Nouakchott condamne les récentes attaques contre des installations pétrolières saoudiennes

Le gouvernement mauritanien a condamné les deux attaques lancées samedi contre des installations pétrolières saoudiennes, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération rendu public lundi.« Nous condamnons avec force cette agression qui vise la sécurité et la stabilité du Royaume ainsi que les approvisionnements mondiaux en énergie », a indiqué le communiqué.

Deux attaques aux drones ont visé samedi deux installations pétrolières dans les sites d’Abqaiq et Khurais du géant Aramco en Arabie saoudite et provoqué des incendies.

Avant d’être maitrisés, ces incendies ont abouti à la suspension provisoire de la production sur les sites attaqués et provoqué l’interruption de la production de 5,7 millions de barils de brut, soit environ 50 % de la production totale d’Aramco.

Dans son communiqué, la Mauritanie a « dénoncé avec force » cette agression, affirmant sa « solidarité entière avec le Royaume d’Arabie Saoudite ».

« Nous apportons notre soutien » à Riad « dans tout ce qui est de nature à garantir son droit légitime à défendre sa sécurité et l’intégrité de son territoire », a-t-elle ajouté.

Les attaques en question ont été revendiquées par la milice houthiste appuyée par l’Iran au Yémen.

La Mauritanie entretient des relations diplomatiques complètes avec l’Iran, mais elle soutient publiquement l’Arabie saoudite, le principal rival de celui-ci dans la région.

La Côte d’Ivoire soutiendra Akinwumi Adesina pour un 2è mandat à la tête de la BAD

La Côte d’Ivoire soutiendra la candidature du Nigérian Akinwumi Adesina pour un deuxième mandat à la tête de la Banque africaine de développement (BAD), a appris APA vendredi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.L’ex-ministre ivoirien de l’économie et des finances, Adama Koné a été nouvellement nommé ministre  auprès du président de la République chargé des Affaires économiques et financières « en vue de représenter la Côte d’Ivoire en tant qu’administrateur à la Banque africaine de développement ( BAD) pour soutenir le Nigeria dans la quête du renouvellement du mandat du président Akinwumi Adesina».

L’information a été donnée jeudi à Abidjan par le président ivoirien Alassane Ouattara qui s’exprimait dans un discours au  palais présidentiel d’Abidjan lors du premier Conseil des ministres de son nouveau gouvernement. Selon le président ivoirien, «Adesina fait un excellent travail».

Adama Koné remplacera Moussa Dosso, nommé mercredi ministre des ressources animales et halieutique dans le nouveau gouvernement ivoirien. Il sera l’Administrateur de la Côte d’Ivoire, de la Guinée et de la Guinée Equatoriale.    

M. Adesina avait annoncé le 14 juin dernier à Malabo lors de la clôture des travaux des 54èmes Assemblées annuelles du Groupe de la BAD, sa candidature à sa propre succession pour un second mandat à la tête de cette institution panafricaine de développement.

Il avait été élu le 28 mai 2015 à la tête de la BAD. La prochaine élection aura lieu lors des 55è Assemblées annuelles du Groupe de la BAD prévues en 2020 en Côte d’Ivoire, le siège de la Banque.

L’Afrique du Sud ferme sa mission diplomatique au Nigeria

La Haute Commission sud-africaine au Nigeria a fermé ses bureaux et son consulat à la suite de manifestations en réaction aux attaques xénophobes contre des étrangers en Afrique du Sud.Le haut-commissaire par intérim, l’Ambassadeur Bobby Moroe a confirmé l’information selon laquelle il a ordonné à la Mission de suspendre toutes les activités consulaires jusqu’à ce que la situation s’améliore.

Il a expliqué que les attaques signalées contre des Sud-africains dans certaines régions du Nigeria ont motivé la décision de fermer la Mission.

« J’ai demandé que la mission soit fermée jusqu’à ce que la situation s’améliore. Nous avons entendu dire que des Sud-africains étaient tirés de leurs véhicules et violentés. Nous ne nous sentons pas en sécurité et c’est pourquoi j’ai demandé à la mission de fermer jusqu’à nouvel ordre », a-t-il déclaré.

Alassane Ouattara attendu en Arabie Saoudite du 7 au 10 septembre

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara effectue une visite officielle en Arabie Saoudite du 7 au 10 septembre 2019, avant de se rendre du 13 au 14 septembre 2019 à un Sommet sur la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso, selon son calendrier.L’information a été portée, jeudi, par le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Tiémoko Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres, marquant la prise de contact des nouveaux membres du gouvernement.

« Le chef de l’Etat effectuera une visite officielle en Arabie Saoudite du 7 au 10 septembre 2019, et du 13 au 14 septembre, il sera présent au Sommet régional sur la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso », a annoncé M. Sidi Touré, lors d’un point de presse.

Ce réaménagement du gouvernement ivoirien intervient après quelques semaines de rupture d’activités, et a lieu à 13 mois de l’élection présidentielle prévue en octobre 2020. Le nouveau gouvernement  est fort de 49 membres dont  7 secrétaires d’Etat.  

L’Union africaine salue la loi sur la recomposition de la CEI en Côte d’Ivoire

L’Union africaine se félicite de ce que la loi sur la recomposition de la Commission électorale indépendante (CEI) en Côte d’Ivoire ait pris en compte l’arrêt rendu par la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, dans un communiqué publié lundi.« Le président de la Commission de l’Union africaine se félicite de ce que l’arrêt rendu par la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples ait été pris en compte tel qu’en atteste le préambule des motifs du projet de loi introduit au Parlement », indique le communiqué.

Ce communiqué intervient suite à l’adoption, en Côte d’Ivoire, par les deux Chambres du Parlement de la loi portant recomposition de la Commission électorale indépendante en Côte d’Ivoire et à sa promulgation.

L’Union « salue l’ensemble des acteurs politiques en Côte d’Ivoire, y compris les organisations de la société civile, pour leur attachement aux valeurs démocratiques prônées par l’UA et les encourage dans leur volonté à aller à des élections paisibles dans l’intérêt du peuple ivoirien », souligne le texte.

Le président de la Commission de l’Union africaine « renouvelle l’engagement » de l’organisation à accompagner le processus électoral en Côte d’Ivoire, où en octobre 2020, la Constitution prévoit la tenue de l’élection présidentielle.

 Selon le gouvernement ivoirien, le projet de loi adopté est « consensuel », ce que rejette l’opposition conduite par le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir, qui exige une reprise du projet de loi et la prise en compte de leurs propositions. 

Vingt et quatre partis de l’opposition ivoirienne conduite par le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir, qui se déclarent non favorables à la recomposition de la CEI, exigent le retrait du projet de loi et une réforme profonde de l’institution incluant tous les acteurs politiques.  

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a salué les discussions ayant abouti au projet de loi sur la recomposition de la Commission électorale indépendante (CEI), assurant que l’objectif du gouvernement est de « garantir des élections apaisées » à travers ce « nouveau consensus ».

Saisie par des organisations de défense des droits de l’homme, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, a ordonné en novembre 2016 à l’Etat de Côte d’Ivoire de « réformer la loi 2014-335 du 16 juin 2014 » portant composition, organisation, attribution et fonctionnement de la CEI.

Trois accords de coopération signés entre Conakry et New-Delhi

La République de Guinée et l’Inde ont signé trois accords de coopération portant sur la médecine et l’homéopathie, les énergies renouvelables et les télécommunications, a appris APA au terme de la visite d’Etat de deux jours que vient d’effectuer à Conakry le président indien Ram Nath Kovind.Selon le ministre guinéen des Affaires étrangères, Mamady Touré, qui s’adressait qui s’adressait vendredi soir à la presse, peu après le départ du chef de l’Etat indien, le premier des accords est un mémorandum d’entente entre New-Delhi et Conakry et porte sur la coopération dans le domaine du système de médecine traditionnelle et de l’homéopathie.

« Le second accord, est un mémorandum d’entente entre le gouvernement de la République de Guinée et celui de la République de l’Inde dans le domaine des énergies renouvelables », a souligné Mamady Touré, avant d’ajouter que le troisième accord renvoie à un mémorandum d’entente entre le gouvernement de la République de Guinée et Télécommunications Consultants India Limited (TCIL) pour la participation au projet de réseau VBAB.

Par ailleurs, cette visite, la première du genre en Guinée de la part d’un président indien,  « a été très fructueuse », selon le ministre qui a affirmé que Ram Nath Kovind « a annoncé une deuxième ligne de crédit de 170 millions de dollars pour l’approvisionnement en eau ».

 L’inde a en outre « accepté le financement de deux nouveaux hôpitaux régionaux en Guinée » qui viendront s’ajouter à deux hôpitaux régionaux en cours de construction, a relevé M. Touré.

La Guinée était la troisième étape d’une mini-tournée ouest-africaine du président indien, Ram Nath Kovind, entamée le 28 juillet par le Bénin et la Gambie.

La Conférence au sommet du Traité d’amitié Côte d’Ivoire/Burkina devient biennale

La conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso se tiendra désormais tous les deux ans, a appris APA, mercredi à Ouagadougou, au terme de la 8e édition de cette rencontre.Selon le communiqué final de cette rencontre, la Conférence au sommet se tiendra désormais tous les deux ans, après la 9e édition prévue en 2020 en Côte d’Ivoire.

Seuls les comités de suivi et de supervision du TAC vont continuer à se rencontrer chaque année de façon alternative en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso, selon les conclusions de la huitième édition de la conférence au sommet du TAC, dont les travaux ont été clôturés cette après-midi en présence des présidents ivoirien Alassane Ouattara et burkinabè Roch Marc Christian Kaboré.

Au cours de la rencontre bilatérale qui a débuté depuis le 27 juillet 2019, les experts, puis les exécutifs des deux pays ont revisité les accords signés lors des sessions précédentes.

Ils ont également signé de nouveaux accords portant, entre autres, sur l’orpaillage et la circulation des enfants à travers les deux pays.

Lancé le 29 juillet 2008 à Ouagadougou, le Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso réunit chaque année, depuis 2009, alternativement en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso, les experts, les gouvernements et Chefs d’Etat des deux pays. Son objectif est de garantir la stabilité et la prospérité des deux pays.

Le septième TAC s’est déroulé  du 23 au 27 juillet 2018 à Yamoussoukro (Côte d’Ivoire).

Rosine Sori-Coulibaly, nouvelle représentante du SG de l’Onu à Bissau

Rosine Sori-Coulibaly a été nommée Représentante spéciale de l’Organisation des Nations Unies (Onu) pour la Guinée Bissau et Chef du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée Bissau (UNIOGBIS), rapport un communiqué de ladite organisation reçu mardi à APA.Rosine Sori-Coulibaly succède à José Viegas Filho (Brésil) qui a achevé ses fonctions le 18 mai 2019. Cette Burkinabè a occupé divers postes de haut rang dans le système onusien depuis 20 ans : Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général pour le Burundi, Coordonnatrice résidente, Coordonnatrice humanitaire et Représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

Militante des droits de l’Homme et de l’égalité des genres, elle a été ministre de l’Économie, des Finances et du Développement du Burkina Faso de 2016 à 2019. Agée de 61 ans, Rosine Sori-Coulibaly est titulaire d’une Maîtrise en Economie du développement à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal) et d’un diplôme de troisième cycle en planification et macroéconomie à l’Institut africain des Nations Unies pour le développement et la planification économique.

Coopération ivoiro-burkinabè: le 8è TAC prévu du 29 au 31 juillet 2019 à Ouagadougou

Les assises de la 8è conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, regroupant les chefs d’Etat et les gouvernements des deux pays sont prévues du 29 au 31 juillet 2019 à Ouagadougou.La rencontre, assortie d’un Conseil des ministres et des travaux  entre les gouvernements des deux pays, a été annoncée mercredi à Abidjan  par le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, à l’issue  d’un Conseil des ministres. 

Cette plate-forme est  le lieu pour ces deux pays voisins de faire la revue de leur coopération  et définir de nouveaux axes de relations bilatérales en vue d’une  meilleure intégration régionale et un brassage des peuples. 

La  7ème conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC)  entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso a eu lieu en juillet 2018 à  Yamoussoukro, dans la capitale politique ivoirienne, en présence du  président Alassane Ouattara et son homologue Burkinabè, Roch Christian Kaboré.   

Créé  le 29 juillet 2008, le Traité d’amitié et de coopération (TAC) se  présente comme un creuset visant à explorer les voies sensées renforcer  la coopération entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Il permet à  chaque session, aux deux pays, de signer des accords dans divers  domaines.   

Le Rwanda décide d’ouvrir une ambassade au Maroc

La République du Rwanda a décidé d’ouvrir prochainement son ambassade au Maroc, a annoncé mardi un communiqué officiel émanant du bureau du premier ministre.« Le président rwandais, Son Excellence Paul Kagame, a procédé à la nomination de cheikh Saleh Habimana en tant que nouvel ambassadeur du Rwanda à Rabat », indique le communiqué.

Ancien mufti de la République du Rwanda (2001-2011), cheikh Saleh Habimana a été, jusqu’à sa nouvelle nomination, ambassadeur en Egypte, où il sera remplacé par Alfred Kalisa.

Cette nouvelle nomination intervient quelques jours seulement après la visite effectuée à Kigali par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Nasser Bourita, au cours de laquelle il avait remis un message de SM le Roi Mohammed VI au président rwandais.

Les relations entre le Maroc et la République du Rwanda ont connu un tournant après les visites effectuées par le président Paul Kagame au Maroc, en juin 2016 et par le Roi Mohammed VI au Rwanda, en octobre de la même année.

Lors de la visite royale à Kigali, 23 accords bilatéraux ont été signés dans le but de contribuer au développement des deux pays.

En mars dernier, une série d’accords bilatéraux touchant plusieurs domaines ont été signés entre Rabat et Kigali dans le cadre de la première session de la Grande commission mixte entre les deux pays.

Le gouvernement rwandais a également annoncé la création de deux nouvelles ambassades au Qatar et au Ghana, portant à 39 le nombre des représentations diplomatiques rwandaises à l’étranger, dont 16 en Afrique.

Médiation angolaise dans le différend frontalier Ouganda-Rwanda

Le président ougandais, Yoweri Museveni et son homologue rwandais, Paul Kagamé ont convenu de poursuivre le dialogue afin de trouver une solution durable aux éventuelles divergences entre leur pays.Selon une déclaration de la Présidence ougandaise, la rencontre entre les deux présidents s’est déroulée ce week-end à Luanda (Angola), en marge d’un sommet quadripartite, en présence du président hôte, Joao Manuel Lourenco, et du dirigeant de la RD Congo, Félix Tshisekedi.

Dans une brève allocution d’ouverture avant que les dirigeants n’entrent dans une séance à huis clos, le président Lourenco a déclaré que ce Sommet fait suite à celui qui s’est tenu le 31 mai 2019 à Kinshasa, entre la RD Congo, le Rwanda et l’Angola.

« Ce sommet portait sur les questions de sécurité, en particulier aux frontières des trois pays. Nous avons ensuite décidé de tenir une autre réunion à Luanda, en Angola, et nous avons également décidé d’inviter le président Museveni à participer au sommet », a déclaré le président Lourenco.

Il a ajouté que si l’ordre du jour initial était de discuter des questions de sécurité aux frontières des trois pays, il avait été élargi aux relations entre l’Ouganda et le Rwanda.

A la fin du Sommet, dans un communiqué lu par le ministre angolais des Affaires extérieures, Manuel Domingos, il est indiqué qu’ « en ce qui concerne les relations entre le Rwanda et l’Ouganda, le Sommet s’est félicité de la volonté des deux parties de poursuivre le dialogue en vue de trouver une solution au problème existant ».

Les chefs d’Etat ont également annoncé que l’Angola, avec le soutien de la RD Congo, a été chargé de faciliter ce processus.

Cette initiative intervient peu après la fermeture continue de la frontière entre l’Ouganda et le Rwanda.

Le poste frontalier de Gatuna entre l’Ouganda et le Rwanda, fermé depuis le 27 février 2019, a été temporairement ouvert du 10 au 22 juin pour permettre au Rwanda d’évaluer l’opérationnalisation des travaux en cours et des infrastructures mises en place du côté rwandais du poste frontalier à guichet unique (OSBP).

Au départ, le Rwanda a affirmé avoir fermé les frontières pour pouvoir travailler au poste frontière à guichet unique.

Pendant la même période, le Rwanda a déconseillé à ses citoyens de se rendre en Ouganda, affirmant que les autorités ougandaises étaient en train de kidnapper, d’arrêter arbitrairement, d’emprisonner, de torturer et d’expulser illégalement des Rwandais.

L’Ouganda a également été accusé d’accueillir, de parrainer et de faciliter les activités des groupes terroristes, en particulier le Congrès national rwandais et les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) qui ont déclaré la guerre au Rwanda.

Le poste frontière de Gatuna-Katuna a toujours été le principal point de passage pour les camions de fret et le commerce transfrontalier, formel et informel, en direction du Rwanda, du Burundi et de la République démocratique du Congo.

Amadou Soumahoro, président élu de l’APF, veut faire de l’institution une « Assemblée des peuples »

Élu président de l’Assemblée parlementaire Francophone (APF) mardi à Abidjan, à l’occasion de la 45è session de l’organisation, l’Ivoirien Amadou Soumahoro, s’est engagé à faire de l’institution une « Assemblée des peuples » durant son mandat.« Je m’engage à mener mon action dans le droit file des sillons  tracés par nos pères fondateurs. Il s’agira pour moi de faire de  l’Assemblée parlementaire de la Francophonie plus que jamais une  Assemblée des peuples francophones », a dit M. Soumahoro après son  élection, par acclamation. 

Il compte en outre  faire, au cours de ses deux ans de mandat, « la promotion de la  démocratie, de l’Etat de droit, l’Etat de droit des personnes, et de  l’APF, une institution qui épouse l’ère du temps en se saisissant des  questions qui préoccupent les populations ».

Mon  ambition pour l’APF, dira-t-il est « grand », a affirmé le président de  l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, ajoutant vouloir compter sur  chacun pour le rayonnement de l’institution parlementaire. Il promet par  ailleurs, user du dialogue pour régler tous les différends. 

M.  Amadou Soumahoro succède à François Paradis du Québec. Ce dernier a  exprimé ses sentiments de joie à l’endroit du nouveau président de  l’APF, tout en l’invitant à œuvrer à réduire les inégalités d’accès au  numérique,  un outil pour moderniser l’institution et améliorer la  gouvernance.

Le nouveau président élu de l’APF,  Amadou Soumahoro, a été élu président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire le 7  mars 2019. Il est issu du Rassemblement des Houphouëtistes pour la  démocratie et la paix (Rhdp), la coalition au pouvoir en Côte d’Ivoire. 

Ancien  secrétaire général par intérim du Rassemblement des républicains (Rdr,  pouvoir), Amadou Soumahoro, a par le passé assuré les fonctions de  ministre du Commerce extérieur en 2002 et de ministre du Commerce de  2003 à 2005. 

La 46è session de l’Assemblée parlementaire  de la Francophonie est prévue à Tunis, la capitale de la Tunisie. En  cas d’impossibilité de Tunis de tenir la prochaine session, deux autres  États dont le Bénin se sont portés candidats pour l’organisation. 

Le roi d’Eswatini entame une visite en Mauritanie

Le roi d’Eswatini, Mswati III a entamé, mardi, une visite de trois jours en Mauritanie, a constaté APA.Accompagné de son épouse, Mswati III a été accueilli à sa descente d’avion par son homologue mauritanien, le président Mohamed Ould Abdel Aziz, qui avait à ses côtés les membres de son gouvernement et de hautes personnalités de l’Etat.

Le roi Mswati III devra se rendre à Nouadhibou, la capitale économique de la Mauritanie, dans le cadre de sa visite, la première du genre dans le pays si l’on exclut celle effectuée à l’occasion du sommet africain tenu le 1er juillet 2018 à Nouakchott.

Le roi d’Eswatini est accompagné d’une forte délégation.

Ould Abdel Aziz avait effectué en avril dernier une visite dans ce royaume d’Afrique australe.

Ouverture à Abidjan de la 45è Assemblée parlementaire de la Francophonie

La 45è session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), prévue du 5 au 9 juillet 2019 à Abidjan, s’est ouverte officiellement lundi autour du thème « Parlements et renforcement de la démocratie » en présence de plus de 80 délégations.Amadou Soumahoro, le président de l’Assemblée nationale de Côte  d’Ivoire, pays hôte, a appelé les institutions parlementaires à des «  mesures législatives fortes  et cohérentes » face aux « défis des temps  nouveaux que sont les changements climatiques et les migrations ».

Il  a invité également les parlementaires à tabler sur les attaques  terroristes quotidiennes, la question du chômage des jeunes et la  pauvreté. Et ce, selon les aspirations des populations, dans une  allocution à l’ouverture des travaux plénières.  

Selon  M. Amadou Soumahoro, il faut « promouvoir et mettre en œuvre un   parlementarisme nouveau qui s’adapte aux exigences d’un monde de plus  en  plus complexe ». C’est pourquoi les parlementaires sont appelés à   trouver un compromis entre les intérêts opposés et les espérances de   leurs collectivités.

François Paradis,  président sortant, a fait savoir que la plus-value des actions de  l’organisation parlementaire réside dans sa capacité à se pencher sur  les situations des populations, le renforcement des capacités des  députés et l’instauration de l’Etat de droit. 

Présent  à l’ouverture des travaux, le vice-président ivoirien Kablan Duncan,  représentant le chef de l’Etat de Côte d’Ivoire Alassane Ouattara, a  relevé que l’un des rôles de l’institution parlementaire est le  renforcement de la démocratie qui devrait consolider la stabilité et la  paix.   

Le président de l’Assemblée nationale  de Côte d’Ivoire, Amadou Soumahoro, seul prétendant à la présidence de  l’organisation, et dont la candidature a été déjà « actée » par ses  pairs à huis clos, devrait être porté officiellement mardi à la tête de  l’APF, à l’issue d’une élection.   

M. Amadou  Soumahoro, a été « élu à l’unanimité (par ses pairs et les chefs de  délégation) président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie »,  a révélé vendredi Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale  sénégalaise, à l’issue d’une audience avec Alassane Ouattara, à Abidjan.   

Tunis, le capitale de la Tunisie devrait  accueillir la 46e session de l’Assemblée parlementaire de la  Francophonie, après la session d’Abidjan qui consacrera le  renouvellement des instances de l’organisation. 

Amadou Soumahoro élu président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie

Le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Amadou Soumahoro, a été élu à l’unanimité, président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, a dit vendredi Moustapha Niasse, à l’issue d’une audience avec Alassane Ouattara, à Abidjan.« M. Amadou Soumahoro a été, à l’unanimité, élu président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie » pour un mandat de deux ans, a affirmé le président de l’Assemblée nationale du Sénégal,  Moustapha Niasse, après un entretien avec M. Ouattara à sa résidence à Cocody (Est Abidjan).   

Cette élection intervient après un huis clos, la veille et une plénière, ce jour. Pour la 45è session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie qu’abrite la Côte d’Ivoire, 88 délégations présentes ont adopté vendredi l’ordre du jour et le rapport exécutif exposé par le secrétaire général parlementaire.

« Nous venons d’adopter le programme sur les deux années à venir », a ajouté M. Niasse, pour qui ce plébiscite de Amadou Soumahoro n’est pas seulement pour l’Afrique, mais « au plan international,  aujourd’hui, c’est le numéro un de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie pour deux ans ». 

M. Niasse, un « ami » du chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara depuis plus de 30 ans, lui a exprimé sa gratitude, son amitié, son affection et son attachement, tout en insinuant que malgré «les différences de situation qui existent » entre leur fonction, ils sont « en osmose ».

L’Etat dégage les ressources permettant d’appliquer les propositions de lois issues des députés, c’est pourquoi « le principe de la séparation des pouvoirs s’accompagne de la nécessité de coopérer », puisque le président est au « sommet de la pyramide nationale », a-t-il expliqué.  

« Nous sommes dans un parallélisme de la pensée qui passe après le parallélisme qui existe entre le président Alassane Ouattara et Macky Sall qui était ici, il y a quelques jours, (et qui) vont certainement se rencontrer à Niamey à l’occasion la réunion de l’Union africaine », a-t-il poursuivi.

La 45è session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie se tient dans un contexte tendu entre l’opposition et le pouvoir. Les groupes parlementaires de l’opposition ivoirienne annoncent un meeting samedi pour réclamer « la renaissance démocratique de la Côte d’Ivoire».

Les assises de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, sont notamment prévues du 5 au 9 juillet 2019 dans la capitale économique ivoirienne. L’ouverture officielle des travaux se tiendra le lundi, selon le calendrier de l’organisation.

Uhuru Kenyatta invite le Soudan du Sud à consolider la paix

Le Président Uhuru Kenyatta a appelé les dirigeants du Soudan du Sud à consolider les dividendes de la paix afin d’accélérer la croissance économique et sociale du pays.Profitant de l’approche du huitième anniversaire de l’indépendance du Soudan du Sud qui se profile à l’horizon, le Président Kenyatta a déclaré que le moment est venu pour les hommes et les femmes patriotes du pays, le plus jeune d’Afrique, d’assurer leur place sur la scène nationale, régionale, continentale et mondiale.

« Les dirigeants du Soudan du Sud, dans tous les domaines, ont une occasion unique de forger une paix durable qui assure la stabilité interne et un environnement favorable au décollage de votre pays, tant sur le plan économique que sur le plan social », a déclaré le président Kenyatta, qui recevait son homologue Salva Kiir, en visite dans le pays depuis mardi.

Il a exhorté les dirigeants sud-soudanais à mettre au défi les opposants et les oiseaux de mauvaise augure de mettre de côté leurs divergences et en prônant l’unité, la paix et la sécurité pour leur pays.

« Le Soudan du Sud, en ce moment, peut cristalliser l’optimisme et l’espoir que tous les pays du monde avaient pour son objectif lorsque votre pays a accédé à l’indépendance, le 9 juillet 2011 », a déclaré le dirigeant kenyan.

Kenyatta a exprimé sa satisfaction de voir que le Soudan du Sud accorde la priorité à la recherche d’une solution politique durable aux conflits qui sévissent depuis longtemps dans le pays voisin du nord du Kenya.

Le Sénégal hôte de la 10e Conférence des grandes chancelleries d’Afrique francophone

Le Sénégal abritera en 2021 la 10eme édition de la Conférence des grandes chancelleries d’Afrique francophone subsaharienne et de France, a-t-on appris samedi à Brazzaville, lors de la clôture de la 9ème édition de cette rencontre, ouverte jeudi dernier dans la capitale congolaise.« Les prochaines éditions des grandes chancelleries d’Afrique francophone subsaharienne et de France seront organisées, après la République du Congo en 2019, par le Sénégal en 2021 et la Guinée Conakry en 2023, sous réserve de l’apport des chefs d’Etat des pays concernés », souligne le communiqué final de la réunion de Brazzaville.

Dans ses recommandations, la rencontre propose aussi de poursuivre la réflexion entamée lors de la 8eme réunion et axée sur la nécessité de distinguer les victimes du terrorisme des victimes d’autres violences humaines.

Les pays membres, ajoute le communiqué final, entendent aussi faire une place de choix aux distinctions du mérite féminin et ont décidé d’engager une réflexion sur les distinctions des personnes œuvrant pour la paix en Afrique francophone et subsaharienne.

Par ailleurs la 9eme édition de Brazzaville a permis aux pays membres d’adopter la charte de cette conférence. Composée d’environ quatorze articles, elle a pour but principal de renforcer la coopération et les échanges d’expériences entre les pays membres.

Clôturant les travaux, le secrétaire général de la présidence congolaise,  Jean Baptiste Ondaye a donné l’assurance que son pays ne ménagera « aucun effort pour consolider les fondements (···) et veiller à la mise en oeuvre des recommandations issues des présentes assises ».

La rencontre Brazzaville a enregistré la participation des pays membres suivants : Bénin, Burkina-Faso, Centrafrique, Côte d’Ivoire, Cameroun,  Congo, Gabon, Guinée, Mali, Niger, RD Congo, France, Sénégal, Tchad et Togo.

Boubou Cissé à Abidjan pour consolider les relations entre la Côte d’Ivoire et le Mali

Le Premier ministre malien, Boubou Cissé a entamé, mercredi une visite de travail en terre ivoirienne pour « consolider » et « diversifier » les relations entre la Côte d’Ivoire et le Mali, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.« Nous sommes là  pour consolider les relations qui existent entre nos deux pays et les diversifier vers d’autres secteurs qui sont aussi importants pour le développement économique du Mali », a expliqué le chef du gouvernement malien également en charge de l’économie et des finances au terme d’un entretien avec son homologue ivoirien, Amadou Gon Coulibaly.

Poursuivant, Boubou Cissé a partagé son  «ambition» qui est de porter cette coopération  qui se porte très bien à la hauteur de la singularité des relations  qui existent entre nos deux chefs d’Etat, Alassane Ouattara  (Côte d’Ivoire) et Boubacar Kéïta  (Mali).

Évoquant les « sujets d’intérêts communs » abordés , Amadou Gon Coulibaly a indiqué qu’ils concernent « la fourniture d’électricité, les questions de transport, les échanges d’expériences en matière de politiques sanitaires ».

 Il a également  salué les relations qui  « sont bonnes entre le Mali et la Côte d’Ivoire » de même que celles qui touchent les deux peuples.

« Nous allons faire des recommandations à deux  chefs d’Etat», a annoncé le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly.

Par ailleurs,  il a salué les avancés au niveau malien avec l’adoption du texte  de création d’une zone économique spéciale entre Sikasso (Mali), Bobo Dioulasso (Burkina) et Korhogo (Côte d’Ivoire).

 La Côte d’Ivoire et le Mali sont deux pays francophones, voisins de l’espace ouest africain. Ils sont membres de plusieurs institutions dont la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’ Union économique et monétaire ouest-africaine  (UEMOA).

Ibn Chambas appelle les Ivoiriens à redoubler d’efforts pour le «succès» de la présidentielle de 2020

Le représentant spécial du secrétaire général des Nations-Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas, a appelé mercredi à Abidjan les Ivoiriens à redoubler d’efforts pour le « succès » de la présidentielle d’octobre 2020.M. Ibn Chambas s’exprimait face aux caméras,  à l’issue d’un  entretien avec le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, à la  présidence de la République,  au Plateau, le Centre des Affaires  d’Abidjan. 

Outre les questions de sécurité et  de développement de l’Afrique de l’Ouest, du Sahel, et la coopération  entre les Nations-Unies et l’Union du fleuve Mano, les deux hommes ont  échangé sur la situation socio-politique en Côte d’Ivoire, un pays phare  de cette région.  

« Tout le monde doit  redoubler d’efforts pour que le prochain scrutin présidentiel soit  synonyme de succès et de paix pour tout le peuple ivoirien », a dit Ibn  Chambas pour qui cela est « une étape majeure dans la consolidation de  la démocratie et le développement » du pays.  

Le  représentant spécial du secrétaire général des Nations-Unies pour  l’Afrique de l’Ouest et du Sahel, Mohamed Ibn Chambas, a fait observer  que « la Côte d’Ivoire joue un rôle très vital dans la consolidation de  la paix et la sécurité dans la sous-région ». 

Il  a félicité M. Ouattara pour son leadership et surtout « le rôle que la  Côte d’Ivoire joue au sein du Conseil de sécurité des Nations-Unies »  avant de lui réitérer le « soutien » de l’organisation au peuple  ivoirien pour ses aspirations à la paix, à la démocratie et pour le  développement.

Les prochaines élections  générales en Côte d’Ivoire sont prévues en 2020. Pour éviter une crise  comme en 2010/2011, des ONG ont saisi la Cour africaine des droits de  l’Homme et des peuples qui a ordonné une réforme de la Commission  électorale indépendante (CEI), actuellement en cours.  

L’opposition  ivoirienne qui dénonce une « mascarade » dans la réforme de la CEI,  institution chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire, a refusé  mercredi dernier de répondre favorablement à une plénière organisée par  le gouvernement. 

Le président du Parti  démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), Henri Konan  Bédié, a déclaré à Abidjan que l’opposition est « déterminée» pour une «  réforme profonde » de la CEI, face à des militants de base, réfutant  une simple recomposition des membres de l’institution.  

Visite de Biya en Suisse : mise en garde contre une «manifestation violente»

L’ambassadeur du Cameroun en Suisse, Léonard Henri Bindzi a mis en garde, dans un communiqué reçu mardi à APA, ses compatriotes résidant dans différents pays européens contre «une manifestation violente» qu’ils projettent d’organiser, samedi prochain dans la capitale helvétique, Genève, contre le séjour privé du président Paul Biya dans cette ville.Le couple présidentiel a quitté Yaoundé, la capitale, dimanche en fin de matinée «pour un court séjour privé en Europe», selon la formule consacrée, renouant ainsi avec les déplacements à l’étranger après neuf mois de résidence continue au pays.

Qualifiant la démarche des manifestants de «projet barbare», le diplomate évoque «les risques personnels encourus par les contrevenants à la règlementation en vigueur en Suisse, ainsi que contre les possibles dérapages des actions violentes de saccage envisagées à l’hôtel Intercontinental», où le couple Biya a l’habitude de prendre ses quartiers lors de ses séjours helvétiques.

Par ailleurs, a expliqué Léonard Henri Bindzi, les mouvements de mécontentement des Camerounais contre le chef de l’État «sont l’expression de la haine, de la violence et du tribalisme», des comportements contraires au patriotisme et à l’amour de leur pays d’origine.

Cette réaction du diplomate intervient au lendemain de l’appel à manifester lancé par le groupe dénommé «Brigade anti-sardinards» (BAS), constitué de farouches opposants au régime de Yaoundé résidants en Europe. Ils sont à l’origine de l’«opération cap sur Genève, le 29 juin 2019» qui entend protester «contre la présence du dictateur Paul Biya sur le territoire suisse», au motif qu’il viole les droits de ses compatriotes au Cameroun.

«Le dernier face à face avec Paul Biya commence samedi prochain à Genève. On ne défie pas la BAS», proteste le groupe sur les réseaux sociaux, mettant en outre en ligne des numéros de téléphone de l’hôtel Intercontinental et des ambassades suisses aux fins de perturber le service dans cet établissement et dans les ambassades du Cameroun en Europe.

Macky Sall fait chef traditionnel à Abidjan devant une foule de sénégalais en liesse

Le président sénégalais Macky Sall en visite d’État en Côte d’Ivoire , a été fait chef traditionnel Atchan vendredi à Abidjan et baptisé «Ayôpô» ( Homme de pardon et réconciliation en français) devant une foule de ses compatriotes en liesse au cours d’une cérémonie solennelle, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.M. Macky qui a été fait  également citoyen d’honneur de la capitale  économique ivoirienne, a reçu symboliquement les clefs de la ville et un  parchemin des mains du ministre-gouverneur  du district d’Abidjan  Robert Beugré Mambé.  L’hôte de marque du président Alassane Ouattara a  vu par ailleurs sa famille baptisée « Akoüêdo» ( Famille Matrilinéaire)  et son  épouse, Marième Sall, la première dame du Sénégal, a elle été baptisée par la chefferie d’Abidjan « Ayôpô M’ma» ( Celle qui porte le pardon).  

«  Merci aux autorités ivoiriennes et aux ivoiriens pour l’hospitalité que  mes compatriotes ont toujours trouvé ici», a affirmé le président  sénégalais saluant le « leadership et la clairvoyance » de son homologue  ivoirien, Alassane Ouattara.  « La mythique ville d’Abidjan, la ville fière et somptueuse,  Abidjan la chaleureuse, Abidjan la cosmopolite dont la joie et la bonne  humeur sont connues à travers le monde», a poursuivi M. Sall soulignant  que « je suis très ému ».

 Auparavant, Robert Beugré Mambé, le  gouverneur du district autonome d’Abidjan,  a dit que le Sénégal « est  particulier pour nous» rappelant les liens historiques entre sénégalais  et ivoiriens. « Nos frères et soeurs sénégalais sont considérés comme  des hommes et des femmes de paix et de valeur dont les ivoiriens  apprécient l’esprit d’ouverture », a indiqué M. Mambé saluant à son tour  le leadership du président sénégalais à la tête de son pays.

 « Le  destin a lié la Côte d’Ivoire et le Sénégal pour l’éternité », a estimé  le gouverneur du district autonome d’Abidjan. Le président sénégalais  Macky Sall effectue depuis jeudi une visite d’État de 72 heures en Côte  d’Ivoire. Au terme d’un tête-à-tête jeudi soir avec le président  ivoirien Alassane Ouattara, cinq accords de coopération ont été signés  entre la Côte d’Ivoire et le Sénégal. Le numéro un sénégalais regagnera  son pays samedi selon son agenda.

Signature de cinq accords de coopération entre la Côte d’Ivoire et le Sénégal

Cinq accords de coopération ont été signés entre la Côte d’Ivoire et le Sénégal, jeudi soir à Abidjan, au terme d’un entretien entre le président ivoirien Alassane Ouattara et son homologue sénégalais Macky Sall qui effectue une visite d’État de 72 heures en terre ivoirienne, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Il s’agit d’un accord de coopération en matière d’habitat social,  un accord de coopération dans le domaine de l’énergie et du pétrole, un  accord de coopération et d’échanges cinématographiques, un protocole de  coopération cinématographique entre le ministère de la Culture et de la  francophonie de Côte d’Ivoire et le ministère de la Culture et de la  communication du Sénégal et enfin d’un accord de coopération commerciale  entre les deux pays. 

« Nous avons la volonté de renforcer davantage les  relations entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire, de redynamiser nos  échanges qui sont à un bon niveau. Mais je crois que nous pouvons faire  mieux car le potentiel et la volonté politique sont là. Nous voulons  aussi renforcer le commerce et l’investissement au Sénégal comme en Côte  d’Ivoire », a dit le président ivoirien, Alassane Ouattara à la presse  au sortir de cet entretien avec son homologue sénégalais qui a duré près  d’une heure. 

« Nous sommes d’accord qu’il faut explorer les secteurs  tels que la pêche, la culture, le tourisme, la défense et la sécurité »,  a poursuivi M. Ouattara, soulignant avoir passé en revue également les  questions monétaires de la sous-région avec M. Sall.

 « Nous avons  également évoqué la situation sociopolitique dans quelques pays de la  sous-région… Nous avons insisté sur la nécessité de mieux coordonner  nos actions pour combattre l’extrémisme et le terrorisme », a conclu M.  Ouattara, se réjouissant de la réélection de M. Sall à la tête de son  pays. 

Avant lui, le président sénégalais Macky Sall qui dit effectuer  une « visite familiale au-delà du cachet officiel», s’est félicité de «l’excellent travail » effectué par M. Ouattara à la tête de son pays , estimant que « la Côte d’Ivoire est une fierté pour l’Afrique de l’ouest  ». 

« Nos discussions ont porté sur la coopération bilatérale qui se  porte bien. Mais il faut faire des progrès dans le domaine commercial…  Nous avons la volonté d’accroître les échanges commerciaux en  renforçant notamment le partenariat entre le secteur privé des deux pays  », a fait savoir à son tour M. Sall.

 Le président sénégalais, Macky  Sall est arrivé dans la mi-journée de ce jeudi à Abidjan en compagnie de  son épouse, Marième Sall pour une visite d’État de 72 heures.   

Vendredi, au cours d’une cérémonie solennelle, il sera fait citoyen  d’honneur de la ville d’Abidjan et recevra les clefs de la capitale économique ivoirienne. Après quoi, dans la soirée le numéro un  sénégalais visitera la Compagnie ivoirienne de production d’électricité (CIPREL) au sud de la capitale économique ivoirienne.

Arrivée à Abidjan de Macky Sall pour une visite d’État de 72 h

Le président sénégalais Macky Sall est arrivé jeudi à Abidjan pour une visite d’État de 72 heures. L’avion transportant le numéro un sénégalais a atterri à la mi-journée à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan- Port-Boüet où il a été accueilli par son homologue ivoirien, Alassane Ouattara et un parterre de personnalités.Dans l’après-midi, un entretien entre les deux chefs d’État élargi  aux membres de leurs délégations respectives et marqué par la signature  d’accords bilatéraux est prévu au palais de la présidence d’Abidjan  suivi d’une séance de travail restreinte présidée par les deux présidents. Un dîner privé des chefs d’État clôturera cette première journée  de la visite du président sénégalais.

 Vendredi, au cours d’une cérémonie  solennelle, le président sénégalais sera fait citoyen d’honneur de la  capitale économique ivoirienne et recevra symboliquement les clefs de la  ville d’Abidjan. 

Dans l’après-midi du même jour, l’hôte de marque de M.  Ouattara prendra part à la prière musulmane de vendredi à la grande  mosquée de la Riviera Golf ( un quartier huppé à l’Est d’Abidjan) avant  de visiter la Compagnie ivoirienne de production d’électricité ( CIPREL)  dans le Sud d’Abidjan. 

Abidjan et Lisbonne signent quatre accords de coopération

Quatre accords ont été signés, jeudi entre la Côte d’Ivoire et le Portugal relatifs à la protection des investissements, au tourisme à la formation et à l’assainissement, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ces  accords ont été signés par les ministres en charge de ces portefeuilles  en présence des chefs d’Etats ivoirien Alassane Ouattara et  portugais,  Marcelo Rebelo De Sousa dans le cadre de la visite d’Etat de  ce dernier en terre ivoirienne.

 Le  premier accord porte sur la promotion et la protection réciproque  des  investissements. Quant au second,  il s’agit d’un  protocole de  coopération dans les domaines de l’assainissement et de la valorisation  des déchets solides entre le ministre ivoirien de l’assainissement et de  la salubrité et le ministre portugais de l’environnement et de la  transition énergétique.

Dans le domaine touristique, les deux pays se sont engagés dans le domaine de  la formation touristique.

La formation professionnelle constitue le quatrième de ces signatures  qui ont eu pour cadre le palais présidentiel ivoirien.

En  mai dernier, dans le cadre de  la 3ème session de la Commission  bilatérale ivoiro-portugaise à Abidjan présidée par  les ministres des  affaires étrangères  Augusto Santos Silva (Portugal) et Marcel Amon Tanoh  (Côte d’Ivoire), trois accords de coopération dans les domaines de  l’administration, du sport et de l’éducation avait  été signés.

 Un forum économique ivoiro-portugais s’est ouvert à Abidjan .

Les  deux pays ont décidé de booster leur coopération dans divers domaines  .Les premières relations diplomatique en la Côte d’Ivoire et le Portugal  datent du  29 janvier 1975.

Le Kenya expulse sept ressortissants chinois

Le gouvernement kenyan a expulsé sept ressortissants chinois qui travaillaient illégalement dans le pays.
Le Secrétaire du gouvernement pour les affaires internes, Fred Matiangi a déclaré que les sept personnes qui avaient enfreint les règles d’immigration étaient suspectées d’avoir illégalement engagé des activités commerciales au niveau du célèbre marché en plein air de Gikomba à Nairobi.

“Les responsables des services de l’immigration ont établi que trois d’entre eux n’avaient pas de permis de travail en cours de validité, tandis que les quatre autres exerçaient des activités génératrices de revenus non autorisées dans le cadre de leurs classes de permis de travail respectives”, a déclaré Matiangi dans un communiqué publié jeudi à Nairobi.

Les autorités kenyanes ont arrêté mercredi les commerçants chinois à la suite d’appels de petits commerçants qui vendaient principalement des biens de seconde main. Ces derniers accusent les Chinois de concurrence commerciale déloyale.

Ouverture prochaine d’une ambassade du Portugal en Côte d’Ivoire (Marcelo Rebelo De Sousa)

Le Président portugais, Marcelo Rebelo De Sousa a annoncé, jeudi, l’ouverture prochaine d’une ambassade de son pays en Côte d’Ivoire qui constituera « un signal très fort» dans coopération entre les deux pays.Le président  de la République du Portugal qui a  entamé mercredi soir une visite à Abidjan, a  fait cette annonce au terme d’un entretien avec son homologue ivoirien, Alassane Ouattara.

Selon Marcelo Rebelo De Sousa , « l’amitié exige des actes symboliques ». « Ainsi après que la Côte d’Ivoire a permis l’arrivée d’un Consul honoraire, ici nous allons ouvrir une ambassade portugaise en Côte d’Ivoire ».

« L’ouverture de cette ambassade est un signal très fort dans la présence Portugaise en Côte d’Ivoire, de l’amitié portugaise en Côte d’Ivoire », a argumenté M. De Souza promettant « d’encourager  l’investissement d’hommes d’affaires portugais en Côte d’Ivoire  et ivoiriens au Portugal ».

Par ailleurs, il a indiqué que «la langue portugaise doit pouvoir se développer assez rapidement » en Côte d’Ivoire.

« Nous n’allons pas nous arrêter en si bon chemin », a-t-il soutenu. Le président portugais s’est également félicité des solides relations entre les deux pays.

« En 2 ans nous avons fait un pas important en ce qui concerne le renforcement entre la Côte d’Ivoire et le Portugal à tous les niveaux au niveau multilatéral et bilatéral », a fait remarquer le président portugais.

Alassane Ouattara a, quant à lui rassuré sur la volonté de son pays de renforcer et  diversifier les investissements  portugais en Côte d’Ivoire et introduire les hommes d’affaires au Portugal.

La Côte d’ivoire et le Portugal sont liés par une longue et solide amitié  et d’excellentes relations  initiées  par les président Félix  Houphouët Boigny  et Mario Suarez en 1975

« Votre séjour en Côte d’Ivoire donne une nouvelle impulsion à cette coopération », a conclu le président Ouattara.

En 2018, les échanges dégagent un solde commercial déficitaire pour la Côte d’Ivoire d’un montant de 19,613 milliards de FCFA comme le montrent les statistiques 2018 du ministère du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME.

La chute du volume des échanges globaux à 51,859 milliards de FCFA en 2018 comparé à ceux de 2017 (68, 014 milliards de FCFA) est due principalement à la baisse des importations ivoiriennes sur la même période (35,736 milliards de FCFA en 2017 contre 54,522 milliards de FCFA en 2017).

En mai dernier, s’est tenue la 3ème session de la Commission bilatérale ivoiro-portugaise à Abidjan présidée par  les ministres des affaires étrangères  Augusto Santos Silva (Portugal) et Marcel Amon Tanoh (Côte d’Ivoire).

A cette occasion, trois accords de coopération dans les domaines de l’administration, du sport et de l’éducation, ont été signés.

Le président sénégalais Macky Sall en visite officielle en Côte d’Ivoire du 20 au 22 juin

Le président sénégalais Macky Sall effectue une visite officielle en Côte d’Ivoire du 20 au 22 juin 2019, a annoncé mercredi à Abidjan le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres.« Nous avons la chance de recevoir la visite officielle du  président du Sénégal du 20 au 22 juin 2019, Son excellence le président  Macky Sall », a indiqué le porte-parole du gouvernement ivoirien Sidi  Touré, face à la presse, à la présidence de la République.

Le  chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a soutenu le président Macky  Sall lors de la campagne présidentielle pour son second mandat. Outre,  les questions politiques, les deux hommes d’Etat échangeront sur la  coopération bilatérale et régionale.

Depuis son  élection à la tête du Sénégal pour son second mandat, avec 58,27% % des  suffrages dès le premier tour du scrutin, tenu le 24 février 2019,  c’est la première visite officielle que va effectuer le chef de l’Etat Macky  Sall en Côte d’Ivoire. 

Les Marocains en tête des étrangers bénéficiaires de la nationalité espagnole en 2018

Les ressortissants Marocains établis en Espagne arrivent en tête des étrangers, bénéficiaires de la nationalité espagnole en 2018, a révélé mardi l’Institut national de la statistique (INE), cité par les médias électroniques marocains.Ainsi, un total de 25.372 Marocains établis dans le pays ibérique ont obtenu la nationalité espagnole l’année dernière, suivis notamment des Boliviens (8.157), des Équatoriens (7.996) et des Colombiens avec 6.846 individus, précise la même source dans un communiqué.

L’INE fait savoir, en outre, qu’un total de 90.828 étrangers ont acquis la nationalité espagnole en 2018, soit une hausse de 36,6 % par rapport à l’année écoulée, ajoutant que 47,1% de ces personnes sont des hommes et 52,9 % sont des femmes.

Les personnes âgées entre 30 et 39 ans constituent la majorité des bénéficiaires de la nationalité espagnole en 2018.

Le nombre de Marocains établis légalement en Espagne est estimé à 812.412 personnes au 1er janvier 2019, soit une augmentation de 5,4% par rapport à une année auparavant, selon les derniers chiffres de l’Institut national de la statistique.

Décès à Dakar de l’ambassadeur de la Russie

L’ambassadeur de la Fédération de Russie au Sénégal, Serguey Kyutlov est décédé, mardi à Dakar, annonce un communiqué du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur.Selon le texte, le ministère des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’extérieur présente condoléances à la famille de l’ambassadeur, au peuple russe et au corps diplomatique accrédité à Dakar.

Le gouvernement tchadien aux USA:pas d’«ingérence dans nos affaires intérieures»

Le ministre tchadien des Affaires étrangères, Mahamat Zene Chérif, dans un communiqué reçu mardi à APA, a réagi fermement aux observations de l’ambassade des Etats-Unis sur le processus électoral du pays, en martelant que N’Djamena ne permettra « sous aucun prétexte » une quelconque « ingérence dans ses affaires intérieures ».« Le gouvernement du Tchad ne permet, sous aucun prétexte, une forme quelconque d’atteinte à sa souveraineté, ou une ingérence de quelle que nature que ce soit dans ses affaires intérieures pour mettre à mal la stabilité et le consensus national forgés au prix d’énormes sacrifices », souligne le communiqué qui, sans le destinataire, est une réponse à une récente sortie de l’ambassades Etats-Unis, signée de son chargé d’affaires.

Vendredi dernier, Richard Bell avait déclaré que le gouvernement tchadien avait « la responsabilité de faciliter la participation à toutes les étapes du processus électoral, cela comprend, entre autres, l’autorisation sans délai des partis politiques qui répondent aux critères établis légalement ».

Dans son communiqué, le ministre des Affaires étrangères affirme avec force que « le choix de la démocratie comme mode de gouvernance au Tchad n’a jamais été imposé de l’extérieur, et les textes régissant la création et le fonctionnement des partis politiques sont établis conformément à la Constitution et aux lois de la République, comme l’atteste le libre exercice des activités de plus de 200 partis politiques ».

Partant de là, le ministre Mahamat Zene Chérif invite « toutes les missions diplomatiques et consulaires accréditées au Tchad à exercer leurs activités sans interférer dans ses affaires intérieures et dans le respect de leur obligation de réserve ».