Chine : Des ressortissants camerounais cachaient plus de 7 000 pénis dans un conteneur

En effet, c’est histoire lugubre est le fait de deux Maliens et deux Camerounais qui ont caché ces organes de reproduction masculins dans un conteneur réfrigéré. Malheureusement pour eux, une information anonyme met la puce à l’oreille des douaniers chinois.

Une fois au port de Shanghai, la douane chinoise n’a pas eu de difficulté à saisir ces trafiquants d’organes humains se trouvant dans un navire. Les douaniers ont découvert les pénis dans 36 cartons censés contenir des bananes plantains.

« Ces organes sont des produits courants aujourd’hui, mais ils ont certainement été prélevés dans des conditions insalubres ou contaminés. Nous ne pouvons donc pas permettre leur vente sur le marché chinois », a dit Li Wu, le porte-parole de l’administration générale chinoise des douanes.

Par ailleurs, il faut attendre la fin de l’enquête pour déterminer la provenance des pénis saisis. Toutefois, Li Wu précise que les organes génitaux venant de la Libye et du Soudan « sont vendus à un prix plus élevé que ceux provenant d’autres zones de guerre africaines ».

En outre, il soutient que ces pénis proviennent du Nigeria, un pays voisin du Cameroun. Li Wu précise que ce pays aurait bien pu être un lieu de transit.

Sur le marché noir, un pénis coûte 160 000 dollars, soit 87 806 304 de francs CFA, ajoute le le porte-parole de l’administration générale chinoise des douanes.

Au Sénégal, la forte demande chinoise perturbe le secteur de l’arachide

Les premières livraisons de cacahuètes, spécialité sénégalaise, ont trouvé acquéreurs avec une rare rapidité cette année, absorbées par l’appétit des négociants chinois. Pour le bonheur des producteurs, et au grand dam des fabricants d’huile d’arachide, privés de matière première et durement éprouvés.

Le retour des acheteurs chinois après quelques années d’absence, d’abord timidement il y a 12 mois puis massivement depuis le début de l’actuelle campagne arachidière (décembre-avril), perturbe ce secteur clé d’un pays essentiellement agricole, dont 27% des ménages cultivent l’arachide selon la Banque mondiale.

Depuis plusieurs semaines, le gouvernement sénégalais cherche une position d’équilibre entre les intérêts des très nombreux cultivateurs et ceux des usines de transformation. La Chine, quant à elle, affirme participer à la création de richesse, alors que la majorité de la population sénégalaise vit toujours en-dessous du seuil de pauvreté.

Dans le village de Sanguil, au coeur du bassin arachidier du centre du pays, des camions chargés de conteneurs vont et viennent autour d’un bâtiment dissimulé par de hauts murs qui abrite un site de décorticage des cacahuètes.

Quand le portail s’ouvre apparaissent des Asiatiques entourés d’ouvriers sénégalais qui s’affairent parmi les machines à décortiquer et les sacs d’arachide, la plante dont la cacahuète est la graine, consommée décortiquée ou pressée pour en extraire de l’huile.

Baye Niass Fall, un paysan de 50 ans, attend d’être payé, le sourire aux lèvres, car il fait une bonne affaire en vendant, « aux Chinois », dit-il.

Les Chinois ou leurs intermédiaires proposent 300 francs CFA (0,45 euro) par kilo de cacahuètes en coque, et 525 CFA (0,8 euro) si elles sont décortiquées. Les huileries proposent généralement 210 CFA (0,32 euro) pour les cacahuètes en coque.

– Agitation sociale –

« Cette année, on ne va pas brader nos arachides », se réjouit Sidy Bâ, un responsable des planteurs.

La Chine est le premier importateur des cacahuètes sénégalaises, principale culture du pays, depuis un accord conclu avec Dakar en 2014 et renouvelé en 2019.

Depuis le début de l’année, une forte demande de la Chine, un rendement affecté par une météo défavorable et des prévisions de production jugées trop optimistes ont créé des tensions sur le marché.

Les exportateurs, notamment Chinois, ont raflé la marchandise les premières semaines. L’huilerie publique, la Sonacos, et ses trois concurrentes privées, se sont retrouvées à court de cacahuètes.

Des mouvements sociaux ont agité les huileries.

La Sonacos, qui emploie directement 4.000 personnes, s’est séparée de 500 saisonniers et a annulé le recrutement de 600 autres, selon un responsable syndical, Samuel Ndour. La Copeol, privée, a mis fin au contrat de plus de 120 saisonniers, selon un autre syndicaliste, Samba Wane.

Ayant emprunté pour financer ses achats, la Sonacos voit ses « efforts de relance compromis », s’alarme son directeur général, Modou Fada Diagne.

– Bien « précieux » –

On a accusé les professionnels chinois de « concurrence déloyale », d’aller dans les champs pour acheter la cacahuète encore en terre et de compromettre ainsi la prochaine saison en rendant indisponibles les graines nécessaires pour les semences.

Le gouvernement a également été accusé de faire profiter les travailleurs chinois des fruits d’une récolte qu’il subventionne.

L’arachide est « la marchandise la plus précieuse du Sénégal exportée vers la Chine », selon son ambassade à Dakar.

D’environ 100.000 tonnes en 2015, les exportations sont passées à 200.000 tonnes l’an dernier, précise-t-elle dans un message à l’AFP, assurant que la demande chinoise « a favorisé le développement de l’agriculture locale ».

Les producteurs ont écoulé leurs graines « à un prix jamais imaginé », a de son côté affirmé à la presse le ministre sénégalais de l’Agriculture, Moussa Baldé.

– L’arachide comme le gaz –

Certes, 1.500 emplois seraient menacés dans les huileries, mais « il y a un million de producteurs qui sont contents », selon lui.

Pour autant, l’Etat vient de suspendre les exportations, le tonnage convenu en début de campagne ayant été vite atteint, sur un total d’1,4 million de tonnes attendues sur le marché.

Le ministre « espère » que, d’ici à mai et la fin de la commercialisation, la Sonacos fera une collecte suffisante pour faire tourner ses usines.

L’essayiste sénégalais Adama Gaye, auteur de « Chine-Afrique: le dragon et l’autruche », voit dans cette situation un exemple d’un risque couru à l’échelle du continent et généralement reproché aux puissances étrangères: « confiner les pays africains à un statut de producteurs de matières premières, sans valeur ajoutée ».

« L’arachide n’est que la version agricole de ce que gaz, pétrole et mines ont été dans un passé récent » et l’Afrique doit « exiger l’installation d’huileries pour capter une partie de la manne », dit-il.

Mais il faudra compter avec les producteurs, prévient leur représentant Sidy Bâ: « Avec l’ouverture des marchés et les réseaux sociaux, les paysans d’aujourd’hui savent qui paie le plus et qui paie le moins ».

Une équipe de l’OMS en Chine pour enquêter sur le coronavirus

Une équipe d’experts de l’OMS a obtenu les autorisations pour se rendre en Chine et enquêter sur le coronavirus.  Après avoir passé deux semaines dans l’attente de cette autorisation, ces experts s’y rendent ce 10 février 2020.

Avec le lourd bilan de cette épidémie (909 morts, de 40 235 personnes contaminées et de 3 283 rémissions). Cette semaine s’annonce cruciale dans la lutte contre le coronavirus, car elle marque le retour partiel au travail dans certaines villes. C’est également une date importante puisque l’OMS (Organisation mondiale de la santé) a finalement obtenu les autorisations pour se rendre sur place et enquêter sur le virus.

 

Il aura tout de même fallu près de deux semaines pour faire accepter aux autorités chinoises les noms des membres de cette équipe dirigée par l’épidémiologiste Bruce Aylward, un Canadien connu pour avoir mené la riposte contre Ebola en Afrique.

Ces spécialistes viennent donc enquêter sur le nouveau coronavirus, sachant qu’on n’a toujours pas retrouvé le patient zéro. Ils doivent également constater sur le terrain l’impact des mesures prises par le gouvernement chinois et notamment la stratégie de confinement des villes pour tenter de contenir l’épidémie.

« Une crise sans précédent »

Si ces mesures fonctionnent, un pic pourrait toutefois intervenir avant la fin du mois, affirme l’épidémiologiste américain Ian Lipkin, aussi connu pour être l’un des plus grands chasseurs de virus dans le monde.

« C’est une crise sans précédent, et qui a un impact très important sur la vie des gens et l’économie. Une partie des Chinois vont reprendre le travail cette semaine et la semaine prochaine, et après il y aura la rentrée des classes. Compte tenu des 5 à 7 jours d’incubation et si les mesures de quarantaine fonctionnent, nous pouvons espérer un recul de l’épidémie à la fin février », explique l’épidémiologiste qui vient de rentrer à New York après une mission à Canton, dans la province de Guangdong.

Baisse de 50% de la fréquentation du métro

Un espoir qui ne tient que si les mesures fonctionnent. Dans le cas contraire, tout serait à recommencer, précise l’épidémiologiste. En tout cas, pour éviter de nouvelles contagions, de nombreux salariés à Pékin ont été invités à travailler de chez eux.

Pour ceux qui doivent absolument se déplacer, les restrictions à la circulation ont été levées de manière à éviter les transports en commun. Les médias d’État signalent, ce lundi 10 février, une baisse de 50% de la fréquentation du métro.

A qui profite la mode des sommets avec l’Afrique ?

Les nombreux sommets que tiennent les grandes puissances mondiales avec l’Afrique renseignent à suffisance sur l’attractivité du continent. Cependant, les pays africains y participent en ordre dispersé sans agenda commun : une attitude individualiste qui ne semble pas profiter au continent… pourtant confronté dans son ensemble par des défis énormes dans plusieurs domaines.C’est un chiffre révélateur : sur les cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, seule la Grande-Bretagne n’a pas encore son Sommet périodique avec l’Afrique. Sous l’ancien président américain, Barak Obama, les Etats-Unis avaient organisé en 2014 leur premier Sommet avec l’Afrique. 

La France, quant à elle, tient depuis 1973 des sommets avec l’Afrique. D’abord, ce furent des rencontres entre Paris et les pays du pré-carré qui ont fini par être rejoints par tous les Etats du continent. Le 28ème Sommet Afrique-France est d’ailleurs prévu en juin 2020 à Bordeaux, dans le sud-ouest de la France. 

Lancé en 2001, le sommet Chine-Afrique, qui a tenu sa 7ème édition en septembre dernier, est devenu un événement important de l’agenda des rencontres internationales. Longtemps restée à l’écart depuis la dislocation de l’Union soviétique, la Russie a organisé en octobre 2019 à Sotchi son premier sommet Russie-Afrique. 

Sans être membres permanents du Conseil de sécurité, d’autres grandes nations du monde ont leur rendez-vous avec l’Afrique. Sous l’acronyme de Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique (TICAD), le Japon tient depuis 1993 sa rencontre politique de haut niveau avec l’Afrique. La Turquie a tenu en novembre 2018 son deuxième Sommet avec l’Afrique à Istanbul.

Le Business contre l’aide

A la faveur du Sommet de G-20, l’Allemagne a lancé en 2017, son sommet avec l’Afrique sous le nom de « Compact with Africa ». Plutôt que de recevoir toute l’Afrique, Berlin a choisi une douzaine de pays du continent présentant des garanties de stabilité et des niches de progression en matière de développement et de commerce. 

Ici, le paradigme n’est pas d’annoncer de gros montants d’aide au développement, ni de procéder à une annulation de la dette, mais de créer des interactions entre entreprises africaines et allemandes qui seraient soutenues par des accompagnements financiers de l’Etat fédéral allemand. 

Quels que soient leur format et leur périodicité, ces Sommets avec l’Afrique révèlent un rapport de forces déséquilibré et une impréparation totale des Etats africains. Les pays d’en face ont leur agenda et savent ce qu’ils attendent des pays africains : le soutien diplomatique, les matières premières, de nouvelles destinations commerciales, de nouveaux clients pour les industries, y compris celles de l’armement, etc.

Les Africains en ordre dispersé !

En revanche, les pays africains arrivent à ces tête-à-tête en ordre dispersé et sans agenda commun. En effet, il n’y a aucune concertation préalable (pré-Sommet interafricain) pour arriver face à la Chine, la France, les Etats-Unis, la Russie, les Etats-Unis, le Japon ou la Turquie avec des propositions et des demandes transnationales. 

Chaque Etat y vient avec ses attentes spécifiques. L’Afrique arrive donc avec 54 attentes alors que le camp d’en face arrive avec sa seule attente. Finalement, alors que ces sommets auraient pu servir à faire avancer des grands projets continentaux tels le financement des routes transsahariennes, des liaisons ferroviaires continentales, de la Grande Muraille Verte, les dirigeants africains repartent satisfaits des annonces d’annulation d’une partie de la dette, du doublement voire du triplement des échanges commerciaux dont on ne sait pas à qui ils profitent surtout.  

Dans sa forme actuelle, le Sommet Afrique/reste du monde n’est qu’une grand-messe qui n’apportera aucune valeur ajoutée à la mobilisation pour améliorer le bien-être des populations.      

Investir en Afrique, clé de développement pour sortir le continent de l’immobilisme (Sassou N’Guesso).

Le Forum « Investir en Afrique » reste l’une des clés du développement du continent africain qui ne doit pas être condamné à l’immobilisme, a déclaré mardi à Brazzaville le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso à l’ouverture de la cinquième édition du Forum Investir en Afrique (FIA5).Pour le président congolais, « l’Afrique a donc besoin de disposer d’infrastructures, d’initiatives et de services qui sont autant de conditions pour asseoir les bases de son développement ».

«  Autrement, comment développer nos pays sans électricité, sans voies ni moyens de communication viables, sans les technologies de l’information et de la communication ?, s’est-t-il interrogé devant ses pairs africains, tout en remettant en cause l’accessibilité de tels services avec des moyens financiers limités.

Le Vice-ministre chinois des Finances, Xu Hongcai a promis pour sa part que « la Chine utilisera le Forum Investir en Afrique comme une plate-forme pour travailler en étroite collaboration avec les pays africains dans le but de renforcer la collaboration en matière de stratégie de développement et de financement de projets. »

 Il s’agit également, selon Xu Hongcai, de partager les expériences de développement et mettre en œuvre les huit actions convenues lors du Sommet de Beijing du Forum pour la coopération sino-africaine.

« La Chine collaborera également avec la Banque mondiale et d’autres institutions financières internationales pour développer une coopération tripartite avec l’Afrique, promouvoir la coopération Sud-Sud et stimuler le développement diversifié et durable en Afrique », a ajouté le Vice-ministre chinois des Finances.

Pour le Vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique, Hafez Ghanem « les obstacles au progrès ne pourront être levés que lorsque les pays africains prendront les devants avec, à leurs côtés, leurs partenaires internationaux ».

Il a par ailleurs promis de travailler avec les pays africains pour attirer des investissements du secteur privé plus durables qui profiteraient aux Africains.

Le Vice-président pour le Moyen-Orient et l’Afrique, Société financière internationale (IFC), Sérgio Pimenta, a fait savoir que « l’investissement du secteur privé peut être un moteur du développement de l’Afrique, en particulier lorsque les politiques publiques nécessaires sont en place pour canaliser ces investissements dans la bonne direction. »

L’ouverture de ce forum a donné lieu à la signature de plusieurs protocoles d’accord entre les pays africains et la Chine portant sur des projets structurants dans les secteurs aussi diversifiés que ceux de l’énergie, le développement des petites et moyennes entreprises, l’intégration économique régionale, l’infrastructure et l’environnement.

Outre le président hôte, cinq chefs d’état africains, notamment Paul Kagame du Rwanda, Faustin Archange Touadéra de la République Centrafricaine, Joao Manuel Gonçalves Lourenço de l’Angola, Félix Tshisekedi de la R.D.Congo , ainsi Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’Union Africaine, ont pris part à la cérémonie d’ouverture du Forum placé sous le thème « Tirer parti des partenariats pour promouvoir la diversification économique et la création d’emplois dans les économies africaines » .

Créé en 2015, le FIA, plate- forme mondiale de coopération multilatérale visant, à accroitre les investissements  en Afrique, est organisé chaque année alternativement en Chine et dans une ville africaine

Les quatre précédentes éditions se sont respectivement déroulées à Addis-Abeba (en Éthiopie), à Guangzhou (en Chine), à Dakar (au Sénégal) et à Changsha, province du Hunan (Chine).

 

Mondial de Basket messieurs: la liste des 12 Lions sélectionnés

L’entraîneur national de l’équipe de basket-ball, Moustapha Gaye, a rendu public la liste des 12 joueurs retenus pour la coupe du monde Chine 2019.

 

Voici la liste complète:

 

– Xan Dalmeida

– Djibril Thiam

– Moustapha Diop

– Lamine Sambe

– Mouhammad Faye

– Momar Ndoye

– Maurice Ndour

– Ibrahima Fall Faye

– Mactar Gueye

– Hamady Ndiaye

– Youssoupha Ndoye

– Babacar Toure

Mondial de basket : les Lions du Sénégal font un sans-faute à Abidjan

Les Lions du Sénégal ont été sensationnels à Abidjan lors du dernier acte des qualifications du Mondial 2019.

l’équipe de basket-ball du Sénégal a décroché son pass pour la Coupe du monde. Ils ont fait un parcours exceptionnel durant le tournoi. Alors même qu’ils étaient face à des champions du basket africain. Les hommes d’Adidas ont d’abord battu le Rwanda (81-41) avant de prendre le dessus successivement sur le Mali (63-38) et le Nigeria (84-63).

La première victoire qualifiait directement l’équipe. Pour les deux rencontres suivantes, il était surtout question de prestige.

La 18ᵉ édition du championnat du monde masculin de basket-ball, renommé Coupe du monde FIBA, se déroule en Chine en 2019. La compétition va se dérouler du 31 août au 15 septembre prochain.

Réhabilitation des stades : le Sénégal et la Chine signent un accord de 40 milliards de FCFA

Cette enveloppe sera utilisée pour les travaux de réfection de quatre stades à savoir Manel Fall (Diourbel), Aline Sitoé Diatta (Ziguinchor) et Lamine Gueye (Kaolack).

Pour la réhabilitation des stades Léopold Sédar Senghor (Dakar), Ely Manel Fall (Diourbel), Aline Sitoé Diatta (Ziguinchor) et Lamine Gueye (Kaolack), l’Etat du Sénégal vient de parapher une convention de 40 milliards de Fcfa avec la Chine.
Après l’Arène nationale et le complexe sportif de Diamniadio, cette convention, sur la réhabilitation d’infrastructures sportives, vient confirmer la relation de confiance qu’entretiennent déjà ces deux nations.

« Cette convention apportera une bouffée d’oxygène à certaines régions comme Kaolack et Ziguinchor mais aussi Dakar », a déclaré le ministre des Sports, Matar Bâ, rapporte Igfm.

Sénégal : 10 accords signés à l’occasion de la visite du Président de la Chine

Le Président chinois Xi Jinping a effectué une visite de quelques jours au Sénégal le weekend dernier. Il en a profité pour inaugurer une arène de lutte inaugurée à Dakar.

 

A l’occasion de la visite effectuée ce week-end, au Sénégal, par le président chinois, Xi Jinping, ce sont au total 10 accords qui ont été signés entre les deux pays, en vue de renforcer leurs relations politiques et économiques.

Ces accords concernent notamment les domaines de la justice, de la coopération économique et technique, des infrastructures, de la valorisation du capital humain et de l’aviation civile.

Par ailleurs, le président sénégalais, Macky Sall, et son homologue chinois ont inauguré dimanche, la première arène dédiée à la lutte au Sénégal, située dans la ville de Pikine.

Entièrement financée par la Chine à hauteur de 32 milliards FCFA (environ 57 millions $), cette nouvelle arène consacrée à cette pratique sportive très populaire au Sénégal, a une capacité de 20 000 places.

Rappelons que la visite du président chinois au Sénégal constitue la première étape d’une tournée africaine qui le conduira au Rwanda et en Afrique du Sud.

Diplomatie : Xi Jinping pour des relations approfondies avec le Sénégal

Le Président de la république de Chine est attendu dès demain dans la capitale sénégalaise pour une visite de deux jours.

 

Le président chinois Xi Jinping espère que la visite de deux jours qu’il va effectuer au Sénégal à partir de samedi, permettra « d’accroître la connaissance mutuelle, de consolider l’amitié et d’approfondir la coopération’’ sino-sénégalaise en vue de la faire « progresser davantage ».

Le président de la République populaire de Chine est attendu samedi au Sénégal pour une visite d’Etat de 48 heures, premier déplacement du dirigeant chinois dans la sous-région.

Dans une tribune parue dans l’édition de vendredi du quotidien national Le Soleil, intitulée en langue nationale wolof « Su nu Jappo la Chone et le Sénégal », le numéro un chinois fait d’abord observer que les relations sino-sénégalaises ont connu « des « hauts et des bas » en 47 ans.

Mais malgré tout, « le soutien, l’amitié et la coopération, le rapprochement des cœurs restent depuis toujours la dimension essentielle » des relations entre les deux pays, écrit-il.

Il a signalé qu’en 2005, « une nouvelle page s’est ouverte avec le rétablissement des relations diplomatiques entre nos deux pays », suite à la décision du Sénégal de rompre ses relations diplomatiques avec Taiwan.

« La Chine soutient le Sénégal dans ses efforts pour emprunter une voie de développement adaptée aux réalités nationales, et le Sénégal soutient fermement la Chine sur les questions touchants ses intérêts vitaux », a noté Xi Jinping.

Il s’est félicité de ce que « la confiance politique mutuelle » entre son pays et le Sénégal « se renforce sans cesse », la coopération mutuellement avantageuse entre les deux pays se traduisant à ses yeux par « des résultats tangibles » pendant que « la coordination reste étroite sur les grandes questions internationales ».

« Les relations entre la Chine et le Sénégal ont franchi un grand pas en avant, passant du partenariat d’amitié et de coopération à long terme au partenariat global stratégique », a estimé le président chinois.

De l’avis de Xi Jinping, le Sénégal et la Chine « doivent rester attachés à l’égalité et à la confiance mutuelle » et envisager « des relations bilatérales dans une perspective à long terme », tout en se soutenant « fermement sur les questions touchant les intérêts vitaux et préoccupations majeures ».

Dans cette perspective, la Chine « entend multiplier les échanges d’expériences avec le Sénégal sur la gouvernance et partager les expériences réussies qu’elle a acquises durant les 40 ans de réforme et d’ouverture en matière de développement industriel, de redressement rural et de lutte contre la pauvreté en vue d’un meilleur développement des deux pays » , a promis le président de la République populaire de Chine.

Le dirigeant chinois a par ailleurs décliné les nouveaux contours des relations sino-sénégalais, en demandant aux deux pays de « resserrer les liens d’amitié » entre leurs deux peuples.

Sénégal : « accueil chaleureux » pour Xi Jinping

C’est la recommandation qu’a fait le President sénégalais Macky Sall, qui attend la visite de son homologue chinois à Dakar ce 21 juillet.

 

Le président de la République Macky Sall a présidé la cérémonie officielle d`ouverture de la Conférence nationale sur l’aménagement et l’attractivité du territoire (Cnaat). La rencontre s`est tenue au CICAD.

Dakar, Le président de la République, Macky Sall a souhaité mercredi qu’un ‘’ accueil chaleureux, à la dimension de l’amitié sino-sénégalaise’’, soit réservé au président Xi Jinping, a-t-on appris de source officielle.

S’exprimant en Conseil des ministres, le président Sall a demandé à ‘’ tous les services de l’Etat déjà engagés dans la préparation de cette visite, de veiller à sa parfaite organisation’’.

Macky Sall a magnifié ‘’ l’exemplarité des relations’’ sino-sénégalaise’, la ‘’ qualité remarquable de la coopération et des partenariats à travers plusieurs projets, programmes et initiatives réalisés, en cours et à venir’’.

Le président de la République populaire de Chine, Xi Jinpin est attendu au Sénégal samedi où il doit effectuer une visite d’Etat de 48 heures.

Pour le président Macky Sall, cette visite, la première en Afrique de l’Ouest du dirigeant chinois témoigne des liens privilégiés qui unissent Dakar et Pékin.