La « volte face » d’Ousmane Sanko à la une des journaux ce matin !!

Ousmane Sonko face au juge d’instruction.

La presse sénégalaise est en ébullition ce matin. En effet, l’objet de toute cette agitation est la décision d’Ousmane Sonko de répondre, ce mercredi, à la convocation du juge chargé d’instruire le dossier relatif à une affaire de ‘’viols répétés’’ et de ‘’menaces de mort’’ dans laquelle il est cité.

Dans la soirée d’hier, les avocats du leader du PASTEF avaient lors d’un communiqué de presse annoncé cette nouvelle.

Depuis l’éclatement de cette affaire, l’opposant ne cesse de dénoncer un complot et une machination visant à l’éjecter du jeu politique.

Par ailleurs, le député, dont l’immunité parlementaire a été levée dans le cadre de cette affaire, avait auparavant fait part de sa volonté de ne pas déférer à la convocation des enquêteurs. A ce sujet, le journal Kritik n’hésite pas à évoquer une « volte-face patriotique ».


Le Témoin utilise aussi le terme « volte-face » et tente d’en donner les raisons. Il rappelle qu’après avoir dénoncé un triangle des Bermudes judiciaires, l’opposant a finalement accepté de déférer à la convocation du juge Mamadou Seck.

« Il n’y a pas que Serigne Abdou Mbacké, khalife de la famille de Serigne Cheikh Khady Mbacké qui soit intervenu pour amener Sonko à aller répondre à la convocation du juge d’instruction. Les avocats du leader de Pastef ont remué ciel et terre, ces derniers jours pour convaincre leur client de lâcher prise », rapporte Source A.


« Ousmane Sonko face au juge ! », une exclamation de Sud Quotidien aux allures de soulagement.  D’autres publications anticipent déjà d’éventuels développements dans cette affaire, à l’image de Libération qui prédit un « mercredi de tensions ».

Pour sa part, La Tribune fait savoir que Sonko va déférer à la convocation du juge mais pourrait garder le silence face au magistrat instructeur.

A la une des journaux sénégalais : La convocation d’Ousmane Sonko.

Diffusée largement par la presse, Ousmane Sonko devra répondre devant le juge d’instruction à une convocation pour « viols répétés » et « menaces de mort ».

En effet, l’affaire partie d’une plainte déposée par Adji Sarr, contre le président du Pastef, a vite pris des proportions politico-judiciaires ayant débouché sur la levée, vendredi, de l’immunité parlementaire de Sonko.


La perte de cette immunité parlementaire pour Ousmane Sonko, a ouvert la voie à sa convocation et son audition par un juge d’instruction..


« Mercredi de vérité pour Ousmane Sonko », affiche en Une Le Témoin.

Les journaux ne se limitent pas à annoncer la convocation de Sonko, certains spéculant sur l’éventualité d’un refus de l’opposant de répondre à une telle convocation après avoir récusé le magistrat instructeur.


« Partira, partira pas : le leader de Pastef est convoqué pour mercredi. « , estime ainsi le Quotidien.


Par ailleurs, Vox populi pose la même question : « Convoqué par le juge demain à 9 h, Sonko va-t-il répondre ? ».

Pendant ce temps, L’Obervateur s’intéresse à la situation de l’épidémie de Covid-19, un an après son début au Sénégal et titre en Une : ‘’Une année si vile’’.


Sur le front de la riposte au nouveau coronavirus, Walf Quotidien accorde la priorité à la vaccination mais pointe du doigt le fait que de « gros bonnets s’accaparent des doses ».