Le PNUD offre 25 respirateurs artificiels et une centaine de pulsomètres au Sénégal

Le PNUD Sénégal a remis récemment au ministère de la Santé et de l’Action sociale un important don de matériel médical constitué de 25 appareils respirateurs artificiels et d’une centaine de pulsomètres, a appris l’APS.
Ce don entre dans la contribution globale du PNUD à la riposte nationale contre la Covid-19 au Sénégal, indique l’agence onusienne dans un communiqué.
La même source souligne que lors de la remise officielle de ces équipements au ministre de la Santé, Amata Diabaté, Représentant Résident du PUD au Sénégal, s’est félicitée ‘’du partenariat fructueux entre le Sénégal et le Système des Nations Unies, dont le PNUD, dans le cadre de la réponse à la Covid-19’’.
Dans son intervention, elle a rappelé que « la commande de ce matériel médical a été possible grâce à un effort de reprogrammation des activités du Bureau Pays PNUD Sénégal, en parfaite coordination avec les autres agences des Nations Unies et les partenaires de développement ».
Elle a précisé qu’en plus de ces équipements, « la commande lancée en Chine comprend également des masques, gants, sur blouses, tests de dépistage, lunettes et équipements respiratoires. etc., attendus prochainement », rapporte le communiqué.
Le document indique que cette contribution du PNUD en réponse à la Covid-19 s’élève au montant de 1.400.000 USD, auquel il faut ajouter 233.000 USD pour des équipements de protection (gants, masques, thermo flash, gels hydro-alcooliques et lits d’hôpitaux)
Ces équipements ont déjà été mis à la disposition des collectivités territoriales, notamment les 5 communes pilotes de Ndiob, Ndiaffate, Bargny, Sandiara et Mont-Rolland,
Le Bureau du PNUD annonce aussi 105.000 USD pour un dispositif de coordination pour la gestion de crise des catastrophiques qui est en cours de formulation.
Selon le communiqué, « l’appui global du PNUD dans le cadre de la réponse à la Covid-19 au Sénégal s’élève à plus d’1 milliard de FCFA’.

La 3e édition de la CIEA-III se tient au Sénégal

Cette rencontre de deux jours se tient en présence des chefs d’Etats du Sénégal et du Mali ainsi que plusieurs personnalités européennes et africaines.

La troisième édition de la Conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique (CIEA-III) s’est ouverte ce jeudi 17 janvier au centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio (quarantaine de kilomètres de Dakar) sous le thème “Emergence, Secteur privé et inclusivité”.

Cette rencontre de deux jours se tient en présence des chefs d’Etats du Sénégal et du Mali ainsi que plusieurs personnalités européennes et africaines telles que les Premiers ministres malaisien et ivoirien Mahathir Bin Mohamad et Amadou Gon Coulibaly, le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina.

Ainsi plus de 500 personnalités, d’institutions internationales de développement, de centres de recherche universitaire, du secteur privé, des organisations de la société civile y prennent part.
L’évènement est organisé par le gouvernement du Sénégal, en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Selon un document rendu public par le ministère sénégalais de l’Economie et des Finances « le débat sera focalisé sur l’engagement du secteur privé national, dans le cadre d’un dialogue et partenariat public-privé fécond, comme condition nécessaire pour la réussite de la mise en œuvre des plans d’émergence africains ».

La conférence traitera aussi des modalités pour rendre cette émergence plus inclusive et s’assurer qu’elle valorise les opportunités économiques des territoires.

Elle vise également à approfondir le débat sur la robustesse de la croissance et l’inclusivité dans les plans d’émergence en Afrique à travers notamment, un meilleur positionnement du secteur privé soutenu par de solides partenariats avec l’Etat pour favoriser une croissance forte, résiliente, inclusive et qui valorise les potentialités de tous les territoires.

En rappel, les deux premières éditions s’étaient tenues en 2015 et 2017 à Abidjan. Elles avaient été l’occasion pour les dirigeants africains, les experts nationaux et les partenaires techniques et financiers d’analyser les différentes trajectoires d’émergence et d’approfondir les problématiques autour des thématiques retenues.

 

L’ONU octroie 155 milliards FCFA au Sénégal

Cette enveloppe est destinée pour l’exécution du Plan-cadre visant l’assistance et le développement du Sénégal (PNUAD) qui s’étale sur la période 2019-2023.

Le système des Nations Unies a mis, mardi, à la disposition du Sénégal une enveloppe de 273.211.303 de dollars (plus de 155 milliards de FCFA), dans le cadre de l’exécution du Plan-cadre visant l’assistance et le développement du Sénégal (PNUAD) qui s’étale sur la période 2019-2023 et nécessite un budget global de 327 milliards de FCFA, a constaté APA.

L’accord qui a permis de libérer cette première enveloppe, soit 48% des ressources financières du Plan-cadre, a été signé par le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ, et la coordonnatrice résidente du Système des Nations unies au Sénégal, Priya Gajraj.

« Les ressources financières disponibles sont de 273.211.303 de dollars (plus de 155 milliards de FCFA), soit 48% et les 300.594.008 de dollars (restant) sont à mobiliser sur la base d’une stratégie de mobilisation conjointe », a expliqué M. Bâ en signant l’accord de financement du système des Nations unies dont l’action au niveau du Plan-cadre est coordonné par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Cet appui des Nations unies est formulé de manière à contribuer à la réalisation des piliers du Plan Sénégal émergent (PSE), alignés notamment sur trois priorités stratégiques : la croissance économique inclusive et durable, l’accès aux services sociaux de base de qualité et protection sociale ainsi que l’axe de la gouvernance, paix et sécurité.

« 54% de ce soutien ira à l’axe 1 du PSE : transformation structurelle du capital, dont près de 30% vont être dédiés à l’emploi », a expliqué le ministre Amadou Bâ, soulignant que les secteurs de l’emploi (33%), de l’environnement (18%) et de la santé absorberont une part importante de ces ressources onusiennes.

« Le principe des Nations unies, c’est de mettre en place un cadre où personne ne sera oublié. C’est difficile ! Nous n’avons pas tous les moyens, mais c’est ça le principe. Avec les Nations unies, on a un dialogue franc, sincère et inclusif », a ajouté Amadou Bâ.

Pour sa part, Mme Priya Gajraj a déclaré qu’il n’y avait pas de moment plus indiqué que la veille de la célébration de la Journée des Nations unies (24 octobre) « pour magnifier l’excellence des relations entre le Sénégal et les Nations unies ». Toutefois, elle a rappelé que « beaucoup de travail » restait à faire en vue de « mobiliser » les ressources financières restantes.

Dans cet objectif, « toutes les sources de financement doivent être exploitées », a préconisé la coordonnatrice résidente du Système des Nations unies au Sénégal.