L’affaire des «94 milliards» à nouveau la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent pour l’essentiel de la sortie de Ousmane Sonko sur l’affaire dite des « 94 milliards » après son audition, hier, par le doyen des juges, Samba Fall.« Le juge ouvre le dossier », barre à sa Une Le Quotidien avant de faire ces précisions : « Ousmane Sonko a été entendu, hier à 17 heures, par le doyen des juges du Tribunal de grande instance de Dakar. Une audition qui fait suite à sa plainte avec constitution de partie civile dans l’affaire dite des 94 milliards relative au titre foncier 1451/R ».

« Sonko révèle et menace », affiche Walf Quotidien qui a en outre recueilli cette réaction du  leader du parti Pastef/Lesz Patriotes : « Ce n’est pas un dossier politique, mais un dossier judiciaire, ce n’est pas un dossier sans aucune épaisseur. Leur procédure politicienne qu’ils envisagent de faire à l’assemblée nationale n’a plus sa raison d’être. Qu’ils viennent au tribunal parce que si quelqu’un se sent diffamé, il saisit la justice. Donc l’Assemblée nationale n’a rien à faire dans cette affaire de 94 milliards ».

L’Assemblée nationale va en effet procéder à l’audition du rapport de la Commission d’enquête parlementaire relative au titre foncier 1451/R, opposant Ousmane Sonko et l’ancien directeur des Domaines Mamour Diallo.

L’ancien candidat à la présidentielle de février dernier accuse M. Diallo d’avoir détourné 94 milliards de francs CFA lorsqu’il gérait un dossier lié à un titre foncier, relatif à un vieux contentieux au sujet d’un terrain appartenant à des familles de la communauté léboue expropriées par l’Etat pour cause d’utilité publique.

« Sonko persiste et signe » et « maintient ses accusations de détournement » dans cette affaire foncière, alors même que ce dossier sera au menu de la plénière de l’Assemblée nationale prévue ce vendredi, informe Sud Quotidien.

« Sonko retient son souffle », titre le même journal, selon lequel cette affaire devrait « connaitre un nouveau développement » avec la séance prévue à l’Assemblée.

Cela pousse le quotidien L’AS à arborer cette titraille : « Mamour Diallo-Ousmane Sonko et les 94 milliards : les derniers pièces du puzzle ». Selon le même journal, « Les Patriotes (sont) prêts à donner leur vie (pour défendre leur leader) » parce qu’ils sont « convaincus que l’Etat veut liquider politiquement Sonko ».

Sous le titre « Rebondissement dans l’affaire des 94 milliards », Vox Populi revient sur cette même actualité et soutient que « Le leader de PASTEF/Les Patriotes ne semble pas être ébranlé par ce qui va se passer, aujourd’hui, à l’Assemblée nationale, avec la plénière sur l’affaire dite des 94 milliards de francs CFA. Il parle de +théâtre+ (…) ».

Après son audition, « le leader de PASTEF a filé directement vers le siège de son parti. Devant ses militants, il a encore défié le régime dans l’affaire des 94 milliards FCFA », écrit L’Observateur non sans reprendre cette déclaration de Ousmane Sonko : « Si le juge m’appelle demain, il aura un classeur plein de preuves ».

Politique, gouvernance et foot à la Une des quotidiens sénégalais

Plusieurs quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA s’intéressent à la désignation de Aminata Mbengue Ndiaye comme Secrétaire général par intérim du Parti socialiste jusqu’au prochain congrès.« Le PS pêche Aminata Mbengue Ndiaye », barre à sa Une Le Quotidien avant d’écrire ceci : « En attendant sa probable nomination à la tête du Haut conseil des collectivités territoriales, Aminata Mbengue Ndiaye a été désignée hier, par le Secrétariat exécutif du Ps, Secrétaire général par intérim jusqu’au prochain congrès ».

Sous le titre « Le PS fait bloc autour de Mbengue Ndiaye », Les Echos revient sur cette même actualité et soutient que « La première réunion post Tanor Dieng du secrétariat exécutif national du PS, remplie d’émotions, s’est bien passée ».

Une affirmation que dément L’Observateur, au motif qu’« Un désaccord a été noté, hier mercredi, à la réunion du Secrétariat exécutif national du Parti socialiste. A l’origine du quiproquo, la mention ou non du nom de l’ex maire de Dakar dans le communiqué sanctionnant la fin de la réunion », explique le journal.

Sur un tout autre sujet, Walf Quotidien revient sur ce qu’il qualifie d’« oublis et légèretés coupables » du président Macky Sall et arbore ce titre : « Macky, entre erreurs et méprises ».

« La grâce accordée au Guinée Woury Diallo, sur la base d’une erreur, et la violation de la procédure de nomination du Dg de l’Ipres renseignent sur une chose : la religion du président de la République est abusée dans la prise de décision. Ce qui, à ce niveau de responsabilité, est suffisant pour sonner l’alerte », estime Walf.

L’Observateur revient quant à lui sur la deuxième loi de finances rectificative 2019 et titre : L’Etat entre dettes et déficit ». Dans ses colonnes, le journal informe que « L’Etat du Sénégal a décidé de payer la totalité des obligations impayées accumulées ces dernières années, conformément aux dernières recommandations du Fonds monétaire international (FMI). Les détails des dettes sont livrés dans le projet de loi de la seconde Loi rectificative 2019, adopté, hier mercredi, en Conseil des ministres ».

Sur ce même sujet, Libération signale que « Le président Macky Sall a procédé à d’importantes réformes dans la gestion du budget. En plus d’instaurer un budget programme, le projet de loi des finances pour l’année 2020, (…), met fin au monopole du ministre des Finances, jusque-là ordonnateur unique du budget de l’Etat en recettes et dépenses ».

Le journal précise qu’« A partir de janvier 2020, chaque ministre sectoriel ou président d’institution va devenir l’ordonnateur principal des crédits de son département ou de sa structure ».

Le quotidien national Le Soleil, pour sa part, revient sur la gouvernance du secteur énergétique et arbore cette titraille: « Le Sénégal et Macky Sall célébré au Cap. +Homme pétrolier africain de l’année+, il (Macky Sall) succède au Secrétaire général de l’Opep, le Nigérian Mohammad Sanusi Barkindo. Pour ces acteurs clés du secteur énergétique mondial regroupés dans +lAfrican oil and power+, il est clair que le Sénégal est sur la bonne voie ».

Le quotidien spécialisé Stades consacre sa parution du jour à la rencontre amicale entre le Sénégal et le Brésil prévue à 12h (GMT) et parle d’un « choc 5 étoiles » entre les poulains de Aliou Cissé et les coéquipiers de Neymar.

Le crash manqué d’un Boeing d’Ethiopian airlines fait la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais reçus mercredi à APA consacrent leur parution du jour au crash manqué du Boeing B767-300 de la compagnie Ethiopian airlines survenu hier à l’aéroport international Blaise Diagne de Dakar aux côtés d’autres sujets.« Panique à Aibd », barre à sa Une le quotidien Enquête avant d’écrire ceci : « Après le crash le plus meurtrier de son histoire, Ethiopian Airlines frôle de justesse une seconde catastrophe aérienne à l’aéroport de Diass. Le réacteur droit du B767-300 a pris feu quelques minutes après le décollage de l’appareil. Les passagers qui devaient rejoindre Addis-Abeba via Bamako, (sont) sains et saufs ».

Sous le titre « 90 passagers d’Ethiopian échappent à la mort », Vox Populi informe que « l’équipage a dû manœuvrer avec beaucoup de difficultés avant de parvenir à poser l’appareil au sol ». Cela fait dire à Pape Mor Fall, un des passagers de Boeing, dans L’Observateur que « Nous avons frôlé la mort ».

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs intéressés à la polémique née de la nomination du nouveau directeur général de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres). A ce propos, Le Quotidien informe que « La nomination de Amadou Lamine Dieng (a été) annulée (et que) le Conseil d’administration reprend le pouvoir ».

« Le Conseil d’administration de l’Ipres se retrouve aujourd’hui pour désigner un Dg intérimaire qui ne sera pas Amadou Lamine Dieng, avant de lancer l’appel à candidature pour trouver le profil de celui qui va être définitivement choisi pour remplacer Mamadou Sy Mbengue. Une manière d’éviter à Macky un retentissant camouflet », renseigne le journal.

Le journal L’AS revient sur cette même actualité et soutient que « Le chef de l’Etat a lâché du lest dans son bras de fer avec les centrales syndicales autour de la nomination du directeur général de l’Ipres. De concert avec les représentants des administrateurs (…), Macky a accepté le lancement d’une nouvelle procédure de recrutement du nouveau directeur ».

Sur un tout autre sujet, Walf Quotidien revient sur les ennuis judiciaires de l’ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), Lamine Diack, qui dans un article paru dans le quotidien hexagonal L’Equipe déclare « J’aurais dû plus surveiller mon fils » Papa Massata Diack.

« Un aveu de taille qui risque de pousser les autorités sénégalaises à lâcher cet agent marketing qui n’en est pas son premier coup » selon Walf qui rappelle « son emprisonnement au Sénégal après la campagne des +Lions+ du football de 2002, en Corée et au Japon ».

Le quotidien spécialisé Stades consacre sa parution du jour au match amical devant opposer le Sénégal à la Seleção et donne la parole au capitaine des Lions, Sadio Mané qui déclare que « Le Brésil (est) un bon test pour nous ».

La politique fait les choux gras de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent de divers sujets relatifs à la politique dont les conséquences des retrouvailles entre l’ancien président Abdoulaye Wade et son successeur, Macky Sall après plus de sept ans de brouille.« Retrouvailles Wade-Macky : Sonko, agneau du sacrifice » affiche Walf Quotidien avant de souligner à sa page 3 que « La réconciliation très médiatisée entre le Pape du Sopi et le président Macky Sall risque de se faire sur le dos de Sonko. Le leader de PASTEF qui avait noué une relation avec Wade risque d’être le dindon de la farce des retrouvailles ».

Sous le titre « Le Grand deal », L’AS s’intéresse également aux retrouvailles entre Me Wade et son successeur et soutient qu’elles sont l’aboutissement d’un « vaudeville politicien qui nous tient depuis des lustres en haleine, parfois fétide, et qui met en scène, dans le désordre, nos institutions, nos magistrats, notre président de la République, un ex-président et son fils qu’il rendit tout-puissant de sa seule volonté, et aussi une pléiade de supposés médiateurs… ».

Les quotidiens sénégalais sont par ailleurs revenus sur la polémique autour de la nomination du nouveau directeur de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres). A ce propos, L’Observateur titre : « Macky Sall pris dans le piège de l’IPRES » avant de souligner que « Les syndicalistes de l’Ipres n’excluent pas de trainer Macky Sall devant le Bit ».

« Pour avoir nommé par décret le remplaçant de Mamadou Sy Mbengue à la tête de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres), le président Macky Sall est considéré par les syndicalistes de l’institution comme un +hors-la-loi+. Macky Sall a violé les statuts de l’Ipres et les centrales syndicales n’excluent pas de saisir le bureau international du travail pour dénoncer les +dérives+ du président », écrivent nos confrères.

Cela fait dire à L’AS que la nomination par décret du nouveau DG de l’Ipres a provoqué une « levée de boucliers des syndicalistes (qui) préparent une riposte ».

« Contre la nomination du Dg de l’Ipres : L’Unsas brandit la même pancarte que le Cnts », arbore Le Quotidien qui informe qu’« A la suite de la Cnts, c’était hier au tour de l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (Unsas) de considérer le décret, nommant Amadou Lamine Dieng à la tête de l’Ipres, comme une + tentative d’accaparement par le président de la République d’une prérogative légalement reconnue au Conseil d’administration+ ».

« Le Csa et l’Unsas déchirent le décret de Macky », conclut Sud Quotidien.

Sur un tout autre sujet, le quotidien à capitaux publics Le Soleil revient sur l’érosion côtière qui frappe le Sénégal et arbore ce titre : « L’inquiétante avancée de la mer à Pointe Sarène (sud-ouest) ».

Les sujets politiques dominent à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce lundi à APA traitent pour l’essentiel de sujets politiques dont la sortie de Ousmane Sonko qui accuse le pouvoir de se servir de l’affaire des 94 milliards pour l’empêcher de se présenter à l’élection présidentielle de 2024.« Ousmane Sonko crie au complot », barre à sa Une L’Observateur avant de reprendre cette déclaration du leader du parti PAtriote du Senegal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF-LES PATRIOTES) : « Ils (Macky et son gouvernement) veulent m’accuser, m’arrêter et m’empêcher de me présenter à la présidentielle de 2024 ».

« Leur volonté est de détruire mon casier judiciaire », arbore Vox Populi qui reprend cette autre déclaration de Ousmane Sonko avant de souligner que ce dernier « (a vilipendé) les autorités étatiques ».

Toutes ces déclarations font dire à Sud Quotidien que « Sonko annonce son inéligibilité ». Le journal donne ensuite la parole à la sociologue Fatou Sow Sarr qui « met en garde le régime en place contre les risques de conflits qui pourraient découler de la tentative de museler Ousmane Sonko qui, selon elle, incarne la vision d’une jeunesse sénégalaise ».

Le quotidien Enquête revient sur ce même sujet et informe que le leader de PASTEF « (a annoncé, hier) un long feuilleton judiciaire qui va bientôt s’ouvrir au Sénégal et qui va lui faire valser entre le tribunal et l’Assemblée nationale ».

Sous le titre « Forfaiture au sommet de l’Etat », ce même journal revient sur la fin de mandat des élus locaux et écrit ceci : « Etant donné que leur mandat, arrivé à expiration depuis le 1er juillet 2019, n’a jusqu’ici été prorogé par le pouvoir central, les collectivités territoriales du Sénégal exercent depuis lors en toute illégalité. De ce fait, toutes les délibérations et décisions prises depuis cette date par les maires et présidents des conseils départementaux, relèvent tout simplement de l’illégalité et sont attaquables devant les juridictions compétentes ».

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs intéressés au débat sur la succession de Macky. A ce propos, Le Quotidien donnant la parole au ministre du Pétrole et des Energies, affiche : « Makhtar Cissé dénonce avec énergie ».

« Mouhamadou Makhtar Cissé estime que la question de la succession du président Macky Sall ne doit pas se poser. Le ministre du Pétrole et des Energies trouve +malsain+ que ce débat soit agité au niveau de la majorité gouvernementale », écrivent nos confrères.

Le quotidien national Le Soleil, pour sa part, consacre sa parution du jour au métier d’enseignant et titre à ce propos : « Une profession qui ne fait plus rêver ».

Politique et visite de Khalifa Sall à Touba au menu

Le journal la Tribune et Vox Populi reviennent sur cette visite et rapportent les propos de l’ex député maire de Dakar. « Ce qui s’est passé est derrière nous, j’ai reçu vos prières » a indiqué Khalifa Sall au Khalife des Mourides.Walf Quotidien revient aussi sur cette visite de courtoisie en évoquant un « chassé-croisé socialiste à Touba ». En plus de la délégation de Khalifa Sall, une autre délégation cette fois du PS conduite par le porte-parole du PS, Abdoulaye Wilane, se trouvait dans la ville sainte. Les deux délégations ont été reçus séparément par le Khalife.

Walf Quotidien alerte et soutient qu’un nouveau front risque de s’ouvrir pour Khalifa Sall après la grâce accordée par le chef de l’Etat Macky Sall. Le journal de Khar Yalla informe que « le pouvoir veut rendre Ousmane Sonko et Khalifa Sall inéligibles à jamais ». 

A ce titre, outre l’affaire des 94 milliards qui oppose le député Ousmane Sonko et l’ancien directeur des Domaines Mamour Diallo, une proposition de loi contre les fonctionnaires « radiés ou révoqués » sera bientôt déposée sur la table de l’Assemblée nationale.

 Sur un autre registre, le Quotidien national le Soleil est revenu sur l’hommage solennel rendu au trois soldats sénégalais décédés dans le crash d’un hélicoptère en Centrafrique le vendredi 27 septembre. « Hommage aux victimes du crash : la nation reconnaissante » barre à sa Une l’astre de Hann qui informe que le Chef de l’Etat a profité de cette cérémonie pour décorer à titre posthume les trois soldats disparus.

Le journal Enquête aborde la question de l’eau avec la guerre des tranchées. « Distribution de l’eau : la guerre de l’actionnariat » souligne le journal qui indique qu’après la guerre des multinationales pour prendre le contrôle du secteur de l’eau au Sénégal, c’est au tour des travailleurs et du privé de se positionner pour la défense de leurs intérêts respectifs.

Le journal le Quotidien évoque la sécurité en Afrique en Ouest parlant de « Grand Jihad ». Le Canard souligne que 900 milliards sont à mobiliser pour lutter contre le terrorisme avec un accent majeur sur la formation et le renseignement. 

En Sport, le Quotidien renseigne que Aliou Cissé devra se passer de son gardien de but Edouard Mendy et de l’attaquant Mbaye Niang, tous les deux évoluant à Rennes sont forfaits pour le match amical contre le Brésil le 10 octobre.

 

 

 

Politique et pluviométrie, sujets dominants dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent principalement de l’affaire des 94 milliards F CFA dans laquelle Ousmane Sonko, le chef de file des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition) accuse Mamour Diallo, l’ancien Directeur Général des Domaines (mouvance présidentielle) de détournement mais aussi des importants dégâts causés par le vent fort ayant précédé de récentes pluies.L’Observateur annonce une « plénière sur les 94 milliards F CFA », non sans préciser qu’après « la première session extraordinaire de l’année 2019 (tenue hier jeudi), la conférence des présidents a retenu la date du 11 octobre (prochain) pour la plénière devant examiner la proposition de loi sur la modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, mais également l’affaire du présumé scandale de 94 milliards F CFA sur le titre foncier N°1451/R » opposant Ousmane Sonko à Mamour Diallo.

Poursuivant, L’Observateur rappelle qu’ « une Commission d’enquête parlementaire a été mise en place par l’Assemblée nationale pour faire la lumière sur ce dossier qui défraie la chronique. Après deux semaines de travaux, (celle-ci) dirigée par le député socialiste Cheikh Seck avait blanchi Mamour Diallo des accusations d’Ousmane Sonko ».

WalfQuotidien, sous le titre « La mise à mort de Sonko enclenchée », soutient que « les députés ont posé hier (jeudi) un autre acte pour éloigner le leader de Pastef de l’espace politique. L’examen, par la plénière, des conclusions du rapport de la Commission d’enquête parlementaire sur l’affaire des 94 milliards F CFA ouvre la voie à un procès contre le plus farouche opposant à Macky Sall ».

Cheikh Seck, le président de la Commission d’enquête parlementaire soutient, dans L’AS, que « Mamour Diallo n’a rien commis des accusations portées à son encontre. Il était impossible que le Directeur des Domaines puisse détourner un centime de cet argent qui est dans le compte du Trésor ». Ladite Commission est composée de Cheikh Seck, de Dieh Mandiaye Ba (rapporteur), de Nicolas Ndiaye, de Seydou Diouf, de Papa Sagna Mbaye, d’Aymérou Gningue et de Djibril War.

C’est en octobre 2018, au cours d’une conférence de presse, qu’Ousmane Sonko a accusé Mamour Diallo d’avoir détourné 94 milliards F CFA dans un dossier lié à un titre foncier à Rufisque (un des quatre départements de Dakar).

De son côté, Tribune s’intéresse aux « Sales coups en politique » en notant que la trahison, le reniement et le dénigrement y sont légion. Partant de là, ce journal se demande si « une telle situation n’exige-t-elle pas une démarche générale de la moralisation de la vie politique et publique dans notre pays ? »

En tout cas, L’AS renseigne que « Marième Faye Sall réconcilie Macky (Sall) et Moustapha Diakhaté ». Ce quotidien souligne que la réconciliation entre le chef de l’Etat et l’ancien président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (mouvance présidentielle) a eu lieu « lors de l’inauguration de la nouvelle école franco-arabe Rama construite par la Fondation Servir le Sénégal » de la première dame.

Le Soleil se fait l’écho des conséquences de la saison des pluies : « vitres de voitures cassées, panneaux publicitaires complètement détruits, arbres et poteaux électriques à terre, la pluie accompagnée d’un vent violent dans la nuit de mercredi à jeudi, est à l’origine de plusieurs dégâts, rendant difficile la mobilité à Dakar ».

Pour sa part, Vox Populi fait savoir qu’il y a eu « un mort à Thiès (70 km à l’est de Dakar) ». En effet, « sous l’effet des rafales de vent de plus de 60 kilomètres par heure, un vieux bâtiment de la capitale du rail, qui abritait le Service régional du Commerce, s’est en partie affaissé après qu’un grand caïcédrat déraciné s’y est abattu. Technicienne de surface de 39 ans, Penda Cissokho a perdu la vie sur le coup ».

Télécoms, politique et nécrologie au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, traitent principalement de la mutation de l’opérateur de téléphonie Tigo devenu maintenant Free, de l’avenir politique de Khalifa Ababacar Sall et de Karim Wade mais aussi du décès de Doudou Issa Niasse, membre du Parti Socialiste (PS, mouvance présidentielle).L’Observateur se fait l’écho de l’entrée fracassante sur le marché de l’opérateur de téléphonie Tigo devenu Free « avec le lancement de quatre offres aussi alléchantes pour le consommateur qu’agressives pour la concurrence ». Selon ce journal, « pour 1000 F CFA, l’utilisateur se retrouve avec un forfait de 30 minutes, 2 giga de données et des appels illimités via WhatsApp, le tout valable 30 jours (là où) au même prix Orange Sénégal propose 90 minutes d’appels, 300 méga de data. Et surtout une validité de seulement une journée ».

A terme, souligne L’Observateur, « l’enjeu pour le consortium Saga Africa Holdings Limited qui gère Free est clair : taper dans les 9,2 millions de clients mobiles que possède Orange Sénégal pour faire monter ses parts de marché qui sont actuellement à 25 % ».

Dans un entretien accordé à ce quotidien, Mamadou Mbengue, le Directeur Général de Free déclare : « Pour nous, le consommateur sénégalais mérite autant qu’un autre consommateur. Il n’y a pas de raison qu’on dise qu’il faut payer plus cher au Sénégal pour accéder aux télécommunications ou à Internet. On souhaite réduire le gap technologique qui existe entre l’Occident et l’Afrique. On est calqué sur des modèles français mais sur l’idéologie d’offrir le meilleur prix pour la meilleure qualité ».

En politique, la décrispation récente du champ politique sénégalais fait couler beaucoup d’encre. De l’avis de Birahim Seck, le Coordonnateur Général du Forum Civil cité par L’Observateur, « la grâce de Khalifa Sall n’a pas livré tous ses secrets ». Ce membre de la société civile soutient, dans ce journal, que « (l’inauguration de la mosquée) Massalikoul Jinaan (les Itinéraires du paradis, en arabe) a été l’occasion ou jamais (pour le président de la République) de se faire une bonne image auprès de la communauté mouride ».

De son côté, Modou Diagne Fada, le président du LDR/Yeesal (mouvance présidentielle) et par ailleurs Directeur Général de la Sonacos affirme qu’ « avec les retrouvailles Wade-Macky, moment ne pouvait être aussi propice pour la libération de Khalifa Sall. En l’espace de 48 heures, (le chef de l’Etat) a posé deux actes forts qui ont fini de convaincre les plus sceptiques dans sa volonté de décrisper le climat politique ».

En tout cas, d’après WalfQuotidien, Karim Wade, actuellement en exil au Qatar et Khalifa Ababacar Sall, l’ancien édile de Dakar, doivent se préparer à un « saut d’obstacles ». Ce journal indique que les deux hommes politiques « ont remporté une bataille, mais pas totalement la guerre. La prochaine manche pour les deux anciens pensionnaires (de la prison) de Rebeuss, c’est celle de l’amnistie qui est la seule à pouvoir effacer les faits et toutes les procédures subséquentes ».

Accusé d’avoir détourné 1,8 milliard F CFA de la régie d’avance de la mairie de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, était en prison depuis le 7 mars 2017. Le socialiste avait été condamné à 5 ans de prison assortis d’une amende pénale de 5 millions F CFA.

Karim Wade avait été condamné le 23 mars 2015 par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) à 6 ans de prison ferme et au paiement d’une amende de 136 milliards F CFA dans le cadre de la traque des biens mal acquis engagée par le président Macky Sall dès son accession au pouvoir en 2012. Emprisonné, l’ancien ministre a ensuite bénéficié de la grâce présidentielle.

Sur un tout autre sujet, Vox Populi fait savoir qu’avec le rappel à Dieu de Doudou Issa Niasse, « le PS perd un de ses derniers mohicans ». Lors de la levée du corps, Abdoulaye Wilane, le porte-parole de cette formation politique a rendu un vibrant hommage au maire de Biscuiterie, une commune de la capitale : « Il y a un adage qui dit en Afrique, un vieillard qui meurt est une bibliothèque qui brûle. Le Parti Socialiste, le mouvement syndical sénégalais, la classe politique et la nation toute entière perdent un grand militant. Il est parti à l’âge de 85 ans après une vie bien remplie, auréolée de succès et de confiance placée en lui par ses semblables ».

Pour sa part, L’AS rappelle que « Doudou Issa Niasse a rejoint le PS en 1948, juste un an après sa création. Secrétaire Général de la 6ème Coordination, ce banquier de profession est un ancien syndicaliste qui appartenait à la Fédération internationale des employés, techniciens et cadres de la banque dont il était le seul membre noir du Conseil d’administration mondial à l’époque ».

La presse sénégalaise décrypte l’avenir politique de Khalifa Sall

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent principalement de l’avenir politique de Khalifa Ababacar Sall, l’ancien maire de la ville de Dakar, récemment sorti de prison après sa condamnation dans le cadre de l’affaire de la Caisse d’avance.Le Quotidien, sous le titre « Bataille de l’opinion », annonce qu’il y a présentement une polémique autour de la grâce accordée à Khalifa Ababacar Sall. Ce journal rapporte que « le camp de Macky Sall affirme que c’est l’ancien maire de Dakar qui a demandé à être gracié. Celui de Khalifa Sall le réfute catégoriquement ».

Vox Populi narre « les vérités crues des Khalifistes ». Dans les colonnes de ce journal, Moussa Tine, le président de l’Alliance Démocratique Pencoo (opposition) soutient que « Khalifa a dit et répété plusieurs fois qu’il n’allait pas demander la grâce. (Il) a d’ailleurs refusé de sortir de prison quand on lui a dit qu’il était libéré. Parce que ni lui, ni aucun de ses avocats n’a demandé une grâce. Me Khassimou Touré (l’auteur de la demande de grâce) avait annoncé avoir quitté la défense de Khalifa. Il ne pouvait, dès lors, plus le représenter dans aucune procédure ».

De son côté, Le Témoin se demande « pourquoi sa libération (intervenue dimanche soir) a tant tardé ? » A en croire ce quotidien, « Khalifa Ababacar Sall aurait, en réalité, dû recouvrer la liberté depuis le mois de juillet (dernier). N’eut été le décès du Secrétaire général du Parti Socialiste (PS, mouvance présidentielle), Ousmane Tanor Dieng, l’ex-maire de Dakar aurait pu embrasser sa vieille mère il y a deux mois, en tout cas bien avant la Tabaski ».

Justement, dans L’Observateur, Awa Niang, la maman de l’ancien édile de la capitale estime que « Macky Sall n’a pas été reconnaissant envers (son fils). Lorsqu’il a eu des démêlées avec Abdoulaye Wade, il est venu se plaindre auprès de Khalifa Sall (en lui disant) qu’il était sur le point d’être emprisonné (et) qu’il avait peur de la prison ». Concluant son propos dans ce journal, la mère du chef de file de la coalition « Manko Taxawu Sénégal » affirme que « tout le mal (qu’il) souhaite à (son) fils est qu’il devienne Président de la République du Sénégal ».

Même si Khalifa Ababacar Sall, dans WalfQuotidien, croit que « rien ne pourra (l’) arrêter si ce n’est la volonté divine », il reste que son avenir sur la scène politique est flou. Selon le juriste Iba Camara interviewé par L’AS, « Khalifa Sall peut recouvrer ses droits civiques (être électeur, éligible, témoin, occuper des fonctions publiques, etc). Pour ce faire, il faut l’amnistie ou l’abrogation pure et simple de l’article L31 du Code électoral ».

Pour le Professeur Ngouda Mboup, spécialiste en Droit Constitutionnel cité par L’AS, « l’incapacité d’exercer une fonction publique élective ne peut être appliquée que si le juge l’a expressément prononcée. Khalifa Ababacar Sall pourra bel et bien être candidat en 2024 (pour la prochaine présidentielle) ».

Tout compte fait, EnQuête souligne que « Macky (est le) seul maître à bord » dans le processus de recomposition politique. En effet, fait remarquer ce journal, le chef de l’Etat « actionne son rouleau compresseur. Avec la libération de Khalifa Sall, il relance (ainsi) le débat qu’il contrôle selon ses calculs ».

Accusé d’avoir détourné 1,8 milliard F CFA de la régie d’avance de la mairie de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, était en prison depuis le 7 mars 2017. Le socialiste avait été condamné à 5 ans de prison assortis d’une amende pénale de 5 millions F CFA.

La libération de Khalifa Sall alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, font la part belle à la grâce présidentielle qui a permis, hier soir, la libération de l’ex-maire de la ville de Dakar Khalifa Ababacar Sall jusque-là détenu à la prison de Rebeuss dans le cadre de l’affaire de la Caisse d’avance.« Macky Sall gracie Khalifa Sall et ses codétenus », informe Le Soleil, non sans préciser que « l’ancien maire (de la capitale), Khalifa Ababacar Sall, Mbaye Touré et Yaya Bodian sont libres (car) ils ont bénéficié d’une remise totale des peines principales ».

Dans les colonnes du quotidien national, Ousseynou Samba, enseignant à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) précise que « la remise de peine ne porte que sur la peine principale, c’est-à-dire celle qui aurait dû être purgée. Les peines accessoire et complémentaire sont privatives de droits. Ce sont des peines qui interdisent de pouvoir bénéficier des droits prévus à l’article 34 du Code pénal. Par exemple, le droit d’être électeur, d’être éligible, d’occuper des fonctions publiques, d’être témoin etc ».

Vox Populi indique que « la grâce de Macky (Sall) s’abat sur Khalifa (Sall) ». En effet, c’est Me Khassimou Touré, avocat de la ville de Dakar dans l’affaire de la Caisse d’avance, qui a négocié avec le chef de l’Etat et le ministre de la Justice pour que les codétenus recouvrent totalement la liberté. Mais des proches du chef de file de la coalition « Manko Taxawu Sénégal », interviewés par Vox Populi, ont affirmé que « Khalifa n’a jamais demandé une grâce et n’a mandaté personne. Il a même refusé de sortir de la prison. Il a été pris au dépourvu. Ce fut une vraie surprise pour lui. Il ne s’y attendait pas du tout ».

En tout cas, pour Le Quotidien, « Macky règle l’autre K ». Et selon Malick Gackou, leader du Grand Parti (opposition) cité par ce journal, « la libération de Khalifa Ababacar Sall est un acte historique pour le renforcement de la cohésion nationale et la consolidation de la paix sociale dans notre pays ».

Plongeant dans « les coulisses d’une libération », L’Observateur rapporte ces propos de Me Khassimou Touré : « C’est une initiative personnelle. J’ai pris mes responsabilités. J’ai saisi par écrit le président de la République et il a agréé ma demande. Je l’ai fait pour mon pays et si c’était à refaire, je le referais ».

Pour sa part, L’AS souligne qu’ « à l’annonce de sa libération vers les coups de 18 heures, une foule immense a pris d’assaut la devanture de la maison d’arrêt de Rebeuss. Militants, sympathisants et proches se sont mobilisés, ne voulant pas se faire raconter la sortie de prison de leur leader ».

WalfQuotidien se demande « comment peut-on accuser Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall de ce qu’on leur a reproché au point de les priver de leurs droits civiques et se réveiller un beau matin pour les gracier. Et les autres détenus non célèbres qui croupissent en taule pour vol de poulet ou quelques joints de cannabis ? »

D’après Sud Quotidien « Macky (joue) à quitte ou double » avec la grâce accordée à Khalifa Ababacar Sall et les retrouvailles avec Abdoulaye Wade, vendredi dernier, lors de l’inauguration officielle de la Grande mosquée Massalikoul Jinaan (les Itinéraires du Paradis, en arabe).

Accusé d’avoir détourné 1,8 milliard F CFA de la régie d’avance de la mairie de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, était en prison depuis le 7 mars 2017. Le socialiste avait été condamné à 5 ans de prison assortis d’une amende pénale de 5 millions F CFA.

La réconciliation Wade-Macky alimente les quotidiens sénégalais

La totalité des quotidiens sénégalais reçus samedi à APA met le focus sur la réconciliation, hier, entre l’actuel président Macky Sall et son prédécesseur Abdoulaye Wade, à l’occasion de l’inauguration de la mosquée mouride Massalikoul Jinaan de Dakar.« Wade et Macky enfin réconciliés », titre L’As, expliquant que c’est l’œuvre du khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké qui a réussi à réconcilier deux hommes qui, depuis 2012, n’ont jamais réapparu publiquement ensemble.

« Inauguration de la plus grande mosquée d’Afrique de l’ouest, réconciliation des présidents Sall et Wade-Jërëjëf Serigne Mountakha », se réjouit le quotidien national Le Soleil, affichant une photo de l’ex-président Wade et de son ancien Premier ministre, se tenant la main dans la main.

Parlant d’ « inauguration des retrouvailles », Le Quotidien informe qu’après leur poignée de mains, Wade et Macky sont rentrés ensemble dans la voiture présidentielle.

Nos confrères donnent la parole au khalife Serigne Mountakha qui affirme qu’ « un père et son fils sont inséparables », et à Macky Sall qui laisse entendre : « Nous avons eu des contentieux, mais tout doit être dépassé ».

Toutefois, Le Quotidien note « l’équation Karim Wade » qui vit au Qatar depuis sa sortie de prison dans le cadre de la traque des biens mal acquis.

De son côté, L’Observateur affiche en Une : « Macky-Wade, l’entretien secret », poussant Vox Populi à noter : « Wade-Macky : le miracle de Massalikoul Jinaan ».

Selon ce journal, le khalife des mourides recolle « les morceaux entre le père et le fils pour l’intérêt du pays ».

« Retrouvailles Wade-Macky : Le coup de Touba ! », s’exclame Sud Quotidien, à côte du journal EnQuête qui parle du « coup du khalife ».

Les quotidiens sénégalais célèbrent l’inauguration de Massalikul Jinaan

L’inauguration ce vendredi de la grande mosquée mouride Massalikul Jinaan de Dakar est le principal sujet qui occupe des Unes des quotidiens sénégalais parvenus à APA.Pour L’Observateur, « Bamba ouvre les itinéraires du paradis » ou Massalikul Jinaan en arabe, un panégyrique de Cheikh Ahmadou Bamba qui a donné son nom à l’une des plus grandes mosquées de l’Afrique.

L’AS est convenu que ce vendredi est « un jour historique » là où Walf Quotidien soutient que c’est « le jour du Seigneur », faisant par ailleurs « la visite guidée d’un bijou de l’islam soufi » bâti sur 6 hectares pour un coût de 20 milliards FCFA et ayant mobilisé 250 ouvriers.

Faisant en même temps le portrait de l’actuel khalife Serigne Mountakha Mbacké, Le Quotidien note, aujourd’hui, que « Dakar (est) Keur Serigne Touba » ou la maison du cheikh en wolof.

Mais cet évènement est aussi « un Magal avant l’heure », selon EnQuête qui note que « l’épicentre du mouridisme s’est déplacé » dans la capitale sénégalaise.

Parmi les hôtes du khalife des mourides, il y avait le porte-parole de son homologue de Tivaouane (les tidianes), Pape Malick Sy. Quand ce dernier a déclaré « ici, c’est chez nous, chez notre grand-père Serigne Touba », Serigne Mountakha lui a rétorqué : « C’est une grande joie de te recevoir ici chez toi ».

Sur un autre sujet, le quotidien national Le Soleil publie une interview avec le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr qui ce qu’il attend « des acteurs » de son secteur, concernant notamment les « concertations nationales sur les urgences ».

Sur les divergences autour du dialogue politique, Sud Quotidien note que « la majorité fausse le jeu », reprenant notamment l’analyste politique Maurice Soudjeck Dione qui affirme : « Le dialogue politique est une vaste mascarade politicienne orchestrée par le président Macky Sall ».

En football, Record informe que le sélectionneur Aliou « Cissé écarte Mbaye Diagne » de la liste du Sénégal contre le Brésil en amical en octobre prochain au Singapour.

Si le néo attaquant du club belge de FC Bruges ne figure pas sur la liste, il en est autrement pour son compatriote du club français du FC Metz, Habib Diallo, selon Stades qui titre : « Habib Diallo, pile à l’heure ».

Commémoration et visite de Wade chez le khalife des mourides au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent d’une diversité de sujets, dominés principalement par la commémoration de l’an 17 du naufrage du bateau « Le Joola » et la visite de l’ex-président Wade à Serigne Mountakha Mbacké, en prélude de l’inauguration de la grande mosquée mouride Massalikoul Jinaan de Dakar.Si Le Soleil se rappelle le « drame national », Le Quotidien s’intéresse 17 ans après à « l’état d’un naufrage » au large des côtes sénégambiennes qui avait fait officiellement 1863 morts.

Pour cette année, le journal constate que la commémoration est « réduite au strict minimum » : les familles sont « abandonnées à elles-mêmes » pendant que le chef de l’Etat est « une fois de plus absent du territoire ».

L’Observateur narre, pour sa part, « le cauchemar continu (de) Bébé Joola », une des « miraculée(s) » du naufrage du bateau âgée aujourd’hui de 16 ans.

Mais ce ne sont pas seulement les civils qui avaient vécu un tel cauchemar, puisque L’AS rapporte les « complaintes d’un ex-policier ayant perdu ses deux enfants » là où Walf Quotidien en fait de même avec un « témoignage inédit d’un commandement de gendarmerie ».

Si la tragédie du « Joola » est devenue, selon EnQuête, « un contentieux vieux de 17 ans », le même journal rapporte que la « série macabre » des accidents de la circulation est « en cours » avec deux derniers cas enregistrés cette semaine et qui ont fait une dizaine de morts.

Mais si cette série continue c’est « parce qu’on n’a pas encore trouvé le remède », explique dans le journal le syndicaliste Gora Khouma.

Sur un autre sujet, Le Témoin raconte le « défilé libéral chez Serigne Moutakha », indiquant que l’ex-chef de l’Etat Abdoulaye Wade et son ex-Premier ministre Idrissa Seck, « les chefs des deux principaux partis libéraux du pays », ont tour à tour « fait leur +ziar+ (renouvellement d’allégeance d’un disciple) » au khalife général des mourides.

Devant celui-ci, rapporte Vox Populi, Wade déclare que « la communauté mouride doit être fière de ce grand édifice » là où Seck indique que Massalikoul Jinaan est « une belle victoire de l’islam ».

En dehors de ces deux « disciples » mourides, l’archevêque de Dakar Mgr Benjamin Ndiaye a également rendu visite à Serigne Mountakha Mbacké. D’après le journal, il a dit au khalife : « Le joyau que vous avez construit ici, nous essayons d’en faire de même à l’église Saint-Paul, avec quelques difficultés ».

Sur un tout autre sujet, Libération titre sur le retour « en catimini » au Sénégal de la Corée du nord avec le projet « Diamniadio Lake City ». Le journal voit en effet une « scandaleuse alliance » entre Semer holding et Corman, et rappelle que le Sénégal avait expulsé (…) la Corée du Nord « soupçonnée de financer ses activités nucléaires à travers ses sociétés ».

En football, Record se demande si le milieu Alfred Ndiaye ne sera pas « zappé » par le sélectionneur Aliou Cissé pour le match amical du Sénégal contre le Brésil en raison de son « exil » dans le championnat d’Arabie Saoudite.

En handball féminin, Stades informe du début du Tournoi qualificatif aux Jeux olympiques avec l’entrée en lice du Sénégal demain vendredi contre la RDC.

 

Religion, Macky Sall, politique et football au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA s’intéressent principalement aux préparatifs de l’inauguration vendredi de la grande mosquée Massalikoul Djinane, au séjour de Macky Sall à New York pour le sommet de l’ONU et à divers sujets partagés entre la société et le football.« Massalikoul Djinane bunkerisée », titre L’AS, notant que 1600 policiers sont « mobilisés » pour l’inauguration de la mosquée construite par la communauté mouride à Dakar.

Pour cet évènement, la capitale sénégalaise est « sous haute surveillance », constate Le Quotidien, soulignant également qu’un plan de circulation « très draconien » est mis en place.

En même temps, « le QG du khalife (est) transformé en lieu de pèlerinage », notamment la maison Keur Serigne Touba de Colobane qui est prise d’assaut par les talibés, rapporte Vox Populi, qui signale par ailleurs que Dakar est « nettoyée de ses délinquants (avec) 587 personnes interpellées ».

Sur un autre sujet, le quotidien national Le Soleil salue le discours du président Macky Sall à la 74e session de l’ONU pour son « vigoureux plaidoyer pour l’Afrique ». « Contre le terrorisme et l’extrémisme violent, pour la paix, il appelle ardemment à la réconciliation entre Israël et la Palestine », rapporte le journal.

Si Walfadjri note que le président Sall « vend sa CMU (couverture maladie universelle) aux bailleurs », il ne raconte pas moins les coulisses de sa visite dans la ville américaine où, selon le journal, des compatriotes l’ont brocardé.

L’Observateur fait pour sa part un focus sur la détention de l’ex-maire de Dakar Khalifa Sall et se demande pourquoi il « reste en prison » malgré la possibilité d’une grâce présidentielle qui serait suspendue à une «exigence » de Macky Sall.

Sur le dialogue politique, Sud Quotidien note un « bilan d’étape mitigé » deux mois après le démarrage des concertations. « Des acquis sur le rasoir » comme l’élection des maires et Cie au suffrage universel avec des variantes et « des questions brûlantes en suspens » telles le bulletin unique et le statut du chef de l’opposition, analyse le journal.

En football, Record informe que le sélectionneur Aliou « Cissé (fera) face à la presse le 30 septembre » prochain pour dévoiler sa liste des 23 Lions devant faire face au Brésil de la star parisienne Neymar, en match amical international prévu en octobre.

Sur un autre angle, le journal dévoile « les grandes dates de la saison » pour la Ligue sénégalaise de football professionnel. Ainsi, la Ligue 1 jouera ses compétitions « entre le 7 décembre et le 17 juillet ».

Les injonctions du FMI au Sénégal à la Une des journaux

Le plan de redressement des finances publiques proposé par le Fonds monétaire international (FMI) au Sénégal fait les choux gras de la quasi-totalité des quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA.Sous le titre « Les injonctions du FMI au Sénégal », EnQuête explique que la proposition du FMI repose sur « un nouveau programme triennal (…) sans soutien financier ».

L’organisation a « sommé » l’Etat aussi de réduire son train de vie et de payer la dette due aux entreprises, souligne le journal là où Le Quotidien note que le FMI « recommande l’arrêt des subventions sur le carburant ».

« Le FMI presse le Sénégal », titre L’AS, soulignant toutefois que l’institution de Breton Wood « accompagne la mise en œuvre de la phase 2 du PSE », le plan de développement du président Macky Sall.

Mais pour Vox Populi, le FMI demande tout au moins « à l’Etat de solder ses dettes (…) et de rétablir la vérité des prix », projetant ainsi le taux de croissance à 6,8% en 2020 et 7% en 2021 contre 6% en 2019.

Toutefois pour L’Observateur, cet instrument de coordination des politiques économiques ne traduit que « les secrets du new deal entre le FMI et le Sénégal ».

Mais par la même occasion, le quotidien national Le Soleil voit que le FMI n’a fait que certifier « la bonne tenue de l’économie » après la fin de sa mission d’évaluation au Sénégal, annonçant par ailleurs « un taux de croissance de 7% en 2020 – 2021 ».

En société, La Tribune titre sur la sortie de prison du prêcheur Taib Socé qui confie à l’un des initiateurs du téléthon en sa faveur, Iran Ndao, que « c’est un miracle d’avoir collecté 100 millions en 16 jours ».

Ayant joué le rôle d’intermédiaire dans une affaire de transaction aurifère qui a mal tourné, il a été poursuivi par la partie plaignante après la fuite de l’autre partie, obligeant ainsi la justice à le soumettre à la mesure de la contrainte par corps.

Malgré tout, « j’oublie et je retourne à mon travail », a-t-il dit à sa sortie de prison hier, ajoutant être « touché par l’élan de solidarité des Sénégalais ».

En football, Stades titre sur « l’absence scandaleuse de Sadio » Mané dans l’équipe type FIFA 2019 malgré qu’il a été « excellent en club et en sélection ».

En plus de cet « oubli » dont a été victime Sadio Mané, le titre de meilleur joueur de la FIFA est revenu à Lionel Messi : « La farce de l’année », s’indigne L’AS.

Mais la seule consolation pour la star sénégalaise de Liverpool est que son homologue argentin de FC Barcelone a « voté » pour lui en tant que capitaine de sa sélection.

Religion, histoire et nécrologie au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent d’une diversité de sujets, dont les principaux sont l’accueil populaire réservé hier à Dakar au khalife général des mourides, la polémique sur l’Histoire générale du Sénégal et le décès à l’âge de 95 ans du virtuose du xalam, Samba Diabaré Samb.« Dakar déroule le tapis rouge à Serigne Mountakha », titre L’AS là où L’Observateur note « un accueil majestueux du khalife général des mourides à Dakar » en prélude de l’inauguration de la grande mosquée Massalikoul Jinaan vendredi prochain.

« Le khalife des mourides accueilli en grande pompe », indique pour sa part Vox Populi, rapportant que « des milliers de fidèles en transe » ont jalonné le long de l’itinéraire. Ce faisant, la capitale sénégalaise était « sous l’emprise d’embouteillages inhabituels en cette journée de dimanche », avec une « grosse bousculade » à l’arrivée du guide religieux, raconte le journal.

Sur un autre sujet, Sud Quotidien indique que le coordonnateur du comité de rédaction de l’Histoire générale du Sénégal, Pr Iba Der Thiam, « fait son mea culpa » après le « controverse » né de la publication des cinq premiers volumes.

« Notre travail n’est pas parfait », déclare l’historien et ancien ministre, avant de confier ceci au Quotidien : « nous allons recueillir les critiques justes et fondées ».

Au sujet de la mort, samedi, de Samba Diabaré Samb, Sud Quotidien note qu’un « monument de la culture s’effondre » là où Le Quotidien estime que le luth traditionnel, le Xalam, « perd son virtuose ».

Samba Diabaré Samb était tout justement « un virtuose du xalam et maître de la parole », résume le quotidien national Le Soleil qui placarde à sa Une ce témoignage du président Macky Sall : « Avec son xalam, il savait réveiller l’ardeur de la Nation ».

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien informe que « Macky fait marche arrière » et ramène  « de 8 à 5 ans » l’importation des véhicules d’occasion.

En politique, L’Observateur publie une enquête sur « le train de vie de Me Wade à Dakar » et donne des éléments sur « le coût de son séjour +présidentiel+ à Terrou-Bi », un hôtel chic situé sur la côte.

Le journal donne également des détails sur le loyer « exorbitant » de sa maison sur la Corniche de Dakar et fait des « révélations sur ses ressources financières et sur ses donateurs ».

En football, Record salue la performance des Lions avec leurs clubs, notamment Sadio Mané et Krépin Diatta.  Le premier comptabilise avec Liverpool six victoires en autant de journées en Premier League et le second a inscrit un doublé pour son équipe du FC Bruges.

Toujours en football, le journal note que les Lions du championnat local « assurent l’essentiel » en s’imposant samedi devant la Guinée 1-0 pour la manche aller des éliminatoires du CHAN 2020.

La polémique sur l’Histoire générale du Sénégal parmi les sujets à la Une

La polémique soulevée par l’Histoire générale du Sénégal (HGS) dont certains passages sont récusés, entre autres, par certaines familles religieuses, est l’un des sujets phares traités par la presse quotidienne sénégalaise reçue samedi à APA.« Histoire générale du Sénégal-Touba (capitale du mouridisme) récuse Iba Der Thiam (Coordonnateur de l’HGS) », titre L’Observateur.

Dans ce journal, Serigne Bass Abdou Khadre, porte-parole du Khalife général des mourides affirme que « ce qui a été raconté sur Touba n’est pas conforme à la réalité ».

« Contestation de l’Histoire générale du Sénégal (HGS)-Touba corrige Der », renchérit Le Quotidien à sa Une, citant Serigne Bass qui recommande : « Il faut rapidement rectifier les erreurs sur Serigne Touba ».

Toutes choses qui font dire à L’As que « Touba brûle les travaux de Der et Cie ».

Revenant sur l’inauguration le 27 septembre 2019 de la mosquée mouride Massalikul Jinaane construite à Colobane, à Dakar, L’As informe que l’ex-président, Me Wade est invité d’honneur.

Pendant ce temps, L’Obs revient sur la liberté provisoire accordée au journaliste-consultant Adama Gaye qui affirme : « J’ai été pris manu militari en otage, capturé comme un criminel. (C’est) La bourde judiciaire la plus grave de l’histoire du Sénégal. J’ai été un roc dans la prison ».

Dans L’As, le journaliste Gaye ajoute : « J’ai honte pour la mémoire institutionnelle de mon pays ».

Le Quotidien traite de l’élection des maires et présidents de conseil et indique qu’il y aura « le suffrage direct pour toute la liste ».

A propos de la communication de la majorité présidentielle, Le Soleil note que « Macky Sall veut une autre stratégie ».

Sécurité et éducation au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent principalement des mesures sécuritaires consécutives au chavirement d’une pirogue au retour d’une excursion aux Iles de la Madeleine, du renforcement des capacités d’intervention de la Brigade Nationale des Sapeurs-pompiers (BNSP) et de l’affaire du voile à l’Institution Sainte Jeanne D’Arc.Le Quotidien rapporte qu’ « après le drame survenu aux Iles de la Madeleine et qui a coûté la vie à 4 personnes, le ministre de l’Environnement et du Développement durable a pris la décision de fermer le site aux visiteurs (jusqu’à nouvel ordre) ». En effet, poursuit ce journal, Abdou Karim Sall a fait savoir que cette mesure est prise pour revoir les conditions de transport, d’arrivée, d’accostage et aussi le matériel utilisé ».

Dans les colonnes de L’AS, M. Sall a affirmé qu’ « il n’a jamais été question de surcharge dans la pirogue. Je réfute l’argument avancé, car la pirogue a une capacité de quarante personnes. Ce n’est pas exact de dire qu’elle ne pouvait contenir que vingt personnes ».

En tout cas, le président de la République Macky Sall, cité par Vox Populi, « a plaidé pour plus de sanctions par rapport à ces attitudes de défiance vis-à-vis des mesures de sécurité minimales, vis-à-vis du règlement afin que des accidents bêtes ne nous arrivent pas tous les jours ».

De son côté, Le Soleil informe que « le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye a reçu, hier jeudi, des mains du président de la République Macky Sall, les clés d’un premier lot de véhicules et de matériels destiné au renforcement des équipements de la Brigade Nationale des Sapeurs-pompiers (BNSP) ».

Le gouvernement a dépensé 26 milliards F CFA dans le programme spécial d’équipement des Sapeurs-pompiers. Cela fait dire à Abdoulaye Ndiaye, le responsable de la Communication et de l’Information de la BNSP que « jamais dans l’histoire, les Sapeurs-pompiers du Sénégal n’ont reçu des équipements d’une si importante valeur ».

La Tribune, sous le titre « Macky Sall au secours des Sapeurs-pompiers », rapporte les propos du chef de l’Etat pour qui, « la protection civile et la sécurisation des personnes et (de) leurs biens restent (son) action prioritaire ».

Dans l’affaire du voile à l’Institution Sainte Jeanne D’Arc, Le Quotidien fait savoir que « l’accord que Mamadou Talla (ministre de l’Education nationale) a signé avec (cette école de l’enseignement privé catholique), entérine l’application du Règlement intérieur interdisant le port du voile. Finalement, les 22 filles restent sursitaires pendant 9 mois au bout desquels, (ce texte) sera appliqué ». En d’autres termes, dès la prochaine rentrée scolaire.

Pour sa part, Sud Quotidien précise qu’ « un voile, bleu marine, tout simple, avec l’inscription ISJA (signifiant) Institution Sainte Jeanne D’Arc, fait désormais office de voile, conformément à l’accord trouvé entre le ministère de tutelle et l’établissement ».

Enfin, L’Observateur soutient que c’est « une journée décisive pour la libération d’Adama Gaye ». A en croire ce journal, c’est ce vendredi que « le Doyen des juges va saisir le Parquet suite à la quatrième demande de liberté provisoire déposée par les avocats du journaliste ».

Formé au Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (Cesti) de Dakar, Adama Gaye est poursuivi pour « offense au Chef de l’Etat » et « atteinte à la sûreté de l’Etat » en raison de ses publications sur les réseaux sociaux (surtout Facebook).

Inondations, justice et sport au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, traitent essentiellement des mesures du gouvernement pour lutter contre les inondations, de l’affaire Adama Gaye et des préparatifs des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) qui se tiendront en 2022 au Sénégal.Vox Populi renseigne que « le village de Taïba Keur Set Goumbo (centre) a été détruit par une tornade », non sans préciser qu’ « au total, on dénombre 93 cases détruites, le cheptel composé notamment d’animaux domestiques est décimé. Aussi, beaucoup de biens matériels ont été emportés par les eaux qui ont dévasté ce village en laissant les habitants dans la tristesse, l’inquiétude et la désolation ».

Poursuivant, ce journal informe que le président de la République Macky Sall « a marqué toute sa solidarité et tout le soutien de l’Etat aux populations des localités touchées » par les inondations.

Par ailleurs, le chef de l’Etat, cité par Vox Populi, a « instruit le ministre de l’Intérieur (Aly Ngouille Ndiaye) de déclencher le Plan d’Organisation des Secours (Orsec) dans une démarche interministérielle renforcée et soutenue par le recensement et la mobilisation de moyens et de ressources financières adéquates ».

Cela fait dire à Sud Quotidien que « Macky Sall (est) à fond dans les inondations ». A en croire ce journal, il « semble prendre plus au sérieux la question des inondations dont souffrent des populations sinistrées à Dakar et dans plusieurs régions du pays ».

De son côté, L’Observateur narre les « péripéties (de la) libération foirée » d’Adama Gaye. Ce journal indique que « sa libération a été annoncée pour hier mercredi. Mais (il) est toujours dans les liens de la détention. Ses avocats, qui ont déposé une quatrième demande de liberté provisoire, espéraient une fin heureuse avec les supposées instructions de la hiérarchie au Parquet. Malheureusement pour eux, une fuite est venue changer la donne ».

Adama Gaye, journaliste-consultant formé au Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (Cesti) de Dakar, est poursuivi pour « offense au Chef de l’Etat » et « atteinte à la sûreté de l’Etat » en raison de ses publications sur les réseaux sociaux (surtout Facebook).

En sports, Le Soleil fait savoir que « la France va accompagner le Sénégal » pour la construction des infrastructures nécessaires à l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) en 2022.

Le quotidien national souligne que « les présidents de Dakar 2022 et Paris 2024 (Jeux Olympiques), Mamadou Diagna Ndiaye et Tony Estanguet, ont signé hier (mercredi) à Dakar une convention de collaboration. Cet accord vise à contribuer à la réussite des premiers Jeux Olympiques de la Jeunesse organisés sur le continent africain ».

Pour sa part, Stades rapporte que « l’Agence Française de Développement (AFD) et le Comité olympique et sportif sénégalais (CNOSS) ont procédé à la signature d’un accord de partenariat. Le Directeur général de l’AFD, Rémy Rioux a fait savoir que le stade Iba Mar Diop et la piscine olympique seront rénovés à temps pour accueillir » les JOJ.

Dans Le Quotidien, Mamadou Diagna Ndiaye a déclaré qu’ils sont « en mode fast track concernant les préparatifs. Les choses sont en train, en effet, de bouger très vite et dans le bon sens. Pour dire que ça sent très bon pour ces JOJ 2022 tant attendus par le peuple sénégalais et toute l’Afrique ».

Drame de la mer et religion, sujets dominants dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent essentiellement du chavirement d’une pirogue au retour d’une excursion dans les Iles de la Madeleine situées à 6,2 km au large de Dakar mais aussi de la polémique sur le titre de Khalife général des Tidianes au Sénégal.Les familles des victimes ont passé, hier mardi, une « pénible journée », informe L’AS avant de raconter par le menu détail que « très tôt le matin, les familles des victimes ont assiégé le quai de Soumbédioune guettant l’arrivée de leurs proches. Visages tristes, les yeux embués de larmes, les parents des passagers de l’embarcation ne savent pas à quel saint se vouer. Les va-et-vient incessants des autorités les ont plongés dans une angoisse indescriptible ».

En outre, L’AS renseigne que la nièce du ministre des Forces Armées Sidiki Kaba est l’une des quatre personnes décédées dans cet accident (bilan officiel). Interviewé par ce journal, un oncle de la victime précise qu’ « elle était la fille du petit frère du ministre (mais) elle était tellement attachée à Sidiki Kaba que les gens pensaient que c’est sa fille. Il parait que lorsque la pirogue a chaviré, la tête de Yaye Marie Kaba a cogné une pierre. C’est ainsi qu’elle s’est évanouie. Mais cela dit, elle savait nager ».

Un membre de l’équipage, cité par L’Observateur, corrobore cette thèse : « C’est à cause de la pluie. Il y a avait beaucoup de vent. On voulait transporter des clients mais nous avons chaviré. C’est la tempête qui les a projetés sur les rochers et ils ont perdu connaissance. Tout le monde a crié. Nous étions tous affolés. C’est impensable d’embarquer sans gilets (de sauvetage), c’est le règlement. La houle a été dévastatrice malgré toutes les mesures prises ».

De son côté, La Tribune indique que « le bilan du chavirement est passé de quatre à six morts. Toutes les personnes décédées sont de nationalité sénégalaise ». WalfQuotidien en déduit que c’est « la guerre des chiffres sur le nombre de victimes ». A en croire ce journal, « des doutes planent sur le nombre de victimes révélé par les autorités. Les chiffres officiels fournis font l’objet de contestations de part et d’autre ».

Sur les ondes de la Radio Futurs Médias (RFM, privée), Aly Ngouille Ndiaye, le ministre de l’Intérieur a affirmé que l’accident a fait quatre morts et 37 rescapés. En tout cas, les autorités promettent d’ouvrir « une enquête » pour situer les responsabilités, informe Sud Quotidien.

Sur un tout autre sujet, Le Soleil annonce que « Médina Gounass désavoue Ahmed Khalifa Niasse ». Récemment, ce marabout a invité le président de la République Macky Sall à reconnaître officiellement Thierno Amadou Tidiane Ba de Médina Gounass (environ 900 km à l’est de Dakar) comme le Khalife général des Tidianes au Sénégal. Un titre jusque-là porté par la famille d’El Hadj Malick Sy de Tivaoune (94 km de Dakar).

Dans les colonnes du quotidien national, « Thierno Ibn Oumar, s’exprimant au nom de la famille, a clairement fait savoir à M. Niasse que Médina Gounass se met en porte-à-faux avec le contenu de son communiqué. Après avoir pris ses distances avec Ahmed Khalifa Niasse, il a ajouté que (ce dernier) n’est pas l’émissaire de Médina Gounass. Mieux, il a fait comprendre que parmi les quatre chaînes de transmission de la confrérie tidiane qui sont parvenues à Mamadou Saïd, deux proviennent de Seydi Hadj Malick Sy. C’est la raison pour laquelle, il reconnaît tout ascendant de Maodo comme son guide religieux ».

Le chef de l’Etat, qui s’est rendu dans la cité religieuse pour présenter ses condoléances suite à la disparition de Thierno Abdoul Aziz Ba, porte-parole du Khalife de Médina Gounass au cours du dernier pèlerinage à la Mecque, a dans son discours soutenu que « ce n’est pas à l’Etat de choisir qui sera Imam ou Khalife. (Son) rôle, c’est d’accompagner les communautés musulmane et chrétienne, mais il ne s’immisce pas dans des problèmes religieux ».

Selon WalfQuotidien, « Ahmed Khalifa Niasse doit être petit dans ses souliers (puisque) Médina Gounass l’a frontalement désavoué sur sa position de révoquer le Khalife des Tidianes de la famille de Seydi El Hadj Malick Sy au profit du Khalife de Médina Gounass ».

La politique en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent principalement du silence bruissant d’Idrissa Seck pourtant classé 2e à la présidentielle du 24 février 2019 mais aussi du dialogue politique national qui achoppe sur l’introduction du bulletin unique dans le processus électoral.
L’Observateur, notant l’absence d’Idrissa Seck, chef de file du parti Rewmi (le pays en langue wolof, opposition), essaye de percer les « secrets de la retraite » de l’ancien Premier ministre. Interviewé par ce journal, Moussa Diaw, enseignant-chercheur en Sciences politiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (nord) soutient : « Le silence d’Idrissa Seck est inquiétant. En tant que leader politique, il ne s’est pas prononcé sur des questions importantes, notamment l’affaire du pétrole et du gaz, sur les inondations, l’insécurité et les accidents de la circulation. C’est un vide qui est peut-être volontaire mais ne me semble pas être une bonne stratégie ».

A en croire Mamadou Diouma Diallo, Docteur en Communication cité par L’Observateur, « la politique, c’est la praxis mais c’est aussi le lexis et l’intelligence du contexte pour être dans le bon tempo de la communication. L’homme politique Idrissa Seck est un très bon orateur qui maîtrise les leviers de la rhétorique. C’est aussi l’un des rares, dans le (champ) politique sénégalais, à avoir son propre agenda de communication qui ne surfe pas sur l’actualité et qui observe le silence quand tout le monde veut prendre la parole ».

WalfQuotidien en déduit que le natif de Thiès (70 km à l’est de Dakar) est une « énigme ». Pour ce journal, « Idrissa Seck est actuellement l’opposant absent le plus présent sur la scène médiatique. Alors que les opposants sont vent debout contre le président (de la République) Macky Sall, il est accusé de pactiser avec le pouvoir. Le tout, sur fond d’un silence intriguant ».

De son côté, Sud Quotidien informe que « la Commission cellulaire chargée de conduire les travaux de concertation sur le processus électoral va tenir aujourd’hui (mardi) sa 25e réunion de travail consacrée à l’introduction du bulletin unique ». Toutes choses qui font dire à ce journal que « la majorité joue à l’arbitre » puisque « le Général à la retraite Mamadou Niang, président de ladite commission, va tenter d’obtenir l’accord de la majorité, le seul des trois acteurs du dialogue politique (les deux autres sont l’opposition et les non-alignés) à rejeter le bulletin unique ».

Sur un tout autre sujet, L’Observateur annonce le « chavirement d’une pirogue aux Iles de la Madeleine (situées au large de Dakar) ». Poursuivant, ce quotidien indique qu’« ils sont 39 passagers au départ de la pirogue pour une excursion dans les Iles de la Madeleine. Au moment du retour, la forte pluie a fait chavirer l’embarcation. Le bilan provisoire fait état de 4 morts et  35 rescapés qui sont obligés de passer la nuit (du lundi au mardi) à l’ilot Sarpan ».

L’AS note aussi que « l’hécatombe continue » sur les routes du pays. « Des riverains de Petit Mbao et de Hann (des communes de Dakar) ont eu un réveil brutal, hier lundi. Trois accidents de la circulation, dont un particulièrement grave, (y) ont été enregistrés. Le bilan provisoire fait état de 3 décès et de 29 blessés ». 

La polémique sur l’Histoire générale du Sénégal en vedette dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent essentiellement du débat passionné portant sur les premiers volumes de l’Histoire générale du Sénégal récemment mis sur le marché mais aussi des morts causées par la foudre dans la capitale Dakar.Sous le titre « Nouvelles leçons d’Histoire pour Iba Der », Le Quotidien informe que « les familles royales rejoignent les religieux dans la fronde ». En effet, souligne ce journal, « on n’en finit pas d’enregistrer des levées de boucliers suite à la publication des premiers tomes de l’Histoire générale du Sénégal. A la suite des familles Niassène de Kaolack et de Ndiassane, c’est autour de la famille du Bour Sine Coumba Ndoffène Diouf de Diakhao ainsi que celles des Jaraaf et des Bissick, entre autres, de monter au créneau pour fustiger vigoureusement ce qu’elles estiment être une falsification de l’Histoire du Sine (ancien royaume) ». 

WalfQuotidien note que « les Niassènes reviennent à la charge ». Dans les colonnes de ce journal, l’Imam Cheikh Omar Niass du complexe Nassiril Hakh Bill Hakh de Ngor Extension déclare : « Nous dénonçons de la manière la plus vigoureuse la falsification faite par le Professeur Iba Der Thiam à propos de l’Histoire de la famille Niass. Il a fait amende honorable en promettant de rectifier, mais nous voulons qu’il soit déchargé de ses fonctions de Coordonnateur de cette commission parce qu’il ne dispose pas de compétences nécessaires pour conduire cette mission ».

Face au « flot de critiques » sur la rédaction de l’Histoire générale du Sénégal, l’universitaire Iba Der Thiam apporte sa « réplique » dans L’AS en précisant que « le comité de pilotage n’a pas été créé par le président de la République Macky Sall (mais), c’est une initiative autonome des historiens uniquement ».

Poursuivant dans WalfQuotidien, cet ancien ministre de l’Education nationale fait savoir que l’Histoire générale du Sénégal « est une histoire globale qui ne laisse de côté aucune région, aucune langue, aucune culture, aucune religion et aucune ethnie. Elle est ancrée dans une vision sénégambienne et panafricaine. Elle est une histoire à la fois économique, sociale, politique, diplomatique, culturelle, religieuse et scientifique (visant à) réconcilier toutes les écoles de pensée ».

Pour sa part, Sud Quotidien indique que « les experts sortent du bois ». Invité de l’émission « Objection » de la radio privée Sud FM, le Professeur Mbaye Thiam, archiviste et Enseignant-chercheur à l’Ecole des bibliothécaires et archivistes de Dakar (Ebad) regrette « les interprétations tendancieuses qui ont cherché à faire croire qu’il y a une espèce de service commandé pour essayer d’élever des groupes sur d’autres ou de falsifier l’histoire ». De l’avis du Professeur Thiam, « tout ce qui ne sera pas sourcé de manière fiable, authentique et valide, ne sera pas (retenu) parce qu’on ne peut pas écrire à l’intention de notre peuple des pages de (son Histoire) sans référence ».

Dans Sud Quotidien, le Professeur Ousmane Sène, directeur du Centre de recherche ouest africain (Warc) souligne qu’ « il n’y a aucune version de l’histoire d’aucun pays qui soit unanimement accueillie et acceptée de tout le monde. Même en matière de recherche, les chercheurs ne sont jamais d’accord ».

Sur un tout autre sujet, L’AS indique qu’il a une « psychose à Dakar » car quatorze personnes (ont été) tuées par la foudre depuis le début de la saison des pluies d’après un bilan non officiel. Ce journal ajoute que « la région de Dakar a ressenti les méfaits de ce phénomène naturel à Soumbédioune, à Yarakh, à Tivaoune Peulh, à Rufisque, aux Parcelles Assainies et à Sacré-Cœur ». 

L’Observateur renseigne que « Diakha Cissé Madamel meurt aux Parcelles Assainies, un téléphone à la main » et  « Fatou Ba, enceinte de 7 mois, (a été) tuée par la foudre, son enfant attaché au dos » d’où les « lourdes interrogations sur l’efficacité des paratonnerres au Sénégal ».   

La marche de l’opposition pour la transparence des contrats pétroliers à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA mettent en exergue la marche du front de l’opposition « Aar Li nu Bokk » pour exiger la transparence des contrats pétroliers et gaziers.« Marche de protestation-Aar Li nu Bokk maintient la pression », note Walf Quotidien, rappelant que les manifestants ont remis ça hier pour exiger la transparence dans les contrats pétroliers et gaziers signés par l’Etat sénégalais avec des sociétés multinationales.

Dans ce journal, Barthélémy Dias affirme que « Macky Sall doit renégocier les contrats pétroliers et gaziers ».

De son côté, L’As note une faible mobilisation et indique que « Aar Li nu Bokk se fâche contre la masse ».

Ce qui fait dire au Quotidien que manifestant pour la gestion des ressources pétrolières, « Aar Li nu Bokk n’enflamme pas ».

Ce journal parle du canal Hlm-Fann et soulève « un collecteur de drames ». Mais le Préfet de Dakar rassure les impactés et leur promet une indemnisation.

A propos des polémiques sur l’Histoire générale du Sénégal (HGS), L’Observateur note : « Iba Der Thiam et la tragédie de l’Histoire ».

Nos confrères donnent la parole à l’historien Mbaye Thiam qui estime qu’ « il serait dommage qu’un projet de cette envergure soit pollué par des passions ».

« Histoire générale du Sénégal, CNRF, CNRI… Ces commissions polémiques de Macky Sall », titre Walf Quotidien.

Pendant ce temps, Le Soleil donne la bonne nouvelle aux populations en informant que pour les cancers du sein et du col de l’utérus « la chimiothérapie sera gratuite dès octobre » et qu’il y aura une réduction de 60% pour les autres types de cancers.

Gouvernance sociale et histoire en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA abordent principalement deux sujets, à savoir les conclusions du président Macky Sall sur plusieurs questions d’ordre social notamment les inondations, hier jeudi en Conseil des ministres, et la polémique sur la rédaction de l’histoire générale du Sénégal.« Conseil des ministres : vers l’assaut technique des ouvrages d’assainissement », titre Le Soleil, notant que le gouvernement est invité à assister les populations victimes des inondations.

Mais pour Sud Quotidien, « Macky accélère son gouvernement » sur plusieurs sujets, dont le principal semble être les inondations.

En plus des « dispositions idoines » qu’il appelle à prendre sur ce sujet, le journal rapporte qu’il a été émis lors de ce rendez-vous gouvernemental « des fonds d’amorçage pour opérationnaliser les programmes +zéro déchet+ et +zéro bidonville+ ».

Vox Populi croit pour sa part que Macky Sall est « en colère » voilà pourquoi il « tape sur la table » lors du conseil. Selon le journal, « le chef de l’Etat presse Serigne Mbaye Thiam au sujet des inondations et recadre Mamadou Talla pour sa gestion de l’affaire Jeanne d’Arc ».

Sur cette affaire, L’Observateur note que les « retrouvailles (seront) impossibles entre Jeanne d’Arc et les élèves voilées » malgré qu’un dénouement ait été trouvé dans la nuit du jeudi entre l’administration de cette école privée catholique et le ministre de tutelle. Le journal rapporte toutefois les témoignages des parents sur « les blessures morales de leurs filles renvoyées ».

Sur un autre sujet, Walf Quotidien titre sur le projet de réécriture de l’histoire générale du Sénégal et note que le coordonnateur du comité d’écriture, le professeur Iba « Der (Thiam) se perd dans ses histoires ». Ainsi après la « levée de boucliers des familles religieuses », l’ancien ministre de l’Education nationale Kalidou Diallo « déchire la copie », souligne le journal.

Si Le Quotidien estime que « Iba Der (est) prêt à modifier son histoire », Vox Populi note pour sa part que « Iba Der revient à la charge, dément et apporte des précisions ».

Toutefois, indique l’ancien ministre Bamba Ndiaye dans le journal, « demain, je suis sûr que quand le livre sera lu par d’autres, il y aura d’autres protestations ».

En sport, L’Observateur rapporte l’annonce d’une « plainte » du président de la fédération sénégalaise de football, Me Augustin Senghor, qui a par ailleurs « dit ses vérités sur Aliou Cissé et la CAN 2019 ».

Comme le début d’un malaise sonnant dans la Tanière, le quotidien spécialisé Stades voit pour sa part un « divorce consommé », consécutif au « yoyo du DTN » Mayacine Mar qui est en même temps « fragilisé par Me Senghor ».

L’affaire Sainte Jeanne D’Arc fait la une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés principalement par les rebondissements dans l’affaire de l’Institution Sainte Jeanne D’Arc (ISJA), du nom de l’établissement scolaire qui a renvoyé certaines de ses élèves pour port de voile.« Affaire Jeanne D’Arc : un voile, 100 débats », titre Le Quotidien, rapportant des propos du khalife général des Tidianes, Serigne Mbaye Sy, qui estime que « l’institut n’a ni respect ni considération pour le Sénégal ».

Si ce dernier, dans L’Observateur, « demande la fermeture de Sainte Jeanne D’Arc », l’Union nationale des parents d’élèves catholiques du Sénégal (Unapecs) défend pour sa part l’institution scolaire et note que « l’inscription vaut l’adhésion au règlement intérieur ».

« Voile de la discorde », titre de son côté Sud Quotidien, qui souligne que le ministre de l’Education nationale est passé du « rappel à l’ordre à la négociation » là où « les cours Sainte Marie de Hann rejettent à leur tour les 23 voilées ».

Dans le journal aussi, l’ancien député Moustapha Diakhaté propose l’alternative de « placer l’école sous délégation spéciale ou retirer son agrément ».

Plus radical, dans L’AS, le khalife général des Tidianes « demande la fermeture de l’école en cas de refus » de tout compromis. Cela fait dire ainsi à ce journal qu’on va assister aujourd’hui à « la rencontre de la dernière chance » entre le ministre de tutelle et les responsables de l’ISJA.

Sur un autre sujet, le même quotidien informe que l’Agence de régulation des marchés publics (ARMP) « freine l’ONAS », l’office national chargé de l’assainissement, sur l’attribution du marché relatif à la dépollution de la baie de Hann.

Faisant écho à plusieurs sujets qui brulent l’actualité économique du pays (« tensions de trésorerie, hausse des prix, déficit bloqué »), Walf Quotidien alerte sur « les germes d’un ajustement structurel ».

Sur les conséquences des pluies diluviennes, Le Quotidien renseigne que deux personnes ont été tuées à Tivaouane Peulh pendant que Rufisque est « sous les eaux ».

Ce ne fut qu’un « effroyable calvaire » qu’ont vécu les sinistrés de ce département de même que ceux de la banlieue dakaroise, indique L’Observateur qui rapporte en même temps les propos des rescapés du drame des pêcheurs de Kayar.

« Lorsque la foudre a frappé, du sang coulait des oreilles de Moustapha Ngom », rapporte un témoin cité en manchette du journal qui rend compte également de « l’insoutenable souffrance des parents du jeune pêcheur disparu dans l’océan ».

La politique en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par la politique, notamment les polémiques et débats sur l’entourage du président Macky Sall et les remous au PDS de l’ex-président Wade.« Macky est isolé institutionnellement et politiquement », analyse dans Sud Quotidien le journaliste Momar Diongue, estimant que pour « sortir de cette situation », le chef de l’Etat doit former un « gouvernement de majorité présidentielle élargi à certains leaders de l’opposition dont les partisans de Me Abdoulaye Wade et de l’ancien député maire de Dakar Khalifa Sall ».

Si Sud Quotidien pense à une « sortie de secours » pour Macky Sall, Walf Quotidien liste, pour sa part, les « forces et faiblesses des héritiers » quant à sa « succession » pour l’après-2024, marquant la fin de son second et dernier mandat. Le journal dresse ainsi six profils, dont cinq sont encore dans le gouvernement et un autre qui dirige une institution (CESE) hautement placée.

Si les remous n’en sont qu’à leur début au sein du parti présidentiel, il en est autremant au Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) de l’ex-président Wade où on note « la révolte des frondeurs », d’après Le Quotidien.

Le journal souligne en effet que ces derniers, avec à leur tête l’ancien coordonnateur Oumar Sarr, ont initié une « tournée nationale » dans le but, certainement, de dénoncer la nouvelle ligne adoptée par Abdoulaye Wade qui a formé un nouveau Secrétariat général. Un casting qui à leurs yeux donne les pleins pouvoirs à son fils Karim Wade, pourtant en exil au Qatar depuis 2016.

Sur un autre sujet, intitulé « Abdoul Mbaye accule Pape Oumar Sakho », EnQuête note que l’ancien Premier ministre « indispose » le président du Conseil constitutionnel sur son mandat à la tête de cette institution judiciaire, soulignant que le décret portant son renouvellement est « introuvable ». Dans ce cas, estime M. Mbaye, « toutes les décisions prises depuis le 13 août 2016 sont nulles et non avenues ».

En fait divers, L’Observateur rapporte « la pression qui a libéré les 2 Italiens dans l’affaire de la cocaïne ». Dans cette affaire où 1036 kg de drogue dure ont été récemment saisis au port de Dakar, le journal note toutefois que la liberté provisoire a été « refusée au Sénégalais Babacar Coumba Diop ».

En football, Stades note que « la cote de Sadio Mané a explosé » au cours de son « année 2019 extraordinaire » durant laquelle il est passé « de 2,6 à 79 milliards FCFA ».

Mugabe et violences xénophobes au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais reçus ce samedi à APA s’intéressent notamment aux violences xénophobes en Afrique du Sud et à la mort de l’ex président zimbabwéen, Robert Mugabe, survenue à Singapour, loin de son pays qu’il a dirigé sans partage pendant 37 ans.« Décès du président Robert Mugabe : L’Afrique perd le héros de l’indépendance du Zimbabwe », titre en rez-de-chaussée (bas de page de une) Le Soleil avant de renvoyer en pages intérieures les analyses qu’il fait de la vie politique du défunt. Sur deux pages, le quotidien national dissèque, sous le titre « Grandeur et décadence d’un leader nationaliste», le parcours de Robert Gabriel Mugabe, né le 21 février 1924 dans la mission catholique de Kutama, au centre du Zimbabwe appelé à l’époque Rhodésie du Sud.

Le Soleil analyse également l’action économique du défunt dans un article intitulé « Du grenier de l’Afrique australe à la catastrophe économique ». Ce titre édifie sur l’échec de Mugabe, souligne le Soleil qui se penche également sur ses relations heurtées avec l’Occident, dans un article titré : « Robert Mugabé et l’Occident : De l’idylle au divorce ». Dans un quatrième article où on le voit avec Nelson Mandela, Mugabé est peint sous un meilleur jour car décrit comme « un héros de la lutte contre le racisme et l’apartheid.

« Robert Mugabe, souligne le quotidien national, a joué un rôle capital dans la lutte contre le pouvoir raciste en place dans son pays et contre l’Apartheid en Afrique du Sud. Plusieurs chefs d’Etat africains ont salué « son combat pour la libération de l’Afrique et pour sa défense courageuse du continent ».

Le Quotidien et Sud Quotidien ont également parlé de Mugabe, mais en se basant sur des articles de la presse internationale. Ce faisant, ils ont titré respectivement : « Décès de l’ancien président zimbabwéen : Camarade Bob rend les armes » et « Disparition de l’ancien président du Zimbabwe : Robert Mugabe, une mort solitaire loin du pays ».

Jetant un regard dans le pays voisin du Zimbabwe, les journaux ont déploré les violences xénophobes en Afrique du Sud, non sans chercher à savoir les raisons d’une telle situation. Dans Le Soleil, c’est l’écrivain Alioune Badara Bèye qui s’étrangle d’indignation à travers un écrit intitulé « Afrique Sud : la mémoire de Nelson Mandela bafouée! ». Entres autres avertissements, M. Bèye écrit : « L’Afrique du Sud doit se ressaisir en fermant définitivement cette page négative de son histoire pour ouvrir d’autres perspectives plus resplendissantes, plus éclairées, plus mobilisatrices ». « L’Afrique du Sud doit prendre de la hauteur, ouvrir ses frontières à ceux qui l’ont appuyée et soutenue à des moments difficiles de son histoire », affirme Alioune Badara Bèye avant de conclure par cette phrase de Nelson Mandela : « Un peuple qui opportune un autre ne saurait être libre ».

Pour en savoir un peu plus sur ces violences xénophobes, L’Observateur a recueilli les explications de Modou Ndiaye, député de la diaspora sénégalaise en Afrique du Sud. Selon ce dernier, marié à une Sud-africaine et qui vit au pays de Mandela depuis 25 ans «Ce qui se passe en Afrique du Sud, c’est du banditisme ». A l’en croire, les Sénégalais ne figurent pas au nombre des victimes, mais il est clair, soutient-t-il, que « Si les autorités sud-africaines avaient pris les précautions idoines dés le début, les choses n’auraient peut-être pas dégénéré à ce point ».

Malgré tout, affirme le député, il faut noter que « ce qui se passe est un cas isolé, les Sud-africains ne sont pas violents. C’est l’œuvre de bandits qui profitent de la situation pour piller les boutiques et maisons des gens ».

            

Education et politique au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent principalement de la décision de l’Etat de ne plus orienter les nouveaux bacheliers dans les établissements privés à partir de la prochaine année universitaire mais aussi de politique avec le statut du chef de l’opposition qui divise.Le Soleil rapporte les propos de Cheikh Oumar Hann, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation selon qui, « tous les nouveaux bacheliers seront orientés dans le public ». Le quotidien national fait savoir que « cette décision a été prise après la réunion de coordination des Recteurs élargie à l’ensemble des responsables d’établissements publics pour échanger sur les dispositions et mesures à prendre pour une bonne rentrée 2019-2020 ».

Selon M. Hann, cité par Le Soleil, « l’Etat du Sénégal va accompagner les universités publiques pour leur permettre de recevoir l’ensemble des bacheliers (et) s’engage à mettre en œuvre, dans les meilleurs délais, les actions visant au renforcement des conditions pédagogiques et sociales ».

L’année dernière, il y a eu 57.130 nouveaux bacheliers. Pour l’heure, 52.200 ont déjà effectué leur inscription sur la plateforme Campusen. Sud Quotidien en déduit que « l’Etat abandonne le privé ». Dans les colonnes de ce journal, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a déclaré : « Je ne suis pas content. Le ministère n’est pas content. Les étudiants ont exprimé leur mécontentement ».

En effet, Cheikh Oumar Hann dit, dans Sud Quotidien, ne pas comprendre le renvoi des étudiants orientés par l’Etat dans les établissements privés d’enseignement supérieur (Epes) étant donné que « le gouvernement reste constant dans sa volonté de payer les arriérés dus ». L’Etat du Sénégal a déjà payé 8 sur les 12 milliards F CFA dus aux Epes.

Sous le titre « Dialogue sans issue », Le Quotidien décortique le statut du chef de l’opposition. Ce journal souligne qu’ « entre le boycott du PDS (Parti Démocratique Sénégalais) et la démarche entre opposants, la question relative au statut du chef de l’opposition sera difficile à trancher. La Commission politique du dialogue national, qui doit s’y pencher en dernier ressort, a du pain sur la planche ».

Interviewé par Le Quotidien, Moundiaye Cissé, le directeur de l’ONG 3D soutient que « les membres de l’opposition ne seront jamais d’accord parce qu’il n’y a pas de concordance entre le chef de la majorité parlementaire (Abdoulaye Wade) et le chef issu de l’élection présidentielle (Idrissa Seck).

Pour sa part, L’Observateur s’intéresse aux « raisons de la panne du dialogue » entre le pouvoir et l’opposition. Ce journal indique que « les pôles de l’opposition, de la majorité et des non-alignés étaient en réunion hier (jeudi) à Dakar avec le comité technique du dialogue politique pour la présentation du rapport concernant le bulletin unique et le mode d’élection des maires (et) présidents de Conseils départementaux (ainsi que) de leurs adjoints ».

Enfin, WalfQuotidien renseigne qu’il y a un « malaise à Taxawu Sénégal » puisque les « pro-Idy et les Khalifistes s’entredéchirent ». A en croire ce journal, si Idrissa Seck et Khalifa Sall (actuellement en détention à la prison de Rebeuss) ne retiennent pas leurs troupes, on s’achemine tout droit vers l’éclatement de la coalition Taxawu Sénégal. Et pour cause, les Khalifistes et les rewmistes se livrent à une bataille sans merci depuis quelques temps, s’accusant mutuellement de deal avec le pouvoir ».

Education et gouvernance, sujets dominants dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement du différend opposant l’Institution Sainte Jeanne d’Arc de Dakar au Collectif des parents d’élèves mais aussi de la reprise imminente des activités de la plateforme Aar Li Nu Bokk (défendre le bien commun, en langue wolof).Le Quotidien informe que « la polémique relative au port du voile islamique à l’Institution Sainte Jeanne d’Arc de Dakar, qui avait agité la fin de la (précédente) année scolaire, n’est pas dépassée ». En effet, souligne ce journal, la direction de cet établissement privé catholique a mis sa menace à exécution hier mardi lors de la rentrée des classes des élèves du primaire et du moyen (puisque) des élèves « voilées ont été sorties de leurs salles de classe, (isolées dans un amphithéâtre avant d’être) renvoyées plus tard de l’école en présence d’un huissier ».

Cela fait dire à EnQuête que c’est « le voile de l’exclusion ». Cette décision de l’Institution Sainte Jeanne d’Arc de Dakar a provoqué l’ire des parents d’élèves. L’un d’entre eux, interviewé par ce journal, soutient que « lors de la remise des bulletins du second semestre (de la précédente année scolaire), la direction leur avait fait croire que (l’interdiction du voile islamique) n’était qu’une rumeur ».

Cette école, souligne le journal, a élaboré un nouveau règlement intérieur à l’insu des parents d’élèves et dans lequel, « il n’est pas écrit que le port du voile est autorisé ou interdit mais juste que l’élève doit se présenter découvert ».

Dans L’Observateur, Rayanna Tall, la Proviseure de l’Institution Sainte Jeanne d’Arc de Dakar bat en brèche les propos de ce parent d’élève en déclarant : « Nous n’avons pris personne par surprise. Dès le mois de juin dernier, nous avons bien présenté à toutes les familles le règlement intérieur applicable pour l’année scolaire 2019-2020. Toutes les familles qui ont inscrit leurs enfants ont accepté de le signer ».

Dans les colonnes de ce quotidien, l’Imam Ahmadou Makhtar Kanté se dit « choqué par la violence de la direction de cette école », non sans souligner que cette mesure « va traumatiser ces élèves ». Partant de là, il souhaite que « les parents (d’élèves) saisissent le ministre (de l’Education nationale), la société civile et toutes les personnes de bonne volonté pour dire à la direction de cette école de savoir raison garder et (de) laisser ces enfants venir faire les cours comme tout le monde ».

Sur un tout autre sujet, EnQuête indique que « Aar Li Nu Bokk repart au front ». En conférence de presse hier mardi, « ce mouvement invite tous ses membres et alliés à plus d’engagement dans le combat collectif » et annonce qu’ « une marche aura lieu le vendredi 13 septembre prochain ».

Aar Li Nu Bokk, cité par EnQuête, est déterminé à poursuivre le combat « en dépit des manœuvres dilatoires initiées par le régime à travers le Procureur de la République. (Ce dernier) a choisi de conduire une procédure pénale inédite basée sur un appel à témoins, en lieu et place d’une enquête en bonne et due forme, fondée sur le rapport de l’Inspection Générale d’Etat (IGE) et des dossiers de l’OFNAC (Office national de lutte contre la fraude et la corruption) ».

Selon le mouvement Aar Li Nu Bokk, « au même titre que l’affaire Petro-Tim, le dossier sur la gestion du fer de la Falémé est nébuleux », rapporte Le Quotidien. A en croire Babacar Thioye Bâ, le porte-parole du jour, « en plus de l’opacité, le régime de Macky Sall a décidé de faire la politique de l’autruche pour couvrir ses forfaits. Notre seule réponse est celle de la mobilisation populaire ».

Faits divers et politique au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent essentiellement de la recrudescence des accidents de route sur toute l’étendue du territoire national mais aussi des préparatifs des élections locales.Le Quotidien annonce une « pluie de morts à Thiadiaye » dans un accident de la route. Ce journal précise qu’ « un bus en provenance de Dakar, transportant des passagers qui se rendaient à Keur Magui, une localité située dans la région de Kaolack (centre), a dérapé sous une forte pluie entre les communes de Sandiara et Thiadiaye, causant du coup la mort de 5 passagers, toutes des femmes. 30 blessés, dont 22 dans un état grave, ont été aussi dénombrés et évacués par la suite à l’hôpital de Grand Mbour ».

EnQuête informe que « le véhicule de Cheikh Amar qui avait quitté Touba (centre) pour se rendre à Dakar (ouest) a subi un accident au niveau de la gare de Diourbel (centre), plus précisément à hauteur de Touré-Mobonde, sur l’autoroute Ila Touba ». Il n’y a pas eu de morts dans ce choc mais les quatre blessés, dont le riche industriel, ont été évacués à Dakar.

De son côté, Le Soleil renseigne que « le ministre de l’Intérieur acte le report » des élections locales initialement prévues le 1er décembre 2019. Et pour cause, déclare Aly Ngouille Ndiaye dans les colonnes du quotidien national, les contraintes liées à l’organisation d’une élection et toutes les questions relatives au processus électoral comme la révision des listes, les discussions autour des échéances, la fixation de la caution, la fixation du nombre et le dépôt des parrainages et la signature des décrets devant convoquer les électeurs constituent « autant d’éléments et d’étapes qui méritent des discussions et des concertations entre tous les acteurs » politiques.

WalfQuotidien souligne qu’ « (Ousmane) Sonko tisse sa toile » en perspective des élections locales. Ce journal indique que le candidat classé troisième à la présidentielle du 24 février dernier « met sur pied une nouvelle coalition » nommée Jotna / Patriotes pour l’alternative. 

Pendant ce temps, « la purge commence » au Parti Démocratique Sénégalais (PDS, opposition) fait savoir WalfQuotidien qui, en outre, rapporte qu’ « (Abdoulaye) Wade a déclenché le processus de liquidation des frondeurs. Après Babacar Gaye à Kaffrine (centre), tous les responsables fédéraux du PDS qui contestent ses choix seront destitués ».

Le 9 août dernier, dans un communiqué signé de son Secrétaire général national Abdoulaye Wade, le PDS a indiqué la désignation de Karim Wade comme Secrétaire général adjoint. Des personnalités comme Oumar Sarr, ex-numéro deux du parti, ont quant à elles été écartées de la direction. Les dissidents ont récemment créé l’Alliance Suxali PDS.

Sud Quotidien note que « la participation de certains responsables au dialogue national lancé par le président de la République Macky Sall est à l’origine des bisbilles au sein de (quelques) partis politiques ». 

Quatrième lors de la dernière présidentielle, le Parti de l’unité et du rassemblement (Pur, opposition) s’est séparé de son Coordonnateur national, Issa Sall qui avait répondu à l’appel du chef de l’Etat contre l’avis de Serigne Moustapha Sy, guide moral du Dahiratoul Moustarchidina Wal Moustarchidaty (DMWM) et par ailleurs président du parti.