Sénégal : Ousmane Sonko candidat à la prochaine présidentielle

C’était au cours de la première sortie de l’opposant Ousmane Sonko depuis la publication des résultats des élections législatives la semaine dernière.

 

Ousmane Sonko annonce sa candidature à la prochaine présidentielle. C’était au cours d’une conférence de presse que le leader du Pastef a fait cette annonce solennelle. Tout seul derrière un pupitre, une affiche « Focus 2024 » en arrière-plan aux couleurs de son parti, Ousmane Sonko annonce sa candidature à l’élection présidentielle de 2024, avant de dérouler sa feuille de route pour les dix-huit mois à venir.

« Je veux dire aux militants et aux militantes d’orienter tous leurs efforts à enrôler les jeunes primo-votants pour qu’ils aillent massivement s’inscrire sur les listes électorales, à implanter des cellules dans toutes les parcelles du territoire national. »

Mais cette nouvelle page avant le scrutin présidentiel va aussi se jouer à l’Assemblée nationale. « Nous avons beaucoup travaillé à identifier énormément de projets de loi. Nous avons également identifié un certain nombre de scandales sur lesquels il faudra exiger la mise en place de commission d’enquête parlementaires », prévient Ousmane Sonko.

L’opposant est aussi revenu sur son projet « panafricain et souverainiste » et sur ses rapports avec la France et d’autres puissances étrangères comme la Russie : « Nous n’avons rencontré ou parlé à aucune puissance étrangère à ce jour. Dans notre entendement, il ne s’agit pas d’échanger une domination contre une autre. Il s’agit d’assumer une souveraineté totale et de collaborer avec tout le monde dans un sens gagnant-gagnant. La France sera un partenaire si elle le désire, mais pas dans les conditions actuelles. »

Litige foncier à Ndingler : Le préfet de Mbour prend des mesures importantes

Ces derniers jours, le litige foncier à Ndingler a causé des affrontements entre villageois et travailleurs de la Sedima. On dénombre, plusieurs blessés et l’accalmie n’est pas près de retrouver la régions d’aussitôt.

Alors dans le but de mettre fin à ces violence, le préfet de Mbour décide de suspendre, temporairement, les travaux d’exploitation agricole sur les terres qui opposent villageois et les hommes de Babacar Ngom.

De même, cette suspension s’étend sur 80 hectares de terres.

En outre face au mutisme du gouvernement, plusieurs leaders de l’opposition s’élevaient pour protester contre ces violence.  C’est notamment,  le cas de l’administrateur du Pastef, Bassirou Diomaye Faye, qui a également été l’un des premiers à annoncé les affrontements à Ndingler.

 » J’ai reçu ce lundi 03 mai 2021 des informations selon lesquelles des affrontements ont eu lieu à Ndingler entre [nos] parents paysans partis désherber leurs champs en prélude à l’hivernage et des agents de sécurité de Babacar Ngom. Il y a eu plusieurs blessés graves évacués. C’est le résultat de fausses solutions à un vrai problème que le gouvernement a créé et qu’il laisse pourrir en attendant qu’une tragédie survienne pour jouer le médecin après la mort. Il est encore possible d’éviter un drame. Seul le Président Macky Sall qui a signé le décret de spoliation peut agir dans ce sens « .

La « volte face » d’Ousmane Sanko à la une des journaux ce matin !!

Ousmane Sonko face au juge d’instruction.

La presse sénégalaise est en ébullition ce matin. En effet, l’objet de toute cette agitation est la décision d’Ousmane Sonko de répondre, ce mercredi, à la convocation du juge chargé d’instruire le dossier relatif à une affaire de ‘’viols répétés’’ et de ‘’menaces de mort’’ dans laquelle il est cité.

Dans la soirée d’hier, les avocats du leader du PASTEF avaient lors d’un communiqué de presse annoncé cette nouvelle.

Depuis l’éclatement de cette affaire, l’opposant ne cesse de dénoncer un complot et une machination visant à l’éjecter du jeu politique.

Par ailleurs, le député, dont l’immunité parlementaire a été levée dans le cadre de cette affaire, avait auparavant fait part de sa volonté de ne pas déférer à la convocation des enquêteurs. A ce sujet, le journal Kritik n’hésite pas à évoquer une « volte-face patriotique ».


Le Témoin utilise aussi le terme « volte-face » et tente d’en donner les raisons. Il rappelle qu’après avoir dénoncé un triangle des Bermudes judiciaires, l’opposant a finalement accepté de déférer à la convocation du juge Mamadou Seck.

« Il n’y a pas que Serigne Abdou Mbacké, khalife de la famille de Serigne Cheikh Khady Mbacké qui soit intervenu pour amener Sonko à aller répondre à la convocation du juge d’instruction. Les avocats du leader de Pastef ont remué ciel et terre, ces derniers jours pour convaincre leur client de lâcher prise », rapporte Source A.


« Ousmane Sonko face au juge ! », une exclamation de Sud Quotidien aux allures de soulagement.  D’autres publications anticipent déjà d’éventuels développements dans cette affaire, à l’image de Libération qui prédit un « mercredi de tensions ».

Pour sa part, La Tribune fait savoir que Sonko va déférer à la convocation du juge mais pourrait garder le silence face au magistrat instructeur.

Arrestation des membres du Pastef: les femmes de l’opposition dénoncent.

Des femmes leaders politiques et membres de l’opposition sénégalaise, dénoncent dans un communiqué conjoint l’arrestation de militantes du parti Pastef.
En effet, « nous, membres de la plateforme des femmes leaders politiques et membres de l’opposition sénégalaise, dénonçons vigoureusement l’arrestation arbitraire de nos sœurs affiliées à la cause du parti politique PASTEF-Les Patriotes ». Ecrivent-elles dans le communiqué.
Elles expriment leur « soutien indéfectible » aux militantes de Pastef. Ensuite, elles dénoncent « fermement toute entrave à la liberté d’expression conférée par la Constitution de notre pays ».
En outre, ces femmes leaders demandent, au ministre de l’Intérieur de « procéder à la libération immédiate et sans condition » de Maimouna Dièye, ainsi que ses camarades.
Ces militantes du parti du Pastef avaient organisé un rassemblement. Il avait pour objectif de protester contre la levée de l’immunité parlementaire de leur leader.
Les signataires de ce communiqué conjoint, invitent « à la sérénité pour la stabilité et la tranquillité de notre pays ».

Notons qu’au moins 47 personnes ont été arrêtées et placées en garde à vue entre vendredi et samedi.

Parmi ces arrestations, figurent 17 femmes placées en garde à vue au commissariat de Dieuppeul. Il s’agit de Ramatoulaye Bodian (secrétaire), Mariama Soda Dary (gérante de boutique), Ndèye Daba Samb (étudiante) etc…

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PASTEF : Ousmane Sonko accusé de viol par une masseuse.

Ousmane Sonko cité dans une affaire de viol.

Une nouvelle étonnante remue la société politique sénégalaise depuis hier. En effet, une professionnelle du massage corporel, accuse Ousmane Sonko d’avoir abusé d’elle.

La plaignante a déposé une plainte à la Section de recherches de la gendarmerie. La dame a été longuement auditionnée hier à la SR de même que sa patronne. Elle a été envoyée chez un spécialiste pour des prélèvements.

« Je n’arrive plus à vivre sous ses viols répétés. Je vis dans un stress permanent et un dégoût de mon corps. Il se présente en qualité de client pour des massages, mais à la fin, il exige toujours des faveurs sexuelles », déclare la plaignante.

Ousmane Sonko a déclaré à la suite de cette accusation fracassante n’avoir reçu aucune convocation. « Je n’ai été informé d’aucune plainte à mon encontre ni par huissier ni par assignation ni par signification ».

S’agit-il d’une fausse accusation contre le patron du PASTEF ou la jeune dame est réellement une victime d’un bourreau sans cœur ? Nous attendons la suite de l’enquête de la gendarmerie pour être situé dans cette affaire qui a coup sure laissera des marques indélébiles sur le PASTEF.     

Abdoulaye Niane : La coalition Jotna ne soutiendra plus Ousmane Sonko.

Abdoulaye Niane abandonne Ousmane Sonko pour les prochaines élections.

Lors d’un entretien dans Walf Quotidien, Abdoulaye Niane a annoncé ne plus vouloir soutenir Ousmane Sonko.

« Nous sommes des camarades de promotion. Nous avons travaillé ensemble dans l’administration fiscale. Nous sommes même amis dans la vie. Maintenant, la réalité politique est tout autre. Il y a le jeu des acteurs, l’influence de l’environnement.

Et, peut-être que, de part et d’autre, des erreurs ont été commises. L’histoire le dira et nous-mêmes, dans notre for intérieur, chacun sait ce qu’il a fait. Mais, ce qui compte, ce n’est pas nous, mais l’ambition que chacun d’entre nous a pour le Sénégal.

Mais, surtout les Sénégalais jugeront du poids de cette ambition.

Pour ma part, j’assume clairement tous mes héritages, mais aussi tous mes objectifs pour changer la face du Sénégal. Et, dans ce combat-là, seul le pays va compter. Je n’entendrais pas me faire divertir et je n’accepterais pas de tomber dans des débats subjectifs.

Encore une fois, les gens peuvent venir vers nous, mais il est totalement exclu pour nous de revenir en arrière pour soutenir qui que ce soit. L’histoire ne se réécrit pas. Nous avons soutenu la candidature du Président Ousmane Sonko, nous ne le regrettons pas, mais nous portons la même ambition que lui, qui est celle de diriger ce pays. D’autant plus que c’est Pastef qui a quitté la coalition ».

Financement des partis politiques: Dr Alioune Diop se prononce

Dr Alioune Diop sort de son silence et se prononce sur le financement des partis politiques

En effet, l’appel de fonds lancé par Ousmane Sonko pose un véritable débat sur le financement des partis politiques au Sénégal. Certains sont allés jusqu’à évoquer l’origine des financements du parti de Macky SALL, lors des campagnes électorales, pour valider la collecte de fonds du patron de PASTEF.

Ce qui fait réagir Dr Alioune Diop. Car selon lui, M. SALL n’a jamais sollicité une levée de fonds dans la diaspora, les militants et sympathisants ont toujours financé leurs activités spontanément.

De plus, appuyant les propos du ministre de l’Intérieur, M. Diop atteste que la vérification des origines des fonds est une urgence avec les menaces terroristes et les enjeux économiques dans la perceptive de production de gaz et de pétrole.  « Il se pose un problème de sécurité nationale », défend-il  dans une note.

En outre, mettant en avant le contexte de la covid-19 et ses conséquences sur les activités économiques, Diop réclame de la transparence dans cette histoire de collecte. « La transparence de ces fonds est une exigence dans un contexte de COVID-19, et de confinement pour la plupart des sénégalais de la Diaspora dont la demande en assistance sur la plateforme Force COVID-19 se chiffrait à 195.477 inscrits sur une répartition de 142 pays pour une enveloppe de 12.5 milliards de francs CFA. »

Affaire levée de fonds du Pastef: les craintes de l’Etat Sénégalais.

Au delà du communiqué du ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique, cette affaire de levée de fonds du Pastef est prise très au sérieux en haut lieu. L’Etat nourrit de réelles craintes quant à la provenance de cet argent, mais surtout sa finalité.

D’après des informations de L’Observateur, au plus haut sommet de l’Etat, l’on fait le lien entre ce financement et des organisations terroristes. « Au-delà du risque de voir nos partis politiques se transformer en instruments entre les mains de l’Étranger pour déstabiliser le pays, il y a la grande question du terrorisme. Avec une collecte de fonds à l’Étranger, il est impossible de garantir la traçabilité et l’origine de l’argent, même si le donateur a une carte d’identité sénégalaise », lit-on dans une note secrète transmise par l’entourage du Président.

« L’Etat fonde ses convictions surtout sur le fait qu’avec l’affaire Mercalex, Ousmane Sonko n’aurait plus assez de sources de revenus pour financer son parti et qu’il lui fallait trouver une alternative. . On ne peut permettre à un parti politique ce qui n’est pas permis à l’Etat du Sénégal. Il y a une traçabilité, si l’Etat fait entrer de l’argent dans le pays, a fortiori un parti politique. C’est surtout pour des raisons de sécurité et de souveraineté que cette loi interdit ces genres de financement », ajoute la source.

Ibrahima Sène se prononce

En effet , Ibrahima Sène croit dur comme fer que le ministre de l’Intérieur a raison de rappeler la loi sur le financement des partis politiques.  En outre, à l’écouter, pour le politicien, il est inimaginable que l’on puisse réunir 128 millions de francs CFA en quelques heures surtout en cette période de crise sanitaire. Ibrahima Sène affirme que « cet argent est suspect ».
De plus, il rappelle aux « pastefiens » qu’il ne leur appartient pas « d’apporter des innovations sur le mode de financement des partis politiques » et que « cette prérogative relève de l’Assemblée nationale ».
Poursuivant, Ibrahima Sène pense que Pastef se trompe s’il pense « que le peuple va se mobiliser pour soutenir quelqu’un en porte à faux manifeste avec la loi ».

Affaire des 94 milliards Fcfa: Ousmane Sonko auditionné par les députés vendredi

Nouveau rebondissement dans l’affaire des 94 milliards du titre foncier 1451/R.  Dans ce dossier, le leader de Pastef, Ousmane Sonko, accuse le Directeur des domaines, Mamour Diallo, de détournement.

La Commission d’enquête parlementaire mise en place le 15 février dernier, pour tabler sur cette affaire débute les auditions vendredi; 19 avril dans la matinée.

Toutes les personnes citées ou impliquées dans ce dossier seront entendues, indique le journal L’Observateur. Le quotidien révèle par ailleurs que Mamour Diallo et Ousmane Sonko feront également face aux députés, pour que la lumière soit faite sur cette affaire.

Pour rappel, le leader de Pastef écarte toute idée de répondre à une éventuelle Commission d’enquête parlementaire. Pour Ousmane Sonko, une saisine de la justice exclut l’intervention d’une Commission d’enquête parlementaire.

Présidentielle au Sénégal : deux personnes interpellées à la suite de la bagarre entre militants de Macky et Sonko

La bagarre a éclaté hier entre les partisans des deux formations politiques.

Dans l’après-midi d’hier 18 février, une bagarre a éclaté entre militants de Pastef et ceux de Benno Bokk Yakaar. C’était à Aéré Lao, localité située à 40 km de Ndioum, dans le département de Podor.

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Les deux parties se rejettent mutuellement la faute. D’un côté, on accuse les pros -Macky Sall d’être à l’origine de la rixe. De l’autre, les partisans de Sonko sont pointés du doigt.

D’après les informations relayées par le journal Voxpopuli, deux personnes ont été interpellés et on enregistre des blessés.

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Le 11 février dernier, des partisans de Issa Sall et Macky Sall se sont affrontés à Tambacounda. Des violences qui causé la mort de deux personnes de sources officielles et de plusieurs blessés.

Campagne électorale: un militant d’Ousmane Sonko meurt dans un accident

L’accident d’un bus avec à bord des militants d’Ousmane Sonko, leader du Pastef, a fait 17 blessés, dont sept dans un état critique. Aux dernières nouvelles, l’une des sept personnes est décédée.

Le bus en question se rendait dans la localité de Bignona, tard dans la nuit de mardi à mercredi. Vers trois heures du matin, dans l’arrondissement de Kataba 1, village de Kawaone, l’engin s’est renversé.

On dénombre dix-sept blessés dont sept graves. Ils ont été transportés à l’hôpital de Ziguinchor. Quelques heures plus tard, un blessé grave a rendu l’âme d’après le site senenews.com

Rappelons que l’accident de Bignona intervient juste après l’accident de Sédhiou qui avait entraîné la mort de quatre gendarmes.

Retour de Wade: le temps de la consolidation des alliances

L’homme politique réitère son appel au boycott de l’élection présidentielle tandis qu’on enregistre une nouvelle coalition chez  Macky Sall.

Abdoulaye Wade a foulé la terre de ses ancêtres hier, jeudi. Après un bain de foule et une réunion avec le Parti démocratique sénégalais (PDS) et ses alliés. Il n’a pas manqué de réitérer le vœu de voir l’élection présidentielle du 24 février prochain boycotté car acquise au Président Macky Sall.

Il n’a pas manqué dans la foulée de faire des déclarations cassantes. Il a ainsi prédit la prison au leader du parti Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF), Ousmane Sonko, lui aussi candidat à a présidentielle. «Le pape du Sopi» a d’ailleurs pris à témoin Pierre Atépa Goudiaby, l’architecte et homme politique recalé par le conseil constitutionnel qui a décidé de s‘allier à Ousmane Sonko.

Il fait ainsi référence au scandale qui a éclaboussé celui qui entend, une fois élu, s’attaquer entre autres aux négociations pétrolières jugées peu avantageuses pour le pays, selon lui. Des propositions déclinées dans un livre de 200 pages intitulé « Solutions ». Le leader du PASTEF est accusé de détournements d’une somme de 94 milliards. Des soupçons qui font l’objet d’une enquête qui serait diligentée par l’assemblée nationale. Le 6 février c’est le Front national de salut public de Malick Noël Seck a annoncé via sa page Facebook sa coalition avec le Président Macky Sall.

En rappel, Macky Sall est président de la République du Sénégal depuis 2012. Il avait remporté l’élection face à Abdoulaye Wade.

Campagne électorale: Ousmane Sonko, victime d’une attaque

Il aurait été attaqué dans la nuit de jeudi à vendredi alors qu’il tenait un meeting à Louga.

Ousmane Sonko donne des frayeurs au régime en place. C’est du moins ce qui ressort de ses déclarations. S’exprimant au sujet d’une attaque que ses partisans et lui aurait subi, lors d’un meeting, à Louga, le leader du mouvement politique Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF), déclare faire peur au régime en place. « Ils nous suivent partout. Cet incident le prouve. Des renseignements généraux et policiers ne font que me suivre partout. Ils ont peur, raison pour laquelle ils le font. Pourquoi attendre 2h du matin pour attaquer ? C’est de la lâcheté », déplore Sonko.

Il n’hésite pas à tancer le président sortant « […] Beaucoup pensent que Macky Sall est poli et calme mais ce n’est pas le cas », lance le leader de « Sonko Président ».