Sénégal : l’exploitation pétrolière franchit un nouveau cap

La campagne de forage des puits de la Phase 1 du développement du champ Sangomar, situé à 100 km au sud de Dakar, démarre cette semaine, annonce un communiqué conjoint de Woodside et de la Société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN) parvenu lundi à APA.C’est une étape majeure du développement de l’industrie pétrolière au Sénégal qui vient d’être franchie. En effet, après plusieurs mois de retard dû à la pandémie de la Covid-19, la mise en œuvre de la Phase 1 du développement du champ Sangomar va enfin débuter.

Les deux compagnies en charge de l’exploitation de ce gisement pétrolifère vont lancer le forage des puits du premier développement pétrolier offshore du Sénégal. « Avec le démarrage de la campagne de forage des 23 puits de développement, nous restons sur la bonne voie pour produire le premier baril de pétrole en 2023 », a déclaré la PDG par intérim de Woodside, Mme Meg O’Neill.

Ce forage constitue la première étape de la Phase 1 du développement du champ Sangomar. Celle-ci portera sur l’installation d’une unité autonome Flottante de Production, de Stockage et de Déchargement (dénommée FPSO Léopold Sédar Senghor) d’une capacité de production d’environ 100.000 barils de pétrole brut par jour, de 23 puits de développement sous-marin et d’un réseau d’infrastructures sous-marines.

Ce travail sera effectué par deux navires : l’Océan BlackRhino, arrivé le 8 juillet 2021 dans les eaux sénégalaises, et l’Océan BlackHawk qui arrivera à la mi-2022.

Une flotte de trois navires de ravitaillement et de trois hélicoptères supportera les navires de forage en assurant le transport des matériaux, équipements et personnel nécessaires à la campagne. Les navires de ravitaillement opéreront à partir de la base logistique de la société Senegal Supply Base (SSB) située au Môle 1 du Port Autonome de Dakar (PAD).

Af’Sud : Ramaphosa salue la reprise économique

Le président sud-africain a salué les signes encourageants de l’économie sud-africaine en termes de croissance et de création d’emplois.L’économie sud-africaine a connu un rebond dans plusieurs secteurs, notamment l’industrie manufacturière, l’exploitation minière et l’agriculture, a déclaré lundi le président Ramaphosa.

Dans son message hebdomadaire à la Nation, M. Ramaphosa a salué les pactes sociaux que le gouvernement a continué de conclure avec les entreprises et les syndicats pour protéger les travailleurs et les entreprises des dures répercussions économiques de la pandémie de Covid-19.

« Grâce à ces interventions, nous avons pu atténuer les pires effets de la pandémie, empêchant ainsi la fermeture de nombreuses entreprises et la perte d’un grand nombre d’emplois », a déclaré M. Ramaphosa.

Il a ajouté que pour faire face à la pandémie, son gouvernement avait cherché à adopter une approche fondée sur des preuves, tant dans les politiques que dans les pratiques, en tenant compte de la recherche scientifique, de l’expertise et des capacités cliniques, et de l’impact sur tous les secteurs de la population.

« Nous avons cherché à trouver un équilibre entre sauver des vies et préserver les moyens de subsistance », a-t-il indiqué. Et d’ajouter : « Nous avons cherché à atténuer l’impact des restrictions successives du confinement sur les moyens de subsistance de la population, sous peine de risquer une deuxième épidémie de pauvreté et de faim, peut-être pire encore, à l’avenir ».

Grâce à cela, M. Ramaphosa a déclaré que les jeunes professionnels se sont vu offrir des opportunités dans le développement des infrastructures, les soins de santé, la conservation de l’environnement et un certain nombre d’autres secteurs.

Il a cité les bases solides du plan de reconstruction et de relance économique lancé en octobre de l’année dernière, ainsi que le programme présidentiel de stimulation de l’emploi du gouvernement, qui vise à fournir des revenus et des moyens de subsistance à des millions de bénéficiaires.

Grâce à ces programmes de relance, plus de 300.000 jeunes ont été placés comme assistants scolaires et plus de 100.000 agriculteurs de subsistance ont été inscrits dans la toute première base de données de ce type, où ils ont accès à une assistance technique.

En outre, plus de 30.000 jeunes ont bénéficié d’opportunités dans les secteurs de la culture, de la création et du sport, a-t-il poursuivi. Cependant, « la pandémie ne montrant aucun signe immédiat de répit, les entreprises et les travailleurs restent vulnérables », a conclu M. Ramaphosa.

La Côte d’Ivoire, hôte de la JMT 2021, lance un concours de la meilleure mascotte

Le ministère ivoirien du Tourisme et des loisirs vient de lancer « Le concours de création de la mascotte, de son nom et du slogan » dans le cadre de la 41e Journée mondiale du tourisme (JMT) 2021 dont la Côte d’Ivoire abrite les festivités officielles.

Dans le cadre des festivités officielles de la 41e Journée mondiale du tourisme, le ministère ivoirien du Tourisme et des loisirs organise du 8 au 21 juillet 2021, ce concours pour définir l’identité visuelle de cette célébration, indique le ministère. 

L’Organisation mondiale du tourisme a désigné la Côte d’Ivoire pour organiser l’édition 2021 de la célébration officielle de la Journée mondiale du tourisme (JMT), le 27 septembre prochain, à l’échelle internationale.  

Selon le ministère du Tourisme et des loisirs, cette compétition vise à « donner un cachet particulier à cet événement d’envergure » et devrait permettre de promouvoir les initiatives artistiques et impliquer activement le génie créateur local dans la réussite de cette journée. 

Le thème de l’édition  2021 de la Journée mondiale du tourisme est « Le tourisme pour une croissance inclusive ». L’œuvre créative des différents postulants devrait tenir compte de cette thématique. 

Le deadline de dépôt des oeuvres d’art visuelles est fixé au 21 juillet à 16 heures (GMT, heure locale), à la direction de la Communication du ministère du Tourisme et des loisirs.  

Le concours s’adresse notamment aux résidents nationaux, sans restrictions de genre et de niveau, mais avec une préférence pour les artistes, les étudiants plasticiens, les infographistes et les designers. 

Les propositions visuelles devront prôner les valeurs d’ouverture et de partage du tourisme, ainsi que de l’hospitalité en terre ivoirienne, ainsi que les attraits touristiques et culturels de la Côte d’Ivoire. 

Les œuvres des candidats lauréats feront l’objet d’un branding de tous les supports de communication relatifs à la JMT 2021 qui sera précédée début septembre de « La quinzaine touristique ivoirienne » via une caravane dénommée « Sublime Côte d’Ivoire » à travers le pays.

Programme GPE-Abidjan: fin de recrutement des auditeurs le 19 juillet 2021

Le recrutement des auditeurs de la 22e promotion du Programme de formation en Gestion de la politique économique « GPE-Abidjan » de l’Université Félix Houphouët-Boigny, lancé le 22 mai dernier, s’achève le 19 juillet 2021.

Le GPE-Abidjan, programme d’excellence de l’Université Félix Houphouët-Boigny, s’impose au fil des ans comme un incubateur de compétences en gestion de la politique économique. Il vise le renforcement des capacités des cadres des administrations publiques et privées de la sous-région ouest-africaine francophone.

L’entrée au GPE-Abidjan est soumise à un processus rigoureux de sélection. La première étape est celle de l’analyse de dossiers, qui débute chaque année en mai pour prendre fin à la troisième semaine du mois de juillet.

Les dossiers de candidatures sont reçus uniquement en ligne sur le site
http://www.gpe-afrique.net/recrutement/  et analysés par un jury expérimenté.  

La seconde étape, elle, concerne le test de recrutement. Les candidats admissibles après l’analyse de dossiers sont invités à se rendre dans les centres retenus à cet effet, dans tous les pays couverts par le GPE-Abidjan afin de concourir. 

Depuis 2017, le GPE-Abidjan dispense deux types de formations diplômantes, en présentiel et à distance, qui débouchent sur un Master des Hautes Etudes en Gestion de la Politique Economique.

De ce fait, les cadres désireux de faire acte de candidature sont invités lors du processus de recrutement à opérer un choix lors de leur inscription, soit la formation diplômante en présentiel ou la Formation diplômante ouverte à distance (FOAD).

La formation en présentiel nécessite une présence effective et permanente du candidat admis au GPE-Abidjan durant les douze mois de formation. À cet effet, aucune dérogation n’est possible.

Quant à la Formation ouverte à distance (FOAD), elle est destinée à ceux qui, pour des raisons personnelles ou professionnelles, ne peuvent être mis en situation de stage pendant douze mois.

Pour la FOAD, les cours se déroulent exclusivement en ligne.Cependant, la soutenance du mémoire professionnel, se déroule dans les locaux du Programme GPE-Abidjan, à l’instar des auditeurs de la formation présentielle.

Pour être éligible au GPE-Abidjan, le candidat doit être titulaire d’une maîtrise ou d’un Master en sciences économiques et de gestion ou d’un diplôme jugé équivalent.

En outre, il devrait être en activité au moment de la candidature, avoir au moins deux années d’expériences professionnelles, et être âgé de moins de 45 ans lors de la candidature.   

La date de clôture des candidatures est prévue le 19 juillet 2021 et la période de publication de la liste des candidats autorisés à concourir pour le 27 juillet 2021.  

L’organisation du test écrit dans les différents pays a lieu le 05 août 2021. Un peu plus d’un mois après, notamment le 07 septembre 2021, interviendra la publication de la liste des admis de la 22e promotion.

Le GPE-Abidjan capitalise plus de 20 ans d’expériences dans le renforcement des capacités avec plus 650 experts formés qui occupent pour la plupart des responsabilités de très haut niveau dans les administrations publiques et privées. 

Côte d’Ivoire : enquête sur la balance des paiements

Une enquête sur la balance des paiements au titre de l’année 2020 sur toute l’étendue du territoire national ivoirien a démarré le 28 juin dernier et s’achèvera le 28 juillet 2021.

Cette « enquête de la balance des paiements au titre de l’année 2020 sur toute l’étendue du territoire national », est organisée par la Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique, en collaboration avec la direction nationale de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pour la Côte d’Ivoire, rapporte une note d’information du Trésor public transmise à APA, dimanche.

 « L’information statistique joue un rôle important dans le suivi et l’analyse de la situation socio-économique d’un pays car elle permet de cerner les réalités et les évolutions susceptibles de mieux orienter les mesures de politiques sociales et économiques », a rappelé le directeur général du Trésor et de la Comptabilité Publique, Jacques Konan Assahoré, par ailleurs Président du Comité national de la Balance des paiements.

Sont concernés par cette enquête, les opérations effectuées au titre de l’exercice 2020 par les autorités institutionnelles, administratives et monétaires, les intermédiaires habilités et autres intermédiaires financiers.

Les organisations professionnelles et autres acteurs du secteur privé notamment les importateurs et exportateurs de biens et services, les partenaires au développement, les représentations des organisations internationales et des ONG internationales sont également concernés.

La Balance des paiements est un état statistique qui retrace, sous forme comptable, l’ensemble des flux d’actifs réels, financiers et monétaires entre les résidents d’une économie et les non-résidents, au cours d’une période donnée.

Elle permet d’évaluer l’insertion de l’économie dans son environnement extérieur, d’identifier l’apparition de déséquilibres et de comprendre comment ces déséquilibres sont financés par le reste du monde. Elle constitue, en outre, une source contributive à l’élaboration de certains agrégats nationaux et apparaît ainsi comme un élément essentiel de la statistique nationale.

Nonobstant la crise sanitaire liée à la pandémie à Covid-19, l’enquête de l’année dernière  (au titre de l’année 2019) a enregistré un taux de réponse de 88,1%.  Ce résultat a été obtenu grâce à une combinaison d’actions dont un appui apporté au Secrétariat Technique du Comité de la Balance des paiements et le renforcement de la sensibilisation des répondants.

Maroc : Une croissance stable avant la pandémie (rapport)

L’économie marocaine aurait connu une croissance relativement stable ces dernières années. C’est ce qui ressort en tout cas d’un rapport sur le bilan de l’action gouvernementale 2017-2021. Le document indique que «le taux de croissance ne dépend plus beaucoup de la volatilité de l’activité agricole qui a été impactée par la sécheresse pendant des années, particulièrement en 2019, ce qui témoigne du développement qu’ont connu plusieurs secteurs productifs notamment l’automobile et l’aéronautique qui ont contribué à la stabilisation de la croissance économique».Le rapport se veut très optimiste sur la reprise. Après une contraction prévue de 6,3% en 2020, sous l’effet de la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus, l’économie marocaine devrait croitre de 5,3% au titre de 2021, a précisé le document, notant que l’impact de la crise sanitaire sur la performance économique du Maroc est relativement limité, en comparaison avec d’autres pays de la région.

Toutefois, poursuit la même source, la conjoncture liée à la pandémie de Covid-19 a entrainé une augmentation remarquable du niveau de l’endettement du Trésor.

Par ailleurs, le document fait savoir que le gouvernement a pu limiter le déficit budgétaire, en moyenne à -3,63% du Produit intérieur brut (PIB), durant la période 2017-2019, contre -4,68 % entre 2013 et 2016 en dépit des efforts d’investissements déployés ces dernières années, et de l’impossibilité de réduire la plupart des dépenses du budget.

Investissements ivoiriens: les demandes de création d’entreprises désormais en ligne

Toutes les demandes de création d’entreprises en Côte d’Ivoire seront désormais soumises en ligne, a annoncé jeudi Mme Sandrine Tegnan, la directrice du « CEPICI », le Guichet unique de l’investissement, lors d’un point de presse à Abidjan.

« Désormais, la création des entreprises se fait à travers la soumission en ligne de toutes les demandes de création, et la transmission du certificat d’immatriculation unique aux clients par voie de mail », a indiqué Mme Sandrine Tegnan.

Elle a fait observer que cette réforme comporte plusieurs avantages, notamment la réduction des files d’attente, la limitation des déplacements physiques, la suppression des rendez-vous et le suivi en ligne du traitement du dossier par l’usager.

De ce fait, le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), le Guichet unique de l’investissement, s’est résolument engagé dans un processus de création en ligne dans l’optique d’une transparence et une simplification du processus.

Cette dématérialisation des formalités en ligne a enregistré, cependant, quelques difficultés liées à l’interconnexion des systèmes des administrations impliquées dans la création d’entreprises avec des problèmes de paramétrage et de bugs informatiques. 

Ces différents aléas ont fortement impacté le fonctionnement du Guichet allant jusqu’à l’interruption de ses services avec pour corollaires le rallongement des délais de traitement des dossiers et des fermetures successives du Guichet.   

« Aujourd’hui, ces difficultés sont en grande partie maîtrisées, et celles résiduelles sont en cours de résolution. A ce jour, le CEPICI offre une plateforme dénommée E-Entreprises, accessible via l’URL www.225invest.ci », a renseigné Mme Sandrine Tegnan.

La directrice du Guichet unique de l’investissement en Côte d’Ivoire, Mme Sandrine Tegnan, a ajouté que cette plateforme est un service de création en ligne des entreprises avec génération d’un Identifiant unique (IDU).

L’Etat de Côte d’Ivoire, au regard des difficultés et contraintes relevés en matière de création d’entreprises, a procédé en décembre 2012 à la mise en place du Guichet unique de création d’entreprises du CEPICI.

Le Guichet unique regroupe en son sein les administrations compétentes en matière d’immatriculation juridique, fiscale et sociale que sont le greffe, la direction générale des impôts et la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS). 

L’opérationnalisation de ce Guichet unique a permis une réduction de délai de création de 632 jours à 24 heures et du coût de 695 000 Fcfa à 15 000 Fcfa pour une Sarl au capital inférieur à 10 millions Fcfa.

Depuis sa création, le Guichet unique a enregistré de bonnes performances. A fin 2020, ce sont 90 000 entreprises qui ont été créées. La moyenne journalière de création est passée de 20 à 90 entreprises. 

Afrique subsaharienne : de belles perspectives pour la 5G

Les pays du Sud du Sahara vont compter 70 millions d’abonnés à la 5G dans cinq ans, selon le Rapport d’Ericsson sur la mobilité parvenu ce jeudi à APA.Les chiffres sont modestes par rapport à d’autres régions du monde, mais l’Afrique subsaharienne n’est pas en reste dans la course vers la 5G. Des volumes perceptibles d’abonnements 5G sont attendus à partir de 2022, atteignant 7 % en 2026. Globalement, les abonnements mobiles 5G dépasseront 580 millions d’ici la fin 2021, avec environ un million de nouveaux abonnements mobiles quotidiens.

Ces prévisions, souligne le rapport, corroborent les attentes selon lesquelles la 5G deviendra la génération mobile la plus rapidement adoptée. Les abonnements au haut débit mobile en Afrique subsaharienne devraient en effet augmenter pour atteindre 76 % des abonnements mobiles d’ici 2026.

Si ces tendances se confirment, la 5G dépasserait le milliard d’abonnements deux ans avant l’échéance de la 4G LTE. Mais en attendant, note le document, c’est la 4G qui tient la corde. Elle a polarisé environ 15 % des abonnements mobiles en fin 2020. Alors que, de manière générale, sept abonnements mobiles sur dix devraient concerner le haut débit d’ici 2026.

Par ailleurs, le document estime que d’ici 2025, les consommateurs auront ajouté en moyenne 3,4 services en ligne à leurs activités quotidiennes en ligne. Ce changement d’habitude est notamment dû à la Covid-19. Les prévisions tablent sur 10 heures par semaine d’ici 2025 que les gens passeraient en ligne par rapport à leurs habitudes pré-pandémiques.

« Avec la 4G plus répandue et la disponibilité de la 5G croissante en Afrique subsaharienne, nous envisageons une +nouvelle normalité+ avec des activités en ligne de plus en plus courantes d’ici 2025 », a déclaré le vice-président et Directeur d’Ericsson pour l’Afrique de l’Ouest et le Maroc, Nora Wahby, cité par le document.

Le dernier rapport d’Ericsson ConsumerLab est, selon ses auteurs, la plus grande étude de consommation d’Ericsson à ce jour, révélant des informations clés sur ce que les consommateurs d’Afrique subsaharienne pensent qu’il se passera au-delà de la pandémie, jusqu’en 2025. Il a interrogé un échantillon de 1 000 à 2 000 répondants âgés de 15 à 79 ans.

Différend commercial : parlementaires nigérians et ghanéens échangent

Les dirigeants du Parlement nigérian et leurs homologues ghanéens ont entamé des discussions pour résoudre les tensions commerciales entre les deux pays.Le président de la Chambre des représentants du Nigeria, M. Femi Gbajabiamila, et le président du Parlement ghanéen, M. Alban Sumana Bagbin, ont déclaré au sortir d’une réunion diplomatique à huis clos à Abuja mercredi, que le différend commercial serait bientôt de l’histoire ancienne.

Un communiqué publié après la réunion, et signé par Gbajabiamila, a indiqué que son homologue ghanéen avait été reçu à la Chambre pour s’adresser aux membres dans le cadre de la « diplomatie parlementaire » de la Chambre des représentants du Nigeria.

« Nous avons reçu l’assurance des deux parties que la question du différend commercial appartiendrait bientôt au passé. Nous sommes en train de mettre en place un mécanisme pour nous assurer que ces problèmes ne se reproduisent pas à l’avenir », a poursuivi M. Bagbin.

Selon les médias locaux, cette tension commerciale est née des frais d’une taxe d’un million de dollars introduite par les autorités ghanéennes envers les étrangers. Une telle mesure a entraîné la fermeture de plus de 150 magasins appartenant à des commerçants, incapables de payer ces frais de participation.

Le président du Parlement nigérian a déclaré que la réunion à huis clos avait été un succès, puisque des questions d’intérêt commun pour les deux pays ont été discutées.

« Nous avons plus ou moins conclu la feuille de route pour parvenir à des solutions durables aux problèmes diplomatiques avec nos commerçants » a-t-il souligné.

« Le problème entre nos négociants et les autorités ghanéennes a été réglé aujourd’hui. Le Ministre du commerce et le Ministre d’Etat aux affaires étrangères étaient présents à la réunion. Un comité technique a été mis en place et il se rendra au Ghana la semaine prochaine », a-t-il ajouté.

Le capital du Port autonome d’Abidjan passe de 16 à 100 milliards Fcfa

Le capital du Port autonome d’Abidjan (PAA) connaît une augmentation, passant de 16 à 100 milliards Fcfa, a indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Le Conseil a adopté un décret portant autorisation d’augmentation du capital de la société d’Etat dénommée Port autonome d’Abidjan (PAA) », a dit à la presse M. Amadou Coulibaly, ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie. 

Le capital qui était de « 16 milliards de Fcfa passe à 100 milliards Fcfa entièrement libéré et détenu par l’Etat de Côte d’Ivoire », a souligné le porte-parole du gouvernement ivoirien, M. Amadou Coulibaly, lors d’un  point de presse. 

Cette augmentation est « due essentiellement à l’importance des investissements qui ont lieu dans ce domaine et également des réserves qui ont été faites et qui s’élèvent à plus de 125 milliards Fcfa », a-t-il expliqué, ajoutant qu' »il s’agit de rapporter ces réserves dans le capital ». 

Zlecaf : un expert souligne l’importance de la normalisation

La normalisation sera un facteur déterminant pour tirer profit de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), selon l’expert sénégalis en normalisation, El Hadj Abdourahmane Ndione.« Avec la Zlecaf, le marché africain sera plus large avec les mêmes facilités d’accès pour tous. Mais ce sont les normes qui vont réguler ce marché. C’est pourquoi, il faut renforcer nos normes nationales, sous-régionales et régionales », a dit M. Ndione.

Il s’adressait à la presse, ce mardi à Dakar, en marge de l’ouverture d’un atelier de formation de trois jours des membres des Comités techniques de normalisation de l’Association sénégalaise de normalisation (ASN) dont il est le Directeur général.

Dans le lexique de la normalisation, une norme est définie comme un document de référence qui définit un langage commun (des caractéristiques et de règles), garantissant un niveau d’ordre optimal dans un contexte donné.

Selon l’expert en normalisation, Barama Sarr, une norme clarifie et harmonise des pratiques et services ; définit des niveaux de qualité, de sécurité, de compatibilité ; définit des méthodes de caractérisation des produits ; facilite les échanges…

Toutes choses qui font dire à El Hadj Abdourahmane Ndione, Directeur général de l’Association sénégalaise de normalisation (ASN) que la normalisation fait partie intégrante de l’infrastructure nationale de qualité d’un pays.

« C’est pourquoi, a-t-il expliqué, nous avons décidé de former une première cohorte de 50 personnes venant de l’administration, des universités, des associations de consommateurs…sur la normalisation ».

Le Sénégal, à l’instar des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et de la Mauritanie, a adopté par Décret présidentiel, une Politique nationale de la qualité (PNQ) qui vise à doter le pays d’une Infrastructure nationale de la qualité (INQ) opérationnelle et internationalement reconnue pour une meilleure compétitivité de l’économie sénégalaise et la protection de la santé et de la sécurité des populations.

La PNQ couvre les volets de la normalisation, de l’évaluation de la conformité, de la métrologie et de la promotion de la culture qualité. En somme, l’évaluation de la conformité est effectuée par les laboratoires, les organismes d’Inspection et de certification dont les compétences techniques devraient être reconnues à travers l’accréditation.

Dans le cadre de la mise en œuvre de son plan d’actions pour l’opérationnalisation de l’INQ, la Banque africaine de développement (Bad), à travers le Projet d’appui institutionnel à la mobilisation des ressources et à l’attractivité des investissements (PAIMRAI), appuie la réalisation de certaines activités de cette PNQ dont le volet évaluation de la conformité avec le développement des activités de certification de produits selon la norme ISO 17 065 et de systèmes de management selon l’ISO 17021.

Sénégal : l’Inde accompagne l’électrification de la zone sud

New Dehli vient d’accorder à Dakar un financement de près de 19 milliards de FCFA pour soutenir le projet de construction de la liaison électrique Tanaff-Ziguinchor (sud) de 225 Kv.Cette assistance financière de l’Inde vient en complément de celui de 200 millions de dollars US pour la réalisation de la ligne électrique Tambacounda-Kolda-Ziguinchor et des postes associés de Kolda et Ziguinchor dont les travaux sont terminés avec une mise en service imminente des ouvrages, informe le communiqué parvenu ce mercredi à APA.

Toutefois, précise la note, une fois que cette ligne est mise en service, les postes de Kolda et Ziguinchor seront alimentés en antenne et tout défaut ou autre indisponibilité sur celle-ci provoquerait une coupure générale d’électricité dans toute la région Sud du pays sans possibilité de reprise.

Ainsi, ce financement complémentaire acquis à travers d’Eximbank Inde apporte une réponse à ce risque élevé qui pèse sur la fourniture d’électricité dans la région sud.

Il permettra de boucler Ziguinchor avec le réseau de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG) à partir de Tanaff afin de sécuriser l’approvisionnement électrique du Sud et de parer à tout désagrément de rupture continue de service.

Le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, signataire de cet accord, a magnifié l’apport de ce nouveau financement, dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (PSE), notamment avec le « Plan de Relance Intégré de l’Électricité ».

Ce dernier vise à réduire les coûts de l’électricité avec des centrales électriques modernes et un réseau de lignes de transmission fiable.

Zimbabwe : émission d’un nouveau billet de banque

La Banque centrale du Zimbabwe a introduit un nouveau billet de 50 dollars zimbabwéens (environ 0,59 dollar US).Annonçant la nouvelle, le gouverneur de l’institut de la banque centrale, John Mangudya, a expliqué le nouveau billet a été émis par le biais de l’instrument statutaire 196 de 2021 et qu’il sera mis en circulation le 7 juillet.

« La Banque va débloquer 360 millions de dollars zimbabwéens par le biais des canaux bancaires normaux et les banques devraient approvisionner leurs comptes respectifs détenus par la Reserve Bank et collecter l’argent à partir du 7 juillet », a indiqué Mangudya dans un communiqué.

Le nouveau billet de banque est mis en circulation à un moment où les prix des produits de base connaissent une hausse soutenue dans le pays, les chiffres officiels montrant que l’inflation mensuelle du pays s’est accélérée pour atteindre 3,88% en juin, contre 2,54% en mai.

Un marché noir florissant de devises étrangères, où le taux de change peut atteindre 150 dollars zimbabwéens (ZW$) pour un dollar américain, alimente la hausse des prix des produits de base. Le taux de change officiel est de 85,4 dollars zimbabwéens pour un dollar américain.

Les dirigeants africains à Abidjan mi-juillet pour une «reconstitution» de l’IDA20

Les dirigeants africains se réuniront à Abidjan le 15 juillet 2021 pour « une 20ème reconstitution ambitieuse et substantielle des ressources de l’Association internationale de développement (IDA20) », annonce un communiqué officiel.

M. Alassane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire, et le Groupe de la Banque mondiale accueilleront cette une réunion de haut niveau, le Jeudi 15 juillet 2021 à Abidjan, avec des dirigeants africains, indique le communiqué de la présidence ivoirienne.  

Il s’agira pour les dirigeants du continent africain de souligner l’importance d’ « une 20ème reconstitution ambitieuse et substantielle des ressources de l’Association internationale de développement (IDA20) » au regard des effets dévastateurs de la pandémie de la Covid-19.   

Cette reconstitution vise un soutien continu de la Banque mondiale, en particulier de l’IDA, pour aider les pays africains à répondre à leurs besoins de financement, déjà élevés avant la pandémie, en vue d’une « relance résiliente à la crise économique de la Covid-19 » et une transformation économique.  

La rencontre fait suite à un appel lancé par les dirigeants africains, lors du Sommet sur le financement des économies africaines à Paris en mai 2021, pour un soutien renforcé dans l’objectif de soutenir une reprise verte et résiliente de leurs économies.

Les discussions devraient permettre d’identifier les priorités clés pour le financement en Afrique et de défendre une politique et des contributions plus importantes pour la reconstitution ambitieuse des ressources de l’IDA20.

L’Afrique est le plus grand bénéficiaire de l’IDA avec 39 pays et a fait des efforts importants en vue d’améliorer ses indicateurs de développement tout au long des six décennies de partenariat avec la Banque mondiale.

La réunion regroupera les chefs d’État africains de l’Angola, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Éthiopie, Ghana, Guinée, Kenya, Libéria, Mauritanie, Madagascar, Mozambique, Niger, Nigéria, République Démocratique du Congo, Rwanda, Sénégal, Soudan, Tanzanie, Togo et Ouganda.

Des dirigeants d’organisations partenaires prendront également part à ces assises ainsi que les officiels du Groupe de la Banque mondiale, renseigne le communiqué de presse.

L’IDA, une institution du Groupe de la Banque mondiale, est l’une des plus importantes sources de financement pour lutter contre l’extrême pauvreté dans les pays aux revenus les plus faibles du monde. Elle accorde des prêts et des subventions à taux zéro ou faible à ces pays.

Son objectif est de stimuler la croissance économique, de renforcer la résilience et d’améliorer la vie des pauvres dans le monde. Depuis 1960, l’IDA a fourni environ 422 milliards de dollars US pour des investissements dans 114 pays.

En tant qu’institution du Groupe de la Banque mondiale, l’IDA combine une expertise mondiale avec un accent exclusif sur la réduction de la pauvreté et l’augmentation de la prospérité dans les pays aux revenus les plus faibles du monde.

Côte d’Ivoire: 500 000 jeunes à former pour les filières agricoles

Un vaste programme de formation pour 500 000 jeunes âgés de 15 à 25 ans, dans les filières de l’agriculture, des productions animales, des ressources halieutiques et de la chaîne agro-alimentaire, sera lancé en Côte d’Ivoire, afin de faire de ces secteurs le fer de lance de l’économie nationale.

L’annonce a été faite, lundi, par le premier ministre Patrick Achi, au cours d’une rencontre de haut niveau avec les professionnels de l’agriculture, des productions animales, des ressources halieutiques et de la chaîne agro-alimentaire pour recenser leurs besoins et attentes afin d’y apporter des solutions durables.

«A partir du 1er septembre 2021, les premiers projets pilotes seront mis en place dans chacune de ces filières sur l’ensemble du territoire ivoirien. Ces jeunes, par milliers, seront déployés dans les filières mangue, ananas, cacao, etc. pour qu’ils deviennent de jeunes agriculteurs de deuxième génération», a dit Patrick Achi, cité par le Centre d’information et de communication gouvernementale (CICG).

Pour le premier ministre, rapporte le CICG, le combat de la production est achevé. Il faut commencer le combat de la valeur ajoutée. Ce, à travers l’acquisition des technologies, la construction de centres de recherches, la conquête des marchés etc.

M. Achi qui a souhaité le renforcement de la confiance entre les secteurs privé et public, a rappelé la volonté affichée du président Alassane Ouattara de faire du secteur privé le fer de lance d’une Côte d’Ivoire solidaire où les paysans sont transformés en fermiers, où les producteurs sont transformés en transformateurs de première et deuxième transformations.

L’objectif est d’avoir des champions nationaux capables d’aller sur les marchés extérieurs et de se battre avec les produits compétitifs.

Sénégal : le tourisme « dans une paralysie totale » (acteur)

Malgré les efforts consentis par l’Etat, l’industrie hôtelière et touristique peine toujours à se relever de la crise consécutive à la Covid-19.L’industrie hôtelière et touristique est à bout de souffle. Les signaux sont au rouge, le bout du tunnel encore loin. « Nous sommes dans un état de paralysie totale avec des chiffres d’affaires divisés par 10 pour la plupart d’entre nous. Sans compter ceux qui ont purement et simplement fermé leurs entreprises à cause des restrictions qui freinent l’activité touristique », a fait savoir Mamadou Racine Sy, le président de la Fédération des organisations patronales de l’hôtellerie et du tourisme (FOPAHT).

Présidant ce lundi à Dakar le forum régional sur l’impact de la pandémie sur les entreprises hôtelières et touristiques dans les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), M. Sy a soutenu que son secteur d’activité a été « le plus impacté (par la Covid-19) avec le cortège de morts, de licenciements, de fermeture d’entreprises… »

« La pandémie a été d’une ampleur inédite. Une violence jamais égalée a été exercée sur notre secteur », a-t-il dit, soulignant que l’impact est si considérable qu’il faudra quelques années pour pouvoir le mesurer.

Quid de la reprise ? Pour le PDG du complexe hôtelier King Fahd Palace, ce n’est qu’en « 2023 qu’on pourra parler de reprise, d’autant plus qu’on parle de troisième vague et les cas augmentent à une vitesse exponentielle. »

« Nous sommes dans une phase de résilience. Nous avons cependant espoir pour un avenir meilleur pour le secteur touristique au niveau de l’espace UEMOA, même s’il est sinistré (…). Il sera très difficile de refermer les plaies », a-t-il indiqué.

Il assure toutefois que les acteurs vont se battre pour que la liberté d’aller et de venir soit une réalité dans l’espace UEMOA et dans la zone CEDEAO.

Mamadou Racine Sy a profité de l’occasion pour dénoncer le « complexe » des africains envers l’Occident. « Dans nos pays, nous sommes pleins de complexes. Quand ça vient de l’étranger tout le monde applaudit, quand ça vient de chez nous, les gens critiquent », a-t-il pesté.

Pour le président de la FOPAHT, il est nécessaire que nous apprenions à visiter les sites de nos pays. « Tant que nous n’avons pas cette conscience, cette  volonté de vivre en commun et de favoriser ce tourisme intra africain, nous n’irons pas loin. Si on n’a pas ce nationalisme africain, on passe à côté », a noté M. Sy.

L’Ethiopie se dote d’un budget de 13 milliards USD

La Chambre des représentants du peuple éthiopien a approuvé ce lundi 5 juillet 2021 le projet de budget de plus de 13 milliards de dollars que le Conseil des ministres lui a transmis le mois dernier.La Commission permanente du budget et des finances du Parlement a donné des explications détaillées sur le budget alloué pour le prochain exercice budgétaire éthiopien, qui débute le 8 juillet 2021.

Sur le budget total proposé, plus de 3,7 milliards de dollars sont alloués aux dépenses du gouvernement, 4,2 milliards aux dépenses d’investissement, 4,7 milliards au budget des Etats régionaux et 279 millions à la mise en œuvre des objectifs de développement durable (ODD).

En février dernier, le Fonds monétaire international avait prédit que la croissance économique du pays serait de 2% en 2020-2021, en grande partie à cause des effets de la pandémie, mais qu’elle devrait rebondir à 8,7% en 2021-2022, en lien avec une reprise mondiale.

Le Premier ministre Abiy Ahmed a déclaré que le budget prévoit une augmentation de 18% par rapport au budget alloué pour l’année fiscale qui vient de s’achever. 

Pour rappel, l’année dernière, l’Ethiopie avait prévu une croissance économique de 8,5% pour la période 2020-2021.

Un projet pharaonique pour remodeler la capitale Niamey

L’entreprise « Ymmy Finance Holding » s’est donné pour mission de changer d’ici 8 ans, le visage de la capitale du Niger, Niamey. Un projet financé par la société marocaine de BTP, à hauteur de 3,3 milliards de dollars (2000 milliards de francs CFA).Etalé sur six volets, ce projet de smart city, prévoit la construction superficie de logements sociaux et économiques sur une superficie totale de 1050 ha, a fait savoir Ahmed Lotfy président du Groupe « Ymmy Finance Holding », qui présentait samedi les grandes lignes de ce projet au Conseil municipal de Niamey.

Le projet, qui sera fin prêt dans 8 ans, prévoit également la construction d’une zone industrielle de 200 ha dans la capitale nigérienne. Elle servira à la fabrication des composantes des chantiers prévus.

« Si nous conjuguons avec harmonie et perspicacité les potentialités de notre ville au capital d’expertise de nos partenaires marocains dans le domaine visé par le projet nous serions réglés un certain nombre de problèmes de nos concitoyens », a souligné Omarou Dougari, Maire de Niamey.

Ce projet pharaonique est un exemple concret du partenariat sud-sud, prôné par le Maroc.

Côte d’Ivoire: un partenariat pour l’accès des femmes aux services financiers

En vue de féliciter l’accès des femmes ivoiriennes aux services financiers, le Bureau ONU Femmes à Abidjan a signé un accord de partenariat avec Orange Bank Africa dans le cadre de leur autonomisation par l’inclusion financière.

L’accord de partenariat conclu avec cette banque, filiale du Groupe Orange, le 1er juillet 2021, porte sur l’accès des femmes aux services financiers par le digital. Cela s’est fait lors d’une cérémonie de signature de convention à Cocody, dans l’Est d’Abidjan.     

Ce partenariat vise à adresser l’ensemble des défis liés à l’accès aux financements et à la commercialisation, auxquels font face les femmes du monde rural qui rencontrent de nombreux problèmes structurels dans leurs activités entrepreneuriales et agricoles.  

Les femmes rurales sont confrontées, entre autres, à une « pénibilité d’accès au crédit », à un problème de formation, à l’analphabétisme, une rémunération faible, un manque de connaissance de la culture de l’épargne et du profit. 

Pour ONU Femmes, ces facteurs sont de nature à limiter les opportunités en termes d’accès aux marchés rentables et d’inclusion financière. Il s’agit à travers la signature de ce protocole de permettre de relier les femmes agricultrices aux acteurs du marché.

Cela devrait en outre permettre de faciliter leur accès aux informations sur les financements, les techniques culturales résilientes aux changements climatiques, ainsi que les services agricoles et de soutenir les compétences en entrepreneuriat agricole et éducation financière. 

Ouverte sur le digital, la banque veut favoriser l’accès aux femmes à une solution de crédit et d’épargne 100% digitale, l’ouverture de compte à la demande de crédit ou d’épargne jusqu’à l’accès aux fonds accessible instantanément depuis le mobile, en toute sécurité.

La filiale de la banque entend par ailleurs améliorer la qualité de vie des femmes et contribuer à leur autonomisation afin de continuer à faire d’elles des agents économiques de poids du secteur primaire en Côte d’Ivoire.

L’OACA appelle à la levée des restrictions de voyage

L’Organisation arabe de l’aviation civile (OAAC) a appelé, vendredi à Rabat, à la levée des restrictions sur les voyages, tout en tenant compte des recommandations et des précautions privilégiées par les autorités de santé publiques.Dans une Déclaration publiée à l’issue de son l’Assemblée générale, tenue les 1er et 2 juillet à Rabat, l’OACA a exhorté les pays arabes à continuer à communiquer et à coordonner avec les autorités sanitaires compétentes pour généraliser les critères sur lesquels se fondent les procédures de voyage face à la pandémie de COVID-19.

L’OACA a appelé à engager des négociations directes avec des États en vue de parvenir à une reconnaissance mutuelle des certificats de vaccination.

L’Assemblée générale de l’Organisation arabe de l’aviation civile, présidée par le Liban, s’est dite profondément « préoccupée » par la pandémie de la COVID-19, qui a jusqu’à présent touché tous les pays et régions du monde et a eu des impacts dévastateurs et posé des défis sans précédent.

Après avoir soigneusement examiné la situation alarmante actuelle au niveau mondial, et en particulier la situation dans les États membres de l’Organisation de l’aviation civile arabe en raison de la propagation du coronavirus et les efforts déployés pour y faire face, l’OACA a appelé à des mesures immédiates et décisives au niveau de l’organisation et aux niveaux national, régional et international pour protéger le secteur de l’aviation.

Sénégal : la Bad appuie l’élargissement de l’assiette fiscale

La Banque africaine de développement (Bad) a accordé un prêt de 65 millions d’euros, soit plus de 42 milliards Cfa, pour appuyer les réformes sur la mobilisation des ressources internes.L’approbation du Conseil d’administration de la Bad porte sur la deuxième phase du Programme d’appui à la mobilisation des ressources et à l’efficacité des réformes (PAMRER II), dont la première phase, débutée en 2019, pour trois ans, a été interrompue l’an dernier pour permettre au Sénégal de réagir à la crise sanitaire.

Selon le communiqué de la Bad parvenu ce vendredi à APA, cet appui financier devrait par ailleurs permettre de promouvoir les réformes stratégiques pour attirer davantage d’investissements au Sénégal.

Dans le contexte socio-économique post-Covid-19, les deux axes du programme PAMRER II, à savoir, la mobilisation des ressources internes et l’élargissement de l’assiette fiscale ; et le soutien à la relance via des réformes et projets stratégiques pour l’attractivité des investissements, sont des éléments essentiels du plan de relance de l’économie sénégalaise dénommé Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A).

La phase I du programme tablait sur le lancement des réformes et la mise en place des cadres analytiques et de coordination y afférant. La phase II consolidera les acquis et portera à maturation les engagements du programme.

Cette nouvelle phase doit notamment accompagner la mise en place de cadres juridiques et opérationnels pour la transparence fiscale et l’échange automatique de données, passer des phases pilotes à une couverture notable des contribuables sur la numérisation fiscale, renforcer la transparence des mesures fiscales et cadrer le nouveau code des investissements et la politique industrielle.

Elle vise à appuyer la mise en œuvre effective et efficace des Zones économiques spéciales, à adopter une nouvelle loi sur les partenariats public-privé, à élaborer une nouvelle stratégie de développement du secteur privé et une meilleure gestion des risques liés à l’endettement public.

La Bad souligne que ce programme bénéficiera à la population. En effet, indique-t-elle, une politique fiscale adaptée devrait accroître les ressources de l’État et financer les services publics pour améliorer les conditions de vie des populations. 

De plus, poursuit la banque, une administration fiscale plus performante devrait baisser les coûts de transaction pour les particuliers et entreprises lors de leur déclaration d’impôts. Et enfin, la mise en œuvre des réformes et projets stratégiques devraient accroître l’attractivité des investissements et stimuler la création d’emplois.

« Si les deux axes de réformes soutenus par le PAMRER, à savoir la mobilisation des recettes et l’attractivité du pays en tant que destination d’investissements, étaient importants avant la pandémie, ils sont désormais essentiels pour la relance de l’économie, mais aussi sa résilience à moyen terme. L’approbation de la deuxième phase de ce programme est une grande avancée, sachant néanmoins que les efforts doivent être maintenus et intensifiés en vue de la phase III », a déclaré la directrice générale de la Banque africaine de développement pour l’Afrique de l’Ouest Marie-Laure Akin-Olugbade, citée par la note.

Nigeria : le parlement adopte le projet de loi sur l’industrie pétrolière

Les membres des deux Chambres de l’Assemblée nationale nigériane ont adopté le Petroleum Industry Bill (PIB) après environ 13 ans de délibérations législatives.Le président du Sénat nigérian, Dr. Ahmad Lawan, a déclaré lors de la séance plénière tenue, jeudi à Abuja, que les démons derrière la non-adoption du projet de loi pendant de nombreuses années avaient été vaincus. Il a déclaré que le Sénat espérait voir le président Muhammadu Buhari signer le projet de loi dès qu’il lui serait transmis. Selon lui, le texte avait reçu la contribution des pouvoirs exécutif et législatif.

Les médias locaux ont rapporté vendredi que le projet de loi avait été adopté après un examen minutieux de chacune de ses clauses. Ils ont, cependant, ajouté qu’avant d’adopter le projet de loi, les sénateurs avaient rencontré à huis clos, le ministre d’Etat des Ressources pétrolières, le chef Timipre Sylva, et le Directeur général du groupe de la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC), Mallam Mele Kyari.

L’adoption du projet de loi intervient exactement 13 ans après sa première présentation à l’Assemblée nationale en 2008. La presse locale ajoute que le président Muhammadu Buhari avait présenté le 28 septembre 2020 le projet à l’Assemblée nationale pour réexamen.

Le PIB vise à introduire des changements dans la gouvernance, le cadre administratif, réglementaire et fiscal de l’industrie pétrolière et gazière nigériane afin d’assurer la transparence, de renforcer les institutions dirigeantes et d’attirer les investissements, entre autres objectifs.

Bien que le PIB ait été adopté par l’Assemblée nationale, la question des 3% de participation aux bénéfices pour les communautés d’accueil reste un litige à résoudre.

Les communautés productrices de pétrole vont cependant le rejeter car estimant qu’il est inadéquat, compte tenu des décennies de dégradation de leur environnement du fait de l’exploration et de l’exploitation du pétrole dans leur milieu.

Maroc: Royal Air Maroc annonce 1.400 vols supplémentaires d’une capacité de 220.000 sièges

La compagnie marocaine d’aviation civile, Royal Air Maroc  (RAM) a annoncé jeudi avoir programmé 1.400 vols supplémentaires avec plus de 220.000 sièges dès début juillet et ce dans le cadre du renforcement de son offre pour l’été 2021.Dans un communiqué parvenu à APA, RAM annonce également le renforcement de ses routes aériennes, en lançant 11 nouvelles lignes directes reliant les villes marocaines aux grandes métropoles européennes, qui connaissent une forte concentration de la communauté des Marocains du monde.

Dans le cadre du renforcement de son programme de vols, Royal Air Maroc va affréter plusieurs avions auprès d’une compagnie internationale de référence. 

« Ces appareils de dernière génération sont sélectionnés selon un processus rigoureux qui respecte toutes les réglementations et normes de sûreté et de sécurité. Ils ont été approuvés par les autorités d’aviation civile des pays où ils opèrent », précise la même source.

Elle rappelle également aux passagers qui embarquent sur ses vols « la nécessité de se conformer aux exigences édictées par les pays de départ et d’arrivée. A défaut, Royal Air Maroc se verra obligée de refuser l’embarquement aux passagers ne remplissant pas ces exigences ».

Côte d’Ivoire: création d’une force de répression de l’orpaillage illégal

Le Conseil national de sécurité (CNS) de Côte d’Ivoire, présidé par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, a décidé jeudi de la création d’un Groupement spécial de répression de l’orpaillage Illégal.

Ce Groupement spécial de répression de l’orpaillage Illégal est « fort de 560 éléments dont 460 gendarmes et 100 agents des eaux et forêts ». Il sera « spécialement équipé pour intervenir sur l’ensemble du territoire national », indique le communiqué du Conseil national de sécurité. 

Cette force est mise en place dans un contexte où le pays fait face à des attaques terroristes récurrentes, notamment dans l’extrême nord.  Le Conseil, présidé par le président ivoirien, a autorisé cette unité spéciale de sécurité au regard des « effets dévastateurs de l’orpaillage illégal » sur l’environnement.  

A travers cette mesure, l’État affiche son soutien à la formalisation et à un encadrement des exploitations minières artisanales à petite échelle. 

Côte d’Ivoire: les prix du carburant maintenus à 615 FCFA/litre

Les prix de l’essence super sans plomb et du gasoil restent inchangés à 615 Fcfa le litre, en Côte d’Ivoire, du 1er au 31 juillet 2021, selon une note du ministère des Mines, du pétrole et de l’énergie.

Pour le mois de juillet 2021, le litre à l’ambiant du super sans plomb reste fixé à 615 FCFA ainsi que le litre du gasoil, maintenu à 615 FCFA. Quant au pétrole lampant, le prix du litre est bloqué à 555 FCFA et ce depuis des années.

Le prix de la bouteille de gaz butane de 6 Kg (B6) a été maintenu à 2.000 FCFA, ainsi que celui de la bouteille de 12 Kg, fixé à 5.200 FCFA. Ces deux produits sont beaucoup utilisés dans les ménages en Côte d’Ivoire.  

L’ajustement des prix à la pompe du carburant en Côte d’Ivoire et du gaz butane, se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché international.

Le Sénégal se dote d’un Comité de suivi du contenu local

Cet organisme de régulation du secteur des hydrocarbures est composé de quinze membres dont sept sont issus de l’Administration publique.Cinq représentants du secteur privé national et des entreprises du secteur des Hydrocarbures, un de la Société civile et deux représentants des syndicats constituent les huit autres membres du CNSCL, officiellement installés ce jeudi 01 juillet 2021.

Selon le Secrétaire Permanent du Comité d’orientation stratégie du pétrole et du gaz (COS PETROGAZ) et Président dudit Comité, Ousmane Ndiaye, plus de 80% des moyens utilisés dans l’exploration, le développement et la production des hydrocarbures en Afrique proviennent de l’étranger.

« Ainsi, notre stratégie de création de valeurs vise à réduire les importations en optimisant la production locale », a fait savoir M. Ndiaye qui présidait la cérémonie solennelle d’installation des membres du CNSCL.

La création du Comité national de suivi du contenu local a pour objectif de permettre au Sénégal de tirer le meilleur profit des richesses qu’apportent le pétrole et le gaz. Cela en veillant sur les importations du matériel destiné à l’exploitation de ces ressources, à la production, mais aussi à la main d’œuvre qui sera utilisée sur les différents sites.

Les quinze membres du CNSCL ont donc pour  mission de définir, dans un cadre proposé par le secrétariat technique, les méthodes de fonctionnement qui régiront ces différents aspects.

A travers ce comité,  le secteur privé local bénéficiera également d’un accompagnement devant lui permettre de tirer le maximum de profit des partenariats mis en place avec les majors pétroliers.

Le Comité national de suivi du contenu local est l’organe de pilotage et pilier essentiel dans le dispositif de la politique du contenu local. Il a pour rôle principal de s’assurer d’une mise en œuvre efficace et effective de la politique du contenu local élaborée par l’Etat du Sénégal.

Le Sénégal se fixe comme objectif d’atteindre 50% de contenu local à l’horizon 2030. Autrement dit, il s’agit de permettre aux entreprises sénégalaises de capter 50 % des activités pétrolières et gazières.

« Le contenu local dans le secteur des hydrocarbures renvoie à l’ensemble des initiatives prises en vue de promouvoir l’utilisation des biens et des services nationaux ainsi que le développement de la participation de la main-d’œuvre, de la technologie et du capital nationaux dans toute la chaîne de valeur de l’industrie pétrolière et gazière », selon la Loi sur le contenu local.

Le Maroc et le Danemark conviennent de renforcer davantage leurs échanges commerciaux

Le Maroc et le Danemark ont convenu de renforcer davantage les échanges commerciaux, pour en faire un pilier des relations entre les deux pays, d’autant plus que les investissements danois au Maroc ont enregistré une évolution positive.Lors d’une rencontre, mercredi à Rabat, entre le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue danois, Jeppe Sebastian Kofod, les deux responsables mis en exergue l’excellence des relations entre le Maroc et le Danemark et la dynamique positive qu’elles connaissent aussi bien au niveau bilatéral que multilatéral, rapporte un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

S’agissant de la concertation au sein des instances internationales, cette visite a été l’occasion de mettre l’accent sur le soutien mutuel des deux pays, notamment au niveau du Conseil de Sécurité de l’ONU où le Maroc appuiera la candidature danoise pour un siège au sein de l’instance décisionnelle onusienne tandis que le Danemark appuiera celle du Maroc.

« Nous avons évoqué l’expérience marocaine dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme », a déclaré le ministre marocain, insistant sur les aspects religieux, économique et sécuritaire, ainsi que sur les moyens de coordonner aux niveaux régional et international pour lutter contre ce fléau.

Pour sa part, le chef de la diplomatie danoise a salué la gestion exemplaire du Maroc de la pandémie de la COVID-19, exprimant la volonté de son pays d’accompagner le Maroc dans la phase post-covid.

Reconnaissant le leadership du Maroc en matière de climat et de transformation écologique, le ministre danois s’est félicité de l’excellente coopération développée entre les deux pays dans le domaine du développement durable.

Concernant la gestion migratoire, M. Kofod a loué le rôle important du Maroc dans ce dossier et a affirmé la disposition de son pays à soutenir les efforts du Royaume pour gérer cette question également prioritaire pour le Danemark.

Covid-19: 87% des PME ivoiriennes optimistes pour leur croissance

En Côte d’Ivoire, 87% des PME affiche un optimisme quant à leur croissance future en dépit des impacts de la Covid-19, selon l’Indice de confiance des PME de Mastercard pour le Moyen-Orient et l’Afrique (MEA).

Cet optimisme est « guidé par le potentiel d’amélioration des compétences du personnel, l’accès à la formation et un meilleur accès au capital », précise la dernière étude de  Mastercard.

L’Indice ressort que « 87% des PME ivoiriennes sont optimistes pour les 12 prochains mois, contre 74% en moyenne pour l’Afrique subsaharienne ».

La Côte d’Ivoire arrive en tête de l’indice de confiance des PME en Afrique subsaharienne. Le pays a enregistré le plus haut niveau de confiance parmi les marchés subsahariens étudiés. 

L’étude soutient que l’accès au financement, à la formation et les compétences pour le développement sont les clés d’une future croissance.

Les PME ivoiriennes ont identifié un accès plus facile au financement (62%), à la formation en vue de l’amélioration des compétences du personnel (77%).

Elles ont en outre fait de l’accès à la formation et au soutien au développement (67%) l’un des principaux moteurs de la croissance. 

Cela met en évidence les opportunités pour les petites entreprises qui découlent à la fois de la transformation interne et des réglementations et tendances du secteur.

Les faîtières du secteur privé doivent s’assurer que les PME disposent de tout le soutien dont elles ont besoin pour passer au numérique et se développer grâce au digital, pointe du doigt Mastercard comme un facteur clé.  

L’indice appelle à une collaboration des parties prenantes, dont le gouvernement et les institutions bancaires, afin de créer des opportunités pour les PME qui représentent 98 % du secteur commercial formel du pays.

« Le haut niveau d’optimisme des PME en Côte d’Ivoire est également un indicateur positif pour l’Afrique de l’Ouest », a déclaré Arn Vogels, chef Business de la zone Afrique subsaharienne francophone chez Mastercard.

« Bien que l’accès au capital doit être facilité, il est encourageant de voir le dynamisme de ce secteur et la façon dont les PME envisagent de former leur personnel pour l’avenir et de bénéficier d’un soutien au développement. Mastercard continuera à connecter les PME à la technologie, aux outils, aux données et aux informations dont elles ont besoin pour développer durablement leurs activités », a-t-il assuré.

Le coût des affaires est une préoccupation majeure, tandis que les partenariats publics et privés sont considérés comme un moteur de croissance, mentionne l’étude. 

Lorsqu’on leur demande le blocage majeur, 65% des PME de Côte d’Ivoire répondent que le défi de maintenir et de développer leur activité est leur principale préoccupation, poursuit le texte.

En ce qui concerne les préoccupations pour les 12 prochains mois, 42% ont identifié l’augmentation du coût des affaires, tandis que 49% ont cité le besoin d’un accès plus facile au capital et au financement.

Les partenariats avec le secteur privé (67 %) et les initiatives gouvernementales (61 %) ont été identifiés comme ayant le plus grand potentiel pour avoir un impact positif sur les PME et le marché ivoirien au sens large, souligne Mastercard.

Il y a eu en outre environ 300 répondants par pays au Kenya, au Nigeria, en Côte d’Ivoire et en Afrique du Sud et jusqu’à environ 100 répondants par pays en Égypte, aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite.

L’étude a été menée de fin mars à fin avril (Afrique du Sud : jusqu’à mi-mai 2021) avec un échantillon représentatif au niveau national de la taille des PME.

Maroc : la croissance économique estimée à 1% au premier trimestre 2021

La croissance de l’économie marocaine a atteint 1% au premier trimestre 2021, contre 0,9% durant le même trimestre de l’année précédente, indique le Haut-Commissariat au Plan (HCP), une institution publique chargée de la statistique.Cette évolution est le résultat d’une forte hausse de l’activité agricole de 20,5% et d’une contraction de 1,4% des activités non agricoles, explique le HCP qui vient de publier une note d’information sur la situation économique nationale au cours du T1-2021.

La croissance a été ainsi tirée par la demande intérieure dans le contexte d’une inflation maîtrisée et d’une amélioration du besoin de financement de l’économie nationale, relève la même source.

Au détail, le HCP fait savoir qu’après une baisse de 4,3% durant le T1-2020, la valeur ajoutée du secteur primaire en volume, corrigée des variations saisonnières, a augmenté de 18,7% durant la même période en 2021. Cette évolution est attribuable à la hausse de l’activité de l’agriculture de 20,5% et de celle de la pêche de 1%.

En revanche, la valeur ajoutée du secteur tertiaire, s’est contractée de 2,9% au 1er trimestre de cette année après avoir enregistré un accroissement de 1,5% le même trimestre de 2020.

Cette baisse a résulté de l’effet conjugué du repli des valeurs ajoutées des hôtels et restaurants de 50,3%, des transports (10,9%), des postes et télécommunications (4%), des services financiers et assurances (3,2%) et du commerce (0,5%), ainsi que de la hausse de celles des services rendus par l’Administration publique générale et la sécurité sociale de 2,1%, des services de l’éducation, de la santé et de l’action sociale (1%) et des services rendus aux ménages et aux entreprises (0,6%).

Aux prix courants, le PIB a connu une augmentation de 1,8% durant le premier trimestre 2021. De ce fait, la hausse du niveau général des prix a été de 0,8% au lieu de 0,7% une année auparavant.

Afrique : Ecobank désigné banque des PME

Le Groupe bancaire panafricain a été récompensé, lors des Trophées African Banker 2021, pour sa contribution significative au développement des Petites et Moyennes Entreprises sur le continent.Durant l’année 2020 marquée au fer rouge par le nouveau coronavirus, indique un communiqué reçu ce mercredi à APA, Ecobank s’est beaucoup illustrée en aidant les PME très « touchées » par la pandémie.

La banque panafricaine, dont le siège social se trouve à Lomé, la capitale togolaise, a « su catalyser des fonds dans le secteur privé en Afrique ». Parmi les critères ayant fait basculer la balance de son côté, il y a l’accroissement des investissements dans les programmes ciblant les PME, l’assistance technique aux institutions de développement des PME, l’augmentation des lignes de crédit axées sur les PME et le renforcement de capacités de ces entreprises.

Le jury des Trophées African Banker 2021 a également apprécié le « rôle de premier plan » joué par Ecobank dans l’inclusion des femmes et la réduction de l’écart financier avec les hommes. En effet, l’institution financière a lancé des initiatives innovantes telles que « Ellever par Ecobank ». Celle-ci est exclusivement destinée aux entreprises dirigées par des femmes ou axées sur elles.

Josephine Ankomah, la Directrice de la Banque Commerciale du Groupe Ecobank, a déclaré que le groupe a complètement repensé « son activité et proposé des solutions innovantes pour aider ses PME clientes à traverser les difficultés engendrées par la pandémie ».

Pour soulager les PME, considérées comme le socle des économies africaines, Ecobank a pris un certain nombre de décisions. Il s’agit entre autres de la mise en place rapide de mesures d’atténuation dont les reports de crédit et les suspensions d’intérêts afin d’aider les PME à gérer le remboursement de leurs prêts, du développement de l’utilisation des canaux numériques pour permettre aux clients d’effectuer des paiements à distance de manière pratique et de la collaboration avec les partenaires actuels de partage des risques, y compris les institutions de financement du développement dans le but de partager une partie du risque associé aux prêts accordés aux PME.