Covid-19 : l’Ethiopie confirme la présence du variant Delta

Les cas du variant Delta de la Covid-19 détectés se propagent à un taux beaucoup plus élevé, a annoncé, ce mardi, la ministre de la Santé, Mme Lia Tadesse.S’exprimant lors d’un point de presse, elle a déclaré que le nombre des nouvelles infections au coronavirus a augmenté rapidement et a tué de nombreuses personnes au cours des dernières semaines.

« Le nombre de patients atteints de la Covid-19 dans les unités de soins intensifs a également augmenté à un rythme inquiétant », a ajouté la ministre, exhortant du coup ses compatriotes à respecter les mesures prises pour endiguer la pandémie.

À ce jour, plus de 313.000 personnes ont contracté la maladie en Ethiopie qui a fait 4.700 sont décès.

« Le variant Delta continue de se propager en Afrique, car la couverture vaccinale sur le continent reste faible », a dit pour sa part, John Nkengasong, responsable des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies, à Johannesburg.

Malawi : hausse des suicides au premier trimestre 2021

Le nombre de personnes se donnant la mort a augmenté de 72 % entre janvier et mars 2021 par rapport à la même période en 2020 selon Dennis Mwafulirwa, Directeur Général du Connect Plus Resource Institute (CPRI), une organisation malawite qui promeut la santé mentale et lutte contre les suicides.Au Malawi, la fréquence des cas de suicide nécessite « une action nationale urgente » pour identifier puis traiter les problèmes qui poussent les gens à mettre fin à leurs vies, a déclaré Dennis Mwafulirwa.

Dans ce pays de l’Afrique de l’Est, les spécialistes expliquent ces actes par les défis socio-économiques exacerbés par la Covid-19. La pandémie a causé des pertes d’emploi innombrables et provoqué  des tensions dans les couples surtout pendant les périodes de confinement.

Pour juguler le mal, le Connect Plus Resource Institute (CPRI) compte organiser du 5 au 11 septembre prochain une campagne de prévention. Ces activités vont  coïncider avec la Journée mondiale de prévention du suicide célébrée le 10 septembre de chaque année.

Covid-19 en Côte d’Ivoire: 160 agents d’un secrétariat d’Etat se font vacciner

En application des consignes gouvernementales, le secrétaire d’État chargé de la Modernisation de l’administration ivoirienne, Dr Brice Kouassi, a organisé une campagne contre la Covid-19 qui a déjà permis la vaccination de 160 de ses collaborateurs.

La première séance de cette campagne, tenue le 1er septembre 2021, a enregistré une mobilisation de 160 agents dont les membres du Cabinet, les responsables des structures sous tutelles. 

L’opération a enregistré également des directeurs centraux et des agents qui ont reçu la première dose du vaccin Pfizer. Donnant l’exemple, c’est Dr Noël Tahet, directeur de Cabinet, qui a reçu le premier vaccin.  

La deuxième dose de cette première campagne sera administrée le 23 septembre prochain. D’autres séances seront organisées pour couvrir toutes les directions de ce secrétariat d’Etat.  

La séance de vaccination a été assurée par une équipe mobile de l’Institut national de l’hygiène publique (INHP). Le ministère de la Santé a enregistré le 5 septembre 2021, 120 nouveaux cas de Covid-19 sur 5 175 échantillons prélevés soit 2,3 % de cas positifs, 184 guéris et 3 décès.

A la date du 5 septembre 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 56 855 cas confirmés dont 54 625 personnes guéries, 467 décès et 1 763 cas actifs. Le 4 septembre, 12 607 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 1 434 173 doses du 1er mars au 4 septembre.

Le vaccin anti Covid-19 exigé au Cabinet du ministre ivoirien de la Santé

Le vaccin anti Covid-19 et le port de masque facial sont exigés dès le 6 septembre 2021 avant l’accès au Cabinet du ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, pour les usagers et le personnel, selon une note.

« Il est demandé à l’ensemble des usagers et du personnel du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle de se faire vacciner et porter obligatoirement un masque facial à partir du lundi 6 septembre 2021, sous peine de se voir refuser l’accès au Cabinet », indique la note.

La note cible le personnel des entités du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle concerné par cette mesure: directions générales, directions centrales, programmes et services. 

La Côte d’Ivoire connaît une vague de cas positifs ces derniers temps. Le pays qui compte atteindre une couverture vaccinale de plus de 60%, s’approvisionne en vaccins anti Covid-19 administré gratuitement aux populations.  

Quelque 108.000 doses du vaccin Johnson&Johnson réceptionnés jeudi par la Côte d’Ivoire portent à 2, 555 millions doses que le pays a reçues. Sur 7,8 millions de doses du vaccin Johnson&Johnson commandées, 3,5 millions sont attendues d’ici à décembre.  

La décision du ministère date du 3 septembre 2021. Quelques 87 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 272 échantillons prélevés ont été notifiés, soit 2,6 % de cas positifs, 138 guéris et 4 décès le vendredi 03 septembre 2021.

A la date du 3 septembre 2021, le pays compte 56 608 cas confirmés dont 54 292 personnes guéries, 455 décès et 1 861 cas actifs. Le 2 septembre, 16 068 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 1 404 020 doses du 1er mars au 2 septembre. 

Côte d’Ivoire: Serge N’Guessan lauréat du Super prix « La plume anti-tabac »

Le journaliste ivoirien, Serge N’Guessan, du quotidien pro-gouvernemental Fraternité Matin, a été déclaré vendredi lauréat de la première édition du Super prix « La plume anti-tabac », lors d’une cérémonie de distinction, à Abidjan.

« Le Grand prix pour cette première édition a été gagné », avec un dossier, intitulé « Tabagisme: 5.000 personnes meurent chaque année en Côte d’Ivoire » par M. Serge N’Guessan, qui a obtenu 322 points sur 500, a indiqué le président du jury, M. Zio Moussa.

Il lui a été décerné le prix de la catégorie presse écrite et numérique. Le super prix La plume anti-tabac est dotée, pour cette édition de 2 millions Fcfa offert par le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Pierre Dimba, co-président de la cérémonie de distinction.   

Le prix de la catégorie radio a été remporté par Ernest Kouakou de Radio Chandelier avec 309 points sur 500 pour son dossier (9’47) intitulé « le tabac, un poison mortel qui tue à petit feu les cerveaux de demain ».

L’OMS, un partenaire à ce projet a promis soutenir le journaliste Ernest Kouakou avec du matériel radiophonique à hauteur de 1 million de Fcfa. Pour la radio, le 2e prix a été décroché par Marie Ouantchémé de Abobo FM (293 points) et le 3e prix par Mardochée Kouassi (Adjamé FM, 287 points).  

Dans la catégorie meilleure production presse écrite et numérique, le deuxième a été attribué à Rodrigue Konan de Arc-en-ciel avec 309 points sur 500. Raphaël Okaingni du site InfosIvoire.net, a été classé troisième avec 277 points.   

La journaliste Agnès Kraidy, membre du jury, qui représentait le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, co-président de la cérémonie, a salué cette « aventure » et félicité les lauréats qui deviendront des ambassadeurs de la lutte anti-tabac.

M. Sosthène Zombré, qui représentait le chef du bureau de l’OMS en Côte d’Ivoire, Dr Jean-Marie Yaméogo, a fait savoir que « le tabac tue plus de 8 millions de personnes chaque année » dans le monde et constitue un facteur aggravant du cancer, du diabète et des maladies respiratoires chroniques.

Sur le plan économique, chaque année, le tabagisme coûte à l’économie mondiale environ 2% du Produit intérieur brut mondial, a-t-il fait remarquer, ajoutant que « depuis 1980, les mégots de cigarettes constituent pas moins de 30 à 40% des produits ramassés lors des nettoyages ». 

Le représentant du ministre de la Santé, de l’hygiène publique, et de la couverture maladie universelle, Dr Ablé Ekissi, a indiqué qu’en Côte d’Ivoire, environ 5.000 consommateurs décèdent chaque année du tabagisme et des produits associés.  

« Face à cette tragédie, des actions vigoureuses méritent d’être déployées pour inverser cette tendance qui menace le développement de nos États », a-t-il dit, se réjouissant de l’enthousiasme suscité par ce concours qui a enregistré 18 participations. 

Le concours de La plume anti-tabac est organisé par le Réseau des communicateurs pour la lutte contre le tabagisme et l’alcoolisme en milieu scolaire et universitaire (RECLTASU), présidé par le journaliste Dimitri Agoutsi. Les lauréats ont reçu également un trophée, chacun.  

Afrique du Sud : l’état de catastrophe nationale prolongé

Décrété en mars 2020 à cause de la pandémie de la Covid-19, l’état de catastrophe nationale sera prolongé jusqu’en octobre 2021 par le gouvernement.Le Cabinet sud-africain a approuvé la prolongation de l’état de catastrophe au moment où le pays a franchi jeudi la barre des 13 millions de personnes vaccinées contre le coronavirus.

Le ministre de la Présidence Mondli Gungubele a déclaré jeudi que le pays resterait au niveau 3 du confinement dans le cadre de la réponse nationale à la pandémie de Covid-19 jusqu’au 15 octobre. Depuis la fin du mois de juillet, l’Afrique du Sud est sous le coup d’un confinement de niveau 3 ajusté, en vertu duquel toutes les activités économiques sont autorisées, à quelques exceptions.

Pendant cette période, l’alcool est vendu pour la consommation domestique et uniquement à des jours spécifiques, tandis que la vente de produits du tabac reste interdite.

L’Afrique du Sud a administré 250.843 doses jeudi, ce qui porte le nombre de personnes vaccinées à 13.112.268, selon le ministère de la Santé. Les autorités sanitaires ont ajouté que le nombre d’adultes entièrement vaccinés s’élevait désormais à 6.301.758 personnes. Selon l’Institut national des maladies transmissibles (NICD), le nombre total de cas s’élève à 2.796.405 en comptant les 9.203 nouvelles infections du jeudi.

Le NICD a déclaré que la province du KwaZulu-Natal continue d’être le moteur des nouvelles infections avec 2.691 contaminations. Elle est suivie par les provinces du Cap occidental et oriental avec respectivement 1.796 cas et 1.652, a indiqué le NICD, ajoutant qu’il y a eu « une augmentation de 437 admissions à l’hôpital au cours des dernières 24 heures ».

Le bilan des victimes continue de s’alourdir. 418 personnes sont décédées de la Covid-19 jeudi, portant le bilan total dans le pays à 82.914 décès depuis l’apparition de la pandémie en mars 2020, a expliqué le NICD.

Covid-19: la Côte d’Ivoire réceptionne 108.000 doses du vaccin Jonhson&Johnson

La Côte d’Ivoire a réceptionné jeudi un premier contingent de 108 000 doses du vaccin Johnson&Johnson sur 7,8 millions commandées par le pays.

Ce lot de vaccins a été réceptionné, à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, par le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la diaspora et de l’intégration, Kandia Camara, son collègue de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Pierre Dimba, et des représentants de partenaires financiers et techniques.  

« Je suis donc vraiment heureux de recevoir, en plus des vaccins que nous avons reçus la semaine dernière, 108.000 doses et ça porte à 2,555 millions doses que nous recevons en Côte d’Ivoire », a déclaré le ministre de la Santé, M. Pierre Dimba.  

La Côte d’Ivoire, soulignera-t-il, réceptionne « un premier lot du vaccin Johnson &Johnson qui a été acheté par l’Etat ivoirien à partir d’un financement de la Banque mondiale », grâce à une initiative de l’Union africaine, accompagnée par Afreximbank. 

M. Pierre Dimba a fait observer que sur le marché international, il y a une tension énorme. Mais le leadership du président Alassane Ouattara a permis, par le biais de l’UA et de cette banque panafricaine de commander 7, 8 millions doses dont 3,5 millions de doses devraient être acheminées d’ici à décembre.  

L’OMS accompagne techniquement la Côte d’Ivoire. Quant à l’Unicef, elle va aider l’Etat ivoirien à déployer le vaccin en vue d’une vaccination des populations sur tout le territoire national.  

« La spécificité de ce vaccin, c’est que c’est un vaccin à une dose », a relevé M. Dimba, faisant savoir que l’Etat compte le déployer dans les milieux reculés pour le corps enseignant, les médecins pour qu’ ils puissent être disponibles pour vaquer à leurs préoccupations. 

Ces derniers jours, il y a une remontée spectaculaire des cas de contamination dans le pays avec des décès.

Au niveau de l’Afrique, le nombre de vaccinés ne dépasse pas 2%, mais grâce à ces vaccins le continent tend vers 6 à 7% pour la Côte d’Ivoire et notre objectif est d’atteindre plus de 60% de la vaccination.

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la diaspora et de l’intégration, Kandia Camara a salué « la bonne coopération entre la Côte d’Ivoire et l’ensemble de ses partenaires ».

M. Gaston Sorgho, directeur sectoriel Afrique de l’Ouest et du centre de la Banque mondiale, en charge de la santé, la nutrition et la population, a fait savoir que cette initiative qui représente « environ 3,5 millions de dollars » est « un premier pas ».

L’UA, en soutenant cette initiative, veut que le continent atteigne une couverture vaccinale de 60%. Pour M. Sorgho, l’Afrique doit aller au-delà des 20% visé au départ. 

Dans cet élan, M. Gaston Sorgho a indiqué que c’est pourquoi l’UA a mobilisé une banque sur le continent en tant que structure d’appui qui a donné la garantie pour permettre les négociations avec les fournisseurs. 

La Côte d’Ivoire enregistre une vague importante de personnes infectées à la Covid-19 ces dernières semaines. Le pays a enregistré ce jeudi 2 septembre 2021, 373 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 460 échantillons prélevés soit 8,4 % de cas positifs, 152 guéris et 6 décès.

A la date du 2 septembre 2021, la Côte d’Ivoire compte 56 521 cas confirmés dont 54 154 personnes guéries, 451 décès et 1 916 cas actifs. Le 1er septembre, 17 829 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 1 387 952 doses du 1er mars au 1er septembre 2021.

Vaccins anti-Covid-19 : l’Afrique toujours à la traîne

Huit pays africains sur dix risquent de ne pas atteindre l’objectif fixé pour la vaccination contre la Covid-19, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).L’Afrique est sur le point de manquer l’objectif à caractère urgent fixé au niveau mondial en termes de vaccination. Celui-ci consiste à vacciner 10 % des groupes les plus vulnérables contre la pandémie dans chaque pays avant la fin du mois de septembre.

Mais de nouvelles données recueillies par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) indiquent que seuls 39 millions de personnes, soit à peine 3% de la population totale du continent, ont été entièrement vaccinées.

Et si le rythme actuel d’expédition de vaccins et de vaccination se maintient, prévient l’Oms, 42 des 54 pays d’Afrique, soit près de 80 % du total, risquent donc de ne pas atteindre l’objectif fixé pour la vaccination contre la maladie.

Neuf pays africains parmi les plus affectés comme l’Afrique du Sud, le Maroc et la Tunisie ont déjà atteint l’objectif mondial de vaccination fixé en mai par l’Assemblée mondiale de la Santé, l’organe décisionnel suprême de l’OMS.

Trois autres pays africains sont en bonne voie pour atteindre l’objectif, estime l’organisme onusien, ajoutant que deux autres pourraient y parvenir s’ils augmentent le rythme d’inoculation du liquide précieux.

« L’accaparement des vaccins a retardé l’Afrique et nous avons besoin de toute urgence d’un nombre accru de vaccins », a déclaré la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti lors d’une conférence de presse virtuelle.

« Cependant, poursuit-elle, à mesure que de nouvelles doses arrivent, les pays africains doivent accentuer leurs efforts et veiller à la mise en œuvre de plans explicites qui permettent de vacciner sans tarder les millions de personnes qui restent confrontées à la grave menace de la Covid-19 ».

Près de 21 millions de doses de vaccins anti-Covid-19 sont arrivées en Afrique au cours du mois d’août par le canal du Mécanisme Covax, soit autant que le nombre de doses réceptionnées par le continent sur l’ensemble des quatre mois précédents.

En tenant compte des vaccins qui devraient être livrés par le Covax et l’Union africaine d’ici à la fin du mois de septembre, l’Afrique pourrait recevoir suffisamment de doses pour atteindre la cible de 10 %.

Au total, plus de 143 millions de doses ont été reçues en Afrique, où 39 millions de personnes, soit à peine 3 % de la population, sont entièrement vaccinées. En comparaison, 52 % de la population est entièrement vaccinée aux États-Unis d’Amérique et 57 % de la population est entièrement vaccinée dans l’Union européenne.

« L’iniquité est extrêmement troublante. Seulement 2 % des plus de cinq milliards de doses administrées dans le monde l’ont été en Afrique. Cependant, les récentes augmentations d’expéditions de vaccins et les engagements de plus en plus nombreux sont bien la preuve qu’une distribution plus équitable et plus juste des vaccins à l’échelle mondiale est possible », a souligné Dr Moeti.

Les pays doivent continuer à combler les lacunes opérationnelles et dans le même temps, améliorer, adapter et affiner en permanence leurs campagnes de vaccination contre la Covid-19, exhorte l’Organisation mondiale de la Santé.

Car, sur les 30 pays qui ont communiqué à l’OMS des données relatives à leur capacité opérationnelle, souligne-t-elle, quinze n’ont pas procédé à des examens de l’action en cours, qui sont pourtant essentiels pour évaluer et optimiser les progrès. Un pays sur trois n’a pas actualisé son plan national de déploiement des vaccins, qui définit les orientations afférentes aux activités de vaccination contre la Covid-19 dans chaque pays.

Le nombre de cas de Covid-19 est en légère baisse en Afrique, mais reste obstinément élevé. Le nombre de nouvelles infections en Afrique centrale, en Afrique de l’Est et en Afrique de l’Ouest a augmenté pour passer à près de 215.000 au cours de la semaine qui s’est achevée le 29 août.

Vingt-cinq pays, soit plus de 45 % des pays africains, signalent un nombre de cas élevé ou en augmentation rapide. Plus de 5.500 décès ont été notifiés au cours de la semaine qui a pris fin le 29 août.

Covid-19 en Côte d’Ivoire: plus de 5 600 cas positifs et 112 décès en août

La Côte d’Ivoire qui enregistre une vague importante de personnes infectées à la Covid-19 ces dernières semaines, compte pour le seul mois d’août 2021, 5 634 cas positifs, 4 567 nouveaux guéris et 112 décès.

Selon une compilation des chiffres quotidiens du ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, il ressort une moyenne journalière de 182 nouveaux cas positifs, 147 guéris et 4 décès. 

Au cours du mois d’août 2021, les statistiques révèlent que le plus grand nombre de nouveaux cas est 410, celui des nouveaux guéris de 278, tandis que le pic au niveau des décès est monté le 25 août à 11.   

Le 1er septembre 2021, 479 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 976 échantillons prélevés soit 12 % de cas positifs, 189 guéris et 4 décès ont été enregistrés. Le pays compte 56 148 cas confirmés dont 54 002 personnes guéries, 445 décès et 1 701 cas actifs.

Le 31 août, 16 570 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 1 370 123 doses du 1er mars au 31 août 2021. Les personnes de plus de 18 ans sont invitées à se faire vacciner dans les centres de vaccination dans le pays.

Sénégal/Covid: les avantages de la vaccination mis en exergue

Le professeur Daouda Ndiaye a insisté sur les avantages de la vaccination anti-Covid-19.A l’initiative de l’entreprise Gaïndé 2000, l’universitaire sénégalais a récemment animé un webinaire axé sur le thème : « Covid-19, rompre la contamination en entreprises ».

Il a dit comprendre les préoccupations émises par certains citoyens à propos des vaccins, soulignant que les mêmes craintes ont existé avec le paludisme, le Sida et resurgi avec la Covid.

« La science, c’est de la démocratie. Toutefois, les avis doivent être basés sur des analyses scientifiques. Ce qui est plus important dans le cadre d’un vaccin, c’est de voir si celui-ci est toxique pour l’homme. C’est la première question à régler », a expliqué le Pr Daouda Ndiaye, Directeur du centre africain d’excellence sur la génomique des maladies infectieuses.

Il a rassuré que tous les vaccins qui ont été reçus au Sénégal contre la Covid-19 et sur pour lesquels on a eu l’approbation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et d’autres grandes institutions mondiales ont leur innocuité.

Ce faisant, il a rappelé qu’un médicament est toujours dangereux s’il n’est pas régulé comme il se doit. « Ces vaccins, a indiqué Pr Ndiaye, n’ont pas de problème comme certains le soutiennent. L’immunité n’est pas totale. C’est la norme pour la plupart des vaccins. Les gains sont extrêmement importants. Le jour où il y aura des effets secondaires majeurs, même si les organisations internationales ne bloqueraient pas l’arrivée de ces vaccins, nous serons les premiers à dire stop au ministère de la santé ».

A son avis, tant que ce n’est pas le cas, il faut encourager la poursuite des campagnes de vaccination car, « nous sommes obligés de porter ce combat au nom de l’Etat, au nom de la population pour sauver notre pays qui nous a tout donné ».

Il a révélé que 15% des personnes non immunisés peuvent être protégés par les mesures barrières, mais qu’il faut associer les deux : le vaccin et le respect des gestes barrières pour vaincre le virus.

« Il n’existe pas encore au Sénégal un rapport définitif pour déterminer le taux de protection. Nous sommes persuadés que ces vaccins ont joué un rôle fondamental dans la maitrise de la pandémie. Les personnes qui ne sont pas encore vaccinées sont plus en danger par rapport à la Covid-19. Si chacun s’y met en respectant les mesures barrières et en se faisant vacciner, c’est le premier acte de patriotisme », a conclu le professeur Daouda Ndiaye.

La Côte d’Ivoire déclare le « non-cas de la maladie à virus Ebola »

La Côte d’Ivoire qui avait annoncé, le 14 août dernier une épidémie d’Ebola, a déclaré le 31 août 2021 un « non-cas de maladie à virus Ebola », à la suite des résultats sérologiques du seul cas revenus négatifs après examen à Lyon, en France.

« Les résultats revenus négatifs tant pour la PCR que pour la sérologie, le gouvernement a décidé de classifier cette patiente comme non-cas de maladie à Virus Ebola, sortant du coup la Côte d’Ivoire de la liste des Pays à virus Ebola », indique un communiqué du ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle.  

Le 14 août 2021, le pays a déclaré une épidémie de la Maladie à Virus Ebola (MVE) suite à la confirmation du Laboratoire de l’Institut Pasteur, d’un prélèvement effectué chez une patiente qui a quitté Labé en Guinée le 8 Août 2021.

Cette dernière est arrivée à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, le 12 août 2021 où elle a été admise dans une structure sanitaire, isolée et diagnostiquée comme MVE.   

Selon le Règlement Sanitaire International (RSI2005), les prélèvements ont été également envoyés pour une confirmation dans un laboratoire de référence qui est accrédité pour les fièvres hémorragiques virales, note le communiqué, qui explique que « c’est ainsi que le laboratoire Bio-Mérieux de Lyon qui a été identifié, a reçu les prélèvements le 27 août 2021 ».   

Au regard des normes de l’OMS, le gouvernement ivoirien avait entrepris toutes les actions de santé publique (Surveillance, Prise en Charge des cas, Vaccination des personnes à risque, prévention et contrôle des infections dans les structures de santé) pour répondre à cette épidémie, sécuriser la population et arrêter sa propagation.  

« La patiente à ce jour est déclarée rétablie après que 2 tests consécutifs, réalisés les 21 et 23 Août 2021 par le Laboratoire de l’Institut Pasteur soient revenus négatifs », poursuit le texte qui mentionne le concours de partenaires, notamment l’OMS et des médecins guinéens.    

La sous-région étant confrontée à plusieurs Maladies à Fièvre hémorragique Virale, la Côte d’Ivoire assure continuer à renforcer la surveillance de ses frontières pour pouvoir identifier tout cas suspect et prendre toutes les dispositions nécessaires conformément au Règlement Sanitaire International (RSI2005).  

Covid-19 : l’Irlande retire neuf pays africains de sa liste de quarantaine

La Namibie est l’un des neuf pays africains retirés de la liste des nations dont les ressortissants ne sont plus tenus de subir une quarantaine à leur arrivée en République d’Irlande.Le gouvernement irlandais a déclaré dans un communiqué que la suppression de l’obligation de quarantaine pour les neuf pays concernés signifie « qu’aucun pays d’Afrique ne figure actuellement sur la liste des Etats soumis à la quarantaine ».

« Le Botswana, la République démocratique du Congo, Eswatini, le Mozambique, la Namibie, l’Afrique du Sud, la Tunisie, l’Ouganda et le Zimbabwe ont été retirés de cette liste le vendredi 27 août avec effet immédiat », précise le communiqué.

L’Irlande impose une quarantaine obligatoire à l’hôtel pour les personnes arrivant des pays désignés sans preuve de vaccination complète, de guérison ou autre exemption. Les passagers provenant de ces pays, devaient rester en quarantaine dans un hôtel pendant quatorze jours même avec un test négatif.

Un test positif peut nécessiter une nouvelle période de quarantaine de 14 jours dans un hôtel à compter de la date du test ou de l’apparition des symptômes, à condition que la personne n’ait pas eu de fièvre pendant les cinq jours précédents.

Actuellement, seuls les voyageurs en provenance de certains pays d’Amérique du Sud sont soumis à une quarantaine obligatoire à leur arrivée en Irlande.

Côte d’Ivoire: des consultations médicales pour 650 personnes

Dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique RSE, une société de cimenterie, a initié des consultations médicales au profit de plus de 650 personnes de Vridi 3 et de Brobo.

Ces consultations ont eu lieu à l’occasion de la 3e édition des activités de consultations médicales de LafargeHolcim Côte d’Ivoire, la filiale Ivoirienne du groupe Holcim, à l’endroit des communautés de ses différents sites d’exploitation.

La première partie s’est déroulée les 20 et 21 août au centre communautaire de Vridi 3 (Sud d’Abidjan) et la seconde partie du 25 au 27 août à Sokouamékro, un village de la sous-préfecture de Brobo, à environ 20 Km de Bouaké (centre).  

Selon le bilan de ces journées, ce sont plus de 650 bénéficiaires qui ont été enregistrés dont 105 femmes pour des consultations prénatales et postnatales, 216 jeunes filles sensibilisées sur les grossesses précoces.

Au cours de ces consultations médicales, 160 femmes ont été sensibilisées sur le planning familial, tandis que 172 personnes ont été reçues (Hommes-Femmes- Enfants) pour des consultations générales. 

 « Nous sommes heureux des résultats que nous avons pu obtenir après cette troisième édition de notre activité santé », a déclaré Philomène Tsoh, la directrice de la Communication et du développement durable de l’entreprise.

« Cette activité nous tient particulièrement à cœur; l’hygiène et la santé faisant partie de l’un des quatre domaines prioritaires de notre politique RSE », a fait savoir Mme Philomène Tsoh.

LafargeHolcim Côte d’Ivoire est une filiale du groupe Holcim, leader mondial de solutions de construction innovantes et durables, permettant la création d’infrastructures plus intelligentes. Elle place son personnel et ses communautés au cœur de sa réussite.

Covid-19: 410 nouveaux cas et 6 décès en Côte d’Ivoire, lundi

Quelques 410 nouveaux cas et 6 décès liés à la Covid-19 ont été enregistrés, lundi , en Côte d’Ivoire où la pandémie connait une résurgence depuis ce mois d’août.

Selon un communiqué, le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a « enregistré ce lundi 30 août 2021, 410 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 938 échantillons prélevés soit 10,4 % de cas positifs, 278 guéris et 6 décès ».

A la date du 30 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 55 518 cas confirmés dont 53 675 personnes guéries, 436 décès et 1 408 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 898 175.

Le 29 août, 7 158 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 1 327 485 doses du 1er mars au 29 août.

« Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination », ajoute le communiqué, précisant que « la vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire ».

Côte d’Ivoire: signature d’une convention pour renforcer la protection sociale

Le groupe pharmaceutique suisse Novartis et le Programme d’appui aux stratégies sociales (PASS) viennent de signer à Abidjan une convention cadre de partenariat visant à renforcer le système de protection sociale ivoirien.

La convention vise à renforcer les capacités des dirigeants mutualistes sur divers sujets liés à la gouvernance et à la gestion des mutuelles. Aujourd’hui, 47 mutuelles sont agréées auprès de l’Agence Ivoirienne de régulation de la mutualité Sociale.

Le PASS, pôle d’expertise en santé et protection sociale, opère sous forme d’une Société par Actions Simplifiée (SAS) à but non lucratif. Il est porté par deux groupements mutualistes français, le groupe Vyv et la Fédération Nationale de la Mutualité Française (FNMF).

Il opère sur toute l’Afrique francophone et s’inscrit dans le prolongement des activités du Programme d’appui aux stratégies mutualistes de santé. La phase 1 du PASS fut gérée par Expertise France, de 2015 à 2020.

Durant six années, le Pass s’est investi en Afrique de l’Ouest aux côtés des acteurs mutualistes, gouvernementaux et régionaux de la zone de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa).

Le programme a permis la promotion de modèles mutualistes et aux  mutuelles de jouer un rôle de plus en plus significatif dans les politiques d’extension de la couverture sanitaire universelle (Csu) mise en place dans cinq des huit pays.

Outre le développement des couvertures santé mutualistes, le Pass élargit son domaine d’intervention aux projets, politiques et systèmes de santé et de protection sociale avec une attention particulière sur les problématiques liés aux femmes et aux enfants.

Il propose une expertise construite autour de trois domaines d’activité stratégiques, notamment l’appui aux mécanismes solidaires de financement de la santé de types mutualiste (audit, études, conseil, formation), le renforcement des services de santé et l’apport en expertise en réponse à diverses problématiques ponctuelles de santé et de protection sociale.

« Pour que les médicaments aient du sens, il faut que l’organisation de soins médicaux, les ressources humaines, les infrastructures de diagnostic, les techniques et technologies qui donnent accès à la santé, ainsi que les mécanismes de financement soient robustes », a déclaré M. Ayité. 

En outre, pour une utilisation optimale des médicaments, « il faut que les populations elles-mêmes s’engagement dans la promotion de leur santé. C’est pourquoi leur appui aux communautés s’intéresse globalement à l’écosystème des soins », a-t-il souligné. 

Le groupe cible de ce partenariat est constitué des populations organisées autour de mutuelles sociales ou de centres de santé, des dirigeants élus et salariés des mutuelles, des établissements de santé à base communautaire et de leurs faîtières.

Les experts du système de santé (économistes de la sante, socio-anthropologues, géographes de la sante, chercheurs, professeurs et médecins, biostatisticiens, etc) font également partie de la cible ainsi que les centres de santé mutualistes et start-up actives dans la e-santé.

La collaboration entre les parties portera sur le renforcement du système de santé et privilégiera des approches communautaires via trois axes, à savoir le renforcement des compétences, le renforcement des capacités de centres de santé et la promotion des solutions digitales de santé au niveau communautaire.

Elle devrait permettre à terme de promouvoir et pérenniser les modèles de financement solidaires de la santé, d’outiller les cadres de la santé et de la protection sociale sur les enjeux et mécanismes de financement de la santé à l’échelle nationale (CMU) et à l’échelle communautaire (mutuelles / coopératives de santé, offre de soins communautaires, etc.).

La convention a aussi pour but d’apporter une meilleure efficience à l’offre de soins mutualiste et communautaire grâce à la e-santé afin d’utiliser le numérique pour répondre à diverses problématiques spécifiques en vue d’optimiser le parcours du patient, de moderniser les systèmes et les établissements de soins et en même temps de générer des économies de santé publique dans un environnement confidentiel et sécurisé.

Le groupe Novartis s’est engagé à offrir des bourses pour la prise en charge de la formation d’un certain nombre d’étudiants dans le cadre de l’ouverture prochaine du MASTER CAMAPA (Cadres de la Mutualité, de l’Assurance et de la Prévoyance) de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne à Abidjan à l’antenne de l’Institut National Polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB).

Vaccins Covid-19 : la France au chevet de l’Union africaine

Les États membres de l’Union africaine (UA) vont recevoir de Paris 10 millions de doses supplémentaires de vaccins AstraZeneca et Pfizer contre la Covid-19.Les vaccins seront alloués et distribués dans le cadre de l’initiative du « Fonds africain pour l’acquisition des vaccins » (Avat) et du mécanisme pour un accès mondial au vaccin contre la Covid-19 (Covax) au cours des trois prochains mois, lit-on sur le site de l’Elysée.

L’initiative Avat, explique la présidence française, est un mécanisme d’achats groupés pour permettre aux États membres de l’Union africaine de se procurer suffisamment de vaccins pour répondre à au moins 50 % de leurs besoins. Elle est menée en étroite collaboration avec le mécanisme Covax qui s’efforce de son côté de fournir les 50 % restants grâce à des dons.

Ce programme est piloté, pour le compte des États membres de l’Union africaine, par les Centres africains pour le contrôle et la prévention des maladies, la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) ainsi que la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), qui fournit les fonds pour acheter les vaccins.

Selon l’exécutif français, suffisamment de vaccins ont déjà été achetés dans le cadre de cette initiative pour permettre, d’ici à septembre de l’année prochaine, la vaccination par les pays africains de 400 millions de personnes, soit un tiers de la population africaine, pour un coût de 3 milliards de dollars, avec l’appui d’un partenariat innovant noué avec la Banque mondiale.

Par ailleurs, indique la publication de l’Elysée, la France contribuera à la plateforme soutenue par l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) qui permettra le transfert de la technologie des vaccins à ARN messager vers le continent africain.

En outre, poursuit-elle, grâce à son nouveau partenariat avec l’initiative Avat, le gouvernement français accroîtra encore ces efforts et progressera dans la réalisation de son engagement de partager au moins 60 millions de doses de vaccins d’ici à la fin de l’année 2021.

Pour le président de la République d’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, « le don par la République française de 10 millions de doses de vaccins contre la Covid-19 au continent africain est un geste fort et bienvenu de solidarité humaine et de coopération politique à un moment où le monde en a le plus besoin ».

M. Ramaphosa a ainsi félicité « le Président Macron, le gouvernement et le peuple français pour cette contribution importante à la lutte de notre continent contre la maladie et contre la triste mais non inéluctable réalité de l’accès inégal aux vaccins dans beaucoup de régions du monde, en particulier en Afrique. »

De son côté, son homologue, Emmanuel Macron, a déclaré que cette assistance illustre sa volonté en tant que Président de la République française, de se tenir aux côtés des populations africaines pour faire front ensemble contre la pandémie.

Af’Sud : une nouvelle souche de la Covid-19 détectée (étude)

Un nouveau variant de la Covid-19 plus infectieuse que les souches précédentes a été détecté en Afrique du Sud, selon les résultats d’une étude.L’étude menée par l’Institut national des maladies transmissibles d’Afrique du Sud et la plateforme de recherche, d’innovation et de séquençage du KwaZulu-Natal indique que le nouveau variant, connu sous le nom de C.1.2, a été identifié pour la première fois en mai 2021 lors de la troisième vague de Covid-19 dans le pays. Les chercheurs ont averti que le variant C.1.2 est « associé à une transmissibilité accrue et à une sensibilité réduite à la neutralisation ».

Le variant aurait depuis été détecté dans la plupart des dix provinces d’Afrique du Sud et dans sept autres pays d’Afrique, d’Europe, d’Asie et d’Océanie, indiquent les chercheurs dans l’étude qui doit encore faire l’objet d’un examen par les pairs.

Les autres pays où la souche a été détectée sont l’Angleterre, la Chine, la République démocratique du Congo, l’Ile Maurice, la Nouvelle-Zélande, le Portugal et la Suisse.

Le variant aurait évolué à partir de la souche C.1, l’une des lignées qui a dominé la première vague d’infections par le SRAS-CoV-2 en Afrique du Sud et qui a été détectée pour la dernière fois dans ce pays en janvier 2021.

Covid-19: 8 morts et 290 cas en 24 heures en Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire a enregistré huit morts de la Covid-19 et 290 nouveaux cas en 24 heures, selon un communiqué officiel publié, samedi.

Selon ce communiqué, le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a enregistré ce «samedi 28 août 2021, 290 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 927 échantillons prélevés soit 5,9 % de cas positifs, 98 guéris et 8 décès ».

A la date du 28 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 54 856 cas confirmés dont 53 119 personnes guéries, 424 décès et 1 313 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 888 751.

Le 27 août, 8 793 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 1 310 778 doses du 1er mars au 27 août.

« Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination », poursuit le communiqué, précisant que « la vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire ».

Afrique : la production de vaccins antipaludiques en gestation

Le laboratoire allemand BioNTech songe à implanter des sites de production au Rwanda et au Sénégal.Appliquer la technologie de l’ARN messager au paludisme, c’est le pari de BioNTech. Ce même procédé a permis à la société allemande, associée à Pfizer, de mettre sur le marché mondial un vaccin efficace contre le nouveau coronavirus.

L’ambition de BioNTech est de « produire sur le continent africain tous les vaccins issus de la mise au point de ses candidats vaccins antipaludiques », informe un communiqué reçu vendredi à APA.

En marge de la Conférence « Compact avec l’Afrique » qui se tient à Berlin, en Allemagne, ce projet a réuni le président rwandais Paul Kagamé, son homologue sénégalais Macky Sall, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission de l’Union européenne (UE), Werner Hoyer, le président de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et Uğur Şahin, le PDG et cofondateur de BioNTech.

John Nkengasong, le Directeur des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) et Matshidiso Moeti, la Directrice régionale de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique, ont également pris part aux discussions.

Le rapport 2020 de l’OMS sur le paludisme dans le monde renseigne que l’Afrique représente 94 % (215 millions) des cas estimés dans le monde en 2019. Cette année-là, la maladie a tué sur le continent noir 384.000 personnes.

Un vaccin contre le paludisme, il n’en existe pas encore. Le projet de BioNTech est donc une « belle initiative » pour le chef de l’Etat sénégalais. Même son de cloche chez son pair rwandais selon qui « l’Afrique a besoin en urgence d’unités de production de vaccins ».

Le laboratoire allemand veut aussi produire des vaccins antituberculeux en Afrique. En attendant l’aboutissement de ce projet, « le vaccin de BioNTech contre le Covid-19 peut en principe être fabriqué dans les centres de production locaux, en vue de sa distribution en Afrique », indique la source.

Le G20 invité à plus d’investissements en Afrique

Le Groupe des vingt pays les plus riches (G20) doit davantage investir en Afrique et doter ce continent de vaccins anti-Covid-19, a plaidé le président sud-africain, Cyril Ramaphosa.M. Ramaphosa, qui est arrivé, hier jeudi à Berlin (Allemagne), prend part au sommet « Compact avec l’Afrique » du G20 convoqué par la Chancelière allemande, Angela Merkel, et qui réunit 13 pays africains.

Il s’agit de l’Afrique du Sud, du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de l’Egypte, de l’Ethiopie, du Ghana, de la Guinée, du Maroc, du Rwanda, du Sénégal, du Togo et de la Tunisie.

Dans le cadre du sommet (27 août), les représentants de ces pays participent à une réunion spéciale, un rassemblement connu sous le nom de Pacte du G20 avec l’Afrique.

Lancée en 2017 sous la présidence allemande du G20, la Conférence « Compact avec l’Afrique » du 27 août est une initiative visant à « stimuler l’investissement en Afrique par différents mécanismes de soutien, y compris les réformes nécessaires à l’amélioration de l’environnement des affaires ».

Covid-19 : l’Afrique du Sud se prépare à une quatrième vague (ministre)

Le ministre de la Santé, Joe Phaahla annonce une quatrième vague de la Covid-19 à partir de novembre.L’Afrique du Sud a déjà enregistré plus de 80.000 morts depuis l’apparition de la pandémie en mars 2020. Et malgré une campagne de vaccination qui s’est accélérée ces derniers jours, le pays est exposé à une quatrième vague selon les autorités sanitaires.

« La troisième vague s’accélère, se propage plus rapidement. Et en l’absence d’une nouvelle variante, ce que cela signifie, c’est que beaucoup d’entre nous ne respectent pas les précautions prescrites pour la contrôler », a déclaré M. Phaahla lors d’un point de presse à Pretoria jeudi soir.

Selon le ministre, « le risque de cette situation est que, lorsque la quatrième vague arrivera, ce qui est prévu pour novembre, elle sera probablement conduite par une nouvelle variante ».

Et d’ajouter : « Et elle pourrait nous trouver encore à la queue de la troisième vague, ce qui signifierait que les établissements de santé et les travailleurs n’auraient pas eu beaucoup de repos ».

M. Phaahla a également félicité les jeunes pour leur réponse enthousiaste à la campagne de vaccination du pays, qui a vu les inscriptions en grand nombre pour la tranche d’âge des 18-35 ans, ouverte vendredi dernier.

La semaine dernière, plus de 500 000 personnes se sont inscrites le premier jour, et les chiffres de vaccination des jeunes restent supérieurs à 80 000 par jour, a déclaré M. Phaahla.

« Il y a exactement sept jours, nous avons ouvert les inscriptions et les vaccinations pour toutes les personnes âgées de plus de 18 ans
et la réponse de nos jeunes a été écrasante », s’est-il réjoui

L’Institut national des maladies transmissibles (NICD) a enregistré à la date jeudi 26 août, 357 décès dus à la maladie de Covid-19 portant le nombre total de décès dans le pays à 80.826.

L’Afrique s’engage à éradiquer toutes les formes de polio

Près de 100 millions d’enfants africains ont été vaccinés contre la poliomyélite depuis juillet 2020.L’Afrique a été certifiée exempte de poliovirus sauvage il y a un an, après quatre années consécutives sans nouveau cas. Mais des flambées de poliovirus circulants dérivés d’une souche vaccinale (PVDVc) continuent de se propager, notamment au sein des communautés où peu d’enfants ont été vaccinés contre ce virus.

Le nombre de cas a augmenté l’année dernière, en partie à cause des perturbations des campagnes de vaccination contre la poliomyélite causée par la Covid-19. Depuis 2018, 23 pays africains ont été touchés par des flambées et plus de la moitié des 1071 cas de PVDVc dans le monde ont été enregistrés en Afrique.

C’est pourquoi, les gouvernements de la Région africaine de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) se sont engagés à éliminer toutes les formes de poliomyélite qui subsistent. Pour ce faire, ils ont présenté un tableau de bord conçu pour suivre les progrès accomplis en vue de l’éradication du virus. Ces engagements ont été pris lors d’une réunion consacrée à la lutte contre la poliomyélite organisée dans le cadre de la 71ème session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique tenue du 24 au 26 août en mode virtuel.

« En tant que Président de l’Union africaine, je suis résolu à travailler de concert avec les autres pays dans le but de préserver les acquis obtenus grâce à nos efforts multiples dans la lutte contre la poliomyélite et d’éradiquer toutes les autres formes de cette maladie en Afrique. Une fois cette ambition réalisée, nous serons en mesure de dire que nous avons tenu notre promesse », a déclaré Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo.

Lors du Comité régional, les pays ont discuté de la manière d’amorcer la mise en œuvre de la nouvelle Stratégie d’éradication de la poliomyélite 2022-2026 lancée en juin pour stopper de toute urgence la propagation des poliovirus circulants dérivés d’une souche vaccinale. La stratégie décrit divers outils et tactiques visant à endiguer les épidémies.

Ainsi, il a été décidé d’accélérer et d’améliorer la qualité de la riposte aux flambées épidémiques ; d’intégrer davantage les campagnes de lutte contre la poliomyélite à la prestation des services de santé essentiels et à la vaccination systématique ; et d’accélérer le déploiement du nouveau vaccin antipoliomyélitique oral de type 2 (nOPV2).

« La poliomyélite ignore et méprise les frontières. Sa présence dans n’importe quel coin ou recoin de notre région constitue une menace pour tous les pays. Le Togo s’engage à travailler avec nos partenaires régionaux et à agir de toute urgence pour mettre en œuvre des meilleures campagnes de lutte contre la polio et protéger les enfants dans toute l’Afrique. Avec une action collective, nous vaincrons toutes les formes de polio », a déclaré le professeur Moustafa Mijiyawa, ministre de la santé du Togo.

Le tableau de bord lancé par le Comité régional permettra de suivre les indicateurs de la mise en œuvre d’une riposte rapide et de qualité aux flambées de poliomyélite, de la préparation à l’introduction du nOPV2 lorsque le nouveau vaccin pourra être utilisé à plus grande échelle, du renforcement de la vaccination systématique pour combler les lacunes en matière de vaccination, et de la transition des actifs consacrés à la poliomyélite vers les systèmes de santé nationaux selon une approche stratégique et progressive.

Les ministres se sont engagés à examiner régulièrement les progrès réalisés sur chacun de ces indicateurs afin d’assurer une réussite collective dans la clôture en toute urgence du processus d’éradication de la poliomyélite et dans la garantie d’un avenir sans poliomyélite pour chaque enfant de la Région.

« Notre succès dans l’éradication du poliovirus sauvage dans la Région témoigne de ce que nous pouvons accomplir lorsque nous œuvrons de concert en ayant pleinement conscience de l’urgence. La Covid-19 a menacé cette victoire, dans la mesure où les gouvernements ont travaillé d’arrache-pied pour limiter la propagation de la pandémie en suspendant certaines campagnes de vaccination », a dit Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Elle a ajouté : « Néanmoins, nous ne pouvons pas hésiter, et grâce à une détermination renouvelée, nous pouvons surmonter les derniers obstacles qui compromettent nos chances de succès. Nous disposons du savoir-faire, mais il doit être adossé à des ressources humaines dévouées pour atteindre toutes les communautés sous-vaccinées et faire en sorte que tous les enfants s’épanouissent dans un monde exempt de poliomyélite. Ensemble, nous pouvons aider le monde à venir à bout de la poliomyélite ».

La 3e vague de la Covid-19 fait 11 décès en Côte d’Ivoire, mercredi

Onze décès liés à la Covid-19 ont été enregistrés, mercredi, par le ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle.

La Côte d’Ivoire connait sa troisième vague de la pandémie à Covid-19 depuis quelques mois.  Selon un communiqué transmis à APA, le ministère « a enregistré ce mercredi 25 août 2021, 251 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 914 échantillons prélevés soit 6,4 % de cas positifs, 133 guéris et 11 décès ».

A la date du 25 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 54 038 cas confirmés dont 52 834 personnes guéries, 413 décès et 791 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 875 540.

Le 24 août 2021, 5 415 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 1 293 296 doses du 1er mars au 24 août 2021.

Le ministère de la Santé, de l’hygiène pet de la couverture maladie universelle invite par ailleurs, toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination sur l’ensemble du territoire national où la vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire.

Côte d’Ivoire: l’unique cas positif au virus Ebola déclaré « guéri »

La jeune dame Guinéenne, déclarée positive au virus Ebola sur le sol ivoirien, le 14 août 2021, est « guérie » à la suite de tests biologiques, a rapporté mardi à Abidjan le professeur Serge Eholié, lors d’un point de presse.

« Nous avons fait les deux contrôles virologiques de 48 heures qui se sont avérés négatifs », a dit le professeur Serge Eholié, porte-parole du Comité de veille sanitaire, assurant qu' »on peut considérer virologiquement qu’elle est guérie ».  

Le professeur Eholié a fait savoir qu’à compter de ce jour, après discussion avec les partenaires techniques, l’OMS en particulier, il sera procédé à un « décompte pendant 42 jours » à partir duquel on pourra dire que la Côte d’Ivoire est indem du virus Ebola s’il n’y a pas de nouveau cas.

« Aujourd’hui, nous allons lever l’isolement de cette patiente puisqu’elle n’est plus contagieuse, mais la garder en milieu hospitalier parce qu’elle est très fatiguée », pour pouvoir la remonter au plan physique et psychologique, a-t-il ajouté. 

Le point de ces dernières 48 heures montre que l’état de santé de la patiente est « stable », a -t-il poursuivi, annonçant que « les produits biologiques de confirmation de test virologique sont partis jeudi au laboratoire de Lyon, en France ».  

Concernant la recherche des contacts, le Comité de veille sanitaire est « très actif » pour retrouver  les contacts de la patiente, a relevé le professeur Serge Eholié, mentionnant qu' »un dispositif d’alerte précoce a été mis en place et basé sur des démarches communautaires ».

Au plan de la vaccination, « nous sommes à 1.420 personnes vaccinées et 60% de ces personnes sont des contacts de premier niveau et de second niveau », a-t-il poursuivi, soulignant qu’elle devrait s’étendre à travers le pays.  

Le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle,  Pierre Dimba, a officiellement annoncé qu’après les tests virologiques qui se sont avérés négatifs, le pays enclenche la phase de décompte pour les 42 jours.

« Pendant cette période, ce qui va caractériser notre stratégie de riposte, c’est vraiment d’actionner notre comité de veille sanitaire, donc travailler avec beaucoup de rigueur et de cohérences et faire des alertes nécessaires » pour retrouver les cas contacts restant, a-t-il lancé.   

« En dehors de cette patiente, il n’y a pas un autre cas qui est dans notre pays », a rassuré le ministre ivoirien de la Santé, qui a admis que son département n’a « pas pu identifier l’ensemble des cas contacts ».  

Le ministère de la santé a déclaré le 14 août 2021 ce premier cas positif au virus Ebola dans le pays depuis 1994. L’annonce a été faite après que l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire a confirmé la présence du virus Ebola dans des échantillons prélevés sur une patiente en provenance de Guinée.

Covid-19 en Afrique : les 12 prochains mois sous le signe de la résilience

La 71e session du Comité régional de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique, tenue en ligne comme l’année dernière, a mis la lutte contre le nouveau coronavirus à la tête des priorités du continent.Ce mardi, 47 ministres de la Santé de l’Afrique et les représentants des différents pays se sont virtuellement réunis pour définir leur programme de santé. En ouverture de ce rassemblement annuel de trois jours (du 24 au 26 août), Victoire Tomegah Dogbé, la Première ministre du Togo, a déclaré que « la Covid-19 a démontré l’impérieuse nécessité d’une solidarité mondiale, en mettant en exergue la nécessité pour chaque pays de rechercher les meilleures protections, tant individuelles que collectives ».

De son côté, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, le Directeur Général de l’OMS, a invité les pays africains « à soutenir un traité international ou tout autre instrument légal permettant d’améliorer la coopération internationale concernant la préparation et la riposte à la pandémie ».

En novembre 2021, a renseigné l’ex-ministre éthiopien des Affaires étrangères, ce traité pourrait être discuté lors de la session spéciale de l’Assemble mondiale de la Santé. Pour le patron de l’OMS, « la crise liée au vaccin illustre la faiblesse fondamentale aux racines de la pandémie : le manque de solidarité mondiale et de partage – partage d’informations et de données, d’échantillons biologiques, de ressources, de technologie et d’outils ».

Le difficile accès des pays défavorisés aux vaccins contre la Covid-19 pousse à « repenser les systèmes qui renforcent l’équité et d’investir davantage dans le développement d’un monde plus sain et plus juste », a souligné Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Outre la Covid-19, la plus importante réunion sur la santé publique en Afrique sera consacrée aux efforts visant à mettre fin à toutes les formes de polio, à éliminer le cancer du col de l’utérus responsable en 2020 de la mort de plus de 72.000 femmes africaines et à renforcer l’utilisation des technologies liées à la santé.

Cette rencontre sera aussi l’occasion de discuter des mesures d’amélioration d’un vieillissement sain sur le continent, de même que du renforcement de la lutte contre la tuberculose, le VIH, les infections sexuellement transmissibles et l’hépatite, et de la fin de la méningite d’ici 2030.

Af’Sud/Covid: 500.000 personnes vaccinées en 24 heures

L’Afrique du Sud intensifie la lutte contre la pandémie de coronavirus.Selon les dernières données du ministère de la Santé, ce pays d’Afrique australe a vacciné 10.790.501 de personnes grâce aux vaccins à dose unique Johnson & Johnson et à double dose Pfizer.

L’augmentation spectaculaire du nombre de personnes vaccinées est due au fait que le gouvernement a autorisé, depuis vendredi dernier, la vaccination des jeunes âgés de 18 à 35 ans, a expliqué le ministère.

Toutefois, les infections au Covid-19 ont continué à augmenter, 7.632 nouveaux cas ayant été enregistrés à travers le pays à la date du 23 août dernier.

Selon l’Institut national des maladies transmissibles (NICD), cela porte le total à 2.698.605 infections, depuis que le premier cas a été signalé en mars 2020.

La majorité des nouveaux cas ont été enregistrés dans la province du KwaZulu-Natal (2.542), suivie du Cap-Occidental (1.634) et du Cap oriental (1.286).

Au total, 163 personnes ont succombé à la maladie respiratoire hier lundi, portant le nombre de décès à 79.584.

Covid-19: la Côte d’Ivoire lance une application de surveillance

L’Institut national d’hygiène publique (INHP) de Côte d’Ivoire a lancé mardi une application de surveillance de la Covid-19 dénommée « Afya », visant à recueillir des données sanitaires auprès des citoyens et suivre les infections respiratoires aiguës, lors d’une cérémonie à Abidjan.Selon Dr Daouda Coulibaly, sous-directeur à l’INHP, c’est une nouvelle stratégie de surveillance épidémiologique utilisant un outil numérique qui permettra « une surveillance digitale participative » afin de recueillir régulièrement des données sanitaires auprès des concitoyens. 

Ces données, dira-t-il, seront « couplées aux données hospitalières pour suivre l’évolution de la Covid-19 et des infections respiratoires aiguës afin de détecter précocement des épidémies et mettre en place des mesures de prévention nécessaire ». 

Cette plateforme se veut un outil innovant qui permet de veiller en permanence sur l’état de santé des populations, et « ce que nous souhaitons, c’est que les populations adhèrent à cet outil, téléchargent l’application et le renseignent régulièrement », a ajouté Dr Coulibaly.  

« C’est une application qui est anonyme, il s’agit essentiellement d’informations sanitaires pour mettre en place des mesures de prévention », a-t-il poursuivi, indiquant qu’il est demandé chaque semaine au citoyen s’il a fait de la fièvre ou eu des difficultés respiratoires. 

L’Institut national d’hygiène publique (INHP) vise un objectif de 5.000 personnes à atteindre d’ici à trois mois, voire à la fin de l’année 2021. Il collabore sur ce projet avec le Centre d’information et de communication gouvernemental (CICG). 

Mme Dosso Awa, nouveau directeur général du CICG, a expliqué que cette plateforme de détection des symptômes de la Covid-19, « reste avant tout participative », invitant les familles à se l’approprier. 

Le Centre d’information et de communication gouvernemental (CICG) envisage d’organiser des webinaires communs pour mutualiser les bases de données afin d’intégrer cette plateforme dans les habitudes des populations en Côte d’Ivoire. 

La Côte d’Ivoire enregistre à la date du 23 août 2021, 53.730 cas confirmés de Covid-19, 52.597 guéris, 736 cas actifs et 397 décès. 

Côte d’Ivoire: la Covid-19 fait 34 morts en une semaine

La troisième vague de la Covid-19 qui sévit actuellement en Côte d’Ivoire a fait au total 34 morts la semaine dernière dans le pays.

Selon les données statistiques du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, compilées par l’Agence de Presse Africaine (APA), ces 34 décès liés à la Covid-19 ont été recensés du lundi 16 au dimanche 22 août 2021.

Le lundi 16 août, deux décès ont été enregistrés, quand deux l’ont été encore le mardi 17 août et quatre le mercredi 18 août.  Le jeudi 19 août, quatre décès ont été notés contre sept le vendredi 20 août. Neuf et six décès ont été enregistrés respectivement le samedi 21 août et le dimanche 22 août.

Par ailleurs, à l’entame de cette nouvelle semaine, le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a enregistré le lundi 23 août 2021, 85 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 689 échantillons prélevés soit 2,3 % de cas positifs, 192 guéris et 2 décès.

A la date du 23 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 53 730 cas confirmés dont 52 597 personnes guéries, 397 décès et 736 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 868 523.

Le 22 août 2021, 1 785 doses de vaccins contre la Covis-19 ont été administrées soit un total de 1 275 868 doses administrées.

Six nouveaux décès de la Covid-19 en Côte d’Ivoire

Six nouveaux décès de la Covid-19 ont été enregistrés, dimanche, en Côte d’Ivoire où sévit la troisième vague de cette pandémie.

Dans un communiqué parvenu à APA, le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle annonce avoir enregistré « ce dimanche 22 août 2021, 189 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 601 échantillons prélevés soit 4,1 % de cas positifs, 224 guéris et 6 décès ».

A la date du 22 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 53 645 cas confirmés dont 52 405 personnes guéries, 395 décès et 845 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 864 834.

Le 21 août, 5 095 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 1 274 083 doses administrées.

« Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination », ajoute le texte, précisant que « la vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire ».

Covid-19: 9 décès enregistrés en Côte d’Ivoire, samedi

Neuf décès de la Covid-19 ont été enregistrés, samedi, en Côte d’Ivoire où la pandémie connait résurgence depuis quelques semaines.

Le  ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle « a enregistré ce samedi 21 août 2021, 209 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 495 échantillons prélevés soit  4,6 % de cas positifs, 208 guéris et 9 décès », rapporte un communiqué.

A la date du 21 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 53 456 cas confirmés dont 52 206 personnes guéries, 389 décès et 861 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 860 233.

Le 20 août, 4 930 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 1 268 988 doses administrées, ajoute le communiqué invitant « toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination ». La vaccination contre la     Covid-19 est gratuite et volontaire.