Accident à Barkedji : 5 morts et 15 blessés sur l’axe Linguère-Matam

La route de Linguère à Matam, habituellement animée par des chants et des prières en cette période de Gamou, a viré au drame ce mercredi matin. Un véhicule de type Cheikhou Chérifou transportait des pèlerins quand il a percuté de plein fouet un camion stationné près du village de Loumbal Laana, dans la commune de Barkedji. Le choc violent a tué cinq personnes et blessé quinze autres, dont huit grièvement.

Selon les premiers témoignages recueillis sur place, le véhicule assurait la liaison Matam-Kaolack. Il acheminait des fidèles vers les cérémonies religieuses du Gamou. Pour une raison encore indéterminée, le conducteur a perdu le contrôle et a heurté un poids lourd garé en bordure de chaussée.

Intervention rapide des secours

Sous le commandement de l’adjudant-chef Papa Élimane Ndour, les sapeurs-pompiers de Linguère ont déployé un dispositif d’urgence. Six ambulances et deux véhicules légers ont rejoint les lieux du drame. Les secouristes ont pris en charge les blessés dans un climat de tension extrême avant de les évacuer vers l’hôpital Magatte Lô de Linguère. Ils ont également transporté les corps sans vie à la morgue de cet établissement.

Une tragédie qui interroge

Cet accident survient en pleine période de déplacements religieux intenses. Il relance le débat sur la sécurité routière et la nécessité de renforcer la vigilance sur les axes secondaires. Ces routes, souvent étroites, mal éclairées et empruntées par des véhicules surchargés ou mal entretenus, présentent un danger permanent.

La communauté de Barkedji, comme l’ensemble du pays, reste sous le choc. À la veille de la célébration, le deuil et la consternation rappellent durement que certains voyages, hélas, ne connaissent pas de retour.

Ousmane Sonko lance un plan de sauvetage pour relancer La Poste

La Poste Sénégal traverse une crise profonde depuis plus d’une décennie. Endettement critique, gouvernance défaillante, déficit structurel et perte de compétitivité ont menacé son rôle d’opérateur public de référence. Ce lundi 1er septembre 2025, le Premier ministre Ousmane Sonko a présidé un Conseil interministériel consacré exclusivement à l’avenir du Groupe. À l’issue des travaux, un plan de redressement et de relance a été adopté.

Un diagnostic sans appel

Le constat est sévère : entre 2012 et 2025, les effectifs sont passés de 2 600 à plus de 4 100 agents, alors même que le chiffre d’affaires reculait de 26 %. La masse salariale a bondi de 40 %, aggravant un déficit chronique qui dépasse aujourd’hui 100 milliards de FCFA. Les capitaux propres sont négatifs de 156 milliards et les dettes sociales, fiscales et bancaires se sont accumulées.

Postefinances enregistre des capitaux propres négatifs supérieurs à 17 milliards, avec des fraudes documentées de plus de 3 milliards. EMS Sénégal, censée être le moteur du courrier express, a perdu des marchés stratégiques. Plus de 80 % du parc automobile est hors d’usage, freinant la distribution et l’activité logistique, tandis que l’État prend en charge le paiement des salaires depuis 2022.

Pour Ousmane Sonko, cette crise offre toutefois une « opportunité de transformation », en combinant recapitalisation, modernisation numérique, réforme de la gouvernance et valorisation du patrimoine foncier.

Les grandes orientations pour La Poste Sénégal

Le plan adopté repose sur deux phases : le redressement (2025) et la relance (2025-2029).

  • Assainissement financier : recapitalisation, remise gracieuse de dettes fiscales estimées à 6,2 milliards FCFA, apurement de la dette sociale (2 milliards) et décaissement de 5 milliards par la CDC pour sécuriser Postefinances.

  • Réforme de la gouvernance : finalisation du Code des Postes d’ici décembre 2025, validation d’un plan stratégique et mise en place d’un Fonds de développement pour le service postal universel.

  • Rationalisation des effectifs : un plan de départs négociés doit réduire la masse salariale tout en préservant la paix sociale.

  • Valorisation du patrimoine : régularisation foncière et mise en valeur de près de 150 sites stratégiques en partenariat avec la CDC et le FONSIS.

  • Relance opérationnelle : redynamisation d’EMS Sénégal, priorité donnée aux services de La Poste par l’administration publique, et développement d’une offre adaptée au e-commerce national et transfrontalier.

  • Inclusion financière : mutation de Postefinances en Banque postale d’ici 2029, avec ouverture aux capitaux privés.

Une nouvelle vision pour l’avenir

Ce plan ambitieux vise à faire de La Poste Sénégal un outil d’inclusion économique, sociale, numérique et financière. Le gouvernement entend accélérer la bancarisation, renforcer la logistique nationale, stimuler le e-commerce et créer des milliers d’emplois qualifiés.

Pour Ousmane Sonko, la relance de La Poste s’inscrit dans l’ambition d’un Sénégal « juste, prospère et souverain », où l’opérateur postal redeviendra un acteur clé de la cohésion nationale et du développement.

Diomaye Faye appelle à une révolution agricole pour l’Afrique

Face à l’insécurité alimentaire croissante, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a lancé un plaidoyer fort à l’ouverture du Forum AFSF Dakar 2025. Il appelle à investir massivement dans l’agriculture. Son objectif : transformer le potentiel du continent en moteur de souveraineté et de croissance.

Une mobilisation financière urgente

Le chef de l’État exhorte ses homologues africains à respecter l’engagement de Maputo. Celui-ci recommande d’allouer au moins 10 % des budgets nationaux à l’agriculture.
Il avertit : sans action rapide, plus d’un milliard de personnes seront sous-alimentées d’ici 2030. La moitié d’entre elles vivra en Afrique.

LIRE AUSSI : https://www.journaldusenegal.com/dakar-accueille-ledition-2025-du-forum-africain-des-systemes-alimentaires/

Diomaye Faye insiste sur la modernisation des outils de production. Il met en avant les semences adaptées au climat, la maîtrise de l’eau et les chaînes de valeur locales. Pour lui, l’agriculture doit devenir un secteur productif, inclusif et durable.

Jeunesse et secteur privé au cœur de la vision

Le président rappelle que 60 % des Africains ont moins de 25 ans. Il mise sur la formation, la digitalisation et l’entrepreneuriat rural. L’agriculture doit devenir un choix de carrière attractif pour la jeunesse.

Il plaide aussi pour un secteur privé fort. Celui-ci doit stimuler l’agro-business et développer le commerce intra-africain grâce à la ZLECAf.

L’Afrique, futur grenier du monde

L’Afrique possède 65 % des terres arables mondiales et d’immenses ressources hydriques. Pour Diomaye Faye agriculture, ce capital doit être exploité. Le continent peut nourrir sa population et exporter au reste du monde.

« Unissons nos volontés et mobilisons nos ressources pour faire de l’agriculture le moteur de la renaissance africaine », a conclu le président sénégalais.

UPCI 2025 à Dakar : le Sénégal au cœur de la diplomatie islamique

La 54ᵉ réunion du Comité exécutif de l’Union des Parlements Membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (UPCI) s’est ouverte le 1er septembre 2025 à Dakar, sous la présidence de Malick Ndiaye, Président de l’Assemblée nationale.

Cette rencontre rassemble des parlementaires et diplomates des États membres de l’OCI. Elle vise à renforcer la coopération parlementaire et à promouvoir des solutions collectives face aux défis mondiaux.

Dans son allocution, Malick Ndiaye a réaffirmé l’engagement du Sénégal pour la paix, la démocratie et la fraternité entre les peuples, tout en soulignant le rôle crucial des parlements dans la stabilité internationale.

Des priorités communes pour l’avenir

Parmi les thèmes débattus lors de cette édition de l’UPCI Dakar 2025 figurent :

  • La question palestinienne, présentée comme une cause prioritaire et partagée ;

  • La lutte contre le terrorisme et l’extrémisme, avec un appel à l’action collective ;

  • La protection des femmes et des enfants dans les pays membres ;

  • La participation des femmes parlementaires musulmanes à la gouvernance ;

  • Le dialogue interreligieux et interculturel pour renforcer tolérance et compréhension mutuelle.

Le Sénégal, acteur clé du rayonnement diplomatique

Cette réunion illustre le rôle croissant du Sénégal comme acteur majeur de la coopération internationale et du dialogue islamique. En accueillant l’UPCI, Dakar confirme son statut de plateforme incontournable pour la paix, la sécurité et le développement.

Dakar accueille l’édition 2025 du Forum africain des systèmes alimentaires

Le Sénégal accueille ce lundi 1er septembre le Forum africain des systèmes alimentaires 2025 à Diamniadio. La cérémonie d’ouverture présidée par Bassirou Diomaye Faye, président du  Sénégal, en présence de Paul Kagame, président du Rwanda.

Le forum réunit près de 6 000 participants venus de 80 pays. Il se concentre sur l’innovation et la transformation des systèmes agroalimentaires. L’édition 2025 se tient au Centre international de conférences Abdou-Diouf (CICAD) et au Centre des expositions de Diamniadio.

Hailemariam Desalegn et le rôle de l’AFSF

Le président de l’AFSF, Hailemariam Desalegn, ancien Premier ministre d’Éthiopie, a participé à l’ouverture. Il a souligné l’importance d’une transformation durable des systèmes alimentaires et du rôle de la jeunesse. Les travaux se poursuivront jusqu’à vendredi, avec des panels et des sessions thématiques.

Le forum rassemble législateurs, fermiers, acteurs privés, jeunes et femmes, afin de proposer des solutions innovantes face aux défis de la sécurité alimentaire et du changement climatique.

Objectifs et moments forts du Forum

L’édition 2025 met l’accent sur :

  • Les investissements agricoles ;

  • Le renouvellement du Programme détaillé de développement de l’agriculture en Afrique (PDDAA 2026–2035) ;

  • La valorisation de la jeunesse et de l’innovation.

Parmi les temps forts figure la remise du Prix africain de l’alimentation, parrainée par l’ancien président tanzanien Jakaya Kikwete. Le Sénégal met en avant sa Stratégie nationale de sécurité alimentaire 2026–2035. L’agriculture représente environ 15 % du PIB national et reste un levier majeur de développement.

Le forum bénéficie du soutien de 36 partenaires internationaux, dont l’AGRA, l’Union africaine, la Fondation Bill & Melinda Gates, le USDA, l’IKEA Foundation, le CRDI et McKinsey.

Cette rencontre illustre la volonté du Sénégal et du Rwanda de faire de la jeunesse et de l’innovation les moteurs de la transformation agroalimentaire africaine.

Gendarmerie à Keur Massar : saisie de 15 machines à sous et arrestation de 10 suspects

Une opération coup de poing de la gendarmerie a frappé au cœur des jeux de hasard illégaux à Keur Massar. Les forces de l’ordre ont saisi 15 machines à sous et 2 029 pièces de 100 FCFA. Elles ont aussi interpellé 10 personnes, dont les gérants de deux bars.

Les gendarmes de la Brigade de recherche ont agi rapidement. Ils ont investi le bar Téranga, situé au marché de Keur Massar, et le bar Darou, dans la cité Apix. Quatre machines ont été confisquées sur place. Plusieurs suspects ont été arrêtés.

L’opération ne s’est pas arrêtée là. Les forces de l’ordre ont trouvé 11 machines supplémentaires et tout l’argent utilisé pour les paris. Selon L’Observateur, les propriétaires présumés du matériel, A.B. Sarr et B. Sambou, se sont présentés à la gendarmerie. Ils ont tenté de négocier un arrangement financier pour récupérer leurs machines.

La réponse des autorités a été ferme : refus catégorique. Les deux hommes ont été placés en garde à vue, aux côtés des gérants B. Gomis (40 ans) et J. Ndour (43 ans). L’enquête se poursuit pour démanteler ce réseau et lutter contre les jeux de hasard clandestins.

Séjour des étrangers au Sénégal : Dakar dément toute mesure contre les Mauritaniens

Ce lundi 28 juillet 2025, la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, a publié sur le compte X officiel du ministère un communiqué pour mettre fin aux spéculations sur la prétendue expulsion de ressortissants mauritaniens. Dakar réaffirme son attachement à la coopération régionale.

Aucune mesure ciblée contre les Mauritaniens

Contrairement aux rumeurs relayées dans la presse et sur les réseaux sociaux, aucune mesure spécifique n’a été prise contre les citoyens mauritaniens résidant au Sénégal. Le ministère insiste sur le respect du bon voisinage et des relations fraternelles entre les deux pays.

La ministre rappelle que la carte de séjour est une obligation légale pour tout étranger résidant au Sénégal au-delà de trois mois, une règle en vigueur depuis 1971 et applicable à toutes les nationalités sans discrimination.

Une coopération régie par des accords bilatéraux

Le Sénégal et la Mauritanie sont liés par des accords bilatéraux visant à faciliter la circulation et le séjour des ressortissants de part et d’autre. Ces accords s’appuient sur des principes de réciprocité, de dialogue et de respect mutuel.

En conclusion, le ministère réaffirme l’engagement de l’État sénégalais à préserver l’harmonie régionale et à renforcer les liens historiques avec les pays voisins, notamment la Mauritanie.

Le Sénégal signe les Accords Artemis et entre dans la conquête spatiale mondiale

Ce jeudi, le Sénégal a officiellement rejoint les Accords Artemis, devenant ainsi le 56ᵉ pays signataire de ce cadre mondial pour une exploration pacifique et responsable de l’espace extra-atmosphérique. La signature s’est déroulée au siège de la NASA, à Washington, en présence de hauts responsables américains, dont Jonathan Pratt du Département d’État et Brian Hughes, chef de cabinet de l’agence spatiale.

Représentant le gouvernement sénégalais, Maram Kaïré, directeur général de l’Agence sénégalaise d’études spatiales (ASES), a apposé sa signature sur cet accord qui renforce la coopération entre Dakar et Washington dans le domaine de l’innovation et des technologies spatiales.

Un pas stratégique vers l’espace pour le Sénégal

Les Accords Artemis, pilotés par la NASA et le Département d’État, définissent un ensemble de principes non contraignants pour encadrer l’exploration civile de la Lune, de Mars, des astéroïdes et des comètes. Ils reposent sur le Traité de 1967 sur l’espace extra-atmosphérique, avec un accent mis sur la transparence, le partage des données scientifiques et l’usage pacifique de l’espace.

En rejoignant ce programme international, le Sénégal affirme sa volonté de se positionner comme un acteur émergent de la diplomatie spatiale et du développement technologique en Afrique. Le pays rejoint ainsi d’autres signataires africains comme le Nigeria, l’Angola ou le Rwanda.

Une ambition spatiale assumée

Cette signature intervient dans un contexte de montée en puissance de la politique spatiale sénégalaise, symbolisée par la création de l’ASES. Elle marque un tournant dans la stratégie de souveraineté technologique du Sénégal, qui voit dans l’espace une opportunité pour le développement économique, l’éducation scientifique et la coopération internationale.

Déminage en Casamance : un bulldozer japonais high-tech pour accélérer la paix et la relance

Ce 24 juillet 2025, le Sénégal a franchi une étape majeure dans la sécurisation de la Casamance. Le Centre National d’Action Antimines (CNAMS) a officiellement reçu un bulldozer de déminage ultra-performant, offert par le Japon. Conçu par le géant Komatsu, cet engin révolutionnaire traite les zones minées 25 fois plus vite que le déminage manuel, tout en rendant les terres immédiatement exploitables pour l’agriculture.

La cérémonie, hautement symbolique, s’est déroulée en présence du Premier Ministre Ousmane Sonko, accompagné de plusieurs membres du gouvernement et de l’ambassadeur du Japon, Takeshi Akamatsu. Ce dernier a rappelé que le Japon, lui-même reconstruit après-guerre grâce au déminage, connaît l’importance stratégique de cette étape pour la paix et la prospérité.

Une réponse concrète pour la paix et le développement

Ce don japonais, d’une valeur de 460 millions de yens (près de 2 milliards FCFA), s’inscrit dans la dynamique du Plan « Diomaye pour la Casamance ». Le Premier Ministre a annoncé que l’État sénégalais allait acquérir d’autres équipements similaires pour accélérer le déminage en Casamance et relancer durablement l’économie locale.

« Il ne s’agit pas seulement de sauver des vies, mais de libérer tout le potentiel économique de la région », a souligné Ousmane Sonko, exprimant la gratitude du gouvernement envers le Japon.

Un modèle pour l’Afrique de l’Ouest

Le Japon souhaite faire du Sénégal un futur centre d’excellence du déminage en Afrique de l’Ouest, à l’image du Cambodge. L’objectif est double : renforcer les capacités nationales et permettre au pays d’exporter son expertise.

Entre solidarité internationale, transfert de compétences et renforcement de la résilience locale, ce partenariat symbolise une avancée concrète vers une Casamance sans mines, sûre et prospère.

Météo Sénégal : orages au Sud, forte chaleur au Nord ce 23 juillet

Du 23 juillet à 12h au 24 juillet à 12h, la météo au Sénégal sera marquée par des contrastes importants.
Selon l’Agence nationale de la météorologie, des orages et pluies sont attendus dans le Sud-Ouest : Ziguinchor, Cap Skirring, Sédhiou. Le Sud-Est, notamment Kédougou et Kolda, pourrait connaître des averses faibles.
Dans le reste du pays, le ciel sera généralement couvert à passagèrement nuageux.

Jusqu’à 40°C au Nord : la chaleur persiste

Le mercure grimpera fortement à l’intérieur du pays. Les températures atteindront 37°C à 40°C dans le Nord, l’Est et le Centre. En revanche, les zones côtières et le Sud profiteront de températures plus douces, entre 31°C et 33°C.

Vents modérés et conseils de prudence

Les vents seront faibles à modérés, orientés du Nord-Ouest au Sud-Ouest sur l’ensemble du territoire.
Les autorités appellent à la vigilance. En cas d’orage ou de forte chaleur :

  • évitez de sortir aux heures chaudes,

  • hydratez-vous régulièrement,

  • ne vous abritez pas sous les arbres,

  • sécurisez les objets exposés au vent.

Plus de 20 milliards FCFA en billets noirs saisis depuis janvier 2025

Depuis janvier 2025, les Douanes sénégalaises ont saisi plus de 20 milliards FCFA en billets noirs. Ces résultats découlent d’une série d’opérations ciblées menées à travers le pays.

Le 28 juin, à Fatick, la Brigade mobile a retrouvé 679 coupures en euros dans une maison en construction. La somme équivaut à 3,39 milliards FCFA. L’enquête, lancée grâce à un renseignement, a permis d’arrêter deux suspects : l’un à Foundiougne, l’autre dans le quartier Ndiaye-ndiaye, avec deux cartons de billets noirs.

Le 17 juillet, à Kaolack, les douaniers de la Brigade de Nioro ont intercepté 3 400 coupures de 100 dollars, soit 191 millions FCFA. Ils ont arrêté un quadragénaire dans une auberge. Le suspect a été remis au parquet.

Fin juin, à Ziguinchor, une autre unité a saisi 1,1 milliard FCFA en fausse monnaie. Plus tôt en mai, à Bignona, les agents avaient déjà saisi 1,541 milliard FCFA en billets noirs.

Lutte élargie contre les trafics : médicaments et drogue

En parallèle, les Douanes renforcent leur action contre les trafics illicites. À Kaffrine, elles ont confisqué 581 kg de médicaments contrefaits, d’une valeur de 189 millions FCFA. Le 7 juillet, à Richard-Toll, les agents ont également intercepté plus de 4 000 boîtes de produits vétérinaires et médicaux, estimées à 26 millions FCFA.

Dans le sud, l’opération conjointe « Les Îles Carones 2 », menée avec l’armée et la gendarmerie, a permis de détruire plusieurs champs de chanvre indien. Les forces ont saisi 3,73 tonnes de yamba, démontrant l’efficacité de leur coopération.

 Les Douanes sénégalaises en première ligne

L’Administration des Douanes maintient la pression sur les réseaux criminels. Elle affirme sa volonté de combattre le faux monnayage et la criminalité économique. Ces réseaux, souvent transnationaux, opèrent de manière sophistiquée.

Grâce à une meilleure coordination et à des actions ciblées, les autorités entendent freiner durablement l’expansion de ces fléaux sur le territoire national.

Tourisme au Sénégal : un partenariat stratégique en vue entre l’État et le groupe ACCOR

Dans le cadre de sa stratégie de relance du tourisme au Sénégal, le Ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mountaga Diao, a reçu en audience une délégation de haut niveau du groupe ACCOR, acteur mondial de l’hôtellerie. La rencontre s’est tenue dans un esprit de coopération durable et inclusive, autour d’objectifs clairs : renforcer l’investissement hôtelier, promouvoir la destination Sénégal et consolider un tourisme responsable à l’horizon Sénégal 2050.

La délégation du groupe ACCOR était conduite par Steven DAINES, Directeur des Relations Internationales et de l’Engagement Public, accompagné de Daniel KARBOWNIK, Vice-Président des Opérations pour l’Afrique subsaharienne, et de Stéphane JAMIN, Directeur Général.

ACCOR et le Sénégal unis pour un tourisme durable et créateur d’emplois

Cette audience a été l’occasion d’explorer des opportunités concrètes de partenariat et d’investissement hôtelier. Le Ministère du Tourisme s’est dit ouvert à une collaboration renforcée avec ACCOR dans les domaines de la formation, de l’innovation, de la durabilité et de l’emploi local, afin de positionner le tourisme au Sénégal comme un moteur de croissance inclusive.

Les discussions ont porté notamment sur le développement de nouvelles infrastructures touristiques, l’intégration des artisans dans les chaînes de valeur hôtelières, et la valorisation des destinations régionales.

Le groupe ACCOR, un allié stratégique pour l’Agenda Sénégal 2050

En saluant l’engagement du groupe ACCOR, le ministère a réaffirmé sa volonté de bâtir un tourisme au Sénégal moderne, résilient et compétitif. Cette rencontre marque une étape importante dans la mise en œuvre de l’Agenda Sénégal 2050, qui place le tourisme parmi les leviers clés de l’émergence économique.

Escroquerie Qnet à Mbour : 45 jeunes libérés d’un faux stage, un suspect arrêté

La ville de Mbour a été le théâtre d’une nouvelle affaire d’escroquerie Qnet, ce samedi. Alertée par un habitant de Malicounda, la police a libéré 45 personnes, dont 29 femmes, retenues dans un local présenté comme un centre de formation. L’homme qui gérait les lieux a été interpellé immédiatement.

Selon la source, la nièce du plaignant se trouvait contre son gré dans cet immeuble situé à Grand Mbour. Les agents du poste de Diamaguène sont intervenus rapidement après le signalement.

Faux stage Qnet : promesses d’emploi et piège bien rodé

Sur place, les enquêteurs ont trouvé 45 jeunes, y compris un ressortissant étranger. Tous avaient été attirés par des annonces de stage promettant un emploi via Qnet, une entreprise déjà critiquée pour ses pratiques douteuses. Très vite, les victimes ont compris qu’il s’agissait d’un leurre organisé.

Le principal suspect a été placé en garde à vue pour escroquerie. L’enquête en cours vise à démanteler tout le réseau et à identifier d’autres responsables éventuels.

Escroquerie Qnet Mbour : un modèle qui se répète en Afrique de l’Ouest

L’affaire relance les inquiétudes autour des activités de Qnet, souvent impliquée dans des pratiques frauduleuses dans plusieurs pays de la sous-région. De nombreuses victimes témoignent avoir été piégées par des offres de formation payantes, sans débouchés réels.

Face à cette situation, les autorités appellent à mieux encadrer les centres de formation privés. L’objectif : protéger les jeunes contre ce type de manipulation qui exploite leurs espoirs d’un avenir professionnel.

Grève des greffiers : un mouvement d’humeur de 72 heures pour exiger des réformes

L’Entente SYTJUST–UNTJ annonce une grève de 72 heures, du lundi 7 au mercredi 9 juillet 2025, sur toute l’étendue du territoire national. Ce mouvement d’humeur vise à obliger le gouvernement à tenir ses engagements concernant les réformes attendues dans le secteur de la justice.

Au cœur des revendications :

  • L’alignement des greffiers à la hiérarchie A2, comme promis lors des précédents échanges

  • La création effective du corps des Assistants des Greffes et Parquets (AGP), selon les conditions initialement définies

Dans une déclaration rendue publique ce vendredi, les agents de la justice mettent en garde l’État contre tout recul, report ou abandon de ces engagements. Ils réaffirment leur rejet catégorique de toute forme de désengagement institutionnel et exigent le respect total de leurs droits statutaires.

Une mobilisation pour la dignité des agents judiciaires

Ce nouveau front social dans la justice Sénégalaise pourrait perturber durablement le fonctionnement des juridictions du pays. Les syndicats espèrent ainsi forcer le ministre de la Justice à reprendre sans interruption le processus de réforme engagé.

La grève des greffiers  s’annonce donc comme un bras de fer crucial entre les agents de la justice et les autorités. Elle met en lumière les tensions persistantes autour des conditions de travail dans un secteur essentiel au bon fonctionnement de l’État de droit.

Trafic de drogue en Afrique : L’alerte choc du rapport 2025 de l’ONU

Le trafic de drogue en Afrique atteint un niveau critique. C’est l’un des principaux constats du rapport mondial 2025 de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), rendu public le 26 juin.

Ce document souligne une hausse marquée de la consommation, la diversification des substances, ainsi qu’un rôle croissant de l’Afrique dans les circuits de production, de transit et de distribution de drogues illicites.

Cannabis, cocaïne, opioïdes : des chiffres alarmants

En Afrique de l’Ouest et du Centre, un adulte sur dix consomme du cannabis, soit plus du double de la moyenne mondiale. Cette plante reste la drogue la plus traitée dans les centres spécialisés, touchant surtout les jeunes de moins de 35 ans.

L’Afrique a représenté 44 % des saisies mondiales de cannabis en 2023. L’Afrique du Nord reste un axe majeur d’exportation vers l’Europe, notamment pour la résine.

Autre produit en nette progression : la cocaïne. Sa fabrication mondiale a explosé, et l’Afrique de l’Ouest s’impose comme un hub de transit stratégique vers l’Europe. Des milliers de personnes y sont déjà prises en charge pour des troubles liés à cette substance.

Explosion des opioïdes et drogues synthétiques

Le tramadol, un opioïde bon marché, inonde l’Afrique de l’Ouest, du Nord et du Centre. Entre 2019 et 2023, le continent a concentré 57 % des saisies mondiales de ces médicaments détournés. Le rapport signale aussi une hausse inquiétante des saisies d’héroïne en Afrique de l’Est.

Parallèlement, les nouvelles substances psychoactives (NSP) telles que le « kush », un mélange dangereux contenant des opioïdes synthétiques, circulent de plus en plus, notamment en Afrique de l’Ouest et australe.

Santé publique et accès aux soins : une urgence

Plus de 1,3 million de personnes s’injectent des drogues en Afrique, dont 204 000 vivent avec le VIH. L’Afrique australe détient le taux de VIH le plus élevé chez les injecteurs (43 %). Pourtant, l’accès aux médicaments antidouleur reste dramatiquement faible. L’Afrique de l’Ouest et du Centre ne compte que sept doses standard par million d’habitants par jour.

Les femmes restent largement sous-représentées parmi les consommateurs identifiés, avec un ratio d’une femme pour neuf hommes dans l’usage de cannabis. Cette donnée masque probablement une réalité sous-évaluée et moins traitée dans les systèmes de soin.

L’Afrique face à un défi global

Le trafic de drogue en Afrique est désormais une problématique mondiale. À la fois productrice, consommatrice et zone de transit, l’Afrique doit affronter un système criminel transnational complexe.

L’ONUDC appelle à renforcer les politiques de prévention, de traitement et de coopération régionale pour endiguer une menace qui ne cesse de croître.

66 sites d’orpaillage illégal démantelés dans l’Est

En visite à Saraya, le 24 juin 2025, le ministre de l’Intérieur Jean-Baptiste Tine a exprimé son inquiétude. Il dénonce les dégâts causés par l’orpaillage illégal au Sénégal, notamment le long de la Falémé.

Selon le ministère, 66 sites clandestins ont été fermés en un an. Cette opération s’inscrit dans l’application du décret n°2024-1402, qui interdit l’activité minière à moins de 500 mètres du fleuve. Les Forces de défense et de sécurité ont coordonné cette surveillance renforcée.

Opération Orientale : résultats et saisies

En mai, l’Opération Orientale 1 a permis de fermer 43 sites supplémentaires à Bougouda, Bantanko, Saraya et Fagoudou.

Bilan :

  • 47 personnes interpellées

  • 77 motopompes, motos et groupes électrogènes saisis

  • Le matériel remis à la Gendarmerie nationale

Cette action vise à stopper la contrebande d’or, un marché parallèle en pleine expansion.

Orpaillage illégal au Sénégal : un danger pour l’environnement

L’or représente 65 % des revenus miniers au Sénégal. Mais l’extraction illégale pollue les sols et les eaux. Le ministre Tine a alerté sur la présence de cyanure, plomb et zinc dans la nature.

Il appelle à :

  • Étendre les zones interdites

  • Doter les forces de surveillance de moyens technologiques

  • Activer la section aérienne de la gendarmerie de Kédougou

L’orpaillage illégal devient un enjeu national

Selon l’ITIE, le secteur minier a généré 236,59 milliards FCFA au premier semestre 2024. Pourtant, l’ONG SWISSAID estime que 41 tonnes d’or ont quitté illégalement le Sénégal entre 2013 et 2022.

La lutte contre l’orpaillage illégal au Sénégal devient donc une priorité nationale, au croisement des défis économiques, environnementaux et sécuritaires.

Police touristique au Sénégal : le Gabon vient s’inspirer du modèle

Le Sénégal renforce sa position de référence en Afrique dans le domaine de la sécurité touristique.
Ce lundi, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mountaga DIAO, a reçu une délégation officielle du Gabon, conduite par le ministre du Tourisme Durable, Pascal OGOWE SIFFON.
Objectif : s’inspirer du modèle de police touristique au Sénégal dans le cadre d’une mission de benchmarking.

La délégation comprenait des hauts gradés de la police et de la gendarmerie gabonaises, ainsi que des responsables du secteur touristique.

Un modèle sénégalais salué pour son efficacité

Lors de l’audience, la Commissaire spéciale Seynabou Niang, cheffe de la Police touristique au Sénégal, a exposé les méthodes, les structures et les résultats obtenus depuis la mise en place de cette unité.
Elle a mis l’accent sur la collaboration entre les forces de l’ordre et les professionnels du tourisme pour garantir la sécurité des visiteurs.

Le ministre sénégalais a salué l’initiative gabonaise et réaffirmé la volonté du Sénégal de soutenir le Gabon dans cette démarche.
Il a souligné que la sécurité est un pilier central du développement touristique durable.

Diomaye Faye inaugure la première usine de transformation d’oignon au Sénégal

C’est une première au Sénégal.
Le président Bassirou Diomaye Faye a inauguré, ce vendredi matin, une usine de transformation d’oignon à Ross-Béthio, dans le nord du pays. Un projet d’envergure, porté par le groupe Saf Ingrédients avec l’appui d’investisseurs étrangers et du secteur privé local.

« L’industrialisation est la clé pour développer notre agriculture », a déclaré le chef de l’État lors de la cérémonie.

Financée à hauteur de 22 milliards de francs CFA grâce au soutien de la Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale, cette unité agroalimentaire marque un tournant pour les producteurs sénégalais.

De l’oignon à l’industrie : un changement de cap pour l’agriculture

L’usine permettra aux agriculteurs d’écouler durablement leur production grâce à des contrats stables. Elle favorisera aussi l’accès au financement bancaire, souvent inaccessible aux petits exploitants.

Diomaye Faye s’est réjoui de la création d’emplois locaux et du lien renforcé entre le monde rural et le secteur industriel.

Un modèle écologique et local

Le co-promoteur du projet, Assane Seck, natif de Ross-Béthio, mise sur la biomasse comme source d’énergie pour l’usine.

« Nous valorisons les balles de riz que les agriculteurs jetaient auparavant », a-t-il expliqué.

Confiant mais lucide, il prévient :

« Cette usine sera ce que les producteurs en feront. Si le bilan est bon dans un an, nous étendrons aux cultures comme le piment, l’ail ou la mangue. »

Une étape stratégique de la tournée présidentielle

Cette inauguration s’inscrit dans la tournée économique du président dans le nord du pays. Plusieurs ministres étaient présents :

  • Mabouba Diagne (Agriculture)

  • Serigne Guèye Diop (Industrie)

  • Ibrahima Sy (Santé)

  • Balla Moussa Fofana (Urbanisme)

Prochaine et dernière étape : Diama, pour visiter le nouveau casier rizicole financé par la BADEA (Banque arabe pour le développement économique en Afrique).

Avec ce projet pilote à Ross-Béthio, le gouvernement parie sur l’agro-industrie locale pour créer de la richesse, stabiliser les revenus agricoles et transformer le potentiel du pays… en puissance économique durable.

Le président Bassirou Diomaye Faye lance une tournée économique décisive pour l’agriculture et l’industrie

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a entamé ce jeudi 12 juin 2025 une tournée économique de deux jours dans la région de Saint-Louis. Cette zone est au cœur de l’agriculture et de l’agro-industrie dans la vallée du fleuve Sénégal. Son objectif est clair : dynamiser les secteurs clés qui soutiennent le développement local.

À 9h30, le chef de l’État a atterri à l’aéroport Ousmane Masseck Ndiaye de Saint-Louis. Il a été accueilli avec les honneurs militaires. Ensuite, il s’est rendu à Ndiayène Pendao, dans le département de Podor. Là, il a visité plusieurs projets importants. Parmi eux, ceux soutenus par la Koica, l’agence coréenne de coopération internationale. Il a aussi découvert le Centre de groupage d’oignons de Boubé. Cette infrastructure joue un rôle stratégique pour la filière horticole de la région.

Dans l’après-midi, la tournée a continué à Richard-Toll. Le président y a visité la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS). Cette entreprise est un pilier majeur de l’industrie agroalimentaire nationale. Cette visite souligne l’importance de renforcer la chaîne de valeur locale.

Le lendemain, vendredi 13 juin, Bassirou Diomaye Faye s’est déplacé à Ross Béthio. Il a visité l’usine « Saf Ingrédients », spécialisée dans la transformation des produits agricoles. Puis, il a conclu sa tournée par une inspection du nouveau casier agricole de Diama. Ce projet est financé par la Banque arabe de développement économique en Afrique (BADEA). Il vise à améliorer la production agricole irriguée dans la région.

Avec cette tournée, le président réaffirme son engagement. Il veut inscrire l’économie sénégalaise dans une dynamique de productivité locale, d’industrialisation et de souveraineté alimentaire durable.

Diomaye Faye veut une bourse agricole pour sauver la production maraîchère sénégalaise

Lors du Conseil des ministres du mercredi 4 juin 2025, le Président Bassirou Diomaye Faye a tiré la sonnette d’alarme sur la situation critique du secteur maraîcher sénégalais. Malgré une production agricole exceptionnelle cette année, le pays fait face à de graves difficultés de conservation et d’écoulement des produits, menaçant ainsi la pérennité de plusieurs filières horticoles locales.

Modernisation, stockage et vision stratégique

Pour faire face à ces enjeux, le chef de l’État a appelé à une modernisation profonde des marchés agricoles. Il a proposé de poser les bases d’une bourse nationale des produits agricoles, qui intégrerait l’ensemble de la chaîne de valeur : financement, production, transformation, fixation des prix et commercialisation.

Il a également exigé du gouvernement, sous la coordination du Premier ministre, de mettre rapidement en place des unités de stockage et de conservation des produits horticoles dans plusieurs régions du pays. Cette mesure devra se faire en partenariat avec le secteur privé national, afin d’assurer l’efficacité et la durabilité de l’action.

Vers une stratégie agricole intégrée et durable

Le Président Faye a par ailleurs instruit les ministres de l’Économie, de l’Agriculture, de l’Industrie, de la Microfinance et des Coopératives de mettre en œuvre une stratégie cohérente de commercialisation, adaptée aux réalités du terrain et en lien direct avec le déroulement de la campagne agricole.

Cette approche marque une nouvelle ambition pour l’agriculture sénégalaise, à la fois plus structurée, plus compétitive et mieux connectée aux marchés nationaux et internationaux.

Tabaski 2025 : le train de la relance ferroviaire sénégalaise entre en gare

Le rail sénégalais reprend de la vitesse. Ce mardi, Yankoba Diémé, ministre des Infrastructures, a effectué un voyage test à bord du train “Kadior 3” des Grands Trains du Sénégal (GTS), en prélude au convoyage de plus de 3 000 pèlerins pour la fête de la Tabaski.

Parti à 13h49 de Diamniadio, le train a rallié Thiès à 35 km/h, marquant des arrêts techniques à Pout. À l’arrivée, le ministre s’est félicité d’un trajet « sécurisé, agréable et prometteur », saluant la qualité du service et l’ambiance à bord.

Une alternative fiable, écologique et inclusive

Prévue pour démarrer ce mercredi, l’opération de convoyage s’appuiera sur dix rotations reliant Dakar, Thiès, Tivaouane, Bambey, Diourbel et Mbacké, avec pour ambition de désengorger les routes et offrir une solution de transport fiable et respectueuse de l’environnement.

« Nous allons retirer l’équivalent de 507 véhicules de type 7 places de la circulation », a souligné le ministre, insistant sur la double portée sécuritaire et écologique du projet.

Une ambition plus large pour le rail

Au-delà de la Tabaski, le ministre a réaffirmé la volonté de faire revivre le rail au quotidien. Accueilli à Thiès par les autorités locales, il a échangé avec les commerçants et les riverains de la gare, prenant note de leurs préoccupations.

« Comme le TER, qui n’a connu aucun accident majeur, nous voulons que les GTS deviennent un symbole de sécurité et de modernité ferroviaire », a conclu Yankoba Diémé.

Tragédie sur le fleuve Sénégal : cinq pêcheurs périssent dans un naufrage à Bokiladji

Le fleuve Sénégal a une nouvelle fois été témoin d’une tragédie. Ce vendredi, deux nouveaux corps ont été repêchés à Werma, dans la commune de Bokiladji (région de Matam), portant à cinq le nombre de victimes du naufrage survenu jeudi.

Ce drame bouleversant remonte à la veille, lorsqu’une pirogue transportant cinq pêcheurs s’est retournée alors qu’elle se rendait à Wompou, un village voisin, pour une sortie de pêche. Trois corps avaient été retrouvés dans les heures qui ont suivi l’accident, les deux derniers ont été localisés au terme de près de 24 heures de recherches ininterrompues, menées par les gendarmes, les secouristes et les habitants du village.

Les cinq hommes disparus étaient tous issus de la même communauté de Bokiladji, un village désormais plongé dans la douleur. Le préfet de Matam s’est rendu sur les lieux pour présenter ses condoléances aux familles endeuillées, assurant le soutien des autorités dans cette épreuve particulièrement difficile.

Une enquête a été ouverte afin de faire la lumière sur les causes exactes de ce naufrage. Les enquêteurs s’intéressent notamment aux conditions météorologiques du jour de l’accident et à l’état de l’embarcation utilisée par les pêcheurs.

En attendant les conclusions, Bokiladji pleure ses fils, emportés par les eaux lors d’un simple jour de pêche.

Le Sénégal annonce 101 nouveaux forages pour soulager les zones rurales

Bonne nouvelle pour les zones rurales du Sénégal : le gouvernement réalisera 101 forages, contre 85 prévus initialement.
L’annonce a été faite ce vendredi par Cheikh Tidiane Dièye, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
Il s’exprimait lors d’un déjeuner de presse consacré aux projets phares de son département.

Ce changement fait suite à une renégociation du contrat avec l’entreprise en charge du programme.
L’accord révisé, qui s’étalera sur cinq ans (2025–2029), vise à renforcer l’accès à l’eau potable dans les zones rurales.
En effet, ces localités sont souvent confrontées à des difficultés majeures.

« Nous avons obtenu 16 forages de plus grâce à la révision. Cela porte le total à 101. C’est une avancée importante », a déclaré le ministre.

Depuis son arrivée au ministère, Cheikh Tidiane Dièye a fait de l’accès à l’eau une priorité absolue.
Il estime que l’hydraulique rurale doit être repensée, renforcée et mieux financée.
Ainsi, les populations vulnérables pourront bénéficier de services de base essentiels.

Des zones prioritaires clairement identifiées

Pour accélérer le processus, plusieurs projets sont déjà en cours.
Le ministre a chargé la Direction générale de l’Hydraulique d’identifier les localités les plus urgentes.

Parmi les zones ciblées, on retrouve :

  • les îles du Saloum et de la Casamance,

  • le Ferlo,

  • la zone sylvo-pastorale,

  • et Médina Yoro Foula.

Ces régions présentent des besoins particulièrement criants.

L’OFOR en première ligne pour agir

L’Office des Forages Ruraux (OFOR) sera chargé de la mise en œuvre du programme.
Il veillera à ce que les travaux soient réalisés de manière équitable et efficace.

« Nous sommes conscients des urgences. Ce qui peut être réglé immédiatement le sera. Le reste viendra à court, moyen et long terme », a précisé Cheikh Tidiane Dièye.

Coupures d’électricité au Sénégal : la Senelec passe au gaz naturel

La Senelec a annoncé des coupures d’électricité prévues du 13 au 19 mai 2025, principalement en soirée, pour permettre le passage de la centrale de Bel Air du fuel lourd au gaz naturel. Cette décision marque une étape clé dans la transition énergétique du Sénégal.

Des coupures ciblées en soirée

Invité du journal télévisé de 20h sur RTS1, Arona Baldé, Directeur d’exploitation du système, a précisé que les interruptions d’électricité se limiteront aux heures de pointe. « De 2h du matin à 20h, il n’y aura pas de coupure. Le risque, c’est le soir à partir de 20h », a-t-il expliqué.

Un basculement vers le gaz naturel

Depuis le 30 avril, la centrale de Bel Air fonctionne partiellement au gaz, après la réception d’une première cargaison le 28 avril. À partir du 13 mai, l’ancien navire fonctionnant au HFO (fuel lourd) sera remplacé par un nouveau navire alimenté au gaz naturel.

M. Baldé a reconnu que cette transition pourrait causer quelques désagréments temporaires pour les consommateurs, mais a assuré que toutes les mesures techniques sont en place pour limiter l’impact sur les ménages et les entreprises.

Appel à la compréhension

La Senelec a appelé les Sénégalais à faire preuve de compréhension durant cette période, en soulignant l’importance de cette étape pour moderniser et rendre plus écologique le réseau électrique national.

1er Mai : retour sur la rencontre entre Diomaye et les syndicats, entre doléances et promesses

À l’occasion de la Fête internationale du Travail, célébrée ce jeudi 1er mai 2025, les principales centrales syndicales du Sénégal ont été reçues au Palais de la République. Le président Bassirou Diomaye Faye y a tenu sa première rencontre officielle avec les syndicats. Le contexte est marqué par de fortes attentes sociales et économiques.

Comme le veut la tradition, les syndicats ont présenté leur cahier de doléances. Ils ont évoqué des revendications urgentes : conditions de travail, salaires, sécurité sociale, libertés syndicales et dialogue social renforcé.

Cinq figures syndicales ont pris la parole. Il s’agit de Moustapha Cissé (SYNPICS), Élimane Diouf (CSA), Cheikh Diop (CNTS-FC), Yvette Keïta (UNSAS) et Mody Guiro (CNTS). Chacun a insisté sur la nécessité de réformes concrètes, rapides et durables. De plus, ils ont souligné leur volonté de coopérer avec le nouveau pouvoir, tout en gardant leur vigilance.

Dans sa réponse, le président Diomaye Faye a réaffirmé son attachement au dialogue social. Il a également mis en avant les valeurs de justice, d’équité et de dignité dans le monde du travail. Sur les réseaux sociaux, il a promis de tenir les engagements du gouvernement avec rigueur et responsabilité.

« Face aux défis économiques actuels, nous continuerons à promouvoir des réformes ambitieuses. Objectif : garantir un travail décent, consolider la stabilité sociale et bâtir un Sénégal souverain, juste et prospère », a-t-il déclaré.

Cette rencontre du 1er mai marque un moment fort pour les syndicats et les autorités. Elle pourrait bien ouvrir une nouvelle ère dans les relations entre l’État et les travailleurs.

Waajal Nawet Bi » : Le Sénégal se lève contre les inondations, au-delà des infrastructures

Ce mardi 29 avril, Cheikh Tidiane Dieye, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, a lancé officiellement les opérations pré-hivernage 2025, sous le mot d’ordre national « Waajal Nawet Bi ». Mais cette année, le mot d’ordre est clair : changer de mentalité pour vaincre durablement les inondations.

Selon le ministre, le véritable défi n’est pas seulement technique, mais humain et civique. « La lutte contre les inondations ne se limite pas aux infrastructures. Elle nécessite un engagement citoyen profond et permanent », a-t-il affirmé. Trop souvent, les ouvrages sont négligés, obstrués ou même détournés de leur fonction première, compromettant leur efficacité.

Cette campagne s’inscrit dans le prolongement des Journées nationales « Setal Sunu Réew », qui ont permis des avancées concrètes : plus de 50 000 mètres de canalisations curées, 29 bassins de rétention réhabilités, 550 lieux publics nettoyés, et près de 7 000 tonnes de déchets évacués. Ces efforts ont porté leurs fruits dans plusieurs villes comme Dakar, Kaolack et Touba.

Mais pour le ministre, il faut aller plus loin. « Nous devons mobiliser toutes les forces locales : mairies, leaders communautaires, jeunes, femmes et services techniques. Chacun doit devenir acteur de la prévention. »

Plus qu’un simple slogan, « Waajal Nawet Bi » devient une stratégie nationale fondée sur la conscience écologique et la co-responsabilité, pour un hivernage maîtrisé, ensemble.

Drame sur la route Joal-Mbour : trois morts et cinq blessés dans un terrible accident nocturne

Un violent accident a endeuillé la route Joal-Mbour dans la nuit du 27 avril, aux alentours de 1 heure du matin, à hauteur de la sortie de Warang. Trois personnes ont perdu la vie sur le coup, tandis que cinq autres ont été blessées, dont quatre grièvement.

D’après les premières constatations de la gendarmerie, le drame a été provoqué par un dépassement dangereux effectué par le conducteur d’une Peugeot 308. Perdant le contrôle de son véhicule, M. Diallo est venu percuter violemment quatre motos Jakarta stationnées sur le rebord gauche de la chaussée, sur lesquelles étaient assises les victimes.

Le choc a été fatal pour O. Sarr, menuisier métallique, ainsi que pour les mécaniciens C.N. Ndione et I. Ngom. Les blessés, gravement atteints pour la majorité, ont été rapidement évacués par les sapeurs-pompiers vers l’hôpital de Mbour.

Selon des informations recueillies par Seneweb, le chauffeur fautif a été arrêté par les gendarmes de la Brigade de proximité de Nianing. Il est poursuivi pour imprudence, perte de maîtrise du véhicule et non-respect des règles de conduite, et a été placé en garde à vue.

Un triste rappel de la dangerosité de certains comportements irresponsables sur les routes du Sénégal.

186 Sénégalais Rapatriés de Libye : Un Retour Tragique ou une Nouvelle Chance ?

Dakar, 25 avril 2025 – Un groupe de 186 Sénégalais, bloqués en Libye dans des conditions irrégulières et précaires, a finalement regagné leur pays dans la nuit du jeudi 24 au vendredi 25 avril. Leur vol spécial a atterri vers minuit à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) de Diass, marquant la fin d’un périple souvent marqué par la souffrance.

Une Prise en Charge Immédiate, mais Aucun Proche pour les Accueillir

Dès leur arrivée, les rapatriés ont été pris en charge par :

  • Le Bureau d’accueil, d’orientation et de suivi (Baos)

  • Des représentants de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM)

Aucune famille n’était présente sur le tarmac, soulignant l’isolement de ces migrants. Deux bus ont été affrétés par les autorités pour les conduire jusqu’à Dakar, d’où ils devront ensuite rejoindre leurs régions d’origine par leurs propres moyens.

Un Rapatriement Volontaire… Mais Quelle Réinsertion ?

Ce retour s’inscrit dans le programme de rapatriement volontaire humanitaire mené par l’OIM, en collaboration avec le gouvernement sénégalais. Si cette initiative permet de sauver des vies, la question de la réintégration socio-économique reste entière.

Que deviendront ces migrants ? Beaucoup ont tout perdu en tentant la traversée vers l’Europe. Sans accompagnement solide, le risque de repartir ou de sombrer dans la précarité est réel.

Diomaye Faye déclenche la révolution de l’emploi : vers un Sénégal souverain et sans chômage !

Le Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, a ouvert ce jeudi 24 avril 2025, au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD), la 4e édition de la Conférence sociale sur l’emploi et l’employabilité.

LIRE AUSSI : https://www.journaldusenegal.com/emploi-au-senegal-une-conference-nationale-pour-refonder-lavenir-du-travail/

Cette rencontre de haut niveau, qui s’inscrit dans une dynamique nationale de refondation des politiques publiques, a réuni des membres du gouvernement, des représentants des travailleurs, du patronat, des jeunes, ainsi que les partenaires techniques et financiers du Sénégal.

Placée sous le thème « Emploi et Employabilité : Défis et perspectives pour un Sénégal souverain, juste et prospère », la conférence a été l’occasion pour le Chef de l’État de réaffirmer la centralité de l’emploi dans sa vision du développement.

Dans son discours, le Président Faye a mis en avant l’urgence d’agir collectivement pour répondre au défi du chômage, en particulier celui des jeunes. Il a souligné l’importance de la formation professionnelle, de la valorisation des compétences locales, et du soutien actif à l’entrepreneuriat comme leviers clés de transformation.

Il a également appelé à une mobilisation générale de tous les acteurs de l’écosystème de l’emploi – pouvoirs publics, secteur privé, collectivités territoriales et société civile – pour bâtir un modèle économique résolument inclusif, porteur de justice sociale, de stabilité et de dignité.

Enfin, le Président a insisté sur l’engagement de l’État à mettre en œuvre des réformes audacieuses, à assurer une gouvernance efficace et à produire des résultats tangibles, dans l’intérêt des citoyens et pour faire du Sénégal un exemple d’émergence fondée sur l’humain.

Emploi au Sénégal : une conférence nationale pour refonder l’avenir du travail

Le Sénégal franchit un cap décisif dans la lutte contre le chômage. Les 24 et 25 avril 2025, le ministère du Travail organise une conférence sociale de haut niveau sur l’emploi et l’employabilité. L’événement aura lieu au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio.

Cette rencontre stratégique sera présidée par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye. Un geste fort, qui confirme sa volonté de faire de l’emploi une priorité absolue de son mandat. Le président souhaite poser les bases d’un modèle économique souverain, équitable et inclusif, en cohérence avec son Plan Sénégal Souverain, Juste et Prospère.

Le thème de la conférence — « Emploi et Employabilité : Défis et perspectives pour un Sénégal souverain, juste et prospère » — traduit l’ambition de bâtir un nouvel écosystème du travail, en impliquant tous les acteurs.

Parmi les participants figurent :

  • partenaires sociaux

  • entreprises

  • institutions de formation

  • jeunes entrepreneurs

  • société civile

  • ministères sectoriels

  • partenaires techniques et financiers

L’objectif est clair :

  • Diagnostiquer les causes profondes du chômage des jeunes et des femmes

  • Réduire l’écart entre formation et besoins du marché

  • Proposer des réformes structurelles et audacieuses

Plusieurs axes seront étudiés :

  • Financement de la formation professionnelle

  • Développement de l’entrepreneuriat

  • Promotion de l’emploi en zone rurale

  • Renforcement du dialogue public-privé

  • Insertion professionnelle durable

Cette conférence veut faire date. Elle réunit syndicats, patronat, experts, ONG, et partenaires du développement, dans une même dynamique : co-construire une vision nouvelle du travail au Sénégal, fondée sur la justice sociale, la souveraineté économique et la compétitivité.