Rwanda : 19 insurgés tués et 5 autres arrêtés (Police)

La police rwandaise a déclaré dimanche avoir tué dix-neuf insurgés et arrêté cinq autres à la suite d’une fusillade ayant visé des civils à Kinigi, un village du nord du pays, près de la frontière avec l’Ouganda et la République démocratique du Congo (RDC).Selon la police, au moins quatorze villageois ont été tués au cours de cette attaque menée par un groupe d’assaillants inconnus vendredi soir, utilisant des armes et des machettes dans ce village situé près de la forêt dense.

« La sécurité a été rétablie dans la région à un moment où la chasse est toujours en cours pour retrouver tous ceux qui sont liés à l’attaque », a indiqué la police dans un communiqué.

En attendant, le ‘Rwanda Development Board’ (Commission pour le développement du Rwanda) a souligné dans un communiqué publié samedi que les services de tourisme continuaient de fonctionner normalement dans le parc national des Volcans et dans tous les autres parcs et attractions nationaux du pays.

La sécurité au menu d’une conférence des gouverneurs tchadiens

La quatrième édition de la conférence des gouverneurs de provinces du Tchad s’est tenue, vendredi à Abéché, capitale de l’est du pays et chef-lieu de la région du Ouaddaï, en présence du chef de l’Etat, Idriss Déby.A l’occasion, les 23 gouverneurs ont débattu du thème : « L’ordre public, la sécurité, la protection des personnes et des biens, l’optimisation des recettes et la rationalisation des dépenses : enjeux et nouveaux défis ».

Dans son intervention, le président Déby a déclaré que le choix de la ville d’Abéché pour abriter cette conférence et les sujets à l’ordre du jour découlent de la gravité des évènements qui s’y déroulent, ainsi que dans d’autres provinces du pays.

« Ce choix exprime également le ferme engagement des pouvoirs publics à restaurer la paix et la sécurité, gravement malmenées ces derniers mois par des conflits meurtriers ayant endeuillé des centaines des familles tchadiennes », a-t-il fait savoir.

Selon le président Déby, les provinces de Ouaddaï, du Sila, du Tibesti, du Moyen Chari, et de la Tandjilé ont enregistré tour à tour des affrontements intercommunautaires meurtriers à une échelle inquiétante et avec l’utilisation systématique des armes de guerre. « Cette situation préoccupante à plus d’un titre n’est pas dissociable des drames qui se jouent tout autour de notre pays où les foyers de tension à l’est, à l’ouest, au nord et au sud contaminent de manière insidieuse nos territoires », a-t-il dit.

Le Chef de l’Etat a estimé que si l’état d’urgence a permis de maintenir la paix et de dissuader les entrepreneurs des conflits et de violences, « nous ne pouvons pas dire que toutes nos attentes sont pleinement comblées. Nous devons aller au-delà des mesures de nature conjoncturelle ».

C’est pourquoi, il a appelé les gouverneurs de capitaliser les dividendes obtenus et de renforcer le dispositif mis en place pour permettre, dans un futur proche, de contenir ce phénomène qui cause tant de préjudices.

Washington rouvre son ambassade à Mogadiscio

Les États-Unis ont rouvert, mercredi, leur ambassade à Mogadiscio, la capitale de la Somalie, près de trois décennies après que le pays a plongé dans la guerre civile en 1991, a appris APA jeudi.L’ambassade a été fermée le 5 janvier 1991 à la suite du déclenchement de la guerre civile qui a vu le dirigeant somalien Mohammed Siad Barre renversé.

Depuis la fermeture de sa représentation diplomatique, les États-Unis ont maintenu leur partenariat avec le peuple somalien, notamment en rétablissant une présence diplomatique permanente à Mogadiscio en décembre 2018 avec la Mission des États-Unis en Somalie.

« La réouverture de l’ambassade de Mogadiscio est un autre pas vers la reprise des relations régulières entre les États-Unis et la Somalie, symbolisant le renforcement des relations entre les États-Unis et la Somalie et la promotion de la stabilité, du développement et de la paix en Somalie et dans la région », a déclaré l’ambassade.

L’envoyé américain en Somalie, Donald Yamamamoto a déclaré que la réouverture de l’ambassade est un jour important et historique qui reflète les progrès réalisés par la Somalie ces dernières années.

« Aujourd’hui, nous réaffirmons les relations entre le peuple américain et le peuple somalien, et nos deux nations. C’est un jour important et historique qui reflète les progrès accomplis par la Somalie ces dernières années et constitue une nouvelle étape dans la régularisation de l’engagement diplomatique des États-Unis à Mogadiscio depuis la reconnaissance du gouvernement fédéral de la Somalie en 2013 », a-t-il ajouté.

Il a souligné que l’ambassade des États-Unis à Mogadiscio agira pour renforcer la coopération, promouvoir les intérêts stratégiques nationaux des États-Unis et appuyer les buts et objectifs généraux de sécurité et de développement politique et économique.

L’Afrique invitée à supprimer les barrières commerciales dans la chaîne de valeur alimentaire

Les gouvernements africains doivent travailler avec les parties prenantes tout au long de la chaîne de valeur de l’agriculture pour harmoniser les politiques commerciales intra-africaines en vue d’accroître les échanges transfrontaliers, a déclaré, jeudi à Nairobi, une organisation à but non lucratif.La Directrice exécutive du Réseau des femmes africaines dans l’agroalimentaire (AWAN-Afrika), Mme Béatrice Gakuba a déclaré que cela contribuerait à créer des opportunités pour les femmes commerçantes qui constituent l’essentiel des négociants en céréales en Afrique.

Mme Gakuba a ajouté que l’Afrique a une occasion unique de tirer profit de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) pour exploiter tout le potentiel des femmes africaines dans les domaines de l’agriculture et de l’agroalimentaire.

Les données de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) indiquent que, même si les femmes représentent 40% de la main-d’œuvre agricole sur le continent et produisent au moins 70% des aliments consommés en Afrique, leur rôle dans le secteur agroalimentaire reste encore limité.

S’exprimant à la veille du Sommet de trois jours sur le commerce des céréales en Afrique (AGTS 2019) prévu à Mombasa, Mme Gakuba a déclaré qu’il est nécessaire de renforcer les capacités des femmes commerçantes pour qu’elles puissent accéder au plus grand marché créé avec la mise en œuvre de la ZLECA.

Le géant français Vivendi envisage d’investir au Rwanda

Le conglomérat français Vivendi (VIVEF), qui exploite des entreprises sur l’ensemble de la chaîne de valeur des médias, explore les possibilités d’investissement au Rwanda pour diversifier son secteur touristique, en ouvrant de nouvelles voies de divertissement culturel, a révélé une source officielle à Kigali. Vivendi est un groupe français spécialisé dans les contenus, les médias, et la communication. 

Cette décision fait suite à un accord signé en août dernier entre le ‘Rwanda Development Board’ (Commission pour le développement du Rwanda, RDB) et le groupe Vivendi, leader mondial de contenus et supports culturels. 

L’accord vise le développement et l’occupation du village culturel de Kigali (KCV) à Rebero, une colline surplombant la ville de Kigali.

Le village qui couvre une superficie de 30,1 hectares, disposera d’installations destinées à présenter les arts traditionnels et contemporains, la nature, la biodiversité, le mode de vie traditionnel et l’histoire du Rwanda, a-t-il ajouté.

Dans le cadre du contrat de location d’une durée de 20 ans, le conglomérat français contrôlé par le milliardaire Vincent Bolloré dépensera entre trois et quatre millions de dollars au cours de la phase 1 du projet. 

À terme, l’infrastructure comprendra une salle de cinéma moderne de 300 places, une salle de concert de 15.000 places, un espace de restauration et une aire de jeu pour enfants.

Elle devra également accueillir une vingtaine de projections cinématographiques par semaine, des concerts en direct, des festivals culturels et artistiques, des séminaires et des conférences.

Le projet KCV dont les travaux de la phase 1 sont prévus pour six mois, devrait coûter plus de 40 millions de dollars US.

Neuf Kenyans parmi les jeunes Africains les plus influents

Neuf jeunes kenyans ont été nommés parmi les 100 jeunes Africains les plus influents en 2019 par les Africa Youth Awards.Cette liste, qui reconnaît chaque année les œuvres de jeunes africains qui ont eu un impact sur la vie des jeunes à travers le continent, met en vedette des jeunes de 32 pays africains, ont révélé les organisateurs dans un communiqué publié mercredi à Nairobi.

Parmi les Kenyans, figurent Peter Tabichi, lauréat du Global Teacher Prize 2019 d’un million de dollars, le gouverneur Stephen Sang, la personnalité médiatique Adelle Onyango, Elizabeth Ntonjira, directrice des communications de l’Association pour la médecine et la recherche en Afrique (AMREF), et l’athlète Beatrice Chepkoech.

Parmi les autres nommés, figurent Natalie Robi, fondatrice d’un organisme communautaire, la journaliste Natalie Robi, Larry Madowo et la fondatrice de l’initiative Green Generation, Elizabeth Wanjiru Wathuti.

Cette distinction, qui en est à sa quatrième édition, a déjà permis de célébrer et de mettre en lumière les réalisations et les contributions remarquables des jeunes au développement du continent africain et de motiver des millions de jeunes à travers le monde.

Partageant ses réflexions sur la publication, le Prince Akpah, président fondateur des Africa Youth Awards, a précisé que la liste de cette année comprend un nombre record de 52 femmes et 48 hommes de 32 pays et « est une attestation des travaux mis en avant par des jeunes passionnés par le changement du récit du continent africain ».

Parmi les lauréats de 2019, figurent notamment Burna Boy, Envoyé de l’Union africaine pour la jeunesse, Aya Chebbi, Première Dame de la Sierra Leone, Fatima Maada Bio, lauréate du Prix mondial des enseignants, Peter Tabichi, Davido, fondateur du Fonds africain de la mode, Roberta Annan, gouverneur du comté de Nandi au Kenya, Stephen Sang et Alaa Salah, activiste soudanaise.

Le Nigeria, l’Afrique du Sud, le Kenya et le Ghana arrivent en tête avec 15, 11, 9 et 8 récipiendaires respectivement.

Barrage sur le Nil : les scientifiques des Etats riverains se concertent

Des scientifiques des Etats riverains du fleuve du Nil se sont réunis, lundi à Khartoum, la capitale du Soudan, pour discuter de l’impact environnemental du barrage de la Grande renaissance, en Ethiopie.Les scientifiques éthiopiens, soudanais et égyptiens tiennent leur cinquième réunion du Groupe national indépendant de recherche scientifique (NISRG) après qu’Addis-Abeba a rejeté la proposition du Caire de libérer chaque année 40 milliards de mètres cubes d’eau du Nil dans les pays en aval.

La proposition de l’Egypte exigeait également de l’Ethiopie qu’elle remplisse le réservoir du Grand barrage de la renaissance de manière plus graduelle.

Le gouvernement éthiopien a déclaré à ce propos que la proposition de l’Égypte allait à l’encontre des meilleures pratiques transfrontalières qui régissent les relations entre les pays partageant des fleuves transfrontaliers.

Il y a un mois, le président égyptien Abdel-Fattah Al-Sisi avait défendu l’idée selon laquelle le barrage éthiopien sur le Nil n’aurait jamais été construit sans l’impact du soulèvement de 2011 dans son pays.

Le Caire avait même laissé entendre qu’il pourrait faire la guerre contre la construction d’un barrage sur le fleuve qui répond aux besoins en eau du pays.

Dans sa dernière proposition, l’Egypte a également demandé à l’Ethiopie de libérer de l’eau supplémentaire lorsque le volume du barrage d’Assouan tomberait au-dessous de 165 mètres au-dessus du niveau de la mer.

La réunion en cours devrait examiner les points de l’ordre du jour approuvés lors de la réunion des ministres de l’Eau des trois pays qui s’est tenue au Caire les 15 et 16 septembre 2019.

Par ailleurs, le NISRG devrait rendre compte, les 4 et 5 octobre 2019 à Khartoum, des résultats de ses délibérations aux ministres de l’Eau.

Dans son allocution devant l’Assemblée générale des Nations Unies la semaine dernière, la présidente éthiopienne Sahle-Work a déclaré que son pays croyait fermement que l’utilisation du Nil devrait reposer sur les principes d’utilisation équitable et raisonnable de ses ressources naturelles.

« La coopération dans le bassin du Nil n’est pas une option mais une nécessité », a soutenu la cheffe de l’Etat.

Le barrage éthiopien serait achevé à 68,3% et est considéré comme le plus grand d’Afrique. A son achèvement en 2023, il aura une puissance totale de 6450 mégawatts.

Le Rwanda accuse l’Ouganda de « propagande négative »

Le ministre rwandais chargé de la Communauté de l’Afrique de l’est, Olivier Nduhungirehe a déclaré que la diffusion de fausses informations par les médias ougandais sur la rencontre présumée entre le président rwandais Paul Kagamé et le chef de l’opposition ougandaise, Kizza Besigye, est une « propagande négative » violant l’accord de Luanda signé entre le Rwanda et l’Ouganda.Cette réaction rwandaise intervient après la publication par le quotidien national ougandais « New Vision » d’un article publié samedi et selon lequel le président Paul Kagamé aurait rencontré Kizza Besigye, un rival de longue date du président Yoweri Museveni.

En outre, le journal ougandais a également indiqué que le président Kagamé avait rencontré Besigye à New York en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Sur Twitter, le haut diplomate rwandais qui réagissait aux informations susmentionnées a déclaré que c’était le genre de mensonge et de propagande négative que la Commission ad hoc du Mémorandum d’accord de Luanda entre le Rwanda et l’Ouganda s’était engagé à faire cesser.

« La diffusion de fausses informations (par les médias ougandais) viole l’accord de Luanda », a déclaré Nduhungirehe.

En fin d’août dernier, le président rwandais Paul Kagamé et son homologue ougandais, Yoweri Museveni, ont signé en Angola un pacte visant à mettre fin aux mois de tensions au cours desquels les deux voisins se sont mutuellement accusés d’espionnage, d’assassinats politiques et d’attaques contre les intérêts commerciaux respectifs.

Les deux présidents ont convenu de respecter la souveraineté de chacun et celle des « pays voisins ».

Ils se sont également engagés à « s’abstenir de tout acte de déstabilisation ou de subversion sur le territoire de l’autre partie (et) d’actes, tels que le financement, la formation et l’infiltration de forces déstabilisatrices ».

Le Rwanda a accusé Kampala de soutenir les groupes rebelles opposés au régime en place à Kigali, notamment le Congrès national du Rwanda et les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), les vestiges des milices hutu ayant perpétré le génocide rwandais contre les Tutsis en 1994.

Le Soudan ferme ses frontières avec la Libye et la RCA

Le Soudan a déclaré avoir fermé ses frontières terrestres avec la Libye et la République centrafricaine pour renforcer sa sécurité après une récente vague de contrebande illégale de voitures dans le pays.Cette décision a été prise jeudi lors d’une réunion du Souverain Conseil dans la ville de Nayala, au sud du Darfour, pour discuter de la situation sécuritaire et du manque de pain dans la région.

Ses frontières avec le Tchad, le Soudan du Sud, l’Ethiopie et l’Erythrée ne sont pas affectées par les nouvelles mesures de sécurité, a justifié le porte-parole du conseil, Mohamded al-Fakey Suliman, déclarant que plus de cent voitures ont été introduites clandestinement dans le pays ces dernières semaines.

« Cela a eu un impact négatif sur les recettes douanières et a exercé une pression sur les ressources du pays, notamment le blé et le carburant », a-t-il ajouté.

« Nous nous occuperons du problème de ces voitures déjà introduites au Soudan, mais nous confisquerons toute nouvelle arrivée de voitures dans le pays », a-t-il averti.

Le Soudan est confronté à une crise économique depuis que le Soudan du Sud a pris son indépendance en 2011et a pris plus de 70% de ses champs pétroliers.

En avril, l’armée soudanaise a destitué le président Omar el-Béchir après des protestations nationales. Le mois dernier, l’armée et le représentant des manifestants ont signé un accord de partage du pouvoir pour conduire le pays dans une transition de trois ans.

Le président Kenyatta courtise les investisseurs américains

Le président du Kenya, Uhuru Kenyatta a demandé aux investisseurs américains de faire de son pays leur destination d’investissement de choix en Afrique.M. Kenyatta, qui se trouve actuellement aux États-Unis dans le cadre de l’Assemblée générale de l’ONU, a mis l’accent sur le secteur manufacturier qui, selon lui, offre des possibilités d’investissement illimitées aux entreprises américaines.

Ce pays d’Afrique de l’est prévoit de faire passer la contribution du secteur à l’économie de 8,4% du PIB actuel à 15% d’ici 2022.

« Le secteur présente d’importantes opportunités pour les investisseurs locaux et étrangers dans des domaines tels que l’agro-industrie grâce à la création de valeur ajoutée dans des chaînes de valeur clés telles que le textile et le cuir, le secteur maritime, la construction, le fer et l’acier, le pétrole et le gaz », a déclaré Kenyatta.

Le dirigeant kenyan, qui s’exprimait lors d’un forum du secteur privé organisé par la Chambre de commerce américaine et auquel ont participé des dizaines de cadres supérieurs de grandes multinationales américaines, a déclaré que le Kenya cherche à établir des partenariats commerciaux durables avec des entreprises américaines.

« Alors que les relations entre le Kenya et les États-Unis s’approfondissent, ce sont les partenariats avec des entreprises comme celles que vous représentez qui alimentent et soutiennent ces relations », a déclaré le président aux cardes dirigés par Scott Eisner, président d’US-Africa Business Center qui est également vice-président principal de la Chambre de commerce américaine.

Outre le secteur manufacturier, le président a déclaré que la sécurité alimentaire et nutritionnelle, le logement abordable et la couverture maladie universelle sont d’autres secteurs prioritaires offrant un énorme potentiel d’investissement.

M. Kenyatta a déclaré que l’objectif de son gouvernement de construire 500.000 logements abordables est sur la bonne voie et a incité les entreprises américaines à investir leurs ressources dans ce programme.

« Plus de la moitié du financement de ce programme (logement) proviendra du secteur privé. Nous chercherons également à investir dans des matériaux et des technologies de construction alternatifs », a-t-il ajouté.

Le Kenya déclaré pays africain le plus optimiste

De plus en plus des Kenyans se disent optimistes, comparés aux citoyens d’autres grandes économies africaines, selon une nouvelle étude mondiale sur l’optimisme, publiée mercredi.Le « Global Optimism Outlook Survey » (Etude sur les perspectives d’optimisme dans le monde) a révélé que 70% des Kenyans se considèrent comme des optimistes, un taux supérieur à la moyenne mondiale de 56% et à la moyenne continentale de 64%.

Sur le plan géographique, l’Amérique du Sud compte le plus grand nombre d’optimistes (74%).

Commandée par Expo 2020 Dubaï et menée par YouGov, l’enquête Global Optimism Outlook a porté sur les priorités des personnes pour l’avenir, notamment en matière de durabilité, de croissance économique, de technologie, de voyages, etc.

Plus de 20.000 personnes de 23 pays ont été interrogées par région géographique, sexe, emploi, état matrimonial et revenu.

Malgré l’ampleur de la diversité, il apparaît que la majorité à travers le monde est étroitement alignée sur les principaux problèmes de l’avenir de la planète.

L’optimisme des Kenyans quant à leur avenir est lié, entre autres facteurs, aux nouvelles opportunités créées par un paysage numérique florissant, un système de gouvernement décentralisé et une amélioration continue des conditions socio-économiques dans le pays.

Selon l’enquête, les Kenyans considèrent que la conservation des ressources naturelles, l’énergie alternative et la campagne zéro déchet sont les facteurs les plus importants pour créer un avenir meilleur. Ils estiment, cependant, moins importantes, les évolutions technologiques.

A l’instar d’autres économies africaines, 85% des Kenyans interrogés estiment que la collecte de connaissances, l’apprentissage et l’accès à l’éducation constituent le meilleur moyen de libérer des opportunités à l’horizon 2050.

Parmi les autres tactiques importantes identifiées, figurent l’accès aux ressources (82%) et la collaboration transfrontalière et culturelle (81%).

En outre, 97% pensent également que les progrès technologiques continueront de connecter les gens dans le monde, mais aussi que les individus et les communautés forgeront l’avenir grâce au partage des connaissances, a noté le rapport.

Selon l’enquête, les Kenyans croient que la conservation des ressources naturelles, l’énergie alternative et la campagne zéro déchet sont les éléments les plus importants pour créer un monde meilleur.

Au cours des trois prochaines décennies, les Kenyans aimeraient davantage faire l’expérience du libre-échange (82%), des transports autonomes et produisant de l’énergie (72%), des déplacements sans carbone (68%), du commerce électronique (66%) et le cloud computing, les données volumineuses et l’intelligence artificielle (66%).

Du point de vue de la durabilité, ils aimeraient surtout vivre dans des villes intelligentes (73%), l’architecture et les infrastructures durables (71%) et l’alimentation durable (70%), a conclu le l’étude.

Athlétisme : Nairobi nie les allégations de dopage avant les Mondiaux de Doha

La Fédération kenyane d’athlétisme (AK, sigle anglais) a démenti les propos de médias allemands selon lesquels deux athlètes kenyans auraient pris de l’érythropoïétine, connue sous le nom d’EPO, qui améliore les performances, avant les Championnats du monde prévus le 27 septembre à Doha (Qatar).Dans des images secrètes, la télévision allemande ZDF affirme avoir filmé un médecin administrant l’EPO à deux athlètes kenyans.

Le journaliste secret de la ZDF, Markus Harm a affirmé que des responsables peu scrupuleux d’AK collaboraient avec l’Agence antidopage du Kenya (ADAK) pour dissimuler les résultats des tests de dopage effectués sur les athlètes kenyans.

Le dopage sanguin, en utilisant de l’EPO, est une méthode illicite pour améliorer les performances sportives en augmentant artificiellement la capacité du sang à apporter plus d’oxygène aux muscles.

Cependant, AK a réfuté les accusations, affirmant que tous les athlètes sélectionnés pour les Championnats du monde remplissaient toutes les conditions et certifiaient tous les résultats transmis par l’ADAK, l’organe chargé de réaliser tous les tests.

« Athletics Kenya n’a connaissance d’aucun athlète à qui on aurait injecté de l’EPO ou toute autre substance. Nous demandons à M. Harm de nous fournir toutes les preuves de ses allégations, affirmant avoir été témoin du fait que le docteur administrait l’EPO, pour nous permettre de prendre des mesures », a déclaré AK dans un communiqué publié mardi à Nairobi.

« A notre connaissance, aucune preuve ni information de ce type n’a été fournie à l’unité d’intégrité du sport ou à toute autre autorité compétente. Nous sommes fermement convaincus que toute entreprise de presse ou personnalité responsable des médias disposant de telles informations a l’obligation de signaler de tels cas et de contribuer de toutes les manières possibles à la lutte contre le dopage », a ajouté AK.

AK a également démenti les informations selon lesquelles les médias couvriraient des tests de dopage positifs pour les athlètes et altéreraient les résultats des tests, les qualifiant de « ridicules pour le moins, et apparemment faites par quelqu’un qui, manifestement, ne comprend rien à la situation actuelle au Kenya ».

AK a souligné que tout athlète ayant participé au dopage serait banni à vie et ne représenterait plus le pays dans aucune compétition.

« Lors de la sélection de l’équipe pour le Championnat du monde à Doha, Athletics Kenya n’a sélectionné aucun athlète qui ne respecte pas les conditions de l’IAAF en matière de dopage », note le communiqué.

Les athlètes kenyans, et en particulier ceux originaires de la tribu des Kalenjin dans la vallée du Rift, dominent la course internationale de moyenne et longue distances depuis plus de 40 ans, suscitant un vif intérêt pour les facteurs qui ont contribué à leur succès.

Douze athlètes de l’élite kenyane ont été suspendus ou bannis cette année pour infraction aux règles en matière de dopage.

Le président Kagame va plaider l’éradication de la pauvreté à l’AG de l’ONU

Le président rwandais, Paul Kagame séjourne à New York pour assister à la 74ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, a indiqué la présidence rwandaise dans un communiqué officiel.A la veille de l’Assemblée générale de l’ONU qui s’ouvre mardi à New York, le président Kagame a présidé dimanche le Conseil consultatif présidentiel (PAC), un groupe d’éminents experts rwandais et internationaux offrant des conseils stratégiques au président et au gouvernement rwandais dans son ensemble, indique le communiqué.

Le président Kagame devrait s’adresser également aux dirigeants mondiaux lors de la 74e Assemblée générale des Nations Unies qui se tient sous le thème : « Dynamiser les efforts multilatéraux pour l’éradication de la pauvreté, l’éducation de qualité, l’action climatique et l’inclusion ».

Auparavant, Kagame participe ce lundi à une réunion de haut niveau sur la couverture maladie universelle et prononcera un discours à l’ouverture du Sommet de l’ONU sur le climat.

L’Assemblée générale est l’un des six organes principaux des Nations Unies et le seul au sein duquel tous les États membres sont également représentés.

Le débat général au début de chaque session est considéré comme le plus grand rassemblement de dirigeants mondiaux. Cette année, 143 chefs d’État et de gouvernement se sont inscrits pour prendre la parole lors de la semaine de haut niveau.

Paul Kagamé participera à Abidjan au Forum économique «CGECI Academy 2019»

Le président rwandais Paul Kagamé est attendu à Abidjan où il participera à l’édition 2019 de « CGECI Academy », l’un des plus grands forums du secteur privé ivoirien prévu du 14 au 15 octobre prochain, a appris APA jeudi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Près de 6000 participants sont attendus à cette édition 2019 qui porte sur le thème de «L’environnement des affaires: quel modèle à privilégier pour le développement des entreprises en Afrique ». 

« Il y a plusieurs pays qui prendront part à ce forum. Mais cette année, le pays invité d’honneur est le Rwanda. Le président Rwandais Paul Kagamé a accepté d’être présent  à CGECI Academy 2019», a annoncé Stéphane Aka-Anghui, le directeur exécutif de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire ( CGECI, Patronat) dans une conférence de presse qu’il a co-animée avec Patrick M’Bengue, administrateur au patronat ivoirien. 

Selon M. Aka-Anghui, le président Rwandais a été choisi parce que son pays a fait des efforts considérables pour rendre attractif son environnement des affaires et pourrait partager son expérience avec les entreprises ivoiriennes. Relativement au contenu scientifique de ce forum, le conférencier a indiqué qu’il sera question d’entrepreneuriat, de fiscalité, de développement, de sécurité juridique…

« Il y aura plus de 25 sessions, des rencontres B to B et des ateliers avec près de 140 intervenants dont les ministres ivoiriens Emmanuel Esmel Essis et Souleymane Diarrassouba. « Ce forum est très important pour le développement des  entreprises locales », a estimé pour sa part, M. M’Bengue. 

La 8è édition de « CGECI Academy » initialement prévu du 17 au 18 octobre prochain a été ramené du 14 au 15 octobre prochain à Abidjan à la demande du président Rwandais Paul Kagamé qui y participera. Ce forum qui se tient annuellement depuis 2012 à l’initiative de la CGECI, la principale organisation patronale de Côte d’Ivoire,  entend favoriser l’instauration d’un environnement des affaires propice au secteur privé national.

Une compagnie aérienne kenyane à bas prix autorisée à desservir le Rwanda

La compagnie aérienne régionale à bas coût du Kenya, Jambojet a annoncé jeudi avoir reçu l’autorisation de l’Office rwandais de l’aviation civile pour lancer des vols à destination de Kigali.Cette approbation signifie que la compagnie aérienne peut commencer ses dessertes dans le cadre de sa stratégie d’expansion régionale.

« Nous sommes ravis d’avoir reçu cette approbation. Kigali est l’une des voies que nous avons poursuivies dans notre plan d’expansion. Une fois que tout sera en place, nous commencerons nos opérations », a déclaré Vincent Rague, le président Jambojet.

En outre, la compagnie aérienne a fait l’acquisition d’un tout nouvel avion De Havilland Dash 8-Q400. Le nouvel avion porte à six le nombre total d’avions exploités par Jambojet. C’est également le premier des quatre avions attendus cette année pour renforcer la capacité des compagnies aériennes, qui devrait s’orienter vers plus de destinations africaines.

« Nous sommes enthousiasmés par nos perspectives de croissance dans la région. Nous avons un plan ambitieux pour desservir davantage de destinations africaines et c’est pourquoi nous renforçons notre flotte », a déclaré Allan Kilavuka, Directeur général de Jambojet.

« L’arrivée de cet avion dans notre flotte porte l’âge moyen à 3,7 ans, ce qui fait de nous la compagnie aérienne avec la flotte la plus jeune d’Afrique et peut-être du monde entier », a-t-il déclaré.

Actuellement, la compagnie aérienne dessert cinq destinations locales, à savoir Malindi, Ukunda, Mombasa, Kisumu, Eldoret et une destination régionale d’Entebbe (Ouganda) à partir de son hub de Nairobi.

Elle dessert également Bujumbura, au Burundi, pour le compte de la compagnie nationale Kenya Airways.

« Le secteur de l’aviation africaine a une opportunité de se développer. De plus en plus d’acteurs se joignent à nous, mais il y a de la place pour tout le monde et nous continuerons de tirer parti de notre modèle à faible coût et de nos normes de sécurité », a ajouté M. Rague.

Les données de l’Association du transport aérien international indiquent que les transporteurs à bas coûts représentent environ le quart des vols internationaux, mais moins de 10% en Afrique.

Jambojet a récemment obtenu la certification IATA (IATA), un système d’évaluation reconnu et accepté sur le plan international, conçu pour évaluer les systèmes de sécurité, de gestion opérationnelle et de contrôle d’une compagnie aérienne.

La compagnie aérienne a également été classée première compagnie aérienne en Afrique avec la flotte la plus récente, selon un rapport du fournisseur mondial de renseignements sur l’aviation, Ch-aviation.

Les chefs d’entreprises africains confiants dans la croissance de leurs revenus

Plus de 90% des PDG africains sont confiants dans les perspectives de croissance de leurs activités au cours des trois prochaines années, un chiffre supérieur à la moyenne mondiale de 85%, révèle un rapport de PricewaterhouseCoopers PwC).Selon la septième édition de son programme d’affaires pour l’Afrique 2019 de PwC, les PDG africains ont indiqué que l’efficacité opérationnelle, la croissance organique et le lancement de nouveaux produits et services sont les principaux moteurs de la croissance des revenus.

Cependant, le rapport note que, confrontés à une certaine incertitude autour des marchés actuels, les PDG se tournent vers eux-mêmes pour stimuler la croissance des revenus.

PwC a compilé les résultats d’une enquête menée auprès de 83 PDG de 19 pays africains.

Ces résultats sont comparés aux conclusions du 22ème sondage annuel mené par PwC dans le monde entier auprès de plus de 1.300 dirigeants, au cours du quatrième trimestre de 2018.

L’Agenda fournit une analyse en profondeur et un aperçu de la manière dont les entreprises s’adaptent pour faire face aux défis et aux opportunités liés aux activités en Afrique.

« En Afrique, l’incertitude économique et politique, les pénuries de compétences et les problèmes de réglementation comptent parmi les problèmes les plus pressants auxquels les PDG doivent faire face. Les chefs d’entreprise africains voient des opportunités sur le continent, mais dans l’ensemble, ils y jouent leur sécurité », a déclaré Peter Ngahu, premier associé régional de PwC en Afrique de l’est.

« Dans notre enquête, nous avons constaté que les PDG reconnaissaient les avancées technologiques parmi les tendances mondiales les plus transformatrices », a-t-il ajouté dans un communiqué publié jeudi à Nairobi.

Selon le rapport, les forces de la mondialisation et de la technologie transforment le lieu de travail. Le rapport indique également que 83% des PDG africains ont classé les avancées technologiques parmi les trois principales tendances ayant transformé le monde du travail au cours des cinq dernières années.

L’Ethiopie rejette la proposition égyptienne de remplir le Grand barrage

L’Ethiopie a rejeté une proposition présentée par l’Egypte sur le remplissage du réservoir du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) en cours de construction sur le Nil Bleu.Le ministre de l’Eau, de l’Irrigation et de l’Energie, le Dr. Seleshi Bekele a informé mercredi les médias locaux des résultats de la réunion tenue dimanche et lundi derniers entre l’Ethiopie, le Soudan et l’Egypte au Caire à propos du barrage.

Dans cette proposition, l’Egypte demande à l’Ethiopie de remplir le réservoir du barrage en sept ans et de libérer 40 milliards de mètres cubes d’eau par an.

Il a également exigé que le but principal du barrage soit uniquement de libérer de l’eau lorsque son volume au barrage d’Assouan atteigne 165 mètres au-dessus du niveau du sol, a-t-il ajouté.

L’Ethiopie a déclaré avoir rejeté la proposition parce qu’elle viole l’accord signé entre les trois pays sur l’utilisation équitable des eaux du Nil.

L’UA élabore une stratégie post-récolte pour ses membres

La Commission de l’Union africaine a annoncé, mercredi, qu’elle a élaboré une stratégie de gestion des pertes après récolte, en collaboration avec des partenaires, afin d’aider 55 Etats membres du continent.L’annonce a été faite lors de la cérémonie d’ouverture du deuxième Congrès/exposition panafricain post-récolte qui s’est tenu à Addis-Abeba.

Le professeur Victor Harrison, commissaire aux affaires économiques de l’UA, a déclaré que cette nouvelle stratégie constituait un jalon pour l’Afrique et la toute première stratégie de gestion des pertes post-récolte pour le continent, démontrant ainsi l’engagement de l’UA à fournir les stratégies et cadres appropriés pour inciter les Etats membres à accroître la productivité agricole, à créer des emplois et à améliorer les revenus en renforçant les chaînes de valeur et en réduisant les pertes après récolte.

La stratégie va appuyer 55 Etats membres dans la mise en œuvre d’actions dans tous les efforts de la chaîne de valeur des produits agricoles pour réduire les pertes après récolte, a-t-il ajouté.

Les interventions spécifiques de cette stratégie consistent notamment à aider les Etats membres à élaborer et à mettre en œuvre une politique nationale solide, à faire progresser la technologie et à adopter une infrastructure de marché améliorée, ainsi que le renforcement des capacités institutionnelles, entre autres.

Pour sa part, la Représentante régionale adjointe de la FAO pour l’Afrique, Jocelyn Brown Hall, a déclaré que la gestion après récolte était un domaine prioritaire de la FAO.

Elle a ajouté que la FAO estimait que rien qu’en Afrique, les pertes alimentaires quantitatives étaient estimées à plus de 100 millions de tonnes métriques chaque année.

Selon elle, l’organisation onusienne pour l’alimentation travaille également avec les agriculteurs africains en général et les agriculteurs éthiopiens en particulier sur la manière de stocker leurs céréales de manière efficiente.

La perte de nourriture est critique en Afrique et la nouvelle stratégie constitue une base sur laquelle tous les partenaires, donateurs, gouvernements et autres acteurs clés devraient coopérer pour atteindre leurs objectifs.

Les pertes et les déchets alimentaires dans le monde sont estimés à 1,3 milliard de tonnes métriques, soit plus de 30% du total des aliments produits pour la consommation humaine. On estime que le gaspillage alimentaire mondial pourrait nourrir jusqu’à 1,6 milliard de personnes par an.

La Banque mondiale s’inquiète de la qualité de l’enseignement au Kenya

La Banque mondiale a dit, mercredi, son inquiétude du fait qu’un grand nombre d’enfants kényans terminent l’école primaire sans avoir les compétences de base acceptables en lecture, écriture et calcul.Le chef de la délégation de la Banque mondiale, Ezequiel Molina a averti que les élèves kényans risquent de ne pas atteindre leur plein potentiel humain.

Il s’exprimait à Nairobi après avoir visité les programmes de lecture et de mathématiques pour les premières années d’études que le Kenya a mis en œuvre dans les écoles au cours des cinq dernières années. La délégation est en visite d’apprentissage de sept jours.

« Si les enfants ne savent pas lire, ils ne sont pas capables de développer leur potentiel en tant qu’êtres humains », a-t-il dit.

Il a cependant salué le Programme d’alphabétisation des jeunes enfants, connu localement sous le nom de Tusome, pour avoir amélioré les compétences de base dont les enfants ont besoin pour apprendre et maîtriser les compétences du XXIe siècle.

Le programme est financé par l’USAID à hauteur de 53,8 millions de dollars, tandis que les mathématiques dans les premières années d’études primaires, communément appelées développement de l’enseignement primaire au Kenya (PRIEDE), sont financées par le Partenariat mondial pour l’éducation (GPE). Ils visent plus de 6 millions d’élèves dans les 23.000 écoles primaires publiques.

La Grande course éthiopienne baptisée « Meilleure course internationale »

La Grande course éthiopienne est baptisée la « Meilleure course internationale », a appris APA mardi.La Grande course éthiopienne est un événement annuel de course sur route de 10 kilomètres qui se tient à Addis-Abeba tous les ans depuis 2001.

La dernière course a eu lieu le 18 novembre 2018 avec 44.000 participants, ce qui en fait la plus grande course sur route de 10 km en Afrique.

La 19ème édition de la Grande course éthiopienne TOTAL sur 10 km aura lieu le 17 novembre prochain.

Avec 45.000 participants, la course est devenue la plus grande course sur route en Afrique. Elle a été qualifiée de « Course la plus excitante du monde ». La course se déroule à 2.400m d’altitude.

Afrique : la consolidation des émissions de sukuks va développer la finance islamique (Moody’s)

Les banques islamiques africaines continueront de bien se comporter et les émissions de sukuks continueront de croître pour financer les institutions souveraines et les institutions financières, soutenues par la confiance croissante des investisseurs mondiaux dans les instruments islamiques, a déclaré Moody’s Investors Service dans un rapport publié mardi.En octobre et décembre derniers, les gouvernements marocain et nigérian ont émis respectivement 105 millions de dollars et 327 millions de dollars de sukuks.

Il s’agissait d’une émission inaugurale en provenance du Maroc et la transaction a été sursouscrite 3,6 fois, selon le rapport.

« Les performances des banques islamiques dans les grands systèmes bancaires africains, comme l’Afrique du Sud et le Nigeria devraient rester robustes au cours des 12 à 18 prochains mois », a déclaré Akin Majekodunmi, vice-président du crédit principal chez Moody’s, cité par le rapport.

Selon lui, la grande population musulmane d’Afrique, qui principalement n’est pas bancarisée ou sous-desservie, continuera à servir de base solide sur laquelle les actifs bancaires islamiques, et donc les revenus, pourront croître rapidement.

Selon l’agence de notation, les contraintes structurelles qui ont empêché les marchés de sukuks de se développer encore plus rapidement persistent.

Ces contraintes comprennent notamment la complexité législative et le temps associé à l’émission de sukuks, en particulier pour les nouveaux émetteurs, et la nécessité d’identifier des garanties matérielles à l’appui de la structure de sukuks, a noté Moody’s.

L’Egypte, l’Algérie et le Soudan ont récemment manifesté leurs intérêts pour l’émission de sukuks.

En avril dernier, l’Egypte a mis en place un comité de surveillance de la charia chargé de superviser l’émission de sukuks.

L’Ethiopie et les USA renouvellent leur partenariat contre la tuberculose

L’Ethiopie et les Etats-Unis d’Amérique ont officiellement signé un nouvel accord de partenariat visant à poursuivre leur collaboration contre la tuberculose dans ce pays d’Afrique de l’est, a appris APA lundi.Lia Tadesse, ministre d’Etat de la Santé et Sean Jones, Directeur de mission de l’Agence américaine pour le développement international (USAID) ont signé samedi la déclaration de partenariat dans le cadre duquel l’Ethiopie sera l’un des 30 pays cibles de la nouvelle initiative de l’USAID, dénommée « Global Accelerator to End TB » (Accélérateur mondial pour mettre fin à la tuberculose)

L’accélérateur mondial contre la tuberculose est un nouveau modèle utilisé par l’USAID pour mobiliser davantage de ressources auprès des pays partenaires, du secteur privé et d’autres organisations locales afin d’atteindre l’objectif des Nations Unies de traiter 40 millions de personnes dans le monde d’ici 2022.

L’accélérateur se concentrera sur les solutions générées localement qui adaptent la réponse de l’USAID à la tuberculose en fonction des patients et des communautés afin de mieux répondre à leurs besoins en matière de diagnostic, de traitement et de prévention.

Depuis 2000, l’USAID collabore étroitement avec le ministère de la Santé et les bureaux régionaux de la santé en Ethiopie pour renforcer le programme national de lutte contre la tuberculose.

En conséquence, l’Ethiopie a détecté et traité plus de deux millions de cas de tuberculose, ce qui a permis de réduire de plus de moitié l’incidence de la tuberculose et de près de 70% les décès liés à la tuberculose au cours des deux dernières décennies.

Les Etats-Unis sont le plus important fournisseur d’aide bilatérale au secteur de la santé en Éthiopie, avec environ 150 millions de dollars par an pour la tuberculose, le Vih/Sida, le paludisme, la santé maternelle, néonatale et infantile, la nutrition, l’eau, l’assainissement et l’hygiène.

Dans l’ensemble, les Etats-Unis ont fourni environ quatre milliards de dollars d’aide humanitaire et de développement à l’Ethiopie au cours des cinq dernières années.

Le Kenya interdit les étrangers d’adopter des enfants

Le gouvernement du Kenya a annoncé, jeudi, l’interdiction immédiate de l’adoption d’enfants par des ressortissants étrangers.Une réunion spéciale tenue à Nairobi et présidée par le président Uhuru Kenyatta a également chargé le ministère du Travail et de la Protection sociale de formuler un nouveau document de politique visant à réglementer l’adoption d’enfants par des étrangers au Kenya.

Par ailleurs, la réunion a chargé le ministère du Travail et de la Protection sociale de rationaliser les activités de la Société de protection de l’enfance du Kenya et celles des foyers pour enfants à travers le pays.

Bien que le gouvernement n’ait pas expliqué la raison cette mesure d’interdiction, on s’inquiétait déjà de la multiplication des affaires de traite d’enfants résultant de l’abus des procédures d’adoption par les étrangers au Kenya.

Les lois kenyanes ne définissent pas la vente d’enfants, le proxénétisme et le commerce d’enfants dans le cadre du trafic d’enfants.

Des études antérieures ont montré que l’adoption entre pays était une activité lucrative au détriment des enfants.

Les adoptions à l’étranger rapportent jusqu’à 7.000 dollars par enfant au titre des honoraires d’avocat, en plus des frais payés par les demandeurs, conformément aux directives du Comité d’adoption.

Rwanda : mise en circulation de bus adaptés aux handicapés

Les autorités rwandaises ont mis en place de nouveaux autobus jugés plus pratiques pour les personnes handicapées qui peuvent monter à bord et débarquer sans se faire aider, a appris APA, mardi à Kigali, auprès du ministère des Infrastructures.Le communiqué ministériel publié à Kigali a indiqué que la Fédération rwandaise des coopératives de transport (RFTC) a acheté 11 bus en provenance de la Chine et qui ont été conçus pour permettre aux personnes handicapées de monter à bord.

La RFTC a investi environ 1,1 million de dollars pour piloter ce projet, dont l’objectif ultime est d’allouer plus de ressources et de desservir l’ensemble du pays.

« Nous voulons que les personnes handicapées commencent à bénéficier de transports en commun conviviaux et accessibles dans l’ensemble du système de transports en commun », a déclaré Louis Dodo Twahirwa, président du conseil d’administration de Jali Holdings Ltd, promoteur du projet.

Le ministre rwandais des Infrastructures, Claver Gatete a expliqué que la politique et la stratégie de transport public sont conçues pour assurer des services de transport public universels à tous les citoyens, sans distinction d’âge, de sexe, de caste, de croyance et de capacité à exercer des activités dans la société.

« Ces efforts devraient également garantir l’accès à tous les modes de transport pour les personnes infirmes, handicapées et âgées », a déclaré le ministre rwandais.

Actuellement, le secteur des transports représente environ 7% du PIB rwandais et 15% de la prestation totale de services, selon les estimations officielles.

Des rapports indiquent que la plupart des infrastructures de transport dans l’économie du pays ont connu une croissance continue depuis 1995 et que leur développement devrait se poursuivre avec la mise en place de programmes et de projets stratégiques.

Au moins trois morts dans des pluies diluviennes en Mauritanie

Au moins trois personnes ont trouvé la mort dans la ville de Sélibaby et ses environs suite à des pluies diluviennes qui ont atteint plus de 250 millimètres au cours des derniers jours, a appris APA de sources médicales mercredi dans cette ville.Ces personnes sont décédées soit lors de l’effondrement de leurs maisons de banco précaires soit par noyade dans les inondations provoquées par les pluies. 

Après un silence assourdissant, le gouvernement mauritanien a fini par reconnaitre le drame en parlant de morts sans toutefois donner de chiffre exact.

Dans un communiqué, le ministère de l’Intérieur mauritanien a affirmé que des équipes de secours sont déjà sur place pour traiter les situations les plus urgentes.

Le gouvernement a également promis d’apporter une solution à court et moyen termes aux populations des localités se trouvant dans des zones inondables.

Un emplacement sûr et équipé de tous les services de base comme l’eau potable, l’électricité, la santé, l’éducation et les infrastructures routières sera identifié pour abriter l’habitat de telles populations, a souligné le communiqué.

La ville de Sélibaby (plus de 500 kilomètres au sud de Nouakchott) se trouve dans une zone basse et facilement inondable, au bord du fleuve Sénégal.

 

Un naufrage fait 40 morts au large des côtes libyennes (HCR)

Au moins 40 personnes se sont noyées au large des côtes libyennes lors d’une nouvelle catastrophe maritime sur la Méditerranée, a annoncé mardi le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).Cet incident choquant a incité le HCR, l’agence onusienne pour les réfugiés, à renouveler son appel d’urgence à l’action pour sauver des vies.

 Une soixantaine de survivants ont été secourus et ramenés dans la ville côtière d’Al-Khoms, à environ 100 kilomètres à l’est de Tripoli. 

 Une opération de sauvetage, menée par les garde-côtes libyens et des pêcheurs locaux, est en cours depuis ce matin.

 « Nous ne devons pas simplement accepter ces tragédies comme inévitables », a déclaré Vincent Cochetel, Envoyé spécial du HCR pour la Méditerranée centrale. « La désolation doit maintenant devenir des actions qui préviennent la perte de vies humaines en mer et la perte d’espoir qui motive les gens à risquer leur vie en premier lieu », a-t-il poursuivi.

 Les équipes du HCR fournissent une assistance médicale et humanitaire aux survivants. Ce dernier incident, le pire de cette année en Méditerranée, survient quelques semaines après le naufrage d’un navire qui a coûté la vie à quelque 150 personnes. 

  Environ 900 personnes ont perdu la vie en tentant de traverser la Méditerranée en 2019.

 Le HCR appelle à redoubler d’efforts pour réduire les pertes en vies humaines en mer, y compris le retour des navires de recherche et de sauvetage nationaux de l’UE. 

 Les restrictions juridiques et logistiques imposées aux opérations de recherche et de sauvetage des ONG, tant en mer que dans les airs, devraient être levées. Mais aussi, les États côtiers devraient faciliter, et non entraver, les efforts déployés par les volontaires pour réduire le nombre de décès en mer.

 Ces mesures devraient aller de pair avec une augmentation des lieux d’évacuation et de réinstallation des États pour mettre les réfugiés en Libye à l’abri du danger.

 Cet incident survient le jour même où le Haut-Commissaire adjoint du HCR pour les réfugiés, Kelly Clements, s’est rendu en Libye pour évaluer les besoins humanitaires croissants du pays. 

 A la suite de sa visite, M. Clements a demandé un soutien accru aux personnes touchées par la violence actuelle, notamment les réfugiés et les migrants, et a réitéré l’appel lancé par le HCR pour que prenne fin la détention arbitraire des personnes sauvées en mer et renvoyées en Libye. 

 Le Haut-Commissaire adjoint du HCR s’engage par ailleurs à collaborer avec les autorités libyennes pour mettre en place des alternatives à la détention pour plus de 4.800 réfugiés et migrants actuellement détenus dans des centres de détention.

Le Soudan déclare l’Etat d’urgence dans l’est du pays

Le Soudan a décrété l’état d’urgence dans son Etat de la Mer rouge après que des affrontements ethniques ont fait au moins 16 morts.Ces affrontements ont éclaté depuis mercredi entre les tribus des Bani Amer et des Nuba à Port-Soudan, la capitale de l’Etat de la Mer rouge.

Le nouveau gouvernement du pays, dirigé par Abdalla Hamdok a ordonné l’ouverture d’une enquête sur les violences tribales meurtrières qui secouent la région depuis des jours, ont annoncé les autorités.

La police soudanaise a déclaré qu’au moins 16 personnes avaient été tuées et des forces envoyées pour contenir les combats.

On ne sait toujours pas ce qui a déclenché de telles violences inter-communautaires.

« Le conseil souverain a décidé de relever de leurs fonctions, le gouverneur de la Mer rouge et le responsable de son appareil de sécurité », a déclaré le gouvernement de transition du pays dans un communiqué.

Les autorités ont « détecté pour la première fois l’utilisation d’armes à feu dans les combats, ce qui révèle la présence d’interférences internes et externes pour alimenter le conflit ».

Des affrontements tribaux sont souvent signalés dans plusieurs régions du Soudan, surtout dans l’ouest du Darfour, une province en proie à la guerre depuis plusieurs années.

Le Soudan peuplé de diverses ethnies a été secoué par des mois de manifestations nationales qui ont renversé le président, Omar el-Béchir, en avril et qui ont marqué le début d’une transition vers un régime civil.

Le pays est actuellement dirigé par un organe à majorité civile qui doit superviser une période de transition de trois ans et ouvrir la voie à des élections.

Ethiopie : le Qatar va construire un centre de traitement du rein

Le Fonds qatari pour le développement (QFFD, structure gouvernementale), est disposé à construire en Ethiopie, un hôpital spécialisé dans le traitement du rein, rapporte APA vendredi.Le QFFD construira l’hôpital sur la base d’un accord conclu précédemment entre les dirigeants des deux pays.

Le QFFD a annoncé la nouvelle lors d’un entretien qu’une délégation éthiopienne, conduite par l’Ambassadeur Tebeje Berhe, Directeur des affaires pour le Moyen-Orient au ministère des Affaires étrangères, avec les responsables du Fonds sur les voies et moyens de lancer les travaux de construction de ladite structure de santé.

Au cours de ces entretiens, notamment avec le Vice-directeur général du Fonds, M. Misfer Hamad Al-Shahwani, un accord a été conclu pour entamer très prochainement le projet, a précisé l’ambassade d’Ethiopie à Doha.

Le projet sera exécuté en deux phases et 18 millions de dollars ont été alloués à la première phase, qui comprend la construction d’un bâtiment et la formation des agents.

Les membres de la délégation ont également eu des entretiens avec des responsables du ministère de la Santé du Qatar et des institutions de santé, sur les moyens de sceller des liens de coopération dans le secteur de la santé.

Ils ont également visité l’école communautaire éthiopienne de Doha, actuellement en cours de rénovation.

 

Dr Matshidiso Moeti reconduite directrice régionale de l’OMS Afrique pour 5 ans

La Botswanaise Dr Matshidiso Moeti a été désignée pour un second mandat de cinq ans au poste de directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique, une fonction qu’elle occupe depuis 2015, rapporte une note d’information transmise mercredi à APA.« Les 47 États membres de l’OMS dans la région Africaine ont désigné le Dr Matshidiso Moeti pour un second mandat de cinq ans au poste de directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. Le processus de désignation s’est déroulé au cours de la 69è session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique qui est l’instance de prise de décision réunissant les ministres de la santé de tous les États membres», indique la note, soulignant que son second mandat débutera le 1er mars 2020 après la ratification de sa désignation par la 146è session du Conseil exécutif de l’OMS prévue en 2020.

« Je suis très honorée d’avoir été désignée pour un second mandat au poste de directrice régionale de l’OMS. Ces 5 dernières années, j’ai travaillé à transformer le secrétariat de l’OMS pour mieux répondre aux besoins sanitaires de millions d’Africains… Je souhaite qu’ensemble nous relevions encore des défis plus grands au cours des cinq prochaines années », a déclaré Dr Moeti après sa désignation.

Selon elle, le secrétariat de l’OMS est désormais mieux organisé, mieux doté en ressources et mieux équipé pour aider les États africains à détecter les épidémies et à y faire face rapidement tout en garantissant la sécurité sanitaire dans la région. En outre, Dr Moeti s’est engagée à relever les défis sanitaires du continent.

 « Ma vision est que chaque africain, quel que soit son âge, son niveau de revenus, sa situation sociale et son lieu de résidence, puisse jouir d’un bon état de santé et d’un bien-être optimal grâce à l’impulsion donnée par les gouvernements en vue d’assurer la couverture sanitaire universelle», a-t-elle souhaité.

 Pour sa part, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’OMS a soutenu que le Dr Moeti « a accompli un travail remarquable au cours de ces cinq dernières années ». Il s’est félicité, par ailleurs, de ce que sous sa direction, la région Afrique a fait des « progrès considérables».

Dr Moeti est un vétéran de la santé publique avec 35 ans d’expérience aux niveaux national et international. Elle a rejoint le bureau régional de l’OMS pour l’Afrique en 1999.

105 prisonniers éthiopiens rapatriés du Soudan

Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a aidé à rapatrier 105 réfugiés éthiopiens emprisonnés au Soudan depuis des années, a appris APA lundi.Les rapatriements ont eu lieu avant le déplacement du premier ministre Abiy à Khartoum où il a assisté à la cérémonie de signature de l’accord de paix négocié par l’Ethiopie et l’Union africaine (UA).

 Les réfugiés éthiopiens sont rentrés à Addis-Abeba avec le Premier Ministre Abiy dans le même vol.

 Les rapatriés se sont faufilés au Soudan sans documents de voyage pour tenter de se rendre en Libye et en Europe, dupés par des trafiquants d’êtres humains.

 En juin de cette année, le Conseil militaire de transition du Soudan a également libéré 78 prisonniers éthiopiens, qui étaient emprisonnés dans des prisons soudanaises depuis de nombreuses années.

 De même, Ahmed, qui s’est rendu au Soudan pour des efforts de médiation, a facilité la libération des prisonniers éthiopiens il y a deux mois.

 Malgré le scepticisme suscité par les nombreuses promesses faites lors d’une réunion avec des Éthiopiens dans différentes parties de l’Éthiopie, les efforts déployés par le Premier Ministre Abiy Ahmed pour protéger les Éthiopiens à l’extérieur du pays lui ont valu un respect notable même dans les rangs de l’opposition et parmi la diaspora éthiopienne.