Religion et justice en vedette dans les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi présentent à leur une des sujets variés dont ceux liés à la justice et surtout à la religion.«Bobo-Dioulasso: la vielle mosquée de Dioulassoba retrouve son éclat», barre à sa une le journal privé Le Quotidien, informant que la réouverture officielle du lieu de culte réhabilité de Dioulassoba, a eu lieu hier jeudi à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), en présence du ministre de la Culture, Abdoul Karim Sango.

A ce sujet, Le Pays affiche «Dioulassoba : la grande mosquée fait peau neuve».

De son côté, L’Express du Faso, sous le titre «Vielle mosquée de Dioulassoba : le nouveau visage dévoilé au public», fait observer que face à la dégradation de la grande mosquée de Dioulassoba, le gouvernement burkinabè s’est engagé pour sa réhabilitation.

«Trois ans après le lancement des travaux, le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme remet officiellement la mosquée, nouvelle version, à la communauté musulmane», relate le confrère.

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso revient sur la cérémonie d’installation du nouveau président de la cour de Cassation, titrant : «le magistrat Jean Mazobé Kondé installé».

Evoquant cette actualité, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, affiche : «Cour de Cassation : le président Kondé installé», là où Le Pays mentionne : «Le premier président élu installé».

Le journal cité en second lieu, met en exergue ces propos de Me Zaliatou Aouba, avocate de la défense lors du procès du putsch manqué de septembre 2015 : «ce procès aura une influence négative sur notre armée».

Le Pays rappelle que l’avocate a défendu les accusés Sidi Lamine Oumar et Ousséni Faiçal Nanema.

Syndicalisme, société et sport en couverture des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi évoquent l’actualité marquée par des sujets liés sport et à la société, sans oublier le syndicalisme.L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina) consacre sa une, à la conférence de presse animée, la veille à Ouagadougou, par le Syndicat national des gestionnaires des ressources humaines de l’administration publique (SYNAGRH).

La rencontre a porté sur la crise au ministère de la Fonction publique, renseigne le journal, soulignant que «le SYNAGRH dénonce les propos mensongers du ministre Séni Ouédraogo».

Dans la même veine, Le Quotidien affiche, en première page, une affirmation de Souleymane Zoromé, l’un des responsables syndicaux déclarant que «le ministre Séni Ouédraogo tient des propos contradictoires».

Le journal privé Le Pays reprend les propos du même responsable syndical qui en plus loin, lorsqu’il déclare : «Si le ministre Séni Ouédraogo refuse le dialogue, qu’il rende le tablier…».

De son côté, le quotidien national Sidwaya se veut conciliant lorsqu’il titre : «Mouvement d’humeur des GRH (Gestionnaires de ressources humaines): le syndicat demande le retour au dialogue».

Ce journal rappelle que le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Pr Séni Ouédraogo, s’exprimant sur la situation qui prévaut au sein de son département lors d’une interview accordée à une chaine de télévision de la place, le 27 août 2019, aurait affirmé qu’il n’existait pas de protocole d’accord entre le SYNAGRH et le gouvernement.

«Il aurait ajouté qu’il n’a jamais reçu d’instruction de sa hiérarchie pour entreprendre des négociations avec le syndicat », rapporte Sidwaya.

Le journal Le Quotidien aborde également le mouvement d’humeur des secrétaires, en faisant remarquer : «Bureaux fermés dans certains ministères».

En fait de société, Le Pays informe que «11 personnes trouvent la mort suite à une intoxication alimentaire» dans le village de Didyr, dans la province du Sanguié, région du Centre-Ouest.

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, dans sa rubrique ‘’Projecteur », fait un zoom sur «Ce café qui fait les matins sibeau».

Les journaux reviennent, en sport, sur la relance du Marathon Ouagadougou-Laye.

Ainsi, L’Observateur Paalga arbore : «Sport: Le Marathon Paalga du Grand Ouaga est né», là où Sidwaya met en exergue : «Marathon Ouagadougou-Laye : la relance sous une nouvelle dénomination».

Le journal cité en second lieu relate que «le marathon Ouagadougou-Laye reprend du service après cinq ans d’interruption, grâce à une convention signée, le mercredi 4 septembre 2019, à Ouagadougou, entre le quotidien l’Observateur Paalga et la commune de Ouagadougou».

        

Justice et violences xénophobes alimentent la presse burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi commentent et condamnent, les scènes de xénophobie en Afrique du sud, sans oublier d’évoquer l’actualité nationale marquée par le verdict complémentaire du procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015, tombé la veille, au Tribunal militaire de Ouagadougou.«Verdict procès putsch manqué : 10 à 30 ans ferme contre les fuyards», affiche L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè.

Le journal fait observer qu’il fallait attendre le jugement des fugitifs pour retenir du procès du putsch manqué de septembre 2015 que le général Gilbert Diendéré n’est pas l’accusé qui écope de la peine la plus lourde.

«En effet, au terme de l’audience du 3 septembre 2019, consacrée aux 8 accusés qui se sont soustraits de la procédure, le juge a prononcé à leur endroit, une sentence allant de 10 à 30 ans de prison ferme», rapporte L’Observateur Paalga.

A ce propos, Sidwaya, le quotidien national, arbore : «30 ans de prison pour six fuyards dont Fatou Diendéré», là où Le Pays (privé), mentionne : «30 ans de prison fermes pour Fatou Diendéré et Emile Kaboré en cavale».

De son côté, L’Express du Faso, quotidien privé, édité à Bobo-Dioulasso, parle d’«avis partagés entre politiciens et société civile», à l’issue du verdict du procès du putsch manqué.

Dans sa rubrique ‘’Politique étrangère », Sidwaya titre : «Afrique du Sud : le chômage alimente la xénophobie», soulignant que «la rareté des emplois est à l’origine de climat anti-migrant qui secoue l’Afrique du Sud».

Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, évoquant le sujet, met en exergue : «Violence en Afrique du Sud : Madiba (surnom de Nelson Mandela) doit se retourner dans sa tombe de Qunu».

Quant à L’Observateur Paalga, il mentionne : «Xénophobie en Afrique du Sud: Cette tache qui enlaidit l’Arc-en-ciel».

A en croire le confrère, la chasse aux étrangers est encore ouverte en Afrique du Sud car, poursuit-il, depuis dimanche dernier à Johannesburg, on assiste à des scènes d’un autre âge avec incendies  et pillages de boutiques et de magasins appartenant à des étrangers.

«Dans un quartier populaire au sud de la ville, plus de 500 habitants s’en sont pris à des établissements appartenant à des émigrés, notamment des Pakistanais, des Somaliens ou des Nigérians », relate L’Observateur Paalga.

En conclusion, l’éditorialiste fait remarquer que «c’est pathétique que des natifs d’un pays qui ont subi l’Apartheid et un confinement dans des ghettos en viennent à se comporter de la sorte».

Le verdict du procès du putsch manqué occupe la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent largement le verdict du procès relatif au coup d’Etat manqué de septembre 2015 au Burkina Faso, tombé, la veille, au Tribunal militaire de Ouagadougou.Le quotidien national Sidwaya affiche à sa Une l’image des généraux Djibrill Bassolé et Gilbert Diendéré, côte-à-côte, accompagnée du titre : «Procès putsch : 10 ans fermes pour Bassolé et 20 ans pour Diendéré».

Selon le journal, exceptés les faits de trahison, le général Gilbert Diendéré  a été  reconnu coupable des  autres infractions à lui reprochées.

L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, arbore : «Verdict du procès putsch manqué : les peines par tête d’accusé», faisant observer que «Diendéré et Bassolé échappent à la prison à vie».

Dans son ‘’Regard sur l’actualité », le même journal met en exergue : «Au-delà de la vérité du tribunal».

Pour sa part, Le Pays parle «des infractions et des peines des accusés», avant de publier la réaction des acteurs de la société civile et des victimes, sans oublier les «propos d’avocats» à l’issue du verdict tombé hier lundi et jugé sévère pour certains, mais clément pour d’autres.

Quant à Aujourd’hui au Faso, il s’exclame : «Ce n’est pas le jugement dernier !».

Le confrère rappelle, d’entrée de jeu, que «lorsque les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé furent arrêtés, il y a 4 ans respectivement chez le Nonce apostolique et à son domicile par des jeunes pandores, nombreux étaient les Burkinabè qui savaient que plus rien ne s’opposerait au rendez-vous de ces 2 proches et grands sécurocrates de Blaise Compaoré d’avec la justice».

L’éditorialiste de Aujourd’hui au Faso estime que le jugement qui vient de s’effectué est «celui des hommes, qui est toujours en quête de l’injustice minimale».

Et de conclure : «Encore, que ces condamnations qui sont susceptibles d’appel d’ici 15 jours ne sont pas définitives».

Faits de société et politique au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi traitent, entre autres sujets, de politique et de faits de société, avec un accent particulier sur la profanation de la tombe de l’artiste-musicien ivoirien Huon Ange Didier alias DJ Arafat, décédé le 12 aout 2019 et inhumé samedi dernier.Sous le titre: «Obsèques DJ Arafat : Ce ne sont plus des +Chinois+, mais des barbares», L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, rapporte que la journée du samedi 31 août dernier était assez mouvementée à la partie Nord d’Adjamé (quartier d’Abidjan).

«Scène de guérilla  urbaine entre policiers et +Chinois+(nom attribué aux fans du défunt artiste musicien). Des volutes de fumée obscurcissent l’horizon. Un groupe de jeunes fait irruption dans le cimetière de Williams-ville.  Attroupement autour d’une tombe fraîchement refermée. Le cercueil est retiré, puis ouvert», décrit le journal.

«La dépouille, poursuit l’éditorialiste, est examinée de près. Pour s’assurer qu’il s’agit bien de celle de celui que toute la Côte d’Ivoire pleure».

Et de déplorer que «voici l’ultime et nauséeux acte d’adieu que les enragés du coupé-décalé ont tenu à réserver à celui qui fut désigné en 2015 artiste africain le plus influent à l’international par Forbes Afrique et TRACE Africa».

Pour sa part, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina), affiche : «DJ Arafat, jusqu’au bout de la vie et même mort».

«Acte désacralisant, décourageant, affligeant pour sa famille et pour ses fans qui désapprouvent ce comportement hors norme. Décourageant pour la mémoire de Influemento», commente de son côté, Aujourd’hui au Faso.

A en croire cet autre journal privé, l’on a vu des obsèques de stars mondiales tels Michael Jackson, Withney Houston, Johnny Hallyday, mais sans ce genre de débordement.

Le confrère fait observer que «pourtant,  la dépouille du +deux fois Koraman+ a été exposée au centre de l’illustre stade Félix Houphouët-Boigny. Le cercueil a bien été ouvert et les yeux des «Chinois» ont vu le corps de leur idole», avant de se demander «Que restait-il encore à vérifier ?».

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya consacre sa Une à un phénomène sociétal, sous le titre : «Inhumation des indigents à Ouagadougou : Dans l’univers des pompes funèbres».

Selon le journal, derrière les larmes et la profonde tristesse occasionnées par la perte d’un être cher, se cache une réalité dont on parle peu : du plus nanti au plus démuni, tout humain décédé mérite une sépulture digne.

Sidwaya a fait une immersion dans l’univers de l’inhumation des indigents dans la capitale burkinabè, Ouagadougou.

En politique, le même quotidien revient sur la 7e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) qui s’est achevée vendredi dernier, avec l’adoption de la «Déclaration de Yokohoma».

Il s’agit pour Sidwaya, d’un nouveau pacte de coopération prenant en compte les priorités du moment du continent africain.

Pendant ce temps, Le Pays arbore, en première page, les propos du président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), Eddie Komboigo qui dit à propos de la présidentielle de 2020 que «Tous les partis vont se casser pour rejoindre le CDP».

Au même moment, L’Observateur Paalga renseigne que l’ancien Premier ministre, Kadré Désiré Ouédraogo (KDO), candidat à la présidentielle de 2020, était «en prospection», le samedi dernier, dans la commune rurale de Koubri, à une vingtaine de Km au Sud de Ouagadougou.

La presse en ligne burkinabè commente la victoire des Etalons juniors aux jeux africains

Les médias en ligne burkinabè commentent abondamment, ce samedi, la victoire des Etalons juniors du Burkina Faso, face à leurs homologues du Nigéria (2-0), en finale des Jeux africains 2019 qui s’est jouée, la veille au Maroc.Lefaso.net jubile à travers le titre : «Jeux africains/Football : le Burkina s’adjuge le trophée», avant de relater que le Burkina a remporté ce vendredi 30 août 2019 le trophée des 12e Jeux africains section football en battant le Nigeria par deux buts à zéro (2-0).

Et le confrère de préciser que les buts burkinabè  ont été inscrits par Cheick Djibril Ouattara à la 25e minute et Ismaël Ouedraogo à la 30e minute.

Le journal en ligne fait remarquer que «le duo Oscar Barro-Amadou Sampo, nouvellement porté à la tête de l’équipe nationale U20 réalise une première grande opération».

De son côté, Burkina24.com rappelle qu’il y a pourtant sept mois à la CAN U20, cette formation des Etalons a quitté le premier tour de la CAN U20 au Niger sans la moindre victoire.

Selon le site d’information, «malgré les souvenirs de la CAN U20, Oscar Barro avait trouvé sa formation capable de passer le premier tour et créer la surprise», soulignant qu’«avec un effectif moins bien étoffé que lors de la CAN U20, Oscar Barro a eu les arguments techniques nécessaires pour transfigurer cette formation».

Pour sa part, Fasozine.com rapporte que l’athlète burkinabè, Marthe Koala a décroché ce jeudi 29 août 2019 à Rabat au Maroc une médaille d’or en heptathlon (Combiné de 7 épreuves d’athlétisme).

«Bien avant  cela, elle a emporté la médaille d’argent dans la compétition dame du 100 mètres haies», poursuite le journal en ligne.

En guise de résumé LeFaso.net fait observer qu’à ces jeux africains, le Burkina Faso ramène quatre médailles d’or (Hugues Zango, Marthe Koala, Laetitia Bambara et en Football), deux en argent et autant en bronze.

Politique et société en vedette dans les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi traitent de divers sujets liés à la société, notamment les obsèques du chanteur ivoirien DJ Arafat et des mouvements d’humeur, sans oublier la politique.Sidwaya, le quotidien national, rapporte que le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, en visite au Japon dans le cadre de la 7e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD), a parlé de coopération avec le Premier ministre japonais, Shinzo Abe et avec le SG de l’ONU, Antonio Guterres.

Dans sa rubrique ‘’Autant le dire », L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso) affiche : «Le jeu politique trouble de Kadré Ouédraogo et de ses soutiens».

Le journal évoque ainsi la situation créée par l’ex-Premier ministre sous Blaise Compaoré et ancien président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo (KDO) dont la candidature à la présidentielle de 2020 au Burkina Faso ne fait pas l’unanimité au sein du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, opposition) dont il se réclame.

Le sujet est abordé dans ‘’Une Lettre pour Laye » de L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè.

En effet, sous le titre : «KDO à la jurisprudence NAFA (Nouvelle alliance du Faso, Opposition)», le confrère fait observer qu’«après le rendez-vous manqué de Pabré le 24 aout dernier pour cause de deuil national, Kadré Désiré Ouédraogo sera demain samedi à Koubri pour une rencontre avec ses supporters».

Pour sa part, Le Pays informe que le grand parti en gestation pour supporter la candidature de KDO à la présidentielle de 2020 s’appellera la CNP (Convention nationale pour le progrès).

Le même journal privé mentionne à sa une : «Revendications sociale : Syndicats et société civil dans la rue demain»,  renseignant également que le Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) reconduit ses actions de lutte du 2 septembre au 27 novembre 2019. 

A ce propos, L’Observateur Paalga met en exergue : «Grève SYNTSHA : L’opération +caisses vides» reconduite pour 88 jours, là où Aujourd’hui au Faso mentionne: «SYNTSHA : un nouveau mouvement d’humeur du 2 septembre au 27 novembre».

Le journal cité en second lieu consacre sa Une aux obsèques de DJ Arafat, artiste ivoirien, décédé le 12 aout dernier à Abidjan des suites d’un accident de la circulation.

Le commentateur de Aujourd’hui au Faso parle de «Paillettes, récup. Politique et mythification pour le Daishikan», soulignant qu’«il y a ainsi toute une série de tentatives indécentes aux relents de nécrophagie qui ont jalonné ces deux semaines qui ont suivi le décès brutal du fondateur de +Kpangor+».

C’est à juste titre que Le Pays laisse lire : «Adieu de la Nation ivoirienne à DJ Arafat : Des obsèques sur fond de récupération politique».

De son côté, L’Observateur Paalga se demande «Obsèques de DJ Arafat : ADO (Alassane Dramane Ouattara, président ivoirien), +Chinois+ (appellation des fans de DJ Arafat) de la 25e heure ?».

Mouvement d’humeur et politique se partagent la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi présentent des menus où l’on retrouve des sujets liés à la politique, ainsi qu’un mouvement d’humeur au ministère de la Fonction publique et du Travail.«Fonction publique : Des GRH exigent le départ du ministre Seyni Ouédraogo», barre à sa une le quotidien privé Le Pays qui rapporte que des Gestionnaires des ressources humaines (GRH), sous la houlette du Syndicat national des Gestionnaires des ressources humaines (SYNAGRH), ont manifesté, hier mardi, devant leur ministère de tutelle.

Selon le journal, les manifestants dénoncent une lenteur dans l’exécution du protocole d’accord signé le 4 août 2017 entre le syndicat et le ministère.

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, fait observer que deux ans après la signature, force et de constater que le protocole d’accord entre le SYNAGRH et le gouvernement, peine dans sa mise en œuvre.

En politique, le même quotidien revient sur le sommet du G7 à Biarritz (France), ainsi que la 7e Conférence internationale de Tokyo (Japon) sur le développement de l’Afrique (7e TICAD) où  prend part le président Roch Marc Christian Kaboré.

Le quotidien national Sidwaya relate, à ce propos que le président du Faso, arrivé hier mardi à Yokoyama, devra plaider pour un renforcement de la coopération entre le Burkina et le Japon.

Pour sa part, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (deuxième capitale du Burkina Faso), informe que le Comité scientifique  sur la sécurité nationale, était hier mardi, en audience avec le président du parlement burkinabè, Alassane Bala Sakandé.

A lire le confrère, l’objectif de la rencontre a été de présenter au président de l’Assemblée nationale, «l’état d’avancement des travaux du comité et recueillir des orientations et conseils afin de pouvoir mieux affiner sa démarche en vue d’atteindre les objectifs qui lui ont été fixés».

Procès du putsch et politique en couverture des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi se focalisent sur l’actualité nationale marquée par la situation sécuritaire et la politique, sans oublier le procès du putsch manqué de septembre 2015.Aujourd’hui au Faso affiche : «Procès putsch manqué : le délibéré est pour le lundi 2 septembre», informant que le débat autour des questions auxquelles la Chambre de première instance  va répondre en délibération, a constitué, hier lundi, l’essentiel de l’audience du procès du putsch manqué du 16 septembre 2015.

De son côté, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privé burkinabè, parle des «13 questions du tribunal», avant de souligner que «Rendez-vous le 2 septembre pour le verdict».

A ce sujet, le quotidien national Sidwaya relate que «le Tribunal militaire s’est donné une semaine pour passer au peigne fin les 15 000 pages du dossier et donner sa décision».

Quant au quotidien privé Le Pays, il fait observer que «ceux qui pensaient que l’audience du 26 août allait être brève, ont tout faux», car, poursuit le journal, «débuté aux environs de 9 heures, les débats autour de la liste des questions que le tribunal militaire doit se poser (…) ont duré au moins trois heures».

«Epilogue du procès Diendéré, Bassolé et plusieurs autres : le suspens sera dramatique», arbore, pour sa part, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, deuxième capitale du Burkina Faso.

Dans sa rubrique ‘’Mardi politique », Le Pays donne la parole à Jérémie Sawadogo, maire de l’arrondissement N°10 de Ouagadougou, qui déclare : «J’attends dire que la prochaine insurrection va venir du foncier, donc il faut…».

Le même journal évoque la conférence de presse animée, la veille à Ouagadougou, par l’Organisation des peuples africains Burkina Faso (OPA-BF), de Me Ambroise Farama.

Le confrère reprend à sa Une, la déclaration du président du parti politique, Me Farama qui estime que «si les gouvernants actuels (du Burkina Faso) ne rectifie pas le tir, le peuple sera obligé de…».

Le journal Le Quotidien cite également Me Ambroise Farama qui dit : «Ce régime a montré à suffisance qu’il n’a ni la volonté, ni la capacité de défendre l’intégralité du territoire».

Le même quotidien privé renseigne que l’Alliance pour la démocratie et la fédération-Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) invite le président du Faso à «réaffecter les 500 millions FCFA accordés aux partis politiques, à la prise en charge des militaires et policiers blessés et de leurs familles».

Sécurité et société au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi évoquent l’actualité nationale marquée par les faits sociaux, ainsi que la question sécuritaire.Dans son éditorial intitulé «Vigilance et résilience», le quotidien national Sidwaya rappelle que «+Le Pays des Hommes intègres+ se remet péniblement d’un deuil de 72 heures, décrété à la suite de l’une des attaques la plus meurtrière contre les positions de ses Forces de défense et de sécurité (FDS) dans le Nord».

Le même journal informe que les 24 soldats burkinabè tombés, le 19 août 2019, lors de l’attaque terroriste du détachement militaire de Koutougou (province du Soum), ont été inhumés dans la soirée du jeudi dernier à Dori, capitale de la région du Sahel.

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, revient sur les tirs entendus, dans la nuit de jeudi à vendredi au Camp militaire Guillaume Ouédraogo de Ouagadougou, soulignant qu’il s’agissait de «l’expression d’un ressentiment…», selon le gouvernement.

Pour sa part, Le Pays affiche à sa Une : «Attaque de Koutougou et mouvement d’humeur au sein de l’armée : Yacouba Isaac Zida (ancien Premier ministre sous la Transition) accuse, le gouvernement rassure».

Quant à Aujourd’hui au Faso, il met en exergue le «Retour au calme au camp Guillaume Ouédraogo», avant de se demander dans son éditorial : «Quid des raisons de ce ramdam ?».

Le journal privé Le Quotidien arbore, de son côté: «Recrudescence des attaques terroristes au Burkina Faso : La coalition d’OSC CED-M21 demande la démission du gouvernement Dabiré».

Selon le confrère, la coalition d’Organisation de la société civile (OSC) composée du Mouvement du 21 avril (M21) de Marcel Tankoano et du Cadre d’expression démocratique (CED) de Pascal Zaïda, a animé samedi dernier à Ouagadougou, une conférence de presse.

Sidwaya consacre sa vitrine à un fait de société, notamment, le phénomène de viol des mineures, reprenant en guise de titre, les propos d’une victime qui déclare : «J’étais à la merci du père et du fils».

A lire l’article, «les violences sexuelles sur les mineures sont légion au Burkina Faso» car «des prédateurs sexuels n’hésitent pas à souiller les gamines, bouleversant à jamais leur vie».

Sidwaya relate que «meurtries, certaines victimes souffrent dans l’attente d’une justice», tandis que «d’autres ont décidé de rompre le silence».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, fait un zoom sur «les migrant burkinabè de retour», mentionnant comme titre : «Reconstruire sa vie après la désillusion».

Justice, sport et sécurité au menu des journaux en ligne burkinabè

Les médias en ligne burkinabè visités par APA ce samedi, commentent l’actualité marqué par le procès du putsch manqué de septembre 2015, sans oublier le sport et la question sécuritaire.Lefaso.net rapporte que les plaidoiries du procès du putsch de septembre 2015 ont pris fin ce vendredi, 23 août 2019 avec les avocats de Me Hermann Yaméogo et Léonce Koné. 

Selon le confrère, l’audience reprend le lundi 26 août 2019 avec la « la divulgation de la liste des questions du Tribunal», précisant qu’il s’agira pour les juges de réagir à des questions dont les réponses vont impliquer la culpabilité ou non de chaque accusé.

Pour sa part, Wakatséra.com relate que le Bâtonnier sénégalais, Me Yérim Thiam, a plaidé pour l’acquittement des accusés Léonce Koné, ex-deuxième vice-président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) et Me Hermann Yaméogo, président de l’Union nationale pour le développement et la démocratie (UNDD).

A en croire le journal en ligne, l’avocat  a indiqué qu’«à aucun moment, dans le livre de l’ex-Premier ministre sous la Transition, le général Yacouba Isaac Zida, il n’est ressorti que ses deux clients sont mêlés au coup de force avorté qui a fait 15 morts». 

En sport, ce site d’information renseigne que « les Etalons (du Burkina Faso) convoqués pour un match amical contre le Maroc le 6 septembre ».

A ce sujet, Fasozine.com titre : «Les 27 Étalons convoqués par Kamou Malo pour son 1er match face au Maroc», là où LeFaso.net mentionne : «Match amicaux des Étalons A : Kamou Malo dévoile sa 1ère liste». 

Le média cité en second lieu, revient sur la situation sécuritaire dans un article intitulé: «Tirs au Camp Guillaume Ouédraogo de Ouagadougou : Le Premier ministre appelle au calme et à la sérénité». 

Pendant ce temps, Burkina24.com fait remarquer que des coups de feu ont été entendus dans la nuit du 22 au 23 août 2019 au centre-ville à Ouagadougou. 

«Selon les informations obtenues par Burkina24, ils provenaient de l’une des casernes situées dans la ville », écrit Burkina24.com avant d’indiquer que «des militaires expriment leurs préoccupations à la hiérarchie».

Situation sécuritaire et éducation au menu des journaux burkinabè

Les quotidiens du Burkina Faso parvenus vendredi à APA traitent d’une diversité de sujets, dont l’éducation et la situation sécuritaire marquée par la récente attaque terroriste qui a fait 24 morts dans l’armée.Le quotidien national Sidwaya rapporte que l’Ambassadeur des Etats unis d’Amérique au Burkina Faso, Andrew Young, est allé présenter, hier jeudi, ses condoléances au président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, suite aux actes terroristes vécus ces derniers jours par le Burkina Faso.

Le journal met en exergue les propos du diplomate américain qui déclare : «C’est votre (Burkina Faso) démocratie que les malfaiteurs veulent ébranler».

L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2ecapitale), fait remarquer à propos de la sécurité nationale, que «les municipalités sont allées parler au Premier ministre».

A ce sujet, le journal Le Quotidien arbore en première page : «Récurrence des attaques terroristes au Burkina : L’AMBF (Association des municipalités du Burkina Faso, Ndlr) échange avec le Premier ministre».  

Pour sa part, L’Observateur Paalga, dans sa rubrique ‘’Une Lettre pour Laye » titre : «Koutougou: les informations qui auraient dû alerter», avant d’indiquer que le président du Faso a décrété un «deuil national de 72 h».

Pendant ce temps, Le Pays renseigne que l’attaque de Koutougou a été revendiquée par le GSIM (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans). 

De son côté, Aujourd’hui au Faso affiche à sa Une cette interrogation: «Attaque de Koutougou par le GSIM : le Burkina doit-il négocier avec le caïd djihadiste de Tinzawatène, Iyag Ghaly ?».

Sur un tout autre sujet, le même journal revient sur le point de presse animé hier jeudi à Ouagadougou par les promoteurs des établissements scolaires non reconnus par le ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN).

« Ecoles non reconnues par l’Etat : Les promoteurs crient à un règlement de compte», titre Aujourd’hui au Faso.

A ce sujet, L’Observateur Paalga rapporte que les promoteurs desdites écoles «dénoncent une injustice dont ils sont l’objet tout en demandant un accompagnement de l’Etat par un assouplissement des conditions d’ouverture et de fonctionnement des écoles qu’ils dirigent».

Quant à Sidwaya, il évoque la situation des lycées scientifiques nationaux, mettant en exergue les «équations à résoudre».

Le journal rappelle que le gouvernement burkinabè a lancé, en 2015, le projet de construction de deux lycées scientifiques nationaux en quatre ans, en vue de susciter l’engouement des élèves pour la série ‘’C ».

Mais, regrette le confrère, cet ambitieux projet est confronté entre autres aux difficultés de démarrage et de rallonge du budget.

Justice et sécurité au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi reviennent sur l’attaque terroriste ayant fait, en début de semaine, 24 morts dans les rangs de l’armée nationale, sans oublier de commenter le procès du putsch manqué de septembre 2015.L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, affiche à sa Une : «Procès putsch manqué : Nouveau malaise, nouvelle suspension», rapportant qu’«après Mamadou Traoré du parquet militaire, c’est Me Antoinette Ouédraogo, avocate d’Hermann Yaméogo et Léonce Koné, qui a été victime d’un malaise hier au cours de l’audience ».

 «Plaidoirie de la défense de Léonce et de Hermann : Coup de barre pour Me Antoinette Ouédraogo», arbore, pour sa part, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso. 

Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya, titre : «Procès du putsch manqué: +Il est temps de mettre fin à ce calvaire+, clame la défense de Mamadou Traoré».

Selon ce journal, «les bâtonniers nigériens, Mamadou Coulibaly et camerounais, Patrice Monthé, ont présenté leur plaidoiries à la défense de leur confrère burkinabè, Mamadou Traoré, accusé notamment de complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat et contre qui le parquet militaire a requis dix ans de prison ferme, dans le cadre du procès du putsch».

Sidwaya, dans sa rubrique ‘’L’autre regard », revient sur l’attaque terroriste perpétrée, lundi dernier, contre un détachement de l’armée burkinabè à Koutougou (Nord), tuant 24 militaires.

Le journal fait remarquer que «le drame qui vient de frapper nos forces de défense et de sécurité à Koutougou, endeuillant au passage la Nation entière, incite à nous demander s’il n’y a pas lieu de passer à la vitesse supérieure dans la lutte contre le terrorisme». 

De son côté, le quotidien privé Le Pays donne la parole à des citoyens qui crient «leur ras-le-bol», au sujet de la crise sécuritaire au Burkina Faso.

Le même confrère publie le compte-rendu de la réunion du Cadre de concertation du Chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso (CC/CFOP), tenue mardi dernier à Ouagadougou et qui s’est penchée sur les attaques terroristes dans le pays. 

Le Pays mentionne que «pour l’opposition, +la solution (au terrorisme) n’est pas que militaire+».

Quant à Aujourd’hui au Faso, il publie un démenti du Chef d’Etat-major général des armées, à propos d’une rumeur de grogne au sein de l’armée après le drame de Koutougou.  

Terrorisme et politique meublent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent abondamment les réactions suite à l’attaque terroriste perpétrée sur un détachement militaire, lundi dernier et ayant occasionné la mort de 24 soldats de l’armée nationale.L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, reprend à sa une, les propos du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré qui dit : «Le Burkina Faso ne cédera pas une partie du territoire, dussions-nous, tous, y laisser notre vie».

Le journal met ainsi en exergue, un extrait de la déclaration du chef de l’Etat burkinabè, prononcée hier mardi, au lendemain de l’attaque du détachement militaire de Koutougou, par des individus non identifiés.

De son côté, Aujourd’hui au Faso (privé) qui a aussi publié l’intégralité du message du président Kaboré, consacre son éditoriale à cette attaque terrorisme d’envergure, jamais enregistrée dans l’histoire du Burkina Faso.

L’éditorialiste précise, d’entrée de jeu, que ceux qui étaient habités par le doute concernant le nombre de victimes dans l’attaque le lundi 19 août dernier du casernement militaire de Koutougou sont maintenant fixés, après le communiqué de l’Etat-major de l’armée, rendu public hier.

«Le staccato des fusils des terroristes qui a retenti, il y a 2 jours dès potron minet a fait finalement 24 tués au lieu de 10 comme précédemment annoncé. Encore qu’il y a toujours 5 absents», écrit le journal.

Le confrère croit savoir que «ceux (les militaires) qui manquaient à l’appel ont sans doute grossi le nombre des victimes de ce qui est la plus grosse estocade meurtrière terroriste depuis celle de Nassoumbou en décembre 2016 qui avait étalé 12 soldats».

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya évoque le sujet dans sa rubrique commentaire ‘’Mercure » où il titre «Restons mobilisés !».

Le commentateur rappelle que «la situation est tellement sérieuse que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a convoqué (hier mardi, Ndlr) d’urgence le Conseil supérieur de la défense nationale».

Le journal privé Le Pays quant à lui, informe, à travers sa Une, que «l’UPC (Union pour le progrès et le changement, opposition) demande la démission du gouvernement».

Le même journal reprend les propos de l’homme politique Ablassé Ouédraogo, président de Le Faso Autrement, qui affirme que «le malheur du Burkina Faso c’est d’avoir Roch Kaboré à la tête de l’Etat et Zéphirin Diabré à la tête de l’opposition».

Religion, politique et sécurité à la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent l’actualité nationale marquée par des sujets liés à la politique et à la sécurité, sans oublier la religion, notamment le retour de la première vague des pèlerins à la Mecque.«Hadj 2019 : 300 premiers pèlerins regagnent Ouagadougou», arbore le quotidien national Sidwaya, informant qu’après un séjour en Arabie saoudite où ils ont accompli le cinquième pilier de l’Islam, les pèlerins burkinabè commencent à regagner leur pays.

Selon le journal, hier lundi 19 août 2019, ils étaient environ 300 à bord du Boeing 767-200 qui a atterri à l’aéroport international de Ouagadougou, où ils ont été accueillis à leur descente d’avion par le ministre de l’Administration territoriale, Siméon Sawadogo.

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés affiche : «Pèlerinage à la Mecque : Nos premiers +ladji+ sont de retour».

Quant à Aujourd’hui au Faso, autre journal privé, il consacre sa une à la situation au Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ex-parti au pouvoir), avec ce titre: «+Retour dans la maison+ pour Juliette (Bonkoungou), Badini (Boureima), Salia (Sanou), Zambédé (Théodore), Léonce (Koné)…».

A ce sujet, Le Pays (Privé) fait observer que «22 cadres dissidents réintègrent les instances» du CDP.  

Aujourd’hui au Faso, dans son éditorial, pose la question suivante : «CDP : Réintégration de 22 hiérarques au BEN (Bureau exécutif national) : Exit l’introuvable unité post-Blaise ?».

Dans sa rubrique ‘’Mardi Politique », Le Pays donne la parole à Lassané Sawadogo, secrétaire exécutif national du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir).

Ce dernier déclare à la une du journal: «Si je vous dit que je suis à 100% satisfait de la façon dont le pays est gouverné dans tous les domaines, je mentirai».

Le Pays renseigne aussi qu’une dizaine de soldats burkinabè ont été tués et plusieurs autre ont été blessés, hier lundi, lors de l’attaque du détachement militaire de Koutougou, dans la région du Sahel.

A ce propos, Aujourd’hui au Faso titre: «Région du Sahel : Plus de dix soldats tués à Koutoukou», là où Le Quotidien mentionne : «Plus d’une dizaine de soldats tués et des blessés».

Syndicalisme et nécrologie en couverture des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi commentent largement le décès du roi du Gulmu, sa majesté le Kupiendiéni, ainsi que les mouvements syndicaux annoncés par l’Union d’action syndicale (UAS).«Rencontre nationale de l’UAS sur la rupture du dialogue avec le gouvernement : un meeting le samedi 31 aout 2019», titre le journal privé Le Quotidien qui informe que la décision a été prise à l’issue d’une rencontre nationale tenue le samedi dernier à Ouagadougou.

A ce propos, Le Pays, autre privé, affiche: «Revendications sociales : L’UAS appelle à des journées de protestation les 31 août et le 16 septembre 2019».  

Le même journal, dans sa rubrique ‘’Lignes de force », se demande: «Revendications sociales sur fond de lutte contre le terrorisme : Saura-t-on éviter le bras de fer en perspective ?».

Le Pays évoque également le deuxième anniversaire du décès de Salifou Diallo, ex-président de l’Assemblée nationale, soulignant que le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir) «salue la mémoire d’un homme d’action».

Pour sa part, Sidwaya, le quotidien public, qu’à l’occasion du 2e anniversaire du décès de Salifou Diallo, le MPP, à travers un message, «se souvient d’un leader, un frère et compagnon exceptionnel».

Quant à Aujourd’hui au Faso, il parle du décès de sa Majesté le Kupiendieni, roi du Gulmu (à l’est du pays), faisant observer que «c’est une énorme perte pour le Burkina Faso. 

«Le 31e Roi du Gulmu, Sa Majesté Kupiendieli s’est éteint dans la nuit du vendredi 16 au samedi 17 août 2019 des suites d’une maladie à l’âge de 84 ans, au bout de sa dix-septième année (17e)  de règne», rapporte le journal.

De son côté, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, arbore : «Mort du Kupiendieni, roi du Gulmu : Le soleil s’est couché à l’Est».

Pendant ce temps, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), met en exergue : «Après Naaba Sonré du Boussouma, c’est le Kupiendieni du Gulmu».

Le quotidien national Sidwaya mentionne : «Décès du Kupiendieni, roi du Gulmu : Le mystère des obsèques et de succession», relatant que «les rites funéraires et la désignation d’un nouvel empereur se déroulent dans la discrétion et seuls les initiés y sont impliqués ».

Justice, sécurité et sport en vedette dans la presse en ligne burkinabè

Les journaux en ligne burkinabè visités par APA ce jeudi (jour férié, chômé et payé au Burkina Faso en raison de la fête de l’Assomption), traitent des sujets liés à la sécurité et au sport, sans oublier la justice.Wakatséra.com évoque le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015, en mettant en exergue les propos de Me Alexandre Sandwidi, l’un des avocats de la défense qui estime qu’il s’agit d’un «bon dossier pour le HCRUN (Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale, Ndlr)».

Selon le journal en ligne, l’avocat de la défense, Me Alexandre Sandwidi, hier mercredi, au 2e jour de sa plaidoirie, a fait remarquer que «personne ne sortira de ce procès avec le sentiment qu’il a appris quelque chose».

De son côté, Lefaso.net relate que parlant d’actes rentrant dans le cadre de la complicité à la sûreté de l’Etat, Me Sandwidi a fait savoir que ses clients n’ont pas pris part aux réunions préparatoires du coup d’Etat, donc ils ne peuvent pas être poursuivis.

Sous un autre chapitre, le même site d’information renseigne que l’armée burkinabè déplore des morts dans ses rangs des suites d’une attaque terroriste.

«Des soldats ont été tués et d’autres blessés dans la nuit de mardi à mercredi par un engin explosif improvisé », précise Lefaso.net avant d’ajouter que «l’explosion aurait eu lieu au passage d’un convoi sur l’axe Toéni-Loroni, dans la province du Sourou».

A ce propos, Wakatséra.com affiche : «Burkina: un engin explosif fait des morts dans le Sourou».

En sport, Burkina24.com dévoile le calendrier 2019-2020 du championnat national de football (Fasofoot), précisant que le retour dans les stades est prévu pour demain vendredi 16 août.

Quant à Fasozine.com, il aborde le meeting international d’athlétisme de la ville de Ouagadougou (MIAVO), tenu le vendredi 9 août 2019 au stade du 4-août, soulignant que la compétition a connu la participation de quatre pays voisins et une cinquantaine d’athlètes.

Le confrère indique que le «Burkina s’en sort bien avec 6 médailles d’or sur 9 possibles».

Société, gouvernance et justice au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent de l’actualité nationale marquée par le procès du putsch manqué, des questions de gouvernance et de société.Le journal privé Le Pays revient sur le décès, lundi dernier, de l’artiste musicien ivoirien DJ Arafat, soulignant que «des fans burkinabè (sont) encore sous le choc».

Selon le journal, «au-delà de la consternation, (il y a) des leçons à tirer » de cette mort brutale et accidentelle du chanteur décédé à l’âge de 33 ans.

Dans la même lancée, L’Observateur Paalga, autre journal privé, dans son ‘’Regard sur l’actualité », arbore ceci : «Dj Arafat : Vivre et mourir à 100 à l’heure».

De son côté, le journal Le Quotidien affiche les propos du promoteur culturel burkinabè, Salfo Soré alias Jah Press, par ailleurs, commissaire général des Kundé, qui déclare : «DJ Arafat est une icône qui a su bouleverser le monde du showbiz par sa manière d’être».

Sidwaya, le quotidien national, pour sa part, consacre sa manchette à un phénomène de la société burkinabè, notamment la sorcellerie.

Le journal présente à sa Une, l’image du dos d’une victime maltraitée, avec ce titre : «Accusations de sorcellerie au Centre-Est : le supplice des +mangeuses d’âmes+».

Le même quotidien public évoque la rencontre, hier mardi, entre le Premier ministre (PM), Christophe Dabiré et les dépositaires de l’autorité de l’Etat, à savoir, les gouverneurs de régions et les hauts commissaires de provinces.

A ce sujet, Sidwaya titre: «Gestion des conflits communautaires: Gouverneurs et Hauts commissaires au premier plan», tandis que Le Pays mentionne: «Lutte contre les violences terroristes et communautaires: le Premier ministre met à contribution les chefs de circonscriptions».

Les journaux reviennent également sur  le procès du putsch manqué, précisément, sur les plaidoiries des avocats de Faïçal Nanema, l’un des accusés.

Ainsi, Sidwaya reprend les propos de Me Zaliatou Aouba qui laisse entendre que son client «Faïçal Nanéma est innocent».

L’Observateur Paalga ne dit pas autre chose, lorsqu’il met en exergue les affirmations de l’avocate qui estime que «Faïçal Nanéma n’est pas un criminel impénitent».

Pendant ce temps, Le Pays relate que lors de son intervention, hier mardi, Me Alexandre Sandwidi, l’un des avocats de la défense, a remis en cause «la légalité du régime de la transition», provoquant une suspension de l’audience.

Culture et nécrologie en couverture des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent abondamment le décès de l’artiste ivoirien DJ Arafat, sans oublier l’actualité nationale marquée par des faits culturels dont l’élection de Miss Burkina 2019 et l’intronisation d’un nouveau roi dans le royaume de Boussouma.«Chefferie coutumière : Naaba Sigri, nouveau Dima de Boussouma», titre le quotidien d’Etat Sidwaya qui renseigne que le nouveau roi, de son nom à l’état civil, Donald Karim Ouédraogo, intronisé, le samedi 10 août 2019, est le fils aîné du défunt Dima de Boussouma, Naaba Sonré.

Selon le journal, il s’agit du 32e roi de Boussouma qui avec ses trois noms de règne (Naaba Sigri, Naaba Wobgho et Naaba Ligdi), a sous sa tutelle 12 cantons.

De son côté, Le Pays, quotidien privé, affiche : «Naaba Sigri intronisé 32e Dima», là où L’Observateur Paalga (privé) mentionne : «Royaume de Boussouma : Naaba Sonré est mort, vive Naaba Sigri».

Quant à Aujourd’hui au Faso, il fait observer que Naaba Sigri, 45 ans, est un roi consensuel, homme sage, pondéré et «beaucoup estiment qu’il pourra être un médiateur pour rasséréner les relations dans la famille royale».

Le même journal évoque la mort de l’artiste ivoirien DJ Arafat et titre : «Le commandant Zabra entre dans le panthéon bigarré des héros».

Pendant ce temps, Sidwaya fait un «retour sur le parcours d’un +génie+», soulignant que de son vrai nom Ange Didier Huon, DJ Arafat qui était âgé de 33 ans, est «une figure emblématique du coupé-décalé».

Il précise que l’artiste musicien est décédé des suites d’un accident de moto dans la nuit de dimanche à lundi.

A ce sujet, Le Pays met en exergue : «Showbiz ivoirien : Le roi du coupé-décalé, DJ Arafat est décédé», avant de relater que la moto du chanteur a «percuté une voiture conduite par la journaliste de radio Côte d’Ivoire».

Sous un registre culturel, cette fois beaucoup plus gai, Le Pays informe que l’étudiante Danielle Flora Ouédraogo a été couronnée Miss-Burkina 2019, vendredi dernier, à l’issue d’une «soirée riche en couleur».

Evoquant le même évènement, les quotidiens privés L’Observateur Paalga, Le Quotidien et Aujourd’hui au Faso affichent en chœur: «Election Miss Burkina 2019 : Danielle Flora Ouédraogo couronnée».

Pour sa part, Sidwaya souligne que «Flora Ouédraogo, (est) couronnée +reine de la beauté+» au Burkina Faso.

Religion et chefferie au menu des médias en ligne burkinabè

Les journaux en ligne burkinabè commentent, ce lundi, l’actualité nationale marquée par des faits de société dont l’intronisation du nouveau roi de Boussouma et la fête de Tabaski, célébrée la veille.«Tabaski 2019 : les musulmans burkinabè sacrifient à la tradition», titre Fasozine.com qui rappelle que l’Aïd el-Kébir ou la fête de la Tabaski a été célébrée ce dimanche  11 aout 2019 par la communauté musulmane du Burkina Faso. 

«A Ouagadougou, la grande prière a eu lieu, comme à l’accoutumée, à la place de la Nation. L’imam Mohamadi Kiemtoré  a dirigé la prière qui a précédé au sacrifice du mouton», écrit le journal en ligne.

Pour sa part, Lefaso.net rapporte que dans son sermon, l’iman de Ouagadougou a rendu grâce à Allah, l’a «imploré pour qu’il protège le peuple burkinabè et instaure la cohésion entre les fils et filles du +pays des hommes intègres+».

Quant à Burkina24.com, il fait observer que dans son message, El Hadj Mohamadi Tiemtoré a appelé à agir par «solidarité avec les personnes qui sont éprouvées par les questions sécuritaires, qui ont quitté leur domicile, leur lieu de vie pour se retrouver dans des centres d’accueil».

De son côté, Zoodo.com publie le sermon de  l’Imam de l’Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina (AEEMB) et du Cercle d’étude, de recherche et de formation islamique (CERFI), Alidou Ilboudo, à l’occasion de la fête de la Tabaski.

 Dans son message, l’imam de l’AEEMB et du CERFI déclre que «les musulmans forment une seule et unique communauté… ».

Le même site d’information évoque la cérémonie d’intronisation du nouveau roi du royaume de Boussouma, renseignant que «Donald Karim Ouédraogo est le nouveau Dima».

Abordant ce fait de société, Lefaso.net relate que Donald Karim Ouédraogo, fils aîné du défunt Dima de Boussouma, Naaba Sonré, a été intronisé, ce samedi 10 août 2019 pour succéder à son père.

Le confrère croit savoir que  le chef intronisé devient ainsi le 32e  roi de Boussouma et a sous sa tutelle 12 cantons.

A ce sujet, Wakatséra.com affiche: «Burkina: Naba Ligdi succède au défunt Naba Sonré au royaume de Boussouma», avant d’indiquer qu’intronisé en remplacement de son père qui a régné pendant une cinquantaine d’années, Naba Ligdi, 48 ans, est le 32e roi de Boussouma.

Justice, médias et société au menu de la presse en ligne burkinabè

La presse en ligne burkinabè visitée par APA, ce samedi, aborde des sujets liés à des faits de société, aux médias et à la justice.«Procès putsch manqué: « +Pourquoi vouloir radier le capitaine Dao de l’armée?+ (Me Barry)», titre Wakatséra.com qui évoque ainsi, le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015.

Selon le journal en ligne, à l’audience d’hier vendredi 9 août 2019, «Me Mireille Barry, avocat du capitaine Abdoulaye Dao, poursuivi dans le dossier du putsch manqué de septembre 2015, perpétré au Burkina, a demandé, lors de sa plaidoirie, pourquoi on veut la radiation de son client de l’armée avec une peine d’emprisonnement de cinq ans, alors qu’il n’y a rien contre lui».

Abordant le procès du putsch manqué, LeFaso.net, pour sa part, fait remarquer que les plaidoiries de la semaine se sont achevées, ce vendredi, avec Me Dieudonné Bonkoungou et Me Mireille Barry, avocats du capitaine Dao.

Le site d’information souligne que «ceux-ci ont ‘’désarticulé » les charges contre leur ‘’protégé », victime, selon eux, d’un acharnement».

Toujours à propos de justice, Lefaso.net, rapporte que le 8 août 2019, le Conseil constitutionnel burkinabè a rendu une décision suite aux recours de quatre citoyens burkinabè sur la constitutionnalité du code pénal (Décision n°2019-17/CC du 8 août 2019).

«Il a déclaré la requête irrecevable au motif que la loi n’a pas encore été promulguée», écrit le confrère.

Quant à Burkina24.com, il revient sur la 3e édition du prix PaxSahel 2019 lancée par le Réseau d’initiatives de journalistes (RIJ) et récompensant  les femmes et hommes de médias qui œuvrent   dans le traitement de l’information liée aux conflits.

A ce sujet, Fasozine.com affiche : «Prix Pax Sahel 2019 : la compétition officiellement lancée».

Le même média en ligne renseigne qu’un accident de la circulation intervenu le jeudi 8 août 2019 dans le village de Wolsama sur la route nationale N°1 à 30 km de Bobo Dioulasso a causé la mort de deux personnes et de nombreux blessés.

Pendant ce temps, Wakaséra.com confie que des éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) de la région du Centre-est du Burkina ont été requis pour ramener l’ordre à Youga après qu’un drame survenu hier jeudi 7 août 2019, a causé la mort d’un orpailleur et l’incendie de plusieurs installations de la mine.

Incendie de mine et Tabaski en vedette dans les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi abordent essentiellement des faits de société, notamment, la préparation de la fête de Tabaski et l’incendie, la veille, de la mine d’or de Youga.«Incendie de la mine d’or de Youga par des populations : Plusieurs blessés et d’énormes dégâts matériels», titre le journal privé Le Quotidien qui rapporte que les faits se sont déroulés hier jeudi, dans la province du Boulgou, au Centre-est du Burkina Faso.

Le Pays, autre quotidien privé, évoque le sujet dans sa rubrique ‘’Pot-pourri » sous le titre : «Youga dans le Boulgou : La mine incendiée, des responsables blessés».

Pour sa part, Sidwaya, le quotidien national, fait remarquer que le site abritant des installations de la mine d’or de Youga, dans la région du Centre-Est, était méconnaissable.

«Des véhicules saccagés et incendiés, des vitres brisées, des bâtiments, notamment l’usine, la fonderie, le magasin carbonisés», rapporte le journal avant d’ajouter que «c’est le bilan de la furie des orpailleurs sur l’industrie minière, hier 8 août 2019 vers 6h 30, à la suite de la mort d’un des leurs, la veille, sur les lieux».

Le confrère souligne que selon un communiqué du ministère de la Sécurité, une enquête a été ouverte, alors que les responsables de la mine d’or ont été évacués à Zabré pour être convoyés à Ouagadougou.

Sidwaya aborde la fête de la Tabaski (prévue dimanche prochain au Burkina Faso), en mettant en exergue les propos de l’iman du Cercle d’étude, de recherche et de formation islamique (CERFI), Nouhoun Bakayoko qui déclare : «L’immolation est une obéissance à Dieu…».

De son côté, L’Observateur Paalga (privé), affiche en première page : «Tabaski : Le cours du mouton en période de terrorisme».

Le journal relate qu’à quatre jours de la célébration de l’Aïd-el-Kébir, communément appelée Tabaski ou encore fête du sacrifice, ce n’était pas la grande affluence au marché de bétail de Tanghin et de Toyibin (deux quartiers de Ouagadougou).

Pendant ce temps, Le Pays fait observer que «les prix des moutons varient entre 40 000 et 600 000 F CFA».

Quant à L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), il fait également le lien entre le coût actuel des moutons et la situation sécuritaire dans le pays, tirant : «Tabaski et prix des moutons : La marque du terrorisme».

La justice monopolise la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi commentent largement le renvoi du jugement du dossier judiciaire relatif à l’affaire dit «charbon fin», sans oublier de revenir sur le procès du putsch manqué de septembre 2015.Le journal privé Le Quotidien présente à sa une l’image du général Gilbert Diendéré, le présumé cerveau du coup d’Etat manqué de septembre 2015, qui déclare : «Du fond de ma cellule, je suis disposé à apporter ma contribution pour la défense de la patrie».

De son côté, L’Observateur Paalga (privé) fait observer que le procès du putsch manqué poursuit son bonhomme de chemin, ajoutant que, hier mercredi, les avocats du général Diendéré ont bouclé leurs plaidoiries.

«Me Jean Yaovi Degli s’est evertué, une dernière fois, à convaincre le tribunal que le cerveau présumé du coup d’Etat avorté, contre qui le parquet a requis la prison à vie, mérite l’acquittement», rapporte le journal.

«Procès du putsch: Diendéré demande la clémence du tribunal», titre pour sa part, le quotidien national Sidwaya qui souligne  que selon l’un de ses avocats, «les faits de meurtres et de coups et blessures volontaires ne peuvent pas être retenus contre le général, car ils ne sont pas constitués».

Par ailleurs, le quotidien national consacre sa une à l’affaire charbon fin, mentionnant que «le dossier (a été) renvoyé au mois d’octobre».

A lire Sidwaya, «appelé au rôle au tribunal de grande instance de Ouagadougou, hier 7 août 2019, le dossier sur l’affaire de charbon fin a été renvoyé en octobre prochain à la demande des avocats des prévenus et des personnes poursuivies».

Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, fait remarquer que l’une des personnes morales prévenues, à savoir, IAM Gold Essakane SA, ne s’est pas présenté hier mercredi au tribunal.

Le journal croit savoir que c’est l’absence d’un juge qui a conduit au renvoi du dossier

Le Pays précise qu’«alors que la salle bondée de monde attendait de connaitre les tenants et les aboutissants de l’affaire, le dossier (de l’affaire charbon fin) a été renvoyé à une date ultérieure».

Dans sa rubrique ‘’Autant le dire », L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, la deuxième ville du Burkina, se réjouit du fait que «effectivement, la justice burkinabè a avancé».

Education et justice occupent la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè parvenus à APA ce mercredi matin, entre autres sujets, traitent de questions relatives à la justice, sans oublier la journée de l’excellence scolaire organisée, la veille, par le président du Faso.«Excellence scolaire: les +génies+ du pays en lumière», affiche le quotidien d’Etat Sidwaya qui relate que les meilleurs élèves aux examens scolaires ont été récompensés par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, le mardi 6 août 2019, au palais présidentiel de Kosyam.

A ce sujet, le journal privé Le Quotidien, titre : «Les meilleurs élèves récompensés par le président du Faso», là où L’Observateur Paalga, fait observer : «les +pépites de la Nation+ sous les ors de Kosyam».

De son côté, Aujourd’hui au Faso (privé) reprend les propos du président Kaboré qui dit : «Pour toute société qui aspire au progrès, l’éducation doit être la voie royale».

Le même journal consacre sa une à la conférence de presse animée la veille dans la capitale burkinabè, par le procureur général près la Cour d’appel de Ouagadougou, Laurent Poda, à propos de l’affaire dite «Charbon fin».

Aujourd’hui au Faso indique que l’objectif de cette sortie médiatique du procureur a été de situer l’opinion publique sur la procédure en cours relative à l’affaire d’exportation du charbon fin de la société IAM Gold Essakane.

«Selon lui (Laurent Poda), 41 personnes ont été auditionnées, 14 personnes dont deux personnes morales passent en audience correctionnelle ce matin», écrit le confrère.

C’est à juste titre que Le Pays, autre quotidiens privé, arbore en première page : «Affaire charbon fin : 12 personnes, Bolloré SA et IAM Gold Essakane à la barre aujourd’hui».

Pour sa part, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, met en exergue: «Affaire charbon fin : Le procureur général Laurent Poda prend le dossier et agit».

Quant à Sidwaya, il  souligne qu’après huit mois à défrayer la chronique, les personnes supposées impliquées dans l’affaire d’exportation de charbon fin par la société minière IAMGOLD Essakane SA, comparaîtront ce mercredi au Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou.

Dans sa rubrique ‘’On murmure », Sidwaya révèle que le général Djibrill Bassolé, inculpé dans le procès du putsch manqué de septembre 2015, vient d’obtenir le «feu vert» pour son évacuation sanitaire.

A ce propos, L’Observateur Paalga parle de «précieux sésame enfin obtenu», tandis que Aujourd’hui au Faso précise que «Djibrill Bassolé (est) autorisé à aller se soigner en France».

Politique et société civile en couverture des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi s’intéressent à la sortie médiatique de certaines Organisations de la société civile (OSC), sans oublier la politique avec la fête de l’indépendance célébrée la veille.«59e anniversaire de l’indépendance: Le président du Faso invite à l’unité et à la solidarité», arbore en première page L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (la 2e capitale du Burkina Faso).

De son côté, Sidwaya, le quotidien national, parle de «devoir de mémoire, 59 ans après», soulignant que cela fait exactement 59 ans que l’ancienne Haute-Volta, aujourd’hui, Burkina Faso a accédé à l’indépendance politique proclamée le 5 août 1960 par le président Maurice Yaméogo.

Selon le journal, «cette indépendance, à l’instar de bien d’autres pays africains, a connu plusieurs étapes».

L’Observateur Paalga (privé), dans son ‘’Regard sur l’actualité », se demande : «Quelle indépendance ?», faisant observer que «n’eût été le fait que ce jour (5 août, Ndlr) est chômé et payé dans le pays, il passerait bien inaperçu dans le train-train des Burkinabè».

La bonne raison, commente l’éditorialiste, est que les cérémonies de commémoration  de la fête de l’indépendance du Burkina Faso, «pour des raisons de commodité climatique, ont été renvoyées depuis belle lurette au 11 décembre de chaque année».

Dans sa rubrique Mardi politique, Le Pays (privé) donne la parole à Me Guy Hervé Kam qui se prononce sur le dialogue politique initié récemment par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

Selon l’homme de droit dont les propos sont mis en exergue à la une du journal, «au lieu de serrer les boulons de la bonne gouvernance, on a desserré pour la mal gouvernance».

Le Pays informe aussi que dans la gestion de l’OSC Le Balai citoyen, «Me Kam et Sam’s K Le Jah quittent la coordination nationale», là où L’Observateur Paalga titre : «Sam’s K Le Jah et Me Kam cèdent leur place».

Les deux journaux aborde ainsi, le communiqué final ayant sanctionné la  troisième Assemblée générale ordinaire de Le Balai citoyen, tenue les 3 et 4 août dernier à Kaya, 100 km au Nord de Ouagadougou.

Quant à Le Quotidien, il revient sur la sortie médiatique du mouvement dénommé ‘’L’appel de Manega », affichant : «la Nation s’enfonce dans un chaos d’effondrement».

Justice, gestion et politique au menu des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi abordent l’actualité nationale marquée par la politique, l’Assemblée générale des Etablissements publics de l’Etat (EPE), sans oublier le procès du putsch manqué de septembre 2015.«Procès du putsch du RSP (Régiment de sécurité présidentielle, Ndlr): Le général Diendéré n’est pas un traitre et il ne saurait l’être», affiche le journal privé Le Quotidien qui reprend ainsi, les propos de l’un des avocats de présumé cerveau du putsch, le général Gilbert Diendéré.

De son côté, L’Observateur Paalga (privé) cite Me Olivier Yelkouni, avocat de Gilbert Diendéré qui déclare que «dans cette affaire l’émotion balaye tout sur son passage».

Le quotidien national Sidwaya rapporte que les conseils du général Gilbert Diendéré l’ont défendu hier jeudi, devant le Tribunal militaire contre les accusations de meurtres, de coups et blessures volontaires et de trahison.

Citant Me Latif Dabo, un autre avocat de Diendéré, Sidwaya met en exergue : «Si le tribunal vous condamne, l’histoire vous réhabilitera».

Le même journal consacre sa manchette à l’Assemblée générale (AG) des Etablissements publics de l’Etat (EPE), ouverte hier jeudi à Ouagadougou, faisant observer que «le taux d’autofinancement est en baisse».

A ce sujet, Le Pays (privé) arbore: «AG des EPE: Les charges de fonctionnement grimpent plus que les recettes».

Pour sa part, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), dans sa rubrique ‘’Autant le dire », évoque les futures échéances électorales, titrant: «Présidentielle 2020, il y aura de gros calibres».

Quant au quotidien privé Aujourd’hui au Faso, il informe que l’ex-Premier ministre Yacouba Isaac Zida est le président d’honneur du Mouvement patriotique pour le salut (MPS), parti politique créé par le Pr Augustin Loada.

 Le Pays mentionne à ce propos : «MPS : C’est Yacouba Isaac Zida le président d’honneur», tandis que L’Express du Faso titre : «Isaac Zida, président d’honneur du MPS, on le voit venir».

La coopération entre Ouaga et Abidjan fait la une des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce jeudi, commentent largement la 8e Conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, dont les travaux se sont achevés la veille à Ouagadougou, en présence des présidents des deux pays.«8e Conférence au sommet du TAC: Tir groupé sur les projets en souffrance», arbore le quotidien national Sidwaya, soulignant que les gouvernements ivoirien et burkinabè ont décidé de regarder dans la même direction, à travers des projets d’intérêt commun.

Le journal renseigne également que dans le cadre du Traité d’amitié et de coopération, «les médias publics ivoiro-burkinabè consolident leurs liens», en signant, le mardi 30 juillet dernier, des accords de partenariat gagnant-gagnant.

Pour sa part, L’Observateur Paalga, quotidien privé, affiche : «Huitième traité d’amitié Burkina/Côte d’Ivoire: 11 accords de coopération à la clé».

Le journal relate que la salle des Banquets de Ouaga 2000, qui vit depuis plus d’une année au rythme du procès du coup d’Etat manqué du 16 septembre 2015, s’est revêtue d’un décor particulier dans la matinée d’hier mercredi.

«Elle (la salle) a, en effet, enfilé une tenue d’apparat faite des couleurs des drapeaux burkinabè et ivoirien en vue d’accueillir présidents d’institution, membres de gouvernement, diplomates et représentants d’organisations internationales et interafricaines pour ne citer que ces sommités», décrit L’Observateur Paalga.

Pendant ce temps, Le Pays (privé) qui publie l’intégralité du communiqué final de la rencontre, parle de «3 accords signés», ajoutant que «le TAC devient biennal».

De son côté, le journal privé Le Quotidien met en exergue : «Projets prioritaires entre la Côte d’Ivoire et le Burkina : des avancées mais aussi des retards constatés».

Quant à L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, deuxième capitale, il mentionne qu’à la clôture des travaux «Blaise Compaoré s’est invité à la conférence de presse».

Nécrologie et coopération en couverture des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi présentent des menus variés avec un accent particulier sur la 8e conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, sans oublier d’évoquer le décès de sa Majesté le Dima de Boussouma, Naaba Sonré (chef coutumier), la veille à Ouagadougou.«Nation : Le Dima de Boussouma nous a quittés !», se lamente Aujourd’hui au Faso, quotidien privé qui évoque le sujet dans sa rubrique « Les News du jour ».

Pour sa part, Le Pays, autre journal privé, titre : «Page triste : Le Dima de Boussouma s’est éteint», avant de relater que l’information a été relayée dans la journée d’hier mardi 30 juillet 2019.

Selon le journal, ce 31e roi du royaume de Boussouma, qui était député à l’Assemblée nationale, est né le 9 septembre 1941 et a été intronisé le 30 décembre 1967, à la mort de son père, le roi Naaba Wobgo.

Quant à L’Observateur Paalga (privé), il arbore : «Rungou de Boussouma : Le Naaba Sonré s’est éclipsé», tandis que Le Quotidien mentionne : «Le Dima Sonré de Boussouma n’est plus».

Le journal cité en second lieu, évoque  la 8e conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, affichant : «Axe Ouagadougou-Yamoussoukro : Plus de 345 milliards d’échanges commerciaux en 2018».

Le Quotidien donne également la parole à des citoyens burkinabè qui «apprécient le TAC».

De son côté, le quotidien national Sidwaya informe que le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara est arrivé hier mardi à Ouagadougou pour prendre part à la huitième conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération qui lie son pays au Burkina Faso.

«A sa descente d’avion à 15h 30 mn, il (Alassane Ouattara) a été accueilli par son homologue burkinabè, Roch marc Christian Kaboré (…) Aujourd’hui, les deux personnalités présideront la conférence au sommet du TAC qui, en principe, devra solder la signature de nouveaux accords», rapporte le journal.

Politique et coopération en exergue dans la presse burkinabè

Les journaux burkinabè traitent, ce mardi, de sujets essentiellement politiques, notamment, la rencontre, la veille en Belgique, entre les deux anciens chefs d’Etat ivoiriens, Henri Konan Bédié et Laurent Koudou Gbagbo, sans oublier le Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.«TAC Ouagadougou 2019 : Le Premier ministre ivoirien est en place avec sa délégation», affiche en première page, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, la 2e capitale burkinabè.

Le journal aborde ainsi, l’arrivée à Ouagadougou, hier lundi en mi-journée, du Chef du gouvernement ivoirien Amadou Gon Coulibaly et ses ministres dans le cadre de la 8e conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.

A propos, le quotidien national burkinabè Sidwaya consacre un dossier spécial intitulé «Journal de l’intégration» à la rencontre bilatérale.

Dans le document coproduit avec le quotidien national ivoirien Fraternité matin, l’on peut lire des articles tels que «8e TAC, Ouaga capitale de l’intégration», «Vivement l’autoroute reliant les deux pays» et «Campus ambiance, symbole d’intégration».

Le Pays (privé), à travers sa rubrique ‘’Droit dans les yeux » titre : «TAC entre Burkina/Côte d’Ivoire : Des avancées qui cachent mal des défis».

Le même journal publie «le communiqué final» de la rencontre, hier lundi à Bruxelles en Belgique, entre les deux anciens présidents ivoiriens, Henri Konan Bédié du Parti démocratique de Côte d’Ivoire/Rassemblement démocratique africain (PDCI/RDA) et Laurent Koudou Gbagbo du Front populaire ivoirien (FPI).

Evoquant cette rencontre, L’Observateur Paalga (privé) parle de «Pacte de Bruxelles», avant de mentionner «ce qu’ils (Bédié et Gbagbo) se sont dit».

Pendant ce temps l’éditorialiste de Aujourd’hui au Faso (autre quotidien privé) croit savoir que «Le combat homérique se profile en Côte d’Ivoire», soulignant que le principal enjeu immédiat est la présidentielle de 2020.

«En 2015, personne n’aurait parié un plat de garba (repas fait à base de tubercules de manioc, prisé en Côte d’Ivoire, Ndlr) sur cette possible rencontre, ce rapprochement improbable. Mais en 2019, c’est pourtant chose possible et faite», commente le confrère.

Coopération et politique occupent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi abordent des sujets variés avec un accent particulier sur ceux liés à la politique et surtout à la coopération.Le quotidien national Sidwaya évoque le 8e sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso qui se tient à Ouagadougou, affichant : «Les experts passent au scanner les projets d’accord».

A ce propos, le quotidien privé Le Pays arbore: «Travaux d’experts du 8e TAC: Plusieurs projets d’accords sur la table».

De son côté, L’Observateur Paalga (privé) informe que la 8e conférence au sommet du TAC entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso aura lieu le 31 juillet 2019.

«Pour identifier les difficultés qui entravent leurs projets communs et proposer des solutions à soumettre à l’appréciation des ministres lors du conseil conjoint de gouvernement, le 31 juillet, les experts des deux pays ont débuté leurs travaux le samedi 27 juillet dernier à Ouagadougou», écrit le confrère.

C’est à juste titre que L’Observateur Paalga parle de: «Les experts balisent le terrain», là où Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, fait remarquer que : «Experts burkinabè et ivoiriens (sont à Ouagadougou) en éclaireurs».

En politique nationale, le journal cité en second lieu évoque la création du Mouvement patriotique du salut (MPS) du Pr Augustin Marie-Gervais Loada, mettant en exergue : «Loada lance le MPS à Tenkodogo».

Dans son éditorial, Aujourd’hui au Faso souligne qu’il s’agit d’«un autre pro-Zida (Yacouba Isaac Zida, Premier ministre durant la Transition de novembre 2014 à décembre 2015, Ndlr) dans l’arène».

L’éditorialiste fait observer que comme champignons après hivernage, les partis politiques poussent au Burkina, à 17 mois de la présidentielle.

«Ainsi, à la suite d’autres, le professeur Augustin Loada, vient de créer ce week-end, le Mouvement patriotique pour le salut (MPS). Un an jour pour jour après avoir porté sur les fonts baptismaux, le Mouvement Tinguinbilim Tamassira (MTT), d’obédience société civile », commente Aujourd’hui au Faso.

Pendant ce temps, Le Pays reprend les propos du Pr Loada qui déclare : «Les dirigeants actuels ont atteint la flamme de l’espérance née de l’insurrection».

Quant à Sidwaya, il revient, dans son éditorial, sur le dialogue politique initié deux semaines plus tôt par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, avec ce titre : «Un dialogue à parfaire».