Tchad: une attaque de Boko Haram fait une centaine de morts

La position des soldats tchadiens dans la région du Lac Tchad, précisément dans la localité de Boma, a été attaquée lundi par des éléments armés de la secte terroriste Boko Haram, qui ont tué une centaine de personnes.Il s’agit de soldats de larmée tchadienne et de civils. L’attaque a été très violente, s’accordent de dire plusieurs sources militaires. Selon les témoins, les soldats tchadiens ont été surpris par la furie du feu. Les combats ont duré plusieurs heures avant que le renfort de l’armée tchadienne ne vienne au bout des terroristes. 

Des sources sécuritaires indiquent qu’une fois entré dans la localité de Boma, les terroristes se sont livrés à des exactions sur la population civile. Ils ont été repoussés par les soldats tchadiens qui ont aussi subi de lourdes pertes tant matérielles qu’humaines. Des sources locales font état de nombreux corps jonchant le sol.

Dans son message rendu public ce mardi, le chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby, a déploré: « Pendant que nous sommes en lutte contre le coronavirus, les illuminés de Boko Haram ont attaqué nos forces armées dans le Lac Tchad. Je salue le sacrifice de nos vaillants soldats. Je réitère notre total engagement à vaincre le péril terroriste ».

La Côte d’Ivoire décrète l’état d’urgence avec un couvre-feu contre le coronavirus

Le président ivoirien Alassane Ouattara a décrété, lundi soir, l’état d’urgence sur toute l’étendue du territoire ivoirien accompagné de huit mesures dont l’instauration d’un couvre-feu de 21h00 à 05h00 du matin à compter du mardi 24 mars 2020 pour lutter contre la propagation du coronavirus dans le pays qui enregistre 25 cas confirmés.«Je déclare l’état d’urgence sur toute l’étendue du  territoire. Toutes ces dispositions ont fait l’objet d’un décret que je viens de signer aujourd’hui. Il s’agit de  la fermeture de tous les maquis et restaurants à compter de ce lundi 23 mars 2020 à minuit, après celle des bars, des boîtes de nuit, des cinémas et des lieux de spectacle, l’instauration d’un couvre-feu de 21h00 à 5h00 du matin, à compter du mardi 24 mars», a annoncé le chef de l’État ivoirien dans une adresse solennelle à la Nation diffusée sur les antennes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne ( RTI, service public).

 Par ailleurs, M. Ouattara, a indiqué également au nombre de ces mesures, la régulation des transports interurbains, intercommunaux, intra-communaux et l’interdiction des déplacements non autorisés entre Abidjan et l’intérieur du pays, le confinement progressif des populations par aire géographique en fonction de l’évolution de la pandémie, la création de couloirs humanitaires pour venir en aide aux personnes ou aux communautés ayant un besoin urgent d’assistance.

Le renforcement des capacités des industries pharmaceutiques,  des laboratoires et des structures de diagnostic et de prise en charge sur l’ensemble du territoire national,  la détection précoce, la prise en charge rapide et l’isolement en toute confidentialité des malades et la mise en place d’un centre d’appels dédié au Covid-19 et d’un système d’alerte et de suivi utilisant notamment les nouvelles technologies de la communication, figurent également sur la liste des décisions prises.

 Auparavant, le président ivoirien a rappelé les treize mesures complémentaires prises par le gouvernement le 16 mars dernier pour lutter contre cette pandémie dans le pays dont la fermeture des écoles pour un mois.

A cela, il a aussi rappelé la fermeture de toutes les frontières du pays depuis dimanche dernier. «Stoppons la propagation du coronavirus en étant discipliné et en appliquant les mesures de prévention…J’exhorte chacune et chacun d’entre vous, encore une fois, à respecter scrupuleusement toutes les mesures de prévention prises par le gouvernement», a conseillé M. Ouattara à ses compatriotes.

A ce jour la maladie à coronavirus à fait près de 15 000 morts dans le monde et plus de 330 000 cas d’infection dont 25 en Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire: Assoa Adou, ne défère pas à une convocation de police, ses avocats soulèvent une exception

Convoqué à la préfecture de police d’Abidjan, lundi, Assoa Adou, leader d’une frange du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), le parti de Laurent Gbagbo, ne s’y est pas rendu, car pour ses avocats, en tant qu’ancien ministre et ancien député, il y a un vice de procédure.Dans un communiqué dont APA a reçu copie, le collectif des avocats « constate que la convocation de la préfecture de police intervient, alors que la procédure spéciale liée aux qualités d’ancien député et d’ancien ministre de M. Assoa Adou n’a pas été observée ».  

Le collectif des avocats de M. Assoa Adou note qu’en application des dispositions de l’article 17 du Code pénal, si la loi pénale s’applique à tous également par principe, cette application doit tenir compte de la qualité spéciale de certaines personnes. 

Pour ses avocats, il est de notoriété publique que leur client est un ancien député élu dans la commune de Cocody (2000-2010), ancien ministre de la Construction et de l’urbanisme, ancien ministre des Eaux et forêts et ancien ministre de la défense (2000-2005).

Par conséquent, rappellent-ils, « M. Assoa Adou bénéficie de plein droit des dispositions de l’article 43 de la loi n°2005 201 du 16 juin 2005 portant statut d’ancien président de la République, ancien chef ou président d’institution nationale et d’ancien membre du gouvernement ».

Le Code de procédure pénale impose notamment au procureur de la République qui entend poursuivre un ancien ministre ou un ancien député, d’adresser préalablement une requête au Conseil supérieur de la magistrature qui seul, est habilité à autoriser les poursuites.

Le collectif des avocats de M. Assoa Adou annoncent avoir saisi ce jour par courrier, le procureur général près la Cour d’appel d’Abidjan en sa qualité de surveillant de la police judiciaire et le procureur de la République près le Tribunal de première instance d’Abidjan en sa qualité de directeur de la police judiciaire afin de leur demander d’inviter le préfet de police à se conformer à la loi.  

Respectueux des institutions de la République en général et de la justice de son pays en particulier, M. Assoa Adou, secrétaire général du FPI, « se tient disponible pour répondre aux autorités judiciaires », assure le collectif d’avocat de ce pro-Gbagbo. 

Selon la législation ivoirienne, la procédure applicable en matière de poursuite ou d’arrestation d’un ancien membre du gouvernement est celle prévue au titre 9 du Code de procédure pénale pour les crimes et délits commis également par des magistrats et certains fonctionnaires.  

Le samedi 21 mars 2020, la préfecture de police d’Abidjan a délaissé au domicile de M. Assoa Adou, le Secrétaire général du Front populaire ivoirien, une convocation l’invitant à se présenter au service des enquêtes générales de ladite préfecture le lundi 23 mars 2020, à 10 heures (GMT). 

Le parti de Gbagbo dénonce une « tentative d’enlèvement » de Assoa Adou, un de ses leaders

Laurent Akoun, vice-président d’une frange du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), le parti de Laurent Gbagbo, a dénoncé dimanche « une tentative d’enlèvement » de Assoa Adou, l’un de ses leaders, dans la nuit de vendredi à samedi par une escorte de policiers.Dans une déclaration relative à une « tentative d’enlèvement du Dr Assoa Adou », secrétaire général du FPI, Laurent Akoun, vice-président chargé de la Vie du parti, a fait savoir que celui-ci a été convoqué à se présenter lundi à la préfecture de police d’Abidjan, sans motif spécifique, lors d’un point de presse.

Dans la nuit de vendredi à samedi, une escorte de policiers convoyée dans un camion cargo et une unité spéciale de la police nationale dénommée « FRAP » avec un véhicule de type 4×4, ont assiégé le domicile de M. Assoa Adou, à Abidjan, alors que celui-ci était absent des lieux, a relevé M. Akoun. 

La police, à l’en croire, « entendait continuer de faire la ronde jusqu’aux environs de 2 heures du matin ». Le samedi 21 mars 2020, une convocation a été initiée séance tenante et adressée au secrétaire général du parti à l’effet de se présenter le lundi 23 mars à 10h au service des enquêtes générales de la préfecture de police d’Abidjan. 

Le motif de cette convocation n’a pas été spécifié, a-t-il déploré, s’interrogeant ce « que cache cet agissement du gouvernement ivoirien ». Pour lui, c’est par ces méthodes que le pouvoir « embastille ses opposants depuis 2011 ».

« Le FPI observe qu’au moment où le peuple de Côte d’Ivoire, anxieux et désemparé, contre la menace de la propagation du Coronavirus, et attend du gouvernement des actes forts et des attitudes rassurantes, M. Ouattara et son régime ont leurs priorités ailleurs », a-t-il ajouté.

Pour le FPI, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP,  pouvoir), « au lieu de chercher à diviser les Ivoiriens » à travers ces actes, devrait s’adresser à la nation pour décliner son plan d’actions contre la pandémie du Coronavirus qui a affecté 17 personnes dont un déclaré guéri. 

M. Akoun a soutenu qu’ « il revient au chef de l’Etat de prendre l’initiative d’appeler les partis politiques et tous les acteurs sociaux, en concertation, pour un rassemblement autour du phénomène du Coronavirus », car « la préoccupation majeure des Ivoiriens est d’abord l’éradication de la pandémie ». 

Cette convocation intervient une semaine après un meeting de la plateforme de l’opposition ivoirienne à Yamoussoukro, la capitale politique du pays, où Assoa Adou qui a appelé les militants à envahir les centres d’enrôlement des Cartes nationales d’identité, avait appelé à la gratuité de l’opération. 

« M. Guikahué  (secrétaire exécutif en chef du Pdci) avait dit que la Banque mondiale avait donné 30 milliards Fcfa (pour les CNI en Côte d’Ivoire ),  mais il était en deçà de la réalité, parce que l’Union européenne a également donné 30 millions d’euros », a dit M. Assoa Adou lors de ce meeting. 

« Quand vos additionnez tout cela, on pose la question suivante, où sont passées ces colossales sommes, qu’ est-ce qu’ on a fait de ces sommes », s’est-il interrogé.

  

Assoa Adou, un leader du parti de Gbagbo, convoqué à la préfecture de police d’Abidjan lundi

Assoa Adou, secrétaire général d’une frange du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), le parti de Laurent Gbagbo, est convoqué lundi à la préfecture de police d’Abidjan, selon une notification dont APA a reçu copie, confirmée par son entourage.« Il est convoqué pour le lundi à 10h00 (GMT, heure locale) », a indiqué à APA Franck Anderson Kouassi, chargé de communication d’une tendance du parti, insinuant que la convocation ne porte « aucun motif » concernant l’objet de sa convocation.  

La rencontre à Bruxelles entre l’ancien chef de l’Etat Laurent Gbagbo et son Premier ministre Pascal Affi N’guessan marque «la réconciliation réelle et véritable» entre les deux franges du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) qui se disputent depuis 2014 la présidence du parti, avait indiqué en février dernier l’ex-Prelmière dame Simone Ehivet Gbagbo. 

M. Assoa Adou « a reçu cette notification aujourd’hui (samedi) » alors qu’il n’était pas à la maison mais les éléments de la police ont déposé chez lui la convocation, a fait savoir Franck Anderson Kouassi, dans un échange téléphonique. 

En fin de matinée, ce dimanche 22 mars 2020, le Front populaire ivoirien anime un point de presse, au siège du parti chez Aboudrahamane Sangaré, à ce sujet, a annoncé M. Anderson Kouassi.  

Cette convocation intervient une semaine après un meeting de la plateforme de l’opposition à Yamoussoukro, la capitale politique du pays, où Assoa Adou qui a appelé les militants à envahir les centres d’enrôlement des Cartes nationales d’identité (CNI), a exigé la gratuité de l’opération. 

« M. Guikahué (secrétaire exécutif en chef du Pdci) avait dit que la Banque mondiale avait donné 30 milliards Fcfa (pour les CNI en Côte d’Ivoire ),  mais il était en deçà de la réalité, parce que l’Union européenne a également donné 30 millions d’euros », a dit M. Assoa Adou lors de ce meeting.  

« Quand vos additionnez tout cela, on se pose la question suivante, où sont passées ces colossales sommes, qu’ est-ce qu’ on a fait de ces sommes », s’est-il interrogé dans une intervention, à l’occasion de ce meeting.  

Coronavirus : la Côte d’Ivoire annonce la fermeture de ses frontières terrestres, maritimes et aériennes

Dans le cadre de la lutte contre la propagation de la maladie à coronavirus, et après évaluation de l’évolution de la pandémie, le gouvernement ivoirien a décidé de « la fermeture des frontières terrestres, maritimes et aériennes de la Côte d’Ivoire à tout trafic de personnes ».Selon un communiqué conjoint du ministre d’Etat, ministre de la défense  Hamed Bakayoko et de son collègue de la sécurité et de la protection civile Vagondo Diomandé, cette décision prend effet « à compter du dimanche 22 mars 2020, à minuit ».

« Les trafics de marchandises sont autorisés, sous réserve de contrôles sanitaires réalisés par les autorités compétentes », précise le communiqué, ajoutant que « des couloirs humanitaires ainsi que de sécurité seront ouverts pour faire face aux besoins spécifiques de gestion de la pandémie ».

« Le Gouvernement réaffirme sa volonté de prendre toutes les dispositions nécessaires pour contenir la propagation du coronavirus, et invite les populations au respect et à l’application stricts des mesures édictées », conclut le texte.

Cinq nouveaux cas ont été confirmés positifs au Coronavirus en Côte d’Ivoire portant le nombre de malades à quatorze dont un guéri, a annoncé vendredi Eugène Aka Aouélé, le ministre ivoirien de la santé et de l’hygiène publique.

Guinée: deux militaires arrêtés après des tirs dans un camp militaire

Dans une déclaration rendue publique ce vendredi, le ministre guinéen de la Défense nationale a annoncé l’arrestation de deux militaires à la suite « des tirs sporadiques » signalés ce vendredi au camp Alpha Yaya Diallo, situé en haute banlieue de Conakry.

« Des dispositifs préalablement mis en place ont permis de réagir aux premiers tirs à sécuriser l’enceinte du camp et ses environs. Les Forces de défense déployées sur les lieux ont procédé à l’arrestation de deux parmi eux », indique le Dr Mohamed Diané, tout en soulignant que « la situation est sous contrôle et des enquêtes sont ouvertes ». 

Il faut rappeler que dans la matinée de ce vendredi, des tirs sporadiques ont été entendus au sein du Bataillon spécial de Conakry (BSC), camp Alpha Yaya Diallo.

Le ministre de la Défense « rassure l’opinion nationale que les Forces Armées Guinéennes sont au service de la Nation. A cet effet, elles entendent poursuivre leur mission régalienne et restent républicaines apolitiques soumises à l’autorité civile légalement établie », note Dr Mohamed Diané. Cette situation intervient à 48 heures de la tenue du double scrutin référendaire et législatif, rejeté par les poids lourds de l’opposition.

Coronavirus: la police ivoirienne dément la fermeture prochaine de toutes les surfaces commerciales

La police nationale ivoirienne a démenti vendredi dans un communiqué la rumeur faisant état de la fermeture prochaine de toutes les surfaces commerciales du pays en raison de la maladie à coronavirus.« Des rumeurs circulant sur les réseaux sociaux, des Sms et des appels téléphoniques font état de ce que les marchés, supermarchés, surfaces commerciales et bien d’autres endroits seront fermés et que les populations vivant en Côte d’Ivoire seront confinées», fait remarquer l’institution policière assurant que ces « fausses informations » ont pour but de « semer la crainte et d’amplifier la peur au sein des populations ».

Poursuivant, l’institution policière ivoirienne a exhorté les populations à  appliquer les mesures de sécurité établies par le gouvernement en vue de lutter contre la propagation du coronavirus. «La direction générale de la police nationale rappelle que diffuser une fausse information constitue une infraction pénale et invite par conséquent les citoyens à s’abstenir de divulguer, diffuser ou relayer des informations erronées », conclut le communiqué.

Neuf cas confirmés de maladie à coronavirus ont été enregistrés en Côte d’Ivoire. Pour lutter contre la propagation de cette maladie, le gouvernement ivoirien a pris une série de mesures dont l’auto-confinement des cas suspects. Mais le confinement de toute la population ivoirienne n’a pas encore été envisagé par les autorités.

Côte d’Ivoire: le centre d’enrôlement pour les cartes nationales d’identité de Yopougon saccagé

Le centre d’enrôlement pour les cartes nationales d’identité (CNI) de la commune de Yopougon, dans l’ouest d’Abidjan a été saccagé, tôt vendredi, par des jeunes qui réclament la gratuité de cette opération.Installé dans les locaux du service technique de la mairie de Yopougon, ce centre a été vandalisé peu avant 8h00, Gmt et heure locale par des jeunes qui véhiculaient des messages hostiles au régime en place, rapportent plusieurs témoins qui soulèvent dans la foulée la question de la sécurisation des centres d’enrôlement.

Le meneur de cet acte d’incivisme qui a occasionné la destruction du dispositif d’enrôlement (tablettes, ordinateurs, appareils photo…) a fait l’objet d’une interpellation  qui facilitera certainement l’enquête ouverte à cet effet.

Ces derniers jours, des manifestations ont eu lieu dans des villes ivoiriennes dont Gagnoa (Centre-ouest) et Daoukro (Centre-Est) pour réclamer la gratuite de la nouvelle CNI conformément aux vœux de l’opposition ivoirienne. 

Le coût d’établissement de la nouvelle CNI ivoirienne a été fixé à 5000 FCFA correspondant au droit de timbre.

Mali : 29 militaires tués dans une attaque à Tarkint

Vingt-neuf militaires maliens ont trouvé la mort dans l’attaque terroriste survenue tôt ce jeudi matin au post de Tarkint dans la région de Gao.« Le bilan de l’attaque la position Fama à Tarkint, région de Gao est de vingt-neuf (29) morts morts et cinq (5) blessés » a révélé l’état-major des forces armées dans un communiqué publié sur sa page Facebook visité par APA.

Le commandant du post ferait parti des militaires tués selon une source contactée par APA

 Cette attaque a aussi occasionné de nombreuses pertes matériels notamment «  deux véhicules toyota » indique notre source.

 Les blessés ont été transportés à l’hôpital de Gao avec le concours des avions de la force française Barkhane.

 Cette attaque est intervenue 24 heures après celle qui a visé le gouverneur de la région de Ménaka. Si ce dernier a échappé à la mort, deux gardes préposés à sa sécurité ont été blessés par balles et des véhicules emportés.

Covid-19 : la Mauritanie décrète un couvre-feu nocturne

La Mauritanie a décrété un couvre-feu nocturne dans le cadre des mesures préventives prises face au Covid-19, selon un communiqué du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation.Aucune personne sur toute l’étendue du territoire national n’est autorisée à sortir de chez elle entre 20 heures et 06 heures à l’exception des personnels de la santé et des camions de transport de marchandises, instruit ce communiqué rendu public jeudi à Nouakchott.

Le ministère a aussi fait état de la fermeture de tous les restaurants et cafeterias et de l’interdiction totale de toute sorte d’attroupements et de rassemblements publics.

Deux cas de coronavirus ont déjà été détectés en Mauritanie sur un homme et une femme de nationalités étrangères entrés au pays il y a une dizaine de jours.

Il y a quelques jours, les autorités mauritaniennes avaient fermé toutes les écoles et universités publiques et privées et réduit au strict minimum le nombre de points de passage frontaliers avec les pays voisins.

Elles ont par la suite interdit les vols aériens commerciaux en provenance de l’étranger vers la Mauritanie .

Crash d’un hélicoptère militaire MI-24 sur le tarmac du GATL à Abidjan

Un crash d’un hélicoptère militaire MI-24 est survenu mercredi sur le tarmac du Groupement aérien de transport et de liaison (GATL), la base aérienne de l’armée située à l’aéroport d’Abidjan, faisant deux blessés, notamment le pilote et son co-pilote.L’appareil de type MI-24 a crashé alors qu’il était en train de décoller sur le tarmac du GATL, la base aérienne de l’armée ivoirienne à Abidjan, a appris APA de sources concordantes, dans la capitale économique ivoirienne.  

Le pilote et son co-pilote qui constituaient l’équipage, ont été simplement blessés dans ce crash survenu aux environs de 9h45 GMT (heure locale). Ces derniers ont été évacués à l’infirmerie du corps au sein du GATL. 

L’on déplore actuellement un important dégât matériel suite à la chute de l’hélicoptère, mais aucune perte en vie humaine, rapporte cette même source, indiquant que l’avion n’a pas eu le temps d’aller très haut.  

Malawi: plusieurs changements dans la hiérarchie militaire

Le président, Peter Mutharika a procédé mardi à plusieurs changements au sein de l’armée.Ainsi, le Commandant de l’armée, Vincent Nundwe, est remplacé par le général de division Peter Namathanga qui a également été promu au rang de général titulaire, indique un communiqué de la présidence de la République.

Le commandant adjoint, le lieutenant-général Clement Namangale a été remplacé par le général de division Davis Mtachi et promu au rang de lieutenant-général.

« Ces nominations et promotions prennent effet immédiatement », précise le communiqué.

Le général Nundwe et le lieutenant général Namangale seront affectés à d’autres postes au sein de la fonction publique.

Parmi les autres nominations, il y a celles du général de brigade Eliàs Mpaso en tant que commandant des forces terrestres, du général de brigade Ian Chirwa en tant que commandant des forces aériennes et du général de brigade Kakhuta Banda en tant que commandant des forces maritimes.

Côte d’Ivoire: un Tunisien condamné à 24 mois de prison ferme pour avoir giflé un policier

Un individu de nationalité tunisienne qui avait giflé fin février dernier un policier ivoirien dans l’exercice de ses fonctions, a été condamné vendredi par le Tribunal de première instance d’Abidjan à 24 mois de prison et une 300 000 FCFA et de 100 000 FCFA pour dommages et intérêts, a appris APA de source policière.« Au terme du procès qui a eu lieu ce jour au Tribunal de première instance du Plateau, le Tunisien a été condamné à 24 mois de prison ferme et d’une amende de 300 000 FCFA et de 100 000 FCFA pour dommages et intérêts», a annoncé la direction générale de la police nationale ivoirienne dans une note d’information. 

Le mis en cause, précise la note, a été jugé pour excès de vitesse, mise en danger de la vie d’autrui, violence et voie de fait sur des agents dans l’exercice de leur fonction, coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail de cinq jours.

Fin février dernier, un ressortissant tunisien a agressé à la suite d’une altercation un agent de la police ivoirienne dans l’exercice de ses fonctions, à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.

«L’Éthiopie ripostera en cas d’attaque sur le barrage» (armée)

Le chef des forces de défense nationale éthiopiennes a prévenu que son armée se défendra et ripostera à toute attaque visant le méga barrage en construction sur le Nil bleu.Le général Adem Mohammed s’exprimait jeudi alors qu’il conduisait les meilleurs officiers militaires du pays dans une visite guidée sur le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD), situé à 20 km à l’est de la frontière soudanaise.

Parmi les officiers se trouvaient le major général Yilma Merdassa, commandant en chef de l’armée de l’air éthiopienne et d’autres chefs militaires.

Après avoir évalué les progrès du projet GERD, le général Adem a déclaré que les forces de défense sont prêtes à accomplir leurs missions de maintien de la paix et de défense de la souveraineté territoriale de l’Ethiopie.

« Des membres de l’armée ont envoyé des contributions sur leurs salaires mensuels pour le projet de barrage après son lancement il y a sept ans », a déclaré le général Adem.

Le commandant en chef de l’armée de l’air éthiopienne, le général de brigade Yilma, a déclaré que l’armée de l’air est également prête à contrecarrer tout raid aérien des nations belligérantes qui pourraient vouloir détruire le barrage.

Par ailleurs, une délégation éthiopienne conduite par le général Berhanu Jula, chef d’état-major adjoint de la force de défense nationale éthiopienne, a effectué une visite officielle de travail au Soudan. La délégation s’est entretenue avec le Premier ministre soudanais, Abdalla Hamdook et d’autres officiers supérieurs, selon l’ambassade éthiopienne à Khartoum.

Un contingent de soldats tchadiens bientôt déployés au Niger

Le chef de l’Etat tchadien, Idriss Deby a accordé, vendredi, une audience à l’Envoyé spécial de la France pour le Sahel, Christophe Bigot, pour discuter de l’envoi de soldats tchadiens au Niger, notamment dans la zone dite des trois frontières.Il ressort de cette rencontre que le Tchad accepte de déployer, à partir de fin mars 2020, un contingent de 600 soldats. Le ministre tchadien de la Défense nationale, Mahamat Abali Salah, qui accompagnait l’Envoyé spécial de la France pour le Sahel, a déclaré qu’avant le « 25 mars, le bataillon tchadien sera sur place à Niamey ».

« Sur les plans matériel et humain, le bataillon est déjà prêt et sera déployé dans quelques jours », a rassuré le ministre tchadien de la Défense nationale.

Gambie : « la réforme du secteur de la sécurité est en cours » (Barrow)

Le chef de l’Etat gambien Adama Barrow a déclaré jeudi à Dakar que la réforme du secteur sécuritaire était « en cours » dans son pays, où il a procédé à quelques réaménagements comme le récent limogeage du chef d’état-major des armées.Après son arrivée mouvementée au pouvoir en janvier 2017 après que Yahya Jammeh a refusé de le lui céder, le président élu Barrow, 55 ans, a bénéficié du soutien militaire de la Cedeao. Le contingent de l’Ecomig composé en bonne partie de soldats sénégalais a permis de répondre à de nombreux défis sécuritaires, même si son mandat doit finir ce mois de mars.

« La présence de l’Ecomig est un facteur de stabilisation », a reconnu Barrow, s’exprimant à la clôture de la deuxième édition du Conseil présidentiel sénégambien, qui était ouverte depuis mardi dans la capitale sénégalaise.

En présence de son homologue sénégalais, il a remercié ce pays voisin « pour son soutien » militaire constant, tout en indiquant que la présence de l’Ecomig « a beaucoup aidé notre gouvernement ».

En même temps, a-t-il indiqué, « la réforme du secteur de la sécurité est en cours » en Gambie. Hier mercredi, un communiqué de la présidence a annoncé le limogeage du chef d’état-major des armées, Masanneh Kinteh, remplacé coup sur coup par le général de division adjoint de Kinteh, Yakuba A. Drammeh.

Sa destitution intervient dans un contexte de spéculation généralisée sur le départ des soldats de l’armée gambienne, apparemment en raison de leur moral bas et de leur mécontentement quant à leurs conditions de travail.

Selon un rapport publié la semaine dernière, des militaires gambiens ont quitté l’armée en masse, bien que cela ait été démenti par la suite par un porte-parole de l’armée.

Le mois dernier, un comité restreint de l’Assemblée nationale a effectué une tournée nationale dans les casernes et les avant-postes de l’armée et de la police.

Une source proche des députés a déclaré à APA que les membres de la commission ont constaté des « cas graves de négligence » des soldats, dont deux d’entre eux ont été privés de mobilité et de primes de risque.

Toutefois, a souligné Adama Barrow, la Gambie qu’il a reprise en main après 20 ans de dictature sous Jammeh, vit aujourd’hui une situation politique « calme ».

Sans compter que la Commission vérité, réconciliation et réparations (TRRC) « a fait de grands progrès dans l’accomplissement de son mandat », a-t-il salué.

Gambie: limogeage du chef d’état-major des armées

Le président gambien, Adama Barrow a limogé, mercredi, le chef d’état-major des armées, Masanneh Kinteh, annonce un communiqué de la présidence de la République.« Le président Barrow, dans l’exercice des pouvoirs qui lui sont conférés par la Constitution, a relevé Kinteh de ses fonctions de chef d’état-major des armées gambiennes à compter du 5 mars 2020 », informe le communiqué.

Par la même occasion, la présidence a confirmé la nomination du général de division adjoint de Kinteh, Yakuba A. Drammeh, au poste de chef d’état-major des armées.

Kinteh, 51 ans, a été nommé par le président Barrow à la tête de l’armée en février 2017, marquant ainsi son deuxième passage à ce poste.

Sa démission intervient dans un contexte de spéculation généralisée sur le départ des soldats de l’armée gambienne, apparemment en raison de leur moral bas et de leur mécontentement quant à leurs conditions de travail.

Selon un rapport publié la semaine dernière, des militaires gambiens ont quitté l’armée en masse, bien que cela ait été démenti par la suite par un porte-parole de l’armée.

Les réformes du secteur de la sécurité visant à améliorer l’armée et les forces sœurs seraient en bonne voie.

Le mois dernier, un comité restreint de l’Assemblée nationale a effectué une tournée nationale dans les casernes et les avant-postes de l’armée et de la police.

Une source proche des députés a déclaré à APA que les membres de la commission ont constaté des « cas graves de négligence » des soldats, dont deux d’entre eux ont été privés de mobilité et de primes de risque.

Le successeur de Kinteh, Yakuba Drammeh, était général de division sous Jammeh mais a été licencié et arrêté pour son implication présumée à un coup d’Etat avorté. Il a par la suite été innocenté et finalement réintégré en 2009, avant d’être nommé ambassadeur en Turquie un an plus tard. Il a également été consul général de Gambie à New York.

Mali: le dialogue avec les jihadistes doit impliquer les combattants (expert)

La fin du conflit au nord du Mali nécessite l’implication des combattants dont les visées ne se recoupent pas toujours avec celles des chefs jihadistes, dissèque Ibrahim Maïga, chercheur à l’Institut d’études de sécurité (ISS) basé à Bamako.« On a des groupes segmentés dont les intérêts des leaders ne coïncident pas nécessairement avec ceux du niveau intermédiaire, encore moins de la base combattante », développe M. Maïga, spécialiste des questions de paix et de sécurité au Sahel.

Pour s’en convaincre, cet expert relève que dans « les mouvements jihadistes, certains membres évoquent des raisons de vengeance, de protection d’eux-mêmes, de leur famille, de leur communauté ou de leur bétail. Parfois, c’est pour l’amélioration de leur condition économique ».

A lire aussi: Mali : le dialogue tel que voulu par Iyad Ag-Ghali

L’appel au dialogue du président malien Ibrahim Boubacar Keïta a trouvé un écho favorable auprès d’Iyad Ag-Ghali, le chef  du Groupe de soutien à l’Islam et aux Musulmans (Gsim). Mais ce dernier, dans une lettre rendue publique dimanche 8 mars puis certifiée le lendemain par le Centre américain de surveillance des sites jihadistes (SITE), a demandé le retrait des troupes de l’opération Barkhane mais aussi de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).

« Le communiqué est plus politique que religieux. On a la preuve supplémentaire qu’Iyad Ag-Ghali est un animal politique. L’essentiel de son discours s’articule autour de la présence au Mali des forces étrangères et des manifestations ayant eu lieu pour demander leur départ. Il souhaite continuer à jouer un rôle de premier plan que ça soit dans le cadre d’une négociation ou pas », analyse Ibrahim Maïga, titulaire d’un Master en droit international et transnational de l’université de Laval (Canada).

Poursuivant, le chercheur à l’Institut d’études de sécurité (ISS) soutient que, pour le moment, « les autorités maliennes ne souhaitent pas un retrait des forces étrangères. Bamako veut plutôt une amélioration de leur efficacité voire une révision de leur mandat » parce que le départ précipité des éléments de Barkhane et de la mission onusienne « pourrait être dommageable» pour l’Etat qui peine à imposer son autorité dans certaines parties du pays.

A lire aussi: Sahel-Jihadisme: Pour Tiebilé Dramé, le Mali explore toutes « les options pour la paix »

Jugeant que les revendications de cette figure du jihadisme au Sahel « ne sont pas nouvelles », il décèle un piège que doit impérativement éviter le gouvernement malien. « Le dialogue, tel qu’il est aujourd’hui présenté dans ses grandes lignes, est souvent assimilé à un processus de discussions entre les leaders jihadistes et les représentants de l’Etat », note-t-il.

Ibrahim Maïga défend l’idée selon laquelle, les négociations doivent être plus larges : « Il faut que le dialogue soit plus démocratique et plus décentralisé».

Mali : le dialogue tel que voulu par Iyad Ag-Ghali

Le principal chef jihadiste malien, Iyad Ag-Ghali, accepte de dialoguer avec Bamako mais à condition…« Que le gouvernement annonce ouvertement la fin de la présence de la Force Barkhane et de la Minusma sur notre territoire. (…) Ensuite, nous répondrons à tout appel à des négociations avec l’Etat pour le bien du pays et du peuple », écrit le principal groupe jihadiste malien, en allusion aux deux principales forces étrangères présentes au Mali : l’opération militaire française et la mission militaire onusienne.

Dans un communiqué publié dimanche 8 mars sur sa plateforme électronique al-Zallaqa, le Groupe de soutien de l’Islam et des Musulmans (Gsim ou Jnim pour son nom en arabe (Jama’at Nusrat al-Islam wal-Muslimin), estime qu’il est impossible « de parler de négociations au vu de cette occupation ».

Le groupe que dirige l’ancien leader rebelle touareg malien converti au jihadisme, Iyad Ag-Ghali, 62 ans, exige que « les forces françaises et leurs collaborateurs quittent le Mali ; cessent leur agression et leur ingérence manifeste et secrète dans nos affaires, car nous n’intervenons pas dans les leurs ».

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Pour les compagnons de ce natif de la région de Boghassa (plus de 1000 km au nord-est de Bamako), si cette condition est satisfaite, le peuple malien découvrira qu’ils sont « les plus préoccupés par la stabilité, la sécurité, le progrès et l’amélioration des conditions de vie comme la santé, l’éducation, le logement et le travail ».

Dans sa lettre authentifiée par le Centre américain de surveillance des sites jihadistes (SITE), le Gsim martèle que « si le gouvernement de Bamako veut vraiment servir les intérêts de son peuple, qu’il adresse à la France les demandes franches exprimées par la population. Qu’il annonce se tenir aux côtés de son peuple dont le désir légitime est d’être libéré de cette occupation ».

Ces djihadistes justifient leur position par le désir de vivre « comme des hommes libres et dignes sur (leur) terre comme le font les autres peuples du monde ».

Ce communiqué du Gsim ou Jnim intervient quelques semaines après la déclaration tenue le 10 février par le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) disposé à dialoguer avec les chefs jihadistes contrôlant une bonne partie du Mali.

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Sahel-Jihadisme: Pour Tiebilé Dramé, le Mali explore toutes « les options pour la paix »

Quelques jours avant la déclaration d’IBK, en marge du 33e Sommet de l’Union Africaine (UA) en Ethiopie, son Haut représentant pour le centre, Dioncounda Traoré, expliquait avoir mandaté des émissaires pour prendre contact avec les groupes jihadistes.

A ce jour, Bamako n’a pas donné suite aux conditions fixées par Iyad Ag-Ghali. Mais dans un passé récent, Ibrahim Boubacar Keïta a affirmé que « ceux qui demandent le départ des forces étrangères, sont des ennemis du Mali ».

Sahel-Jihadisme: Pour Tiebilé Dramé, le Mali explore toutes « les options pour la paix »

Cet entretien avec le chef de la diplomatie malienne, Tiébilé Dramé, au sujet de l’idée de dialogue entre le gouvernement et les groupes jihadistes a été initialement publié le 17 février dernier. En raison de sa pertinence, nous le republions.Lors du Sommet de l’Union Africaine à Addis-Abeba, en Éthiopie, tenu les 9 et 10 février, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a affirmé que le Sahel constitue une digue contre la menace jihadiste qu’il faut absolument protéger. A-t-il a été entendu ?

Ce sommet a été un moment important de prise de conscience de la gravité de la situation sécuritaire au Sahel, de la gravité de la menace qu’elle représente pour le continent et pour le reste du monde. En première ligne, les pays du Sahel sont dans la posture de la digue qui ne doit pas céder.

Beaucoup d’intervenants ont déploré le manque de solidarité entre Africains face à la menace jihadiste. Avez-vous ressenti une détermination des Africains à aider les pays du Sahel pour combattre la menace ?

Je vous ai parlé d’une prise de conscience. De toutes les déclarations des leaders, il est apparu que l’Afrique ne veut plus être désormais une spectatrice. Elle veut jouer les premiers rôles. Il reste à passer aux actes. La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) a donné le ton. Le reste du continent suivra, je l’espère, très bientôt.

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Lors du sommet de Pau (France) qui a réuni en janvier dernier, autour du président français Emmanuel Macron, les chefs d’Etat du G5 Sahel, plusieurs mesures ont été annoncées. Avez-vous l’impression qu’il y a une réelle volonté des pays du Sahel de les appliquer ?

Pau a été un lieu d’engagements communs du Sahel et de la France. Un mois après, tout le monde peut voir que nous sommes entrés dans le temps des actes concrets. Le dernier exemple le plus significatif de cette nouvelle étape est l’entrée, le 13 février, des premières unités de la nouvelle armée malienne dans la ville de Kidal. C’est un pas important du processus de réunification et de stabilisation du Mali.

Qu’est-ce qui empêche, selon vous, les parties signataires à appliquer l’accord de paix d’Alger signé en 2015 ?

Cette question relève du passé maintenant. Le déploiement de nos forces armées reconstituées à Kidal est la preuve de la nouvelle impulsion donnée au processus d’Alger.

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Certains pays africains réclament leur entrée dans le G5 Sahel, d’autres souhaitent un cadre plus large. Êtes-vous d’accord ?

La coalition pour le Sahel créée à Pau, le 13 janvier, est ouverte à tous ceux qui veulent apporter leur contribution à la lutte contre le fléau du terrorisme.

Le président Keïta, qui était opposé à toute idée de dialogue avec les jihadistes, a récemment changé d’avis. Pourquoi ?

Explorer les voies du dialogue avec les jihadistes maliens est une recommandation des forces vives du pays réunies en congrès du 14 au 22 décembre 2019. C’est une recommandation qui s’impose à tous. Le président de la République retiendra les meilleures options pour apaiser le pays et pour y restaurer la concorde. En résumé, il ne faut négliger aucune piste susceptible de nous conduire vers l’apaisement, la paix et la concorde.

Le Premier ministre soudanais « en sécurité » après avoir échappé à un attentat

Le Premier ministre du Soudan, Abdalla Hamdok, ayant échappé de justesse à un attentat ce lundi à Khartoum (la capitale), dit être « en sécurité et en bonne forme ».« Je tiens à assurer au peuple soudanais que je suis en sécurité et en bonne forme », a écrit Abdalla Hamdok sur son compte Twitter.

Dans sa publication,  le Premier ministre soudanais s’est adressé à ses compatriotes : « Soyez assurés que ce qui s’est passé aujourd’hui ne fera pas obstacle à notre transition. Il s’agit plutôt d’une impulsion supplémentaire à la roue du changement ».

M. Hamdok a été la cible d’un attentat non encore revendiqué alors qu’il se rendait sur son lieu de travail. Selon Radio France Internationale (RFI) dont le site a été visité par APA, l’explosion s’est produite aux environs de 9 heures mais n’a pas fait de victime.  Le quartier de Kober, dans le nord-est de la capitale, où a eu lieu l’attaque, a été complètement bouclé par les forces de l’ordre.

Abdalla Hamdok avait été unanimement désigné le 15 août 2019 pour diriger le gouvernement de transition soudanais après huit mois de bras de fer entre l’armée et les civils.  Plus de 250 victimes ont été notées dans les rangs des manifestants.

Mauritanie : Les Etats Unis offrent un hôpital militaire au contingent mauritanien du G5 Sahel

Les Etats-Unis d’Amérique ont offert à la Mauritanie un hôpital militaire de campagne entièrement équipé destiné à la force du G5 Sahel, a constaté mercredi APA à Nouakchott.Cet hôpital comprend une vingtaine de lits et des unités de chirurgie, de réanimation, de radiologie, de stomatologie, de laboratoires et de pharmacie.

Équipé de toute la logistique garantissant son autonomie, notamment trois groupes électrogènes, une unité d’oxygène et des ambulances, il sera basé à N’beiket Lahwach (extrême est de la Mauritanie) où se trouve le contingent de ce pays dans la force sous-régionale.

La nouvelle structure médicale devra renforcer les capacités opérationnelles de lutte contre le terrorisme et le crime organisé à travers le rapprochement des services sanitaires des militaires opérant sur le terrain.

L’hôpital a été remis par l’ambassadeur des USA à Nouakchott, Michael Dodman, au chef d’état-major général des Armées mauritaniennes, le général de division Mohamed Cheikh Mohamed Lemine.

Dans son intervention, le diplomate a souligné que les défis auxquels font face à la région du Sahel constituent une menace pour la paix et la sécurité mondiale, ce qui exige la conjugaison des efforts nationaux, régionaux et internationaux.

Le général Lemine a considéré qu’un tel hôpital si complet et si adapté à la nature du terrain, ne manquera pas de contribuer au soutien médical approprié aux membres du bataillon mauritanien opérant dans le cadre de la force conjointe du G5 Sahel.

Outre la Mauritanie, le G5 Sahel comprend le Mali, le Niger, le Burkina Faso et le Tchad.

Cameroun: l’armée a «neutralisé» un chef de milice sécessionniste (ministre)

Les forces de défense et de sécurité camerounaises ont, dans la nuit du 28 au 29 février à Bamenda (Nord-ouest), «neutralisé» 10 «terroristes sécessionnistes» dont un de leurs leaders, le «Général Fire Man», a affirmé le porte-parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi.Dans un communiqué parvenu mardi à APA, il indique que l’élimination de ces miliciens, parmi lesquels 3 femmes, a permis de récupérer un arsenal de guerre, un stock de cocaïne et de libérer un otage capturé la veille lors d’un assaut séparatiste sur un chantier de construction d’un poste de commandement de l’armée.

Qualifiés de hors-la-loi, en embuscade autour dudit site et qui tenaient un retranchement fortifié dans l’enceinte d’une école publique, leur assaut s’était soldé par la mort d’un soldat et d’un ouvrier. Condamnant sans réserve ces actes de terreur commis par des individus déshumanisés, qui sèment au quotidien l’effroi et la désolation dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, M. Sadi a formellement démenti des «allégations totalement infondées et contraires à la réalité des faits»,  accusant l’armée d’avoir tué 15 personnes, dont 5 femmes et 5 enfants, lors de cette opération de ratissage.

Les exactions, imputées à l’armée dans la guerre sécessionniste, font bondir le pouvoir de Yaoundé ces dernières semaines, accusant les ONG de défense des droits humains de «propagande mensongère à travers les médias en ligne».

Il en est ainsi de la tuerie contre des civils survenue le 14 février dans la localité de Ngarbuh, toujours dans le Nord-Ouest, dont les auteurs et le bilan demeure un sujet de controverse entre les parties, et pour laquelle le président Paul Biya a ordonné une enquête urgente. Selon le quotidien à capitaux privés de langue anglaise The Guardian Post, édition de mardi, 9 soldats présumés mêlés à ces assassinats de masse sont actuellement aux arrêts.

La police ivoirienne appelée à rechercher l’efficacité pour avoir la confiance des populations

Le ministre ivoirien de la sécurité et de la protection civile, le général Vagondo Diomandé a encouragé vendredi à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne, la police nationale à continuer de rechercher l’efficacité pour avoir la confiance des populations.« Les recommandations que j’ai faites à la police sont simples. C’est de continuer à rechercher l’efficacité dans chaque acte que nous posons pour que la population nous fasse confiance. Vous comprenez aussi que l’année 2020 est une année de la plus haute importance pour notre pays. Faisons en sorte que cette année se passe sans aucun incident », a exhorté M. Diomandé au terme d’un séminaire de quatre jours de l’institution policière ivoirienne autour du thème, « Police nationale, je m’engage pour la paix et la cohésion sociale ».

M. Vagondo qui a relevé par ailleurs, la nécessité d’instaurer un climat de paix en cette année électorale dans le pays, a appelé la police à jouer sa partition afin que  ces élections se passent dans «d’excellentes conditions ».

Poursuivant, il a demandé avec insistance à l’institution policière ivoirienne à faire en sorte que sa complicité soit « effective» avec les populations.

 « (…) On sait que la police nationale est au service des populations,  il faut faire en sorte que la complicité que nous voulons instaurer avec la population soit effective. Nous ne pouvons réussir aucune mission de sécurité sans la participation des uns et des autres. Celui qui est sécurisé et celui qui sécurise», a estimé M. Diomandé.

Dans la foulée, le ministre a rappelé les défis auxquels doit faire face la police. Selon lui, pour relever ces grands défis qui sont entre autres, la grande criminalité en général et le terrorisme, la police doit réfléchir en permanence pour adapter sa stratégie et mieux combattre tous ces fléaux.

 La troisième édition du  séminaire-bilan de la police nationale ivoirienne a pris fin vendredi à Yamoussoukro,  la capitale politique et administrative ivoirienne.

Cette rencontre visait à définir des stratégies efficaces de prévention et de répression du terrorisme, de gestion de la carrière des personnels de la police nationale, de détermination des politiques de formation des fonctionnaires de police et de sécurisation des élections qui seront marquées par la présidentielle ivoirienne prévue en octobre prochain.

Cette activité a bénéficié  de l’appui financier du projet d’appui au renforcement des capacités de la police nationale, financé par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) et mis en œuvre par le Programme des Nations Unies pour le développement  (PNUD).

Côte d’Ivoire: 2000 kits mobiles d’enrôlement pour la nouvelle carte nationale d’identité seront déployés

Près de 2000 kits mobiles d’enrôlement pour la nouvelle carte nationale d’identité seront déployés à partir du 15 mars sur l’ensemble du territoire national ivoirien où quelque vingt mille cinq cent une personnes ont été déjà enrôlées, une semaine après le lancement officiel de l’opération d’établissement de la nouvelle carte nationale d’identité (CNI) biométrique le 17 février dernier, a annoncé mercredi à Abidjan, Sidiki Diakité, le ministre ivoirien de l’administration du territoire et de la décentralisation.« A ce jour, nous notons sur le terrain après une semaine d’activité couvrant la période du 17 au 24 février 2020, 20501 personnes enrôlées parmi lesquelles 19270 ont consisté en des enrôlements pour le renouvellement des CNI périmées, 1231 nouvelles demandes de CNI», a dit M. Diakité dans une conférence de presse au terme d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara.

Selon lui, ces différents chiffres représentent respectivement 94% pour les demandes de renouvellement et 6% pour les nouvelles demandes.

Dévoilant ce bilan du processus d’enrôlement pour l’établissement de la CNI ivoirienne une semaine après son  démarrage, M. Diakité a souligné qu’à ce jour 302 kits d’enrôlement (unités d’enrôlement par opposition à centres d’enrôlement) sont fonctionnels sur l’ensemble du territoire national.

En termes de perspectives de cette opération qui va atteindre sa vitesse de croisière les semaines à venir,  le ministre a indiqué qu’à partir du vendredi prochain, 344 kits d’enrôlement supplémentaires seront activés, ce qui va porter à 646 le nombre de kits fonctionnels sur l’ensemble du territoire national.

 Il a ajouté que le 06 mars prochain, 400 autres kits d’enrôlement seront activés. « Le 15 mars prochain, en plus de ces 1046 kits activés, un millier d’agents,  en ce moment en formation,  seront opérationnels et pourront nous permettre de mettre également en circulation mille autres kits d’enrôlement pour porter à 2000,  le nombre de kits actifs sur l’ensemble du territoire».

Poursuivant, il a également souligné qu’autour de la même date du 15 mars prochain,  2000 « kits nomades ou mobiles » d’enrôlement seront déployés sur le terrain pour procéder à l’enrôlement des usagers sur leurs lieux de travail, dans les marchés, les universités, les écoles…

« Nous tenons à rassurer les populations que l’opération d’établissement des CNI n’est pas une opération limitée dans le temps. C’est une opération permanente», a assuré M. Diakité soulignant que « notre objectif, c’est d’aller le plus proche possible des populations».

Le processus d’enrôlement pour l’établissement de la nouvelle carte nationale d’identité ivoirienne a été officiellement lancé le 17 février dernier. Selon les estimations, 6 500 000 cartes nationales d’identité sont à renouveler et 3 900 000 usagers sont des nouveaux demandeurs.

La police ivoirienne fait son autocritique pour préparer la «délicate période électorale»

La police nationale ivoirienne a entamé, mardi, à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative du pays, la troisième édition de son séminaire-bilan pour définir des stratégies efficaces en vue de relever en 2020 les défis de la sécurisation de la «délicate période électorale» ainsi que la « prévention et la répression du terrorisme ».Ce séminaire de réflexion vise à définir des stratégies efficaces de prévention et de répression du terrorisme, de gestion de la carrière des personnels de la police nationale, de détermination des politiques de formation des fonctionnaires de police et de sécurisation des élections qui seront marquées par la présidentielle prévue en octobre prochain.  

Dans son allocution d’ouverture, le Représentant résident adjoint du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) Jonas MFouatié, a souligné que cette troisième édition-bilan de la police nationale constitue un « exercice exemplaire de bonne gouvernance ». 

Cet exercice d’auto-questionnement est un cadre d’évaluation et d’échanges sur les défis, expériences et leçons apprises, un cadre d’identification de solutions innovantes  pour faire face aux défis de maintien de l’ordre  public et de la sécurité des biens et des personnes qui sont les missions fondamentales d’une police professionnelle.

Les forces de sécurité dont la police doivent se préparer  à continuer à faire face aux risques de la criminalité transfrontalière, de terrorisme liés à l’extrémisme violent dans le sahel.

« La police nationale ivoirienne doit également se préparer à faire face aux défis liés au maintien de l’ordre public lors de la délicate période électorale dans le respect des libertés publiques, et des droits civils et politiques universellement reconnus comme droit pour les citoyens ivoiriens », a conclu Jonas MFouatié.

Le Général Vagondo Diomandé, ministre de la Sécurité et de la protection civile représenté par son directeur de cabinet, Benjamin Effoli a indiqué à son tour que « les défis sécuritaires sont de plus en plus imports ».

« La criminalité se réinvente dans les villes en utilisant des moyens sophistiqués. Le grand banditisme défie les frontières, l’immigration clandestine devient un fléau mondial et le terrorisme engouasse tous les citoyens du monde », a-t-il fait observer.

« C’est dans ce contexte que notre pays prépare une échéance électorale majeure » a poursuivi M. Effoli, invitant à ne pas perdre de vue « l’immensité de la tâche qui nous attend ».

L’organisation de ce séminaire autour du thème, « police nationale, je m’engage pour la cohésion et la paix sociale», bénéficie de l’appui financier du projet d’appui au renforcement des capacités de la police nationale, financé par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) et mis en œuvre par le PNUD.

Sept blindés de l’UE au bataillon mauritanien de la force du G5 Sahel

L’Union européenne a fait don, mardi à Nouakchott, de sept blindés légers sans armements au bataillon mauritanien de la force conjointe du G5 Sahel, a appris APA de source officielle.Ce don a été remis par la Commissaire européenne chargée des partenariats internationaux, Jutta Urpilainen, au ministre de la Défense, Hanana Ould Sidi, en marge du sommet du G5 Sahel et de l’assemblée générale de l’Alliance Sahel.

« Il s’agit là de la preuve la plus éloquente sur l’appui qu’accorde l’UE aux pays membres du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Bukina Faso, Tchad) », a souligné Ould Sidi dans un mot au cours de la cérémonie de remise.

Il a ajouté que les unités de la force conjointe ont besoin de programmes ambitieux comprenant la formation et la mise à disposition de matériels et d’équipements de nature à rehausser leur capacité opérationnelle.

Selon Ould Sidi, le don accompagné de pièces de rechange et d’outils de réparation ainsi que de la formation des staffs de conduite et de maintenance représente un appui important et une valeur ajoutée pour le bataillon mauritanien de la force conjointe.

De son côté, la Commissaire européenne a déclaré qu’outre le volet militaire, l’appui de l’UE prévoit la création de grandes opportunités de développement dans l’espace G5.

Le G5 Sahel et l’Alliance Sahel en conclave à Nouakchott pour examiner la coopération

Les présidents du G5 Sahel (Mauritanie, Niger, Mali, Burkina Faso, Tchad) et des représentants des pays membres de l’Alliance Sahel, se sont réunis mardi à Nouakchott pour examiner leur coopération et les étapes franchies, a constaté APA.Outre les 5 Chefs d’Etats du G5 Sahel, la réunion inclut également les ministres des Affaires étrangères français et espagnol, respectivement Jean-Yves Le Drian et Arancha Gonzalez.

Le sommet a été l’occasion pour le président burkinabé Roch Marc Christian Kaboré de passer le flambeau de la présidence tournante à son homologue mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.

Pour ce qui est de l’Alliance, les représentants notamment la France, l’Espagne, la Banque mondiale et l’Union européenne, ont renouvelé leur engagement aux côtés des pays du G5 Sahel dans leur bataille sécuritaire et développementale.

Le directeur général des opérations stratégiques pour l’Afrique de la Banque Mondiale, Axel Van Trotsenburg, a rappelé que son institution est le plus grand contributeur à l’Alliance Sahel, avec 7 milliards de dollars pour les trois prochaines années.

Selon lui, la priorité est accordée aux activités créatrices d’emplois pour les jeunes qui devraient recouvrer l’espoir dans l’avenir.

Sous l’initiative de la France et de l’Allemagne, l’Alliance Sahel a vite été rejointe par l’Union Européenne, la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et le Programme des Nations Unies pour le développement.

Tout récemment, la structure a enregistré l’adhésion de l’Italie, de l’Espagne, du Royaume-Uni, du Luxembourg, des Pays-Bas et du Danemark.

Elle finance et coordonne avec les pays du G5 Sahel plus de 700 projets pour répondre aux défis actuels, sécuritaires, démographiques, économiques et sociaux.

Ses domaines prioritaires sont l’éducation, l’emploi des jeunes, l’agriculture, le développement rural, la sécurité alimentaire, l’énergie, le climat, la gouvernance, la décentralisation, les services de base et la sécurité intérieure.

L’action de l’Alliance Sahel est guidée selon quatre principes clés : un ciblage sur des secteurs prioritaires, une redevabilité entre partenaires sur des objectifs partagés, de nouveaux modes innovants et plus flexibles et un engagement particulier dans les zones vulnérables et fragiles.

Ainsi, les objectifs à atteindre sont définis, mesurés et partagés par tous les partenaires (Alliance et pays du G5 Sahel). Ensuite, pour accélérer leur mise en œuvre comme leur efficacité, les projets adoptent de nouveaux modes d’action, à travers des modes de financements innovants, plus flexibles et une diversification des acteurs les mettant en œuvre (ONG, collectivités locales, secteur privé).

Nouakchott accueille mardi deux sommets sur le Sahel

La capitale mauritanienne, Nouakchott, accueille mardi un sommet du G5 Sahel et l’assemblée générale de l’Alliance Sahel, une plate-forme de coopération qui regroupe 12 membres.Le sommet permettra d’évaluer les performances de la force conjointe du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad) appelée à combattre les terroristes dans les pays membres, mais aussi de faire le point sur l’état d’avancement des engagements matériels exprimés par les partenaires.

Quant à l’assemblée générale de l’Alliance, elle a pour but de stimuler une mobilisation internationale de haut niveau autour des engagements communs dans le domaine du développement dans la région du Sahel.

La rencontre permettra aussi de faire le bilan des actions de l’Alliance Sahel, créée en 2017, et qui se targue d’avoir déjà mobilisé quelque 12 milliards d’euros.

Avec à son origine la France et l’Allemagne, l’Alliance Sahel a vite été rejointe par l’Union Européenne, la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et le Programme des Nations Unies pour le développement.

Tout récemment, la structure a enregistré l’adhésion de l’Italie, de l’Espagne, du Royaume-Uni, du Luxembourg, des Pays-Bas et du Danemark.

Elle finance et coordonne avec les pays du G5 Sahel plus de 700 projets pour répondre aux défis actuels, sécuritaires, démographiques, économiques et sociaux.

Ses domaines prioritaires sont l’éducation, l’emploi des jeunes, l’agriculture, le développement rural, la sécurité alimentaire, l’énergie, le climat, la gouvernance, la décentralisation, les services de base et la sécurité intérieure.

L’action de l’Alliance Sahel est guidée selon quatre principes clés : un ciblage sur des secteurs prioritaires, une redevabilité entre partenaires sur des objectifs partagés, de nouveaux modes innovants et plus flexibles et un engagement particulier dans les zones vulnérables et fragiles.

Ainsi, les objectifs à atteindre sont définis, mesurés et partagés par tous les partenaires (Alliance et pays du G5 Sahel). Ensuite, pour accélérer leur mise en œuvre comme leur efficacité, les projets adoptent de nouveaux modes d’action, à travers des modes de financements innovants, plus flexibles et une diversification des acteurs les mettant en œuvre (ONG, collectivités locales, secteur privé).