La propagation du Covid-19 inquiète la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus ce samedi à APA s’inquiètent de l’augmentation rapide des cas positifs du coronavirus, notamment ceux communautaires.« Le pire est à craindre », alerte à sa Une le quotidien Libération qui déplore l’« indiscipline persistante de certains sénégalais malgré un septième décès lié au coronavirus et une explosion des cas communautaires ». Une telle attitude « risque d’anéantir tous les efforts des autorités médicales », se désole le journal.

Le journal revient par ailleurs sur le premier cas de Covid-19 enregistré à Kaolack (centre) et informe que celui-ci est l’œuvre d’un marchand de légumes venu de Touba. « Il a piqué un malaise au cœur du marché de Darou Salam (Nioro), alors qu’il vendait ses produits ; deux localités (ont été) isolées pour éviter la catastrophe », relate Libération.

Pour Le Quotidien, il n’y a donc aucun doute que « Les commerçants transportent le virus » et accentuent la transmission communautaire.

« Le virus court les marchés du Sénégal » renchérit L’Observateur qui souligne qu’« Une quinzaine de commerçants ont été testés positifs en 18 jours entre Dakar, Thiès, Louga, Touba et Kaolack ». Cela pousse Walf Quotidien à arborer ce titre : « Les marchés, nids à virus ».

Sud Quotidien est également préoccupé par « la bombe des marchés ». « De nombreux cas de coronavirus ont été décelés chez des commerçants (qui) sont de grands vecteurs de la maladie à cause de leurs interactions » avec un grand nombre de personnes, souligne le journal, sur la base des données publiées par le ministère de la Santé.

Sous le titre « 66 cas en 24 heures, 10 régions touchées », L’AS quotidien s’émeut du dernier bilan de la pandémie de coronavirus, selon lequel le nombre de malade sous traitements (276) a dépassé celui de patients guéris (262).

Vox Populi revient pour sa part sur ce qu’il appelle « La fatwa de ramadan de Macky » dans le cadre de la lutte contre les cas communautaires et la propagation du Covid-19 et donne la parole au chef de l’Etat qui déclare : « Que tous ceux qui violent l’interdiction du transport interurbain soient  mis aux arrêts ».

« Nous avons donné des instructions nouvelles pour le travail des forces de défense et de sécurité soit renforcé », poursuit le président Macky Sall.

Ce dernier rassure par ailleurs ces concitoyens sur la situation de la pandémie dans le pays et affirme : « Nous avons reçu les assurances sur la gestion de la maladie (…) Les professionnels de la santé maitrisent parfaitement la situation ».

La gestion des cas suspects de Covid-19 s’impose aux quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce vendredi à APA traitent de la quarantaine des cas suspects de Covid-19 dans les hôtels, aux côtés d’autres sujets liés à la pandémie.« Un confinement à problèmes » titre le journal Le Quotidien, pointant du doigt un « personnel insuffisant pour la prise en charge » des personnes contacts. Seuls « 4 bénévoles (sont engagés) pour une centaine de chambre » révèle la publication ajoutant que « Le personnel hôtelier (est) exclu du dispositif ».

Le journal Le Témoin qui a effectué une « Incursion dans les hôtels réquisitionnés » informe qu’« En tout 13 réceptifs sont concernés dans la région de Dakar (et que) des gérants se plaignent du favoritisme accordé à certains dans la réception des patients-clients ».

 Sous le titre « Tivaouane chope le Covid-19 », L’AS quotidien signale que « La maladie du coronavirus au Sénégal a pris depuis quelques jours une pente dangereuse, à travers la flambée des cas issus de la transmission communautaire. La commune de Tivaouane, qui n’a jusqu’ici enregistré aucun cas suspect, encore moins positif, vient d’être servie ».

C’est « Un marchand ambulant (qui a importé) le virus de Touba (épicentre de la transmission communautaire) à Tivaouane », affiche Vox Populi avant de mentionner en sous titres que le commerçant « a payé 30 000 francs aux jakartaman (conducteur de motos deux roues) pour rallier la capitale de la tidiania (confrérie soufie islamique) par des pistes, via Bambey et Touba Toul ».

« Des jeunes du quartier où il habite l’ont dénoncé, 14 personnes contacts (sont) placées en quarantaine », poursuit le journal.

Vu l’augmentation du nombre des cas communautaires (16 en moins de deux semaines), « Touba (centre) fait craindre le pire », estime Walf Quotidien qui donne la parole au chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann, Pr Moussa Seydi. Ce dernier soutient que malgré la flambée des cas communautaires, « Il n’est pas encore l’heure de confiner (la population parce que) la maladie n’est pas devenue incontrôlable ».

Avec l’arrivé du mois béni du Ramadan, beaucoup de citoyens espéraient un assouplissement des mesures prises dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, mais, souligne, le quotidien national Le Soleil, « Les horaires du couvre-feu (sont) maintenus ».

Pour sa parution du jour, L’Observateur « alerte sur le gel hydro-alcoolique » et signale qu’« Il peut altérer la qualité du sperme chez l’homme et entrainer des fausses couches chez la femme ».

Le quotidien spécialisé Stades consacre sa Une du jour au sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal, Aliou Cissé, et titre : « Cissé, le plus béni du foot sénégalais ? ».

Dans les colonnes du quotidien, l’ancien sélectionneur des Lions, Amara Traoré soutient que « Ce qui lui (Aliou Cissé) arrive n’est pas tombé du ciel », là où le doyen des journalistes sportifs du Sénégal, Abdoulaye Diaw, affirme que l’ancien capitaine des Lions du pays de la Teranga « est ce prototype du footballeur gagneur ».

Coronavirus et justice font la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA ce mercredi traitent de la riposte économique contre les effets du coronavirus et le souhait des magistrats d’instituer un fonds d’équipement et de motivation.« L’UE promet 100 milliards de FCFA au  Sénégal », titre le quotidien national Le Soleil avant de préciser que  ce financement, « sous forme de don (vise à) aider le Sénégal à faire  face à la pandémie de coronavirus ».

Sur  les 1 000 milliards devant alimenter le Programme de résilience  économique et sociale du Sénégal (Force-Covid-19), « environ 325  milliards de francs CFA (ont été) collectés », annonce le journal  EnQuête.

Mais pour L’AS quotidien «  Macky tient (déjà) son trésor de guerre ». En effet, souligne le  journal, « En un temps record, le gouvernement a réussi à boucler le  financement du Fonds de riposte contre le Covid-19 ».

«  (…) Grâce à la gymnastique des Finances, plusieurs sources de  financement ont contribué à la mobilisation de ces ressources pour la  mise en œuvre du Programme de résilience économique et sociale (PRES).  Il s’agit de l’appui financier des partenaires, la contribution  volontaire des Sénégalais à hauteur de 17,331 milliards et la  réorganisation du budget pour collecter les 399 milliards », détaille le  journal.

Cependant, lors d’une  conférence de presse tenue hier, le ministre sénégalais de l’Economie,  du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, a indiqué que la somme reçue  des partenaires techniques et financiers du Sénégal, du secteur privé,  des acteurs économiques et des bonnes volontés pour le financement du  Fonds de riposte contre les effets du Covid-19 (Force-Covid-19) est,  pour le moment, environ 325 milliards de francs CFA sur les 1 000  milliards.

Sous le titre « Risque de  +corona-famine+ dans le monde rural », Vox Populi alerte sur la détresse  des paysans et éleveurs sans activités génératrices de revenus et «  laissés à leur sort ».

« La fermeture  des marchés hebdomadaires et la suspension de la transhumance rendent  la vie impossible aux ruraux », soutient le journal avant de donner la  parole à l’éleveur Bassirou Ba qui déclare : « Nous sommes toujours les  derniers à être pris en compte dans ce pays. (Alors qu’) en cette  période de pandémie, nous souffrons le martyre ».

Abordant  la question de la lutte contre la propagation des cas communautaire, le  journal EnQuête soutient que « Des spécialistes préconisent un  dépistage large dans les zones épicentres de la pandémie ».

Dans  les colonnes du quotidien, « Dr Alioune Blondin Diop préconise un  dépistage +larga manus+ (500 à 1 000 tests par jour), dans les localités  où l’on dénombre 3 ou 4 cas communautaires ».

Mais  pour le Dr Mamadou Dieng interrogé par le même journal, « Avec les  tests rapides, il y a beaucoup de faux positifs et de faux négatifs ».

L’Observateur,  pour sa part, raconte « L’enfer du confinement à (l’hôtel) Ngor Diarama  » et donne la parole à Adjiboye Lô, sœur du cas positif de Gueule Tapée  (Dakar) qui déclare : « Vous pouvez crever ici la nuit, personne ne  viendra vous secourir ».

Sur un tout  autre sujet, Le Quotidien revient sur la volonté des juges de remettre  sur pied le fonds d’équipement et de motivation de la justice et arbore  ce titre : « Le fonds commun déterré par les magistrats ».

«  Comme l’ancien, (abrogé par Macky Sall dès son élection en 2012), il  sera alimenté par les amendes », souligne Le Quotidien qui pense que «  Les magistrats veulent (juste) une justice pour leur poche ».

Coronavirus et justice font la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA ce mercredi traitent de la riposte économique contre les effets du coronavirus et le souhait des magistrats d’instituer un fonds d’équipement et de motivation.« L’UE promet 100 milliards de FCFA au Sénégal », titre le quotidien national Le Soleil avant de préciser que ce financement, « sous forme de don (vise à) aider le Sénégal à faire face à la pandémie de coronavirus ».

Sur les 1 000 milliards devant alimenter le Programme de résilience économique et sociale du Sénégal (Force-Covid-19), « environ 325 milliards de francs CFA (ont été) collectés », annonce le journal EnQuête.

Mais pour L’AS quotidien « Macky tient (déjà) son trésor de guerre ». En effet, souligne le journal, « En un temps record, le gouvernement a réussi à boucler le financement du Fonds de riposte contre le Covid-19 ».

« (…) Grâce à la gymnastique des Finances, plusieurs sources de financement ont contribué à la mobilisation de ces ressources pour la mise en œuvre du Programme de résilience économique et sociale (PRES). Il s’agit de l’appui financier des partenaires, la contribution volontaire des Sénégalais à hauteur de 17,331 milliards et la réorganisation du budget pour collecter les 399 milliards », détaille le journal.

Cependant, lors d’une conférence de presse tenue hier, le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, a indiqué que la somme reçue des partenaires techniques et financiers du Sénégal, du secteur privé, des acteurs économiques et des bonnes volontés pour le financement du Fonds de riposte contre les effets du Covid-19 (Force-Covid-19) est, pour le moment, environ 325 milliards de francs CFA sur les 1 000 milliards.

Sous le titre « Risque de +corona-famine+ dans le monde rural », Vox Populi alerte sur la détresse des paysans et éleveurs sans activités génératrices de revenus et « laissés à leur sort ».

« La fermeture des marchés hebdomadaires et la suspension de la transhumance rendent la vie impossible aux ruraux », soutient le journal avant de donner la parole à l’éleveur Bassirou Ba qui déclare : « Nous sommes toujours les derniers à être pris en compte dans ce pays. (Alors qu’) en cette période de pandémie, nous souffrons le martyre ».

Abordant la question de la lutte contre la propagation des cas communautaire, le journal EnQuête soutient que « Des spécialistes préconisent un dépistage large dans les zones épicentres de la pandémie ».

Dans les colonnes du quotidien, « Dr Alioune Blondin Diop préconise un dépistage +larga manus+ (500 à 1 000 tests par jour), dans les localités où l’on dénombre 3 ou 4 cas communautaires ».

Mais pour le Dr Mamadou Dieng interrogé par le même journal, « Avec les tests rapides, il y a beaucoup de faux positifs et de faux négatifs ».

L’Observateur, pour sa part, raconte « L’enfer du confinement à (l’hôtel) Ngor Diarama » et donne la parole à Adjiboye Lô, sœur du cas positif de Gueule Tapée (Dakar) qui déclare : « Vous pouvez crever ici la nuit, personne ne viendra vous secourir ».

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien revient sur la volonté des juges de remettre sur pied le fonds d’équipement et de motivation de la justice et arbore ce titre : « Le fonds commun déterré par les magistrats ».

« Comme l’ancien, (abrogé par Macky Sall dès son élection en 2012), il sera alimenté par les amendes », souligne Le Quotidien qui pense que « Les magistrats veulent (juste) une justice pour leur poche ».

Le coronavirus toujours à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce mardi à APA font la part belle à l’actualité liée au coronavirus et mettent le focus sur l’épineuse question de la transmission communautaire.« Les germes d’un chaos », barre à sa Une L’AS quotidien avant de soutenir à sa page 3 qu’« Avec la recrudescence des cas communautaires, le Sénégal emprunte une voie sinueuse qui risque malheureusement de déboucher sur un chaos  sanitaire, juste à l’image des prédilections des Cassandres occidentales ».

Le président Macky Sall qui s’exprime « Sans gants » dans les colonnes du journal Le Quotidien estime qu’à ce rythme de propagation de la maladie, « Le confinement est incontournable ». En attendant la prise de cette décision pour l’ensemble du territoire national, « Le marché Ocass de Touba (épicentre de la transmission communautaire) sera fermé pour trois jours », informe le journal.

Ce dernier précise que la réouverture de ce haut lieu de négoce « se fera uniquement pour les denrées » de première nécessité.

Vox Populi qui fait le décompte macabre des victimes du Covid-19 informe que « Le corona (a) fait 3 morts en 72h ». « Après le retraité de Ziguinchor, vendredi soir, un habitant de Keur Massar, dimanche nuit, le vieux Ndiaye de l’Unité 16 des Parcelles assainies est décédé, lundi matin », détaille le quotidien.

Cela fait dire au Directeur du centre des opérations d’urgence sanitaire, Docteur Abdoulaye Bousso, dans les colonnes du quotidien national Le Soleil que « Nous sommes à un tournant de la maladie ».

A ce jour, le Sénégal compte 377 cas positifs dont 42 communautaires, 235 guéris, 5 décédés, 1 évacué et 136 sous traitement.

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs intéressés à la rupture de contrat entre la Société nationale d’électricité (Senelec) et l’entreprise Akilee.

A ce propos, le journal EnQuête titre : « Complot, magouilles et trahison » avant d’écrire ceci : « Le Syndicat unique des travailleurs de l’électricité (Sutelec) affilié à l’Union nationale des syndicats du Sénégal (Unsas) s’est fendu d’un communiqué au vitriol pour s’attaquer au contrat liant la start-up Akilee à la Société nationale d’électricité (Senelec) ».  

Selon nos confrères qui ont tenté « d’en savoir plus sur cette affaire qui cache plus qu’elle n’en révèle », « Le directeur général, Mademba Bitèye, est au cœur des manœuvres qui, selon nos informations, visent plus à défendre des intérêts cachés qu’à restaurer une transparence trahie ».

Mais pour le journal Le Quotidien, « (…) le directeur général Papa Mademba Bitèye a trouvé un joli renfort auprès des employés dont les syndicats, dans un unanimisme inhabituel, ont tous mis le doigt sur les points de ce contrat qu’ils ne parviennent pas à avaler, et exhortent leur direction à ne rien céder ».

Mansour Faye et François Ndiaye se partagent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA ce lundi traitent pour l’essentiel de l’actualité liée au coronavirus, en dressant les portraits du ministre Mansour Faye, en charge de la distribution des vivres aux ménages frappées par la crise du Covid-19, et du Général François Ndiaye, nommé président du Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du Force-Covid-19.« L’ombre du président », titre le journal EnQuête avant d’écrire ceci : « Homme pondéré, discipliné… il (Mansour Faye) peut aussi être colérique et impulsif. Businessman reconverti politicien, il est, selon plusieurs observateurs, le cheval de Troie du président Sall ».

Le journal qui décrit le ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale comme « L’homme par qui arrive le scandale » note que ce dernier « a réussi une grande prouesse : faire rompre l’élan de solidarité qui se dessinait autour de son mentor de président. Ravissant ainsi la vedette au virus mortel ».

Mansour Faye, par ailleurs beau-frère du chef de l’Etat, Macky Sall, est critiquée pour sa supposée gestion « nébuleuse » dans la distribution des vivres destinées aux familles lourdement affectées par la pandémie du coronavirus.

« Mansour, un cas grillé ? », s’interroge Walf Quotidien qui soutient que « Beaucoup voyaient en Mansour Faye un potentiel successeur de son beau-frère. Certains le considéraient comme le dauphin caché de Macky Sall, mais l’attribution polémique de l’achat et du transport de l’aide alimentaire a porté un sacré coup à son image et ruine aussi ses chances ». Cela fait dire au journal qu’« un autre dauphin putatif tombe ».

« Le Général François Ndiaye préside le Comité de suivi » des opérations du Fonds Force-Covid-19, informe le quotidien national Le Soleil. Celui qui était, jusqu’ici, Inspecteur général des forces armées (Igfa) « a notamment assuré les fonctions de Chef d’état-major de l’armée de terre (Cemat) ».

Le tout nouveau président du Fonds Force-Covid-19, « Diplômé de l’Académie royale militaire de Meknès (Maroc), est titulaire d’un Diplôme d’études universitaires en Sciences juridiques à l’Université de Rabat, après un Bac A3 obtenu au Sénégal avec la mention Bien. Spécialiste en Informatique, il a aussi fait des études au Nigéria, précisément à l’Université d’Ibanda et à l’Ecole supérieur de guerre de ce pays. Aux Etats-Unis, il a, entre autres, fait l’infanterie », ajoute le même journal.

Ce parcours fait dire à L’Observateur qu’« Un brillant soldat (est) au front des +Coronavivres+ ».

Pour L’AS quotidien, « Le bourreau de Jammeh (ancien président Gambien) +est là+ pour redorer le blason de l’Etat » terni par ces soupçons de collusion autour des marchés du Covid-19.

Sous le titre « Le Sénégal se masque », le même journal s’intéresse à l’arrêté ministériel rendant obligatoire le port du masque dans l’administration publique, le secteur privé, les commerces et les transports. Vox Populi précise que cet arrêté « ne cite pas l’espace public (rue) ».

Revenant sur la situation du coronavirus au Sénégal, L’AS signale que « 25 nouvelles contaminations dont 7 communautaires » ont été détectées hier. Et pour le journal Le Quotidien, « Touba-Mbacké (constitue) l’axe du mal » de la transmission communautaire.

La presse sénégalaise passe au crible la gestion de l’aide alimentaire d’urgence

Les journaux sénégalais, reçus samedi à APA, traitent du coronavirus avec principalement la mise au point du ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale sur l’aide alimentaire d’urgence.Le Quotidien, avec un calembour « Mansourd aux questions », fait un focus sur la conférence de presse tenue hier vendredi. A en croire ce journal, Mansour Faye, le beau-frère du président de la République, « refuse le plat de la connivence (puisque) tout a été fait dans le respect des procédures et dans la transparence ».

Ce sont principalement deux marchés de riz d’un montant global de 17 milliards F CFA, attribués à Rayan Hachem, le patron des sociétés Avanti et Afri And Co, qui sont à l’origine de la controverse sur l’aide alimentaire d’urgence au profit des ménages vulnérables.

Pour Sud Quotidien, « Mansour Faye (est) dans le clair-obscur ». Dans les colonnes de ce journal, M. Faye, par ailleurs maire de la ville de Saint-Louis (nord), précise que « les sociétés Avanti et Afri And Co ont été sélectionnées pour des commandes respectives de 9,6 milliards F CFA et 8,2 milliards F CFA parce qu’elles ont présenté la meilleure offre ».

Soupçonné de favoritisme, le ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale a livré ses vérités dans Sud Quotidien : « Ce n’est pas le ministre qui a choisi. Nos services ont émis un avis à commande ouverte et des sociétés ont participé. Les meilleures, en termes de prix et de disponibilité (de stock), ont gagné ».

Poursuivant dans Vox Populi, Mansour Faye souligne qu’ « on a attribué ces quotas à des personnes morales et non physiques. Je ne connais pas (Demba) Diop Sy. C’est l’entreprise UDE (l’Urbaine d’Entreprise) qui a soumissionné. Rayan Hachem n’est pas mon ami, je ne le connais pas ».

Dans le cas de Diop Sy, un député de la majorité présidentielle, d’aucuns mettent le doigt sur le non-respect de l’incompatibilité des fonctions de chef d’entreprise et celles de parlementaire dans le processus d’attribution de ces marchés publics.

Cité par Vox Populi, le ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale déclare que « l’ampleur de la crise sanitaire et l’urgence d’une réaction simultanée (ont) créé une situation inédite. Dans tous les pays du monde, des mesures exceptionnelles d’allègement des procédures sont envisagées par les Etats ».

Dans Le Soleil, il « balaie les suspicions ». Mansour Faye ajoute, dans le quotidien national, que « malgré l’existence du décret N°2020-781 du 18 mars 2020, portant dérogation au Code des marchés publics qui soustrait les dépenses relatives à la lutte contre le Covid-19 de l’application des dispositions du Code des marchés publics, toutes les conditions juridiques, socialement justifiées par l’urgence, ont été respectées dans un souci de transparence et de conformité aux règles d’éthique et de bonne gouvernance ».

En tout cas, M. Faye « ne riz plus », note L’AS. Dans sa lancée, ce journal dissèque la prestation du grand-frère de la Première dame Marième Faye Sall : « En sueur, au bord de l’énervement par moments… (Cet) exercice n’a pas été du tout facile pour Mansour Faye qui, apparemment, en veut aux politiciens, aux membres de la société civile (et) à certains hommes d’affaires ».

Ce sujet inspire L’Observateur qui estime que « Mansour (est la) faille du consensus » remarqué dans la lutte contre le coronavirus. Dans ce quotidien, le Professeur Ousmane Ndiaye, psychosociologue affirme que le ministre « s’est trouvé dans une situation de grand malaise. Il n’était pas bien dans sa peau lors de son exposé ».

Expert en prospective, le Docteur Cheikh Tidiane Ndour, dont les propos sont rapportés par L’Observateur, soutient que « le discours qui voulait dès le début éclairer l’opinion, laisse demeurer des interrogations ».

Pour sa part, EnQuête fait savoir que le chef de l’Etat « (Macky) Sall veut en finir (avec) la polémique sur le transport de l’aide alimentaire ». D’après le président de la République, rapporte ce journal, « ce qui regrettable, c’est que lorsque nous attaquons des sujets d’importance, qu’on veuille nous ramener à des querelles de bas étage ».

«Le riz du coronavirus» au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus vendredi à APA, traitent essentiellement du coronavirus avec la persistance de la controverse autour de l’aide alimentaire d’urgence en faveur des couches fragiles.Vox Populi annonce que « les gouverneurs sont armés par l’Etat pour surveiller les maires (dans la) distribution des vivres ». De son côté, Mansour Faye, le ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale demande aux gouverneurs « d’instruire les préfets et les sous-préfets (pour qu’ils intègrent) les opposants aux maires dans les comités de distribution ».

Dans ce journal, le mouvement Y en a marre soutient que « depuis quelques jours, le peuple sénégalais est témoin d’un manque notoire de transparence dans le processus d’achat et d’acheminement des vivres destinés aux populations vulnérables dans le cadre du Programme de résilience économique et sociale ».

« La polémique noie la psychose », rapporte L’AS, non sans préciser que « jusque-là, les Sénégalais, tout au moins l’opinion, étaient préoccupés par la propagation du coronavirus. Mais leurs craintes, frisant la psychose, semblent être relégués au second plan aujourd’hui ».

Pour Le Quotidien, le Sénégal est « aux urgences (avec entre autres la) hausse des cas communautaires (et la) polémique autour du marché de l’appui alimentaire ». Ce journal fait savoir que le ministre du Développement communautaire de l’Equité sociale et territoriale, « attendu sur le choix des opérateurs chargés de livrer le riz promis aux ménages affectés par le coronavirus, ainsi que sur les couacs notés dans le transport », va s’adreser ce vendredi à ses concitoyens.

En tout cas, « la société civile presse l’Etat pour une gestion transparente des fonds ». Concrètement, plusieurs organisations de la société civile dont le Consortium des ONG d’appui au développement (Congad) proposent au chef de l’Etat de « mettre en place, sur des bases inclusives et dans les meilleurs délais, le Comité de pilotage du fonds dédié à la gestion de la crise ».

A en croire EnQuête, « le consensus » dans le cadre de la lutte contre le nouveau coronavirus « vole en éclats ». Ce journal souligne qu’ « encore une fois, les collaborateurs du président de la République se sont arrangés pour brûler tout l’élan de solidarité qui prévalait, depuis la présence (du Covid-19) sur le territoire national ».

Pour sa part, L’Observateur sollicite « les éclairages d’un spécialiste en passation des marchés publics ». Dans les colonnes de ce journal, Moustapha Ngaïdo, maître de conférences en Droit public affirme que « la transparence doit être respectée, même si la procédure de passation des marchés est mise en œuvre dans des conditions particulières. Les critères de sélection doivent toujours être basés sur les capacités juridiques, techniques, financières et environnementales des soumissionnaires ».

Cité par Le Soleil, Seydou Guèye, ministre conseiller chargé de la communication du président de la République, déclare que Macky Sall « est le premier à demander la transparence » mais « ce qui est appelé scandale dans la dotation de riz n’en est pas un puisque le président de la République est habilité à diriger (le pays) par ordonnance durant l’état d’urgence conformément à la Constitution ».

Les langues se délient à cause de l’attribution de deux marchés de riz d’une valeur de 17 milliards F CFA à Rayan Hachem, le patron des sociétés Avanti et Afri And Co. Pour certains, ce dernier ne remplirait pas toutes les conditions nécessaires.

Sur un tout autre volet, L’AS renseigne que « Dakar (ouest) et Touba (centre) (sont) les foyers chauds » du virus au Sénégal avec « plus de 20 cas communautaires » recensés par les autorités sanitaires. Enfin, Le Soleil souligne que « les régions (de l’intérieur du pays sont) de plus en plus touchées ».

Le coronavirus alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, traitent principalement du coronavirus avec un accent particulier sur la distribution de l’aide alimentaire d’urgence destinée aux familles nécessiteuses sur toute l’étendue du territoire.L’aide alimentaire d’urgence fait couler beaucoup d’encre. L’AS soutient que Mansour Faye, le ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale est « un cas suspect ». Poursuivant, ce journal rapporte que « le beau-frère du chef de l’Etat, critiqué à tort ou à raison, a un défi de taille à relever dans la gestion de cette crise pour ne pas entacher le travail abattu par le gouvernement ».

Dans L’AS, Birahim Seck, le Coordonnateur du Forum civil déclare : « Lorsque le ministre du Développement communautaire, à travers le Commissariat à la sécurité alimentaire, avait lancé un avis de commande d’urgence pour l’achat de vivres et (leur) transport, nous avions alerté sur le fait que les critères de sélection des transporteurs étaient discriminatoires ».

Sud Quotidien, sous le titre « L’équité en question », affirme que « des ménages pauvres sont déjà zappés ». A en croire ce journal, « des voix s’élèvent pour attirer l’attention sur des milliers de (familles) qui risquent d’être laissés en rade ».

L’importateur de riz Moustapha Tall, dont les propos sont rapportés par Sud Quotidien, estime que « le secteur est assez complexe pour le confier à des novices. La quasi-totalité de ceux qui ont été retenus, semble-t-il, sont des Libano-Syriens. Aujourd’hui, le secteur est désorganisé au point que tout le monde peut s’y investir ».

Dans un entretien avec le même quotidien, Rayan Hachem, le patron des sociétés Avanti et Afri And Co à qui l’Etat a attribué deux marchés de riz, se lave à grande eau : « Je suis un enfant du pays. Je suis né en France mais j’ai grandi ici. Mon père est né à Kaolack (centre). Il a même joué les Navétanes (championnat populaire de football). Je porte ce pays dans mon cœur ».

De l’avis de Vox Populi, Mansour Faye est « empêtré dans le coronagate du riz ». Cité par ce journal, Babacar Diop des Forces Démocratiques du Sénégal (FDS, opposition) réclame « la tête du ministre du Développement communautaire et l’ouverture d’une enquête par l’Ofnac (Office national de lutte contre la fraude et la corruption) ».

Le Quotidien, dans un calembour, signale que « les bailleurs nous riz des craintes ». Ce journal précise que « les partenaires techniques et financiers du Sénégal n’apprécient que modérément la gestion (des) 69 milliards F CFA. Ils avaient proposé un système de transfert d’argent à la place des denrées alimentaires ».

L’observateur fait savoir que « le président de la République, en réunion du Conseil des ministres, s’est montré peu soucieux de la controverse suscitée par la gestion de l’aide alimentaire d’urgence ». Et ce journal se fait l’écho de la réponse de Macky Sall : « On a pris une option et il faut y aller jusqu’au bout ».

Pour sa part, EnQuête nous plonge dans l’univers des artistes dont les activités sont plombées par la pandémie. Mamadou Koné, le manager du groupe Raam Daan informe qu’ « entre contrats annulés, billets d’avion déjà payés, les prestations par semaine (annulés), Wally Seck a perdu pas moins de 300 millions F CFA ».

Matar Diop, le manager du chanteur Pape Diouf abonde dans le même sens en révélant que « le report du Grand Bégué (méga concert) a fait perdre plus de 50 millions F CFA » au lead vocal de la Génération consciente. EnQuête en déduit que « tout va mal » pour les musiciens sénégalais.

Enfin, dans une interview accordée au journal Le Soleil, Denis Sassou-N’guesso, le président de la République du Congo analyse cette crise sanitaire inédite : « Il faut que les Africains s’efforcent de prendre des mesures préventives les plus fortes. Si le virus devait (avoir) des proportions plus importantes (sur le continent), on n’aurait pas les moyens d’y faire face ».

Le Covid-19, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent essentiellement du coronavirus avec notamment la polémique autour de l’aide alimentaire d’urgence mise en branle par le gouvernement.Vox Populi affirme qu’il y a une « nébulleuse autour des denrées destinées aux familles démunies ». Ce journal, persuadé que « le virus infecte le riz de Mansour Faye », met en cause « deux marchés de riz pour 17 milliards F CFA attribués à Avanti et Afri And Co appartenant au propriétaire de Planet Kebab ».

Dans les colonnes de Vox Populi, Moustapha Diakhaté, l’ancien président du groupe parlementaire de la majorité soutient que l’attribution de ces marchés risque « de faire imploser le pacte national (puisque) de gros nuages planent sur l’union nationale » dans le cadre de la bataille contre le coronavirus.

A en croire l’ex-député, « il est noté depuis quelques jours des pratiques aux antipodes de la bonne gouvernance dans l’attribution des marchés relatifs à l’acquisition de denrées alimentaires et leur convoyage ».

Cela fait dire à Sud Quotidien qu’il y a un « parfum de scandale ». Selon ce journal, le gagnant du marché de fourniture des denrées, « inconnu au bataillon des importateurs de riz », serait un « proche » de Mansour Faye, le ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale.

Justement, Rayan Hachem, le patron des sociétés Avanti et Afri And Co se défend dans L’AS : « Je n’ai rien à cacher. Ce n’est pas parce que j’ai commencé par Planet Kebab que je ne dois pas évoluer. La société Avanti importe du riz depuis maintenant 4 ans. En plus, j’ai un dispositif pour la production et la promotion du riz local ».

Sous le titre « Les gâtés et les oubliés de la République », EnQuête indique que « les ménages sénégalais figurant dans le Registre National Unique (RNU), bénéficiaires depuis des années de certaines politiques comme les bourses de sécurité familiale, la Couverture Maladie Universelle (CMU)… vont encore profiter des programmes de l’Etat dans le cadre de la lutte contre le (Covid-19), indépendamment de leur statut d’impacté ou non. Pendant ce temps, regrettent certains spécialistes, des milliers de ménages, directement affectés par la crise actuelle, risquent d’être laissés en rade ».

Le Soleil s’entretient avec le philosophe Souleymane Bachir Diagne confiné à New-York (Etats-Unis). Dans le quotidien national, l’universitaire conclut qu’ « il est heureux que les hommes et femmes de science travaillent à vaincre la pandémie dans une collaboration internationale qui dit la grandeur de l’humain. Cette collaboration est réelle et, même s’ils n’ont pas disparu, les égoismes des laboratoires concurrents, de nations en compétition s’effacent devant l’urgence. C’est une affaire de temps mais l’humain vaincra par sa science et sa raison ».

De son côté,  L’observateur se fait l’écho des « témoignages poignants du Modou-Modou (nom donné aux émigrés sénégalais) de Touba et de sa famille ». A bâtons rompus, Yaram Mar, jugé peu précautionneux par une frange de la population, dit ses vérités : « Ceux qui m’accusent d’avoir introduit délibérément le coronavirus à Touba ont tout faux. Cela m’a fait trop de chagrin. A cause de cette fausse assertion, je n’ai pas fermé l’œil pendant 4 jours et j’étais contraint d’éteindre mon téléphone pour éviter de subir ce fardeau ».

Poursuivant, M. Mar jure être bien portant avant son retour, le 6 mars dernier, au Sénégal. « La maladie n’était pas encore déclarée dans la région d’où je venais. Donc, c’est fort probable que je sois contaminé (durant) le trajet », a-t-il renseigné.

Enfin, Le Quotidien informe que la région de Louga est « admise aux urgences ». D’après ce journal, « la situation épidémiologique devient alarmante (avec) 27 personnes positives (au coronavirus) en une semaine ».

Le coronavirus incontournable dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent principalement du coronavirus sous divers angles allant de la logistique pour l’aide alimentaire d’urgence à la capacité de mobilisation du chef de l’Etat.Sous le titre « Micmac autour des vivres », L’AS fait un focus sur le transport de l’aide alimentaire d’urgence destinée à un million de ménages sur toute l’étendue du territoire national. A en croire ce journal, « la gestion du marché des transports des vivres a laissé planer le doute dans l’esprit de certains Sénégalais ».

Et pour cause, note L’AS, « d’aucuns n’ont pas compris qu’un appel d’offres soit lancé alors qu’un collectif des acteurs des transports routiers était prêt à acheminer gratuitement les vivres. A cela s’ajoute la polémique sur le budget prévisionnel pour cette opération ».

Dans L’Observateur, Mansour Faye, le ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale se veut clair : « Les dépenses de transport ne s’élèvent pas à 6 milliards F CFA. Si on agrège les montants par rapport aux volumes à transporter dans ces régions (Kédougou, Matam, Ziguinchor, Kaffrine, Louga, Diourbel, Fatick, Saint-Louis et Tamba), on se rendra compte qu’on est en dessous de 1,5 milliard F CFA ».

L’Etat du Sénégal, pour soulager rapidement les populations éprouvées, a entamé la distribution de l’aide alimentaire d’urgence avec l’Urbaine d’Entreprise (UDE), une société de transport appartenant au député Demba Diop Sy.

Cité par L’Observateur, ce dernier se défend bec et ongles : « Il n’y a rien de nébuleux dans ce marché. C’était un appel d’offres ouvert à tout le monde. Mais les entreprises, qui n’avaient pas au moins 50 camions, étaient exclues. Nous avons soumissionné et gagné. Deux jours après l’ouverture des plis, certains transporteurs qui avaient soumissionné, ont fait une déclaration publique pour dire qu’ils vont mettre gratuitement leurs véhicules à la disposition de l’Etat ».

Dans cette affaire, certains ont pointé le doigt sur le statut parlementaire de Diop Sy. Au cours d’une interview accordée à ce journal, Mouhamadou Ngouda Mboup, enseignant-chercheur en Droit public à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar soutient que « le mandat du député élu est incompatible avec les fonctions de chef d’entreprise ».

Le Collectif des acteurs des transports du Sénégal (CATRS) justifie, dans EnQuête, son option : « Ce n’est pas parce que nous sommes riches, mais nous pensons qu’il est indécent, en ces périodes-ci, de vouloir se faire de l’argent sur le dos du contribuable. En tant que transporteurs, nous nous sommes demandé ce que nous pouvons faire pour l’Etat ».

De son côté, Vox Populi s’intéresse à l’ « ultime mise en garde de Macky Sall ». Ce quotidien rapporte les propos du président de la République pour qui, « si on ne respecte pas les mesures, nous irons vers un confinement général. Donc, faisons tout pour ne pas en arriver là ».

WalfQuotidien indique que c’est la « panique à Touba » à cause de la réapparition du coronavirus. Poursuivant, ce journal précise que « le cas communautaire, enregistré samedi dernier, chamboule tout. (Pourtant), les autorités avaient commencé à nourrir un espoir avec (la guérison) de 17 des 19 patients sous traitement » dans la cité religieuse.

Sur un autre volet, Le Soleil informe que l’appel du chef de l’Etat Macky Sall, pour lutter contre le coronavirus et ses dégâts collatéraux économiques, a eu des « échos considérables ». D’après le quotidien national, le pape François, le président Emmanuel Macron, le Roi Mohammed VI et l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair (sont) en phase avec le président sénégalais ».

Le Quotidien en conclut que ce sont des « vaccins en bonne voix ». En effet, s’adressant à son peuple hier lundi, Macron a plaidé pour l’annulation massive de la dette de l’Afrique pour que ce continent puisse faire face au Covid-19, un ennemi invisible et redoutable.

Les mesures anti-covid-19 sur Dakar et Macky Sall à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA traitent principalement du durcissement des restrictions dans la capitale pour freiner la propagation de la pandémie et du chef de l’Etat, toujours dans ce cadre.« Le gouverneur +confine+ la région de Dakar » pour éviter la poursuite des contagions dans la capitale, souligne le journal Les Echos. La mesure va permettre la « réorganisation » et la « fermeture des commerces non essentiels et des marchés flottants », mais aussi le « renforcement » de la présence des forces de sécurité et défense sur les plages et espaces de détente.

Pour Vox Populi, « le gouverneur de Dakar durcit le ton » et appelle l’armée « en renfort » de la police et de la gendarmerie pour faire respecter les mesures.

Ce durcissement des mesures restrictives à Dakar est vu par Le Quotidien comme un « capitale-test ».

Le quotidien national Le Soleil évoque dans sa Une les réponses à l’appel du président Macky Sall pour contribuer à la lutte contre le Covid-19 et rapporte que 29,6 milliards FCFA sont déjà obtenus de 458 donateurs.

Cela amène « Macky (à mettre) faim à son confinement », ironise L’Observateur, avant de souligner que le chef de l’Etat sort du Palais aujourd’hui pour lancer le convoyage de l’aide alimentaire vers les populations.

Comme sur tous les fronts, « Macky interdit tout licenciement » eu égard aux menaces sur les emplois à cause de la pandémie, note L’AS, se réjouissant par ailleurs du nombre de guéris au Sénégal qui « dépasse » celui des hospitalisés.

Mais « ne dormons pas sur nos lauriers », tempère le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr dans Libération. Il ajoute que « la seule courbe qui nous préoccupe est celle du nombre de cas positifs au coronavirus ».

Le journal rapporte en même temps dans sa manchette « le scandale El Hadji Tall », décédé pour faute d’autorisation de circuler.

L’Observateur souligne aussi « le difficile comptage des Sénégalais morts à l’étranger », estimant que sur neuf morts annoncés, seuls cinq ont reçus leurs certificats de décès.

EnQuête revient sur les impacts du covid-19 sur les entreprises sénégalaises et appelle à « stopper l’hémorragie ». Le journal déplore surtout le fait que l’Etat « refuse de jeter les armes » pendant que la furie de la pandémie s’abat sur l’économie.

Une autre conséquence de la pandémie sur le Sénégal, d’après L’AS, est que « le premier baril de pétrole ne sortira pas en 2023 ».

En football, le quotidien spécialisé Record note que le Paris Saint-Germain est « certain d’avoir Koulibaly », le défenseur sénégalais de Naples dont le départ est également annoncé du côté de son club italien.

Pour Libération, « l’arrivée de Kalidou Koulibaly (au PSG) ne ferait aucun doute en interne ».

L’évolution du covid-19 et ses implications au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement de l’évolution de la pandémie et ses différentes implications dans le pays, surtout au plan économique.La situation épidémiologique indique désormais que « près de la moitié des patients sont guéris », selon le quotidien national Le Soleil, précisant que le Sénégal compte à ce jour 123 malades guéris du covid-19 et 124 sous traitement.

Mais « la grosse lueur d’espoir » porte désormais selon L’AS sur le fait que Thiès et Touba comptent zéro cas pendant que les cas communautaires sont en baisse.

Libération n’est pas du même avis, estimant que Dakar est « la bombe invisible » s’agissant de la transmission communautaire du coronavirus. Le journal informe en même temps qu’une « pénurie de sang touche le Sénégal ».

Le Quotidien décrit des « maux et mots » sur l’évolution du covid-19, notant que l’Etat « achète des caveaux » pour les Sénégalais décédés à l’étranger. « Nous nous attendons à une dégradation de la situation », s’alarme la directrice de l’OMS en Afrique dans le journal.

« Sous la marque de la crise », indique pour sa part L’Observateur, donnant les contours du « nouveau plan de guerre » du président Macky Sall contre la pandémie avec « les 12 milliards de problèmes de la diaspora », notamment la somme allouée en FCFA aux Sénégalais de l’extérieur pour les soutenir dans cette crise.

Sur un autre sujet, le journal note que le maire de Thiès, Talla Sylla, se démarque de l’aide alimentaire parce que « la répartition ne correspond pas à la réalité ».

« Thiès se barricade », souligne Le Quotidien là où Walf Quotidien décrie la gestion de la pandémie par le Sénégal avant de dire « haro sur la propagande d’Etat » à propos de l’aide alimentaire.

En économie, Le Soleil parle du rapport de la Banque mondiale qui prédit pour l’Afrique subsaharienne « sa première récession depuis 25 ans » à cause de cette crise sanitaire. Pendant ce temps, L’Observateur attend aussi le rapport d’Oxfam « qui fait trembler la planète ». Le virus risque de provoquer des millions de morts et l’effondrement de l’économie mondiale, selon le journal qui donne quelques prémices.

Sur l’exploitation-production du pétrole et du gaz, EnQuête note que le « Covid-19 rebat les cartes » avec les prévisions qui sont « compromises ».

En sport, le quotidien Record rapporte que « l’Europe s’arrache Krépin » Diatta, la pépite sénégalaise de Bruges convoitée par des clubs comme l’Ajax, Milan et Watford.

Notant que la Fédération sénégalaise de football « siffle l’arrêt définitif » de la Coupe du Sénégal et de la Coupe de la Ligue à cause du coronavirus, le journal informe en même temps que la FIBA « réajuste son calendrier » en reportant l’Afrobasket féminin en 2021.

Les insistances de Macky Sall sur le coronavirus en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent principalement des insistances du président Macky Sall, hier en conseil des ministres, sur la distribution de l’aide alimentaire aux populations et la préservation des emplois durant la pandémie de covid-19.Selon Le Soleil, « le chef de l’Etat insiste sur l’urgence » à propos de la distribution de l’aide alimentaire aux populations. Le quotidien national ajoute qu’il a annoncé une « ordonnance » pour préserver les emplois durant la pandémie.

« Macky dans tous ses états », titre L’Observateur, donnant les « secrets » de sa première ordonnance qui modifie le Code du travail et « ses sanctions » contre les hôteliers récalcitrants.

EnQuête craint « le spectre de l’effondrement social », notamment la situation des travailleurs dans certains secteurs. Le journal indique que les pouvoirs publics « s’inquiètent » de cela et tentent de « sauver ce qui peut encore l’être ».

En outre, le président sénégalais s’interpose comme le « nouvel avocat de l’Afrique » en prônant l’annulation des pays impactés par le covid-19, selon L’AS. Intervenant sur ce sujet, le DG du COSEC Mamadu Ndione souligne le devoir de « gagner ce combat pour les générations africaines ».

Sur l’évolution du coronavirus au Sénégal, « la montée des cas communautaires inquiète » le plus d’après Les Echos. Si ce journal note que cinq cas communautaires ont été enregistrés dans la journée d’hier, Libération indique que 10 cas ont été détectés en quatre jours.

Face à cette propagation, Vox Populi explique « pourquoi il faut rendre le (port du) masque obligatoire », soulignant que c’est le « moyen le plus efficace » pour freiner la transmission communautaire.

Donnant l’exemple du gouverneur de la région de Tambacounda, Oumar Mamadou Baldé, le journal salue « un gouverneur progressiste et radical » qui « l’impose au marché et commande 10.000 masques artisanaux ».

Libération titre sur la « main basse » de l’entreprise Teranga Gold sur l’or du Sénégal et fait des « révélations sur un scandale ». Après avoir sorti « des miettes », Teranga Gold, qui a usé de « pratiques inédites, va empocher un milliard de dollars en exploitant la mine de Sabodala », dans la région de Kédougou (est), informe le quotidien.

L’Observateur s’intéresse aussi à ce sujet qui dénote une « bataille à milliards FCFA autour de l’or sénégalais ».

En football, Record fait focus sur la course au Ballon d’or 2020 et note que Sadio Mané « prévient » Messi et Ronaldo : « Je sacrifie tout ce qui est possible pour le gagner », a lâché le Sénégalais qui « comprendrait » par ailleurs que son club Liverpool ne soit pas sacré champion d’Angleterre cette saison à cause du covid-19.

« Je veux gagner le titre de Premier League sur le terrain », a soutenu la star sénégalaise.

Les impacts économiques et sociaux du covid-19 au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent d’une diversité de sujets tournant presque tous autour du nouveau coronavirus.Walf Quotidien souligne dans un dossier que « les familles d’émigrés paient la note » de l’impact économique du covid-19, rapportant des « récits bouleversants à Dakar, Louga, Kolda, Touba, Mbacké, Maroc » entres autres. « Avant, la pauvreté était à nos portes. Maintenant, on dort avec », estime une source dans le journal.

Parlant de « l’impact du covid-19 sur l’économie de l’Union », le gouverneur de la Bceao, Meyliet Koné, s’entretient avec L’Observateur.

EnQuête s’intéresse au business de cette crise avec son « enjeu de 50 milliards ». Le journal indique que la bataille a commencé pour le contrôle du marché de la distribution des dons alimentaires.

En outre, L’Observateur indique que le président Macky Sall « envoie l’Armée chez les populations », dans le cadre de la stratégie de convoyage et de distribution de l’aide alimentaire d’urgence.

Sur la transmission communautaire de la pandémie, Le Quotidien titre sur « la peur du X » avec la commune de Keur Massar qui est « au cœur des inquiétudes ». Par ailleurs, ajoute journal, le ministre de l’Intérieur « suspend » la délivrance des permis de circuler là où le président du Conseil départemental de Rufisque estime qu’il « serait malheureux que les cas de Keur Massar pénètrent Rufisque ».

L’Observateur note pour sa part que « Dakar joue avec le pire » vu le risque de propagation du virus que montrent « les chiffres et les comportements qui font froid dans le dos ».

Pour le directeur de cabinet du ministère de la Santé, Aloyse Waly Diouf, « la guerre vient de commencer » avec la succession des cas communautaires.

En outre, « le Sénégal dispose de 700 doses de chloroquine et attend 3000 doses supplémentaires » dans le cadre du traitement du covid-19, selon Vox Populi.

Sur les droits humains, L’AS estime qu’Amnesty International « épingle le Sénégal » à cause de l’incarcération d’activistes et de politiciens ainsi que la répression de manifestations en 2019.

Pour Le Quotidien, c’est une « mauvaise note » que l’ONG des droits humains a délivrée au Sénégal dans son rapport annuel. EnQuête y trouve aussi d’autres « griefs » contre ce pays ouest-africain.

En fait divers, Libération dit « tout sur l’affaire Hiba Thiam », la jeune fille retrouvée morte dans un appartement à Dakar. Selon EnQuête, « l’autopsie confirme l’overdose » là où L’Observateur informe qu’un policier a été « arrêté pour complicité » et « 8 mis en cause » présentés au procureur.

En football, Stades s’intéresse aujourd’hui à la carrière internationale du gardien de but Abdoulaye Diallo. Fort de 18 sélections avec huit buts encaissés et neuf clean-sheets, Diallo est selon le journal sportif le symbole d’un « envol brisé de l’ange gardien ».

Record se remémore pour sa part les débuts et les sacrifices consentis par Sadio Mané pour son ascension et titre « la saga d’un +made in Sénégal+ ».

La sortie de prison de Hissène Habré à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent principalement du placement en résidence surveillée, depuis hier, de l’ancien président tchadien Hissène Habré.« Le Covid libère Habré », titre Le Quotidien, soulignant que le prédécesseur d’Idriss Déby est « confiné chez lui » à Ouakam, une commune dakaroise, pour « 60 jours ».

Détenu à la prison de Cap Manuel depuis 2016, Habré a bénéficié d’une « étonnante baraka » selon L’Observateur. L’AS précise que c’est pour risque de propagation du virus en milieu carcéral  que l’ancien président tchadien est « libéré pour 60 jours ».

Dans Les Echos, le ministre de la Justice Malick Sall précise que « Habré n’a pas été libéré. Il est en prison chez lui ». Citant une autre source, le journal souligne que « les agents de l’Administration pénitentiaire sont avec lui matin, midi et soir ».

Sur un autre sujet, L’Observateur raconte « l’histoire de la 2e victime du Coronavirus, amie du couple présidentiel ».

Le journal précise que cette dernière et l’ancien président de l’OM Pape Diouf étaient « diabétiques ». Alors que ces genres de patients « ont un risque plus élevé de développer une forme sévère de Covid-19 », explique la Pr Maimouna Ndour Mbaye, directrice du Centre Marc Sankalé.

L’AS fait focus sur la commune de la banlieue dakaroise de Keur Massar, « une bombe sanitaire » dans la propagation du virus. Le journal recense « 5 personnes positives » au coronavirus en trois jours : ce qui a amené le préfet à fermer les marchés et centres commerciaux.

Sur la prolongation de la fermeture des écoles, EnQuête fait savoir que « le privé souffre » du fait que les parents d’élèves et d’étudiants « ne paient plus les mensualités et attendent de voir ». « Au bord de l’apoplexie », les écoles privées de l’élémentaire au supérieur demandent « une subvention de 2 à 3 mois pour faire face à nos charges courantes ».

Sur les contributions au fonds Force-Covid-19, Libération fait le récit de la société nationale de téléphonie « Sonatel, une légende à 2 milliards ».

Le quotidien national Le Soleil explique « les modalités » de prise en charge des factures d’eau et d’électricité annoncée par le chef de l’Etat. Sur 18 milliards de FCFA, 5,5 milliards concernent les factures d’électricité avec 975.522 clients « impactés avec effet immédiat ».

Le journal reprend en même temps le directeur général de l’OMS qui rassure qu’il « n’y aura pas de test du vaccin Covid-19 en Afrique » là où l’ambassadeur de Cuba à Dakar souligne que « malgré le blocus, Cuba se distingue dans la lutte ».

En football, Thierno Seydi, agent de joueurs et proche collaborateur du défunt Pape Diouf, estime dans Record avoir « perdu (son) père ». Ayant « encore du mal à l’encaisser et à l’accepter », il souligne que « Pape c’était l’homme généreux, fier de ses racines sénégalaises ».

L’autre quotidien sportif Stades retrace la carrière internationale du latéral droit sénégalais Lamine Gassama qui est passé « de zéro à héros ». Sur 53 sélections et deux passes décisives, le pensionnaire de la Superlig turque a fait montre selon le journal d’un « fightng spirit  à toute épreuve ».

Le programme de riposte de Macky Sall au coronavirus à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent principalement du Programme de résilience économique et sociale dans la riposte au covid-19.« Plan MarSall », titre Le Quotidien là où L’AS souligne que l’Etat « décline le plan » du président Macky Sall contre le covid-19.

Le Quotidien explique que l’Etat prend en charge les factures d’eau et d’électricité, et octroie 64 milliards à la santé ainsi que 302 milliards pour la dette intérieure.

Les Echos indiquent pour leur part que « Macky casse la tirelire du pays » après avoir enregistré « un deuxième mort » vendredi 3 avril, veille de la fête nationale où il a fait plusieurs annonces lors de son traditionnel discours à la nation.

Le journal rapporte aussi que la croissance chute à moins de 3% là où les 1000 milliards FCFA de Force covid-19 seront « supervisés » par un comité de pilotage avec des représentants de l’Etat, de l’Assemblée nationale et de la société civile.

Par ailleurs, Lamine Fall, président des Sénégalais d’Atlanta, aux Etats-Unis,  a déploré une « situation alarmante », assurant qu’ils en sont « arrivés à ne plus avoir suffisamment de vivres ».

En outre, le quotidien national Le Soleil note que « Macky Sall rassure les Sénégalais » dans son message à la nation où il a annoncé d’importantes mesures  dans le contexte de pandémie de coronavirus, avant de proroger de « trente jours » l’état d’urgence.

Après son adresse à la nation, Macky Sall est « diagnostiqué » par L’Observateur et ses experts. Ainsi pour le fiscaliste Aboubakrine Sadikh Diagne, « ces mesures sont des pertes en recettes inutiles » là où l’expert en prospective Cheikh Tidiane Ndour craint qu’on ne « risque de passer d’une récession à une dépression ». L’économiste Khadim Bamba Diagne note pour sa part que « le programme est pertinent, mais le pilotage stratégique pose problème ».

L’AS se met « dans la psychose des cas communautaires », une autre chaîne de transmission.

En fait divers, Libération fait focus sur la mort suspecte d’Hiba Thiam lors d’une soirée privée aux Almadies, un quartier huppé de Dakar, notant que « l’horreur (est) révélée ». Donnant les premiers éléments d’une « sordide affaire », le journal renseigne que la gendarmerie de Ngor a été dessaisie depuis samedi au profit de la Brigade de recherche sise à Faidherbe.

Vox Populi rapporte que cette affaire fait suite à un « confinement mortel entre fils de riches aux Almadies », malgré le couvre-feu dû au covid-19. Le journal précise qu’Hiba Thiam « meurt lors d’une soirée arrosée d’alcool et saupoudrée de drogue », ajoutant qu’une demi-douzaine de personnes sont « recherchées dont un trafiquant de drogue ».

En football, Record note que les Lions Krépin Diatta et Papiss Cissé sont « en croisade » contre le covid-19 et « casquent 11 et 40 millions » respectivement.

Stades s’arrête sur la carrière internationale de Kalidou Koulibaly, « la muraille de fer » qui a joué 42 matches avec les Lions et délivré une passe décisive.

Le journal sportif se réjouit en même temps de Sadio Mané, « le nouveau roi d’Angleterre » qui a été élu meilleur joueur de Premier League par Sky Sports après The Guardian.

Le coronavirus monopolise la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce vendredi à APA traitent pour l’essentiel de l’actualité liée à la pandémie du coronavirus qui sévit dans le monde depuis décembre 2019.« Tamba et Kolda touchées », barre à sa Une L’AS quotidien qui état de la « régionalisation du Covid-19 ». Dans ses colonnes, le journal informe qu’« Un chef religieux (a été) testé positif à Goudiry (est), (et que) 7 (ont été) infectées à Vélingara (sud-est) ».

Sous le titre « 72 heures de chrono », le quotidien EnQuête s’intéresse au rapatriement des Sénégalais morts de Covid-19 en Italie et parle d’« un vrai problème » parce que « (…) des compatriotes établis dans ce pays disent être confrontés à des difficultés pour obtenir les autorisations de rapatriement auprès du consulat ».

L’Observateur revient sur le fugitif de la Caserne Samba Diéry Diallo, désormais « guéri du coronavirus » et informe qu’« après sa sortie de l’hopital de Diamniadio hier jeudi 02 avril 2020, il a été à  nouveau cueilli par la police de Pikine et placé sous surveillance dans un hôtel dakarois ».

Le quotidien national Le Soleil met le focus sur le traitement du coronavirus par l’hydroxychloroquine et donne la parole au professeur Moussa Seydi du centre hospitalier universitaire de Fann qui déclare à la Une du journal que « Les résultats rassurent ».

Dans les colonnes du journal, le chef du service des maladies infectieuses de Fann soutient que « les patients du Covid-19, bénéficiaires du traitement par l’hydroxychloroquine guérissent plus vite que les autres ».

Le Quotidien qui fait le bilan de 30 jours de lutte contre le coronavirus révèle « Les notes du cinq majeur », en référence aux cinq personnes de premier plan dans le combat contre le Covid-19.

Il s’agit du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, de l’Actuel Directeur du Centre des Opérations d’Urgence Sanitaire (COUS) du Ministère de la Santé et de l’Action sociale, Docteur Bousso, du professeur Moussa Seydi, du directeur de l’Institut Pasteur de Dakar, Docteur Alpha Amadou Sall et du professeur Mamadou Diarra Bèye, directeur du Samu.

Sur un tout autre sujet, Walf Quotidien revient sur la tentative de saisie des biens de l’ancien Premier ministre du Sénégal, Abdoul Mbaye et fait le « récit d’une opération qui a tourné court ». « +Sauvé+ par coronavirus, l’ancien Pm accuse une main invisible », souligne le journal.

« Débouté et condamné en première instance et en appel contre son ex-épouse Aminata Diack, l’ancien Premier ministre a voulu hier, sur les réseaux sociaux, faire croire à une cabale politique contre lui pour s’opposer aux huissiers venus saisir ses biens. Or, cette affaire n’est que la résultante d’une procédure qu’il avait enclenché lui-même au départ et qui s’est retournée contre lui », écrit Le Quotidien.

La loi d’habilitation fait la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent essentiellement du vote, hier, par l’Assemblée nationale de la loi d’habilitation qui permet au président de la République de prendre, par ordonnance des mesures relevant du domaine de la loi pour faire face à la pandémie du Covid-19.« Macky Sall seul maitre à bord », titre Vox Populi, avant de préciser que « le président de la République concentre, désormais, les pouvoirs exécutif et législatif pour trois mois ».

Cela pousse L’AS quotidien à arborer cette Une : « L’Assemblée livre toutes les armes à Macky ». « Hier, l’Assemblée nationale a voté à l’unanimité le projet de loi habilitant le président de la République à prendre, par ordonnance, des mesures relevant de loi pour faire face à la pandémie du Covid-19 pour un délai de trois mois. Mais également, il a été autorisé la prorogation de l’état d’urgence pour la même période », informe L’AS.

Sous le titre « Tirs de barrage du Pur, Tekki et Pastef », Walf Quotidien explique « Pourquoi Pur, Sonko et Mamadou Lamine Diallo se sont abstenus » lors du vote de la loi d’habilitation. Ces trois partis d’opposition « soulignent que cette loi renforce davantage les pouvoirs de Macky Sall qui va réduire l’Assemblée nationale à sa plus simple expression », écrit le journal.

« Quand s’installe le temps de la survie nationale, tout autre temps s’efface », leur rétorque, dans L’AS, le président de la mouvance présidentielle à l’hémicycle, Aymerou Gningue.

Pour lutter efficacement contre la pandémie du coronavirus, « Macky Sall veut la production de certains médicaments », affiche le quotidien national Le Soleil qui donne ces informations en sous-titre : « 15 personnes testées positives hier et 5 patients guéris ; Fin de quarantaine pour 38 agents du Club Med ; La rentrée scolaire et universitaire reportée au 4 mai 2020 ; 330 millions de FCfa pour accompagner les +daaras+ modernes en denrées alimentaires ».

L’Observateur revient sur cette assistance aux populations qu’envisage l »Etat et arbore cette titraille : « Macky la main dans les sacs : 146 milles tonnes de denrées à distribuer ; Ce que doit avoir chaque famille ; Gratuité des factures d’électricités pour la tranche sociale ; Les villes de Dakar, de Pikine, de Rufisque et de Thiès exclues ; Contre les mesures de chômage technique prises par les sociétés privées ».

De son côté, Le Quotidien fait le bilan de ces « 30 jours de fièvre » et informe qu’il y a eu « 190 cas positifs, 45 guéris et 1441 tests réalisés ». Le Sénégal a enregistré son premier cas de coronavirus le 2 mars dernier et depuis lors, « les autorités ont à chaque étape pris des mesures pour éviter la propagation du virus. La dernière en date, c’est l’instauration de l’Etat d’urgence et le couvre-feu », rappelle le journal.

Sous le titre « Le rempart », le quotidien EnQuête dresse le portrait du professeur Moussa Seydi qui était « Aux avant-postes lors de l’épidémie d’Ebola (et qui) est de nouveau aux manettes avec Covid-19 ».

« Au Sénégal, toute la stratégie médicale contre le coronavirus repose sur lui. Professeur Moussa Seydi est, depuis quelques jours, au centre de toutes les attentions. La moindre de ses prises de parole est guettée, en ces temps où le Covid-19 étend ses tentacules et n’épargne personne. (…) Peint par ses amis et collègues comme une personne humble, un travailleur acharné et un leader pragmatique, il demeure l’espoir de tirer le pays de cette mauvaise passe », écrivent nos confrères.

Le décès de Pape Diouf endeuille la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus ce mercredi à APA pleurent la mort de Pape Diouf, ancien président de l’Olympique de Marseille (Ligue 1française), disparu la nuit dernière des suites du coronavirus.« Le virus nous prend Mababa (son nom à l’état civil) », barre à sa Une le quotidien national Le Soleil avant de souligner que le natif de Abéché (Tchad) est la « première victime au Sénégal du coronavirus ».

« Hospitalisé à Fann, l’ex-journaliste et agent de joueur était sous assistance respiratoire. Cet amoureux du football devait être évacué de Dakar à Nice en France, à bord d’un avion sanitaire affrété par l’ambassade de France au Sénégal, sa famille devait le rejoindre ensuite », rapporte le journal, citant l’Agence France presse (AFP).

« Son état a empiré (ces derniers jours) et finalement, le voyage n’a pas eu lieu, Mababa Diouf, son nom à l’Etat civil, ayant rendu l’âme en terre sénégalaise. Il était très fier de ses racines africaines », ajoute le même journal.

« Pape perd son dernier match », titre Le Quotidien qui illustre sa Une par une photo de l’ancien président de l’Om, la main droite placée sur le menton. Dans ses colonnes, le journal informe que « Pape Diouf qui faisait partie de ces +cas graves+ (dont parlait, lundi dernier, le Dr Abdoulaye Bousso) (…) a été contaminé récemment au Sénégal, au retour d’un déplacement professionnel en Côte d’Ivoire ».

L’AS quotidien arbore le même titre que Le Quotidien et signale que l’ancien agent de Didier Drogba, arrivé en France à l’âge de 18 ans pour poursuivre ses études « avait 68 ans (hier) et était l’un des deux cas graves évoqués avant-hier ».

Sous le titre « Le sommeil du numéro 1 », L’Observateur fait des « révélations sur les derniers instants de l’ancien Président de l’Olympique de Marseille décédé du Coronavirus ». Dans ses colonnes, le journal soutient qu’« Il était un héros à sa façon, célébré par tout un pays » mais que le « Covid-19 (va priver)  le Pape d’un enterrement digne de son rang ».

Le même journal qui a recueilli des témoignages de personnes qui ont côtoyé Pape Diouf durant sa vie, note que ce dernier est le « symbole de la réalité létale du Coronavirus ». Au Sénégal, certaines personnes doutent toujours sur l’existence même de la maladie.

Pour le quotidien spécialisé Stades qui revient, à travers un portrait, sur « les multiples vies d’un Pape du foot », cette disparition plonge « Le monde du foot sous le choc ».

«  Le virus rode autour de Macky », affiche en Une Walf Quotidien avant d’écrire ceci : « Le ministre des Sports, Matar Bâ, a été dans la même salle que le cas testé positif au Groupe Futur Médias, le 17 mars dernier. Une personne contact, avec d’autres acteurs de la lutte, qui dédramatise et déclare avoir pris part au dernier Conseil des ministres ».

Sous un autre angle, le quotidien EnQuête s’intéresse à la pandémie du coronavirus et donne la parole à l’épidémiologiste et collègue du professeur Didier Raoult de l’Institut Hospitalier et Universitaire-Méditerranée à Marseille qui prône l’utilisation de la Chloroquine pour soigner le Covid-19, Docteur Cheikh Saadibou Sokhna qui donne « sa part de vérité » sur ce sujet.

A ce propos, le directeur de recherches à l’Institut de Recherche et Développement (IRD) « explique en quoi la chloroquine est efficace pour tenter d’endiguer la vague pandémique, non sans lever un coin du voile sur les motivations sécrètes de certains collègues réservés sur cette solution ».

La propagation du Covid-19 inquiète la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus ce mardi à APA traitent essentiellement de la pandémie du coronavirus, insistant sur sa propagation rapide dans le pays.« La pente dangereuse », barre à sa Une Walf Quotidien, notant que « La situation du Covid-19 au Sénégal se complique ». En effet, souligne le journal, « Rien que pour la journée d’hier, et pour la première fois, 20 cas positifs ont été recensés (…) +et+ que deux patients sont dans un état grave ». « D’ailleurs, l’un d’entre eux est sous assistance respiratoire », ajoute le journal.

« Si les cas graves augmentent, le Sénégal risque d’avoir plus de décès que la France, l’Italie ou l’Espagne », alertent des médecins sénégalais dans les colonnes de L’Observateur. Le même journal explique par ailleurs « Pourquoi le +test massif+ est impossible au Sénégal ».

Sous le titre « Menace de flambée ! », Sud Quotidien informe qu’une « urgence de covid-19 (a été) signalée au Sénégal (et que) de nouveaux sites de prise en charge (sont) ouverts à Dakar ».

Le même journal donne ensuite la parole au directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire, Docteur Abdoulaye Bousso qui fait savoir que les cas de contaminations de Covid-19 importés pourraient se poursuivre jusqu’en début avril.

« Aujourd’hui, jusqu’au 4 avril, nous devons nous attendre à avoir des cas importés. Toutes ces personnes sont rentrées à la veille de la fermeture des frontières. Nous nous attendons à avoir des cas importés positifs qui vont avoir des cas secondaires », a expliqué Docteur Bousso.

Ce dernier répondait ainsi aux multiples interpellations sur les cas importés qui lui ont été adressées par les populations alors que toutes les frontières ont été fermées depuis le 20 mars dernier.

Face à la flambée des cas du Covid-19, L’AS quotidien signale que « Le confinement total (est de plus en plus) agité ».

« De jour en jour, le coronavirus gagne du terrain au Sénégal avec le nombre de cas qui cesse d’augmenter. Les mesures  prises par les autorités pour ralentir la courbe de contamination n’ont pas encore porté leurs fruits. La question qui se pose aujourd’hui est de savoir si le pays ne va vers un confinement total avec toutes les difficultés que cela pourrait engendrer », écrivent à ce propos les confrères du Le Quotidien.

Sous un autre angle, le même journal fait la corrélation entre évolution du Covid-19 et situation économique et arbore ce titre : « L’alarme ! ».

« De 6,4% en 2018, la croissance du Produit intérieur brut (Pib) du Sénégal a chuté à 5,2% en 2019, révèlent les Comptes nationaux trimestriels du 4ème trimestre 2019 rendus publics par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Anssd) », soulignent nos confrères.

Ces derniers font remarquer que « Dans ses projections, le Sénégal avait tablé sur un taux de croissance de 6% ».

Sous le titre « Virus à diverses manifestations », le quotidien national Le Soleil aborde divers aspects de cette pandémie et informe que cette dernière peut avoir « D’autres symptômes +inattendus+ en plus du mal de gorge, des douleurs musculaires et des maux de tête ».  

Le Covid-19 monopolise la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus ce lundi à APA traitent de divers sujets en lien avec la pandémie du coronavirus, notamment la sortie du professeur Moussa Seydi qui alerte sur la nécessité de respecter les mesures d’hygiène édictées par l’Etat.« Dans 15 jours, il pourrait y avoir un confinement général… », barre à sa Une Vox Populi qui reprend cette déclaration du chef du Service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann. En sous-titre, le même journal reprend cette alerte du professeur Seydi : « …Si la situation continue à empirer, si on tergiverse, ce sera la catastrophe ».

Dans les colonnes de L’AS quotidien, professeur Seydi, mettant en garde les populations sur les maux qui guettent le pays si l’on ne respecte pas les mesures de prévention, affirme que : « le Sénégal peut se retrouver avec 10.000 cas ».

Partant de là, il soutient, dans les colonnes du journal L’Observateur que « Se préparer au pire est la seule attitude responsable ».

« Le comité interministériel de monitoring de la Covid-19 s’est réuni vendredi dernier pour faire le point de la situation, et mettre sur la table certaines urgences que les autorités devraient régler. L’occasion a été saisie par le ministre des Finances pour détailler son plan de mobilisation des ressources estimés à 1 367 milliards de FCFA pour faire face aux effets de la Covid-19 », informe L’AS.

Ce dernier révèle par ailleurs que « L’hôtel Ngor Diarama et une clinique privée située à Cambérène (Dakar) +ont été+ transformés en sites de traitement ».  

Le journal EnQuête s’intéresse au même sujet et notamment au manque de matériel de protection dans les hôpitaux et arbore ce titre : « Un casse-tête mondial ». « Bien loin d’être une problématique nationale, le manque criant d’outils de protection pour le personnel soignant inquiète le monde entier. Chaque pays essaie de trouver la bonne formule », notent nos confrères.

Dans la lutte contre la Covid-19, souligne EnQuête, l’Etat chinois et ses entreprises apportent leur soutien. « La représentation diplomatique chinoise à Dakar a organisé, dans ce sens, ce samedi, une cérémonie de donation des entreprises chinoises établies dans au Sénégal. Au total, une enveloppe de plus de 170 millions de francs CFA a été décaissés, en plus du matériel médical et de protection », signale le journal.

Cela pousse le quotidien national Le Soleil à arborer ce titre : « La Chine met les gros moyens ».   

Sous le titre : « Le faux docteur, enquête sur un scandale », L’Observateur fait des « Révélations sur la vie, le parcours et les connexions du +medecin imposteur+ qui faisait des tests de Coronavirus ».  

Au titre des bonnes nouvelles, Le Quotidien informe qu’« Aucun cas positif (n’a été détecté à Touba) depuis 7 jours » et titre : « La fièvre baisse Touba ». En sous-titre, le journal mentionne ces informations : « Une famille libérée de quarantaine ; 5 malades guéries, 14 sous traitement ».

Sur un tout autre sujet, le quotidien spécialisé Stades se demande « Qui sera le prochain Galactique ? » entre le Gabonais Pierre-Emerick Aubameyang, le Norvégien Erling Haaland et le Sénégalais Sadio Mané.

Le coronavirus en vedette dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus samedi à APA, traitent principalement du coronavirus sous différents angles dont les risques d’une explosion des cas sévères de la maladie.EnQuête informe que le Sénégal est « à la recherche de respirateurs artificiels » pour la prise en charge des cas graves du Covid-19. Dans les colonnes de ce journal, le Docteur Oumar Boun Khatab Thiam, anesthésiste-réanimateur et ancien chef du bloc opératoire de l’hôpital Le Dantec de Dakar affirme que « nous pouvons nous réjouir qu’en ce moment, il n’y a pas encore de cas graves qui méritent une telle assistance. Mais il est évident que si les cas se multiplient, nous aurons des difficultés. Non seulement en termes de matériel, mais aussi en termes de personnel ».

Le Quotidien fait un focus sur Thiès (70 km à l’est de Dakar) où « 7 transmissions communautaires » ont été enregistrées. Ce journal rapporte que « les autorités sanitaires de la Cité du Rail cherchent la source de la transmission communautaire (et) des Thiéssois l’expliquent par la position géographique de la région, un carrefour par excellence ».

De son côté, L’Observateur se fait l’écho de « l’arrestation d’un dangereux malfaiteur qui réalisait des tests du coronavirus ». A en croire ce quotidien, « l’imposteur a diagnostiqué beaucoup de cas suspects (et) avait signé des partenariats avec une dizaine de sociétés ».

Poursuivant, L’Observateur raconte comment il a été démasqué : « Le pseudo-médecin sera dénoncé par un de ses clients. Celui-ci, employé dans une célèbre institution financière de la place, avait été classé cas suspect par sa boîte après son retour récent d’un pays à risque. Mais Docteur Samba, après consultation, a conclu que l’agent n’est pas porteur du Covid-19 ».

Constatant la dégradation de son état de santé, l’agent finit par se rendre à l’Institut Pasteur de Dakar (IPD), l’une des deux structures homologuées au Sénégal pour réaliser des tests du coronavirus, où l’on remarque un diagnostic hasardeux. Pis, le document établi portait l’entête et le sceau de l’IPD. 

Dans L’AS, le député Moustapha Guirassy, récemment testé positif au coronavirus, soutient que « le combat (contre la pandémie) n’est pas financier. Il n’est pas technologique, (ni) sanitaire. Il est éminemment humain ». 

Pour sa part, Le Soleil indique que « les contributions financières collectées par le ministère de la Santé et de l’Action sociale s’élèvent à 1,3 milliard F CFA ». Le ministre Abdoulaye Diouf Sarr, cité par le quotidien national, a précisé que « cet argent sera viré, lundi prochain, dans le compte bancaire Force Covid-19 domicilié au ministère des Finances et du Budget ».

D’après Vox Populi, « cette décision de centraliser les dons au Trésor public a été prise par le chef de l’Etat, Macky Sall pour couper court au débat sur la gestion transparente des fonds » collectés.

Sud Quotidien signale que le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) constituent de « potentielles niches » dans le cadre de la recherche de fonds pour la riposte contre le coronavirus.

Enfin, Stades renseigne que l’international sénégalais Baye Oumar Niasse « a été interpellé alors qu’il se déplaçait à Manchester (Angleterre) en compagnie de trois autres personnes » pour avoir violé le confinement en vigueur dans ce pays européen.

Le Covid-19 au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent essentiellement du coronavirus avec notamment le débat scientifique sur un éventuel remède miracle : l’hydroxychloroquine.EnQuête assimile le traitement du coronavirus par l’hydroxychloroquine à « un fol espoir ». Ce journal indique que « le Sénégal traite désormais les patients affectés par le (Covid-19) avec l’hydroxychloroquine. Le pays dispose d’un stock suffisant pour la prise en charge (des malades) ».

Dans les colonnes d’EnQuête, le Docteur Lam Toro Mamadou Seck de la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA) déclare : « La Direction de la pharmacie et du médicament est en train de (travailler) avec les officines et les grossistes privés pour reprendre toutes les boîtes de (chloroquine) qu’ils détiennent afin qu’on les remette à la PNA ».

Pour L’AS, « la chloroquine est une piste heureuse ». Ce journal fait savoir que « c’est une lueur d’espoir, une embellie dans la grisaille si l’on sait que jusqu’à présent, le médicament était prescrit pour un échantillon très faible de Marseillais qui souffrent de cette maladie ».

La convoitise de la chloroquine risque de porter préjudice aux patients qui l’utilisent dans le cadre du traitement d’autres pathologies en dermatologie et en rhumatologie, selon Vox Populi. 

Dans ce quotidien, Docteur Assane Diop, le président du syndicat des pharmaciens privés du Sénégal lance un appel aux autorités sanitaires : « (Nous) souhaiterions qu’il y ait un quota (de chloroquine) qui reste disponible dans les pharmacies pour que ces malades puissent continuer leur traitement. Mais pour l’heure, cela va être extrêmement difficile pour eux de trouver le produit ».

Pour sa part, Le Soleil rappelle que « le Professeur Didier Raoult a enregistré des résultats préliminaires encourageants sur l’utilisation de l’hydroxychloroquine mais critiqués par des scientifiques qui exigent, avant tout, une étude plus large et une maîtrise des effets indésirables ».

Cité par le quotidien national, le Professeur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann, soutient : « Tout médicament, même le paracétamol vendu librement, peut présenter des effets secondaires chez certains. Rien ne change fondamentalement pour le patient en matière de risque, si risque il y a ». 

Sur le front économique, Le Quotidien renseigne que « Macky (Sall) obtient le soutien de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI) » pour l’allègement de la dette des pays pauvres.

En effet, rapporte ce journal, les deux institutions financières « appellent tous les membres du G20 à suspendre les remboursements de dette réclamés aux pays pauvres emprunteurs de l’Association internationale de développement (Ida) ».

De son côté, Sud Quotidien estime que « les bailleurs confinent Macky » puisque le chef de l’Etat sénégalais, dans un tweet, a demandé une annulation de la dette de l’Afrique mais « la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced) propose plutôt un allègement ».

« Pour la mise en quarantaine des personnes suspectes, l’Etat du Sénégal a décidé de réquisitionner 4000 lits d’hôtel sur l’ensemble du territoire. Une décision à laquelle se plient les hôteliers tout en demandant des garanties », informe L’Observateur.

Enfin, Stades souligne que « les vedettes d’Afrique, à commencer par ses footballeurs et chanteurs, ont enfilé leur costume d’influenceurs sur Twitter, Instagram et Facebook pour sensibiliser leurs frères et sœurs face au danger de la propagation du Covid-19 sur le continent ».

 

Le coronavirus alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus jeudi à APA, traitent principalement du Covid-19 avec notamment le début de l’application du remède préconisé par un médecin français pour neutraliser le virus.Le Soleil renseigne que le Sénégal a recours à « l’hydroxychloroquine » pour le traitement du coronavirus. Le quotidien national rapporte les propos du Professeur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses et tropicales du CHU de Fann : « Les résultats du Professeur Didier Raoult sont encourageants. Au regard des rapports bénéfice-risque, nous avons jugé utile de démarrer ce traitement chez nos patients. Et les résultats que nous commençons à obtenir sont absolument encourageants ».

Dans un entretien accordé au journal Le Parisien (France) et repris par L’Observateur, le très controversé Pr Raoult est on ne peut plus clair : « Avec mon équipe, nous estimons avoir trouvé un traitement. Je suis convaincu qu’à la fin, tout le monde (l’)utilisera ».

En tout cas, le Pr Seydi qui expérimente déjà les recommandations de son homologue français, entend selon Vox Populi, « généraliser l’utilisation de cette molécule au niveau de tous les sites de prise en charge » du Covid-19 au Sénégal.

Le Soleil fait savoir que « les forces de l’ordre affichent leur fermeté » pour faire respecter le couvre-feu. Mais « la Police tousse », remarque Le Quotidien. Poursuivant, ce journal soutient que « les policiers (ne font pas le distinguo) entre ceux qui disposent d’une dérogation et ceux qui ont violé le couvre-feu ». 

De son côté, L’AS note que « la violence excercée sur des citoyens dans la nuit du mardi au mercredi n’est pas passée par pertes et profits » puisque « la Police sanctionne ses zélés ». A en croire EnQuête, c’était « une répression aveugle et avilisante ». 

Dans la campagne de sensibilisation sur le coronavirus, ce journal constate « la faillite des leaders d’opinion ». A l’évidence, analyse dans EnQuête Falilou Bâ, docteur en Sciences de l’information et de la communication, « on se rend compte que la communication est beaucoup plus gouvernementale. Les leaders d’opinion sont soit annihilés par cette puissance médiatique, soit ils n’ont pas (eu) la place qu’ils devraient avoir ».

Pour sa part, Sud Quotidien annonce la modification des « horaires de travail de l’administration » sénégalaise. Ceux-ci sont désormais fixés de 9 à 15 heures. Là où Le Soleil se fait l’écho de la mobilisation, par l’Etat du Sénégal, de « 69 milliards F CFA » en guise « d’appui alimentaire d’urgence aux populations rendues vulnérables par le Covid-19 ».

Enfin, L’Observateur indique que « le chef de l’Etat (après avoir) appris, (hier) mercredi, en pleine réunion du Conseil des ministres que la contribution du secteur privé au financement du fonds de guerre Force Covid-19 s’élevait à… 641 millions F CFA, n’a pas caché sa colère ». 

 

Le Covid-19, omniprésent dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent à l’unisson de la mobilisation nationale pour vaincre l’ennemi commun : le coronavirus.EnQuête, sous le titre « L’union sacrée », informe que « les leaders politiques, en particulier ceux de l’opposition, se sont succédé hier (mardi) au Palais de la République, pour répondre à l’appel du chef de l’Etat qui veut mobiliser toutes les forces vives de la nation dans la lutte contre le coronavirus ».

D’après ce journal, « ils ont, pour l’ensemble, décidé de soutenir le président Macky Sall et de voter en faveur du projet de loi d’habilitation qui sera prochainement soumis aux députés ».

L’AS en déduit que « l’opposition (est) prête pour le combat ». Dans les colonnes de ce quotidien, Khalifa Ababacar Sall, l’ancien maire de Dakar déclare : « Quand c’est le pays, nous dépassons un certain nombre de contingences. Il faudra plus de solidarité, de responsabilité dans nos attitudes et comportements. C’est ensemble que nous parviendrons à endiguer cette maladie ».

Pour sa part, Vox Populi signale que « la classe politique fait front au Palais » avec notamment Idrissa Seck (Rewmi, pays en langue wolof), Pape Diop (Bokk Guis Guis, même vision en langue wolof), Issa Sall (candidat à la présidentielle de 2019), Mamadou Diop Decroix (And-Jef, Parti Africain pour la Démocratie et le Socialisme, AJ-PADS) et Ousmane Sonko (Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité, Pastef). 

A en croire Sud Quotidien, c’est un « consensus Covid-19 ». Poursuivant, ce journal fait savoir qu’Ousmane Sonko a émis « quelques réserves concernant certaines décisions, tout en rejetant d’autres mesures ».

En effet, Le Quotidien rapporte les propos du politique classé troisième à la dernière présidentielle : « Nous n’avons pas encore les détails sur ce qui va alimenter ce fonds de 1000 milliards F CFA. Aujourd’hui, nous n’avons pas de marges. La Banque centrale européenne a dégagé une enveloppe de 750 milliards d’euros. Aux Etats Unis, c’est 500 milliards de dollars. Mais la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao) ne peut pas le faire parce qu’il y a des contraintes liées à notre monnaie ». 

En outre, l’ancien inspecteur des Impôts et Domaines est persuadé que « l’annulation de la dette fiscale n’est jamais une bonne mesure. Il ne faut pas mettre dans la même catégorie ceux qui ont carrément commis des crimes fiscaux et ceux qui ont (fait) des erreurs de bonne foi ».

De son côté, L’Observateur s’intéressant à l’origine du fonds de guerre de 1000 milliards F CFA, révèle que le chef de l’Etat « avait demandé aux membres du gouvernement de contribuer chacun au Force Covid-19 à hauteur d’un million F CFA ». 

Ce journal précise que « le président Sall n’a pas attendu que les ministres se manifestent. Il a donné des instructions au ministre des Finances et du Budget de couper à la source (cette) somme du salaire des ministres ».

Dans la lutte contre le coronavirus, détecté pour la première fois en décembre 2019, le Sénégal peut compter sur l’aide de la Chine. Zhang Xun, l’ambassadeur de l’empire du Milieu à Dakar, dans un entretien avec Le Soleil, annonce que « 3000 combinaisons de protection, autant de lunettes, de masques et 500 thermoflash seront remis au Sénégal ».

Enfin, Stades se fait l’écho de la participation à l’effort de guerre du mouvement sportif sénégalais. Ce dernier a remis un chèque de 51 millions F CFA, hier mardi, au ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr.

 

Le coronavirus en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent principalement des mesures exceptionnelles prises par le chef de l’Etat afin de freiner l’expansion du coronavirus.Sud Quotidien informe que Macky Sall « décrète l’état d’urgence et le couvre-feu ». Ce journal rappelle que les 12 nouveaux cas positifs de Covid-19 déclarés hier lundi constituent « le plus lourd bilan » quotidien du Sénégal depuis la détection du patient zéro.

« Sénégalais, l’heure est grave ! », c’est le titre choisi par Le Soleil pour reprendre in extenso le discours à la nation du président de la République. En outre, le quotidien national renseigne que cela fait « 32 ans qu’il n’y a avait pas eu d’état d’urgence au Sénégal. La dernière fois, suite à l’élection présidentielle de 1988, les élèves et étudiants avaient connu une année blanche et la tension politique était à son summum ». 

Le Quotidien se fait l’écho de « la thérapie de Macky », non sans s’indigner de l’inconscience de certains Sénégalais face à un péril imminent. La preuve : une personne infectée a osé quitter son lieu d’internement pour se rendre chez lui à Pikine (banlieue dakaroise). 

Cela fait dire à ce journal que « l’efficacité (de toutes les décisions) ne sera mesurée que le vendredi prochain, si les mosquées restent fermées à Dakar (ouest) et Touba (centre) essentiellement. On saura alors si le capitaine a repris le gouvernail du navire ».

« Pour faire face à cet ennemi vicieux, mortel et invisible à l’œil nu », le président Sall a annoncé toute une série de mesures dans le cadre d’un plan de guerre de 1000 milliards F CFA, rapporte Vox Populi. 

L’AS précise qu’il s’agit du Force Covid-19 qui « sera alimenté par l’Etat et toutes les bonnes volontés ». A en croire ce journal, « Macky Sall sort l’artillerie lourde ». Cité par L’AS, Me Oumar Youm, ministre du Tourisme et des Transports aériens affirme que les mesures annoncées par le chef de l’Etat sont « parfaitement adaptées aux circonstances. C’est la situation actuelle qui l’exige ».

Pour sa part, L’Observateur fait savoir que « l’ancien ministre Moustapha Guirassy (a été testé) positif au coronavirus ». Dans une vidéo postée hier sur sa page Facebook, l’actuel député a confirmé l’information : « Je me suis mis à la disposition des autorités sanitaires du pays qui ont bien voulu m’interner à l’hôpital de Diamniadio (périphérie de la capitale) ».

Sous le titre « Emeutes du pain », L’Observateur indique que « l’interdiction de la vente de pain dans les boutiques est mise en application depuis hier lundi. (Mais) cette mesure anticoronavirus sème le désordre dans certaines boulangeries et autres pâtisseries à Dakar ».

Enfin, dans un éditorial au vitriol, Mahmoudou Wane, le Directeur Général du journal EnQuête assène : « Pour pervers que soit le virus, l’ennemi à vaincre, c’est d’abord nous. Nous ne saurons le battre sans changer de comportement et/ou l’encourager ».

Le coronavirus, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent essentiellement du coronavirus qui étend ses tentacules dans le pays.Vox Populi informe que « le Covid-19 envahit le Sénégal (avec) 67 cas positifs, 5 régions touchées et plus de 1000 personnes contacts », non sans souligner que « l’étape critique de la transmission communautaire (a été) franchie ».

Dans les colonnes de ce journal, Docteur Abdoulaye Bousso, Coordonnateur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous) prévient : « dans les deux semaines à venir, il faudra s’attendre à de nouveaux cas ».

Pour amoindrir le mal, Seydou Guèye, ministre conseiller en communication à la Présidence de la République cité par Vox Populi, estime que « l’évolution du virus dépend moins du dispositif sanitaire que de la discipline de nos concitoyens ».

A en croire Sud Quotidien, on s’achemine « vers l’état d’urgence ». Poursuivant, ce journal constate que « l’heure est grave (puisque) les examens virologiques ne cessent chaque soir de livrer des résultats positifs au coronavirus ».

Toutes choses qui font dire à Sud Quotidien que « l’Etat a enfin décidé de prendre des mesures drastiques et le président de la République devrait faire une deuxième sortie (ce lundi) pour annoncer l’état d’urgence ».

En tout cas, d’après Le Quotidien, le Sénégal présente tous les « symptômes d’un état d’urgence ». Ce journal indique que « le Conseil national de sécurité sur le Covid-19 (Force Covid-19), réuni samedi dernier, (prévoit) de proposer au chef de l’Etat (la déclaration) de l’état d’urgence » face à la propagation express du coronavirus.

Pour L’Observateur, « le Palais (de la République) est partagé entre le couvre-feu et le confinement ». Dans un entretien avec ce quotidien, Iba Barry Kamara, enseignant-chercheur en Droit privé à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) précise : « L’état d’urgence est une restriction drastique des libertés fondamentales. Il s’agit par exemple de la liberté de circuler, de la liberté de manifester, de la liberté de se réunir… C’est une mesure prise par le gouvernement en cas de péril imminent ».

De son côté, L’AS renseigne que « la Police nationale mobilise tous ses éléments pour faire appliquer les décisions prises par l’Etat. Depuis hier dimanche, tout le personnel de la Direction générale de la Police nationale a été réquisitionné afin de se prépaper aux éventuelles décisions de confinement ».

EnQuête, avec son message « Restez chez vous ! », n’y va pas avec le dos de la cuillère parce qu’« avec la transmission communautaire, le Sénégal entre dans une phase lourde de dangers ».

Le Professeur Daouda Ndiaye, chef du service de parasitologie de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar, dont les propos sont rapportés par ce quotidien, souligne qu’« on est aujourd’hui dans un pays où la confirmation de cas et la contamination peuvent se faire à tout moment ».

Enfin, dans Le Soleil, Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale hausse le ton : « Aucune tolérance ne doit être permise dans l’application des mesures déjà arrêtées ».

Les quotidiens sénégalais font le bilan des cas de Covid-19

La presse sénégalaise de ce mercredi fait le bilan des contaminations au Covid-19 dans le pays, avec en toile de fond les quatre nouveaux cas et les décisions de l’Eglise catholique d’annuler les messes publiques et les cérémonies religieuses.« Quatre nouveaux cas de Covid-19-Le Sénégal franchit la barre des 31 malades », constate L’As, soulignant que l’Eglise annule les messes publiques.

Mais pour ce quotidien, les transports en commun constituent le maillon faible de la lutte contre la pandémie du Covid-19.

« Coronavirus-Le Sénégal franchit le cap des 30 malades. Avec quatre nouveaux cas, le bilan s’établit à 31 contaminés, dont 2 guéris. Le Modou-Modou (émigré revenu d’Italie) de Touba a allongé sa liste de malades contacts d’une unité, les autres trois cas sont des étrangers », détaille Vox Populi à sa Une.

De son côté, Le Soleil précise que « 4 nouveaux cas positifs (détectés) sur 44 tests ».  « Messes publiques, chemins de croix…l’Eglise catholique suspend tout », informe ce journal.

La suspension des liaisons aériennes, la fermeture des agences de voyage, la mise à quai du bateau Aline Sitoé Diatta intéressent Sud Quotidien qui note que le « Covid-19 plombe la destination Sénégal », poussant les acteurs touristiques à exiger un accompagnement de l’Etat.

Toutes choses qui font dire à Walf Quotidien que dans les décisions prises contre le coronavirus, « l’Eta oublie la lutte économique » car, « aucune mesure (n’est) annoncée pour les entreprises ».

Ce faisant, nos confrères constatent « un grand flou pour les patrons ».

« Lutte contre le coronavirus-Diaobé fermé », titre Le Quotidien, soulignant que ce marché sous-régional a été fermé depuis hier.

Selon ce journal, le pic de la pandémie est attendu dans 4 à 6 semaines, mais en attendant, L’Observateur reste sur la propagation de la maladie au Sénégal, faisant état de « dangereux jeu de cache-cache avec le coronavirus ».

« Les silences suspects du gouvernement sur les nouveaux cas. Elèves et étudiants s’offrent au virus dans les plages. Un Modou-Modou met en quarantaine tout un quartier à Kaffrine », rapporte L’Obs, s’interrogeant : « Après les églises, les mosquées vont-elles fermer ? ».

A sa Une, EnQuête affiche les « confessions d’un étudiant sénégalais confiné en France » et qui affirme : « J’ai tous les symptômes du coronavirus ».

De l’avis de ce journal, en arrêtant les cérémonies religieuses, « l’Eglise montre la voie ».

Les mesures contre le Covid-19 à la Une des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise parvenue, mardi à APA, traite principalement du coronavirus (Covid-19), le pays ayant fermé ses frontières après avoir enregistré 27 cas confirmés dont deux guéris.« Le Sénégal ferme son ciel, augmente ses cas positifs et compromet son économie-Coronavirus, la peur du pire », titre L’Observateur, informant qu’un Français porte le nombre de cas positifs à 27.

« Suspension des lignes aériennes-Gros nuages sur le tourisme et le fret », écrit EnQuête, faisant dire au Quotidien que « le Covid-19 infecte l’économie ».

Ce journal affiche « les craintes sur l’approvisionnement en denrées et risques de baisse des recettes douanières et fiscales ».

A côté de L’As qui présente l’aéroport Blaise Diagne de Diass (Aibd) comme une « passoire pour Covid-19 », Vox Populi indique que « le Sénégal se barricade », expliquant que « les liaisons aériennes suspendues avec la France, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, l’Algérie et la Tunisie ».

« Lutte contre la pandémie du coronavirus-Le Sénégal se barricade », renchérit Walf Quotidien, là où Le Soleil renseigne que « nos frontières aériennes (sont) fermées à sept pays » et que la mesure entre en vigueur demain à 23h59.

Sur ce sujet, Sud Quotidien ajoute que « Macky ferme son espace aérien » en suspendant les vols en provenance des zones à risques.

Pour la lutte contre le Covid-19, Record informe que « Sadio Mané offre 30 millions f cfa » au Comité national.