Le Maroc-UNESCO : L’expérience marocaine en matière de protection du patrimoine au service des pays d’Afrique subsaharienne

Le Maroc et l’UNESCO ont signé, mardi à Rabat, un accord-cadre de partenariat visant à mettre l’expertise marocaine en matière de protection du patrimoine à la disposition d’autres pays d’Afrique subsaharienne.En vertu de cet accord-cadre, paraphé par le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohammed Mehdi Bensaid, et la Directrice Générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, les deux parties conviennent d’apporter leur expertise à des activités de renforcement des capacités dans le domaine du patrimoine mondial, de celles des acteurs de la lutte contre le trafic illicite des biens culturels ainsi que des spécialistes des musées pour contribuer à la lutte contre le trafic illicite de ces biens et à la conservation des collections, à l’établissement d’inventaires et à la promotion du rôle des musées en Afrique pour les sociétés.

En plus du renforcement des capacités, ce partenariat comporte aussi un volet de coopération technique avec l’UNESCO « pour la mise en œuvre de missions de courte ou de longue durée d’experts marocains dans les Etats bénéficiaires, l’accueil dans des organismes publics au Maroc de fonctionnaires ou de techniciens en provenance des Etats bénéficiaires pour des programmes de formation, l’organisation dans les Etats bénéficiaires de sessions de formation de courte ou de longue durée, ainsi que de séminaires techniques et la participation du partenaire aux différents événements nationaux et internationaux organisés par l’UNESCO ».

Dans une déclaration à la presse, Mme Azoulay a mis en avant l’importance de ce partenariat qui vise à apporter de l’aide aux pays d’Afrique subsaharienne sur les plans de la formation d’experts en patrimoine, de la conservation, de la valorisation et de l’inscription de nouveaux sites, notamment pour les 12 pays africains qui n’ont aucun site inscrit sur la liste du patrimoine mondial.

De son côté, M. Bensaid s’est réjoui de la signature de ce partenariat avec l’UNESCO, soulignant la vision royale pour la protection du patrimoine national ainsi que l’engagement du Royaume et sa volonté de mettre son savoir-faire et son expertise à la disposition des pays du continent.

Outre le Maroc, le Comité intergouvernemental de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel comprend l’Allemagne, l’Angola, l’Arabie saoudite, le Bangladesh, le Botswana, le Brésil, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, l’Éthiopie, l’Inde, la Malaisie, la Mauritanie, l’Ouzbékistan, le Panama, le Paraguay, le Pérou, la République de Corée, le Rwanda, la Slovaquie, la Suède, la Suisse, la Tchéquie et le Vietnam.

Le Comité est chargé notamment de promouvoir les objectifs de la Convention de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, de donner des conseils sur les meilleures pratiques et de formuler des recommandations sur les mesures de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Il étudie également les demandes d’inscription sur les listes de l’UNESCO, ainsi que des propositions de programmes ou de projets.

Lancement au Sénégal d’une bibliothèque numérique

L’initiative est portée par l’entreprise sociale Kajou.Le Kajou Store, une bibliothèque numérique en ligne, 100% gratuite, a été lancée mercredi 23 novembre à Dakar. Ladite bibliothèque propose, selon son initiatrice, l’entreprise sociale Kajou, plus de 10.000 vidéos d’éducation, de formation et d’information sur des sujets aussi divers que la révision des examens, l’entrepreneuriat, l’éducation des enfants, la santé, l’agriculture, le sport ou encore l’apprentissage des langues seront proposés sur la plateforme.

« Kajou est un média de confiance, qui propose des ressources sélectionnées et validées avec soin par des experts de chaque domaine », rapporte un communiqué transmis à APA.

Selon le document, parmi les principales thématiques couvertes, il y l’éducation, l’entrepreneuriat, le développement personnel, l’initiation au numérique, l’agriculture et l’élevage.

« Kajou repose sur le principe du micro-learning : des ressources d’autoformation courtes, très pratiques et consultables facilement en mobilité (dans les temps d’attente ou dans les transports par exemple). Pas besoin de diplômes ou d’expérience académique pour consulter Kajou : les contenus sont sélectionnés pour répondre aux besoins du plus grand nombre », poursuit le communiqué.

Il souligne que le Kajou Store reçoit le soutien d’un comité de parrainage composé de personnalités reconnues dans leur domaine. Parmi les parrains, figurent Idrissa Diabira, Directeur général de l’ADEPME, Ibrahim Nourr Eddine Diagne, Président du Conseil national du numérique et Directeur Général de Gaïndé 2000, et Alassane Lo, Expert en entrepreneuriat et en création d’entreprise.

Maroc: Coup d’envoi du Forum mondial de l’Alliance des civilisations de l’ONU à Fès

La capitale spirituelle Fès accueille, les 22 et 23 novembre, la 9ème édition du Forum mondial de l’Alliance des civilisations des Nations Unies.Cette neuvième édition, dont le thème central est la promotion de la paix et de la coexistence, connaît la participation d’une élite de militants des valeurs de paix, de dialogue et de coexistence, qui échangeront sur des pistes susceptibles d’instaurer la paix, l’unité et la solidarité des peuples.

S’exprimant à l’ouverture de cette rencontre, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a souligné la nécessité de « renforcer la prévention et construire les fondations d’une paix durable pour arrêter les conflits. Le Forum mondial de l’Alliance des civilisations des Nations Unies se tient dans un contexte mondial extrêmement difficile marqué par une multitude de défis, allant de la montée en puissance de l’extrémisme violent, du terrorisme, de la xénophobie, du discours haineux au racisme, à la discrimination et au radicalisme.

Pour rappel, la capitale spirituelle avait accueilli, en septembre 2018, la deuxième édition de la Conférence internationale sur le dialogue des cultures et des religions, organisée à Fès sous le thème « Altérité en questions ».

A l’ouverture de cette manifestation internationale, le Roi Mohammed VI a adressé un message aux participants dans lequel le Souverain a souligné que « Fès, ville séculaire, a toujours constitué une terre de dialogue, un symbole de tolérance et de coexistence, un haut lieu de spiritualité ».

Le Souverain avait relevé que l’hospitalité marocaine, inscrite au cœur des mœurs du pays, « recouvre aussi une forme de générosité de l’esprit, où se développent le respect et l’acceptation de l’Autre, où s’épanouit la diversité culturelle. Cette caractéristique qui fait du Maroc une nation plurielle et diverse dans le cadre de l’unité nationale, Nous l’avons déclinée en une série d’actions nationales, régionales et internationales ».

Et le Roi d’ajouter que « depuis notre Accession au Trône, notre engagement à promouvoir ces nobles idéaux ne s’est jamais démenti et Nous avons inlassablement œuvré à consolider les acquis engrangés par le Maroc au fil des âges ».

« Au Maroc, il n’y a pas de différence entre citoyens musulmans et citoyens juifs, qui célèbrent toujours ensemble leurs fêtes religieuses respectives », a poursuivi le Souverain, affirmant que « de tout temps, les Chrétiens de passage ou résidant au Maroc ont toujours bénéficié du droit d’exercer leur culte dans les églises. Certains de nos Ancêtres les Sultans avaient même fait don d’un lot de terrains pour la construction d’une église qui, aujourd’hui encore, accueille des fidèles ».

Festival International du Film de Marrakech : Le film iranien Chevalier Noir s’adjuge l’Etoile d’Or

Le rideau est tombé sur le Festival International du Film de Marrakech avec la remise des prix.Le long-métrage « Chevalier Noir » du réalisateur iranien Emad Aleebrahim Dehkordi a remporte le Grand Prix « Etoile d’Or » de la 19ème édition du Festival International du Film de Marrakech, a annoncé le Jury de la compétition officielle lors de la cérémonie de clôture qui s’est déroulée, ce samedi soir

Le prix du jury est revenu à deux films ex æquo: Alma Viva (Portugal) de Cristèle Alves Meira et Le Bleu du Caftan (Maroc) de Maryam Touzani.

Le prix de la mise en scène a été attribué à Carmen Jaquier pour Foudre (Thunder) (Suisse), alors que celui d’interprétation féminine a été remis à l’actrice Choi Seung-yoon pour son rôle dans Riceboy Sleeps (Canada) de Anthony Shim.

 Le prix d’interprétation masculine à l’acteur a été reçu par Arswendy Bening Swara pour son rôle dans Autobiography (Indonésie) de Makbul Mubarak.

Lors de cette 19e édition du Festival International du Film de Marrakech qui s’est déroulée du 11 au 19 novembre 2022, 76 films en provenance de 33 pays d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Europe, d’Asie et d’Amérique (Nord et Sud) étaient au programme.

Présidé par le grand réalisateur italien Paolo Sorrentino, le Jury de la compétition officielle de cette édition est composé de l’actrice britannique Vanessa Kirby, l’actrice allemande Diane Kruger, le réalisateur australien Justin Kurzel, la réalisatrice et actrice libanaise Nadine Labaki, la réalisatrice marocaine Laïla Marrakchi et de l’acteur français Tahar Rahim.

Au total, 124 projections de films, 43 débats et 10 conversations avec de grands noms du cinéma étaient au programme. Dans les temps forts du Festival, il fallait compter également avec les hommages à quatre grandes personnalités du monde du cinéma: l’Indien Ranveer Singh, la Marocaine Farida Belyazid, l’Américain James Gray et l’Ecossaise Tilda Swinton.

Dakar-Gorée jazz 2022 : RAM transporteur officiel de la 6e édition du festival

La 6e édition du festival Dakar-Gorée jazz se tient les 17 et 18 novembre à la Maison de la culture Douta Seck de la capitale sénégalaise Dakar.Après deux ans d’interruption à cause de la pandémie Covid-19, le festival Dakar-Gorée Jazz revient cette année avec une programmation inédite. La compagnie aérienne nationale Royal Air Maroc (RAM) est le transporteur officiel des artistes et participants à cette 6-ème édition, a-t-on indiqué auprès de la représentation de la compagnie nationale au Sénégal.

La Royal Air Maroc accompagne ce festival Dakar-Gorée jazz pour la cinquième fois consécutive et depuis 2016, un engagement qui vise à rapprocher les deux peuples marocain et sénégalais et contribuer au renforcement des relations sociales et économiques entre les deux pays frères, ajoute-t-on de même source. Une soirée de gala est d’ailleurs prévue jeudi soir à Dakar et à laquelle sont invités plusieurs personnalités sénégalaises et marocaines de différents domaines, ainsi que des officiels et des diplomates accrédités au Sénégal.

« La culture est, plus que jamais, le meilleur moyen de bâtir ensemble un monde basé sur l’ouverture, la tolérance et la vie en harmonie entre les peuples et les nations, en transformant les différences des uns et des autres en richesses civilisationnelles. C’est dans cet esprit que la Royal Air Maroc, en tant qu’entreprise citoyenne, s’engage auprès des grandes manifestations culturelles et artistiques du continent (MASA, Biennale de Bamako, FESPACO, Ecrans Noirs) », a confié à la presse Mabrouki Anouar, directeur régional de la RAM au Sénégal.

Inscrit à l’origine dans le cadre de « l’African-American Month » en vue de favoriser un pèlerinage, en Afrique, des africains-américains et de la diaspora pour la connaissance de leur histoire et la découverte de leur continent, « Dakar-Gorée Jazz » est une manifestation socio-culturelle et touristique destinée à promouvoir la destination Sénégal.

Participeront à cette 6e édition des musiciens internationaux du jazz, de la salsa, du reggae, du blues et même du rap, selon les organisateurs.

A signaler que la RAM est présente au Sénégal depuis mars 1958, lorsqu’elle avait ouvert la ligne Casablanca-Dakar qui fut l’une des premières routes aériennes internationales de la compagnie. 

Au fil du temps, et grâce à la collaboration exemplaire des autorités sénégalaises et marocaines, la ligne est devenue l’une des plus importantes de Royal Air Maroc assurant le transport de plus de 200 mille passagers par an.

Marrakech: Clap de début pour la 19ème édition du Festival international du film

C’est parti pour la 19e édition du Festival International du Film de Marrakech (FIFM), une édition tant attendue par les fans du cinéma après une absence due de la pandémie du Covid-19.Le FIFM revient cette année avec un jury trié sur le volet. Il s’agit de l’acteur et producteur américano–guatémaltèque Oscar Isaac, l’actrice britannique Vanessa Kirby, l’actrice allemande Diane Kruger, le réalisateur australien Justin Kurzel, la réalisatrice et actrice libanaise Nadine Labaki, la réalisatrice marocaine Laïla Marrakchi et l’acteur français Tahar Rahim.

Cette année, les projecteurs seront braqués sur une large sélection des cinémas du monde, avec 76 films en provenance de 33 pays répartis en plusieurs sections : la Compétition officielle, les Séances de gala, les Séances spéciales, le 11e Continent, le Panorama du cinéma marocain, les séances Jeune Public, les projections à Jemaa El Fna et les films programmés dans le cadre des hommages. 

La Compétition officielle présentera des premiers et seconds longs métrages, toujours dans l’optique de faire émerger une pépinière de nouveaux talents du cinéma mondial. Parmi les 14 films sélectionnés, 10 sont des premiers longs métrages et six sont signés  par des réalisatrices. 

Par ailleurs, 14 pays différents seront représentés dans le cadre de cette section, dont deux d’Amérique latine (Brésil et Mexique), trois européens (France, Portugal et Suisse), quatre issus de la région MENA et de sa diaspora (Maroc, Suède/Somalie, Syrie, Tunisie), ainsi que l’Australie, le Canada, l’Iran, l’Indonésie et la Turquie. Les films en lice pour l’Etoile d’or abordent des sujets qui touchent particulièrement la jeunesse à travers le monde. « La construction identitaire et la nécessité d’avoir des modèles, la place des femmes dans nos soc

Le jury international du FIFM est présidé par le réalisateur et scénariste italien, Paolo Sorrentino. Il décernera l’Étoile d’or à l’un des 14 premiers et seconds longs-métrages de la compétition, dédiée à la découverte de cinéastes à travers le monde.

« Cette dix-neuvième édition signe les retrouvailles du Festival avec le public, mais aussi avec les artistes et professionnels du monde entier qui sont impatients de venir présenter leurs films à Marrakech. Le retour du Festival poursuit plusieurs objectifs. Après deux années délicates pour l’industrie cinématographique nationale, son rôle est de contribuer au retour du public dans les salles de cinéma et d’offrir une plateforme de lancement aux films marocains. Le Festival participe également au rayonnement du Maroc à l’international en transformant la ville ocre, pendant dix jours, en une grande célébration du cinéma mondial », indique Rémi Bonhomme, directeur artistique du FIFM.

Abidjan accueille le salon des industries musicales d’Afrique

Panels, tables rondes et master class meubleront cette première édition de ce salon qui réunira des experts et professionnels connus de l’écosystème musical africain et international.M. Mamby Diomandé, commissaire général et fondateur de l’évènement, a annoncé jeudi à la presse qu’Abidjan abritera la première édition du Salon des industries musicales d’Afrique Francophone (SIMA), les 17 et 18 novembre 2022.

Pour M. Mamby Diomandé, « ce salon se place dans un contexte où aujourd’hui, la musique a véritablement besoin de compter sur l’Afrique de façon générale, mais sur l’Afrique Francophone en particulier pour aussi se mettre au même niveau que l’Afrique anglophone ».

Le thème retenu pour cette édition est : « A l’ère de la digitalisation, quels sont les enjeux pour l’industrie musicale africaine ? ». Le Salon des industries musicales d’Afrique Francophone (SIMA) aura lieu avec l’appui institutionnel du ministère ivoirien de la Culture et de la Francophonie.

Il s’agit de renforcer les capacités des acteurs de l’écosystème, de les « sensibiliser » sur les thématiques en lien avec la digitalisation des process dans le secteur, de les « structurer » et « valoriser » les industries musicales d’Afrique Francophone, a-t-il dit.

 « On va essayer de réunir tout ce qui se fait de mieux dans cet écosystème Francophone » pour que la première édition réponde aux attentes des professionnels et des mélomanes, a affirmé le rappeur franco-camerounais Pit Bacardi, co-fondateur du SIMA.

Le rappeur franco-camerounais, Pit Bacardi, a prôné « un écosystème local, régional et international qui a besoin de comprendre les modes de fonctionnement de cette industrie musicale africaine émergente ». Il estime que l’Afrique a une industrie musicale qui doit se structurer et se professionnaliser.   

Le salon, conçu et initié par des experts de l’écosystème musical, a pour objectif de réunir les acteurs des industries musicales africaines francophones et internationales, d’inciter au partage de connaissances et bonnes pratiques et de créer des opportunités d’affaires.

L’évènement bénéficie de l’appui institutionnel du ministère de la Culture et de la Francophonie qui assure le haut patronage de l’évènement, ainsi que de l’accompagnement du ministère de la Communication et de l’économie numérique.

Mme Angama Koné Malouna, représentant la ministre de la Culture et de la Francophonie, a traduit la fierté du ministère de tutelle de voir, à travers ce salon, le rayonnement et l’ouverture de la Côte d’Ivoire dans l’espace Francophone.

Au cours des quatre dernières décennies, l’industrie de la musique a été confrontée, à travers le monde, à de nombreux bouleversements dont une profonde transformation due au développement numérique et technologique.    

Cette première édition du SIMA abordera, par ailleurs, l’impact et les enjeux du digital pour l’industrie musicale sur le continent, ainsi que l’avènement du Mobile money, des nouveaux modèles de streaming, la régulation et les nouveaux modes de consommation média. 

Les acteurs du secteur tableront aussi sur la production de concert, la gestion de l’image des artistes afin de répondre aux enjeux de cette industrie fortement impactée par le digital, a fait savoir M. Mamby Diomandé, fondateur et commissaire général du SIMA.

Le commissaire général a annoncé le « concours Innova musica » qui a pour objectif d’accompagner les start-up qui ont des créations musicales. Il est prévu aussi un panel sur la cyber criminalité, la monétisation de contenus, les droits voisins et de propriété, et la médiation culturelle.  

En 2017, l’Afrique ne représentait que 2% des revenus de l’industrie musicale à l’échelle mondiale. Aujourd’hui, le continent a atteint 10%, ce qui montre une véritable évolution positive en ce qui concerne les revenus générés par l’industrie de la musique.

Selon le rapport annuel de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI) publié le 23 mars 2022, les revenus générés en Afrique subsaharienne par l’industrie musicale ont augmenté de 9,6% en 2021.

De nombreux professionnels de renom de l’industrie musicale, culturelle et créative et de l’écosystème des TIC sont attendus. Le lead vocal du Groupe ivoirien Magic System, Traoré Salif dit A’salfo, interviendra en qualité de speaker dans le cadre de ce salon.

Créé et initié par des experts de l’industrie musicale, le Salon des Industries Musicales d’Afrique Francophone (SIMA) promeut l’industrie musicale africaine, forme les acteurs de cet écosystème et offre une plateforme d’affaires entre les acteurs africains et ceux des autres continents.

Le SIMA, véritable « miroir » de l’industrie musicale africaine, propose aux acteurs de l’écosystème des rencontres avec de potentiels clients ou partenaires, la valorisation de leurs offres et services, mais surtout la possibilité d’approfondir leurs connaissances du marché musical africain et international.

Maroc/Culture : le CCM décidé à promouvoir l’industrie cinématographique

Le Centre du cinématographique marocain (CCM) vient de tenir son conseil d’administration sous la présidence du ministre de la jeunesse, de la culture et de la communication, et avec la participation des organisations professionnelles du cinéma.Au début de ce Conseil, le ministre a souligné que le gouvernement est déterminé à poursuivre la réforme du secteur cinématographique conformément à une vision moderniste qui vise à faire passer le cinéma d’un service purement culturel à un vecteur de développement économique.

A cet égard, le ministre a ajouté que parmi les réformes entreprises par le gouvernement durant l’année en cours figure le relèvement de 20% à 30% du pourcentage du soutien public accordé aux œuvres cinématographiques et audiovisuelles étrangères tournées au Maroc, afin d’accroître la compétitivité et d’attirer investissements étrangers actifs dans ce domaine.

Ces réformes ont également porté sur la révision de l’arrêté conjoint relatif à l’accompagnement à la numérisation, à la modernisation et à la construction de salles de cinéma, en y incluant des amendements qui favoriseraient le processus de création de nouvelles salles et complexes de cinéma qui permettraient aux producteurs de films, notamment marocains, de disposer de nouveaux espaces pour promouvoir leurs œuvres cinématographiques.

Le ministre a souligné que l’objectif du projet de création de 150 salles de cinéma dans les maisons de la culture, que le ministère travaille en partenariat avec le ministère de l’Économie et des Finances et le Centre cinématographique marocain (CCM) pour le mettre en oeuvre, s’inscrit dans le cadre de la diffusion de la culture cinématographique et créer un public de cinéma dans les régions qui ne disposent pas de salles de cinéma.

Pour sa part, le directeur par intérim du CCM a qualifié de « positif » le bilan cinématographique durant l’année 2021 et la moitié de 2022, malgré, selon lui, les contraintes que le secteur a fait face au regard de l’état d’urgence sanitaire, soulignant que la production cinématogreaphique ne cesse d’augmenter et la production étrangère réalise un chiffre d’affaires important devant atteindre 1 milliard de dirhams à la fin de cette année.

 Il a rappelé que le CCM à mis en œuvre un programme intégré de transition numérique afin de numériser l’ensemble des services rendus à ses usagers, dans le cadre de la simplification et de l’accélération des démarches administratives et de l’accompagnement du dynamisme des investissements dans tous les pôles de l’industrie cinématographique.

Les organisations professionnelles du cinéma ont exprimé leur volonté de participer à la dynamique de réforme que connaît le secteur, que ce soit au niveau législatif, réglementaire ou procédural, appelant à réfléchir à des solutions pour favoriser la promotion de la cinéma en augmentant le nombre de salles de cinéma et en recherchant un mécanisme pour obliger les distributeurs et les exploitants à programmer des films marocains, et rationaliser les festivals de cinéma en leur établissant un classement annuel.

Enfin, le Conseil d’administration a approuvé le bilan du CCM pour l’année 2021 et la moitié de 2022, ainsi que les rapports d’audit comptable et financier du Centre.

Yodé et Siro sollicitent Mme Dominique Ouattara

Ces artistes Zouglou, engagés dans la transition verte, ont dévoilé mardi leur projet à la Première dame de Côte d’Ivoire.De leurs vrais noms Gervais Dali Djedje dit Yodé et Sylvain Decavailles Aba dit Siro ont, au cours d’une audience, sollicité l’appui de la Première dame pour la tenue de la deuxième caravane de reboisement initiée dans le cadre de leur organisation dénommée « Yes Fondation ».  

La Première Dame Dominique Ouattara qui les a reçus à son cabinet de Cocody, les a en retour félicités pour cette initiative qu’elle trouve noble. L’épouse du chef de l’Etat a décidé d’accompagner le groupe dans cette initiative verte en acceptant d’en être la « marraine ».    

« Aujourd’hui, vous savez que la Côte d’Ivoire a perdu près de 90% de sa forêt. Et nous savons que c’est une situation qui préoccupe la Première dame. Comme notre Fondation est engagée dans la lutte contre cette question, nous sommes venus la voir pour lui témoigner notre soutien et solliciter le sien afin que nous puissions bien mener notre deuxième caravane nationale de reboisement populaire 2023 », a expliqué Sylvain Decavailles Aba dit Siro.

L’année précédente, ce sont 182 hectares de forêts qui ont été reboisés dans dix villes de la Côte d’Ivoire par la Fondation Yes de Yodé et Siro. A l’occasion de la 42e Journée mondiale de l’alimentation, les deux artistes se sont engagés à soutenir les actions du gouvernement ivoirien.

Forum d’Asilah : Le journaliste et écrivain Abdallah Mohamadi signe son nouveau livre « Témoins du Temps »

Le journaliste et écrivain mauritanien Abdallah Mohamadi vient de signer, dimanche, son livre « Témoins du temps : Des amitiés sur les chemins de la presse », en marge de la session d’automne de la 43ème édition du Moussem culturel international d’Assilah, au Maroc.Dans son ouvrage (170 pages de taille moyenne), dont la première édition a été publiée à Beyrouth, en août dernier, relate les accointances de l’écrivain avec un groupe de journalistes qui les a croisés durant sa carrière journalistique, entamée dans les années 80 du siècle dernier.

Préfacé par le journaliste Iyad Abou Chakra, le livre comprend des témoignages sur les amitiés qu’a nouées Abdallah Ould Mohamadi avec des journalistes de différents pays du monde. Il s’agit dnotamment e Robert Fisk, Othman Al-Omair, Sadamori Daiji, Qusai Saleh Al-Darwish, Kim Amor, Bashir Al-Bakr, Dominic Derda, Abdelwahab Badrakhan, Sidi Al-Amin, Sami Kulaib, Habib Mahfoud, Mohamed Boukhazar, Mohamed Lachhab et Abdelaziz Dahmani, et Hatem Batioui.

« Cet ouvrage est un témoignage d’amitiés envers plusieurs journalistes, que je considère comme une génération en voie de disparition à un moment où la presse était au summum de sa gloire et de son prestige », a déclaré à la presse l’écrivain mauritanien.

L’auteur compte à son actif déjà publié plusieurs ouvrages, notamment « Tombouctou et ses sœurs : Ruines de villes de sel et lignes » (2009), « Journal d’un journaliste en Afrique » en 2013, « les oiseaux du printemps » (2017), et « Le Maroc et l’Afrique : Vision d’un Roi » en 2022.

Maroc: le Festival International des Nomades, les 12 et 13 novembre à Mhamid El Ghizlane

Le Festival International des Nomades annonce son retour après deux années d’interruption avec une édition spéciale riche en surprises  qui se déroulera les 12 et 13 novembre 2022 à M’hamid El Ghizlane. Deux jours d’expériences musicales et culturelles très variées, grâce à des artistes talentueux de renommée internationale venant d’horizons divers.La ville de M’hamid El Ghizlane, autrefois étape des caravanes commerciales transsahariennes, abritera les 12 et 13 novembre l’édition 2022 du Festival International des Nomades, à l’initiative de l’Association Nomades du Monde, indique un communiqué des organisateurs.

C’est une Manifestation de grande envergure célèbre à l’échelle mondiale pour avoir invité des musiciens internationaux de renom comme Cheick Tidiane Seck, Bombino, Kader Tarhanin, Afel Bocoum, Tamikrest, Terakaf qui se sont produits aux côtés d’artistes marocains réputés (Nass El Ghiwane, Nouamane Lahlou, Mehdi Nassouli, Doueh, Saïda Charaf, …) et des jeunes talents locaux.  Ce festival est l’un des plus grands événements du sud marocain. Festival annuel multidisciplinaire ayant pour principal objectif de préserver le précieux héritage de nos ancêtres, menacé de disparition et faire revivre leurs traditions, coutumes et sagesse.

Ce grand rassemblement participe également au développement des compétences et améliore les moyens de subsistance des habitants de M’hamid El Ghizlane et de la région Drâa-Tafilalet. 

Durant deux jours, la rencontre culturelle sera ponctuée par des spectacles de musique et danse – plus de dix concerts, une exposition d’artisanat marocain, un défilé de mode, un atelier de bande dessinée, des démonstrations d’activités et sports traditionnels (pain de sable, course de dromadaires, hockey sur sable, tir à l’arc et à l’arbalète), des conférences, etc.

Le Festival des Nomades valorisera la diversité des expressions artistiques en accueillant la chanteuse lyrique angolaise Té Macedo, le blues touareg des maliens Aratan N’Akalle, Maalam Gnaoui Majid Bekkas, Hind Ennaira star montante gnaouia, la musique amazigh des musiciens marocains Tassuta N-Imal, d’autres artistes venus d’Inde, du Sénégal, d’Algérie, … et bien entendu de nombreux autres musiciens du Maroc.

Avec son programme varié et dynamique, cet événement attire des festivaliers du monde entier et convient à tous les goûts.

Le Festival International des Nomades qui fait la part belle au dialogue interculturel est un excellent modèle d’unité dans la diversité. L’édition 2022 vous réserve cette fois encore bien des surprises, dans un esprit d’ouverture, de tolérance et de respect, d’amitié et de paix.

Le Maroc restitue au Mali des copies des manuscrits historiques du savant Ahmed Baba de Tombouctou

Le Maroc a restitué au Mali les copies des manuscrits du savant émérite malien Ahmed Baba de Tombouctou (1556-1627), sauvegardés par le Royaume.Lors d’une cérémonie officielle de réception organisée au Musée national du Mali, l’ambassadeur marocain à Bamako, Driss Isbayene, a remis au ministre malien de la Culture Andogoly Guindo, les copies des manuscrits du savant émérite malien Ahmed Baba de Tombouctou (1556-1627), regroupés dans trois disques compacts et huit microfilms.

Dans une allocution, l’ambassadeur du Maroc, a saisi cette occasion pour rendre hommage au savant Ahmed Baba, « un des érudits les plus éclairés de son époque et un symbole des relations ancestrales entre le Maroc et le Mali », rappelant que « sa sagesse et sa philosophie ont fait de lui une institution qui a influencé les penseurs ».

De son côté le ministre malien a réitéré ses remerciements au Maroc, pour « ce geste de haute portée qui renforce davantage la coopération culturelle entre les deux pays ».

Mettant l’accent sur la place de ces manuscrits dans le patrimoine documentaire du Mali, le ministre a exhorté le Maroc à continuer à soutenir davantage les actions de conservation, de gestion et de promotion du patrimoine culturel au Mali et à promouvoir la coopération culturelle bilatérale.

De son côté, le représentant des tribus de Tombouctou, Moulay Ali Khalil Ascofare, s’est dit « honoré de voir les œuvres d’Ahmed Baba retourner à Tombouctou, sa ville natale ».

Le savant et auteur pluridisciplinaire, Ahmed Baba, né le 26 octobre 1556 et décédé à Tombouctou le 22 Avril 1627, était propriétaire d’une bibliothèque particulièrement riche qui comptait plus de 1.500 ouvrages.

Finale de « Ma These en 180 secondes » : l’Afrique sur le toit du monde

Les représentants du continent africain à la finale internationale de « Ma Thèse en 180 secondes » se sont bien illustrés.Jeudi 6 octobre, Montréal a accueilli la finale internationale de « Ma Thèse en 180 secondes », organisée par l’Association canadienne française pour l’avancement des sciences (ACFAS). L’édition de cette année a enregistré la participation de candidats venus de 20 pays francophones et francophiles.

A l’issue de cette compétition dont la première édition s’est tenue en 2014 à Montréal, l’Afrique qui a été représentée par 13 candidats s’en est bien sortie en gagnant trois prix. 

Le premier prix du jury a été décerné à la Sénégalaise Mané Seck. L’étudiante, doctorante à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis a présenté en trois minutes sa thèse intitulée « élaboration et caractérisation de nanomatériaux à base de gommes arabiques et amandier : orientation vers la green electronics ».

« Je félicite Mané Seck sacrée au concours « Ma thèse en 180 secondes » organisée au Québec. Je suis fier de cette belle consécration et félicite l’Université Gaston Berger de Saint-Louis dont la lauréate est pensionnaire », a réagi sur Twitter le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall.

La Malgache, Mamy Henintsoa Randrianjatovonarivo de l’Université d’Antananarivo Ambohitsaina a reçu le 3e prix en arrivant derrière Sophie Rivara de l’école polytechnique fédérale de Lausanne.

Le prix du public a été remis à la Marocaine Kenfaoui de l’Université Sidi Mohamed ben Abdellah de Fès pour sa thèse « « Prospection et diagnostic de l’état phytosanitaire de la vigne au Maroc et élaboration de méthodes de lutte alternatives ».

Lancement de la 5e édition du Festival Abidjan pagne

Cet évènement qui vise la valorisation de la chaîne de valeur du coton en Côte d’Ivoire, deuxième producteur africain, est dédié à la promotion du pagne et à la créativité artistique. 

Lors d’une conférence de presse vendredi, consacrant le lancement de la 5e édition du Festival Abidjan pagne, Aïssata Kane « Cha Kane », la promotrice de cet évènement, a indiqué que cette édition sera marquée, entre autres, d’un concours du meilleur accessoiriste et d’un défilé de modes.

Depuis quelques années, fera-t-elle observer, le pagne a refait surface dans le domaine de la mode. Or, autrefois c’était juste une tranche d’âge et une catégorie de personnes qui s’y intéressaient ; mais actuellement le constat est unanime que le pagne a été adopté comme habitude vestimentaire.

Le pagne est considéré comme la rencontre de plusieurs cultures et savoir-faire, car derrière chaque tissu de pagne se trouve un génie créateur qui est soit celui d’un pays, d’un peuple ou d’une civilisation. Et cela, ‘Cha Kane » veut les mettre en exergue sous les feux des projecteurs.

Sur le continent africain, le pagne est fréquemment utilisé pour renforcer les liens qui unissent les membres d’une famille ou d’un groupe socio-professionnel lors des cérémonies marquant la vie de la communauté.

Ce faisant, le pagne n’est plus un vêtement, mais une valeur de référence, un signe de reconnaissance social, un symbole reconnu et admis par tous. Il fait partie de l’héritage culturel des peuples et le Festival Abidjan pagne veut faire connaître les produits innovants dérivés de cet or blanc.

« A travers le Festival Abidjan pagne, notre ambition est de proposer qu’une réflexion soit menée pour qu’autour du pagne, une véritable intégration économique soit consolidée par des projets de création des industries textiles communes », a-t-elle poursuivi.

La production du coton représente pour nombre d’Etats africains un secteur économique vital. En Côte d’Ivoire, le gouvernement a créé le Conseil du coton et de l’anacarde, organe de régulation, pour un développement durable de la filière.

Représentant le directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, M. Franck Anderson Kouassi, a déclaré que « depuis sa création, ce festival est suivi est accompagné par le Conseil du coton et de l’anacarde ». 

« Nous sommes préoccupés de savoir ce que devient le coton sur le marché national et international, et nous nous réjouissons que des dames puissent s’approprier cette fierté nationale » et valoriser cette matière première dont la transformation rentre dans l’ordre des défis du gouvernement, a-t-il souligné.    

M. Olivier Yapi, a au nom de la ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie, félicité les organisateurs et promoteurs de cet évènement qui sera marqué cette année par la Nuit du pagne prévue le 15 octobre 2022.

La présidente de l’Association des créateurs de modes de Côte d’Ivoire, Nadia Druide, s’est réjouie de la célébration du pagne à travers les cultures et les traditions, socles de l’inspiration des créateurs de modes qui utilisent cette matière comme instrument d’expression pour matérialiser leur génie créatif.

Ce festival qui existe depuis 2018 est devenu un rendez-vous incontournable pour les créateurs de modes en Côte d’Ivoire. Il se veut une découverte culturelle du patrimoine vestimentaire du pays et du continent africain.

Sénégal : Pathé inaugure son premier complexe cinématographique

L’espace culturel, construit dans un quartier cossu de Dakar, est le plus grand de Pathé, le géant français du cinéma, en Afrique de l’Ouest.Après la Tunisie, Pathé, deuxième plus ancienne société de cinéma encore en activité dans le monde, pose ses valises à Dakar. L’entreprise française a ouvert, ce jeudi 6 octobre, son premier complexe cinématographique dans la capitale sénégalaise. Bâti sur une superficie de 8000m², ce cinéma de 7 salles de 126 à 396 places, avec un écran de 21 mètres pour la plus grande, est doté d’une projection intégralement en laser.

« Multiplexe ultramoderne à la pointe de la technologie, il ambitionne de devenir un acteur majeur de la scène culturelle sénégalaise. Avec une projection 100 % laser, un son Dolby dans toutes les salles, des concepts inédits et un confort exceptionnel, il proposera aux habitants de Dakar un haut niveau de service », lit-on dans un document remis à la presse.

Selon Moustapha Samb, directeur du complexe Pathé Dakar, « les spectateurs seront dans les mêmes conditions techniques que la personne qui sera à New York ». S’agissant de la programmation, « nous montrerons les films que les Sénégalais aiment regarder », a assuré M. Samb qui se dit « fier » de ce projet qui « va beaucoup apporter à l’industrie cinématographique locale ».

Pathé Dakar offrira aux spectateurs un large choix de films de tous les genres et pour tous les goûts avec des œuvres cinématographiques sénégalaises, africaines, les plus gros blockbusters, des rendez-vous thématiques, des animations et des spectacles avec Pathé Live.

En plus d’une large gamme de confiseries ainsi que de la traditionnelle fabrique à popcorn, un bar à jus locaux et une offre de pâtisseries aux saveurs du Sénégal contribueront à faire du nouveau cinéma Pathé Dakar un véritable lieu de loisirs et de détente avec une touche locale.

« Nous voulons que ce cinéma soit un endroit où les Sénégalais se sentent chez eux. C’est une ambition que nous portons d’avoir un lieu de vie où les gens passent des moments merveilleux en commun », a déclaré Frédéric Godfroid, Directeur des opérations Afrique de l’enseigne tricolore.

Le Sénégal a une longue tradition cinématographique. Ses cinéastes figurent parmi les meilleurs au monde. Pour M. Godfroid, le pays de la Teranga représentait donc « une destination évidente au regard de l’offre actuelle de salles mais aussi au regard de l’histoire de la relation que les Sénégalais ont avec le cinéma ».

Au-delà de la diffusion de films, Pathé Dakar ambitionne de retransmettre, en différé ou en live, certains spectacles qui se dérouleront ailleurs dans le monde.

Après Dakar, Abidjan et Casablanca, capitales économiques de la Côte d’Ivoire et du Maroc, seront les prochaines villes qui accueilleront des cinémas Pathé.

Le Festival International de la Mode en Afrique met le cap sur Rabat

Le Festival International de la Mode en Afrique revient pour une 14à édition à la capitale Rabat. Cet événement permet aux créateurs africains de s’imposer sur le marché international et de favoriser la création et le développement des entreprises. Le programme de cette édition a été dévoilé ce mercredi lors d’une conférence de pesse tenue à Rabat.Placé sous le thème « La synergie des cultures pour le développement de l’Afrique », cet évènement, prévue du 7 au 10 décembre 2022 au site historique Chellah, vise à valoriser montrer le potentiel du continent africain dans les domaines de la mode et de la création et d’en faire un hub international en la matière.

Le FIMA a été fondé par Seidnaly Sidi Ahmed alias Alphadi, désigné en 2015 « artiste de la paix pour l’Unesco », ambassadeur de bonne volonté de l’Unesco pour l’innovation et la création africaine et membre des Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique).Dans une allocution, le président-fondateur du festival, Seidnaly Sidi Ahmed, a indiqué que cette édition « sera une occasion de mettre en exergue l’identité culturelle du continent, ainsi que ses potentialités économiques qui seront au centre des débats des différentes rencontres prévues au programme ». »Un évènement de la taille de ‘Rabat, Capitale Africaine de la Culture’ mérite l’adhésion de nous tous, artistes, hommes de lettres, acteurs culturels, décideurs politiques et médias, afin de nous inscrire dans la dynamique du thème que nous avons choisi pour cette édition à savoir ‘La synergie des cultures pour le développement de l’Afrique' », a insisté M. Sidi Ahmed.Selon lui, « la pertinence de ce thème nous interpelle à tout point de vue, car nous sommes détenteurs d’un héritage dont la richesse est inestimable, il nous appartient de léguer aux générations futures ce précieux trésor dans toute sa plénitude, car il est incontestablement un outil incontournable et fondamental pour un développement durable et une paix permanente ». 

De son côté, Jean Pierre Elong Mbassi, secrétaire général de CGLU Afriqu, a indiqué que le choix de la ville de Rabat pour être la toute première capitale africaine de la culture comporte un message fort faisant de la ville « le porte-flambeau de tout ce que l’Afrique a d’excellent dans les domaines des arts, du patrimoine, de la culture et des industries créatives ». 

« Rabat a tout pour devenir une place culturelle d’aura mondiale, notamment par son infrastructure culturelle et par l’engagement de ses acteurs culturels », a affirmé M. Elong Mbassi, ajoutant que CGLU Afrique œuvrera pour qu' »au terme de sa célébration comme capitale africaine de la culture, Rabat fasse désormais partie de l’écosystème culturel mondial et soit une place du marché mondial de la culture ».Pour sa part, l’ambassadeur du Niger au Maroc, Ada Salissou, a affirmé que le FIMA, qui vient renforcer le processus de « Rabat, capitale africaine de la culture », constitue une source de fierté pour le continent africain puisqu’il contribue au rayonnement mondial de la culture africaine. 

Rappelant que la première édition du festival a vu le jour en 1998 dans le désert du Niger pour célébrer le retour de la paix entre les Nigériens après des années d’un conflit fratricide, M. Salissou a fait remarquer que « le FIMA c’est d’abord l’expression de la paix entre les peuples et un espace de rencontres qui réunit des créateurs des cinq continents pour se connaître, échanger et vivifier la culture qui est le meilleur moyen de cimenter la paix entre les peuples ». 

Depuis sa création, le festival « donne l’occasion aux jeunes créateurs africains qui ont de belles idées de les exprimer et de les exposer aux yeux du monde », a souligné le diplomate nigérien, ajoutant que « cette 14ème édition ne fera pas l’exception ».Lancé en 1998, le festival international de la mode en Afrique est un événement artistique et culturel unique d’envergure internationale qui se tient tous les deux ans. 

L’édition de cette année prévoit un programme éclectique et varié notamment les défilés et les spectacles, des compétitions pour valoriser les meilleurs stylistes d’Afrique et de sa diaspora dans les catégories de la maroquinerie, des bijoux et accessoires de mode et des Tops Models,  Au menu aussi, des tables rondes axées, entre autres, sur les thèmes du financement de la mode et de la création, la protection de la propriété intellectuelle et des appellations d’origine des créations africaines et l’utilisation des nouvelles technologies dans la production et le marketing.

Le FIMA est organisé avec le soutien du marocain ministère de la Jeunesse, de la  Culture et de la Communication en célébration de « Rabat, capitale de la  culture africaine ».

L’Éthiopie inaugure son Musée des sciences et des arts

Situé au cœur de la capitale Addis-Abeba, le Musée des sciences et des arts a été financé à hauteur de 60 millions de dollars par la Chine.Hier mardi, l’Éthiopie a procédé à l’inauguration du Musée des sciences et des arts. Présidant la cérémonie, le Premier ministre Abiy Ahmed a déclaré que l’infrastructure en forme de dôme est une étape importante vers la construction d’une économie numérique dans son pays.

« Le musée jette les bases pour les enfants et les jeunes d’une Éthiopie meilleure. Il va leur permettre de développer la pensée créative », a souligné le lauréat du Prix Nobel de la paix en 2019.

C’est la Chine qui a financé la construction du Musée des sciences et des arts. L’empire du Milieu a casqué 60 millions de dollars. « Sa forme circulaire symbolise le développement perpétuel et la sagesse humaine », a expliqué Abiy Ahmed.

Le Musée des sciences et des arts, surnommé « anneau de sagesse », dénote la capacité infinie de l’humanité et son aptitude à la créativité continue. D’après le bureau du Premier ministre, l’infrastructure « témoigne de l’attachement de l’Éthiopie à l’avenir de la technologie ». Le nouveau musée, autonome en électricité grâce à un système solaire, est bâti sur une superficie de 6,78 hectares. Il comprend des salles dédiées aux expositions scientifiques et artistiques. Celles-ci peuvent être  permanentes ou éphémères.

S’adressant aux chercheurs en intelligence artificielle, informaticiens, ingénieurs et entrepreneurs, le Premier ministre éthiopien a fait savoir que « cet espace est conçu pour libérer l’imagination ».

Maroc : « Les grands concerts de Rabat » pour célébrer la richesse et la diversité des musiques d’Afrique

A l’occasion de « Rabat Capitale Africaine de la Culture 2022 », la capitale marocaine a réuni 10 artistes locaux et internationaux de la scène continentale pour une série de concerts du 22 au 24 septembre 2022. Un événement destiné à promouvoir la diversité de la musique africaine. L’objectif est aussi d’insister sur la nécessité de développer l’industrie de la musique, softpower du continent.« Les grands concerts de Rabat » est la première grande manifestation musicale organisée dans le cadre des célébrations de Rabat Capitale Africaine de la Culture 2022. Impulsé par la Wilaya et la Mairie de Rabat ainsi que la Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) et placé sous le haut patronage du Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, ce concert gratuit était à l’image de la musique africaine, à savoir diversifié et multigénérationnel.

Durant trois jours, 520 000 spectateurs ont pu se délecter de tous les styles musicaux aux sonorités africaines : des musiques traditionnelles comme le raï, avec la participation de l’artiste algérien Cheb Khaled, aux titres de la nouvelle génération, à l’instar de la Nigériane Ayra Starr, star de l’Afropop, ou encore de l’artiste congolais Dadju, connu pour ses musiques urban pop. Étaient aussi présents des artistes tels que les Marocains Manal Benchlikha, El Grande Toto, Snor, Lartiste, ou encore le Malien Salif Keita.

« Nous sommes très heureux de l’engouement généré par ce grand concert, qui a connu la participation d’artistes de renom de toute l’Afrique, pour le plus grand plaisir de toutes les générations. Cette manifestation atteste de la richesse de la scène musicale africaine. La culture sous toutes ses formes est aujourd’hui un moyen de renforcer les liens entre le Maroc et les autres pays du continent », se félicite M. Mohammed Benyaacoub – Directeur des arts au Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication.

 La musique, porte drapeau de la culture africaine

 « Les grands concerts de Rabat » s’inscrit dans le cadre de l’événement Rabat Capitale Africaine de la Culture 2022, dont l’objectif est de promouvoir la culture comme vecteur de création de richesses et de cohésion pour l’ensemble du continent.

La musique constitue l’un des arts culturels majeurs du continent, et permet depuis des décennies à l’Afrique de rayonner à l’international. Ainsi, ces événements culturels contribuent à structurer et à mettre en réseau les artistes et acteurs culturels du continent africain.

« J’étais très nerveuse avant de monter sur scène mais j’ai très bien été accueilli par le public marocain et je me suis sentie chez moi » assure la chanteuse nigériane Ayra Starr. « Je suis très honoré d’être là, de participer à cet évènement…j’ai une relation particulière avec Rabat, je suis venue 3-4 fois et à chaque fois c’était une belle expérience où j’ai pu faire découvrir de nouveaux titres » ajoute le chanteur congolais Dadju.

« Je suis très fière de cette invitation…fière que le Maroc investisse dans la culture, dans la musique…fière de vivre cette expérience » se réjouit le chanteur franco-marocain Lartiste.

Pour rappel, Rabat Capitale Africaine de la Culture est un évènement international culturel très riche organisé tout au long de l’année, de juin 2022 à mai 2023, avec la participation d’acteurs nationaux et internationaux. La ville de Rabat et sa région sont le théâtre d’activités et d’événements dans différents domaines culturels, comme la littérature, les arts plastiques, ou encore la danse ou le cinéma.

Le Maroc et la Côte d’Ivoire veulent développer davantage leur coopération dans le domaine culturel

Le ministre marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, et son homologue ivoirienne, Françoise Remarck, ont souligné l’importance de la poursuite du renforcement de la coopération culturelle entre les deux pays.Lors d’un entretien tenu mercredi en marge de la Conférence mondiale de l’UNESCO sur les politiques culturelles et le développement durable (MONDIACULT 2022), les deux ministres ont examiné les moyens de développer davantage la coopération bilatérale dans le domaine culturel, à travers notamment la co-organisation de rencontres et d’événements culturels. 

Les deux parties ont exprimé à cette occasion leur engagement à assurer une mise en œuvre effective de l’accord de partenariat culturel liant les deux pays et de le développer en vue de promouvoir l’action, la production et l’échange culturels. 

La Conférence mondiale de l’UNESCO sur les politiques culturelles et le développement durable constitue l’occasion pour engager une réflexion sur les politiques culturelles afin de relever les défis mondiaux et définir les priorités d’un secteur culturel plus solide et plus résilient, ancré dans les perspectives de développement durable et la promotion de la solidarité, la paix et la sécurité.

Maroc: Le 15ème Festival du Film de Femmes de Salé célèbre le cinéma africain

La 15ème édition du Festival International du Film de Femmes de Salé (FIFFS), dont le coup d’envoi a été donné lundi soir, célèbre cette année le cinéma africain dans le sillage du choix de la ville de Rabat en tant que capitale de la culture africaine.Cette édition, marquée par une programmation «spéciale Afrique », avec le Sénégal comme invité d’honneur, connait la participation de dix films au titre de la compétition officielle dans la catégorie des films de long métrage, dont neuf films réalisés par des femmes, représentant 19 pays d’Europe, d’Amérique du Sud, d’Afrique, d’Asie et d’Océanie.

Le festival compte aussi une compétition officielle dans la catégorie des films documentaires qui abordent le combat des femmes pour l’égalité et contre toutes les formes de discrimination, avec la participation de cinq films arabes, africains et européens, en plus du prix jeune public pour les films de court et long métrages.

Outre un séminaire sous le thème “L’amour du cinéma au Maroc : de la cinéphilie à la critique”, cette édition se distingue par la tenue du “dialogue des cinéastes”, une rencontre ouverte autour du livre “L’image de la femme dans le cinéma arabe”, une séance dite “carte blanche”, la présentation d’ouvrages en relation avec le thème du festival et la réalité du cinéma au Maroc, ainsi que deux ateliers autour de “l’éducation à l’image” et l’écriture cinématographique (créateur de film/séquence).

Dans une allocution de circonstance, le présidente de l’Association Bouregreg, Noureddine Chemaou, a indiqué que cette manifestation artistique « est devenue l’un des plus importants festivals dédiés aux femmes », relevant que le FIFFS « met constamment en lumière les parcours de femmes ayant brillé dans le domaine cinématographique à l’échelle nationale, arabe et africain.»

« Le FIFFS constitue un trait d’union entre les cultures et les valeurs humaines qui font du cinéma un moyen incontournable d’expression et de communication », a-t-il ajouté.

Lors de la cérémonie d’ouverture, un hommage a été rendu à plusieurs figures féminines ayant marqué de leur empreinte le monde du cinéma, à l’instar de la réalisatrice française et pionnière du cinéma africain, Sarah Maldoro, la réalisatrice franco-marocaine d’origine juive, Simon Bitton, et la star du cinéma égyptien, Laila Elwi.

En outre, le festival a vu la projection du film « Atlantique » (Sénégal, 2019) de la réalisatrice sénégalaise Maty Diop.

Cinéma : Le film « Le Bleu du Caftan » va représenter le Maroc dans la présélection des Oscars

Le long métrage marocain « Le Bleu du Caftan » de la réalisatrice Maryam Touzani, a été choisi pour représenter le Maroc dans la présélection des Oscars 2023, Section « Long Métrage International », a indiqué mardi un communiqué du Centre Cinématographique Marocain (CCM).Produit par Nabil Ayouch et coproduit par Amine Benjelloun, ce long-métrage parle de « transmission, de tradition et d’amour, au sens le plus large du terme » annonce un communiqué.

Le film met en scène Halim et Mina, un couple qui tient une boutique de Caftans dans la médina de Salé, rejoint par Youssef, un jeune apprenti qui partage avec son Maalem Halim, la même passion sincère pour la couture.

Il est à rappeler que « Le Bleu du Caftan » a été sélectionné au 75ème Festival de Cannes – Section « un Certain Regard ».

Festival national du Film/Maroc : Le long métrage « Zanka Contact » remporte le Grand prix

Par Hicham Alaoui — Le long métrage « Zanka Contact » du réalisateur Ismael El Itaki a remporté, samedi à Tanger, le Grand prix de la 22ème édition du Festival national du Film du Maroc.Le film, de 120 minutes, raconte l’histoire d’une rock star déchue, Larsen Snake, qui revient dans sa ville natale de Casablanca où elle fait la rencontre explosive de Raje, fille de la rue à la voix d’or. Ils écument les nuits de la ville et tombe éperdument amoureux. Mais leur passion est vite rattrapée par leur passé, et le couple sauvage prend la route du désert pour échapper à ses démons.

Le long-métrage est interprété par une pléiade de cinéastes talentueux en l’occurrence Fatima Attif, Said Bey, Khansa Batma, Ahmed Hammoud, Mourad Zaoui et Abderrahman Oubihem.

 Le film a également remporté le deuxième meilleur rôle féminin interprété par l’actrice distinguée Fatima Attef.

D’autres prix ont été également décernés lors de cette soirée, brillamment organisée par le Centre Cinématographique Marocain (CCM). Il s’agit du prix de la production remporté par le film « Haut et Fort » de Nabil Ayouch, le prix du jury qui a été décerné ex-æquo aux long-métrages « Mica » de Ismael Ferroukhi et « Murs effondrés » du réalisateur Hakim Belabbes ou encore le prix du meilleur scénario qui est revenu au film « poissons rouges » de Abdeslam Kelai.

Les prix du meilleur rôle masculin a été décerné à Younès Bouab pour son rôle dans le film « Jbal Moussa » du réalisateur Driss Mrini et celui du meilleur rôle féminin a été remporté à Jalila Telemsi pour rôle dans le film « poissons rouges ».

Pour ce qui est de la compétition du court-métrage, le film « Story » de Mohamed Bouhari a remporté le Grand prix. Cet opus raconte l’histoire du petit Reda qui écoute, chaque soir, les histoires héroïques de son père pêcheur. Mais ce héros de père refuse le petit en mer.

D’une durée de 19 minutes, ce film est produit par « Sahara Com Prod » avec une interprétation des acteurs Hassan Badida et Miuad Mourjani.

Dans une déclaration à APA, le réalisateur du film, Mohamed Bouhari a indiqué que ce prix et la célébration de l’amitié entre le producteur, l’acteur et le réalisateur, ajoutant que ce film est une motivation pour aller de l’avant vers la production d’autres œuvres cinématographiques. « Tout prix ça flatte l’égo, ça fait du bien et permet de croire aux films réalisés et partant contribuer au développement de l’industrie du cinéma.

Il a souligné que l’idée du film lui est venue en se rappelant d’un poème chanté par un étudiant qu’il a oublié le nom, durant les années 90 dans l’enceinte de la faculté. « Ce poème m’a marqué et m’a inspiré pour réaliser ce film ».

Quant au Grand prix du film documentaire, il est revenu à Bouchaib El Messaoudi pour son documentaire intitulé « Hope ».

La 22ème édition Festival National du Film (FNF) qui a ouvert ses portes, vendredi 16 septembre, a fêté le quarantenaire de cette messe cinématographique marocaine de haute facture.

Après une période de report en raison de la pandémie de la Covid-19, ce festival considéré comme une grande rencontre du 7ème art national, revêt son caractère de manifestation artistique, culturel et promotionnel ayant pour objectifs de promouvoir le développement du cinéma marocain, de valoriser le travail des professionnels du secteur et de créer un cadre de rencontres, d’interactions et d’échanges.

Cet événement cinématographique de grande envergure a connu la participation de 28 films de long-métrage de fiction, 27 films de long métrage documentaire et 50 films de court-métrage de fiction.

Cette édition a été également ponctuée par l’initiative « marché de Film » qui a offert un espace idéal pour discuter des sujets de la distribution et de l’exploitation cinématographiques dans l’ère des nouvelles formes de diffusion.

Des tables rondes sur l’état actuel du cinéma national et les perspectives de son développement, ont été également organisées lors de cette manifestation cinématographique.

Point d’orgue de ce festival, l’organisation de la 4ème semaine du film ivoirien, une manifestation tenue en commémoration du soixantenaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays.

Tenue dans le cadre de la consolidation des relations entre le Royaume du Maroc et la République de Côte d’Ivoire, et en application des dispositions de l’Accord de Coproduction et d’Échanges Cinématographiques entre le Centre Cinématographique Marocain (CCM) et l’Office National du Cinéma de Côte d’Ivoire (ONACI-CI), signé à Abidjan le 28 novembre 2011, cet événement culturel est organisé en marge de la 22ème édition du Festival National du Film (FNF).

La tenue de cet évènement durant la même période que le FNF a permis aux festivaliers et aux ressortissants africains résidant à Tanger, notamment la communauté ivoirienne, de suivre la production cinématographique ivoirienne récente, et sera aussi une opportunité pour les professionnels ivoiriens et marocains de se rencontrer et de discuter de futurs projets de coopération et de coproduction.

Clôture de la 4ème semaine du film ivoirien au Maroc

La 4ème semaine du film ivoirien au Maroc a pris fin, vendredi à Tanger, une manifestation tenue en commémoration du soixantenaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays.Tenue dans le cadre de la consolidation des relations entre le Royaume du Maroc et la République de Côte d’Ivoire, et en application des dispositions de l’Accord de Coproduction et d’Échanges Cinématographiques entre le Centre Cinématographique Marocain (CCM) et l’Office National du Cinéma de Côte d’Ivoire (ONACI-CI), signé à Abidjan le 28 novembre 2011, cet événement culturel est organisé en marge de la 22ème édition du Festival National du Film (FNF).

La tenue de cet évènement durant la même période que le FNF a permis aux festivaliers et aux ressortissants africains résidant à Tanger, notamment la communauté ivoirienne, de suivre la production cinématographique ivoirienne récente, et sera aussi une opportunité pour les professionnels ivoiriens et marocains de se rencontrer et de discuter de futurs projets de coopération et de coproduction.

Cette manifestation, comme a souligné Mme Diamande Lison Fall Johnson, Directrice générale de l’ONAC-CI dans son mot de clôture, a été une occasion de faire connaitre au public marocain le cinéma ivoirien et sa production cinématographique, remerciant le CCM d’avoir organisé cette semaine culturelle qui permettre de jeter les passerelles d’un partenariat entre professionnels du cinéma des deux pays.

Le programme de cette manifestation a été marqué par la projection de longs métrages ivoiriens et la présence d’une délégation de professionnels de cinéma composée de cinéastes, de comédiens, de journalistes et d’officiels représentant l’ONACI-CI.

Tanger abrite la 4ème édition de la Semaine du cinéma ivoirien au Maroc

La 4ème édition de la Semaine du cinéma ivoirien au Maroc, placée sous le signe de la commémoration du soixantenaire de l’établissement des relations diplomatiques entre le Royaume et la Côte d’Ivoire, a démarré dimanche soir à Tanger.Cette manifestation culturelle, organisée par le Centre cinématographique marocain (CCM) en partenariat avec l’Office national du cinéma de Côte d’Ivoire (ONAC-CI) et placée sous l’égide du ministère de la Culture et de la Communication et de l’ambassade de Côte d’Ivoire à Rabat, s’inscrit dans le cadre de l’accord de coproduction et d’échanges cinématographiques entre les deux pays qui vise à renforcer et consolider les relations bilatérales dans le domaine cinématographique.

La cérémonie d’ouverture de cette édition, qui se tient à la Cinémathèque de Tanger jusqu’au 28 septembre, a été rehaussée par la présence notamment de l’ambassadeur de Côte d’Ivoire au Maroc, Idrissa Traoré, de la directrice générale de l’ONAC-CI, Diomande Lison Fall Johnson, du directeur par intérim du CCM, Khalid Saidi et d’une délégation de professionnels du cinéma ivoirien.

Dans une allocution à cette occasion, M. Traoré a affirmé que « les relations maroco-ivoiriennes ont toujours été privilégiées comme en témoignent les liens d’amitié et de fraternité liant les deux pays et la diversité des échanges en matière culturelle ».

« Loin d’être une activité spontanée, la semaine du film ivoirien au Maroc est le fruit d’une action de coopération cinématographique entre la Côte d’ivoire et le Maroc », a-t-il indiqué, ajoutant que les deux pays prêtent au secteur cinématographique une attention particulière.

L’ouverture de cette édition a été marquée par la projection du long-métrage « Les trois Lascars » de son réalisateur Boubakar Diallo. Ce film de 96 minutes raconte l’histoire de trois amis qui organisent une virée extraconjugale hors de Ouagadougou. A peine arrivés, leur euphorie retombe lorsqu’ils apprennent que l’avion qu’ils devaient prendre s’est crashé.

Au programme de cette édition figure également la projection d’une série de films ivoiriens, notamment « La nuit des rois » de Philippe Lacôte, « Jusqu’au bout » et « Djagassa » d’Hyacinthe Hounsou, « Le gendarme d’Abobo » d’Anton Vassil, « Le ticket à tout prix » d’Alain Guikou et « Samory » d’Abel Kouame.

Selon les organisateurs, la tenue de cet évènement durant la même période que le Festival national du film permettra aux festivaliers et aux ressortissants africains résidant à Tanger, notamment la communauté ivoirienne, de suivre la production cinématographique ivoirienne récente, et sera aussi une opportunité pour les professionnels ivoiriens et marocains de se rencontrer et de discuter de futurs projets de coopération et de coproduction.

Maroc : Clap de début de la 22ème édition du Festival National du Film à Tanger

C’est parti pour le 22ème Festival National du Film (FNF) qui a ouvert ses portes, ce vendredi, une édition qui fête le quarantenaire de cette messe cinématographique marocaine de haute facture.Par Hicham Alaoui

Après une période de report en raison de la pandémie de la Covid-19, ce festival considéré comme une grande rencontre du 7ème art national, revêt son caractère de manifestation artistique, culturel et promotionnel ayant pour objectifs de promouvoir le développement du cinéma marocain, de valoriser le travail des professionnels du secteur et de créer un cadre de rencontres, d’interactions et d’échanges.

Cet événement cinématographique de grande envergure connaît la participation de 28 films de long-métrage de fiction, 27 films de long métrage documentaire et 50 films de court-métrage de fiction, dont les candidatures ont été reçues par le comité d’organisation jusqu’au 27 juillet 2022.

Le programme de cette 22ème édition du FNF comporte trois compétitions. La première est réservée aux films de long métrage de fiction, la deuxième aux films de court métrage de fiction, la troisième aux films de long métrage documentaire. Ces films doivent être produits depuis la dernière édition du FNF tenue du 28 février au 07 mars 2020.

Cette édition prévoit également un « marché de Film » qui offrira un espace idéal pour discuter des sujets de la distribution et de l’exploitation cinématographiques dans l’ère des nouvelles formes de diffusion.

Au programme, figurent des rencontres et échanges professionnels pour discuter de l’état actuel du cinéma national et des perspectives de son développement, ainsi qu’une présentation du bilan cinématographique au titre des années 2020 et 2021.

Le jury de la compétition long métrage de fiction de cette édition est présidé par Driss Anouar, Expert sectoriel audiovisuel, ancien Directeur Général Adjoint en charge de la Technique et de la Production de la deuxième chaîne de télévision marocaine (2M).

Il est entouré du Cinéaste et chorégraphe Lahcen Zinoun, de l’universitaire, écrivaine et poète Touria Majdouline, de l’universitaire et critique de cinéma Mohamed Tarrous, du journaliste, critique de cinéma Bilal Marmid, de l’écrivaine Bouchra Boulouiz et de l’auteur-compositeur Belaid El Akkaf.

Pour ce qui est du jury de la compétition court métrage de cette édition, il sera présidé par la réalisatrice Layla Triqui. Elle sera entourée de la réalisatrice et chef monteuse Ghizlane Assif de la journaliste Ikram Zaid, du chroniqueur poète Mohamed Abid et de la Costumière et créatrice de costumes Bouchra Boumarej.

Quant au jury de la compétition long métrage documentaire de cette édition, il sera présidé par le réalisateur Daoud Aoulad Syad. Il comprend aussi Mariem Ait Belhoucine, professeure en journalisme et Docteur en cinéma et Abdelwahab Sibaouaih Docteur en lettres, collectionneur de manuscrits et d’archives

Les trois jurys décerneront 19 prix, répartis entre les trois compétitions

Lors de la cérémonie d’ouverture de ce festival, un hommage posthume a été rendu à Noureddine Sail, figure incontournable et grande figure du paysage cinématographique marocain et africain.

Cette cérémonie, à laquelle a assisté l’épouse du défunt, Nadia Larget, a été marquée par la projection d’un montage de séquences d’interventions de feu Saïl, lors de rencontres, conférences et autres événements ponctués de prises de parole talentueuses fondées sur une immense culture.

Ce sont là de réflexions généreuses qui reflètent la grande culture de cet homme d’action et de raison, un philosophe, intellectuel, critique et fin observateur, souligne la vidéo.

Feu Saïl est décédé le 15 décembre 2020 à l’âge de 73 ans. Scénariste, romancier et producteur, le défunt est une valeur sûre de la scène culturelle marocaine qui a laissé en héritage l’exemple d’un intellectuel engagé.

Ancien directeur de la chaîne de télévision 2M et du Centre Cinématographique Marocain (CCM), Noureddine Saïl est aussi le fondateur, en 1973, de la Fédération nationale des ciné-clubs du Maroc, qui a joué un rôle pionnier dans la diffusion de la culture cinématographique au Royaume.

Après un début de carrière à la première chaîne de télévision marocaine TVM, et à la chaîne de télévision française Canal Plus Horizon, feu Saïl a présidé aux destinées de 2M (2000-2003) et puis du CCM (2003-2014) qu’il a marqués de sa rigueur professionnelle et de son exigence intellectuelle.

Le défunt marquera pour longtemps le monde du cinéma africain après avoir créé le Festival du cinéma africain de Khouribga, qui est devenu au fil des ans un rendez-vous incontournable des cinéphiles venus d’Afrique et d’ailleurs.

Des hommages ont été rendus également au réalisateur et producteur Mohammed Abderrahman Tazi, à la productrice Souad Lamriki, au président de la Chambre marocaine des salles de cinéma, Al Hosein Boudih, et au scénariste, comédien et journaliste Ali Hassan.

Considéré comme un des pionniers du cinéma marocain, Mohammed Abderrahman Tazi préside la Chambre nationale des producteurs de films. Il a réalisé son premier long-métrage “Le Grand voyage” en 1981, suivi de “Badis” (1988), “A la recherche du mari de ma femme” (1993), “Lalla Hobby” (1996), “Les voisines d’Abou Moussa” (2003), “Al Bayra” (2013) et “Fatema la sultane inoubliable” (2022).

Industrie musicale: Abidjan abrite la 1ère édition du SIMA en novembre

La première édition du Salon des industries musicales d’Afrique Francophone (SIMA) se tiendra à Abidjan du 17 au 18 novembre 2022 avec la participation d’artistes de renom comme A’Salfo.Au cours de cet événement, de nombreux experts de la musique se réuniront pour discuter des questions liées à la digitalisation de l’industrie musicale africaine.

La question brûlante des droits d’auteur y sera également abordée, afin d’éclairer la lanterne de nombreux artistes africains qui, en réalité, ne maîtrisent véritablement pas cette notion du droit d’auteur pour lequel une nécessité de sensibilisation s’impose.  

 De nombreux pays africains tels que le Burkina Faso, le Bénin, le Sénégal et la Côte d’Ivoire disposent de lois sur les droits d’auteur, et qui correspondent aux standards internationaux. Les droits d’auteurs, en Côte d’Ivoire, sont régulés par le Bureau ivoirien du droit d’auteur (BURIDA).  

Cet organisme de gestion collective du droit d’auteur reverse les dus aux artistes et agit en justice pour défendre leurs intérêts. Malheureusement, en Afrique, ce droit est très peu connu et faiblement pratiqué par les acteurs de l’industrie musicale eux-mêmes et par les détenteurs du pouvoir public.

Des efforts supplémentaires en termes de sensibilisation et même d’éducation des artistes devraient être déployés pour permettre aux acteurs de l’industrie musicale de comprendre les mécanismes du droit d’auteur.   

« Une personne qui n’est pas informée n’est pas formée. Je pense que des cadres de formation doivent être créés afin de permettre à nos artistes africains de savoir ce qu’est le droit d’auteur. Si ces artistes connaissent leurs droits, ils peuvent réclamer leurs droits d’auteur. La formation s’impose et je me réjouis que des plateformes naissent pour résoudre ce problème », a déclaré Salif Traoré dit A’salfo, lead vocal du groupe musical ivoirien de Magic System.

A’salfo interviendra sur cette problématique lors de cette première édition du SIMA aux côtés d’autres grands noms de l’industrie musicale tels que Olivier Laouchez, Alexandre Kirchhoff, Michel Duval, Benjamin Ifrah ou encore Edgar Yonkeu.

Pour sa part, Singuila, artiste franco-congolais de RNB, pointe du doigt un défaut de structuration et d’organisation de l’industrie musicale, ce qui a pour conséquence de rendre plus difficile l’identification et le respect des droits d’auteur.

« Le droit d’auteur est censé être la principale source de revenu d’un artiste. Malheureusement, ce n’est pas le cas. On consomme énormément de musiques dans des radios, des clubs, sur Internet et partout ailleurs, sans même que l’artiste ne bénéficie de tout ceci, tout simplement parce que rien n’est organisé pour qu’il en soit ainsi », a-t-il ajouté.

 « La question des droits d’auteur devient d’autant plus importante que la digitalisation de la musique, même si elle apporte un dynamisme au secteur, fait aussi le lit de toutes les violations des droits d’auteur sur internet », ont soutenu Mamby Diomande et Pit Baccardi, co-fondateurs de cette première édition du Salon des Industries Musicales d’Afrique Francophone.

Les experts estiment que le droit d’auteur naît dès la production d’une œuvre musicale, mais pour des questions de sécurité, il est conseillé de déposer l’œuvre auprès d’un organisme approprié pour sa protection.

Partout dans le monde, les auteurs-compositeurs et les interprètes sont les premiers bénéficiaires d’une œuvre produite et ceux-ci se partagent équitablement l’ensemble des droits d’auteur, 50% pour chacun.

Ceci étant, lorsque l’exploitation commerciale d’un album musical génère 50 millions de F CFA, le compositeur des chansons de l’album recevra 25 millions de F CFA et l’interprète percevra lui aussi 25 millions de Francs CFA.

Par ailleurs, ces derniers peuvent céder les droits de leurs œuvres à un éditeur de musique à la suite d’un accord avec lui, mais celui-ci ne pourra les exploiter que sur un temps bien déterminé, fixé par le contrat d’édition musicale.

En France, où de nombreux artistes africains commercialisent leurs œuvres, la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM), une fois que les différentes parts découlant des droits d’auteur sont distribuées entre l’auteur et le compositeur, fixe diverses redevances sur l’exploitation sur l’œuvre.

« Le droit d’auteur est essentiel pour les auteurs et compositeurs de musique. Il représente souvent pour eux l’unique source de revenus. C’est le salaire des créateurs. Ils adhèrent aux sociétés de gestion collective afin que celles-ci récupèrent auprès des utilisateurs et leur reversent, les revenus que génèrent leurs musiques chaque fois qu’elles sont diffusées, jouées ou reproduites » a dit Okio Akotchaye Koula, International Development Officer de la SACEM pour l’Afrique, qui lui aussi interviendra lors de cette édition du SIMA à Abidjan.

L’on peut citer également le droit de reproduction mécanique (DRM) lorsqu’une œuvre est reproduite sur un CD, jouée en streaming ou téléchargée de façon digitale. La répartition de ces revenus est gérée par la SACEM.

Au cours du Salon des Industries Musicales d’Afrique Francophone (SIMA), toutes les questions relatives à ce sujet seront développées par les artistes eux-mêmes et par des spécialistes du secteur.

Cinéma: Le réalisateur italien Paolo Sorrentino, président du jury du Festival de Marrakech

Le réalisateur italien Paolo Sorrentino présidera le jury de la 19e édition du Festival international du film de Marrakech (FIFM), prévue du 11 au 19 novembre 2022.Le comité d’organisation de la 19e édition du Festival international du Film de Marrakech (FIFM) vient de dévoiler le nom du président de son jury. Il s’agit du réalisateur italien Paolo Sorrentino, qui aura pour mission de décerner l’Etoile d’or à l’un des 14 premiers et seconds longs métrages de la prestigieuse compétition dédiée à la découverte de cinéastes à travers le monde, selon un communiqué du comité d’organisation.

«Le Festival de Marrakech est pour moi le lieu où s’est réalisé le rêve de regarder de nombreux films avec Martin Scorsese, et passer des journées entières à parler de cinéma avec lui, et d’autres collègues si talentueux. Revenir cette année en tant que président du jury est un honneur. Je crois, je veux croire que les cinémas vont se remplir à nouveau et je suis certain que beaucoup de beaux films vont sortir prochainement. Être témoin de ce renouveau depuis un lieu aussi symbolique, découvrir le cinéma de demain d’un point de vue culturel et géographique aussi intéressant sera un cadeau supplémentaire», a affirmé le réalisateur dans une déclaration officielle.

Réalisateur et scénariste oscarisé, Paolo Sorrentino est aujourd’hui l’un des représentants les plus célèbres et passionnants du cinéma italien. Son œuvre, riche d’une dizaine de films et de séries, explore des thématiques contemporaines et livre une réflexion singulière sur le pouvoir, la politique et la religion, entre autres. Auteur à l’imaginaire foisonnant porté par une ambition esthétique sans cesse renouvelée, il a été récompensé dans les plus grands festivals et événements cinématographiques à travers le monde.

Son premier long métrage, «L’uomo in più» (L’homme en plus), sélectionné à la Mostra de Venise en 2001, marque le début de sa collaboration avec Toni Servillo avec lequel il tournera plusieurs films.

Ses six films suivants sont sélectionnés en compétition officielle au Festival de Cannes: «Le conseguenze dell’amore» (Les conséquences de l’amour, 2004), «L’amico di famiglia» (L’ami de la famille, 2006), «Il Divo» (2008) qui remporte le Prix du Jury, «This must be the place» (2011), tourné aux États-Unis avec Sean Penn et Frances McDormand, «La Grande Bellezza» (2013) qui remporte l’Oscar et le Golden Globe du meilleur film en langue étrangère, et «Youth» (La giovinezza, 2015) qui réunit Michael Caine, Harvey Keitel, Rachel Weisz, Paul Dano et Jane Fonda. Ce dernier film reçoit trois European Film Awards, une nomination aux Oscars et deux nominations aux Golden Globes.

En 2016, «The Young Pope», sa première série télévisée, reçoit une nomination aux Golden Globes et deux nominations aux Emmy Awards. En 2018, son huitième film, «Loro» (Silvio et les autres) est sélectionné au Festival de Toronto.

En 2019, Sorrentino réalise la série télévisée «The New Pope» avec Jude Law et John Malkovich. En 2021, «È stata la mano di Dio» (La Main de Dieu) est présenté à la Mostra de Venise et remporte le Grand Prix du Jury. Le film a également reçu une nomination aux Oscars et une nomination aux Golden Globes.

Ouverture des candidatures pour la 46ème édition du Prix Roi Fayçal

Les candidatures sont ouvertes pour la 46ème édition du Prix Roi Fayçal qui se tiendra en 2024, avec une récompense totale de 1 million de dollars partagée entre les différentes catégories, a annoncé jeudi le secrétariat général du prix.Les Comités du prix ont choisi le thème « les régimes islamiques et leurs applications modernes » pour le Prix des études islamiques et « les efforts des institutions en dehors du monde arabe dans la diffusion de la langue arabe » pour le prix de la langue arabe et littérature, a indiqué le secrétaire général du prix, Abdelaziz Assabil.

Le prix de médecine a pour thème « les traitements des handicaps partiels », tandis que « la science de la vie » sera celui du prix scientifique, a ajouté la source, expliquant que le prix « servir l’Islam » sera attribué, quant à lui, à une personnalité ayant joué un rôle prépondérant, sur les plans intellectuel, scientifique et social, au service de l’islam et des musulmans, à travers diverses activités, travaux, programmes et projets ayant eu un impact sur la société musulmane.

Sont éligibles au Prix Roi Fayçal, des instances, des institutions, des centres scientifiques et des universités, a indiqué M Assabil, ajoutant que les candidatures sont ouvertes jusqu’à fin mars 2023.

Bientôt de tenues locales dans l’administration ivoirienne

Le ministère ivoirien du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME va instituer le port de tenues issues des différentes régions du pays, dans l’administration, tous les vendredis.« Très bientôt, un projet d’institution du port de tenues confectionnées à base de tissus locaux de nos régions (sera adopté), dans nos administrations, tous les vendredis », a annoncé récemment Assemian Yapo, conseiller technique, représentant le ministre du Commerce, lors de la remise des prix aux lauréats du concours « A Chez Nou PI ».

« A ChezNou PI » ou encore « A Chez nous pays » est un concept novateur de la compagnie de distribution de produits pétroliers Petro Ivoire, visant la promotion de l’artisanat, l’éclosion des champions en vue de faire des jeunes artisans des entrepreneurs.

Cette nouvelle a été accueillie par des salves d’applaudissements. Il s’agit de « mettre de côté tout ce qui est importé pour être dans des tenues à chez nous pays », a expliqué M. Yapo, confiant qu’un projet sera bientôt soumis au Conseil des ministres.

« C’est un projet et qui devrait avoir l’assentiment de tout le monde », a-t-il souligné, faisant savoir que « l’objectif, c’est d’amener l’Ivoirien à consommer local et de pouvoir créer le plus d’emplois » et de la richesse via ce secteur productif et susciter des vocations.

Grâce à son réseau de boutiques « ChezNou », qui met en lumière les produits locaux made in Côte d’Ivoire, ce projet d’accompagnement d’artisans, offre une plateforme d’expression, de formation, d’échanges et de valorisation des entrepreneurs-artisans.

Sur 250 candidats inscrits, 25 ont été retenus. Ils ont été soumis à la réalisation de vidéos descriptives de leurs projets qui ont été publiées sur les réseaux sociaux de la compagnie pétrolière afin de permettre au grand public de voter.

A la suite de cela, 10 candidats dont un homme qui se sont démarqués ont été admis comme finalistes pour l’aventure. Ils bénéficieront ensuite d’une formation sur les techniques de vente, la définition des cibles et le pitch.

Lors de la cérémonie de clôture de la première édition de « A ChezNou PI », trois lauréats ont été primées. Mme Logon Youla Asnath a remporté le 1er prix dénommé « Prix Champion de l’artisanat » pour son projet de vente de bissap. Elle a reçu un chèque de 3 millions Fcfa.

Le « Prix PI Élite », décerné au lauréat classé deuxième, a été décroché par Assana Diaby, qui a reçu un chèque de 2 millions Fcfa. La candidate Sabine Symenouh, elle, a bouclé la marche des lauréats sur le podium, empochant la somme d’1 million Fcfa.

Le président du jury, Éric Kacou, a fait observer que les ventes sur Internet et le retour des clients qui ont exposé dans les 11 boutiques sur les stations-service, ont permis de départager les candidats.

M. Yapo a sollicité Mme Rita Indat, chef de département communication de la compagnie pour accompagner le ministère à organiser « le concours d’excellence du meilleur artisan de Côte d’Ivoire qui sélectionne chaque année un artisan » qui reçoit du président de la République un montant de 10 millions Fcfa.

Le directeur général de Pétro Ivoire, Sébastien Kadio-Morokro, s’est dit « vraiment fier de la Côte d’Ivoire » pour ces jeunes talents dans le secteur de l’artisanat, qui regorge de « 40% de la population active » du pays, mais qui est « négligé et oublié ».

M. Kadio-Morokro a décidé que les sept finalistes malheur eux, en plus des trois lauréats, continuent d’utiliser les boutiques « ChezNou » de la compagnie pétrolière, une aubaine pour ceux-ci de valoriser leurs savoir-faire.

En Côte d’Ivoire le secteur de l’artisanat est pourvoyeur d’emplois. Selon plusieurs études, il emploie environ 5 millions de personnes. Sa contribution dans l’économie ivoirienne est estimée à environ 8% du Produit intérieur brut (PIB).

La 4ème édition de la semaine du film ivoirien au Maroc, du 18 au 24 septembre à Tanger

La 4ème édition de la Semaine du Film Ivoirien au Maroc aura lieu du 18 au 24 septembre à Tanger, annonce mardi le Centre Cinématographique marocain (CCM).Tenue dans le cadre de la consolidation des relations entre le Royaume du Maroc et la République de Côte d’Ivoire, et en application des dispositions de l’Accord de Coproduction et d’Échanges Cinématographiques entre le CCM et l’Office National du Cinéma de Côte d’Ivoire (ONACI-CI), signé à Abidjan le 28 novembre 2011, cet événement culturel est organisé en marge de la 22ème édition du Festival National du Film (FNF) qui aura lieu du 16 au 24 septembre, note le CCM dans un communiqué.

La tenue de cet évènement durant la même période que le FNF permettra aux festivaliers et aux ressortissants africains résidant à Tanger, notamment la communauté ivoirienne, de suivre la production cinématographique ivoirienne récente, et sera aussi une opportunité pour les professionnels ivoiriens et marocains de se rencontrer et de discuter de futurs projets de coopération et de coproduction.

Cette manifestation s’inscrit dans le cadre de l’action menée par le Maroc en faveur de la coopération sud-sud dans le domaine cinématographique et son engagement à soutenir le cinéma africain en général. Le Maroc est signataire de 09 Accords de Coproduction et d’Échanges Cinématographiques avec des pays africains, et a coproduit, depuis 1983, plus de 50 films africains.

Le programme de cette manifestation sera marqué par la projection de longs métrages ivoiriens et la présence d’une délégation de professionnels de cinéma composée de cinéastes, de comédiens, de journalistes et d’officiels représentant l’ONACI-CI.