735 millions de dollars), selon une note de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) reçue samedi à APA.Par rapport à la campagne 2018-2019, ces besoins de financement connaissent une hausse de 22,7%. « Cette progression des besoins de financement résulte, principalement, du retour de certaines organisations de producteurs (Dagana, Podor et Matam) vers la Caisse nationale de crédit agricole (devenue Banque agricole), suite au remboursement total de leurs dettes ou à l’acceptation de moratoires », précise la DPEE.

Concernant les prévisions d’emblavure pour l’hivernage 2019/2020, elles sont estimées à 35 345 hectares, en baisse de 18,3% par rapport à 2018-2019, du fait, principalement, du recul des surfaces prévues pour le riz (-22,8%), dans un contexte de repli des intentions de mise en valeur des producteurs.

« Au total, prévoit la DPEE, la campagne rizicole 2019/2020 s’annonce moins performante que la précédente, du fait des baisses simultanées des réalisations en saison sèche chaude (-2,2%) et des prévisions de mise en valeur pour l’hivernage (-22,8%) ».

En ce qui concerne la saison sèche chaude, le recul des réalisations rizicoles est expliqué par la non-participation de la délégation de Bakel (Est) et de certaines organisations de producteurs de Podor et Matam qui n’ont pas bénéficié de financement, suite au non remboursement des crédits des campagnes passées.

Maroc : Le Zone franche de Tanger sera étendue à plus de 517 ha

La zone franche de Tanger Automotive City (TAC) sera étendue à plus de 517 ha, afin de répondre à la forte demande en foncier industriel au niveau de la zone franche d’exportation et de satisfaire les demandes des investisseurs marocains et étrangers.L’extension de cette zone franche, qui sera la plus grande zone franche au Maroc, a été décidée après examen et validation par les membres de la Commission nationale des zones franches d’exportation.

Le développement du secteur automobile est l’une des raisons qui expliquent cette accélération de la cadence. C’est le cas avec l’usine mitoyenne de Renault. Le constructeur automobile y construit un peu plus du dixième de sa production mondiale avec près de 320.000 unités en 2018, et l’espoir de dépasser ce score lors de l’exercice actuel.

Opérationnelle depuis 2012, la zone franche Tanger automotive city compte actuellement 35 usines et 22 centres de formation, avec 12.000 diplômés par an. Sa première usine a démarré en 2014.

Le projet d’aménagement, de développement et de gestion du projet Tanger automotive city a été acté par la signature d’une convention d’application en mai 2011.

La TAC fait partie du projet de la grande plateforme industrielle Tanger Med. Elle s’étend sur une superficie de 309 hectares dont 178 en zone franche. L’in­vestissement total à aujourd’hui atteint les 6,5 milliards de DH, avec la création de plus de 7.000 emplois.

Sénégal : les SFD allouent 454 milliards FCFA de crédit au 1er semestre 2019

Au terme du premier semestre 2019, les Systèmes financiers décentralisés (SFD) du Sénégal ont alloué à leur clientèle un encours de crédits de 454,322 milliards FCFA (environ 772,348 millions de dollars), selon les données de la Direction de la réglementation et de la surveillance des SFD.Comparé à son niveau du premier trimestre 2019 où il s’élevait à 436,962 milliards de FCFA  cet encours a augmenté de 17,360 milliards de FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Par rapport au deuxième trimestre 2018 cet encours connait également une forte augmentation 51,596 milliards de FCFA.   Pour ce qui est des dépôts enregistrés par les SFD, ils s’élèvent à 356,390 milliards de FCFA contre  344,915 milliards de FCFA au premier trimestre 2019, soit une hausse 11,475 milliards de FCFA.

Une hausse plus soutenue de 33,606 milliards de FCFA est notée au niveau de ces ressources collectées par rapport au deuxième trimestre 2018 où elles s’élevaient à 322,784 milliards de FCFA.  

Le taux de créances en souffrance s’est amélioré de 1,01 point de pourcentage, passant de  5,31% au deuxième trimestre 2018 à 4,30% un an plus tard.