Amadou Toumani Touré, l’ancien président malien est décédé

Ce mardi 10 novembre, la presse malienne a annoncé le décès de l’ancien président de la République, Amadou Toumani Touré (ATT).

Ce dernier est décédé à Istanbul, en Turquie, où il s’était rendu pour des soins médicaux. Ancien résidant du palais de Koulouba, ATT fut le président de la République, du 8 juin 2002 jusqu’au coup d’État du 22 mars 2012.

Né le 4 novembre 1948 à Mopti, il intègre l’école interarmes de Kati, où il exerça au sein du 33e régiment des commandos parachutistes. Suite à cela, ce dernier devient commandant du 33e RCP en 1984, et ce, après plusieurs stages en Russie et en France.

En mars 1991, il participe au coup d’État contre Moussa Traoré, en prenant la présidence du Comité de transition pour le salut du peuple. Ainsi, il assura les fonctions de chef de l’Etat pendant la transition démocratique.

Notons par ailleurs, qu’il a organisé les élections législatives et présidentielles en 1992. Celles-ci, ont conduit à la victoire d’Alpha Oumar Konaré.

Le 29 avril 2007, ATT est réélu président de la République. Mais, ce dernier sera renversé par un coup d’Etat dans la nuit du 21 au 22 mars 2012. Exilé au Sénégal avec toute sa famille, le ATT annonce officiellement sa démission le 8 avril 2012.

Sénégal : le Grand parti désavoue le député Malick Gueye

Le lundi 02 novembre 2020, Malick Gueye député du Grand Parti a annoncé publiquement les raisons du refus du poste dans le gouvernement sénégalais de leur leader Malick Gakou.

En effet, selon les dires de ce dernier, Malick Gakou aurait refusé la main tendue du président de la République Macky Sall. Notons qu’il avait souhaité que M. Malick Gakou intègre le nouveau gouvernement.

Mais, moins de 24 heures après sa déclaration, le Grand Parti s’est fendu d’un communiqué pour le désavouer.  Le Grand Parti indique clairement que le député Malick Gueye n’était pas leur porte-parole, ni leur chargé de communication. Pour ce faire, il n’avait aucune habilité à se prononcer sur l’affaire.

Cependant, à en croire le communiqué la communication du parti, est du ressort exclusif du porte-parole et du Secrétaire national chargé de la communication. Il s’agit notamment de El Hadji Diawara et El Hadji Abdou Wade. Ainsi, après la sortie du député, la tension est vive au sein du Grand Parti. Certaines indiscrétions disent même que le leader du Grand Parti pourrait rejoindre le gouvernement.

Présidentielle Côte d’ivoire : les résultats provisoires annonce la victoire d’Alassane Ouattara avec 94,27

Les résultats provisoires des élections présidentielles en Côte d’Ivoire proclamé par la CEI, annonce la victoire du président sortant Alassane Ouattara avec 94,27 %. 

Cette information a été donnée par le président de la Commission électorale, Ibrahim Kuibiert dans la nuit du lundi 02 à mardi 03 novembre 2020. Selon Kuibiert, le suffrage exprimé est de 3 215 909 avec un taux de participation de 53,90 %.

Par ailleurs, Alassane Ouattara a obtenu  3 031 483 voix, soit  94,27 %. Il est suivi par Kouadio Konan Bertin qui a obtenu 64 011 voix, soit  1,99%. Quant au candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) Bédié Konan Aimé Henri arrive à la 3e place avec 53 330 voix, soit 1,66%. Le candidat du Front populaire ivoirien (FPI)  Affi N’Guessan Pascal s’en sort avec  31 986 voix, soit 0,99%.

Cependant, soulignons que ces résultats communiqués par la CEI devront être validés par  le Conseil Constitutionnel. En outre, le conseil proclamera le résultat définitif.

Sénégal : Macky Sall procède à un remaniement dans le gouvernement

Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall a procédé à des changements dans son gouvernement. A défaut d’un gouvernement d’union nationale, le chef de l’Etat a mis sur pied une équipe marquée par l’ouverture politique.

En effet, il a procédé à la nomination comme ministres d’Oumar Sarr, ex-membre du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) d’Abdoulaye Wade et de Yankhoba Diattara de la formation politique Rewmi (Le pays, en langue wolof). Selon le porte-parole de la présidence, Seydou Guèye cela s’inscrit dans la dynamique des consensus issus du dialogue national élargi et inclusif.

Par ailleurs, s’ajoute à ces derniers,  l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck, nommé président du Conseil Economique social et environnemental (CESE) en remplacement d’Aminata Touré, l’un des caciques de l’Alliance Pour la République (APR, parti au pouvoir).

Toutefois, notons qu’aux 33 ministres et 4 Secrétaires d’Etat, Macky Sall a confié « une mission spéciale d’intérêt général ». Celle-ci se décline sur deux dimensions complémentaires : « La première, consiste à propulser la relance de l’économie nationale. Quant à la seconde, elle devra assurer une protection plus soutenue de toutes les forces vives de la nation.

Le président sénégalais espère que ce gouvernement puisse imprimer, « sur le terrain et au quotidien, une dynamique constructive d’innovation, de transformation, de réalisation et de changement nécessaire à l’accélération de l’émergence du Sénégal dans la paix, la sécurité, la stabilité, la prospérité, l’équité sociale et territoriale » dans le contexte de la Covid-19.

Cependant, outre la formation du nouveau gouvernement, Macky Sall a signé plusieurs décrets. Oumar Samba Bâ est nommé ministre d’Etat, Secrétaire Général de la Présidence de la République, Abdou Latif Coulibaly, ministre d’Etat, Secrétaire Général du gouvernement et Seydou Guèye, ministre, Porte-parole et Coordonnateur de la Communication de la Présidence de la République.

Sénégal : Jean Paul Dias nommé envoyé spécial du président de la république

L’ancien ministre et leader du Bloc des centristes Gaïndé (BCG, majorité présidentielle), Jean-Paul Dias, a été nommé, lundi envoyé spécial du président de la République. C’est ce qu’a annoncé le pôle de communication de la présidence.
Par ailleurs, M. Dias aura pour tâche d’assister le chef de l’Etat, en particulier dans la définition des politiques publiques de protection et d’inclusion sociale.
Licencié en droit, titulaire d’un DES en droit public et sciences politiques, Jean-Paul Dias est diplômé de l’Ecole nationale d’administration du Sénégal.
Dans sa carrière au sein de l’administration publique sénégalaise, le leader du BCG a occupé différentes fonctions. Il s’agit entre autres du poste de conseiller à la présidence de la République et de directeur de la Fondation nationale d’action sociale.
Il a également été ministre de l’Intégration économique africaine et président du Conseil des ministres de la CEDEAO.

Le gouvernement sénégalais interdit la circulation des gros porteurs sur l’autoroute Ila Touba

Le gouvernement sénégalais a interdit la circulation des véhicules gros-porteurs sur l’autoroute Ila Touba.
Cette information, a été donnée par le préfet du département de Mbacké, Makhtar Diop. Selon lui, cette décision interdisant aux véhicules gros-porteurs d’emprunter l’autoroute à péage Dakar-Touba, a été prise à l’occasion du Grand Magal de Touba.
En effet, l’objectif est de rendre fluide la circulation sur cette autoroute durant cet évènement qui commémore le départ en exil au Gabon de Cheikh Ahmadou Bamba. Rappelons que  Cheikh Ahmadou Bamba est le fondateur du Mouridisme, l’une des plus grandes confréries musulmanes au Sénégal.
Pour ce faire, les gros-porteurs devront passer par la route nationale numéro 3, quelle que soit leur provenance. Ainsi, ils devront emprunter la corniche de Touba pour pouvoir accéder à Mbal, leur site de stationnement.
Par ailleurs, le Préfet a précisé que le dispositif de l’année dernière qui a été reconduit pour cette présente édition. Il a également indiqué qu’il est formellement interdit aux véhicules hippomobiles d’emprunter les routes bitumées à l’intérieur de Touba.
Toutefois, il a ajouté que cette interdiction concerne aussi les motos-Jakarta. Ils ne pourront pas circuler dans le périmètre situé autour de la grande mosquée.
À l’en croire, le stationnement de tous les véhicules, même munis de laissez-passer, est interdit aux alentours de la Grande Mosquée. Le préfet Mbacké, Makhtar Diop, a souligné que ce dispositif pourrait être modifié de façon ponctuelle par arrêté.

Dakar : le port autonome lance un appel de fonds pour financer de nouvelles infrastructures

Le Port autonome de Dakar va lever des fonds sur le marché régional de l’UEMOA pour financer la réalisation de nouvelles infrastructures. C’est qu’a annoncé son directeur général, Aboubacar Sadikh Bèye.

« Notre objectif est d’aller sur le marché régional sous forme d’Appel public à l’épargne(APE)et lever des fonds pour entamer le processus de rattrapage du gap du Port autonome de Dakar en infrastructures et amorcer la construction du nouveau port de Ndayane » ,a-t-il déclaré dans une interview parue au Soleil jeudi.

Le PAD va recourir à partir de ce jeudi, au marché financier de l’Union économique monétaire ouest-africaine(UEMOA) pour lever ces fonds, a précisé M. Bèye sans avancer de chiffres. « La levée des fonds permettra de construire, d’une part des routes et infrastructures communes(VRD) et, d’autre part, de rendre la Zone industrielle portuaire prête à recevoir les premiers investisseurs » , a-t-il fait savoir.

Cependant, il a admis que le Port autonome de Dakar subissait un retard d’investissement à l’origine d’un certain blocage au détriment de l’économie sénégalaise.  » Il est indispensable pour le PAD d’entamer un processus de rattrapage de ses concurrents qui ambitionnent d’être des hubs sous régionaux et qui ont largement investi dans des infrastructures modernes », a fait remarquer Aboubacar Sadikh Bèye.

Allègement fiscal pour la presse et le tourisme, la mesure mise en œuvre dans le cadre de la lfi 2021

Le chef de l’Etat, Macky Sall, a instruit mercredi le ministre des Finances et du Budget de mettre en œuvre, dans le cadre de la Loi de finances initiales (LFI) 2021, sa décision de suspendre le paiement des impôts et taxes dans les secteurs du tourisme et de la presse, pour 2020 et 2021. Il a également demandé la poursuite du PUMA, du PUDC et de Promovilles.
Parmi ces taxes figurent celles du PUMA, Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers, le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) et Promovilles, Programme de modernisation des villes. Notons que ces impôts comptent parmi les initiatives jugées phares, lancées sous l’égide des pouvoirs publics sénégalais.
Selon le communiqué du Conseil des ministres, Macky Sall a demandé au Gouvernement, à l’occasion de sa réunion hebdomadaire, d’accorder « aux autres secteurs productifs tels que l’Artisanat, l’Economie numérique inclusive et le Tourisme’’, « la même priorité’’ manifestée à l’endroit de la santé par exemple.
« A ce titre, il a demandé au Ministre des Finances et du Budget, dans le cadre de la loi des Finances initiale LFI 2021, de mettre en œuvre sa décision d’une suspension de paiement des impôts et taxes dans les secteurs du Tourisme et de la presse, pour les années 2020 et 2021, la poursuite du PUMA, du PUDC, de Promovilles« ., rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
Toutefois, cet allègement fiscal va porter sur la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), l’impôt sur le revenu et les retenues à la source.
Aussi, il a évoqué l’impact faible de cette mesure sur les finances publiques, en faisant valoir qu’exonérer cet impôt ne « coûte rien » à l’Etat. Concernant la presse, elle devra être accompagnée, car elle est pourvoyeuse de beaucoup d’emplois.
Il a cependant souligné la nécessité pour elle de « travailler à son organisation« , pour permettre d’identifier les professionnels au vu de l’irruption dans la profession de « beaucoup d’intervenants », une situation qui est source d’une certaine confusion.

Coronavirus : le Sénégal enregistre 26 nouveaux cas et un décès ce mardi

Le ministère sénégalais de la Santé déclare avoir recensé 26 nouveaux cas de contaminations  et un nouveau décès du coronavirus au cours des dernières 24 heures. Un nombre en hausse par rapport à celui de la veille (10 cas).
Selon les indications données par le directeur de la prévention, sur 920 tests réalisés, 26 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 2,83%.
Suivant les dires d’El Hadj Mamadou Ndiaye, lors du point du jour sur la pandémie de covid-19, il s’agit de 7 cas contact suivis par les services sanitaires, 8 cas importés à l’AIBD et 11 cas causés par la transmission communautaire.
Il a par ailleurs annoncé que 104 patients ont été testés négatifs et déclarés guéris, tandis que 8 cas graves sont admis en réanimation au niveau des hôpitaux. Quant au nouveau décès, il a été enregistré lundi au cours des dernières vingt-quatre heures.
À ce jour, le Sénégal comptabilise 14 945 cas positifs dont 12 335 guéris, 310 patients décédés et 2299 sous traitement.