Sénégal-Bignona: trois morts dans un accident

Le drame est survenu samedi, 17 août aux environs de 9 h, sur la route nationale numéro 4, à hauteur du village de Badiouré (Bignona).

L’accident a fait plusieurs dizaines de blessés dont certains dans un état grave, a-t-on appris de l’APS.

Sur le carreau, deux morts enregistrés. L’autre victime va succomber à ses blessures peu après son évacuation au centre de santé de Bignona.

Le bus de transport en commun de 70 places avait quitté Bignona pour Dakar. Selon des témoins, le chauffeur aurait perdu le contrôle du véhicule. Il a percuté un arbre après une course d’une centaine de mètres dans la brousse.

Les premières estimations font état d’une cinquantaine de blessés. Ils ont été tout d’abord évacués au centre de santé de Bignona puis transférés à l’hôpital régional et à l’hôpital de la Paix à Ziguinchor.

La mobilisation de deux ambulances de l’armée, des ambulances des sapeurs-pompiers, des véhicules particuliers et des voitures de l’administration et d’Ong ont permis d’évacuer les blessés à Ziguinchor, à 30 kilomètres de Bignona.

Ousseynou Sy : « Non, je ne regrette rien » [incendie du bus en Italie]

Le chauffeur italien d’origine sénégalaise qui a tenté d’incendier le bus qu’il conduisait avec 51 personnes à bord, dont des enfants, aurait avoué sa tentative de meurtre et indiqué qu’il le referait si l’occasion venait à se présenter.

Il aurait avoué aux carabiniers, quelques minutes après son arrestation mercredi après la saisie du bus, qu’il ne regrettait pas ses actes. « Je le ferais cent fois plus », aurait admis Ousseynou Sy, le chauffeur de 47 ans incarcéré au département protégé de la prison de San Vittore à Milan.

D’après senego.com, des résultats des premières enquêtes, révèlent que l’acte a été prémédité: les achats du matériel utilisé ce jour-là, quelques jours auparavant, des sangles aux bombes aérosol pour masquer les fenêtres de bus, jusqu’aux bidons d’essence. Ensuite, les armes et les marteaux ont été retirés du bus, peut-être pour empêcher les enfants de les utiliser pour casser les vitres et s’échapper.

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« Cela faisait longtemps que je m’y préparais, j’ai décidé quand j’ai vu le navire Ionian Sea sur la toile et les actions des politiciens italiens pour obstruer les ONG », aurait dit Sy. C’était un geste qui, selon sa philosophie panafricaine, était impératif « ce que j’ai fait, je le referais cent fois, j’avais tout en tête pendant un moment, je voulais aller à Linate pour prendre un avion, retourner en Afrique et utiliser les enfants comme bouclier», confirme encore ce père de deux filles.