Tchadia Airlines : 27 652 passagers transportés en un an d’existence

La compagnie aérienne nationale du Tchad, Tchadia Airlines, lancée il y a un an, annonce dans un communiqué reçu à APA, avoir effectué plusieurs vols qui lui ont permis de transporter 27 652 passagers, soit 21 467 en domestique et 6 185 à l’international, ainsi que des tonnes de marchandises en cargo.Le communiqué signé de la direction générale de la compagnie ajoute que grâce à un excellent partenariat avec Ethiopian Airlines Tchadia Airlines a pu desservir quatre lignes nationales et deux lignes internationales.

Elle entend étendre son réseau aérien sur de nouvelles destinations nationales à savoir Am-Timan, Ati et Amdjarass, et régionales Niamey, Kano, Khartoum en novembre et Cotonou et Caire dans un proche avenir.

Cet appréciable bilan affiché par Tchadia Airlines « durant sa première année d’exercice, généralement difficile pour toute nouvelle compagnie aérienne (…) prouve la satisfaction de notre service à la clientèle et la confiance du public voyageur sur la marque de la compagnie aérienne nationale », souligne le communiqué.

Face aux critiques sur la qualité de ses avions, la compagnie tchadienne rétorque que, pour des raisons préventives ou techniques, Tchadia Airlines a eu à annuler ou retarder certains de ses vols dans le souci d’assurer la sécurité et le confort de ses passagers.

« La révision technique et inspection des aéronefs sont régulièrement assurés telles que réglementées par les autorités nationales et internationales du monde aéronautique », rassure la compagnie.

Tchadia Airlines dit donner toujours « la priorité à la sécurité dans tous ses vols et travaille d’arrache-pied pour que le plan d’expansion de son réseau aérien s’étende en agrandissant sa flotte avec des bombardiers et Boeing 737 à compter du mois de novembre 2019 ».

Le financement des PME ivoiriennes au menu de la 4ème édition de la Finance s’engage

La problématique du financement des Petites et moyennes entreprises (PME) ivoiriennes sera débattue à la 4ème édition de l’initiative «La Finance s’engage » prévue le 21 novembre prochain à Abidjan, a annoncé jeudi le président de la Commission développement des PME et financement de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, patronat ivoirien), Daouda Coulibaly.« La 4ème édition du forum annuel de l’initiative La Finance s’engage aura lieu le jeudi 21 novembre prochain avec pour thème: l’accompagnement, clé du financement des PME », a déclaré M. Coulibaly au cours d’une cérémonie de lancement de cet événement.

Conformément aux années précédentes, a-t-il expliqué, le forum sera une plateforme de rencontre de haut niveau qui réunira des acteurs clé de l’écosystème financier et entrepreneurial autour du financement des PME. 

« Nous pouvons avancer que 4 ans après le début de cette aventure, le bilan est positif et le calendrier annuel d’activités s’est enrichi encore cette année avec l’introduction des ateliers thématiques et du premier atelier régional à Korhogo, introduisant l’initiative à l’intérieur du pays », a ajouté Daouda Coulibaly.

« Cette année, nous avons intensifié nos actions envers les PME, après trois premières années axées sur la mobilisation des acteurs de l’offre », a rappelé le président de la Commission développement des PME et financement de la CGECI.

A propos du bilan de l’édition 2018, il a souligné l’organisation de deux ateliers thématiques d’informations destinés aux PME, une avec la BCEAO (Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest) et l’autre avec le Ministère de la promotion des PME qui ont touché 500 acteurs de PME.

Quelques 200 acteurs de PME ont été également rassemblés à Korhogo dans l’extrême nord du pays de même que l’amorce d’un plan de financement de certains secteurs clé en collaboration avec la Caisse nationale des Caisses d’épargne (CNCE, publique).

« Le programme d’éducation financière initiée en 2018, se poursuit et s’est enrichi avec une partie de suivi au financement auprès des institutions partenaires de l’initiative » a conclu Daouda Coulibaly qui avait à ses côtés la présidente du Comité d’organisation de ce forum, Victorine Attia et Teddy Roux, Directeur Afrique de l’ouest du cabinet ESPartners co-organisateur de l’événement.

Les besoins de financement des PME ivoiriennes  s’élèvent à environ 3600 milliards  de francs CFA. L’édition 2019 de « La Finance s’engage » sera également meublée par une cérémonie des awards qui permettra de récompenser les banques, les institutions de microfinance et les établissements financiers qui auront respecté leurs engagements en faveur des PME.

« La finance s’engage» est une initiative qui a pour but de mobiliser tous les acteurs clés de l’environnement financier en Côte d’Ivoire afin de mener une réflexion sur le financement des PME.

 Ce forum est un rendez-vous annuel institutionnalisé, où des acteurs du financement classique, alternatif, étatique et privé s’engagent publiquement sur des montants et des programmes à fort impact sur le financement du secteur privé, et en particulier des PME.

Tchad:baisse des prix à la consommation des produits alimentaires

L’indice national des prix à la consommation au troisième trimestre 2019 de l’institut national de la statistique, des études économiques et démographiques (Inseed), parvenu jeudi à APA, indique une baisse de 2,1% des produits alimentaires et boissons non alcoolisées.Cette baisse est due principalement, selon l’Inseed, à la dépréciation des prix de pain et céréales (-8,4%), poissons (-0,8), viandes (-0,8%), fruits (-5,3%), café, thé, et cacao (-2,3%), eau minérale, boissons rafraîchissantes, jus de fruits et légumes (-2,0%).

L’Inseed relève aussi que la baisse de l’indice des prix de « produits alimentaires et boissons non alcoolisées » a été atténuée par la hausse des prix des légumes et tubercules (+6,2%), huiles et graisses (+0,7%), lait, fromage et œufs (+1,0%) et produits alimentaires (+2,1%).

La dépréciation de l’indice des prix du « logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles » de 3,1% en ce trimestre est expliquée par la baisse des prix de combustibles solides (-8,6%), gaz (0,4%) et des loyers effectivement payés par les locataires (-1,4%).

Il est constaté, par contre, une hausse des prix des fournitures pour travaux d’entretien et de réparation de logements (+0,1%) et combustibles liquides (+0,1%). En variation trimestrielle et annuelle, l’indice des prix de cette fonction a baissé respectivement de 0,1% et 1,5%.

En ce qui concerne les « meubles, articles de ménage et entretien courant de la maison », la baisse de l’indice des prix de 1,1% observée est justifiée par la diminution des prix de verrerie, vaisselle et ustensiles de ménage (-0,5%), gros appareils ménagers, électriques ou non (-0,8%), meubles, articles d’ameublement (-1,0%), articles de ménage en textiles (11,8%) et biens d’équipements ménagers non durables (-2,3%).

Toutefois, l’on note une hausse des prix des gros outillages et matériels (+1,8%) et services domestiques et services ménagers (+0,1%).

La destination boursière de l’UEMOA présentée aux investisseurs européens

La destination boursière de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a été présentée, jeudi à Paris, aux investisseurs européens et à la diaspora africaine par le directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), Edoh Kossi Amenounve.« Présentant l’évolution récente de la BRVM et la tendance baissière observée ces trois dernières années,  il (ndlr Edoh Kossi Amenounve)  a indiqué que cela a rendu le marché plus attractif avec un PER (price earning ratio) relativement bas (9,40 pour l’ensemble du marché du 14 octobre 2019 contre 24,5 en 2016…) » rapporte une note d’information de la BRVM transmise à APA.

M. Amenounve a invité les investisseurs européens à investir à la BRVM qui continue de déployer les actions nécessaires pour améliorer sa liquidité et sa profondeur.

Selon le texte, le patron de la BRVM a, par ailleurs, invité les diasporas africaines à se tenir prêtes pour participer massivement aux opérations de marchés à venir (emprunts obligataires, privatisations) afin d’être de véritables acteurs de l’investissement à long terme en Afrique et bénéficier de la richesse créée sur le continent.

«S’agissant de la BRVM, il a fait un plaidoyer à l’égard des investisseurs institutionnels européens pour qu’ils s’intéressent davantage à l’investissement en portefeuille en Afrique pour accompagner les IDE (investissements directs étrangers) et l’action des fonds de private equity», poursuit  le communiqué, précisant que M. Amenounve a également fait un tour d’horizon de l’évolution récente des économies africaines et de leur perspectives de croissance à long terme.

La BRVM basée à Abidjan en Côte d’Ivoire, créée en 1996, est une bourse commune aux huit pays de l’UEMOA. Elle a, notamment pour missions, l’organisation du marché boursier, la cotation et la négociation des valeurs mobilières, la diffusion des informations boursières et la promotion et le développement du marché. A fin janvier 2018, la BRVM comptait 45 sociétés cotées exerçant dans divers domaines d’activités.

L’Afrique représente moins de 11% des échanges commerciaux de la Mauritanie

Le continent africain n’a représenté que 10,8% du volume des importations mauritaniennes au cours du deuxième trimestre de 2019, selon un rapport trimestriel rendu public par l’Office national de la statistique (ONS) et dont APA a reçu copie jeudi.D’après ce document qui fait autorité en Mauritanie, l’Afrique n’a reçu aussi que 7,0% des exportations de la Mauritanie pendant cette même période.

Le gros de ces échanges s’est fait avec les pays européens qui demeurent les principaux fournisseurs et clients de la Mauritanie, avec 50,2% des importations et 54,2% des exportations au terme dudit trimestre.

Pendant cette même période, les échanges commerciaux du pays avec le monde extérieur sont évalués à 73 milliards d’ouguiyas MRU (1,9 milliard de dollars), enregistrant une hausse de plus de 50% par rapport au trimestre précédent et se situant à un niveau de 31,6% supérieur à leur valeur sur le même trimestre de 2018.

Le document signale également qu’au cours de la période en question, les exportations mauritaniennes globales évaluées à 31,420 milliards d’ouguiyas MRU (832 millions de dollars) étaient en progression de 46,2% par rapport au trimestre précédent et en hausse de plus de 80% comparativement à leur valeur il y a un an.

Les produits concernés par l’exportation dans ce pays sont essentiellement le poisson, le fer, l’or et le cuivre.

S’agissant des importations globales chiffrées à 41,883 milliards d’ouguiyas MRU (1,1 milliard de dollars) au cours du deuxième trimestre 2019, elles ont été en hausse de plus de 50% par rapport à celles enregistrées sur le premier trimestre de l’année.

Les principaux produits importés par la Mauritanie sont les hydrocarbures, les biens d’équipements, les produits alimentaires et les matériaux de construction.

Togo: «Trade Advance» une offre de Banque Atlantique pour accompagner le commerce international

Banque Atlantique, filiale du Groupe Banque Centrale Populaire (BCP), a présenté le 19 septembre 2019, à Lomé, son offre «Trade Advance», un ensemble de solutions adaptées visant à accompagner plus efficacement l’activité de l’export et du Commerce International.Cette présentation s’est tenue dans le cadre de la 3ème rencontre du cycle « Journée Trade », lors d’une une conférence autour du thème « Financement du Commerce International et couverture du risque de change ».

« Trade Advance » est un ensemble de solutions étudiées répondant aux challenges des professionnels du secteur de l’export et du Commerce International, pour les accompagner plus efficacement dans leurs activités. L’offre met en correspondance les différents besoins des exportateurs et importateurs.

Co-animé par Mohamed Simporé, Directeur Général de Banque Atlantique Togo et Anicet Yeman, responsable Trade d’Atlantic Business International, la holding subsaharienne du Groupe, l’évènement a rassemblé une centaine d’invités, venus s’enquérir des opportunités via la « Trade Finance ».

« Banque Atlantique entend jouer un rôle décisif dans l’accompagnement des entreprises du Togo, confrontées à la problématique du financement et de la sécurisation des opérations de Commerce International », a déclaré M. Mohamed Simporé, Directeur Général de Banque Atlantique.

Pour lui, les clients ont besoin de mieux appréhender le dispositif en place afin de bénéficier d’un mécanisme sécurisé, ce qui justifie le fondement de ces actions du Groupe, menées avec l’appui, l’expertise et le réseau de correspondants de sa maison mère.

Ce cadre d’échanges permet au Groupe bancaire de renforcer la proximité déjà établie avec les clients, les partenaires et confirmer son engagement à les soutenir ». Banque Atlantique est d’ailleurs présent dans 28 pays.

Le financement et la sécurisation des transactions en matière de Commerce International nécessitant une connaissance approfondie du dispositif réglementaire, la conférence a permis aux clients de disposer d’informations pertinentes et d’outils nécessaires pour améliorer et garantir la sécurité de leurs opérations à l’international.

L’éventail de produits proposés par Banque Atlantique a également été exposé lors de la rencontre notamment ceux relatifs aux moyens de paiement tels que le transfert direct, la remise documentaire et la garantie à première demande.

Samuel Eto’o se lance dans les paris sportifs

L’ex-international de football camerounais, quadruple Ballon d’or africain, Samuel Eto’o Fils a annoncé, via les réseaux sociaux, le lancement d’une société de paris sportifs en ligne dénommée «Betoo».«Tout simplement parce que ma vie est un ensemble de paris gagnés», affiche-t-il comme slogan, promettant «jusqu’à 150% de bonus» sur le basketball, le handball, le football et le tennis.

Si l’annonce rencontre l’enthousiasme des nombreux fans de l’ancienne star du ballon rond sur ses comptes électroniques, il s’en trouve également pour dénoncer cet investissement qui, pour beaucoup, vise à encourager la jeunesse aux jeux de hasard.

Avant Betoo, dont le contrat de concession a par ailleurs été attribué en février 2018 par l’administration camerounaise, le fraîchement retraité des arènes s’était déjà aventuré, sans succès, dans le domaine des affaires à l’instar de «Set’Mobile», une compagnie de téléphonie spécialisée dans la revente de services lancée en grandes pompes le 22 décembre 2011, et qui mettra la clé sous la porte en février 2013.

Le même insuccès sera constaté avec la Fondation Samuel Eto’o (Fundesport), créée en 2005 et qui, entre autres, devait s’investir dans la formation de jeunes footballeurs aussi bien au Cameroun qu’au Gabon.

Loin d’abandonner, en mi-novembre 2018, au sortir d’une audience avec le Premier ministre, l’ex-capitaine des Lions indomptables du Cameroun annonçait la mise en œuvre d’un programme international de charité 2019, dans le cadre l’organisation par son pays de la Coupe d’Afrique des nations (CAN). Il promettait notamment l’organisation d’un concert de musique, un match de gala avec des stars locales et mondiales, une soirée de gala pour la collecte de fonds en faveur de programmes sociaux destinés aux jeunes.

Était également prévu, un autre programme de construction d’infrastructures sportives de proximité. Le report de la compétition à 2020 par la Confédération africaine de football (CAF), du fait de retards criards dans la construction des infrastructures, aura fini de compromettre tous ces projets.

UEMOA: des experts recommandent un Fonds régional de transport maritime

Des experts des pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ont recommandé, mercredi à Abidjan, la mise en place d’un Fonds régional de transport maritime aux fins de financer les opérations du Centre de recherche et de sauvetage en mer ou Marine search and rescue center (SAR, en anglais) d’Abidjan, la structure principale de coordination des opérations dans l’espace UEMOA.Cette recommandation a été faite à l’issue d’une réunion de trois jours du Comité régional de coordination des opérations de recherche et de sauvetage en mer.

Selon le président des travaux, le Béninois  Fabrice Metonwaho, la réunion d’Abidjan a recommandé à la Commission de l’UEMOA de « mettre en place le Fonds régional de transport maritime aux fins notamment de financement des opérations du SAR ».

 Il lui a été également recommandé «d’apporter un appui au renforcement de capacités (équipement, formation) des centres nationaux et du centre principal SAR » et « d’élaborer le manuel de procédures définissant les modalités de fonctionnement du centre principal et des centres nationaux ».

L’objectif visé est de sauver des vies en détresse, a poursuivi M. Metonwaho, rappelant la disposition de l’UEMAO qui autorise les Etats de recouvrer des redevances à travers des produits transportés par des navires étrangers. « Il n’y a pas de taux fixe. Ca se fait au tonnage », a-t-il précisé.

A l’endroit des Etats, les experts ont recommandé notamment de mettre en place le Fonds national de transport maritime au plus tard en janvier 2020, aux fins notamment de financement des opérations SAR conformément au règlement d’exécution de l’UEMOA déterminant le taux, les modalités de perception et de répartition de la redevance due par les armateurs communautaires et étrangers exploitant un service de transport international.

Sur les huit pays membre de l’UEMOA, cinq (Côte d’Ivoire, Bénin, Guinée Bissau, Togo et Sénégal) sont des Etats côtiers, tandis que les trois autres (Burkina Faso, Mali et Niger) qui sont sans façade maritime dépendent desdits Etats côtiers.

L’aéroport de Kotoka d’Accra classé meilleur aéroport ouest africain

L’aéroport international de Kotoka d’Accra est classé meilleur aéroport en Afrique de l’Ouest et quatrième meilleur au monde par le Conseil international des aéroports (CIA), a appris APA mercredi.Cet exploit est dû au respect des normes et à la haute qualité des services aéroportuaires de Kotoka.

Le président Nana Akufo-Addo qui a fait l’annonce dans le Ghanaian Times, à Accra, a déclaré que cette prouesse a été réalisée grâce à l’engagement du gouvernement à promouvoir un service de qualité à l’aéroport.

S’exprimant à la conférence annuelle de la CIA à Accra mardi, à laquelle ont participé quelque 300 participants venus de tout le continent africain pour échanger des idées et explorer de nouvelles opportunités, le président a noté qu’il a fallu un effort réfléchi pour améliorer les infrastructures tout en se concentrant sur la qualité du service et le strict respect des normes opérationnelles pour réaliser cet exploit.

« Nous avons libéralisé le cadre réglementaire que l’industrie avait l’habitude d’appliquer. Nous avons aboli la TVA de 17,5% sur les billets d’avion intérieurs, ce qui a entraîné un quasi doublement du trafic passagers intérieur », a-t-il ajouté.

Le Président Akufo-Addo a noté que 38 compagnies aériennes opèrent actuellement au Ghana et qu’elles se connectent directement à 30 destinations différentes.

La politique de concurrence, un catalyseur de l’ouverture des marchés (officiel)

La politique de concurrence est un vrai catalyseur de l’ouverture des marchés et génère ainsi des richesses, a affirmé, mardi à Dakar, Makhtar Lah, Secrétaire général du ministère sénégalais du Commerce et des Moyennes entreprises.« La politique de concurrence (…) est un élément important dans la mise en œuvre des politiques publiques et l’atteinte des objectifs de croissance économique. Elle est, en effet, un levier essentiel pour le renforcement de la compétitivité des activités économiques et financières dans les Etats et un véritable catalyseur de l’ouverture des marchés et de génération de richesses », a notamment dit M. Lah.

Il ouvrait la réunion inaugurale du Comité consultatif de la Concurrence de l’Autorité régionale de la Concurrence de la CEDEAO (ARCC) qui se tient du 16 au 18 octobre 2019 à Dakar.

De l’avis de l’officiel sénégalais, la politique de concurrence garantit à elle seule, au sein du marché commun, la libre circulation des personnes et des biens, la liberté d’établissement et la production de biens et services à des prix accessibles.

C’est pourquoi, a-t-il dit, « l’application rigoureuse des règles de concurrence constitue une importante voie d’actions pour préserver les économies et protéger les consommateurs contre les pratiques anticoncurrentielles qui engendrent d’importantes pertes de compétitivité, de bien-être social, de réduction de la croissance et d’augmentation de la pauvreté ».

Suffisant pour qu’il invite l’ARCC à être un maillon essentiel dans l’élaboration des politiques dans les domaines du droit de la concurrence, permettant ainsi une participation effective des Etats membres de la CEDEAO au processus de prises de décision sur les questions de concurrence.

Pour Henriette Didigu, Directrice exécutive de l’Autorité régionale de la Concurrence de la CEDEAO (ARCC), sa structure est désignée par la Cedeao comme l’organe central chargé de la mise en œuvre et de l’application des règles de concurrence régionale.

« Elle (ARCC) a également été mandatée de prendre toutes les mesures nécessaires en vue d’éliminer les pratiques anticoncurrentielles. Lorsqu’elle parviendra à remplir son mandat, l’ARCC jouera son rôle en facilitant le maintien d’un système de marché libre dans la région », a ajouté Mme Didigu.

Les Bourses du Kenya et de la Chine signent un protocole d’entente

La Nairobi Securities Exchange (NSE) a officialisé, mardi à Nairobi, son partenariat avec la Bourse de Shenzhen (SZSE), en signant avec elle un protocole d’accord.La NSE s’est engagée dans des partenariats stratégiques comme étant un pilier essentiel du succès et de la croissance des marchés des capitaux au Kenya.

Les deux Bourses ont lancé pour la première fois un forum conjoint des investisseurs baptisé « Initiative de services sur le marché des capitaux entre la Chine et le Kenya » qui vise à relier le secteur des micro, petites et moyennes entreprises au Kenya à des investisseurs à Shenzhen, afin de permettre la formation d’une plateforme de capitaux à plus grande échelle.

La NSE et la SZSE s’accordent sur le fait que la Chine et le Kenya ont un grand potentiel de coopération économique qui connaît une croissance rapide dans les deux pays.

En outre, les deux bourses considèrent que les services du marché des capitaux devraient faciliter la formation de capital pour les entreprises à différents stades de développement.

S’exprimant à Nairobi, Geoffrey Odundo, le PDG de la NSE a déclaré que la collaboration avec la Bourse de Shenzhen était délibérée et stratégique.

« Elle vise à atteindre un certain nombre d’objectifs, notamment encourager un accès transfrontalier sans entrave entre nos marchés des capitaux afin de renforcer les marchés des capitaux, de créer des pools de liquidités plus importants et de renforcer la compétitivité de nos investisseurs, renforcer la capacité et promouvoir la diversité des produits d’investissement pour répondre aux besoins d’un large éventail d’investisseurs et de sociétés émettrices », a-t-il déclaré.

« Le potentiel de coopération future sera considérable. Ma visite au Kenya cette fois montre également notre aspiration à approfondir cette coopération », a affirmé Wenhai XIE, Directeur général adjoint du Comité de gestion de la technologie de la Bourse de Shenzhen.

Les deux Bourses ont également lancé Ibuka et V-Next Connect, une initiative conjointe visant à promouvoir la croissance transfrontalière des micro, petites et moyennes entreprises au Kenya et à Shenzhen.

World Business Summit 2019 : plus de 300 dirigeants mondiaux à Abidjan le 31 octobre 2019

Abidjan accueille le 31 Octobre 2019 l’édition 2019 du World Business Summit, une rencontre dédiée au networking d’affaires et au lobbying, à laquelle sont attendus plus de 300 dirigeants et personnalités politiques.Cette édition de World Business Summit qui a pour thème « Entrevoir le futur de l’économie et de la globalisation» verra la participation de plusieurs speakers de rang mondial et plusieurs dirigeants locaux parmi lesquels Jacob Frenkel, président de JP Morgan Chase International et ancien Gouverneur de la Banque d’Israël.

Daniel Monehin, l’un des plus grands leaders mondiaux de la Fintech ayant notamment servi à MasterCard et à HP, est également annoncé à  ces assises, de même que Eric Ouattara, vice-président du Club des dirigeants de banques et d’institution de crédit d’Afrique et directeur général de la FDH Malawi.

Nabou Fall, figure africaine incontournable de la communication et du digital, sera aussi présent,  ainsi que Mike Coffi (Patron d’Ecobank Asset Management Côte d’Ivoire), Isaac Gnamba-Yao, directeur général de la Poste de Côte d’Ivoire et plus d’une dizaine de dirigeants qui interviendront en qualité de speakers. 

Avec trois panels au programme sur la Fintech, le financement des entreprises et l’entrepreneuriat féminin, World Business Summit 2019 aura au menu des MasterClass sur le Leadership et le marché financier pour donner plus d’outils pratiques aux entreprises et aux dirigeants d’entreprises. 

Des sessions de networking organisées et bien structurées se tiendront en marge des panels de ce World Business Summit, un évènement de lobbying et de networking organisé deux fois par an dans une des grandes capitales du monde.

World Business Summit est le premier Sommet mondial dédié au networking d’affaires et au lobbying. Il a pour but de donner des solutions d’affaires concrètes et pratiques aux dirigeants d’entreprises afin de leur permettre de tisser des relations fortes avec des décideurs et financiers de classe mondiale.

Le secteur privé ivoirien contribue pour 90% aux ressources de l’Etat (officiel)

Le secteur privé ivoirien contribue pour 90% aux ressources de l’Etat, a indiqué mardi le secrétaire général de la présidence de la République de Côte d’Ivoire, Patrick Achi, à la clôture de Cgeci Academy 2019, le Forum économique annuel du Patronat ivoirien.« Le secteur privé (en Côte d’Ivoire) représente deux tiers (2/3) du total des investissements et 83% des emplois, contribue pour 90% des ressources de l’Etat », a dit M. Patrick Achi, dans un discours à la clôture de la 8è édition de Cgeci Academy qui s’est tenue du 14 au 15 octobre 2019. 

M. Patrick Achi a annoncé une stratégie du pays qui s’étend sur 2020-2030, et qui devrait permettre un « nouveau pacte » entre le secteur privé et le secteur public, avec un changement de paradigme visant à stimuler la croissance.  

La Côte d’Ivoire recèle d’un potentiel de croissance des plus importants au monde. Le pays a, en 25 ans, enregistré des exportations vers les États-Unis « multipliées par 300 (…) en passant de 120 milliards à 36 000 milliards Fcfa», a fait savoir le secrétaire général de la présidence ivoirienne . 

Le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien), Jean-Marie Ackah,  s’est réjoui de la participation, à  cet événement, du président rwandais Paul Kagamé, qui a adressé des messages forts à la jeunesse ivoirienne. 

M. Jean-Marie Ackah a donné « rendez-vous pour la la Cgeci Academy 2020 qui se tiendra probablement à la même période », en octobre 2020. L’élection présidentielle ivoirienne est d’ailleurs prévue fin octobre 2020.  

La 8è édition de Cgeci Academy s’est achevée par une signature d’un protocole d’accord de coopération dénommé « MOU » entre la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien) et celui du Rwanda.  

Côte d’Ivoire: une reimmatriculation des entreprises existantes prévue en «novembre ou décembre»

Le ministre ivoirien auprès du Premier ministre, en charge de la Promotion de l’investissement privé, Emmanuel Essis Esmel, a annoncé mardi un processus de reimmatriculation des entreprises existantes en « novembre ou décembre » 2019 en vue de leur attribuer un identifiant unique.M. Essis Esmel s’exprimait lors d’un panel de Haut niveau à l’occasion de l’édition 2019 de Cgeci Academy, le Forum économique annuel  du Patronat ivoirien, autour du thème « Les clés d’un environnement des Affaires propices à l’émergence ». 

« Nous allons lancer maintenant, au mois de novembre ou décembre le processus de reimmatriculation des entreprises existantes qui devront se re-immatriculer pour avoir un identifiant unique », a indiqué M. Essis Esmel. 

Il a fait observer que toutes les entreprises créées depuis octobre 2019, ont un identifiant unique qui leur permet d’opérer auprès de l’administration publique. Une démarche qui consiste à octroyer un identifiant à chaque entreprise pour faciliter ses transactions, y compris le secteur de l’import-export.  

 Le gouvernement ivoirien veut réduire les délais de réalisation des actes administratifs, mais le gros challenge demeure la digitalisation des procédures. Selon M. Essis, « la clé du succès » des services administratifs, surtout à l’endroit du secteur privé est la digitalisation.

Dans ce processus, dira-t-il, la Côte d’Ivoire a engagé depuis 2013 un montant de 10 milliards Fcfa. Ce qui a, en retour, permis d’engranger un investissement direct étranger de 900 millions de dollars contre 300 millions de dollars auparavant.  

Participant à ce panel de Haut niveau, Louise Kanyonga, directrice de Rwanda development board, a partagé l’expérience de son pays, tout en insinuant qu’au Rwanda, un plan annuel validé par le Conseil des ministres, permet de déployer leurs stratégies d’attractivité des capitaux.   

Le Rwanda, pays invité d’honneur, dispose de peu de ressources naturelles. L’Etat a pour ce faire misé sur le capital humain et la transformation pour atteindre un niveau de développement économique enviable et remarquable sur le continent africain.   

M. Essis a par ailleurs fait savoir que des dispositifs en faveur des PME et des entrepreneurs sont patents en Côte d’Ivoire avec des exonérations fiscales allant cinq ans voire six ans. Il a laissé entendre que « plus de 100 plateformes de financement des PME » existent dans le pays.

Le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien), Jean-Marie Ackah, s’est félicité de ce Forum économique qui a vu la participation de Paul Kagamé, accompagné de 50 chefs d’entreprises.

L’édition 2019 de la Cgeci Academy a enregistré 5 216 participants et plusieurs présidents d’organisations patronales venus, entre autres, du Cameroun, du Rwanda, de l’Île Maurice, du Sénégal et de la Guinée. 

Côte d’Ivoire: un dispositif fiscal en étude visant à « resegmenter » les PME

Le directeur général des impôts de Côte d’Ivoire, Abou Sié Ouattara, a indiqué lundi que des études étaient en cours en vue de « resegmenter » les Petites et moyennes entreprises (PME) selon leurs chiffres d’Affaires, lors d’un panel sur le système fiscal ivoirien.« Des études sont en cours et devraient pouvoir accoucher dans l’annexe fiscale 2021 au plus tard (d’un dispositif qui va) resegmenter les PME », a dit M. Ouattara, lors d’un panel sur le système fiscal ivoirien, à l’occasion de l’édition 2019 de Cgeci Academy, un forum économique du Patronat ivoirien.

Selon lui, « il y aura donc le statut de l’entreprenant, la microentreprise, la petite entreprise et la moyenne entreprises », une nouvelle segmentation qui se fera « par tranche des chiffres d’Affaires ».

« Nous avons pensé être prêt pour 2020, mais c’est trop juste, mais je peux vous dire qu’il y a de bonnes surprises qui arrivent en termes de mise en place d’un système fiscal adapté aux Petites et moyennes entreprises », a ajouté le directeur général des impôts.

En Côte d’Ivoire, une PME qui se créé, elle est exonérée d’une patente pendant cinq ans et peut bénéficier de crédit d’impôt sur le bénéfice ou la création d’emploi à partir de deux emplois minimum. Celle, disposant d’actifs immobiliers, est exonérée de l’impôt foncier sur deux ans à hauteur de 25%.

M. Ouattara a fait observer que le pays est l’un des Etats au monde où les PME, « seulement », peuvent contacter l’administration fiscale pour un contrôle fiscal sans pénalité. Et ce, en bénéficiant d’assistance de la direction des impôts dans le but de corriger leurs insuffisances.   

« Nous envisageons à terme, je n’ai pas encore la formule, mais il va certainement avoir une structure pour encadrer la fiscalité locale », a poursuivi M. Ouattara pour qui « le dispositif fiscal ivoirien est attrayant et n’est pas achevé (car) les réformes continuent au plan législatif et organisationnel ».  

Le vice-président ivoirien, Kablan Duncan, qui souhaite « une meilleure justice fiscale », a annoncé à l’ouverture du forum un élargissement de l’assiette fiscale dans l’optique d’une baisse du taux de la Taxe sur la valeur ajoutée  (TVA) afin que l’impôt ne pèse pas sur une catégorie d’entreprises. 

Les PME, en Côte d’Ivoire, sont considérées comme des entités ayant un chiffre d’Affaires inférieur à 1 milliard de Fcfa. Pour cette édition de Cgeci Academy qui se déroule du 14 au 15 octobre 2019, l’invité d’honneur est Paul Kagamé, le président rwandais, pour son « leadership ». 

Transport maritime : la contribution des pays africains au trafic mondial estimée à 3%

La contribution des pays africains au trafic mondial du transport maritime est estimée à environ 3%, a appris APA de source officielle, lundi, à Abidjan où s’est ouverte une réunion du Comité régional de coordination des opérations de recherche et de sauvetage en mer.Selon Emmanuel Yoro, directeur de cabinet du Commissaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) chargé du département de l’aménagement du territoire communautaire et des transports, « en dépit de la faible part dans le trafic mondial, estimée à 3% environ, les pays africains, en particulier les Etats membres de l’UEMOA, sont largement tributaires du transport maritime ».

Sur les huit pays membre de l’UEMOA, cinq (Côte d’Ivoire, Bénin, Guinée Bissau, Togo et Sénégal) sont des Etats côtiers, tandis que les trois autres (Burkina Faso, Mali et Niger) qui sont sans façade maritime dépendent desdits Etats côtiers.

En effet, a-t-il expliqué, « les économies de ces pays reposent essentiellement sur l’exportation de matières premières agricoles, minières, minérales et l’importation de biens de consommation et d’équipement, essentiellement par voie maritime ».

La croissance notable enregistrée dans les Etats de l’Union depuis 2010 laisse entrevoir, à en croire M. Yoro,  une augmentation des flux commerciaux entre la zone UEMOA et le reste du monde notamment avec la Chine et le Japon sur la route de la soie, ce qui aura pour conséquence, une augmentation de la demande en service de transport maritime.  

A son tour, le Secrétaire d’Etat ivoirien chargé des affaires maritimes, Philippe Légré, a traduit la «satisfaction» du gouvernement face à l’intérêt manifesté par la Commission de l’UEMOA pour la sécurité des biens et des personnes en mer, mais aussi aux initiatives visant à renforcer le dispositif existant sur la recherche et le sauvetage ainsi qu’au choix de  faire du Centre de recherche et de sauvetage en mer ou  Marine search and rescue center (SAR, en anglais) d’Abidjan, la structure principale de coordination des opérations dans l’espace UEMOA.

« La politique de promotion de l’économie bleue dans nos Etats implique l’utilisation de tout le potentiel de la mer comme levier du développement économique », a ajouté M. Légré, soulignant qu’il « s’agit en particulier des transports maritimes et des forages en mer pour l’extraction des hydrocarbures ».

L’une comme l’autre de ces activités nécessite que du personnel et du matériel soit engagé en mer. Dès ce moment, a relevé le secrétaire d’Etat, « il est du devoir des pouvoirs publics d’assurer leur sécurité ».

« Cette mesure prend de l’ampleur au fur et à mesure que l’économie se développe. Le gouvernement de la Côte d’Ivoire est parfaitement conscient des engagements à prendre pour atteindre l’efficacité recherchée », a conclu Philippe Légré.  

Auparavant, le Directeur général des affaires maritimes et portuaires (DGAMP), le Colonel-major, Bertin Koffi Tano, a situé les enjeux de cette rencontre d’Abidjan qui témoigne du souci des gouvernements respectifs «d’accomplir un devoir, celui de transposer et d’appliquer les textes communautaires ».

Il s’agit pour les pays de l’UEMOA de relever le défi de la sécurité maritime et fluvio lagunaire, importante pour le transport des passagers et marchandises par voie d’eau.

« De cette manière, tous les centres nationaux de recherche et de sauvetage pourraient travailler en collaboration pour fournir des services de recherche, de sauvetage et de lutte contre les pollutions efficaces », a soutenu le colonel-major.

« Or nul doute que les ressources humaines et matérielles des dispositifs de la plus part de nos Etats est un maillon faible du chainon du plan SAR mondial », a-t-il poursuivi.

Cette rencontre de 72 heures sera l’occasion de déterminer le champ d’application de la décision du 25 mai 2018, portant composition, attributions et fonctionnement de la structure sous régionale de coordination des opérations de recherche et de sauvetage en mer.

 La rencontre abordera à travers des exposés des experts, quelques aspects liés aux activités SAR, plus précisément les missions des centres nationaux et du centre principal de coordination basé à Abidjan.

Un Prix spécial des Patronats ouest-africains décerné à Kagamé à Abidjan

Le président rwandais Paul Kagamé, invité d’honneur à la 8è édition de Cgeci Academy, un Forum économique annuel du Patronat ivoirien, a reçu lundi à Abidjan, un Prix spécial de la Fédération des organisations patronales de l’Afrique de l’Ouest (FOPAO) pour son «leadership » et la transformation économique de son pays.« Au nom de tous ces entrepreneurs Africains, nous vous remettons ce prix spécial de la Fédération  des organisations patronales de l’Afrique de l’Ouest pour votre leadership », a déclaré M. Jean-Marie Ackah, le président du Patronat ivoirien, à l’ouverture de la 8è édition de Cgeci Academy. 

M. Kagamé a reçu ce prix spécial des mains de Jean Kacou Diagou, past président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien) et président de la Fédération des organisations patronales de l’Afrique de l’Ouest (FOPAO).

A la tête d’une forte délégation, le président rwandais, s’est dit « heureux » de prendre part à ce Forum économique du Patronat ivoirien qui a réuni plusieurs représentants d’organisations patronales venus du Cameroun, du Sénégal, de l’Île Maurice, du Cap-Vert, du Maroc, de la Guinée et des Pays-Bas.

« Ne soyez pas effrayés  d’essayer ce qui est nouveau », a lancé à l’endroit des acteurs du secteur privé, M. Paul Kagamé, qui s’exprimait à l’occasion d’un panel de Haut niveau, avec à ses côtés le vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan.  

 Pour le chef de l’Etat rwandais, les Africains doivent croire en leurs potentiels et se dire capables, à l’instar des autres pays industrialisés d’être dotés de facultés pour transformer leur environnement et le continent. 

Évoquant sa vision de développement dans son pays, il a relevé qu’il a entrepris un « dialogue » entre le gouvernement et le secteur privé pour échanger sur les défis et les challenges afin d’orienter les projets au profit des entreprises et des populations.  

« Il ne faut pas rester dans les routines », a-t-il insisté, tout en exhortant les entrepreneurs Africains à faire des choses différentes en termes de savoir-faire sur l’ensemble du marché, créant ainsi de la valeur ajoutée, car ils ont un rôle majeur à jouer dans l’attraction des capitaux.   

Pour sa part, le vice-président ivoirien a souligné qu’il faut considérer la globalisation comme une opportunité avec une approche novatrice. De ce fait, les entrepreneurs ne devraient pas avoir « peur d’aller au niveau régional » et sur le marché mondial.

M. Duncan a fait savoir que la Côte d’Ivoire envisage d’être un pays industrialisé en 2040 au plus tard, selon des projets du pays, qui enregistre d’ailleurs une croissance économique soutenue et de bonnes perspectives en 2019 et 2020.

Le président rwandais, Paul Kagamé, était à Abidjan, il y a dix mois, dans le cadre d’une visite officielle. A cette occasion, il a été invité par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci) pour partager l’expérience de son pays en matière de développement.

Hausse de 0,4% des prix en Mauritanie

L’Indice national des prix à la consommation du mois de septembre en Mauritanie a enregistré une hausse de 0,4% par rapport au mois précédent, a annoncé, lundi, l’Office national de la statistique (ONS).Cette hausse résulterait essentiellement des variations enregistrées entre les deux mois par les produits alimentaires et boissons non alcoolisées, la communication et le tabac et stupéfiants, a expliqué l’ONS dans une notre mensuelle.

Il a précisé que l’accroissement des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées découle surtout de la hausse enregistrée au niveau des fruits, des poissons et fruits de mer, de la viande, du lait, fromage et œufs ainsi que des huiles et graisses.

La note a cependant relevé une baisse des prix d’autres produits comme le sucre, la confiture, le miel, le chocolat et confiserie, le pain et céréales, les légumes, le café, thé et cacao.

Concernant la communication, la hausse tire ses origines particulièrement de l’augmentation des prix enregistrée au niveau du téléphone, télécopie et connexion internet.

L’ONS a par ailleurs indiqué que l’Indice harmonisé des prix à la consommation de la capitale Nouakchott a connu une hausse de 0,3% en septembre par rapport au mois d’août due principalement à l’augmentation des prix de la communication et du tabac et stupéfiants.

Il a expliqué qu’en glissement annuel, cet indice a enregistré une augmentation de 3,4% et une hausse de 1,3% au cours des trois derniers mois.

Sénégal : hausse de 9,6% de la production d’électricité de la SENELEC

La production brute d’électricité de la société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) durant le mois de juillet 2019 s’est renforcée de 9,6% par rapport au mois précédent, a appris APA lundi auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).Cette production  s’est établie à plus de 400.000 mégawatt/heure (MWH) durant la période sous revue contre plus de 350.000 MWH en juin 2019.Par ailleurs, elle est ressortie à 9,7% par rapport à la période correspondante de l’année 2018.

Sur un autre registre, l’ANSD note que la production industrielle du Sénégal, captée à travers l’indice harmonisé de la production industrielle (IHPI), est marquée, en juillet 2019, par une progression de 2,6% en variation mensuelle. Elle s’est également accrue de 4,5% par rapport au mois de juillet 2018.

Vers la production de 12 960 tonnes d’huile végétale au Tchad

L’huilerie-savonnerie, une unité de la société cotonnière du Tchad basée à Moundou, chef-lieu de la province du Logone Occidental (sud) entend reprendre sa production d’huile végétale et raffinée la fin de cette année avec 12 960 tonnes, a-t-on appris APA lundi de sources internes à l’entreprise.La campagne cotonnière 2019-2020 a enregistré la production de plus de 80 000 tonnes de graines. Ce résultat concluant permettra à l’huilerie savonnerie de produire 12 960 tonnes d’huile végétale. Cette production équivaut à près de 800 000 bidons de 20 litres d’huile.

Le chef du département Responsabilité sociale et environnementale, Djetené Jacob a expliquè que pour que ces prévisions de production en huile soient réalisées, les techniciens de la CotonTchad misent sur la bonne production du coton.

« La matière première étant les graines du coton, si la campagne se conclut avec succès, le Tchad produira de l’huile végétale de qualité et en grande quantité », a précisé le technicien Djéténé Jacob.

A en croire les techniciens de l’huilerie-savonnerie, la relance de la production d’huile est rendue possible grâce à des techniciens indiens qui ont pu remettre les machines en marche.

Par contre, la savonnerie ne pourra pas encore produire. Sa mise en marche pourrait coûter 500 millions FCFA.

La société cotonnière du Tchad, appelée la CotonTchad Société nouvelle, est détenue, depuis le début de l’année par OLAM, un groupe singapourien qui a repris la grande part de l’Etat tchadien. Depuis, la production cotonnière est augmentée, d’où 200 000 tonnes qui sont attendus de la campagne 2019.

Détérioration de la compétitivité des économies de la Cemac (Banque centrale)

La compétitivité des prix des économies au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Cemac), appréciée à partir du taux de change effectif réel (Tcer) global, se caractérise au dernier trimestre 2019 par une réduction des gains de positions concurrentielles par rapport au niveau enregistré pendant les trois premiers mois de l’année en cours, selon une note d’analyse de la Banque centrale (Beac) parvenue samedi à APA.Ce repli de positions concurrentielles sur les marchés internationaux, qui avait légèrement fléchi au 2ème trimestre de 0,02%, après une baisse de 1,4% le trimestre précédent, est imputable à la détérioration de la compétitivité sur le front des importations (+0,1%), ayant toutefois été compensée par des gains de positions sur le front des exportations(-0,4%).

Selon la Beac, cette évolution vient conforter le rôle prépondérant des grandes économies partenaires notamment de la France, de l’Allemagne et de l’Italie dans les performances des exportations des pays di!e la Cemac, la synchronisation des mouvements conjoncturels s’étant accrue durant les dernières années et conduit à une plus grande sensibilité des économies sous-régionales aux retournements de cycles de croissance en Europe.

Par ailleurs, entre le 1er et le 2ème trimestre 2019, le franc CFA de la sous-région s’est déprécié par rapport aux monnaies des pays développés, soit de -1,8% vis-à-vis du dollar, -1,3% de l’euro et -0,3% de la livre sterling, tandis que la devise s’est appréciée de 0,4% par rapport au yuan.

Bénin: 9552 entreprises créées en quatre mois (APIEX)

Au total, 9552 entreprises ont été créées au Bénin durant de mai à août 2019, selon les chiffres rendus publics, vendredi, par l’Agence de promotion des investissements et des exportations (Apiex).Pour le mois de Mai 2019, 2346 entreprises ont été créées. Elles impliquent huit entreprenants, 2025 commerçants ou personnes physiques et 313 sociétés.

En Juin, 1993 ont été créées. Elles sont l’œuvre de 12 entreprenants, 1749 commerçants ou personnes physiques et 232 sociétés.

Pour le compte du mois de Juillet, c’est 2719 entreprises qui ont vu le jour, soit 323 sociétés, 12 entreprenants et 2388 commerçants ou personnes physiques.

Et en août,12 entreprenants, 2188 commerçants ou personnes physiques et 294 sociétés ont permis à l’Apiex d’enregistrer 2494 nouvelles entreprises.

Selon l’Apiex, ces 9552 nouvelles entreprises ont été formalisées dans un délai moyen mensuel situé entre 2 minutes et 2 minutes 7 secondes. Ce qui s’expliquerait par les nouvelles facilités accordées par l’Etat béninois depuis avril 2016 en termes d’investissements.

Maroc : Le Roi Mohammed VI appelle les banques à s’impliquer davantage dans le développement économique du pays

Le Roi Mohammed VI a appelé le secteur privé et particulièrement le secteur bancaire à s’impliquer davantage dans le développement économique du pays.« Aussi, exhortons-Nous le secteur bancaire national à un engagement plus ferme, à une implication positive plus vigoureuse dans la dynamique de développement que connaît notre pays », a insisté le Souverain dans son discours vendredi à l’occasion de l’ouverture de la session d’automne du parlement.

Selon lui, cet effort doit porter spécifiquement sur le financement de l’investissement, l’appui aux activités productives, pourvoyeuses d’emplois et génératrices de revenus.

« A cet égard, outre l’engagement des banques auprès des grandes entreprises en termes d’appui et de financement, Nous les incitions à s’acquitter de la mission prépondérante qui leur échoit en matière de développement », a-t-il dit.

Pour cela, elles doivent notamment simplifier et faciliter les procédures d’accès au crédit, s’ouvrir davantage aux autoentrepreneurs, financer les petites et moyennes entreprises, a expliqué le Roi.

Le Souverain, a, à cet effet, invité le gouvernement et la banque centrale, en coordination avec le groupement professionnel des banques du Maroc, à œuvrer à la mise au point d’un programme spécial d’appui aux jeunes diplômés, de financement des projets d’auto-emploi.

« Eu égard à leurs retombées positives sur nombre de familles et sur l’ensemble de la société, il convient de s’inspirer des expériences fructueusement menées par les organismes qui financent des projets portés par des jeunes, facilitant ainsi leur insertion socioprofessionnelle », a-t-il dit.

Selon lui, ce plan repose sur trois axes. Il s’agit premièrement de favoriser l’accès, aux crédits bancaires, du plus grand nombre de jeunes qualifiés, porteurs de projets et issus des différentes catégories sociales, pour leur permettre de s’engager dans l’entreprenariat et de bénéficier des meilleures chances de réussite.

Deuxièmement, il convient de soutenir les petites et moyennes entreprises spécialisées dans les activités d’exportation, notamment vers l’Afrique, et leur permettre de capter une partie de la valeur ajoutée générée au profit de l’économie nationale.

Et troisièmement, il importe de faciliter l’accès aux prestations bancaires et aux opportunités d’insertion professionnelle et économique, à l’ensemble des citoyens, en général et aux travailleurs du secteur informel, en particulier.

« Nul besoin de rappeler que le dynamisme économique passe par le développement des transactions bancaires », a affirmé le Souverain.

Le Roi Mohammed VI a tenu à à saluer les résultats obtenus au cours des deux dernières décennies, qui ont « vu tripler le taux de bancarisation de la population marocaine ».

« Dans ces conditions, en mettant à profit les technologies nouvelles et les innovations financières, il convient que les banques redoublent d’efforts pour élargir la proportion des Marocains qui recourent aux prestations bancaires et aux dispositifs de financement. Les deux parties pourront ainsi en tirer avantage dans une logique d’équilibre et d’équité, qui profite in fine au processus de développement, a-t-il indiqué.

Ce plan n’atteindra pas ses objectifs si les citoyens bénéficiaires ne s’impliquent pas de manière responsable et ne respectent pas les engagements induits par les prêts contractés, a-t-il relevé.

Par ailleurs, il appartient aux institutions et aux autorités de régulation et de contrôle financiers d’assurer le suivi des différentes opérations, de veiller à instaurer une relation équilibrée, fondée sur la confiance entre organismes de financement et débiteurs.

A cette occasion, le Souverain a rappelé la responsabilité sociale qui incombe à l’entreprise financière, ainsi que sa nécessaire participation aux initiatives constructives, « qu’elles soient à vocation sociale ou humanitaire, ou qu’elles visent la préservation de l’environnement, la promotion du développement durable ».

La construction d’un Maroc évolué et développé, la formulation de réponses appropriées aux préoccupations et aux attentes de ses citoyens, nécessitent la mutualisation et la mise en cohérence des efforts.

« De cette tribune, j’invite l’institution législative que vous représentez, l’appareil exécutif, ainsi que le secteur privé, plus particulièrement le secteur bancaire, à s’associer à l’effort de développement national, à contribuer à la réussite de l’étape nouvelle dans laquelle nous nous engageons », a-t-il plaidé.

Le Ghana chute dans l’indice de compétitivité mondiale

Le Ghana a perdu cinq places pour se hisser au 111e rang du dernier classement mondial de la compétitivité publié par le Forum économique mondial.Le Ghana est passé de la 106e en 2018 à la 111e place en 2019, indique le rapport.

En 2019, le pays s’est classé 111e sur 141 pays dans le rapport, mais avec une note de 51,2.

Le classement est basé sur 12 indicateurs et la meilleure performance du Ghana a été celle des institutions, où il s’est classé 69e sur 141 pays avec un score de 54,4 sur 100.

Le Ghana n’a pas non plus obtenu de bons résultats en matière de stabilité macroéconomique, le pays se classant au 132e rang sur 141 pays avec un score de 59,5.

La Mauritanie vise un taux de croissance de 6,3% (officiel)

Le taux de croissance de l’économie mauritanienne au cours de l’année 2019 devrait atteindre un taux de 6,3%, pendant que le taux d’inflation sera maintenu en dessous de 3,5%, a annoncé le ministre mauritanien des Finances, Mohamed Lemine Ould DhéhbS’exprimant, jeudi à Nouakchott, lors d’un point de presse consécutif à l’approbation, en Conseil des ministres, du budget de l’Etat pour l’année 2020, le ministre a également fait état d’un niveau de réserves officielles en devises dans l’ordre de 5,7 mois d’importations.

Il a précisé que les importations du pays se chiffrent ce jour à 1,6 milliard de dollars, soit 60,33 milliards d’ouguiya MRU contre des dépenses de 1,4 milliard de dollars, soit 54 milliards d’ouguiya MRU. Ce faisant, il prévoit un excédent budgétaire de 1,1% du produit intérieur brut (hors secteur extractif).

Au cours du même point de presse, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et des TICs, porte- parole du Gouvernement, Sidi Ould Salem, a annoncé que le budget en question prévoit une enveloppe de 8,4 millions de dollars (320 millions d’Ouguiyas MRU) pour financer un Fonds de la recherche scientifique.

Une Agence pour la recherche scientifique et l’innovation sera créée en vue d’assurer la gestion de ce fonds, a-t-il expliqué.

Durabilité du cacao : une «ferme décision» de la Côte d’Ivoire et du Ghana annoncée à Berlin

La Côte d’Ivoire et le Ghana qui cumulent 62% du marché mondial du cacao, annoncent une «ferme décision sur la poursuite ou l’arrêt de tous les programmes de durabilité et de certification» des chocolatiers, lors de la réunion de partenariat de la Fondation mondiale du cacao prévue à Berlin, en Allemagne, les 23 et 24 octobre 2019.« Il a été constaté que les chocolatiers insistent davantage sur leurs programmes de durabilité et de certification au détriment du Différentiel du revenu décent qui a pourtant un impact plus important sur l’ensemble des producteurs », indique un communiqué lu par Carine Poé, pour le Comité conjoint des experts des deux pays, à l’issue d’une rencontre jeudi à Abidjan.

Alors que le Conseil café-cacao, organe de régulation de la filière en Côte d’Ivoire, et le Ghana cocoa board, sont focalisés sur le Différentiel du revenu décent (de 400 dollars) visant à améliorer le revenu du producteur, les chocolatiers, eux, insistent sur la question de traçabilité du cacao, la durabilité et la certification.

Pour la Côte d’Ivoire et le Ghana « le Différentiel du revenu vise l’amélioration des revenus de tous les producteurs de cacao sans exception, tandis que les programmes de durabilité et de certification mis en œuvre par les chocolatiers ne touchent qu’une minorité de producteurs ». 

Les chocolatiers sont notamment regardant sur, entre autres, les questions de destruction massive de la forêt, ce qui menace le couvert végétal, ainsi que le travail des enfants dans les plantations, des sujets pour lesquels l’Etat ivoirien a pris des mesures pour éradiquer ces phénomènes.

Conscients que la durabilité de la filière englobe également les questions environnementales et sociétales, ces deux pays voisins de l’Afrique de l’Ouest ont organisé des rencontres les 10 et 11 septembre 2019 à Abidjan pour aborder de façon spécifique ces questions avec les industriels et les chocolatiers.

Un mécanisme de prix plancher basé sur le Différentiel du revenu décent,  discuté par les chocolatiers et les organes de régulation, a d’ailleurs reçu « l’adhésion de toutes les parties prenantes de la chaînes du cacao en tant que système parfait permettant de servir un revenu décent aux paysans ».

Sur la base de ce différentiel du revenu décent, « certains acheteurs ont manifesté leur intérêt pour ce nouveau mécanisme en faisant l’acquisition de contrats sur la campagne 2020-2021 intégrant ce différentiel de 400 dollars la tonne », a fait observer Mme Carine Poé, la secrétaire de séance.

En juin 2019 à Accra et en juillet 2019 à Abidjan, des rencontres ont eu lieu entre le Conseil café-cacao et le Ghana cocoa board d’une part, et d’autre part les chocolatiers, les industriels et négociants pour définir les modalités de la mise en œuvre de ce mécanisme. 

Dans l’optique d’assumer leur leadership sur le marché mondial du cacao, le Conseil café-cacao et le Ghana cocoa board ont décidé de conjuguer leurs efforts et de travailler ensemble afin de peser de tout leur poids sur les cours du cacao à l’échelle internationale pour un meilleur prix aux producteurs.  

La digitalisation de métiers, une « opportunité » pour les experts comptables ivoiriens

Les modèles économiques et les métiers se digitalisent de plus en plus en Côte d’Ivoire, un facteur que l’Ordre des experts comptables veut transformer en une « opportunité » pour la profession afin d’en tirer des dividendes.Dans ce contexte, l’Ordre des experts comptables de Côte d’Ivoire, a organisé jeudi à Abidjan sa traditionnelle matinale, une plate-forme de réflexion sur les défis du moment, afin d’appréhender les enjeux de la digitalisation des actes comptables.

Il s’agit de débattre des questions de « la digitalisation, ses enjeux et ses opportunités et surtout les difficultés que ça peut présenter dans la mise en œuvre », a indiqué à la presse Drissa Koné, le président de l’Ordre des experts comptables de Côte d’Ivoire.

Cette réflexion intervient en prélude au 3è Congrès régional des experts comptables de l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (Uemoa), prévu à Cotonou, au Bénin, les 24 et les 25 octobre 2019.

« Nous avons le souci majeur d’accompagner efficacement les PME car on se rend compte que les PME rencontrent des problèmes organisationnels, managériaux et surtout de fiabilité de l’information financière qu’elles mettent à la disposition des tiers », a fait remarquer M. Koné. 

Selon M. Drissa Koné la digitalisation est une opportunité, toutefois les acteurs de la profession devraient se réinventer, afin de numériser les outils et les méthodes traditionnels, ce qui nécessite des réformes et une adaptation à l’évolution des métiers.

« Se réinventer, s’adapter et pouvoir accompagner l’entreprise », un vocable également utilisé par Serge Codo, premier vice-président de l’Ordre des experts comptables du Bénin,  qui a participé à ces assises d’Abidjan. 

L’expert-comptable accompagne l’entreprise dont il doit être outillé pour l’accompagner et amener l’entreprise à se consacrer.

Embauchant le menu du congrès de Cotonou, M. Codo, a souligné qu’il vise à « débattre d’un certain nombre de comportements et de dispositions à prendre pour nous offrir d’autres opportunités » aux experts comptables,  tout en  permettant à la corporation de se mettre à la digitalisation.

Le congrès, dira-t-il, se propose de réfléchir sur l’avenir de la profession et de réfléchir sur l’avenir de la profession face au contexte actuel de la digitalisation. Il a pour thème « les enjeux de la digitalisation pour les professions libérales ».

La première édition du Congrès de l’Ordre des experts comptables de l’Uemoa a eu lieu en octobre 2017 à Abidjan en Côte d’Ivoire et la deuxième à Dakar au Sénégal en octobre . 

Le partenariat avec Arsenal FC rend plus attractif le Rwanda

Le Rwanda, tirant profit de son partenariat conclu l’année dernière pour 39 millions de dollars (23,3 milliards F CFA) avec Arsenal FC (Premier League anglaise), a réussi à booster considérablement son secteur touristique.D’une durée de trois ans, l’accord liant le club londonien au Rwanda Development Board (RDB) semble avoir porté ses fruits. Le message « Visit Rwanda », inscrite sur le maillot des Gunners, aurait poussé les fans d’Arsenal à considérer ce pays de l’Afrique de l’est comme une destination à visiter.

En 2018, les recettes des activités de trekking gorilles dans le parc national des volcans ont atteint 19,2 millions de dollars, soit 11,4 milliards F CFA d’après le Rwanda Development Board. Cela correspond à une augmentation de 25 % par rapport à l’année précédente.

Le Rwanda mise énormément sur le tourisme, avec notamment les voyages haut de gamme, pour renforcer son économie. Dirigé par Paul Kagamé, ce pays accueille régulièrement d’importantes conférences internationales à Kigali.

Dans le cadre de la collaboration avec Arsenal, le défenseur central brésilien David Luiz est attendu ce jeudi dans la capitale rwandaise pour une visite de trois jours.

Un festival prévu à Rome pour promouvoir le coton burkinabè

Le «Festival Yeelba» (dites-leur ou bienvenu en langue nationale mooré) visant la promotion du coton burkinabè se tiendra du 13 au 15 décembre 2019 à Rome, la capitale italienne, a annoncé jeudi à Ouagadougou, l’ambassadrice du Burkina Faso en Italie, Joséphine Ouédraogo.Au cours d’une conférence de presse, Mme Ouédraogo a expliqué que cette première édition du « Festival Yeelba » vise à «faire découvrir le Burkina Faso à travers son savoir-faire dans la transformation du coton et des produits agro-alimentaires issus de ses terroirs».

Le festival veut également «susciter l’intérêt des Italiens pour le Burkina Faso et l’intérêt des Burkinabè pour l’Italie afin que naissent des partenariats entre acteurs économiques et sociaux des deux pays».

L’autre objectif est de «susciter l’émergence de projets issus des expériences acquises par la diaspora burkinabè en Italie en vue de les mettre en œuvre au Burkina Faso et susciter de nouvelles initiatives de coopération entre l’Italie et le Burkina Faso».

Joséphine Ouédraogo a expliqué que le  thème retenu pour la manifestation est : « fil de coton, fils du coton».

«Dorénavant, le Burkina Faso veut se raconter à l’extérieur de ses frontières, non seulement à travers sa diaspora, mais aussi en développant des liens de coopération, de partenariat et d’amitié de plus en plus pertinents et durables avec d’autres pays et d’autres peuples», a expliqué la diplomate burkinabè.

Au programme des activités du festival, il y a une soirée dédiée au coton qui se déclinera en prestations d’artistes et un défilé des créations de stylistes burkinabè et italiens autour du «Faso dan fani».

Le « Festival Yeelba » est conjointement initié par l’ambassade du Burkina Faso à Rome et une association de la diaspora burkinabè d’Italie dénommée «una storia da favola».

L’activité est placée sous le patronage du président du Faso Roch Marc Christian Kaboré et coparrainé par les ministres burkinabè du commerce, de l’industrie et de l’artisanat et celui de la culture, des arts et du tourisme.

Camair-Co sous la menace d’un arrêt de ses activités (ministre)

Les dirigeants de la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co) sont conviés à une réunion de crise, mardi prochain à Yaoundé, en vue d’étudier le «risque d’arrêt des activités» qui plane sur la compagnie aérienne, selon une note d’invitation du ministre des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze, parvenue jeudi par APA.Cette réunion survient après que le patron de l’entreprise, Louis Georges Njipendi, a sollicité du gouvernement le déblocage d’une enveloppe de plus de 2,6 milliards FCfa afin de faire face aux besoins les plus pressants. Mais, pour le gouvernement, lui-même en proie à une crise de trésorerie, la solution idoine serait la négociation d’un concours bancaire couvert par l’État.

Presque toujours déficitaire depuis son lancement, en 2011, la Camair-Co croule sous un endettement de quelque 35 milliards FCFA, ses employés réclamant par ailleurs 3 mois d’arriérés de salaire actuellement.

En septembre dernier, l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) a sommé la compagnie de régler ses arriérés de redevances s’élevant à 100,390 millions FCFA au plus tard le 13 septembre du même mois, sous peine de suspension des services de la navigation aérienne, le même jour dès minuit.

En dépit d’une promesse d’ouverture du capital, jamais concrétisée par les pouvoirs publics depuis 6 années, la compagnie nationale aérienne a fait, en 2016, l’objet d’un plan de redressement proposé par le cabinet américain Boeing Consulting, lui aussi resté sans effet.

Cette stratégie de relance prévoit, outre l’apurement de la dette, l’injection de 60 milliards FCFA, le redimensionnement du réseau ainsi que la modernisation de la flotte, composée actuellement de six appareils dont la plupart sont cloués au sol.