Sénégal : l’autoroute Dakar-Saint-Louis reçoit un nouveau financement

Le Sénégal va recevoir un nouveau financement d’une centaine de milliards de FCFA pour la construction de l’autoroute Dakar – Tivaouane – Saint-Louis.Alors que la construction de l’autoroute reliant la capitale sénégalaise au centre du pays avance à grands pas, le projet de l’autoroute Dakar – Tivaouane – Saint-Louis est également en bonne voie. Plusieurs bailleurs continuent d’apporter leur soutien à ce projet qui va permettre le désenclavement des régions nord du Sénégal. La Banque africaine de développement (Bad) est l’un des derniers investisseurs qui a décidé de prendre part au montage financier de plusieurs milliards de FCFA. Elle a approuvé, mercredi 30 novembre, à Abidjan, un prêt de 166,36 millions d’euros, soit plus de 111 milliards de FCFA.

L’institution financière basée dans la capitale ivoirienne explique qu’elle apporte un prêt de 119,69 millions d’euros là où l’Africa Growing Together Fund, une facilité parrainée par la Banque populaire de Chine, va accorder de son côté un prêt de 46,67 millions d’euros.

Les travaux de l’autoroute Dakar – Saint-Louis sont prévus pour se dérouler en deux phases. La première phase, qui s’étend sur un linéaire de 114 kilomètres, part de Tivaouane Peulh à Lompoul, pour un coût global de 365 millions d’euros, soit près de 245 milliards FCFA. La deuxième phase, quant à elle, concerne un linéaire de 81 km reliant Lompoul à Saint-Louis.

En octobre 2021, le directeur général de l’Agence autonome des travaux et de gestion des routes (Ageroute) du Sénégal estimait que « les travaux débuteraient à la mi-2022 pour se terminer en juin 2025 ».

Le projet vise notamment, à construire une autoroute à 2×2 voies de 3,5 mètres extensibles à 2×3 voies sur 200 kilomètres y compris la construction de huit échangeurs et l’aménagement de 113 passages pour piétons dont  82 inferieurs et 31 supérieurs, à construire 50 kilomètres de pistes et 8 kilomètres de voiries dans les localités traversées avec éclairage public solaire dont 3 kilomètres dans la commune de Mékhé, 2 kilomètres à Guéoul et 3 autres kilomètres à Kébémer, et à protéger l’autoroute contre l’ensablement par la réalisation de 200 km de plantation linéaire en 2 fois 2 lignes.

Il va aussi permettre de construire et de réhabiliter des infrastructures sociales notamment trois centres ou postes de santé, un bâtiment du laboratoire de recherche en sciences de la santé à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, la deuxième université du Sénégal. Des infrastructures marchandes, notamment trois gares routières, seront également construites ou réhabilitées. Toutes ces infrastructures seront alimentées en énergie solaire photovoltaïque, assure un communiqué de la Bad.

Les principales zones desservies qui constituent la zone d’intervention du projet sont les régions de Dakar et de Thiès ainsi que les départements de Saint-Louis, de Kébémer et de Louga. La zone compte près de sept millions d’habitants, soit 42,76% de la population totale du Sénégal.

« Le Projet de construction de l’autoroute Dakar-Tivaouane-Saint Louis va permettre de désenclaver les régions Nord, considérées comme le grenier en riz du Sénégal et qui est aussi une zone à forte potentialité minière. Il va contribuer à la mise en œuvre de la stratégie du gouvernement qui vise la transformation des produits agricoles, en réduisant substantiellement leurs coûts d’acheminement », précise Marie-Laure Akin-Olugbade, directrice générale de la Bad pour l’Afrique de l’Ouest.

Burkina : l’appui de Paris sollicité pour armer les VDP

Le Premier ministre s’en est encore pris à la France, dénonçant son indifférence face aux souffrances des populations, acculées par les djihadistes.Le Burkina Faso souhaite que la France appuie les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), en armes, en munitions et dans leur prise en charge financière, en guise de mesures concrètes de son engagement contre le terrorisme, a rapporté, ce mercredi, un porte-parole du Premier ministère, Jean-Victor Ouédraogo qui rendait compte d’une audience du mardi, entre le chef du gouvernement de la transition, Me Apollinaire Kyelem de Tambela et l’ambassadeur de France au Burkina, Luc Hallade.

Le Premier ministre a demandé à ce que les efforts des partenaires soient focalisés sur les aspirations du peuple burkinabè, « engagé à se défendre pour la liberté, contre la barbarie et le terrorisme ». Pour lui, c’est pour cette raison que le pays a lancé une opération de recrutement de 50 000 supplétifs civils de l’armée qui a permis d’enregistrer plus de 90 000 candidatures, selon la Brigade de veille pour la défense de la patrie (BVDP).

Me Kyelem de Tambela « a indiqué que la France pourrait aider cette résistance populaire en fournissant des armes et des munitions et en prenant également  en compte la prise en charge financière des braves combattants », a indiqué le porte-parole du gouvernement.

La France, dos au mur

L’activiste Wendpouire Charles Sawadogo a estimé que « les autorités de la Transition veulent mettre la France dos au mûr, elle qui a toujours refusé l’emploi des supplétifs ».

« On peut tout à fait comprendre [l’attitude de la France] vu les risques de dérives qui peuvent en découler… Facile ensuite d’accuser la France d’avoir armé et payer les auteurs de telles dérives », a réagi Christian Courbois, observateur de la situation sécuritaire au Sahel.

Au cours de la même entrevue, le Premier ministre s’en est, à nouveau, pris à la France. « Cela fait six ans que le Burkina Faso est acculé et ça n’émeut personne », s’est indigné Me Kyelem de Tambela qui a rappelé à l’ambassadeur Luc Hallade, que son pays a fait montre d’une sollicitude différente quant il s’est agi de venir en aide à l’Ukraine dans le récent conflit qui l’oppose à la Russie.

Pour lui, cette attitude de la France interroge sur la franchise des relations d’amitié et de coopération qui lient les deux pays. Il a ajouté que les Burkinabè cherchent une bouée de sauvetage pour leur pays. « Et si cette bouée de sauvetage doit provenir d’un autre pays autre que la France, pourquoi pas ? », s’est interrogé le Premier Ministre.

En mi-novembre, Me Kyelem de Tambela avait mis en doute la loyauté de certains partenaires dans la lutte contre le terrorisme, sans nommer la France.

Maintient des forces spéciales françaises sous condition

Cette montrée de coups de gueule contre l’ancienne métropole intervient dans un contexte marqué par des manifestations contre la présence des soldats français dans le pays. À ce propos, le Premier ministre assure que toutes les options étaient sur la table.

Mardi 29 novembre, l’ambassadeur de France à Ouagadougou a souligné que les « forces spéciales françaises resteront tant que les autorités burkinabè le souhaiteront, mais sous un format adapté (…) ». Le diplomate a insisté sur la possibilité d’organiser des missions conjointes entre Forces francaises et Forces burkinabè sous le commandement d’un officier burkinabè.

Depuis début 2015, le Burkina fait face à une instabilité politique, consécutive d’une crise sécuritaire sans précédent. Les exactions des groupes jihadistes ont fait plusieurs milliers de victimes et entraîné le déplacement de près de deux millions de personnes.

Ahmed Cissé, nouveau président du Patronat ivoirien

Il occupait depuis 2016, la fonction de vice-président de l’organisation patronale et est membre du Bureau exécutif de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), le Patronat ivoirien.Le Conseil d’administration de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), a procédé ce mercredi 30 novembre 2022 à l’élection du successeur de M. Jean-Marie Achah, président du Patronat ivoirien depuis 2016.

M. Ahmed Cissé a été élu pour un mandat de trois ans, renouvelable une fois et devient le sixième président de la CGECI. Engagé de longue date au sein de l’organisation patronale, il est par ailleurs membre du Conseil d’administration de la CGECI depuis 2014.

Directeur général de Brandon & Mcain, entreprise adhérente de la CGECI dont il est le fondateur, M. Ahmed Cissé est également Président du Conseil d’administration de Moov Côte d’Ivoire, président du Conseil d’administration de la Banque Atlantique du Togo et administrateur de plusieurs sociétés.

La passation de charges entre le nouveau président élu, Ahmed Cissé et le président sortant Jean-Marie Ackah est prévue avant la fin de l’année 2022, annonce la CGECI. Le président sortant, lui, avait succédé à l’homme d’affaires Jean Kacou Diagou.

AP/APA

Accord entre la Chine et le Maroc pour booster leurs échanges commerciaux

Le Maroc et la Chine ont signé, mercredi à Rabat, un mémorandum d’entente portant sur la création d’un groupe de travail pour la facilitation et la promotion des échanges commerciaux entre les deux pays. Paraphé par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour et l’ambassadeur de la République de Chine au Maroc, Li Changlin, cet accord a pour objectif de simplifier les procédures pour le renforcement des relations commerciales à même de promouvoir la coopération économique entre les deux parties.

Dans une déclaration à la presse à cette occasion, M. Mezzour a indiqué que la signature de ce mémorandum d’entente, qui s’inscrit dans le cadre de la promotion des échanges commerciaux entre le Royaume et la République de Chine, est un premier pas pour la mise en place d’un groupe de travail chargé de la simplification des procédures pour la facilitation de l’accès des marchandises, soulignant que le but est d’approfondir cette relation et d’exploiter davantage le potentiel de croissance commerciale des deux pays.

A travers cette initiative, a-t-il ajouté, les deux parties s’engagent à renforcer aussi bien l’attractivité des investissements chinois au Maroc que la mise en œuvre de projets marocains dans ce pays considéré une puissance économique mondiale.

De son côté, M. Changlin s’est dit fier de la signature de cet accord, mettant en avant la « dynamique ascendante » des relations sino-marocaines constatée ces dernières années.

Le volume des échanges commerciaux entre les deux pays connaît une augmentation remarquable, a-t-il dit, remerciant, par la même occasion, l’ensemble des équipes du Département du Commerce pour le soutien apporté aux entreprises chinoises installées récemment sur le territoire national.

La signature de cet accord s’inscrit dans le cadre du partenariat stratégique multidimensionnel maroco-chinois conclu en 2016, et qui a permis de renforcer les relations bilatérales économiques et d’élargir le spectre de la coopération à plusieurs secteurs porteurs.

Togo : le GSIM revendique l’attaque meurtrière de Tiwoli

Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda, a revendiqué le meurtre de seize soldats au nord du Togo.Les autorités togolaises n’ont pas donné de bilan après l’embuscade tendue le 24 novembre dernier à un groupe de militaires à Tiwoli, une localité proche de la frontière avec le Burkina Faso. Selon des informations relayées par des médias, plusieurs soldats togolais ont été tués dans cette attaque dont le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), ou JNIM de son acronyme arabe, dans sa forme arabe, assure être l’auteur.

Dans un communiqué de son agence de propagande, Az-Zallaqa, le groupe jihadiste affilié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) dit avoir tué 16 soldats, incendié deux véhicules et 16 armes avant de saisir 24 chargeurs et 5 motos.

En août dernier, l’armée togolaise affirmait avoir repoussé une attaque menée par des « groupes armés terroristes » ayant fait « quelques blessés » dans le village de Blamonga, dans l’extrême-nord du pays. Il s’agissait de la cinquième attaque perpétrée depuis novembre 2021 dans la partie septentrionale du Togo, en proie à des incursions des groupes djihadistes présents de l’autre côté de sa frontière, au Burkina Faso.

Face à la menace grandissante, les Etats côtiers s’organisent, notamment avec l’initiative d’Accra lancée en 2017 par le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo, pour renforcer leur coopération sécuritaire. 

L’Etat islamique annonce la mort de son « calife »

L’Etat islamique est en pleine expansion sur le continent africain.L’Etat islamique a annoncé, mercredi 30  novembre dans un élément sonore de près de 10 minutes de son  porte-parole Abou Muhajir al Hachimi al Qourachi, la mort de son «  calife ». Abou al Hassan al Hachimi Al Qourachi « a été tué » au cours  d’un combat « après avoir tué », décrypte Wassim Nasr, journaliste à  France24 et spécialiste des mouvements jihadistes. Aucun détail n’a été  fourni sur les circonstances de ce décès.

D’origine  irakienne comme Abou Bakr al Baghdadi, premier chef de l’Etat islamique  tué par les Etats-Unis en octobre 2019, Abou al Hassan al Hachimi al  Qourachi a remplacé son compatriote Abou Ibrahim al Hachimi al Qourachi  après la mort, en février 2022, de ce dernier dans le nord de la Syrie  lors d’une opération des forces spéciales américaines.

Très  discret comme son prédécesseur, Abou al Hassan al Hachimi al Qourachi  est arrivé à la tête de l’Etat islamique au moment où l’organisation  jihadiste est en pleine expansion dans le monde, particulièrement en  Afrique où elle ne compte sept « provinces », alors qu’il est en perte  de vitesse dans la zone syro-irakienne d’où il a été proclamé en juin  2014.

En mars dernier, l’Etat  islamique au Grand Sahara (EIGS) qui était rattaché à la « province de  l’Afrique occidentale », placée sous l’autorité d’un « wali »  (gouverneur) nigérian a été promue province à part entière et revendique  ses opérations sous le nom de l’Etat Islamique au Sahel (EIS). Depuis  mars, l’EIS concentre ses actions dans le nord malien, entre les régions  de Gao et de Ménaka, tuant plusieurs centaines de civils, indiquent des  organisations de défense des droits humains.

Dans  la même logique, la branche mozambicaine a été détachée de la province  de l’Etat islamique en Afrique australe, dans laquelle elle évoluait  sous la direction des Forces Démocratiques alliées (ADF), des islamistes  radicaux ougandais, installés dans l’Est de la République démocratique  du Congo (RDC). Dans le nord du Nigeria, principalement dans le Bassin  du Lac Tchad, l’État islamique en Afrique occidentale multiplie les  assauts contre les forces armées nigérianes et tentent d’administrer des  territoires. 

Selon plusieurs  experts, cette politique d’expansion décidée par le commandement central  de l’organisation jihadiste sera poursuivie quel que soit le chef. Abou  al Hassan al Hachimi al Qourachi est déjà remplacé par un « vétéran du  jihad », Abou al Hussein al Husseini al Qourachi, a indiqué le  porte-parole de l’État islamique appelant à « vouer allégeance » au  nouveau « calife ».

Le Malawi premier bénéficiaire du don d’engrais de la Russie

Le Malawi est devenu le premier bénéficiaire des engrais donnés par la Russie pour aider les pays en développement durement touchés par la crise mondiale croissante, ont déclaré les Nations Unies mardi.« Les Nations unies se félicitent du don de 260 000 tonnes d’engrais des producteurs de la Fédération de Russie, stockées dans les ports et entrepôts européens, qui serviront à soulager les besoins humanitaires et à prévenir une perte catastrophique des récoltes en Afrique, où c’est actuellement la saison des semis », a déclaré le porte-parole de l’Onu, Stéphane Dujarric Dujarric dans un communiqué.

Il a annoncé qu’un navire transportant les 20 000 premières tonnes d’engrais destinées au Malawi a quitté les Pays-Bas sur un navire affrété par le Programme alimentaire mondial (Pam) à destination de ce pays d’Afrique australe mardi.

« Il s’agira de la première d’une série d’expéditions d’engrais destinées à un certain nombre d’autres pays du continent africain dans les mois à venir », a-t-il déclaré.

L’initiative de don d’engrais s’inscrit dans le cadre des accords signés en Turquie en juillet pour faire face à l’insécurité alimentaire mondiale et assurer l’exportation sans entrave de denrées alimentaires et d’engrais essentiels de l’Ukraine et de la Russie vers les marchés mondiaux.

Le Pam a déclaré que les petits exploitants agricoles d’Afrique ont été particulièrement touchés par la hausse des coûts et les blocages de la chaîne d’approvisionnement provoqués par la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Les deux pays sont des exportateurs clés de denrées alimentaires et d’engrais vers les pays en développement.

L’Ethiopie lance une croisade contre les armes illicites

La police éthiopienne a arrêté onze individus dans le cadre d’une opération de répression contre la possession illégale d’armes à feu dans la capitale, Addis Abeba.Cette opération coup de poing a permis de récupérer des armes et des munitions. Dans un communiqué publié mardi, la police métropolitaine a déclaré avoir récupéré un total de 16 grenades à main et neuf pistolets ainsi que 84 balles lors de perquisitions menées dans quelques villes secondaires.

Quatre arrestations ont été effectuées dans deux districts de la ville de Nifas Silk après que cinq pistolets et 53 balles ont été trouvés dans deux maisons. De même, la police a appréhendé quatre autres suspects. Elle a saisi quatre pistolets ainsi que 30 balles et une grenade à main à leur domicile dans la zone de Mikileland de la ville d’Addis Ketema.

La police a également arrêté trois suspects dans le quartier de Gulele après avoir découvert 15 grenades à main faisant l’objet d’un trafic dans le compartiment caché d’une camionnette immatriculée 5-01928 AA. L’enquête sur les affaires de détention et de trafic d’armes illicites est toujours en cours.

La police a apprécié le soutien du public dans la répression des armes à feu et a exhorté les habitants de la ville à rester vigilants pour protéger leur quartier contre les éléments anti-paix. La répression de la détention et du trafic d’armes illégales se poursuivra également, a ajouté la police.

La loi éthiopienne sur les armes à feu, ratifiée en 2020, interdit la possession d’armes sans permis valide et proscrit la vente et le transfert de toute arme. La vente illégale d’armes en gros est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 15 ans d’emprisonnement en vertu de cette loi.

Le Mali, de retour dans les bonnes grâces de la Cédéao ?

Le médiateur de la Cédéao pour le Mali a déclaré être « satisfait de ce qui est en train de se passer » pour un retour à l’ordre constitutionnel.Goodluck Jonathan était encore à Bamako ce mardi 29 novembre. Ce court séjour du médiateur de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) pour le Mali avait pour objet d’évaluer la conduite de la transition. Après sa rencontre avec les autorités maliennes, l’ancien président du Nigeria (2010-2015) s’est dit « plutôt satisfait de ce qui est en train de se passer », estimant que « le programme de la transition se déroule bien ».

La visite de Goodluck Jonathan au Mali intervient à quelques jours du sommet ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement prévu le 4 décembre à Abuja, au Nigeria. Les dirigeants ouest-africains examineront la situation politique en Guinée, au Burkina Faso et au Mali, trois pays qui ont récemment connu des coups d’Etat et sous l’emprise des militaires.

Au même titre que le Burkina et la Guinée, la junte malienne a accepté de faire une transition de 24 mois à compter de mars 2022 en lieu et place des cinq ans décidés initialement. Tirant les conséquences de cette décision, l’institution régionale a levé à l’occasion de son sommet du 3 juillet, les sanctions économiques et financières imposées au Mali depuis le 9 janvier dernier.

Cependant, les sanctions individuelles de même que l’exclusion de Bamako des instances de décision de la Cédéao sont toujours en vigueur. Une épée de Damoclès dont les autorités maliennes voudrait bien se débarrasser, mais l’affaire des 46 ivoiriens n’arrange pas les choses pour le Mali. Le maintien en détention de ces soldats arrêtés depuis juillet dernier par Bamako qui les accuse de « mercenariat » préoccupe la Cédéao.

L’organisation régionale qui a été saisie par Abidjan qui continue de clamer leur innocence et ne cesse de réclamer leur libération sans condition, a dépêché une « mission de haut niveau » à Bamako, suite à son sommet extraordinaire du 22 septembre à New-York, en marge de la 77e Assemblée générale des Nations-Unies.

Mais rien n’a fuité de l’audience accordée le 29 septembre par le Colonel Assimi Goita au Gambien Adama Barrow, au Ghanéen Nana Akufo Addo et au ministre togolais des Affaires étrangères Robert Dussey, représentant de Faure Gnassingbé, empêché. Au même moment, la Côte d’Ivoire annonce le retrait de toutes ses troupes de la Mission multidimensionnelle intégrée pour la Stabilisation au Mali (Minusma) d’ici août 2023.

Une crise de sécheresse menace la Corne de l’Afrique

La Corne de l’Afrique est confrontée à une situation d’urgence-sécheresse sans précédent avec des conséquences catastrophiques, a averti le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (UNOCHA).Dans sa dernière mise à jour de la situation de la sécheresse dans la Corne de l’Afrique, l’UNOCHA a déclaré que la situation pourrait encore s’aggraver en raison de la détérioration des conditions météorologiques dans les pays touchés.

« Les communautés de la Corne de l’Afrique sont au milieu d’une cinquième saison des pluies consécutive probablement ratée. Les pluies d’octobre à décembre 2022 ayant mal commencé et les prévisions indiquant qu’elles seront probablement moins bonnes et pourraient être confrontées à une sixième saison ratée entre mars et mai 2023 », a déclaré l’UNOCHA.

Les saisons d’octobre 2020 à mai 2022 ont toutes été marquées par des précipitations inférieures à la moyenne, laissant de larges pans de la Somalie, du sud et du sud-est de l’Éthiopie, ainsi que du nord et de l’est du Kenya face à la sécheresse la plus prolongée de l’histoire récente, tandis que la saison des pluies de mars à mai 2022 a été la plus sèche jamais enregistrée au cours des 70 dernières années, indique le rapport.

La sécheresse de 2020-2022 a maintenant dépassé les horribles sécheresses de 2010-2011 et 2016-2017 à la fois en termes de durée et de gravité et elle continuera à s’aggraver dans les mois à venir, avec des conséquences catastrophiques.

L’UNOCHA a en outre averti que la situation de sécheresse actuelle fait des ravages dans les communautés touchées, avec des besoins qui s’envolent.

Dans toute la Corne de l’Afrique, au moins 36,4 millions de personnes seront touchées par la sécheresse la plus prolongée et la plus grave de l’histoire récente au cours des derniers mois de 2022, dont 24,1 millions en Éthiopie, 7,8 millions en Somalie et 4,5 millions au Kenya, selon les données de l’UNOCHA.

Port d’Abidjan : le second terminal à conteneurs, un projet impliquant des compétences locales

La construction du second terminal à conteneurs (TC2) du Port autonome d’Abidjan a nécessité, la contribution de plusieurs entreprises locales, dont l’implication a permis la réalisation de plusieurs travaux et le transfert de compétences.Ces entreprises locales ont apporté leur contribution à la mise en place de cette infrastructure essentielle à la performance de l’économie nationale et sous régionale. Au nombre de ces structures, l’on peut citer l’Entreprise Menuiserie, Electricité, Bâtiment de Côte d’Ivoire (EMEB-CI).

Intervenue dans la réalisation du bâtiment de l’administration et de l’atelier de maintenance, sa mission a consisté à construire d’une part l’immeuble de 2 étages, de 2.500 m² qui sert de siège à Côte d’Ivoire Terminal et d’autre part, un second bâtiment de 2.236 m² qui sert d’atelier à la direction technique.

« Le niveau d’exigence attendu par Côte d’Ivoire Terminal et l’environnement concurrentiel dans lequel nous avons évolué, nous aura permis de promouvoir davantage au sein de nos équipes des notions de qualité, de sécurité et de respect de l’environnement dans l’exécution de nos travaux », a déclaré M. Samhat Abdelatif, directeur général de EMEB-CI.

« Ce niveau d’exigence a permis aussi à nos équipes d’améliorer leurs process de travail, ce qui a favorisé individuellement et collectivement une hausse significative de notre leur niveau de compétence », a-t-il ajouté.

Des entreprises locales aux compétences diversifiées 

La Société internationale de transport africain par rail (SITARAIL), filiale de Bolloré Transport & Logistics opérant les chemins de fer, a été chargée de la conception et la construction de la ligne ferroviaire qui part du Terminal pour se connecter au réseau national du chemin de fer.

Il s’agit de 250m de longueur utile fois 2 voies, 300m de longueur interne à TC2 et 840 m de longueur totale jusqu’au point de raccordement de la ligne national. Grâce à ces travaux, Côte d’Ivoire Terminal dispose d’un embranchement au réseau ferroviaire qui permettra de desservir l’intérieur du pays et l’hinterland.

La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), elle, est intervenue dans le cadre de la fourniture d’électricité pour le fonctionnement du terminal. L’entreprise a été sollicitée pour l’installation de deux lignes électriques dédiées eu égard à la sensibilité de nos équipements à la pointe de la technologie.

Côte d’Ivoire Terminal qui a fait le choix de construire un Terminal respectueux de l’environnement, a choisi d’utiliser des engins et équipements fonctionnant à l’électricité notamment les portiques de quai, les portiques de parc, les tracteurs, les bus pour le transport du personnel.

La CIE a fourni deux départs d’électricité de 15 Kv d’électricité d’une capacité de 6 MW à partir des centrales électriques de Treichville et de Vridi. Par ailleurs, la Compagnie Côte d’Ivoirienne pour tous appareillages mécaniques (COCITAM) a assuré l’approvisionnement en carburant des engins.

La Société d’études techniques et économiques de CI (SETEC-CI), elle a travaillé essentiellement dans le cadre du suivi des différents travaux réalisés sur le site de Côte d’Ivoire. L’on enregistre aussi le Laboratoire du Bâtiment et des Travaux Publics (LBTP) qui est intervenu dans la certification des installations électriques intérieures par l’entremise de son département SECUREL.

La conception et la construction de structure métallique notamment la charpente de station de charge des engins électriques (e-loading station) et la charpente de l’extension dédiée à la soudure de l’atelier de maintenance ont été assurées par l’entreprise COREAL.

Quant à Stifani Machmouchi, il lui a été confié la conception et la réalisation clé en main du Billing Office ainsi que l’aménagement du siège de Côte d’Ivoire terminal. Sa mission a consisté d’une part à fournir et agencer le mobilier du siège de Côte d’Ivoire Terminal, avec un délai de fabrication de trois semaines ; et d’autre part à concevoir et réaliser le Billing Office du centre-ville d’une surface de 700 m2, à partir du gros œuvre, jusqu’aux finitions et ce, sur un délai de 90 jours, soit trois mois.

Un terminal au service du développement sous-régional 

Plateforme de transbordement, Côte d’Ivoire Terminal permettra d’accroître les échanges dans la sous-région et contribuera au dynamisme des corridors Côte d’Ivoire/Burkina Faso/Mali, à travers l’accroissement du trafic de marchandises par voie maritime en Côte d’Ivoire et dans la sous-région. Il apportera également son expertise dans la gestion des chaînes logistiques et le global trade.

« L’objectif pour nous, était de contribuer à la création de richesse et de la valeur ajoutée, mais aussi de faciliter par ce projet, la création d’emplois en faveur de la jeunesse ivoirienne », a relevé Madina Yankalbe Aliali, directeur administratif et financier de Côte d’Ivoire Terminal.

Elle a salué « la parfaite maîtrise de l’environnement et la mise à disposition d’une main d’œuvre locale de qualité » par lesdites structures qui ont permis à Côte d’Ivoire Terminal de contribuer au développement de ces sociétés et des compétences locales.

Ces structures ont permis à Côte d’Ivoire Terminal, de valoriser l’expertise locale, de réduire les délais d’exécution des travaux, mais aussi, d’être approvisionné en matériaux dans des délais courts, a-t-elle poursuivi.

D’une superficie de 37,5 hectares, ce nouveau terminal à conteneurs sera capable de traiter plus d’1,5 millions de conteneurs EVP par an et d’accueillir des navires de 16 mètres de tirant d’eau, le long de ses 1 100 mètres de quais.

Le second terminal à conteneurs est basé sur plusieurs innovations technologiques. Il est par ailleurs équipé d’une flotte 100% électrique de portiques de quais, de portiques de parcs et de tracteurs portuaires, sans émission de gaz à effet de serre et de nuisance sonore. Une connexion au réseau wifi couvre entièrement le terminal.

D’un coût d’investissement de plus de 262 milliards de FCFA, le deuxième terminal à conteneurs comprend :  13 portiques de parc, 6 portiques de quai, 16 m de tirant d’eau et 36 tracteurs. La première escale test a eu lieu du 12 au 14 octobre 2022 et la première escale commerciale le 02 novembre 2022.

L’inauguration officielle du deuxième Terminal à conteneurs est prévue le 2 décembre 2022.  

 

Culture, industrie et santé au menu des quotidiens marocains

Le patrimoine culturel immatériel, l’industrie au Maroc et la réforme de la santé sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+, qui aborde le patrimoine culturel immatériel au Maroc, souligne qu' »une brique de plus » vient d’être ajoutée dans la préservation de notre identité, avec la création d’un Centre national pour le patrimoine culturel immatériel, tel qu’annoncée par le Roi Mohammed VI dans un message adressé aux participants à la 17ème session du Comité intergouvernemental de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui se tient à Rabat.

Selon le message royal, ce nouveau centre aura pour mission de dresser l’inventaire méthodique du patrimoine national à travers le Royaume, la sensibilisation des jeunes générations à l’importance du patrimoine culturel, ainsi que la préparation des dossiers de candidature pour de futures inscriptions à la liste du patrimoine immatériel mondial de l’UNESCO, explique le journal.

Depuis le discours royal du 30 juillet 2014 sur l’importance de la valorisation du patrimoine immatériel, plusieurs efforts ont été entrepris dans ce sens, avec à la clé l’inscription de onze biens culturels du pays sur la liste du patrimoine immatériel mondial de l’UNESCO, le dernier en date étant l’art équestre marocain ou la Tbourida, ajoute-t-il.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur l’industrie au Maroc, écrit que le pays a remporté son propre défi en se classant au second rang des 37 Etats africains qui se sont industrialisés au cours des onze dernières années, selon le dernier rapport de la BAD, qui a mesuré l’indice d’industrialisation de l’Afrique.

Le Royaume doit cette évolution à sa forte performance des exportations qui lui a permis de devenir le deuxième plus grand exportateur de produits manufacturés du continent après l’Afrique du Sud, explique le quotidien.

L’autre coup de pouce vient de la conjoncture internationale, dont a tiré profit le Maroc qui, grâce à sa proximité des marchés européens et sa flexibilité, a su capter le flux de donneurs d’ordre qui cherchent une destination de repli stable et surtout à des coûts compétitifs, ajoute-t-il.

Le plus important aujourd’hui est de s’inscrire dans cette nouvelle dynamique de plateforme industrielle orientée à l’export avec un effet “contagion” pour le reste des secteurs d’activité, soutient-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la réforme de la santé est en marche, expliquant que le Conseil de gouvernement envisage d’examiner dès ce jeudi cinq projets de loi en rapport avec le secteur de la santé, dont un projet portant création de la Haute autorité de la santé et un autre relatif à la création des groupements sanitaires territoriaux, tandis que les autres projets concernent notamment les garanties essentielles accordées aux ressources humaines des métiers de la santé, la création de l’Agence nationale du médicament et des produits de santé ainsi que la création de l’Agence marocaine du sang et de ses dérivés.

C’est donc une “véritable révolution médicale qui a lieu sous nos yeux”, une révolution qui devrait permettre à notre système de santé de franchir une “nouvelle étape” avec un accès aux soins garanti à tous les Marocains, mais également et surtout des prestations de qualité, en harmonie avec les normes et standards internationaux, estime-t-il.

Le Sénégal célèbre la qualification des Lions en 8ème du Mondial

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, titrent essentiellement sur la qualification de l’équipe nationale au second tour du mondial Qatar 2022.« Grandiose ! », s’exclame Sud Quotidien qui souligne que « tout est bien qui finit bien ». « Malgré une défaite d’entrée, les « Lions » ont enchaîné deux victoires pour valider leur ticket des 8es de finale », écrit le journal.

« Les Lions en 1/8 e, 20 ans après ! », titre Le Témoin. « Dans un match intense, les +Lions de la Teranga+ ont dominé les Equatoriens (2-1) et retrouvent les huitièmes de finale comme en 2002. Ce, dans l’ambiance surchauffée du Khalifa International Stadium où les hommes d’Aliou Cissé ont tout donné pour marcher sur les traces de leurs glorieux aînés, vingt ans après l’épopée asiatique des protégés de Bruno Metsu.

Et deux ans jour pour jour après la disparition de Pape Bouba Diop, héros de la Coupe du monde 2002 que les Lions avaient achevé en atteignant les quarts de finale », relatent nos confrères.

Cela pousse EnQuête à arborer cette Une : « Des Lions de légende ». C’est tout simplement un « pari réussi » pour Aliou Cissé et ses poulains, estime Libération là où le quotidien spécialisé Stades fait état du « succès retentissant des Lions » car « le Sénégal a ouvert à l’Afrique les portes des 8èmes de finale de la 22ème édition de la Coupe du monde ».

De son côté Bés bi narre la « belle histoire » derrière cette qualification et donne la parole au sélectionneur national qui déclare : « On dédie cette victoire à Bouba Diop, Metsu et Sadio Mané ».

« Héroïques ! », barre à sa Une le quotidien national Le Soleil avant de reprendre cette déclaration du président de la République Macky Sall : « Quel match ! Quels joueurs ! Vous avez rendu hommage, en ce jour mémorable, à l’illustre Pape Bouba Diop. Allez toucher maintenant les étoiles ! ».

En 8ème de finale, les protégés d’Aliou Cissé affrontent dimanche l’Angleterre qui a fini première de sa poule. Cela fait dire au journal Le Quotidien que c’est « l’heure du Brexit ». Lors de cette confrontation, il s’agira de « montrer que nous sommes champions d’Afrique », affirme dans les colonnes du journal le capitaine Kalidou Koulibaly.

Moins euphorique, Tribune soutient que « la mission (des Lions est) à moitié remplie » puisque l’objectif est d’aller le plus loin possible dans cette compétition et cela passera d’abord par une victoire face à l’Angleterre.

« Quoi de plus normal que de voir le Sénégal se qualifier en huitième de finale de la Coupe du monde Qatar 2022. Attendus à ce niveau de la compétition, les champions d’Afrique en titre ont rétabli la hiérarchie de la poule A en battant l’Équateur (2-1), hier mardi, pour le compte de la troisième journée de la phase de groupe et chipent la deuxième place qualificative pour les huitièmes de finale. L’Équateur, qui s’était permis de jouer les trouble-fêtes à l’issue des deux premières journées, a été ramené à la raison. Et à la maison », commente L’Observateur.

Système éducatif : l’Etat ivoirien vise le quantum horaire

Le gouvernement appelle le personnel enseignant au respect du volume horaire annuel requis afin de garantir un système éducatif performant et de qualité.Le ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a invité ce mardi 29 novembre 2022, le personnel enseignant au respect du quantum horaire établi, lors d’une remise de matériels au Syndicat national de l’enseignement primaire public de Côte d’Ivoire (SYNEPPCI).

Mme Mariatou Koné qui a procédé à son Cabinet, à la remise de matériels et de numéraire au Syndicat national de l’enseignement primaire public de Côte d’Ivoire (SYNEPPCI), a également appelé le corps enseignant à inscrire l’école ivoirienne dans la dynamique de revalorisation de l’offre éducative.

Composés de dix ordinateurs, cinq splits et la somme de 5 millions de francs cfa, ce don fait suite à une promesse faite au syndicat par la ministre lors de l’inauguration de son nouveau siège le vendredi 11 novembre 2022 à Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan.

Le secrétaire général du Syneppci, M. Andjou Andjou a, au nom des syndiqués, exprimé ses vives reconnaissances et sa profonde gratitude à le Mme le ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation. 

Poursuivant, il l’a rassurée de l’engagement du Syneppci à œuvrer pour un « syndicalisme responsable » au service de l’école. Il n’a pas manqué de saluer l’effort remarquable du chef de l’État à l’endroit des fonctionnaires de Côte d’Ivoire, lors du récent dialogue social.

Saluant le professionnalisme du syndicat pour les actes posés dans le sens de l’édification d’une école apaisée, nonobstant les turpitudes, le professeur Mariatou Koné s’est réjoui du fait qu’après 37 années d’attente et d’espérance, le siège soit achevé.

Elle les a en outre exhortés à persévérer dans la voie de la préservation de la paix, afin de garantir la réalisation des objectifs de performance du système éducatif. Il s’agit spécifiquement, selon ses propos, de travailler à ce que l’école soit apaisée pour améliorer les taux de réussite des élèves.

Le secrétaire général du SYNEPPCI n’a pas manqué de donner rendez-vous à Mme le ministre à l’évaluation du « PASEC » en 2024 avec la promesse faite d’engager l’organisation syndicale à l’amélioration de la performance de la Côte d’Ivoire.

Les parties présentes à cette cérémonie se sont engagées à s’inscrire dans la dynamique de revalorisation de l’offre éducative, telle que déclinée par dans les conclusions des États généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (EGENA).

Attentat Grand-Bassam : Un procès longtemps attendu en Côte d’Ivoire

Des rescapés n’ont cessé de réclamer justice après l’attaque jihadiste de mars 2016 à Grand Bassam, première du genre en Côte d’Ivoire.Le 13 mars 2016, la station balnéaire de Grand-Bassam, située à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, a été la cible de la première attaque jihadiste enregistrée sur le sol ivoirien. Le procès de cet assaut, qui a fait plusieurs morts et blessés, contre des hôtels de ce site touristique s’ouvre mercredi 30 novembre au tribunal criminel de première instance d’Abidjan.

De nombreux témoins comme l’artiste Rose Ebirim sont attendus à l’ouverture des audiences. « La justice a fait appel à moi pour que j’apporte mon témoignage, mais je ne pense pas que j’en serai capable. Reparler de cet épisode me replonge dans de sombres souvenirs alors que je cherche à évacuer ce passé douloureux », s’angoisse Mme Ebirim.

Soif de justice

Si cette rescapée du massacre de Grand Bassam hésite de faire le déplacement devant le tribunal, c’est parce qu’elle « vit encore un choc psychologique ». Elle se dit toutefois soulagée que le procès s’ouvre enfin parce qu’« il y a plusieurs familles qui veulent savoir la vérité ».

Un peu plus de six ans après les faits, Rose Ebirim n’a rien oublié de cette matinée qui a marqué le début de l’expansion des attaques jihadistes du Sahel vers les pays du Golfe de Guinée. « Les premiers tirs ont été entendus juste derrière la Maison des artistes. Les assaillants logeaient dans une sorte de bungalow qu’on appelait le Zion, un hôtel aujourd’hui fermé par les autorités », se souvient-elle.

« Il y avait un passant qui tenait le sac en main de sa femme, qui marchait derrière lui. Quelques minutes après, nous avons entendu un cri, le monsieur venait de recevoir une balle et tombait », raconte l’artiste.

« Celui qui tirait avait une chemise bleue ciel et tenait une mitrailleuse avec une bande de munitions le long de son corps », décrit-elle. Mais, l’idée d’un acte terroriste n’effleure pas son esprit au moment de l’attaque.

Mais peu après, poursuit-elle, « ils ont tiré sur la femme du monsieur. Et de là, ils ont commencé à tirer en évoluant vers la plage ». La jeune artiste indique avoir « vu trois personnes en arme » ce 13 mars 2016, précisant que « l’attaque a débuté aux environs de 11h30 ».

Les cerveaux, aux abonnés absents 

L’opération a été revendiquée par Al Qaida au Maghreb Islamique (Aqmi) qui l’a attribué à sa branche  Al Mourabitoune qui venait de commettre quelques semaines plus tôt, en janvier à Ouagadougou, au Burkina Faso un attentat dans lequel 30 personnes ont été tuées.

Pour cet assaut, les jihadistes ont aussi diffusé les images du commando constitué des nommés Hamza al-Fulani, Abd ar-Rahman al-Fulani et Abu Adam al-Ansari. Alors que le supposé commanditaire, Mohamed Ould Nouini, commandant au sein d’Al Mourabitoune a été éliminé par l’armée française en 2018, l’un des principaux organisateurs, Mimi Ould Baba Ould Cheikh est encore en vie, mais en détention au Mali. Fawaz Ould Ahmed dit Ibrahim 10 lui aussi impliqué dans ces attentats a été jugé en octobre dernier au Mali et condamné à mort pour avoir participé aux attaques, en 2015, du bar-restaurant La Terrasse et de l’hôtel Radisson Blu à Bamako. Faute de mettre la main sur ces gros poissons, la justice ivoirienne se contentera de juger leurs présumés complices ou encore tous ceux qui sont impliqués dans l’exécution de cet attentat.

Selon la note du procureur de la République, 18 accusés comparaitront devant le Tribunal criminel pour répondre des faits d’actes terroristes, assassinat, tentative d’assassinat, recel de malfaiteurs, détention illégale d’armes à feu et de munition de guerre et de complicité desdits faits.

Grand-Bassam, première destination touristique de Côte d’Ivoire avant cet attentat terroriste en raison de son littoral long de 14 Km, est une ville symbole, bordée par la lagune et la mer, qui accueille la communauté européenne expatriée la plus importante après Abidjan.

Place forte des arts de la culture en Côte d’Ivoire, avec ses nombreux festivals qui drainent des milliers de visiteurs, Grand-Bassam fut la première capitale de cette ancienne colonie française d’Afrique de l’Ouest.

Pour le maire de la ville, Jean-Louis Moulot, cet acte « montre le symbole qu’ont voulu attaquer les auteurs de ces crimes odieux ».

Trois établissements hôteliers ont été attaqués. Le bilan est de 33 blessés et 19 morts de diverses nationalités : neuf Ivoiriens, quatre Français, un Libanais, une Allemande, une Macédonienne, une Malienne, une Nigériane et une personne non identifiée.

Le Maroc-UNESCO : L’expérience marocaine en matière de protection du patrimoine au service des pays d’Afrique subsaharienne

Le Maroc et l’UNESCO ont signé, mardi à Rabat, un accord-cadre de partenariat visant à mettre l’expertise marocaine en matière de protection du patrimoine à la disposition d’autres pays d’Afrique subsaharienne.En vertu de cet accord-cadre, paraphé par le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohammed Mehdi Bensaid, et la Directrice Générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, les deux parties conviennent d’apporter leur expertise à des activités de renforcement des capacités dans le domaine du patrimoine mondial, de celles des acteurs de la lutte contre le trafic illicite des biens culturels ainsi que des spécialistes des musées pour contribuer à la lutte contre le trafic illicite de ces biens et à la conservation des collections, à l’établissement d’inventaires et à la promotion du rôle des musées en Afrique pour les sociétés.

En plus du renforcement des capacités, ce partenariat comporte aussi un volet de coopération technique avec l’UNESCO « pour la mise en œuvre de missions de courte ou de longue durée d’experts marocains dans les Etats bénéficiaires, l’accueil dans des organismes publics au Maroc de fonctionnaires ou de techniciens en provenance des Etats bénéficiaires pour des programmes de formation, l’organisation dans les Etats bénéficiaires de sessions de formation de courte ou de longue durée, ainsi que de séminaires techniques et la participation du partenaire aux différents événements nationaux et internationaux organisés par l’UNESCO ».

Dans une déclaration à la presse, Mme Azoulay a mis en avant l’importance de ce partenariat qui vise à apporter de l’aide aux pays d’Afrique subsaharienne sur les plans de la formation d’experts en patrimoine, de la conservation, de la valorisation et de l’inscription de nouveaux sites, notamment pour les 12 pays africains qui n’ont aucun site inscrit sur la liste du patrimoine mondial.

De son côté, M. Bensaid s’est réjoui de la signature de ce partenariat avec l’UNESCO, soulignant la vision royale pour la protection du patrimoine national ainsi que l’engagement du Royaume et sa volonté de mettre son savoir-faire et son expertise à la disposition des pays du continent.

Outre le Maroc, le Comité intergouvernemental de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel comprend l’Allemagne, l’Angola, l’Arabie saoudite, le Bangladesh, le Botswana, le Brésil, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, l’Éthiopie, l’Inde, la Malaisie, la Mauritanie, l’Ouzbékistan, le Panama, le Paraguay, le Pérou, la République de Corée, le Rwanda, la Slovaquie, la Suède, la Suisse, la Tchéquie et le Vietnam.

Le Comité est chargé notamment de promouvoir les objectifs de la Convention de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, de donner des conseils sur les meilleures pratiques et de formuler des recommandations sur les mesures de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Il étudie également les demandes d’inscription sur les listes de l’UNESCO, ainsi que des propositions de programmes ou de projets.

Cameroun : éboulement meurtrier à Yaoundé

Le glissement d’un pan d’une colline de la capitale camerounaise a fait au moins 15 morts, a appris APA de sources médiatiques.Les habitants du quartier Damas, dans l’Est de Yaoundé, la capitale camerounaise, ont vécu une fin d’après-midi cauchemardesque le 27 novembre 2022. Au moins une tente, parmi plusieurs autres abritant des dizaines de participants à une cérémonie d’hommages à cinq membres d’une association décédés cette année, a été emportée par un glissement de terrain. L’éboulement a tué au moins 15 personnes selon Naseri Paul Bea, le gouverneur du Centre.

Les effondrements de pans de terrain, parfois avec des maisons, surviennent fréquemment à Yaoundé et dans d’autres villes du pays mais, dans la capitale, ils sont rarement aussi meurtriers.

A Bafoussam, dans l’Ouest, un glissement de terrain consécutif à des pluies diluviennes avait emporté une dizaine d’habitations précaires construites à flanc de colline et tué 43 personnes le 29 octobre 2019.

Mondial 2022 : le Sénégal qualifié au second tour

Les Lions ont battu deux buts à un la Tri, ce mardi au Khalifa International Stadium de Doha, lors de la « finale » du groupe A de la compétition.Aux Coupes du monde 2002 et 2018, le Sénégal n’avait besoin que d’un petit point à l’occasion de son troisième et dernier match de poules pour valider son ticket pour les huitièmes de finale. Objectif réussi en 2002 après un nul 3-3 contre l’Uruguay, mais raté en 2018 après une défaite 0-1 contre la Colombie.
Pour cette édition organisée par le Qatar, il fallait absolument que les « Lions » l’emportent mardi 29 novembre lors de leur dernier match de poule face à l’Equateur afin d’avoir leur destin en main.

Jugé frileux par une partie de l’opinion sénégalaise, le sélectionneur Aliou Cissé opère trois changements dans son onze en misant sur des joueurs à l’aise avec le ballon : Pathé Ciss et Pape Guèye au milieu, mais aussi Iliman Ndiaye en attaque.

Le résultat sur le terrain est à la hauteur des attentes. Le Sénégal met le pied sur la balle et se procure des occasions. Dès la 3ème minute, Idrissa Gana Guèye, à la réception d’un centre de Pape Guèye, voit sa frappe du droit raser le poteau d’Hernán Galíndez, le gardien équatorien.

Cinq minutes plus tard, sur un jeu en triangle entre Iliman Ndiaye, Youssouf Sabaly et Boulaye Dia, le dernier nommé se présente en face-à-face avec le portier adverse, mais croise trop son tir.

Technique et lucide, Iliman étale toute sa classe sur la pelouse. Au sortir d’un dribble, le sociétaire de Sheffield United décoche un enroulé du gauche qui passe à côté du cadre. Ismaïla Sarr s’y essaye aussi sans succès.

À force d’aller de l’avant, le Sénégal finit par pousser l’Équateur à la faute. Sur un ballon en profondeur, Ismaïla Sarr prend de vitesse la défense de la Tri. Piero Hincapié, à la ramasse, fauche le Lion dans la surface de réparation. Clément Turpin, l’arbitre français de la partie, désigne immédiatement le point de penalty. En l’absence de Sadio Mané, le tireur attitré, Ismaïla Sarr se fait justice lui-même en le transformant froidement (0-1, 44′).

Pour le début de la seconde période, Gustavo Alfaro, le coach argentin de l’Équateur, effectue deux changements dans l’entrejeu. Son équipe se montre offensive. Le Sénégal recule d’un cran pour procéder en contre-attaque. Les minutes passent, les deux équipes restent sur leurs stratégies.

Moises Caicedo, esseulé au second poteau, sur un corner botté par Gonzalo Plata et prolongé, sanctionne le Sénégal (1-1, 67′). Tout est à refaire pour les Lions qui sont dans l’obligation de gagner. Au final, les protégés d’Aliou Cissé ne vont pas douter longtemps.

Sur un coup franc, exécuté par Idrissa Gana Guèye, Kalidou Koulibaly hérite du cuir après un mauvais renvoi d’Enner Valencia. Le capitaine sénégalais, d’une volée du droit, redonne l’avantage à son pays (1-2, 70′).

À partir de ce moment jusqu’à la fin du duel, l’Équateur s’emploie à arracher le point qui lui ouvrirait les portes des huitièmes de finale. Le Sénégal souffre, mais ne rompt pas. Les Lions, comme en 2002, joueront donc le second tour de la Coupe du monde. Un exploit sans leur leader technique, Sadio Mané.

Avec six points, le Sénégal termine à la 2ème place de la poule A derrière les Pays-Bas (7 points), qui ont infligé au Qatar, le pays hôte du tournoi, sa troisième défaite en autant de rencontres.

Blé Goudé demande pardon aux victimes de la crise postélectorale

L’ex-leader des Jeunes patriotes appelle au rassemblement et s’engage à apporter sa pierre au processus de réconciliation « bien enclenché par les autorités ivoiriennes ».M. Blé Goudé, a à l’issue d’une rencontre ce mardi 29 novembre 2022 avec le ministre ivoirien de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin « KKB », indiqué être venu lui porter un message.

L’ex-pensionnaire de la prison de Scheveningen a demandé au ministre de la Réconciliation de bien vouloir traduire sa « gratitude », celle de sa famille et celle de ses collaborateurs au président de la République qui a suivi personnellement le dossier de son retour en Côte d’Ivoire.

« Je suis là pour appeler tous les Ivoiriens au rassemblement autour de notre pays, la Côte d’Ivoire. Je suis là pour aussi apporter ma compassion à tous ces Ivoiriens qui pour certains ont dû enterrer leurs enfants brutalement (et ceux) portent encore les stigmates indélébiles de cette crise », a-t-il déclaré.

« Cela mérite notre compassion, surtout cela mérite qu’on leur demande pardon. Le pardon, il apaise, mais aussi il libère, pas nécessairement parce qu’on est coupable de quoi que ce soit, mais c’est une question de responsabilité », a-t-il ajouté.

Pour Charles Blé Goudé, les hommes politiques doivent « comprendre qu’on fait la politique pour donner la vie, pour améliorer la vie et non pour ôter la vie », assurant être là pour apporter sa pierre au processus de paix qui a été « bien enclenché par les autorités ivoiriennes ».

« J’invite tout le monde à nous retrouver pour qu’on puisse avancer ensemble » sur la voie de la paix, a insisté Charles Blé Goudé, le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep), un parti politique de l’opposition ivoirienne.

Le ministre de la Réconciliation a fait observer qu’avant l’arrivée de Blé Goudé, il y a eu celle de l’ex-président Laurent Gbagbo, le 17 juin 2021, dans les mêmes conditions. Et même bien avant, le retour de 300.000 Ivoiriens réfugiés à l’étranger, soit plus de 98% qui sont rentrés au pays.

« C’est une volonté politique affichée du pouvoir de conduire le peuple Ivoirien à la paix et à la réconciliation », a soutenu KKB, estimant que pour qu’on aille à la paix, il faut deux volontés qui se manifestent, et celle du président de la République « ne fait plus de doute ».

« Le président Ouattara est l’architecte de la réconciliation en cours et il a tendu la main », ainsi « tous ceux qui ont saisi cette main tendue, sont rentrés au pays », a-t-il dit, faisant remarquer que « la main du président de la République reste toujours tendue ».

Il a par ailleurs invité tous ceux qui sont encore hors du pays, dans le cadre de la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011 qui a fait plus de 3.000 morts, à revenir pour « qu’ensemble on bâtisse le pays, et pour qu’on tourne définitivement la page sombre de cette histoire qu’on aurait jamais dû connaître ».  

Après six ans de procès, MM. Blé Goudé et Laurent Gbagbo ont été acquittés en première instance par la CPI le 15 janvier 2019. L’acquittement définitif des co-accusés sera prononcé le 31 mars 2021, mais il restera encore quelque temps à La Haye avant de regagner son pays ce 26 novembre 2022.

Côte d’Ivoire : des allégations sur l’inscription de la liste électorale

La Commission électorale indépendante (CEI) annonce être saisie, de façon récurrente, sur l’inscription massive d’Ivoiriens en dehors de leurs localités de rattachement.Lors d’un point de presse ce mardi 29 novembre 2022 au siège de l’institution à Abidjan, le porte-parole de la CEI, Emile Ebrottié, a apporté des précisions face à cette situation qui « interpelle la CEI », organe chargé d’organiser les élections en Côte d’Ivoire.

« S’il est vrai que le Code électoral admet clairement que le citoyen peut s’inscrire sur la liste électorale de la circonscription de son choix, il convient d’indiquer que ladite circonscription s’entend de celle dans laquelle il a son domicile, ou sa résidence depuis au moins six mois à la date de démarrage de la révision de la liste électorale », a souligné M. Ebrottié.

L’inscription, dira-t-il, peut se faire encore sur le listing de la localité où l’électeur « figure pour la cinquième fois sans interruption au rôle de l’une des contributions directes, ou celle de la représentation diplomatique ou consulaire dans laquelle il est immatriculé, s’il se trouve à l’étranger ».

« Il n’a donc pas le droit de s’inscrire en dehors des circonscriptions sus indiquées », a-t-il insisté, rappelant que la preuve du lieu de l’inscription n’est exigée qu’à l’électeur qui souhaite changer de lieu de vote, aux termes de l’article 9 alinéa 4 du Code électoral.

Le requérant qui sollicite une première inscription est dispensé de cette preuve. Toutefois, s’il est établi, de quelque manière que ce soit, que ce dernier s’est inscrit dans une circonscription électorale alors qu’il n’y a pas son domicile ou sa résidence ou ne remplit pas la condition de résidence fiscale ou d’immatriculation, pour ceux qui se trouvent à l’étranger, il tombe sous le coup des dispositions des alinéas 6 et 7 de l’article 9 du Code électoral, a-t-il poursuivi.

Le porte-parole de la CEI a ajouté que l ‘article 9 alinéa 6 du Code électoral punit ces faits d’un emprisonnement de six mois à un an et d’une amende de 500 000 à 1 million de FCFA, tout en mentionnant que l’article 9 alinéa 7 permet, en outre, à la CEI d’ordonner la radiation de l’intéressé.

Par ailleurs, la CEI invite les acteurs, à l’occasion du contentieux de la révision de la liste électorale, à la saisir pour porter à sa connaissance toutes irrégularités constatées, a lancé M. Ebrottié, affirmant qu’il est interdit à toute personne de faire obstacle au travail des agents de recensement.

Les plaignants sont invités à saisir la CEI pendant la période des contentieux aux fins qu’elle statue sur les inscriptions irrégulières sur la liste électorale, a-t-il insinué. L’inscription sur le listing électoral a été lancée depuis le 19 novembre 2022 et s’achève le 10 décembre 2022 sur l’ensemble du territoire ivoirien.

Mali : soupçons de financement opaque de la grande mosquée de Bamako

Le gouvernement malien a pris la décision de suspendre les chantiers entamés à la grande mosquée de Bamako face au refus des bailleurs d’expliquer l’origine des fonds.C’est une affaire qui défraie la chronique dans la capitale malienne. Le ministère malien des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes a demandé aux responsables de la grande mosquée de Bamako de clarifier la provenance des fonds destinés à la construction d’un bâtiment évalué à plus de deux cent millions de FCFA. Mais ces derniers n’ont pas daigné s’exécuter alors que les travaux se poursuivaient au sein de l’édifice religieux, regrette ledit ministère qui a procédé à leur arrêt.

« Nous avons eu aussi la précision que les dits travaux sont financés par Monsieur Harouna Sawadogo à qui vous avez prêté la bonne intention d’avoir +accepté de construire gracieusement+. Nous sommes, cependant, surpris que les dits travaux soient au niveau d’étage alors qu’il vous a été demandé surseoir à la pose de la première pierre jusqu’à la déclaration, par le généreux donateur, sur l’origine des fonds que vous-même avez estimé à plus de deux cent vingt millions », a souligné le ministère des Affaires religieuses dans une correspondance transmise au régisseur de cette grande mosquée.

« En enfreignant cette injonction, vous avez choisi d’ignorer la discipline administrative et braver les textes de la liberté religieuse et de la Centif (Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières). Cette méprise sur la rigueur de la discipline administrative et les exigences de la déclaration de biens, le tout conjugué au mécontentement général autour de l’entreprise en cours, nous amènent à demander l’arrêt immédiat des travaux de construction au niveau de la grande mosquée », a-t-il ajouté.

Avant cet épisode, les autorités de transition maliennes avaient décidé d’interdire les activités des organisations non gouvernementales (ONG) soutenues par la France, en réaction à la suspension par Paris de son aide publique au développement à destination de Bamako.

Le ministère français des Affaires étrangères avait invoqué comme raison le recours par les autorités maliennes au groupe paramilitaire russe Wagner. La junte militaire au pouvoir depuis mai 2021, après un deuxième coup d’Etat contre le président de la transition Bah N’dao, a constamment nié avoir fait appel à cette société aux agissements décriés dans plusieurs pays et parle d’instructeurs de l’armée russe déployés au nom d’une ancienne collaboration entre les deux pays.

Burkina: les civils face aux représailles jihadistes

Le capitaine Ibrahim Traoré, qui s’est emparé du pouvoir au Burkina Faso, a décidé d’impliquer les civils dans la lutte contre les insurgés islamistes.Les nouvelles autorités de la transition vont lancer l’offensive contre les groupes jihadistes. En plus d’augmenter les effectifs de l’armée, une campagne de recrutement de 50 000 Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) a été lancée sous la supervision de la Brigade de veille et de défense patriotique (BVDP).

Les VDP, de 18 à 79 ans…

Responsable des dernières attaques contre les forces de défense et de sécurité et des civils dans la région du Sahel, la branche locale du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM) n’a pas tardé à réagir. Dans une vidéo de cinq minutes dont des extraits ont été largement diffusés sur les réseaux sociaux lundi 28 novembre, Jafar Dicko qui préside aux destinées d’Ansarul Islam, fondé en 2016 par son frère ainé feu Malam Ibrahim Dicko, mort en mai 2017, a mis en garde les autorités contre l’enrôlement de civils dans la guerre contre les jihadistes. Des menaces de représailles sont aussi envoyées aux candidats pour « la défense de la patrie » et à leurs villages d’origine.

Alors qu’elles s’étaient fixé un objectif de recrutement de 50 000 VDP, les autorités burkinabè ont reçu les candidatures de 90 000 personnes âgées de 18 à 79 ans. On retrouve des policiers radiés, des soldats à la retraite, des membres des groupes d’autodéfense et des chasseurs dozos parmi les prétendants. Tous les corps de métiers sont représentés. Des ministres et des syndicalistes ont aussi répondu à « l’appel de la patrie ». Cependant, tout le monde ne sera pas recruté. Les étrangers, les syndicalistes et les hommes politiques doivent régulariser leur situation s’ils veulent servir comme VDP, précisent nos sources.

« Des bandits… »

Les candidats retenus bénéficieront d’une formation militaire de deux à quatre semaines, selon le décret de juin 2022 portant statut du VDP. Ils signeront un engagement renouvelable de deux ans avec l’Etat avant d’être mis à la disposition de la BVDP et ils devraient percevoir une prime de 60 000 francs par mois. Sans doute pour motiver ces soldats d’un genre nouveau avec qui, désormais, l’armée agira sur le théâtre des opérations, assure le capitaine Traoré lors de sa rencontre avec les VDP dont l’institutionnalisation remonte à 2019 sous le magistère de Roch March Christian Kaboré.

Le jeune officier subalterne a très tôt annoncé les couleurs contre les jihadistes qu’il a qualifiés de « bandits » lors d’un déplacement à Djibo. Pourtant, revendiquant l’attaque du 26 septembre contre un convoi de ravitaillement à destination de cette ville de la région du Sahel, à plus de 200 kilomètres au nord de Ouagadougou, le GSIM avait invité les nouvelles autorités à privilégier la voie du dialogue pour sortir de l’impasse sécuritaire.

A travers cette opération qui a coûté la vie à 27 militaires et 10 civils, les jihadistes affirmaient avoir porté « un coup économique » qui a provoqué « un tremblement au sein de l’armée », faisant alliance au putsch du 30 septembre contre le lieutenant-Damiba, lui-même auteur du renversement de Roch Kaboré, après une attaque jihadiste à Inata, toujours dans le nord du Burkina Faso.

La variole du singe rebaptisée « mpox » par l’OMS

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décidé de rebaptiser la variole du singe « mpox » après avoir consulté des experts de la santé dans les Etats membres de l’OMS, a appris APA mardi.Le directeur général de l’OMS Tedros Ghebreyesus a déclaré que l’organisation des Nations Unies utiliserait désormais le nouveau terme « mpox » comme synonyme de monkeypox, mais que les deux monikers continueraient à être utilisés côte à côte pendant un an avant d’abandonner complètement le monkeypox.

« Lorsque la flambée de variole du singe « monkeypox » s’est étendue au début de cette année, des propos racistes et stigmatisants en ligne dans d’autres contextes et dans certaines communautés ont été observés et signalés à l’OMS », a déclaré le Directeur général.

Et d’ajouter : « Lors de plusieurs réunions, publiques et privées, un certain nombre de personnes et de pays ont fait part de leurs préoccupations et ont demandé à l’OMS de proposer une solution pour changer le nom ».

Selon lui, le rôle d’attribuer des noms aux maladies nouvelles et existantes incombe à l’OMS dans le cadre de la Classification internationale des maladies (CIM) et de la famille OMS des classifications internationales relatives à la santé, par le biais d’un processus consultatif auquel participent les Etats membres.

« L’OMS, conformément au processus de mise à jour de la CIM, a organisé des consultations pour recueillir les avis de divers experts, ainsi que des pays et du grand public qui ont été invités à soumettre des suggestions de nouveaux noms », a déclaré le patron de l’OMS.

Sur la base de ces consultations et des discussions avec le Directeur général, l’Organisation a recommandé l’adoption du nouveau synonyme « mpox » en anglais pour la maladie, a-t-il ajouté. « Mpox deviendra un terme privilégié, remplaçant monkeypox, après une période de transition d’un an », a conclu M. Tedros.

« Vaincre », le mot d’ordre du Sénégal face à l’Équateur

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur le match décisif des Lions du Sénégal cet après-midi (15h GMT) face à l’Equateur, une rencontre dont le vainqueur se qualifiera directement aux huitièmes de finale de la Coupe du monde de football en cours au Qatar.De façon pragmatique, Bés Bi appelle les Lions à « vaincre » la Tri, surnom de la sélection équatorienne, pour passer au second tour du Mondial qui se déroule au Qatar. Cet appel à la victoire s’explique par le fait que « je viens d’un pays qui n’aime pas la défaite », souligne le sélectionneur Aliou Cissé, conscient que la tâche ne sera pas facile cet après-midi (15h GMT) pour ses protégés.

C’est pourquoi Le Témoin note que « le Sénégal joue sa survie mondiale » après une défaite et une victoire dans la Poule A qu’il partage avec les Pays-Bas, le Qatar et l’Equateur, qu’il doit battre pour s’assurer une place en huitièmes de finale. Le mot d’ordre est donc de « gagner » puisqu’en cas de défaite ou de match nul, ce sera « retour à la maison » pour les Lions, prévient Aliou Cissé.

« Il n’y a pas de calcul à faire », poursuit le technicien sénégalais dans Le Quotidien, qui de son côté souligne qu’Aliou Cissé doit « réussir le bon Tri » pour assurer cette « victoire impérieuse sur l’Equateur ». Toutefois, « il ne faut pas que l’enjeu l’emporte sur le jeu », note-t-il dans Walf Quotidien même si son homologue équatorien, Gustavo Alvaro, estime que « le Sénégal est l’adversaire le plus redoutable » du groupe A.

EnQuête s’arrête sur le « duel de coachs » pour le match Sénégal / Equateur. « On est confiants et pas tétanisés par l’enjeu. Il nous faut rester concentrés et gérer les temps faibles », estime Aliou Cissé. Même si le match nul qualifierait son équipe face au Sénégal, le sélectionneur de l’Equateur déclare de son côté : « Nous ne cherchons pas le nul, nous voulons gagner. Nous savons que ce sera une rencontre difficile ».

Ce match est plutôt « décisif », précise Stades qui rappelle que les deux équipes se retrouvent 20 ans après leur dernière confrontation, un match que la Génération 2002 du Sénégal avait gagné (1-0) dans la préparation de sa première participation en Coupe du monde qui se déroulait à l’époque en Corée du Sud et au Japon.

Mais en match officiel, le Sénégal a très rarement triomphé face aux équipes sud-américaines. C’est ainsi qu’il avait été éliminé de la Coupe du monde 2018 après une défaite (1-0) lors de son dernier match de poule face à la Colombie, une équipe sud-américaine comme l’Equateur. Le quotidien sportif appelle ainsi les Lions à « briser la malédiction du troisième match au Mondial ». Mais malédiction ou pas, les Lions sont « dos au mur » et doivent « gagner ou périr », selon Les Echos là où Le Soleil note que c’est un match « sans calcul ».

Le quotidien national revient en même temps sur la rencontre entre le président Macky Sall et les acteurs des écoles coraniques, communément appelées « daaras ». « Les daaras désormais pris en compte par l’Etat », souligne le journal avant de noter que 20 % du Fonds de dotation à l’éducation leur seront désormais dédiés. En plus de l’annonce du prix du président de la République de récital du Coran, le chef de l’Etat a décrété également le 28 novembre Journée nationale des daaras.

Sport et Culture au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la 17e session du Comité de l’Unesco de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui se tient à Rabat, et la victoire de l’équipe nationale face à la sélection belge à la Coupe du monde de football, Qatar 2022, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+ écrit que la « savoureuse » victoire des Lions de l’Atlas sur les Diables Rouges belges “a plongé notre pays dans une ivresse collective aussi salutaire qu’inespérée”.

Cette “ivresse” est venue balayer les petits problèmes du quotidien qui nous plombent le moral depuis le début de la pandémie du Covid, jusqu’à l’actuelle crise économique consécutive à la sécheresse et à la guerre en Ukraine, relève l’éditorialiste.

Les Marocains en avaient bien besoin, eux qui depuis l’épopée glorieuse du onze national en 1986 au Mexique ont été quasiment sevrés de telles joies, estime-t-il.

Au bout de cette “longue période de disette”, notre équipe nationale s’offre le luxe de tirer son épingle du jeu dans un groupe mortel où évoluent le premier et le deuxième dauphin des vainqueurs français du mondial de 2018, le tout sous le coaching national de Walid Regragui, constate-t-il.

Cette prouesse “doit être saluée à sa juste valeur”, puisqu’elle inaugure une “nouvelle ère” pour notre football national où désormais le fond et le résultat comptent plus que la forme et la beauté du jeu, soutient-il.

Même son de cloche chez +L’Economiste+, qui estime que le match Maroc-Belgique a galvanisé les foules et renforcé le patriotisme dans l’une de ses formes les plus fortes et spontanées.

Et au-delà du sport, la victoire du Onze national a rappelé de nombreuses leçons: d’abord que le génie et les muscles ne sont pas suffisants pour réussir, mais qu’il faut en plus de la stratégie, du travail acharné, une sacrée bonne dose d’audace et de bon sens, relève-t-il.

Autre leçon, le processus de mise à niveau du secteur qui commence à donner ses fruits: formation des talents, infrastructures, audit et transparence dans les marchés et les comptes, ajoute-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde les enjeux de la 17e session du Comité de l’Unesco de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, que le Royaume abrite du 28 novembre au 03 décembre, écrit que pendant une semaine, Rabat accueille des délégations d’experts représentant 24 pays qui viennent siéger sur l’épineuse question de la protection d’éléments du patrimoine culturel et immatériel universel.

Ce n’est d’ailleurs pas par hasard que sur la liste des éléments protégés, le Maroc figure parmi les pays les plus représentés, souligne la publication, estimant que la tradition équestre de la Tbourida est d’ailleurs le dernier élément en date à avoir été enregistré, en 2021, au nom du Maroc comme héritage culturel mondial à protéger.

Et le message royal adressé aux participants à la rencontre de Rabat illustre bien cet engagement du Maroc au plus haut niveau, ajoute-t-il.

Lutte contre le VIH : stagnation des progrès chez les enfants et femmes enceintes (Unicef)

Les progrès en matière de prévention et de traitement du VIH pour les enfants, les adolescents et les femmes enceintes ont pratiquement stagné au cours des trois dernières années selon le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef).A quelques jours de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le Sida, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) tire la sonnette d’alarme sur la prise en charge des enfants et femmes enceintes atteints du Sida. Dans un communiqué diffusé ce lundi, il informe que la bataille contre la pandémie chez ces personnes n’a pas beaucoup évolué ces dernières années.

A en croire l’organisme onusien, environ 110.000 enfants et adolescents (0-19 ans) sont morts de causes liées au Sida en 2021, selon ses derniers chiffres. Pendant ce temps, 310.000 autres personnes ont été nouvellement infectées, portant le nombre total de jeunes vivant avec le VIH à 2,7 millions.

Par ailleurs, souligne le document, si le nombre total d’enfants vivant avec le VIH est en baisse, l’écart de traitement entre les enfants et les adultes continue quant à lui de croître.

Dans les pays prioritaires pour le VIH de l’Unicef, la couverture du traitement antirétroviral pour les enfants était de 56 % en 2020 mais est tombée à 54 % en 2021. Cette baisse est due à plusieurs facteurs, notamment la pandémie de Covid-19 et d’autres crises mondiales, qui ont accru la marginalisation et pauvreté, mais reflète également une volonté politique en déclin et une riposte au Sida en berne chez les enfants.

À l’échelle mondiale, un pourcentage encore plus faible d’enfants vivant avec le VIH avait accès au traitement (52 %), qui n’a que légèrement augmenté au cours des dernières années.

Pendant ce temps, la couverture parmi tous les adultes vivant avec le VIH (76 %) était supérieure de plus de 20 points de pourcentage à celle des enfants. L’écart était encore plus grand entre les enfants et les femmes enceintes vivant avec le VIH (8 %).

De manière alarmante, le pourcentage d’enfants âgés de 0 à 4 ans vivant avec le VIH et non sous traitement antirétroviral a augmenté au cours des sept dernières années, atteignant 72 % en 2021, soit le même niveau qu’en 2012.

« Bien que les enfants aient longtemps pris du retard sur les adultes dans la riposte au Sida, la stagnation observée au cours des trois dernières années est sans précédent, mettant trop de jeunes vies en danger de maladie et de mort », a déclaré Anurita Bains, Cheffe adjointe de la lutte contre le VIH/Sida à l’Unicef, citée par la note.

Selon Mme Bains, les enfants passent entre les mailles du filet parce que les acteurs de la lutte échouent collectivement à les trouver, à les tester et à leur faire suivre un traitement qui leur sauverait la vie. « Chaque jour qui passe sans progrès, plus de 300 enfants et adolescents perdent leur combat contre le Sida », a-t-elle alerté. 

En outre, note le communiqué, de nombreuses régions – Asie et Pacifique, Caraïbes, Afrique orientale et australe, Amérique latine, Moyen-Orient et Afrique du Nord, et Afrique occidentale et centrale – ont également connu des baisses de la couverture du traitement chez les femmes enceintes et allaitantes en 2020, l’Asie et le Pacifique et le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord ayant connu de nouvelles baisses en 2021.

À l’exception de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, qui continue de subir le fardeau le plus élevé de la transmission mère-enfant, aucune des régions susmentionnées n’a retrouvé les niveaux de couverture atteints en 2019. Ces perturbations mettent la vie des nouveau-nés en danger. En 2021, plus de 75.000 nouvelles infections infantiles se sont produites parce que les femmes enceintes n’ont pas été diagnostiquées et mises sous traitement.

Tendances positives à plus long terme

Bien qu’ils ne représentent que 7 % de l’ensemble des personnes vivant avec le VIH, les enfants et les adolescents représentaient 17 % de tous les décès liés au Sida et 21 % des nouvelles infections à VIH en 2021, souligne l’Unicef. À moins que les moteurs des inégalités ne soient traités, prévient ce dernier, mettre fin au Sida chez les enfants et les adolescents restera un rêve lointain.

Cependant, relativise le Fonds des Nations Unies pour l’enfance, les tendances à plus long terme restent positives. Les nouvelles infections à VIH chez les jeunes enfants (0-14 ans) ont chuté de 52 % entre 2010 et 2021, et les nouvelles infections chez les adolescents (15-19 ans) ont également chuté de 40 %. De même, poursuit-il, la couverture du traitement antirétroviral à vie chez les femmes enceintes vivant avec le VIH est passée de 46 % à 81 % en une seule décennie.

« Avec un engagement politique renouvelé pour atteindre les plus vulnérables, un partenariat stratégique et des ressources pour intensifier les programmes, nous pouvons mettre fin au sida chez les enfants, les adolescents et les femmes enceintes », a indiqué Anurita Bains.

Rabat se dote d’une nouvelle gare routière

La nouvelle gare routière de Rabat, dont les travaux de construction ont été lancés en 2017 est fin prête pour ouvrir ses portes au public. Construite sur une superficie de huit hectares, elle permettra de décongestionner le trafic à l’intérieur de la capitale.La nouvelle gare routière de Rabat a été inaugurée ce lundi 28 novembre par le Roi Mohammed VI. Elle devra contribuer au décongestionnement du trafic routier à l’intérieur de la ville, à la réduction du taux de pollution, outre l’optimisation du transport des voyageurs à travers notamment l’amélioration des services fournis.  

La nouvelle gare routière de Rabat, qui s’inscrit en droite ligne des objectifs du programme intégré de développement de la ville de Rabat, baptisé « Rabat Ville Lumière, Capitale marocaine de la culture », compte 46 quais pour autocars et un parking pour stationnement de longue durée des autocars de 22 places.

Elle devra accueillir plus de 10.000 voyageurs par jour, contre 6.000 voyageurs pour l’ancienne gare. Elle abrite un Centre commercial de 40 commerces.

Mobilisant des investissements de l’ordre de 245 millions de dirhams (1 euro = 10,8 DH), ce projet vient illustrer la ferme volonté du Souverain de doter la ville de Rabat d’infrastructures à la hauteur de son statut et en phase avec les attentes des populations, résidents et visiteurs.

Conçue selon une architecture unique, alliant modernité et authenticité, la nouvelle gare routière, qui bénéficie d’un accès direct à partir de l’autoroute Rabat-Casablanca, a été réalisée sur un terrain de plus de 8 hectares, situé à l’entrée Sud de l’autoroute Rabat-Casablanca, à proximité du Complexe sportif Prince Moulay Abdallah de Rabat.

La gare routière répond à des normes architecturales des plus modernes qui permettent l’optimisation des espaces intérieurs, pour une gestion fluide des passagers, le renforcement de l’attractivité de l’environnement extérieur, et le respect des exigences en matière de sûreté, de sécurité et de qualité des services.

De nouvelle génération, la gare routière est dotée d’un système informatique intégré de gestion qui favorise l’accueil et l’information des voyageurs, assure une gestion optimale des opérations de transport des voyageurs et de logistique et facilite l’achat des billets de voyage.

En plus de l’avantage évident du gain de temps, ce système aide à connaître les horaires de départ et d’arrivée des autocars et leurs trajets, à éviter les intermédiaires, et à lutter contre toute augmentation illégale des prix des tickets, l’objectif étant de promouvoir le secteur du transport routier des passagers qui permet de relier différentes villes du Royaume et génère de nombreux postes d’emploi.

La nouvelle gare dispose également d’infrastructures et d’équipements qui permettent aux passagers et aux visiteurs de la gare de bénéficier des meilleurs services, dans le respect total des conditions de sécurité. Il en est de même des professionnels du secteur de transport routier qui, grâce à cette nouvelle structure, disposent de conditions de travail adéquates, à même d’améliorer leur compétitivité, d’augmenter leur chiffre d’affaires et de préserver leur dignité.

Par ailleurs, la position stratégique de la nouvelle gare routière et sa liaison au réseau des routes nationales et à celui des autoroutes devra contribuer au décongestionnement du trafic à l’intérieur de la ville de Rabat, à la réduction du taux de pollution et à l’optimisation du transport des voyageurs, à la faveur d’une liaison de la nouvelle gare au réseau de transport urbain.

En marge de cette inauguration et sur ce même site, le Souverain a été salué par la Directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la Culture (UNESCO), Mme Audrey Azoulay.

RCA : une base de l’armée cible d’une attaque

Un aéronef a largué des explosifs dans la ville de Bossangoa (Nord) dans la nuit du 27 au 28 novembre prenant pour cibles la base des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), celle de leurs alliées ainsi que l’usine de coton.Le gouvernement de la Centrafrique, dans un communiqué diffusé ce lundi, informe qu’un avion venu de l’étranger a bombardé, dans la nuit du dimanche au lundi, une base militaire occupés par ses Forces de défense et de sécurité et leurs alliés russes.  « Ces explosifs ont occasionné d’importants dégâts matériels », lit-on dans la note parvenue à APA.

« Selon les renseignements, cet aéronef après avoir commis ces forfaits a survolé la ville de Bozoum, et a pris la direction du Nord de la République Centrafricaine avant de traverser nos frontières », souligne les autorités, ajoutant que « cet acte ignoble perpétré par les ennemis de la paix ne saurait rester impuni ».

Bangui affirme avoir déjà ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire afin de recueillir toutes informations utiles et de situer les responsabilités. Mais d’ores et déjà toutes les dispositions sont déjà prises pour faire face à toutes éventualités, précise-t-il.

Par ailleurs, le gouvernement lance un appel au calme, à la vigilance et tient à rassurer la population que les Forces de Défenses et de Sécurité, le Forces alliées et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Munisca) sont en alerte pour mettre hors d’état d nuire toutes les forces négatives d’où qu’elles viennent.

Burkina : L’armée transforme les voitures civiles en véhicules militaires

A sa prise du pouvoir, le capitaine Ibrahim Traoré a demandé que les véhicules non utilisés du parc automobile soient mis à la disposition de l’armée.Le génie militaire est en train de transformer des véhicules de l’Etat pour les besoins de l’armée, a appris APA de sources militaires.

Stationnés au parc automobile de l’administration publique, ces véhicules non utilisés par les agents publics sont cabossés, remontés en cargo militaires, et répeintes aux couleurs des forces armées nationales.

Une source bien au fait de l’actualité de l’armée a affirmé que ce sont les véhicules de marque Land Cruiser de type BJ cédés par le parc automobile au compte du ministère en charge de l’Economie qui viennent d’être transformés par l’armée.

« Désormais, ces véhicules autrefois inutilisés seront utiles à l’armée et aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Ils serviront sur le théâtre des opérations militaires contre les groupes armés terroristes », a expliqué l’une de nos sources.

Les opérations de transformation des véhicules se poursuivent, alors qu’une autre source indique que les équipements militaires sont insuffisants et plusieurs centaines de véhicules de l’armée ont été détruits par les engins explosifs et au cours des combats avec les jihadistes.

« L’acquisition de nouvelles voitures demandent des moyens et des procédures qui prennent du temps alors que des voitures civiles sont garées pour souvent de petites pannes », a soutenu une source militaire.

A sa prise du pouvoir, le capitaine Ibrahim Traoré a demandé aux secrétaires généraux des ministères de lui faire le point des voitures non utilisées du parc automobile afin qu’elles soient mises à la disposition des soldats.

« Vous avez des véhicules pickups dans vos ministères, parfois inexploités pour des petites pannes. Faites-nous le point. Nous en avons besoin », a ajouté le Capitaine Traoré.

L’opération de transformation des véhicules se poursuit par le génie militaire.

Le Kenya accueille de nouveaux pourparlers de paix en RDC

Le Mouvement rebelle du 23 mars (M23) est absent de ces négociations de paix.La capitale kényane, Nairobi accueille, ce lundi 28 novembre 2022, le dernier round des pourparlers de paix entre les protagonistes du conflit dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).

Le président rwandais, Paul Kagame a assisté à la troisième session du dialogue inter-congolais dans le cadre du processus de Nairobi sur la réhabilitation mené par la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC).

Dans un communiqué de presse reçu à APA, l’EAC explique que le troisième dialogue inter-congolais vise à accélérer les efforts régionaux en cours pour parvenir à une paix et une sécurité durable dans l’Est de la RDC.

Commentant la situation actuelle dans l’est de la RDC, Kagame a affirmé que la raison principale de cette crise persistante est l’échec de la mise en œuvre de nombreux accords qui ont été conclus à différents niveaux et à différents moments au cours des années passées.

« Je crois sincèrement que cette fois-ci, ces efforts vont porter leurs fruits », a-t-il déclaré.

En outre, le dirigeant rwandais a également souligné que ce qui est nécessaire plus que jamais, c’est une volonté politique constante de mettre en œuvre les initiatives régionales en cours. Celles-ci comprennent le processus de paix de Nairobi sous l’égide de la Communauté d’Afrique de l’Est et la médiation de l’Union africaine (UA).

Le sommet de Luanda (Angola) qui s’est tenu le 23 novembre 2022, a décidé que les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) qui combattent l’armée congolaise dans la province du Nord-Kivu, devaient se retirer des territoires occupés.

Le mouvement rebelle a refusé d’arrêter son offensive, accusant Kinshasa de nettoyage ethnique, ce que le gouvernement a démenti.

« Il est dans notre intérêt à tous de maintenir le cap et de ne pas laisser la situation devenir un problème permanent », a poursuivi Paul Kagame.