Aquaculture: La levée des contraintes va favoriser le développement de l’activité

La levée des contraintes qui pèsent sur l’aquaculture permettra d’assurer le décollage des activités dans ce sous-secteur, a affirmé la directrice générale de l’Agence nationale d’aquaculture, Tening Sène, lors d’une visite à Missirah, un village de la commune de Toubacouta, dans la région de Fatick (centre).
Le sous secteur aquacole est confronté à des « contraintes majeures’’, que « sont l’absence d’écloseries modernes de production d’alevins, la disponibilité des aliments aquacoles, et l’accès au financement pour les acteurs du secteur », a-t-elle rappelé.
En visite à la ferme aquacole de Missirah, mardi, Tening Sène estime que la levée des contraintes sur les alevins, l’aliment de poissons et le problème d’accès au financement pour les acteurs privés va favoriser le décollage de l’activité.
Dans le cadre la relance de l’aquaculture au Sénégal, dit-elle, le Plan Sénégal émergent (PSE) table pour ce secteur sur une production annuelle de 50.000 tonnes d’ici à 2023, contre environ 1.118 tonnes, actuellement.
Elle a promis que « toutes les mesures nécessaires’’ seront prises, pour atteindre un tel object « d’ici trois ans’’.
« Pour cela, a-t-elle expliqué, nous travaillerons à mettre en avant les partenaires privés, à lever les contraintes majeures, à savoir l’accessibilité aux alevins et l’aliment aquacole ».
Selon elle, « l’aliment aquacole est importé à un coût qui ne permet pas de bien rentabiliser’’ les exploitations sénégalaises.

« Nous allons travailler à améliorer la productivité des infrastructures existantes, travailler avec le secteur privé à mettre en place des écloseries modernes de production d’alevins », a-t-elle souligné, en présence du maire de Toubacouta, Pape Seydou Dianko.

A Missirah, Tening Sène a pris part à l’empoissonnement de trois des cinq étangs de la ferme aquacole, en présence des groupements des femmes exploitantes.
Peu avant, la mission de l’ANA a visité l’écloserie de Fatick et une fabrique d’aliments, ainsi que la ferme des femmes de Ndiaye-Ndiaye composée de cinq étangs qui peuvent produire en moyenne six tones, sur une période de six mois.

Les emplois dans l’aquaculture au menu d’un atelier

Les opportunités d’emploi pour les jeunes dans le secteur de l’agroalimentaire par le biais de systèmes aquacoles sont au coeur d’un atelier de formation qui réunit à Dakar des pays de l’Afrique de l’Ouest.

L’atelier de formation sur la conduite de l’aquaculture comme activité commerciale se tient depuis lundi.

Il est organisé par la FAO et l’Agence nationale de l’aquaculture (ANAT) dans le cadre du le projet GCP/RAF/254/MUL, dénommé ‘’Création d’opportunités d’emploi pour les jeunes dans le secteur de l’agroalimentaire par le biais de systèmes aquacoles et de chaînes de valeur du manioc durable, en Afrique de l’Ouest’’.

Autour de 35 participants de Afrique de l’Ouest venant du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, de la Guinée-Bissau, du Nigeria et du Sénégal, pays bénéficiaires du projet GCP/RAF/254/MUL, prennent part à cet atelier de formation qui prend fin le 29 juin.

L’atelier vise à ‘’renforcer la capacité des agents et des aquaculteurs à développer le sens des affaires en aquaculture, afin de faciliter la transformation de l’aquaculture en Afrique en un secteur économiquement dynamique et durable’’.

L’objectif est d’aider aussi les participants à ‘’évaluer le niveau de rentabilité et le patrimoine financier des exploitations aquacoles afin d’aider à prendre des décisions d’investissement’’.

Le directeur général de l’Agence nationale de l’aquaculture, Dr Magatte Ba, a mis en exergue l’importance de l’aquaculture, capable selon lui de ‘’renforcer la sécurité alimentaire et créer des emplois’’.

Au Sénégal, ‘’le développement de l’aquaculture doit permettre de produire environ 10% du volume de pêche de capture et fournir 20 000 emplois à l’horizon 2023’’, a-t-il dit dans un document reçu à l’APS.

‘’Cet engagement a été conforté par la Lettre de Politique sectorielle de développement de la pêche et de l’aquaculture qui ambitionne de contribuer à l’atteinte de cet objectif du PSE avec une production visée de 40 000 tonnes, à l’horizon 2023’’, a-t-il souligné.

Le représentant de la FAO au Sénégal, Reda Lebtahi, a justifié l’importance de cet atelier par la hausse mondiale de l’aquaculture, qui ‘’contribue actuellement pour plus de 50 % à l’offre en poissons‘’, expliquant ainsi ‘’sa contribution à la sécurité alimentaire et au bien-être humain ‘’.

Dakar accueille ce lundi un atelier sur la conduite de l’aquaculture

Un atelier de formation sur la conduite de l’aquaculture comme une activité commerciale s’est ouvert lundi à l’hôtel Fleur de Lys, Plateau, à l’initiative de l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Le séminaire est organisé dans le cadre du projet « création d’opportunités d’emploi des jeunes dans le secteur agroalimentaire via des systèmes aquacoles et des chaînes de valeur du manioc en Afrique de l’ouest » de la FAO.

Cet atelier qui se tiendra jusqu’à vendredi vise à renforcer la capacité des agents et des aquaculteurs à développer le sens des affaires en aquaculture afin de faciliter la transformation de l’aquaculture en Afrique en un secteur économiquement dynamique et durable.

« Plus précisément, l’atelier aidera les participants à évaluer le niveau de rentabilité et le patrimoine financier des exploitations aquacoles afin d’aider à prendre des décisions d’investissement » selon les organisateurs.

Les 35 participants attendus à cette rencontre viendront du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, de la Guinée-Bissau, du Nigéria et du Sénégal.