Sénégal : Ousmane Sonko rebaptise les rues portant les noms d’ex-colons français

L’opposant Ousmane Sonko a répondu aux attentes des associations qui ont toujours réclamé qu’on rebaptise les lieux, rues et avenues en lien avec le colonialisme au Sénégal.

Le débat sur les symboles associés à la colonisation et à l’esclavage vient d’être relancé par l’opposant Ousmane Sonko, le nouveau maire de Ziguinchor. Le président du parti Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité, lors de la première session ordinaire du Conseil municipal pour l’année 2022, a décidé principalement du changement de dénomination des cinq (5) rues.

Le député à l’Assemblée nationale a rebaptisé 5 rues qui étaient autrefois au nom des colons. Ainsi, la rue du capitaine Javelier devient “l’Avenue du Tirailleur Africain”; la rue du lieutenant Lemoine devient la “rue de Thiaroye 44”; la rue du Lieutenant Truch devient la “rue de Seleki 1886”; la rue de France devient la “Rue de l’Union Africaine”; la rue du Général de Gaulle devient la “Rue de la Paix”.

Face à la presse, Ousmane Sonko explique cette mesure par ce qu’on appelle le devoir de mémoire. “Vous n’irez jamais en France où vous verrez une rue dénommée rue Hitler, parce que la France a été dominée par l’Allemagne, qui a eu à exercer sa souveraineté sur son territoire”, lance-t-il dans la foulé.

La ville de Ziguinchor se situe dans le sud-ouest du Sénégal au bord de la Casamance à environ 70 km de l’océan Atlantique. Elle est reliée par route, par bateau et par avion à Dakar, la capitale, distante de 454 km.

Depuis la mort de George Floyd, citoyen afro-américain tué par un policier blanc aux États-Unis, le débat sur les symboles associés à la colonisation et à l’esclavage a été relancé dans de nombreux pays du monde et surtout en Afrique. Sur l’île de Gorée (Sénégal), classée patrimoine mondial de l’humanité, au large de Dakar, le maire Augustin Senghor avait indiqué que 90% des rues portent les noms d’anciens colons.

Usage illicite d’armes au Sénégal : plus de 100 personnes tuées, des centaines de millions perdus

L’usage illicite d’armes légères entraîne la mort de plus de 100 personnes, une perte de plusieurs centaines de millions de francs au Sénégal entre 2019 et 2020. Les statistiques sont du Mouvement contre les armes légères en Afrique de l’Ouest (Malao).

Lors d’un atelier de partage du monitoring 2019-2020 sur les violences armées au Sénégal, Amadou Coumba Tine Mhengue fait des révélations. « Plus de 100 personnes ont été tuées au Sénégal par les armes légères et petits calibres entre 2019 et 2020. Des centaines de millions de Fcfa sont aussi perdus». Ainsi déclare le chargé de recherches et de gouvernance sécuritaire jeudi 09 décembre 2021.

En effet, selon le Malao, les utilisateurs d’armes illicites qui sont en majorité les civils, les emploient dans des trafics divers. « La plupart du temps, ce sont dans des attaques à mains armées et des braquages. La région la plus vulnérable est Dakar et ses départements. Globalement, la région de Louga et celle de Ziguinchor », précise Amadou Coumba dans le journal Libération.

Les effets négatifs de l’usage de ces armes se font ressentir sur la population et sur les activités économiques.  Les monitorings 2019/2020 révèle que ces violences armées  « ont eu des impacts assez négatifs sur le plan économique. Avec des pertes évaluées à des centaines et des centaines de millions de Fcfa. Des commerces, des stations de services et des dépôts de gaz ont été même impactés. Au plan social, il y a eu également des impacts négatifs», affirme le chargé de recherche.

Un accident maritime fait un mort et un blessé à Ziguinchor

Un accident (une collision de pirogues) dans le fleuve Casamance a fait un mort et un blessé à Ziguinchor.
Les témoins ont en effet confié à l’agence de presse sénégalaise, qu’il s’agit d’une collision entre 2 pirogues en pleine nuit.
‘’Il s’agit d’une collision entre deux pirogues en haute mer et en pleine nuit. Un des pêcheurs, qui n’a pu résister au choc, s’est noyé. L’équipage de l’une des pirogues s’est porté au secours des autres pêcheurs, qu’il a ramenés à la terre ferme’’, a expliqué un témoin.
Des recherches menées par les sapeurs-pompiers de Ziguinchor ont permis de retrouver le corps du pêcheur décédé, un homme âgé d’une quarantaine d’années.
Son corps a été acheminé à l’hôpital régional de Ziguinchor, où est interné le pêcheur grièvement blessé.
L’accident a eu lieu après que l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie a annoncé des pluies et des orages concernant une bonne partie du territoire sénégalais.

Ziguinchor: Un jeune homme meurt après avoir été blessé dans une bagarre

Un homme d’une trentaine d’années a perdu la vie lundi des suites de blessures subies lors d’une bagarre avec une bande d’amis dans l’enceinte d’une ferme avicole à Lydiane, un quartier populaire de Ziguinchor (sud), a appris l’APS de ses proches.

’’Samedi à l’heure du déjeuner, notre frère Benjamin Coly a pris congé de nous pour partir rejoindre une bande d’amis je ne sais où. Quelques heures après il a débarqué à la maison avec de grosses blessures’’, a confié sa sœur Adeline Coly à des journalistes.

Le jeune homme a finalement succombé à ses nombreuses blessures, a poursuivi Madame Coly, signalant une plainte à la police.

Les services du commissaire Adramé Sarr, directeur régional du commissariat urbain de Ziguinchor, qui ont ouvert une enquête, n’ont pas tardé à mettre la main sur quatre personnes présumées auteures des blessures.

Le corps de la victime a été acheminé au centre hospitalier régional de Ziguinchor pour les besoins de l’autopsie.

9 kg de chanvre indien saisis à l’entrée de Ziguinchor (Douanes)

Les douanes ont opéré mardi en fin d’après-midi une saisie de 9 kilogrammes de chanvre indien et de 300 grammes de semence de cette drogue dans un véhicule de transport en commun à l’entrée de Ziguinchor (sud), a appris l’APS de source douanière.

La marchandise prohibée avait été dissimulée dans plusieurs cartons bien emballés à la caisse arrière d’un véhicule de type ’’7 Places’’ à hauteur du barrage routier de l’entrée de la ville de Ziguinchor, a expliqué le Colonel Malang Diédhiou, chef de la Subdivision régionale de l’axe Sud des Douanes.

L’officier des douanes a signalé que le propriétaire présumé de drogue a profité de la fouille pour se fondre dans la nature tandis que des éléments étaient toujours à sa recherche.

Le colonel Diédhiou a précisé que l’opération ayant abouti à cette saisie a été menée par la Brigade mobile des Douanes de Ziguinchor.

Deux soldats sénégalais tués le 15 juin dans l’explosion d’une mine anti-char au Sud du pays

Deux soldats sénégalais ont été tués et deux autres grièvement blessés, ce lundi 15 juin, dans l’explosion d’une mine anti-char dans la région de Ziguinchor. Ils intervenaient dans le cadre des opérations en cours pour accompagner le retour des populations dans le secteur de Mbissine et lutter contre les trafics illicites et les bandes armées.

Selon des sources militaires, l’incident s’est produit quand un véhicule transportant des troupes a roulé sur l’engin entre les villages de Diagnon et Bissine, à une cinquantaine de kilomètres à l’Est de Ziguinchor, la principale ville de la Casamance et à quelques encablures de la frontière bissau-guinéenne.

Les corps des deux soldats tués et les deux autres blessés ont été acheminés à l’hôpital régional de Ziguinchor, renseignent ces mêmes sources, qui confient que des opérations sont actuellement menées dans cette zone située non loin de la frontière bissau-guinéenne par l’armée sénégalaise pour sécuriser le retour des populations qui rentrent d’exil, après plusieurs années d’errance.

Ces opérations vont se poursuivre jusqu’à leur terme comme elles avaient été planifiées, ajoutent ces sources qui ne donnent pas d’autres précisions.

On note que c’est la deuxième fois que les mines font des victimes dans les rangs de l’armée sénégalaise, depuis le début de ces opérations, il y a un peu plus de dix jours.

En fait, un premier soldat avait sauté sur une mine, il y a une dizaine de jours, alors qu’il était en opération dans une forêt.

Évacué d’urgence à l’hôpital de Ziguinchor, sa jambe a été amputée.

Avant cet incident, de violents affrontements y avaient opposé, pendant deux jours, les militaires sénégalais aux combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC, indépendantistes) qui voulaient s’opposer à l’implantation d’un poste avancé des soldats dans cette zone.

On signale également, en Casamance, un autre accident de mine qui a eu lieu le samedi dans le Nord-Sindian, vers la frontière gambienne, au passage d’un véhicule de l’armée sénégalaise, qui a fait 8 blessés parmi les militaires.

Cap Skirring: La SODECA se défend d’être à l’origine de la pénurie d’eau

La Société d’emballage casamançaise (SODECA), productrice d’eau minérale à Cap Skirring, se défend d’être à l’origine de la pénurie d’eau dans ce village situé dans la région de Ziguinchor (sud).
Fin mai, des jeunes ont protesté contre la pénurie d’eau dont leur village est victime. Pour la dénoncer, ils s’étaient réunis sur la place publique de ladite localité, située dans la commune de Diembéring.
Des heurts ont eu lieu lors du rassemblement des jeunes, occasionnant des blessés et le blocage des principales routes de la zone, lorsque des gendarmes ont tenté de disperser les manifestants. Des jeunes de Cap Skirring ont été arrêtés lors de la manifestation, puis libérés.
‘’Je comprends la population. Ce manque d’eau en Casamance est anormal, voire paradoxal (…) Mais mettre cette pénurie d’eau de la commune de Diembéring sur le dos de la SODECA est un raccourci…’’ a réagi le directeur général de la SODECA, Eugène Ndiaye, lors d’une conférence de presse, à Cap Skirring.
Entouré de certains de ses collaborateurs, M. Ndiaye a rejeté les accusations faisant de l’usine qu’il dirige la source de la pénurie d’eau.
‘’Quand une entreprise s’active dans la production de l’eau minérale, elle fait des prévisions sur plusieurs dizaines d’années. Et la disponibilité de l’eau pendant cette durée-là a été validée par l’étude d’impact environnemental de l’usine. L’Etat s’était entouré de toutes les garanties avant de nous donner le droit de fabriquer de l’eau minérale’’, a-t-il soutenu.
Il a montré à la presse locale des documents administratifs en guise de preuve de la légalité des activités menées par la SODECA, accusée de tarir les puits de la commune de Diembéring.
‘’L’autorisation d’exploiter nous oblige à développer de la valeur ajoutée en créant des emplois. Soixante-dix pour cent de notre personnel est constitué [habitants] de ce terroir où est implantée notre usine. Nous avons 200 employés dont 145 sont de la commune de Diembéring’’, a argué Eugène Ndiaye.
La SODECA, dans le cadre de la responsabilité sociale d’entreprise (RSE), a construit un forage pour ravitailler les populations en eau, a fait valoir son directeur général.
Un poste de santé a été construit dans la zone par la direction de l’usine, qui apporte sa contribution à la formation des étudiants de l’Université Assane-Seck de Ziguinchor, a-t-il ajouté, énumérant d’autres initiatives sociales de l’entreprise qu’il dirige.
‘’Nous avons fait tout cela dans le cadre de la RSE, bien avant la vente de notre première bouteille d’eau minérale. (…) Nous avons évalué les retombées économiques de notre usine pour la commune de Diembéring à 445 millions de francs CFA, en 2019-2020. En 2020, de janvier à mai, nous en sommes déjà à plus de 200 millions’’, a argué M. Ndiaye.

Un militaire saute accidentellement sur une mine antipersonnelle à Ziguinchor

Un soldat de la zone militaire numéro 5 a sauté acccidentellement sur une mine antipersonnelle dans le village de Mbissine-Albondy (commune d’Adéane), dans le département de Ziguinchor (sud), a appris l’APS d’une source sécuritaire.

’’Un militaire a effectivement sauté sur une mine antipersonnelle dans le secteur de Mbissine-Albondy. Mais c’est par accident. Il s’est blessé. Il est admis aux services d’urgence dans un établissement sanitaire à Ziguinchor’’, a précisé la même source.

Depuis plusieurs jours, l’Armée sénégalaise mène des opérations de sécurisation dans le sud du pays pour accompagner les populations qui ont opéré un retour massif dans les villages abandonnés.

’’Nous avons déployé un dispositif militaire pour aider les populations à se réinstaller et à récupérer leurs maisons, ainsi que leurs champs. Il n’y a aucune résistance ou bande armée. Ce militaire a été blessé accidentellement’’, a insisté notre interlocuteur.

Macky Sall reporte la réouverture des classes d’examen

Le président de la République, Macky Sall, a reporté la reprise des cours initialement prévue ce mardi à une date restant à fixer, en raison de contaminations au Covid-19 chez les enseignants.
‘’Des cas de personnels enseignants testés positifs au Covid-19 ont été enregistrés dans la région de Ziguinchor (sud)’’, écrit le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, dans un communiqué.
‘’C’est pourquoi (…) le président de la République a décidé de reporter la reprise des cours initialement prévue le 2 juin 2020 (…), afin d’annuler tout risque de propagation du virus dans l’espace scolaire’’, ajoute M. Talla.
Macky Sall a demandé au ministre de l’Education nationale, à ses collègues chargés de la Formation professionnelle et de la Santé, et aux autorités administratives de ‘’poursuivre les efforts déjà [fournis] en vue d’une éventuelle réouverture des classes’’.
Le 11 mai, le président de la République a annoncé un ‘’assouplissement’’ de l’état d’urgence sanitaire comprenant plusieurs mesures, dont la réouverture, à partir du mardi 2 juin, des classes d’examen (CM2, troisième et terminale) et des établissements d’enseignement technique et professionnel.
Cette reprise devrait permettre aux élèves des classes concernées de se présenter aux examens scolaires et académiques, dans les prochains mois.
Les enseignements scolaires, techniques, professionnels et universitaires sont suspendus depuis le 16 mars en raison de la pandémie de coronavirus, qui continue de se propager au Sénégal, faisant 42 morts. Plus de 3.000 cas de Covid-19 ont été recensés par le ministère de la Santé.

Ziguinchor: Une fillette retrouvée morte dans la forêt de Kantène

La gendarmerie a ouvert une enquête après la découverte mardi du corps d’une fillette de quatre ans retrouvée égorgée dans la forêt de Kantène, dans la périphérie de Ziguinchor (sud), rapporte Radio futurs médias (RFM).
Selon cette radio privée, après la disparition de la victime, des personnes avaient annoncé aux parents de la fillette qu’elle avait été vue avec un homme la conduisant vers une destination inconnue.
Les gendarmes avaient été alertés de cette disparition, et les recherches entreprises ont permis de retrouver la victime mardi matin, morte égorgée, dans la forêt de Kantène, explique la RFM.

Une attaque maîtrisée pendant un exercice de simulation à Ziguinchor

Le dispositif sécuritaire anti-terroriste en œuvre dans la zone sud Sénégal a été testé jeudi avec succès à l’épreuve d’une attaque terroriste simulée que les forces de défense et de sécurité des régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor ont finalement réussi à enrayer, a constaté l’APS.

Aux alentours de 15 heures, le centre-ville de Ziguinchor était déjà bouclé. Le plan de circulation complètement chamboulé. Des éléments des forces de défense et de sécurité meublaient les artères de la ville, alors que les manœuvres des « pick-up » et autres véhicules de sécurité suscitaient la curiosité chez les populations.

Un escadron de la gendarmerie, un peloton blindé, puis un autre peloton d’intervention de la GIGN basé à Cap-Skrring, des patrouilles vedettes qui ceinturent la mer par pirogues, beaucoup de bruits de bottes, du mouvement, des tirs, des cris, des victimes par terre, une prise d’otage vite maitrisée et quatre terroristes arrêtés, sans compter des éléments de la police judiciaire à l’œuvre dans une scène de crime.
C’est là le film d’un exercice de simulation qui vise à tester le dispositif de lutte anti-terroriste dans la zone sud.
« L’opération a été vite maitrisée en une heure et demi. Notre dispositif de lutte contre le terrorisme a été bien mis en branle. Il est bien testé. Nous avons mis à l’épreuve nos forces de défense. Elles sont très réactives », s’est félicité le colonel Amadou Ousmane Ba, commandant de la Légion sud de la gendarmerie nationale.
« Nous avons reçu une alerte faisant état d’une prise d’otage et d’une attaque terroriste au niveau du port de Ziguinchor. Nous avons saisi le gouverneur de région qui supervise les opérations avant de mettre en place un dispositif pour arrêter la tuerie et maitriser les terroristes », a expliqué colonel Ba, chef des opérations dans cet exercice particulier.
Cette opération s’inscrit dans le cadre d’un séminaire sur les enjeux de la sécurité dans la zone sud. Elle vise à tester la coordination dans la gestion d’une attaque terroriste, selon le commissaire de police principal Mamadou Tendeng, chef de la Division opération du cadre interministériel de coordination des opérations de lutte anti-terroriste.
Les comités régionaux de coordination des opérations (CRCO) des trois régions de la Casamance (Sédhiou, Kolda et Ziguinchor) ont été impliqués dans l’opération.
« Nous avons mis en place un dispositif sécuritaire qui vise à prévenir et à lutter contre le terrorisme. Cet exercice a permis de tester la capacité de réaction de nos forces de défenses et de sécurité en cas d’attaque terroriste. Il sert aussi à tester leur inter-opérationnalité dans le cadre d’une synergie qui englobe tous les corps de défense et de sécurité », a souligné le gouverneur de Ziguinchor Guédj Diouf.

Sénégal-Bignona: trois morts dans un accident

Le drame est survenu samedi, 17 août aux environs de 9 h, sur la route nationale numéro 4, à hauteur du village de Badiouré (Bignona).

L’accident a fait plusieurs dizaines de blessés dont certains dans un état grave, a-t-on appris de l’APS.

Sur le carreau, deux morts enregistrés. L’autre victime va succomber à ses blessures peu après son évacuation au centre de santé de Bignona.

Le bus de transport en commun de 70 places avait quitté Bignona pour Dakar. Selon des témoins, le chauffeur aurait perdu le contrôle du véhicule. Il a percuté un arbre après une course d’une centaine de mètres dans la brousse.

Les premières estimations font état d’une cinquantaine de blessés. Ils ont été tout d’abord évacués au centre de santé de Bignona puis transférés à l’hôpital régional et à l’hôpital de la Paix à Ziguinchor.

La mobilisation de deux ambulances de l’armée, des ambulances des sapeurs-pompiers, des véhicules particuliers et des voitures de l’administration et d’Ong ont permis d’évacuer les blessés à Ziguinchor, à 30 kilomètres de Bignona.

Tabaski-Ziguinchor: une nouvelle pénurie de moutons inquiète les populations

A quelques jours de la Tabaski, le bélier manque dans les marchés. Une situation similaire avait déjà été vécue en 2016 par ces habitants.

Les zinguinchorois craignent un remake de l’année 2016. Cette année-là, les populations ont vécu une fête de la Tabaski plutôt morose. Plusieurs d’entre eux, n’ont pas pu s’offrir un mouton du fait d’un grand déficit dans l’approvisionnement en ovins.

Pour cette année 2019, ils s’acheminent encore vers des réjouissances dans une ambiance similaire. En effet, selon les services de l’Elevage, l’objectif, pour la tabaski 2019, est de 23 000 têtes. Sauf qu’actuellement, Ziguinchor n’en a même pas accueilli la moitié. «Cette année, nous avons besoin de 23 000. Mais nous sommes actuellement à 10 000 moutons. Nous sommes très loin des 50%», a révélé le directeur régional de l’Elevage, Evariste Bassène. Toutefois, il tint à préciser qu’avec les mesures prises par l’Etat, l’espoir est permis.

 

 

Casamance : Bientôt un centre de formation sur le tourisme

Le projet sera construit à Ziguinchor sur une superficie d’un peu moins de 4 hectares pour une valeur de 543 millions.

Dans sa dynamique de booster le secteur du tourisme en Casamance, l’État du Sénégal répond à une vieille doléance des acteurs du secteur de la région. C’est lors d’un atelier de partage entre le ministère de la Formation Professionnelle et les acteurs que le président du conseil d’administration Cluster (Réseau de centre de formation) du tourisme qu’il a annoncé la construction du projet d’école de formation sur les métiers du tourisme. Un projet de l’État du Sénégal. Un centre qui va permettre d’améliorer les qualités de service des réceptifs.

C’est un centre qui va accueillir presque 170 étudiants et ou élèves. Les autorités précisent que les mesures d’accompagnement existent car les formations se basent toujours sur les besoins notés par les professionnels. Il est aussi programmé des cours de renforcement de capacité des chefs d’entreprise toujours pas outillés.

Le projet sera construit à Ziguinchor sur une superficie d’un peu moins de 4 hectares pour une valeur de 543 millions.

 

Ziguinchor : la labellisation du « Madd » en débat

Les experts se sont réunis en début de semaine en Casamance afin de parler de la professionnalisation de ce produit sauvage cultivé dans cette partie du pays.

 

Des experts et des producteurs ont échangé lundi à Ziguinchor sur les opportunités et les enjeux liés à la labellisation du +Madd de la Casamance+, un fruit sauvage particulièrement récolté dans cette partie sud du pays.

Au cours d’une réunion d’information et de partage du guide méthodologique d’évaluation de l’indication géographique sur la filière « Madd de la Casamance », plusieurs acteurs ont insisté sur la nécessité de créer une dynamique visant à « promouvoir et à protéger les produits de terroirs sénégalais à travers des indications géographiques ».

« Une indication géographique est un outil de création et de développement d’une économie rurale. Cela permet à une localité donnée de promouvoir des produits qui lui sont propres. C’est le cas du +Madd de la Casamance+ », a expliqué Pape Tahirou Kanouté, directeur exécutif de l’ONG ETDS (Economie, territoires, développement et services).

« Le +Madd+ est un produit emblématique de la Casamance. Nous devons nous donner les moyens de le labelliser, le conserver, le fructifier et le promouvoir partout dans le monde », a expliqué M. Kanouté dont la structure travaille avec la FAO, le Réseau international d’indications géographiques (OriGin), l’Université de Florence en Italie et l’Agence nationale de conseil agricole et rural (ANCAR).

L’Institut sénégalais de recherches agricoles(ISRA), l’Inspection régionale des eaux et forêts et l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) ont participé à cette rencontre d’échanges visant à « relancer la réflexion sur la filière +Madd+ en Casamance en identifiant les points-clés sur lesquels le processus d’identification géographique pourrait s’appuyer pour un développement socio-économique », selon les initiateurs.

« Le +Madd+ est un produit sauvage qu’il faudrait conserver et fructifier en mettant en place des stratégies de régénération assistée. Il faudrait aussi penser à une politique de domestication avec des itinéraires culturaux qui permettent de conserver ce label de la Casamance qui contribue fortement au développement de l’économie locale », a préconisé Ibrahima Badiane, le directeur de l’ANCAR de Ziguinchor.

Catherine Teyssier, une experte de la FAO, qui a fait un exposé sur les indications géographiques a estimé que « le +Madd de la Casamance+ peut être protégé comme label d’un produit issu d’une localité donnée pour en faire un grand outil de promotion et une vitrine de la Casamance ».

 

 

Ziguinchor : une association veut inciter les filles à embrasser les filières scientifiques

L’Association des femmes pour la promotion des sciences et de la technologie au Sénégal (AFStech/Sénégal) a organisé cette semaine un forum visant à une meilleure implication des jeunes filles dans les filières scientifiques, en vue de relever les défis de la mondialisation, a appris l’APS.
Tenu au lycée Djinabo de Ziguinchor, en présence de plusieurs écolières et d’experts des technologies, ce forum a été axé principalement sur ‘’Le numérique au service des villes et communes’’.
La rencontre a été parrainée par Benoit Sambou, président de la Commission nationale du dialogue des territoires (CNDT), et de Makhtar Wade, directeur général de l’Agence sénégalaise pour la propriété industrielle et l’innovation technologique (ASPIT).
‘’C’est une opportunité donnée aux élèves du lycée de Djinabo de Ziguinchor de bénéficier d’une certaine expertise dans le domaine des sciences avec des panélistes de haut niveau. Cela permettra aux jeunes écolières de contribuer pleinement à relever les défis de la mondialisation. Le numérique est devenu incontournable’’, a déclaré Xavier Diatta, représentant des deux parrains.
Spécialiste des systèmes embarqués à bord des avions et par ailleurs conseiller technique à la CNDT, M. Diatta a encouragé les filles à ‘’avoir le courage d’embrasser les filières scientifiques’’, saluant le fait que ‘’toutes les politiques déclinées par l’Etat ont une composante genre’’.
‘’Les femmes et les filles sont sous représentées dans les matières scientifiques et techniques. C’est pourquoi nous avons créé cette association pour corriger ce déséquilibre. Beaucoup d’efforts sont en train d’être consentis pour promouvoir l’enseignement des filles dans les matières scientifiques’’, a déclaré Aminata Collé Faye Ndiaye, présidente d’AFStech/Sénégal.
‘’Aujourd’hui, le Sénégal compte beaucoup de femmes médecins, professeures dans les matières scientifiques, des ingénieurs en mécanique, en électromécanique et en agriculture’’, s’est félicitée Mme Ndiaye, avant d’inviter les filles à faire ‘’bon usage’’ de l’internet.
‘’Avec le numérique, toutes les opportunités sont offertes. L’internet nous permet de nous soigner même à distance avec la télémédecine, d’acheter et de vendre avec le commerce en ligne. Mais, il faut que les gens, notamment les filles, se connectent utilement, en évitant de passer beaucoup de temps sur certains réseaux sociaux’’, a-t-elle préconisé.

Ziguinchor : arrivée de MV Teos, un bateau porte-conteneurs

Ce bateau d’une capacité de 5000 tonnes qui est accosté depuis le 04 Juin  à 17h vise à contribuer à « relever le défi de transporter les 50 000 tonnes d’anacardes »

Ce grand navire qui bat pavillon panamien et dont l’équipage est composé en grande majorité de turcs est accosté au large du port de Ziguinchor en présence des autorités administratives, du directeur général du Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC), des armateurs, des commerçants des dockers et plusieurs autres acteurs.

Une ambiance des grands jours règne au périmètre portuaire de Ziguinchor où plusieurs camions déjà chargés attendaient depuis des jours l’arrivée d’un grand tirant pour être déchargés. Les dockers affichent un visage heureux. Les commerçants et les transporteurs ne cachent pas leur bonheur de voir un navire d’une telle envergure débarqué à Ziguinchor.

« Cela va faire vivre le port. Il y aura beaucoup de boulots pour nous. Cela a été une grande promesse des autorités. Elle vient de se réaliser avec l’arrivée de MV Teos. Nous sommes vraiment heureux« , a dit Sadibou Djité, président de l’association des dockers du port de Ziguinchor.

« Le COSEC en collaboration avec d’autres structures, a aidé à l’affrètement de ce navire MV Teos venu en renfort pour relever le défi du transport maritime des plus de 50 000 tonnes d’anacarde via le port de Ziguinchor. Ce navire vient renforcer le bateau Diogué qui était déjà en service en attendant l’arrive de Djilor, un autre navire« , a expliqué Mamadou Ndione, le directeur général du COSEC.

« Nous en sommes qu’au début. Au-delà de la filière anacarde, nous allons travailler sur d’autres spéculations pour faciliter leur transport par voie fluviale vers Dakar ou même vers d’autres pays« , a promis Bassamba Diédhiou, secrétaire général de la Chambre de commerce d’industrie et d’agriculture de Ziguinchor.

« Les producteurs et les acteurs de tous bords ont besoin d’une infrastructure portuaire dynamique pour écouler toutes les variétés. Nous y travaillons avec l’ensemble des acteurs« , a assuré le gouverneur de la région de Ziguinchor Guédj Diouf.

Le directeur du COSEC a estimé que l’arrivée des bateaux à grand tirant va aider à booster la filière anacarde et faire vivre les collecteurs, les stockeurs, les transporteurs, les armateurs en vue de faire de la structure portuaire de Ziguinchor le deuxième port du Sénégal après celui de Dakar.

Mamadou Ndione a ajouté que le port de Ziguinchor, vu sa proximité avec les lignes frontières que sont la Gambie, la Guinée Bissau, la Guinée Conakry et le Mali, « sera un grand atout pour permettre au Sénégal d’intégrer la liste restreinte des pays exportateurs d’anacardes dans le monde« .

Il a ensuite remis des lots de matériel de sécurité composés de gilets, de casques et de chaussures adaptées au travail de manutention aux dockers du port de Ziguinchor et signé une convention de partenariat avec la Chambre de commerce de Ziguinchor pour mieux accompagner les opérateurs.

 

Macky Sall Bientôt à Ziguinchor pour l’inauguration de la route nationale 6 (Ministre)

Le président de la République Macky Sall est attendu à la fin du mois de ramadan à Ziguinchor (sud) où il va procéder à l’inauguration de la route nationale numéro 6 et procéder au lancement des travaux de bitumage de la boucle des Kalounayes, a appris l’APS.

Le chef de l’Etat lancera également les travaux de réhabilitation du barrage d’Affiniam, a indiqué le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Abdoulaye Daouda Diallo, en visite de chantiers dans la Casamance naturelle.

« Nous sommes venus en Casamance pour constater l’état d’avancement de plusieurs ouvrages et travaux qui sont commencés depuis quelques temps. En ce qui concerne la RN6 les travaux sont presque terminés. Le président Sall sera là bientôt pour l’inauguration », a expliqué Abdoulaye Daouda Diallo.

Accompagné du président de la Commission nationale du dialogue des territoires, Benoit Sambou, du directeur général de l’Agence des travaux et de gestion des routes (AGEROUTE), Ibrahima Ndiaye et du gouverneur de Ziguinchor Guédj Diouf, M. Diallo a visité la RN6, le pont Emile Badiane et le pont de Ndiambalang qui a fait récemment l’objet d’une tentative de dynamitage par des éléments armés.

Il a aussi visité la boucle des Kalounayes qui traverse plusieurs villages du département de Bignona et le projet de la voirie urbaine de Ziguinchor dans le cadre du Promovilles en présence du maire de la ville, Abdoualye Baldé et plusieurs autres acteurs.

« Lors de son prochain séjour en Casamance, le président va aussi procéder au lancement officiel des travaux de bitumage de la boucle des Kalounayes. Ce tronçon va de Tobor jusqu’à Djéba », a précisé le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement.

Le bitumage de la boucle des Kalounayes, l’une des plus vielles doléances dans la zone, va permettre, selon le ministre de « connecter les Kalounayes à la boucle de Boudié dans la région de Sédhiou ».

Le président de la République va aussi procéder au lancement des travaux de réhabilitation du barrage agro-hydrique d’Affiniam « dont les études de faisabilité sont déjà faites, les financements bouclés et les appels d’offres lancés » a-t-il dit.

« Nous n’attendons que le lancement officiel par le chef de l’Etat qui viendra sous peu en Casamance pour inaugurer certains ouvrages routiers, lancer d’autres, notamment le projet Promovilles à Ziguinchor », a poursuivi Abdoulaye Daouda Diallo.