32 000 hectares de forêt seront classés à Matam

Le chef de l’Etat a pris la décision de classer, ‘’dans les jours à venir’’, 75.000 hectares de forêt dont 32.000 dans la région de Matam (nord), a annoncé le ministre de l’Environnement et du Développement durable.
‘’C’est un honneur, un plaisir de l’annoncer ici à Agnam-Goly, ce village situé dans la commune des Agnams, parce que c’est un programme historique et c’est la première fois depuis les indépendances qu’un président élu’’ exprime ‘’autant d’ambition dans le cadre du reverdissement du Sénégal’’, a déclaré Abdou Karim Sall.
Il s’exprimait jeudi, dans le cadre d’une tournée de trois jours dans la région de Matam, à l’occasion de la campagne nationale de reboisement.
Selon le ministre de l’Environnement et du Développement durable, la première forêt classée au Sénégal date de 1930, la dernière décision consistant à classer une forêt remontant à 1968.
Depuis, il n’y a pas eu de classement, a-t-il affirmé en présence du maire des Agnams et député, Farba Ngom, du gouverneur de la région de Matam, Mouhamadou Moctar Watt, de plusieurs autres personnalités.
Il dit être ‘’très heureux’’ de voir la ‘’vision’’ du président de la République ‘’partagée à tous les niveaux’’ dans ce domaine, en signalant la décision de Macky Sall de classer 10 forêts et de céder ‘’une partie de l’aéroport Léopold-Sédar-Senghor pour en faire un parc forestier’’.

Le fleuve Sénégal franchit sa côte d’alerte à Matam

Le niveau du fleuve Sénégal a atteint la cote de 8,08 mètres ce jeudi matin à Matam, dépassant ainsi sa cote d’alerte qui est de 8 mètres, indique la Division régionale de l’hydraulique de Saint-Louis, dans un bulletin hydrologique parvenu à l’APS.
« A Matam, le plan d’eau était à la cote de 7m, 92 le 09 septembre 2020 à 8 heures et ce matin à 8 heures la cote est à 8m, 08 contre 8m, 20 en 2019 à 8 heures. La tendance est à la montée de 16 cm« , informe le document.

A Bakel, le fleuve affiche une tendance à la montée de 23 cm.

De 9m, 52 mercredi à 8 heures, le plan d’eau a atteint une cote de 9m, 75, ce jeudi matin, contre 8m, 97 en 2019 à 8 heures.

La cote d’alerte à la station de Bakel est de 10 mètres.

A Podor, le plan d’eau, qui était à la cote de « 4m, 26 mercredi à 8 heures, a gagné quelques centimètres ce matin à 8 heures, pour atteindre la cote de 4m, 33 contre 4m, 43 en 2019 à 8 heures ».
A la station de Podor, la cote d’alerte est de 5 mètres.
A Richard-Toll où la cote d’alerte est de 3, 35 m, le plan d’eau n’a que faiblement varié. De 3m, 02 mercredi à 8 heures, il se situe à 3m, 03 ce matin à la même heure, contre 2m, 95 en 2019 à 8 heures.
Le niveau du fleuve Sénégal à Diama (amont Barrage) est à 1m, 92 IGN ce jeudi, à 8 heures. Selon l’OMVS, « à la même période de l’année dernière, le niveau du fleuve était à la cote de 1m, 82 IGN. »
« Le débit lâché est égal à 1479 m3 /s contre 1286 m3 /s en 2019. Globalement, le niveau amont est en train d’être abaissé pour préparer le passage de la crue sans grande conséquence sur Saint-Louis. Cet abaissement permet de moduler les eaux vers Saint-Louis et l’embouchure, dont la proximité favorise l’évacuation rapide des eaux. »
Le niveau du fleuve Sénégal à Saint-Louis est à la cote de 1m,01 à l’échelle, ce jeudi, à 8 h 00 contre 1m,09 en 2019 à 08 h 00.
A la station de l’ancienne capitale du Sénégal, la cote d’alerte se situe à 1m,75.
Pour les affluents du fleuve Sénégal, sur la Falémé à Kidira, le plan d’eau était à la cote de 7m, 42, mercredi à 8 heures, et ce matin à 8 heures, elle est à 7m, 66 contre 6m, 52 en 2019 à 8 heures. La tendance est à la montée de 24 cm.
Sur le Bakoye à la station de Oualia, le plan d’eau était à la cote de 5m, 55, mercredi à 8 heures. Ce matin à 8 heures, elle est non parvenue contre 5m, 89 en 2019 à 8 heures.

Le niveau du Bafing à Manantali (amont Barrage) est non parvenu le 10 septembre 2020 à 8 heures.

A la même date de l’année dernière, le niveau était à la cote de 201, 61 m. Le débit turbiné mercredi est non parvenu m3/s contre 211 m3/s à la même date l’année dernière.

Déroulement normal des épreuves du Baccalauréat à Matam

L’adjoint au gouverneur de la région de Matam chargé des Affaires administratives Cheikh Ndoye a salué le déroulement normal des épreuves de l’examen du baccalauréat en dépit de la pluie.
’’Nous avons terminé la visite des centres d’examen et nous avons constaté un déroulement normal des épreuves. Aucune difficulté n’est signalée. Les élèves sont en train de composer dans des conditions optimales malgré les deux contraintes des intempéries avec les pluies d’hier et d’aujourd’hui qui auraient pu poser des désagréments, des inondations. Heureusement aucune difficulté n’est signalée’’, s’est réjoui Cheikh Ndoye.
Il visitait les centres d’examens situés dans les communes de Matam, Ourossogui et Ogo en compagnie des acteurs de l’éducation.
Concernant la pluie, l’adjoint au gouverneur a assuré que toutes les dispositions ont été prises par ’’anticipation’’ en mobilisant ’’tous les moyens humains et matériels prêts à intervenir en cas de besoin’’.
’’Jusque-là tout se passe bien en constatant que cette contrainte liée à la pluie est devenue un atout puisque les élèves sont en train de profiter de ce beau temps qu’il fait’’, a ajouté l’autorité administrative.
L’autre contrainte est liée à la Covid-19, selon l’adjoint au gouverneur, soulignant que toutes les dispositions ont été prises pour ’’accompagner les comités de veille et d’alerte positionnés au niveau des établissements (…)’’.

L’académie de Matam compte 25 centres d’examen dont 15 dans le département de Matam, 8 à Kanel et 2 à Ranérou Ferlo.
Il y a 3868 candidats dont 52, %99 de filles, selon l’Inspecteur d’académie Mbaye Babou.
Pour la publication des résultats, il a indiqué que l’Office du bac a envoyé un superviseur régional à Matam pour veiller à ce que les SMS arrivent aux candidats.

Le PUMA fait un don de produits d’hygiène et de matériels sanitaires à la région de Matam

Le gouverneur de la région de Matam (nord), Mouhamadou Moctar Watt, a réceptionné mardi un don de produits d’hygiène et de matériels sanitaires du Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA) dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.

Le don est composé de blouses, de lunettes, de gants, de thermo flashs et de divers produits d’hygiène.

« Au niveau de la région de Matam, nous avons une bande qui est attenante au fleuve Sénégal, qui est une zone frontalière avec la Mauritanie, où déjà un cas de Covid-19 a été détecté dans une localité assez proche de la région de Matam’’, a souligné le gouverneur de région, qui a salué les actions accomplies par le PUMA

« Lorsqu’on est en situation de guerre, celui qui vous fournit des armes, aussi minimes que soit la quantité, est véritablement quelqu’un qui contribue de manière efficace à la victoire finale. Donc, c’est le sens qu’il faut donner à ce geste […] », a-t-il,ajouté.

Pour lui, au-delà de ce geste, « il y a tout un symbole d’engagement mais également de la solidarité nationale », qui doit « agissante’’, et non pas un vain mot.

Le coordonnateur du PUMA est revenu sur le déplacement qu’il a effectué à Gourel Oumar Ly, un poste frontalier.

’’C’est une mission importante dans le cadre du Programme d’appui aux régions frontalières, outre le don qui a été fait ce matin au niveau régional’’, a expliqué Moussa Sow.

Sur la base d’informations, il est apparu que le poste de santé de cette localité, située en face du chef-lieu de la région de Kaédi (Mauritanie), avait des difficultés avec l’infirmier chef de poste pour sa prise en charge, a expliqué M. Sow.

’’Nous avons réagi via le ministre du Développement communautaire par une lettre au ministre de la Santé pour que ce poste de santé ait un infirmier pris en charge par l’Etat (…)’’, a t-il ajouté.

Les Douanes saisissent plus de 407 kg de chanvre indien

Les unités douanières des subdivisions de Kaolack (centre) et de Matam (nord) ont réalisé, dans la nuit de lundi à mardi, deux saisies de chanvre indien d’une quantité cumulée de 407,5 kg, a-t-on appris de source douanière.

Dans un communiqué transmis à l’APS, le Bureau des relations publiques et de la communication des douanes signalent que les deux opérations ont eu lieu simultanément à 2 heures du matin.

Dans le département de Nioro (Région de Kaolack), au cœur de la forêt de Keur War, les douanes, ont mis la main sur 250 kg de chanvre de la variété ‘’Brown’’ pour une valeur estimée à 20 millions de francs CFA.

Il s’agit de 5 colis de 50 kg chacun, indique le communiqué, rappelant que l’opération a été conduite par la Brigade commerciale des Douane de Keur Ayip.

Dans la commune de Ogo, aux environs de Ourossogui (Région de Matam), les éléments de la Brigade mobile des Douanes de Matam, ont saisi 157,5 kg de chanvre pour une valeur totale estimée à 18 millions 900 mille francs CFA.

Le produit avait été caché par les trafiquants dans les faubourgs de la localité de Danthiady, selon les douaniers, notant que les trafiquants avaient aménagé une cachette de fortune dans le bois pour dissimiler la marchandise prohibée avec l’intention de revenir la récupérer.

L’agriculture et l’élevage, les remèdes contre la malnutrition à Matam

Des champs, des poulaillers, des élevages de caprins, une rizerie, etc. Le village de Dolol Soubalo, dans la région de Matam (nord), mène diverses activités agricoles et pastorales pour apporter une « réponse durable » à la malnutrition de ses enfants et de ses femmes enceintes.
Le visiteur venu par voiture de Matam débarque dans ce village niché au cœur de la commune de Ouro Sidy, au bout d’une heure à peu près. Il faut emprunter des pistes sablonneuses et tapissées d’arbustes épineux, des jujubiers pour la plupart.

Dolol Soubalo a accueilli, mercredi 15 janvier, une mission de la Cellule de lutte contre la malnutrition (CLM) venue s’enquérir des « résultats » du projet « Yélitaaré » (le développement à la base et par la base, en langue pulaar), consacré à la lutte contre « les crises nutritionnelles et alimentaires ».

Ce projet est mis en œuvre dans plusieurs collectivités territoriales de la région de Matam par la CLM, un organisme public sénégalais. Une grande case est construite au milieu de Dolol Soubalo, l’un des villages bénéficiaires du projet.

Elle sert de site de nutrition communautaire et accueille des activités de sensibilisation, de dépistage et de prise en charge sanitaire des femmes enceintes et des enfants à risque ou atteints de malnutrition. Des activités qui se déroulent sous la supervision d’une femme relais de santé communautaire, Aissatou Demba Ndiaye.

A Dolol Soubalo, la mission de la CLM a eu droit à des démonstrations de dépistage et de prise en charge des enfants malnutris modérés (MAM). Ceux des enfants victimes de malnutrition aiguë sévère (MAS) sont référés vers un établissement de santé par Mme Ndiaye. Elle assure le suivi mensuel de l’insuffisance pondérale des enfants de deux ans et la fortification à domicile des aliments des enfants de six à vingt-trois mois.
Vaincre la malnutrition
Mme Ndiaye mène également des activités de communication de proximité et est chargée de faire observer les mesures d’hygiène nécessaires, dont le lavage des mains et la consommation d’eau potable. Tout ce paquet de services offert pour l’exécution du projet « Yélitaaré » contribue à « améliorer le statut nutritionnel des enfants », autrement dit, vaincre la malnutrition, selon Aissatou Demba Ndiaye.
Le site de nutrition communautaire de Dolol Soubalo est l’un des 412 du genre, qui sont répartis dans la région de Matam.

A l’occasion de la visite de la CLM, les femmes ont exposé sur une grande table les produits tirés des périmètres agricoles aménagés à l’arrière-cour des concessions du village dans le but de vaincre la malnutrition.

Formées également aux techniques de transformation des céréales et d’autres produits agricoles, les femmes de Dolol Soubalo s’activent dans la production de farine enrichie à base de niébé, de mil et de maïs. Elles font aussi de la marmelade. Tout cela pour améliorer la nutrition des enfants.
Toutes ces activités font dire au chef du village que les populations « prennent à bras-le-corps la problématique de la malnutrition, pour en identifier les causes et y apporter des solutions pérennes ».

Pour y arriver, les habitants de Dolol Soubalo pratiquent l’agriculture et l’élevage des caprins. Ils entretiennent également des poulaillers dans les concessions.

Ces initiatives contribuent à la « résilience des ménages » contre la malnutrition, dans ce village du département de Kanel, selon Abass Ndiour, chargé de programmes à la CLM, en poste à Matam.

Toutes les communes du département de Kanel sont enrôlées pour la mise en œuvre du projet « Yélitaaré ». Et la priorité est donnée aux villages les plus vulnérables à la malnutrition, comme Barmathial et Hornoldé, où une rizerie de 22 hectares est exploitée par 60 ménages, selon la CLM. Un magasin de stockage de produits agricoles et une unité de transformation de riz sont installés dans certains villages.
« Chaque ménage a choisi une activité à mener pour l’amélioration de son alimentation », assure M. Ndiour.

Omar Demba Guèye, un bénéficiaire du projet « Yélitaaré », a préféré exploiter un poulailler. Hamady Silymane Gaye, qui a atteint le troisième âge, a misé sur l’élevage. Il a reçu des responsables du projet un bouc du Niger et trois chèvres qui ont donné naissance à des petits.

Un choix individuel, selon les possibilités de chacun

Dans l’une des concessions visitées par la mission de la CLM, Aminata Ndiaye s’active dans la production de tomate, d’aubergine, d’oseille, de poivron et de salade.

Son champ d’une centaine de mètres carrés est entouré d’un grillage couvert de draps, de rideaux et de moustiquaires usagés, qui le mettent à l’abri des animaux en divagation.

« Le choix de l’activité à mener par les bénéficiaires du projet est individuel et dépend des possibilités de chacun », explique Aby Ciss Dabo, codirectrice du projet.
Un encadrement technique est fourni aux bénéficiaires de « Yélitaaré ». Les responsables du projet mènent des activités de sensibilisation pour les aider à atteindre l’objectif fixé à travers les activités agricoles et pastorales de l’initiative : vaincre la malnutrition dans la région de Matam.
Le surplus d’œufs, de lait, de légumes et de viande de volaille est vendu par les exploitants pour se procurer des céréales, de l’huile et d’autres denrées nécessaires à l’équilibre de leur alimentation.
La région de Matam a longtemps été confrontée à des « crises nutritionnelles », avec des taux de malnutrition dépassant le seuil critique de 15%, selon la CLM.

Le projet « Yélitaaré » est financé par l’Espagne, sous l’égide de la coopération de l’Union européenne avec l’Etat du Sénégal.

Mamadou Saliou Sow satisfait des conditions de détention à la maison d’arrêt de Matam

Le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Justice, chargé de la promotion de la bonne gouvernance et des droits humains, Mamadou Saliou Sow, s’est dit satisfait des conditions de détention à la Maison d’arrêt de Matam qui accueille 220 pensionnaires.
« Il n y a pas beaucoup de détenus parce qu’ils sont au nombre de 220 et quand on regarde par rapport à la norme concernant le nombre de détenus dans les prisons, celle-ci est dans les limites et donc c’est une satisfaction », s’est-il réjoui.
M. Sow a visité jeudi la prison de Matam, pour dit-il, « voir les conditions de travail des agents pénitentiaires, mais aussi les conditions de détention de ces détenus ».
« Les détenus nous ont fait comprendre que l’administration pénitentiaire notamment le directeur de la Maison d’arrêt est en train de faire un excellent travail et aussi d’humaniser cet espace et fait également tout le nécessaire pour les mettre dans les meilleures conditions », a-t-il dit.

Sénégal-Matam : des manifestations contre Macky Sall

Les populations de cette région d’origine du président de la République protestent contre les promesses non tenues de Macky Sall.

Exiger du président de la République le respect de ses engagements. C’est la raison des manifestations observées hier, 19 août à Matam, région d’origine des parents de Macky Sall.

Les réclamations portent sur le non bitumage de la route de Dande Maayo de Nawel à Demankani, l’insuffisance des structures sanitaires, le manque d’infrastructures scolaires, l’absence d’électricité et d’eau dans certains villages.

Pour mémoire, pendant la campagne de la dernière élection présidentielle, Macky Sall avait été reçu en triomphe dans cette localité qui l’a vu grandir. Heureux d’être accueilli par les siens, il avait déclaré « Matam est mon titre foncier ».

Il n’avait pas alors manqué de faire des promesses aux populations. On peut citer entre autres l’aménagement du territoire à hauteur 30 000 hectares en collaboration avec la coopération indienne. Il avait aussi promis d’ériger un bloc scientifique à hauteur de 340 millions, ainsi qu’un programme pour le développement agricole de Matam d’un coût de 20 milliards.

Sauf que depuis sa réélection après l’élection du 24 février 2019, rien n’a été fait.

La région de Matam est l’une des plus pauvres du Sénégal. Certaines familles sont en proie à la famine et la sécheresse grandissante.  Le taux d’emploi n’y dépasse pas 37%. Le chef de l’Etat avait assuré qu’il allait constituer, après sa réélection, le programme de renforcement, de résilience et de la sécurité alimentaire et nutritionnel pour 19.5 milliards Fcfa.

Sénégal-Matam: deux morts dont un bébé dans un incendie

Le drame est survenu ce mardi 18 juin au village de Loumbidiabi, arrondissement de Vélingara, département de Ranérou-Ferlo, région de Matam.

C’est une maison en paille qui a subitement pris feu. Le père de famille était alors en brousse avec ses bêtes.

Les flammes se sont vite propagées. La maman, seule à la maison, n’a pu sauver ses deux enfants : un bébé de 12 jours et une fille de 4 ans. Après les contrôles d’usage, les dépouilles sont été remises à la famille pour l’inhumation. La gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer l’origine du feu.

Sénégal-Matam: le chavirement d’une pirogue fait trois morts et des portées disparues

Le drame s’est produit dans la région de Matam, plus précisément à Dolol, entre Thiemping et Odobéré.

Le chavirement de la pirogue a fait trois morts, tous des enfants âgés entre cinq et douze ans. Deux parmi les victimes sont sénégalaises et l’autre mauritanienne.
Selon nos informations, « la pirogue qui avait à son bord trente (30) personnes en provenance de Mauritanie, compte plusieurs personnes portées disparues. Les corps des victimes ont été repêchés. » Les recherches se poursuivent.

Les populations de Matam reçoivent des consultations médicales gratuites

Elles sont 335 personnes dans cette localité donc 170 femmes à avoir bénéficiés gratuitement des soins de l’équipe médicale sur le terrain

L’Initiative pour le développement du Fouta a offert mercredi des consultations médicales à 335 habitants de la commune de Matam, dont 170 femmes.

Les bénéficiaires se sont fait consulter gratuitement par une équipe médicale constituée de neuf médecins généralistes, cinq pharmaciens et un infirmier.

La cardiologie, la pneumologie, les maladies infectieuses, la pédiatrie, la gériatrie et la rhumatologie étaient l’objet des consultations, selon le docteur El Hadji Sader Top, qui dirigeait l’équipe médicale.

« Nous avons diagnostiqué quelques cas de diabète et beaucoup de cas de grippe. Nous ne pouvons pas prendre immédiatement en charge certaines pathologies diagnostiquées. C’est pourquoi nous avons orienté les patients vers les structures sanitaires de référence pour qu’ils puissent bénéficier d’un bon suivi médical », a-t-il expliqué.

 

Sénégal : trois langues nationales introduite dans le système éducatif

Il s’agit du Wolof, du Pulaar et du Serere. Ce programme va se dérouler selon le ministre de l’éducation nationale, grâce à l’appui financier de l’USAID

C’est à l’école élémentaire Serigne Aliou Cissé de Sam que le programme « Lecture Pour Tous » a été lancé, ce jeudi, par le ministre de l’éducation nationale. Il a été conçu pour mettre en œuvre la directive numéro 6 des Assises de l’éducation et de la formation.

« Cette entrée des langues nationales dans le système éducatif va se dérouler avec l’appui technique et financier de l’USAID. Il a été entamé en phase test en 2017, il va toucher 7 régions du pays: Kaolack, Fatick, Kaffrine, Diourbel, Matam, Louga et Saint Louis et va concerner 3 langues nationales, le Wolof, le Pulaar et le Serere », a révélé le ministre.

Ce programme vise à améliorer la question de l’amélioration de la qualité et vise à ce que tous les enfants maîtrisent les compétences en lecture.