Sénégal : Les vétérinaires dénoncent les pratiques des bergers

À quelques jours de la fête de la Tabaski, les docteurs des animaux alertent sur l’administration de médicaments et d’injections, sans respect des délais d’attente avant abattage.

 

L’ordre des docteurs-vétérinaires vient de lancer l’alerte, à l’approche de la Tabaski. Ce jeudi, ses membres sont en tournée dans certains points de ventes de Dakar, pour prévenir sur les mauvaises pratiques que font les éleveurs et qui sont nuisibles à l’homme et à l’animal.

A quelques jours de la Tabaski, les vétérinaires préviennent sur l’administration de médicaments et d’injections, sans respect des délais d’attente avant abattage. Ce qui est une réelle menace de santé publique. Pis, ils dénoncent une alimentation inappropriée du bétail.

«Nous avons décidé avec l’Ordre, d’investir certains “daral” juste pour sensibiliser la population, précise Dr Isma Ndiaye, médecin-vétérinaire, interrogé par Sud Fm. C’est une initiative qui va nous permettre d’aller au niveau des endroits où on vend les moutons et essayer de discuter avec les vendeurs et les acheteurs. Les sensibiliser par rapport à l’entretien et l’alimentation même du bétail.»

Par ailleurs, les médecins vétérinaires manifestent leurs inquiétudes par rapport aux éleveurs qui administrent certains produits aux animaux, quelques jours avant les fêtes.

«Il n’est pas rare de trouver au niveau de ces “daral” des gens avec des seringues, qui injectent des médicaments aux moutons. Ou bien, à la sonde, par voie buccale, qui donne des médicaments à ces animaux, signale Dr Ndiaye. Nous voudrions sensibiliser les vendeurs et les consommateurs par rapport aux risques que cela peut générer.»

En outre, il fait savoir que : «ces (risques) peuvent être des répercussions au niveau des organes vitaux comme le foie, le rein. Mais aussi par rapport aux consommateurs parce que tout médicament vétérinaire administré à un animal laisse des résidus. Et ces résidus sont éliminés par les voies naturelles (l’urine, le lait). Mais aussi, il y a des parties qui restent dans le sang et qui sont distribuées au niveau des muscles et des organes ; ce qui fait que le consommateur qui consomme ces résidus-là peut subir un effet cumulatif avec le temps et qu’après, cela puisse avoir des répercussions sur sa santé

Sénégal: Le pilote français mort dans le crash d’un aéronef

Selon le responsable de l’aérodrome de Podor, Amadou Tidiane Ba, il y a lieu de soupçonner des défaillances techniques.

 

Un aéronef s’est écrasé hier, aux environs de 6 heures du matin, à Diatar, à 5 kilomètres de Podor, dans l’île à Morphil. Le pilote, un ressortissant français, a perdu la vie. Selon la Rfm qui a donné l’information, l’appareil qui servait à chasser les oiseaux granivores a décollé de l’aérodrome de Podor avant de s’écraser quelques temps plus tard. La même source de préciser que l’aéronef était affrété par la Direction de la protection des végétaux (Dpv) pour lutter contre les oiseaux granivores dans cette zone de la vallée. L’avion de type turbo trusth transportait et pulvérisait des produits phyto-sanitaires sur des zones agricoles.

Sur les circonstances du crash, le responsable de l’aérodrome de Podor, Amadou Tidiane Ba, soupçonne des défaillances techniques. ‘’L’avion avait décollé de l’île à Morphil vers 5 heures 45 ce matin, pour pulvériser des oiseaux granivores. Au retour, c’est à 5 km à l’est de Podor que l’appareil a eu des problèmes près d’un village appelé Diatar (département de Podor). Le climat était très favorable depuis quelques jours.

Il n’y a pas de nuage ni de poussière. Le temps est excellent. Ce ne sont pas les conditions météorologiques’’, a-t-il confié à Seneweb. Avant de poursuivre : ‘’cela pourrait être la conséquence de défaillances mécaniques comme entre autres, un manque de kérosène. Mais, en tout cas, ce n’est pas à cause des effets de la météo. Ce qui est sûr, c’est qu’il n’y avait qu’une seule personne à bord. C’est le pilote, de nationalité française. Il n’a pas survécu au crash’’.

Présidentielle 2019 : Amadou Tidiane Wone soutient Cheikh Hadjibou Soumaré

L’ancien président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), a annoncé sa candidature le 22 juillet dernier.

Cheikh Hadjibou Soumaré prépare sa candidature à la Présidentielle de 2019. L’ancien président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Après avoir déclaré sa candidature, le 22 juillet dernier, Chekh Hadjibou Soumaré s’est engagé dans une quête de soutiens.

Et c’est un très grand coup qu’il vient de frapper. L’ancien Premier ministre d’Abdoulaye Wade vient de décrocher le soutien de l’ancien ministre de la Culture Amadou Tidiane Wone dit “Baba“. C’est l’intéressé lui-même qui l’a annoncé sur sa page Facebook.

Amadou Tidiane Wone a été également ambassadeur du Sénégal au Canada. Après avoir perdu le pouvoir en 2012, Abdoulaye Wade l’avait choisi comme son directeur de Cabinet. C’est en septembre 2015 qu’il a démissionné de ce poste.

Sénégal : Le “Dakar Arena“ ouvre ses portes

 

Le président de la République Macky Sall va procéder à l’inauguration du Palais des Sports Dakar Arena, ce mercredi. Située à Diamniadio, l’infrastructure d’une capacité d’accueil de plus de 15 000 places est un véritable bijou architectural.

Le Dakar Arena est une infrastructure que le président Macky Sall avait décidé d’offrir au basketball sénégalais après le sacre des Lionnes lors de la Coupe d’Afrique 2015. Mais le Dakar Arena offre bien plus qu’un parquet pour le basketball. Il est en mesure d’accueillir plusieurs disciplines sportives. Les rencontres de boxe, de lutte, de tennis peuvent s’y tenir.

En outre, le Dakar Arena peut aussi abriter des activités culturelles majeures. Le palais des sports bénéficie d’équipements de dernière génération adaptée aux normes internationales.

Santé: Le Sénégal vendrait des poches de sang à la Gambie

Selon un médecin responsable dans un centre hospitalier de ce pays, la Gambie aurait passée commande de plusieurs poches de sang au Sénégal.

 

Au Sénégal, les dernières semaines ont été marquées par une pénurie de sang. Si bien que le décès d’une femme qui donnait la vie, faute de poche de sang disponible, a fait réagir les populations qui se sont rués en masse dans les centres de transfusion sanguine.

Ce matin, la nouvelle de la vente de poche de sang à la Gambie a fait sursauter plus d’un, laissant certains sans voix. L’information a été donnée par Momodou Lamin Jammeh, porte-parole de l’hôpital universitaire Edward Francis de Banjul, à travers le journal Les Echos.

« Nous avons passé une commande. Les commandes sont retardées, mais elles arriveront lundi (6 août). Nous avons une petite quantité en stock que nous utilisons actuellement ». La même source a fait savoir que les poches de sang ont été vendues à la Gambie.

Le journal précise que les poches de sang en question ne sont pas gratuites; la Gambie les a achetées.

Une nouvelle qui vient indigner les populations sénégalaises, qui rappellent que le sud du Sénégal a connu un taux de 60% de décès de femmes en couches, en 2017.

Les autorités démentent l’information

Contacté par Seneweb, le Centre national de transfusion sanguine (Cnts) a nié l’information. A travers sa chargée de communication Kiné Diop, le Cnts a fait savoir qu’il « n’a jamais reçu de commande pour vendre des poches de sang ».

Ainsi, Kiné Diop renseigne qu’il s’agit d’ « une fausse information » car, d’après elle, « avant de donner des poches aux autres, il faut d’abord approvisionner les régions qui en ont besoin ».

 

 

Sénégal : le projet « Un million de citernes pour le Sahel » pour faire face aux changements climatiques

Le lancement de la première phase de ce projet au eu lieu hier 07 aout 2018 dans la localité de Diamniadio, à environ 30 km de Dakar.

 

La FAO et le gouvernement du Sénégal ont lancé le projet « Renforcer la résilience des femmes vulnérables au Sénégal et au Sahel à travers l’adaptation au changement climatique, l’agro écologie et la diversification des moyens d’existence ».

Il s’agit d’une phase pilote de l’initiative « 1 million de citernes pour le Sahel » mise en œuvre dans 3 zones agro-écologiques du Sénégal : les régions de Louga, Kaolack et Tambacounda qui se heurtent aux problèmes de faible pluviométrie, de salinité et d’accès difficile aux eaux souterraines pour faire du maraichage.

Deux sortes de citernes ont été construites lors de la phase pilote du projet : des citernes de 15 à 20 m3 (dans les régions de Louga et de Tambacounda) permettant de fournir de l’eau potable à une famille de 5 à 7 personnes pendant la saison sèche (7 mois), ainsi qu’un supplément d’irrigation pour le jardinage familial de légumes d’environ 10 m2; les citernes de 50 m3 qui, elles, ont été construites sur des terres appartenant à des groupements de femmes afin de leur fournir un supplément d’irrigation à la fin de la saison des pluies pour du maraîchage, souligne l’APA.

Le projet « Renforcer la résilience des femmes vulnérables au Sénégal et au Sahel à travers l’adaptation au changement climatique, l’agroécologie et la diversification des moyens d’existence » sera exécuté par la FAO avec l’Agence nationale de conseil agricole et rural (Ancar) du MAER et d’autres partenaires nationaux.

Sénégal : Le fonds du projet du DER sont disponible

Il s’agit d’une enveloppe d’un montant de 10 milliards que le Délégation générale à entrepreneuriat Rapide des Femmes et des Jeunes va gérer.

 

Le Fonds destiné à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes au Sénégal, vient d’octroyer ses premiers financements d’un montant global de 10 milliards de FCFA, accordés aux jeunes et aux femmes après le lancement de ce fonds, en mars dernier.

Ce fonds est doté d’une enveloppe financière de 30 milliards de FCFA par an et est géré par la Délégation générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER), en charge du programme.

15.000 bénéficiaires se sont partagé cette première enveloppe sous forme de prêts avec un taux maximal de 5 % et un délai de remboursement de 3 mois à 6 ans, a indiqué le Délégué général de la DER, Papa Amadou Sarr.

C’est le chef de l’état, Macky Sall qui a présidé cette cérémonie de remise de chèques. Il a déclaré que les différents mécanismes mis en œuvre dans le passé se sont butés à un problème d’efficacité, d’atteinte des cibles et de lourdeur de procédure, une situation à laquelle, a-t-il dit, la DER s’affranchit avec dextérité.

«Je suis heureux que la DER ait pu comprendre la philosophie qui l’a sous-tendu en allant à la rencontre des sénégalais», a ajouté Macky Sall, expliquant que «la DER a privilégié une démarche de proximité, une démarche d’équité et d’inclusion ayant permis de toucher des secteurs vitaux de notre économie», en adaptant son offre et son mécanisme d’intervention aux spécificités de différentes cibles et des réalités de leurs terroirs d’ancrage.

La Délégation générale à entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes est une structure mise en place par Dakar dans l’optique de promouvoir, d’encourager et d’accompagner entrepreneuriat des femmes et jeunes du pays.

La DER a pour rôle d’impulser de façon concrète l’activité économique de ces couches de la population, de garantir une création de valeurs et de richesses, de favoriser les emplois viables et durables, et de consolider l’économie sénégalaise.

 

 

Ondes radio: Dakar et Nouakchott veulent accorder leurs fréquences

C’est dans l’optique d’éviter les brouillages lors des interférences des fréquences radioélectriques au niveau des frontières entre les deux pays.

 

Le directeur des radiocommunications de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), Khalilou Niang, a défendu, mardi, à Dakar, la nécessité d’aller vers une gestion coordonnée des fréquences radioélectriques aux frontières entre le Sénégal et la Mauritanie, pour éviter les brouillages entre les différents réseaux de radiocommunication.

S’exprimant lors d’une réunion bilatérale de coordination des fréquences aux frontières entre le Sénégal et la Mauritanie, il a estimé qu’« il convient de gérer et de coordonner ces fréquences pour éviter les brouillages entre les différents réseaux de radiocommunications ».

Il a rappelé à cet égard, que « les fréquences radioélectriques sont destinées à une large gamme d’utilisations commerciales et publiques ».

« La réunion, a-t-il précisé, a pour objet de poursuivre l’harmonisation ainsi que le partage des fréquences dans la zone frontalière sénégalo-mauritanienne, de trouver des solutions concrètes aux problèmes de brouillage et roaming non-intentionnel dans la zone de coordination ».

Certes, les deux pays « disposent d’un système de gestion et de contrôle du spectre », mais il n’en reste pas moins que « des problèmes pratiques se posent souvent dans le domaine de la coordination multilatérale aux frontières ».

Pour lui, « ces problèmes et constats légitiment la nécessité de se retrouver entre professionnels pour échanger nos expériences et mettre en place un cadre unique pour la coordination des fréquences à nos frontières ».

« Il se trouve qu’on ne peut pas freiner ou arrêter la diffusion d’un signal, du fait qu’il fait sa propagation tout au long de la frontière », a pour sa part fait remarquer le directeur des réseaux de la societé mauritanienne des télécommunications Mauritel, Galledou Yahya.

Il a prôné « une coordination vu les problèmes » qui peuvent être rencontrés, estimant que « s’il n’y a pas une gestion harmonieuse des fréquences, ça peut affecter la qualité de service ». Il faisait référence aux « problèmes d’interférence », auxquels les opérateurs de télécommunication sont souvent confrontés.

« Ce qu’il y a, c’est surtout coordonner et savoir pour chaque opérateur ce qui est utilisé d’un côté à un autre pour arriver à avoir une bonne gestion, et surtout, avoir une bonne qualité des services pour les opérateurs de tous les autres pays », a-t-il fait valoir.

 

Sénégal: Le procureur de la République poursuit Cheikh Bamba Dièye

Le député avait avancé des propos peu élogieux envers des hommes de loi sénégalais, traitant des magistrats de corrompus.

 

Le procureur de la République Serigne Bassirou Guèye saisit la balle au bond. Le parquet a profité de la dénonciation de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) pour s’autosaisir du dossier du député Cheikh Bamba Dièye qui a traité les magistrats, Malick Lamotte et Demba Kandji, de corrompus, rapporte Le Témoin dans sa parution du jour.

Selon la même source, le procureur de la République qui n’a pas reçu une plainte formelle, a décidé d’engager des poursuites contre le député pour délit d’outrage à magistrats

L’UMS avait condamné les propos du député Cheikh Bamba Dièye et dit ne peut pas se constituer partie civile dans cette affaire.

Pour rappel, Cheikh Bamba Dièye a été convoqué suite à ses déclarations dirigées contre les juges Demba Kandji et Malick Lamotte qu’il taxe de « juges corrompus ». Il a ensuite refusé de déférer à la convocation.

 

 

 

Liberté d’expresse : le Sénégal en tête de la liste des mauvais élèves

C’est ce qui ressort du rapport trimestriel de la Fondation des médias pour l’Afrique de l’Ouest, sur la question.

 

Le Sénégal occupe la tête de liste des pays ouest-africains qui excellent dans les violations de la liberté d’expression, selon un classement établi par la Fondation des médias pour l’Afrique de l’Ouest, dans son rapport trimestriel couvrant la période avril-mai-juin 2018.

D’après ce rapport consacré à la situation de la liberté d’expression dans 13 pays de l’Afrique de l’Ouest, le Sénégal compterait huit sur les 40 cas de violations recensés pendant l’enquête.

Des arrestations d’opposants lors de la manifestation contre le parrainage le 19 avril dernier, la répression policière de la grève des élèves du lycée Malick Sy de Thiès, le 23 avril, et l’assassinat de l’étudiant Fallou Sène survenu le 15 mai lors des affrontements entre forces de l’ordre et étudiants, sont certains cas de violations relevés par la Fondation, qui cite aussi le cas d’agression des journalistes dans le cadre des manquements recensés.

Selon certains observateurs, le Sénégal présente un visage très contrasté dans le domaine de la liberté d’expression. Si cette liberté est garantie par la Constitution de 2001, l’arsenal juridique datant de 1965 serait plutôt répressif.

Le 6 juin dernier, un «projet de loi portant code des communications électroniques» a été adopté par le gouvernement en conseil des ministres. Des professionnels des médias estiment que cette loi comporte des dispositions qui mettent en péril un internet ouvert et libre dans le pays.

Avec un tel projet, l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (l’ARTP) et les opérateurs pourront décider, selon eux, de ce que les Sénégalais doivent voir et faire sur Internet, ce qui constitue un frein à la liberté d’expression et au libre accès à l’information.

Ces spécialistes craignent également que cette loi puisse constituer un obstacle au développement de l’économie numérique, et particulièrement, la promotion des entreprises locales qui dépendent du numérique.