Introduction d’un billet de 50000 francs CFA à la BCEAO

Il s’agit en réalité d’une fake news, largement relayée par les réseaux sociaux, et fait réagir la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO).

Dans un communiqué lu sur son site Internet ce lundi 26 avril 2021, la  BCEAO dément le message qui circule sur internet, fait état de l’introduction « imminente » d’une nouvelle coupure de 50 000 FCfa

L’institution « dément formellement » cette fausse information que certaines personne lui ont attribué. Par ailleurs,  elle « précise qu’elle n’a apporté aucune modification à la gamme actuelle des billets de banque en circulation ».

Mais cette affaire est loin d’être finie. En effet, la BCEAO « se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires » à l’encontre des éventuels auteurs de ces actes et messages de nature à « porter atteinte » aux signes monétaires ayant cours légal dans les pays de l’UEMOA.

Covid-19: Environ 90% des PME impactées par la crise selon une enquête

La crise causée par la pandémie de Covid-19 affecte ‘’environ 90%’’ des petites et moyennes entreprises (PME) sénégalaises, selon une enquête publiée mardi.

L’étude dénommée ‘’Aar Sunu Kom Kom’’ a été menée par l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (ADPME).

‘’L’enquête visait à collecter auprès d’un important échantillon d’entreprises des données relatives à l’impact de la crise sanitaire [causée par le] Covid-19 sur leurs activités’’, a expliqué le directeur général de l’ADPME, Idrissa Diabira. Le questionnaire a été élaboré de manière largement participative, a souligné M. Diabira en présentant l’enquête aux journalistes, à Dakar.

Elle montre qu’‘’environ 90% des répondants se disent très négativement ou négativement impactés par la crise’’, a indiqué le directeur général de l’ADPME.

Il ajoute : ‘’64.05% disent avoir perdu entre 60 et 100% de leur chiffre d’affaires, donc très négativement touchés, alors que 24.66% disent avoir connu une perte de 30% au plus de leur chiffre d’affaires, c’est-à-dire négativement impactés.’’

L’enquête montre aussi que les entreprises modérément impactées disent ‘’avoir perdu environ entre 10 et 20% de leur chiffre d’affaires’’. Selon M. Diabira, les personnes interrogées ont cité trois mesures prises par les autorités comme étant celles qui ont eu le plus d’impact sur leur activité.

Il s’agit de l’interdiction des déplacements interrégionaux, de la fermeture des frontières et de l’interdiction des rassemblements, détaille l’enquête menée du 5 au 29 mai 2020. Elle révèle également que près d’une entreprise sur deux a décidé de ‘’l’arrêt ou [de] la suspension de ses activités’’.

Selon Idrissa Diabira, une entreprise sur trois affirme avoir sollicité une institution financière pour faire face à la crise. Mais 74% des entreprises affirment ne pas connaître les mesures de financement et de soutien prises par le gouvernement, la BCEAO et les autres banques.

‘’Quatre-vingt-quatorze des entreprises sont convaincues de l’utilité d’un accompagnement pour s’en sortir. Un quart d’entre elles pensent à un retour à la normale d’ici à moins de trois mois’’, a signalé le directeur général de l’ADPME.

Selon lui, plus de 830 entreprises ont participé à cette enquête menée dans les 14 régions du pays. Et 50,3% des personnes interrogées sont basées à Dakar, 49,7% dans les autres régions.

Covid-19: Plus de 1000 milliards mobilisés par UEMOA-Titres pour les pays membres

L’Agence UEMOA-Titres a annoncé mardi la mobilisation, dans le cade des bons social Covid-19, de « plus de 1 000 milliards de FCFA’’ sur le marché des titres publics de l’Union pour faire face aux besoins de financement des États membres.
Le programme d’émissions de « Bons Social Covid-19’’, d’un montant d’environ 1 172 milliards de FCFA, a été validé par les pays de l’Union, « dans le cadre de la mise en œuvre des actions en vue d’atténuer les impacts négatifs de la pandémie liée au Coronavirus’’. Cette validation a été faite en concertation avec les partenaires techniques et financiers.
L’objectif visé à travers ce nouvel instrument dénommé ’’Bons Social Covid-19″ est de « permettre aux États membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine de mobiliser les ressources financières leur permettant de faire face aux urgences liées à la lutte contre la pandémie’’.
Selon l’Agence UEMOA-Titres, « l’exécution du programme des +Bons Social Covid -19+ au cours des mois d’avril et mai 2020, a connu un franc succès’’.
L’Agence évoque la participation de 85 investisseurs de l’UEMOA, « une moyenne globale de couverture des émissions de l’ordre de 368 % et un taux moyen pondéré des émissions de 3,1433%’’. Elle relève que « la dispersion des taux autour de cette moyenne pondérée, varie entre 2,7574% et 3,5208%’’.
Pour elle, « le niveau important de la mobilisation des investisseurs en un temps relativement court démontre’’ deux choses. La première est « l’engagement des acteurs pour le développement du Marché des Titres Publics de l’UEMOA’’.
Mais il démontre « aussi et surtout le niveau élevé de leur responsabilité sociale face à l’ampleur de la crise sanitaire qui ébranle le monde’’.
L’Agence estime qu’’’à travers la réussite du programme des +Bons Social Covid -19+, l’ensemble des acteurs du Marché des Titres Publics de l’UEMOA ont créé une nouvelle donne’’.
Celle-ci vient, dit-elle, « confirmer des perspectives radieuses à travers des réformes adaptées qui permettront sans nul doute l’approfondissement du marché primaire à travers la naissance de nouveaux produits, mais aussi une dynamisation du marché secondaire des titres publics de l’UEMOA’’.
Les bons social Covid-19 sont en réalité des Bons assimilables du Trésor de maturité 3 mois émis par voie d’adjudication à des taux précomptés inférieurs ou égaux à 3,75%.
Ils bénéficient non seulement de l’accès au guichet classique de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), mais aussi de l’accès à un guichet spécial COVID de refinancement à 3 mois au taux directeur fixe de 2, 5% sur toute leur durée de vie.

La Banque Centrale annonce un « quasi-équilibre » de la balance des paiements

La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) table sur un ‘’quasi-équilibre’’ de la balance des paiements du Sénégal en 2019, a indiqué jeudi à Dakar, son directeur national, Ahmadou Al Aminou Lô.
’’Le solde global de la balance de paiement est ressorti excédentaire de 527,2 milliards de FCFA en 2018, contre 125,6 en 2017. En 2019, il est projeté un quasi équilibre’’, a-t-il déclaré lors de la diffusion des comptes extérieurs du Sénégal.
Les comptes ont évolué s’agissant du financement par le biais de la mobilisation accrue des ressources sur le marché international et la poursuite d’une bonne orientation des investissements directs étrangers, a expliqué le directeur national de la BCEAO.
Il a ainsi fait état d’une persistance du déficit structurel du fonds des transactions courantes après analyse de la balance des paiements de l’année précédente.
Cette situation est en lien avec l’impact des investissements productifs, lesquels alourdissent la facture des importations de produits énergétiques et alimentaires, a analysé Ahmadou Al Aminou Lô.
Le directeur de BCEAO-Sénégal a, dans le même temps, évoqué le maintien d’une dynamique favorable impulsée par la note positive relativement aux envois des émigrés et la bonne tenue des exportations dans les secteurs de la pêche et des industries chimiques entre autres.
’’L’économie sénégalaise a amorcé une nouvelle dynamique depuis 5 à 6 ans, marquée par la consolidation de son cadre macroéconomique avec un taux de croissance du PIB réel de plus de 6%’’, a-t-il rappelé.
Le secrétaire général du ministère des Finances et du Budget, Abdoulaye Samb, est de son côté, revenu sur les caractéristiques des comptes extérieurs de 2018 tout en se projetant sur ceux de l’année finissante.
Il a insisté sur le maintien de la tendance d’envois de fonds des expatriés sénégalais avec une part d’environ 10 % du produit intérieur brut (PIB) et sur la nécessité d’assumer le déficit en s’orientant vers l’investissement en faveur des secteurs productifs.

UEMOA : Bientôt une plateforme de paiement numérique « diversifié et pratique »

(APS) – Une concertation régionale entre divers acteurs du système financier de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest s’est ouverte lundi à Dakar en vue de « construire un écosystème de paiement diversifié, inclusif, pratique et efficient« .

La vision de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) est de « mettre en place en 2020 une plateforme régionale permettant les échanges de compte à compte, quels que soient le type de compte, les acteurs, les instruments et les canaux de paiement utilisés, à travers le GIM-UEMOA », a indiqué le vice-gouverneur de la BCEAO, Abdoulaye Diop.

Il s’agit avec ce projet d’aller vers « l’adoption des services instantanés, disponibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 basés sur des exigences de qualité et de sécurité », a souligné le vice-gouverneur.
Telles sont selon Abdoulaye Diop les « caractéristiques essentielles de la future plateforme » qui va simplifier la vie des usagers.
« Les experts ont été unanimes pour dire que des paiements plus rapides sont importants pour améliorer les performances économiques des entreprises », a souligné le vice-gouverneur de la BCEAO, ancien ministre de l’Economie et des Finances du Sénégal.
Avec ce projet, le nouveau système viendra « compléter et enrichir les infrastructures financières de l’Union pour apporter aux populations des services de paiement de proximité à coût abordable, plus rapide, qui offrent une connectivité totale à tous les types de paiements numériques ».
Cela devrait contribuer au « renforcement de l’inclusion financière », a ajouté M. Diop.
« L’organisation de la présente concertation marque une étape capitale dans la conduite du projet d’interopérabilité des services financiers numériques et consacre la fin de la phase de cadrage, au cours de laquelle, la Banque centrale s’est investie, à travers les modalités de mise en œuvre du projet », a-t-il dit à l’ouverture officielle de la rencontre au siège de la BCEAO, à Dakar.
Le projet d’interopérabilité des services financiers numériques dans l’UEMOA, lancé depuis avril 2017, a permis selon Abdoulaye Diop d’identifier « les principales caractéristiques de la future plateforme, les attentes des acteurs ainsi que les défis à relever pour la construction d’un écosystème financier efficient et propice à la stabilité et à l’inclusion financière ».
Il s’avère toutefois nécessaire de relever « certains défis comme la sécurité globale du système qui doit être renforcée pour maintenir la confiance des usagers et la qualité des services », a indiqué Abdoulaye Diop.
Il y a également lieu « d’accorder une attention particulière à la protection des données personnelle des usagers, à la robustesse de la plateforme, à la lutte contre la fraude, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme ».
Les travaux qui prendront fin mercredi permettront de finaliser le plan de développement du projet d’interopérabilité des services financiers numériques.
Pour le représentant-résident de la Banque africaine de développement (BAD) au Sénégal, Adam Amoumoun, le plan constituera le document de référence du projet et détaillera la stratégie de réalisation de l’interopérabilité des services financiers numériques de l’UEMOA, assortie de la feuille de route pour chaque acteur.
La réalisation de cette plateforme « est un pas majeur pour l’inclusion financière des populations », a-t-il relevé.
L’interopérabilité est généralement définie comme la capacité de plusieurs systèmes à échanger des informations entre eux sans restriction d’accès, selon la BCEAO.

Sénégal : le conseil national de crédit insiste sur la disponibilité des ressources bancaires

Le Conseil national du crédit (CNC) du Sénégal demande qu’une « attention particulière » soit accordée à la disponibilité de ressources du système bancaire, en vue de préserver la dynamique de financement du secteur privé.
Le CNC, qui a tenu sa 26e réunion ce jeudi dans les locaux de l’Agence principale de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à Dakar, « a jugé opportun qu’une attention particulière soit accordée à la disponibilité de ressources accrues au niveau du système bancaire, en vue de préserver la dynamique de financement du secteur privé ».
« Concernant la qualité du portefeuille des établissements de crédit, le conseil a invité les services de la BCEAO à assurer un suivi rapproché de l’évolution des créances en souffrance », rapporte un communiqué.
Il souligne que le Conseil national de crédit a pris connaissance de la situation des établissements de crédit à fin juin 2019 marquée par une évolution positive des principaux agrégats, notamment des crédits à la clientèle et des fonds propres en progression, en glissement annuel, respectivement de 14,9% et de 9,4%.
Aussi s’est-il félicité du niveau « globalement satisfaisant des ratios prudentiels, avec un ratio moyen de solvabilité chiffré à 11,7% à fin décembre 2018 pour une norme minimale de 9,5% ».
Le Conseil national de crédit a relevé dans le même temps que « la rentabilité de l’exploitation au terme de l’exercice 2018, quoiqu’en légère baisse par rapport à l’année précédente, reste à un niveau relativement approprié avec un ratio de rentabilité des fonds propres établi à 13,8% ».
Il est revenu sur la décision prise par le comité de politique monétaire (CPM) de la BCEAO, lors de sa réunion trimestrielle tenue le 4 septembre 2019, de maintenir inchangés les taux d’intérêt directeurs de la BCEAO et le coefficient des réserves obligatoires applicables aux établissements de crédit de l’UMOA.
« Les taux directeurs restent fixés à 2,5% et à 4,5%, respectivement pour le taux minimum de soumission aux opérations d’appels d’offres d’injections de liquidités et le taux du guichet de prêt marginal, et à 3% pour le coefficient des réserves obligatoires’’, relève le Conseil national du crédit.
Il dit avoir par ailleurs pris note de la décision du CPM autorisant l’admissibilité aux guichets de refinancement de la BCEAO des obligations émises par la Banque de l’habitat du Sénégal (BHS).
Le conseil a salué l’initiative de la BHS, « la première du genre dans la zone UEMOA ciblant la diaspora, ainsi que le succès de l’opération », avant d’exhorter les autres banques à « s’engager résolument dans de telles innovations en matière de collecte d’épargne pour un financement adéquat de besoins spécifiques de l’économie nationale, en particulier du secteur privé ».
Le communiqué signale que le Conseil national de crédit a en outre salué la mémoire de Gabriel Fal, fondateur de CGF-Bourse et ancien président du conseil d’administration de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), décédé le 24 septembre dernier.

Croissance du PIB de l’UEMOA de 6,6% au second trimestre 2019 (BCEAO)

Le dynamisme de l’activité économique dans l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), observé depuis le début de l’année, s’est renforcé au 2ème trimestre 2019, indique un communiqué du Comité de politique monétaire de la BCEAO, réuni mercredi en session ordinaire à Dakar.
Le taux d’accroissement du PIB en termes réels est ressorti à 6,6% après 6,4% le trimestre précédent, précise le communiqué signé de Tiémoko Meyliet Koné, président du Comité de politique monétaire et gouverneur de la BCEAO.
Selon les projections de la BCEAO, pour l’ensemble de l’année 2019, la croissance économique de l’Union est attendue à 6,7% contre 6,6% en 2018.
L’exécution des opérations financières des Etats membres de l’Union au cours des six premiers mois de 2019 a été marquée par une atténuation du déficit budgétaire comparativement à la même période de l’année précédente, relève le Comité de politique monétaire.
Le communiqué signale aussi qu’il a été noté au cours du 2ème trimestre 2019 un accroissement de la masse monétaire imputable au redressement des crédits à l’économie et à la hausse des avoirs extérieurs nets.
Il relève également que l’examen des prix de consommation a montré un recul de 0,3% par rapport à 2018, du fait du repli des prix des produits céréaliers et d’un approvisionnement satisfaisant des marchés.
Sur la base de ces analyses, le CPM a décidé de maintenir inchangés les taux d’intérêt minimum de soumission aux opérations d’appels d’offres d’injection de liquidités à 2,5% et le taux d’intérêt du guichet de prêt marginal à 4,5%.
Le coefficient de réserves obligatoires applicable aux banques de l’Union demeure fixé à 3%, selon le président du CPM.
Le Comité de politique monétaire, par ses réunions statutaires qui se tiennent chaque trimestre, examine les principales évolutions qui ont marqué la conjoncture économique internationale et régionale au cours de la période récente ainsi que les facteurs de risque pouvant peser sur les perspectives de croissance économique de l’Union.

Les pays de l’UEMOA présentent un risque de surendettement « faible ou modéré » (BCEAO)

Les pays de l’UEMOA présentent un « risque de surendettement faible ou modéré », à l’exception du Togo, révèle le rapport annuel 2018 de la BCEAO.
« […] à la faveur de l’Initiative Pays Pauvres Très Endettés (PPTE) et de l’Initiative d’Allègement de la Dette Multilatérale (IADM ), l’analyse de la dette des pays de l’Union montre une amélioration du profil des indicateurs d’endettement », indique le document.

A l’exception du Togo, « la mise à jour des analyses de viabilité de la dette effectuée dans les pays’’ membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine fait état d’un « risque de surendettement faible ou modéré », précise-t-il.

Il souligne cependant que pas un seul pays de l’Union « n’a accumulé d’arriérés de paiement sur sa dette extérieure, en 2017 ».
Forts de cela, ses auteurs estiment que « les Etats doivent poursuivre les réformes structurelles pour accroître leur potentiel de croissance et mettre en œuvre des stratégies d’endettement public compatibles avec la préservation de la soutenabilité à moyen et long terme de la dette publique ».
Néanmoins, selon les dernières données disponibles, « l’encours global de la dette extérieure des Etats membres de l’Union, à fin décembre 2017, est ressorti à 17.656,4 milliards de francs CFA ». Il était de « 15.658,6 milliards de francs CFA à fin décembre 2016, soit une hausse de 12,8% ».
Le rapport précise que le ratio de l’encours de la dette extérieure sur le PIB était de 27,5% en 2017 contre 26,1% un an plus tôt.

« Par pays, détaille le rapport, ce ratio s’est établi à 22,1% contre 22,4% en 2016 au Bénin, 24,0% contre 27,4% au Burkina Faso, 24,5% contre 23,1% en Côte d’Ivoire, 47,4% contre 42,9% en Guinée-Bissau, 24,4% contre 25,0% au Mali, 29,7% contre 28,2% au Niger, 36,6% contre 32,1% au Sénégal et 19,2% contre 19,4% au Togo ».

Légère baisse des soumissions sur le marché des adjudications de la BCEAO

Le montant moyen des soumissions hebdomadaires sur le marché des adjudications de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), a connu une légère baisse de 1,5% au mois de mars 2018 comparé au mois précédent, a appris APA mardi auprès de cet institut d’émission basé à Dakar.

Le montant de ces soumissions est passé de 4.896 milliards FCFA en février 2018 à 4.821,6 milliards FCFA en mars 2018, soit un repli de 74,4 milliards FCFA en valeur absolue.

Quant au montant moyen retenu au terme des adjudications du mois sous revu, il est ressorti à 3.125 milliards FCFA en mars 2018, inchangé par rapport au mois précédent.

Concernant le taux moyen pondéré sur le guichet hebdomadaire, il est ressorti à 4,50% en mars 2018, stable par rapport au mois précédent.