AfSud : Les manufactures de cigarettes s’insurgent contre les mesures de confinement

L’Association indépendante sud-africaine pour le commerce équitable du tabac (FITA) a donné au gouvernement un ultimatum pour lever l’interdiction de vente de cigarettes, ou à défaut, elle porterait plainte contre les autorités pour avoir compromis leurs activités génératrices de revenus pendant 21 jours de confinement dû au Covid-19.Le président de la FITA, Sinenhlanhla Mnguni, a déclaré mercredi que  son association avait tenté à plusieurs reprises d’engager des  discussions avec le gouvernement sur l’interdiction, mais les autorités  ont ignoré leur appel.

« Pendant la période de confinement, nous  avons interpellé le gouvernement au sujet des raisons pour lesquelles  les cigarettes devraient être vendues, et sur les avantages fiscaux de  l’autorisation de la vente de cigarettes sur l’économie du pays »,  a-t-il déclaré.

Fatigué de recevoir des réponses négatives, Mnguni  a indiqué que la FITA envisageait de porter l’affaire devant les  tribunaux, si le gouvernement maintenait sa mesure d’interdiction.

S’il  n’a pas reçu de réponse favorable à la demande au gouvernement de lever  l’interdiction de vente de cigarettes, la FITA monterait d’un cran avec  la contestation judiciaire prévue, afin de faire lever l’interdiction  pendant le confinement, a-t-il ajouté.

Selon le gouvernement, le  confinement visant à contenir la pandémie de coronavirus est salutaire.  Ainsi, l’interdiction de l’alcool et des cigarettes a été prolongée  jusqu’au 30 avril, date à laquelle est prévu la fin du confinement.

La pandémie a fait à ce jour 58 morts sur 3.465 cas confirmés dans le pays, selon le ministère de la Santé.

AfSud : Les manufactures de cigarettes s’insurgent contre les mesures de confinement

L’Association indépendante sud-africaine pour le commerce équitable du tabac (FITA) a donné au gouvernement un ultimatum pour lever l’interdiction de vente de cigarettes, ou à défaut, elle porterait plainte contre les autorités pour avoir compromis leurs activités génératrices de revenus pendant 21 jours de confinement dû au Covid-19.Le président de la FITA, Sinenhlanhla Mnguni, a déclaré mercredi que son association avait tenté à plusieurs reprises d’engager des discussions avec le gouvernement sur l’interdiction, mais les autorités ont ignoré leur appel.

« Pendant la période de confinement, nous avons interpellé le gouvernement au sujet des raisons pour lesquelles les cigarettes devraient être vendues, et sur les avantages fiscaux de l’autorisation de la vente de cigarettes sur l’économie du pays », a-t-il déclaré.

Fatigué de recevoir des réponses négatives, Mnguni a indiqué que la FITA envisageait de porter l’affaire devant les tribunaux, si le gouvernement maintenait sa mesure d’interdiction.

S’il n’a pas reçu de réponse favorable à la demande au gouvernement de lever l’interdiction de vente de cigarettes, la FITA monterait d’un cran avec la contestation judiciaire prévue, afin de faire lever l’interdiction pendant le confinement, a-t-il ajouté.

Selon le gouvernement, le confinement visant à contenir la pandémie de coronavirus est salutaire. Ainsi, l’interdiction de l’alcool et des cigarettes a été prolongée jusqu’au 30 avril, date à laquelle est prévu la fin du confinement.

La pandémie a fait à ce jour 58 morts sur 3.465 cas confirmés dans le pays, selon le ministère de la Santé.

AfSud/Covid-19: Les mineurs exigent des conditions de reprise des activités

La reprise des activités minières annoncée par le gouvernement sud-africain inquiète les travailleurs du secteur qui ont exigé mardi des mesures de protection contre le coronavirus.Selon le président de l’Association des travailleurs des mines et du syndicat de la construction (AMCU), Joseph Mathunjwa, les mineurs sont prêts à reprendre le travail, mais seulement à condition que le gouvernement prenne en compte leurs soucis de sécurité contre la pandémie.

Les travailleurs souhaitent que le renforcement par le ministre des Mines, Gwede Mantashe, des règlements qui les protégeraient de la contamination par le Covid-19 dans l’exercice de leurs activités.

 Le gouvernement a récemment ordonné aux sociétés minières de fonctionner à 50% de leur capacité jusqu’à la fin du confinement prévue le 30 avril.

 Cependant, les mineurs veulent que des contrôles soient mis en place pour détecter et contenir la propagation du coronavirus, a expliqué leur syndicat .

 Ces contrôles sont notamment le test des employés, la mise à disposition d’installations de quarantaine et l’organisation du transport des travailleurs.

 Les travailleurs souhaitent que le gouvernement publie dans le journal des normes de sécurité minimales pour l’industrie minière avant de pouvoir reprendre les activités, a ajouté le président de l’AMCU .

Covid-19: les entreprises sud-africaines plombées par le confinement

Les entreprises sud-africaines sont préoccupées par l’impact du confinement actuel sur leurs activités.54% des entreprises en Afrique du Sud déclare ne pas pouvoir survivre plus de trois mois dans cette atmosphère, a révélé Statistics South Africa mardi.

 Dans un rapport, StatsSA a indiqué qu’une enquête menée auprès de plus de 700 entreprises entre le 30 mars et le 13 avril a révélé que les entreprises du pays étaient dans une situation difficile depuis la réduction de leurs activités le 27 mars.

 Selon l’enquête, cinq entreprises sur six ont déclaré avoir subi une baisse de leur chiffre d’affaires. 85,4% des entreprises interrogées ayant déclaré un chiffre d’affaires inférieur à la normale au cours des deux premières semaines de confinement.

 L’enquête a montré que les entreprises des secteurs de la construction, de l’immobilier et des autres services aux entreprises, ainsi que des transports, ont été les plus touchées avec un chiffre d’affaires inférieur aux prévisions.

 Le rapport a également montré que 42,2% des personnes interrogées ont indiqué ne pas être sûres d’avoir les ressources financières nécessaires pour continuer à fonctionner si le confinement était prolongé au-delà de trois mois.

 Celle-ci doit actuellement prendre fin le 30 avril, après une prolongation de deux semaines du couvre-feu initial qui devait prendre fin le 16 avril.

 « La moitié des entreprises interrogées ont temporairement fermé leurs portes, les secteurs d’activité qui ont déclaré les pourcentages les plus élevés de fermeture temporaire ou d’interruption (temporaire) de l’activité commerciale étant la construction, l’industrie manufacturière, le commerce et l’exploitation minière », a déclaré Stats SA.

 L’Afrique du Sud a enregistré plus de 3300 cas de Covid-19 dont 58 décès depuis le début du mois de mars.

AfSud: 12 policiers arrêtés pour violation du confinement

Rester trois semaines sans pouvoir étancher leur soif de bière, pour raison de confinement, a été trop long pour six policiers sud-africains qui ont été arrêtés pour avoir consommé cette boisson dans une buvette de la province de Free State, a appris APA lundi.Un autre groupe de six policiers ont été arrêtés après avoir enfreint les mêmes règles du confinement, pendant qu’ils tenaient un barrage routier dans la province de Gauteng, où ils ont délesté 2.000 dollars aux occupants d’un véhicule.

Selon le Service de police sud-africain (SAPS), les 12 officiers ont été arrêtés pour avoir prétendument violé le règlement national sur la gestion des catastrophes et pour corruption.

Ces hommes et femmes en uniforme ont été chargés de faire respecter les règles mises en place pour vaincre la pandémie d’ici la fin du mois d’avril.

« L’arrestation de nos collègues est à la fois décourageante et agréable. Cela montre que le Service de police sud-africain reste impartial et qu’il a la capacité de lutter de manière décisive contre la criminalité dans ses rangs », a déclaré lundi le commissaire de la police nationale, Khehla Sitole.

Covid-19 : l’Afrique tient ses quatre mandataires pour coordonner l’aide internationale

Le Rwandais Donald Kaberuka, l’Ivoirien Tidjane Thiam, le Sud-Africain Trevor Manuel et la Nigériane Ngozi Okonjo Iweala vont coordonner l’aide que la communauté internationale a promise à l’Afrique dans le cadre de la lutte contre le coronavirus.Désignés par Cyril Ramaphosa, chef de l’Etat sud-africain et président en exercice de l’Union Africaine (UA), ces économistes de renom, surnommés déjà les « quatre fantastiques », vont mener leur mission sous le titre d’envoyé spécial.

Banquier et homme d’affaires, Tidjane Thiam a dirigé la deuxième banque helvétique, le Crédit Suisse, tandis que le Sud-Africain Trevor Manuel fut à maintes reprises ministre sous les présidents Nelson Mandela, Thabo Mbeki et Jacob Zuma. La Nigériane Ngozi Okonjo Iweala, ancienne directrice de la Banque Mondiale, est quant à elle réputée connaître sur le bout des doigts cette institution où elle avait fait ses premières armes.

Le président de l’UA a déclaré que la nomination de ces envoyés spéciaux, qui bénéficient de relations de longue date au sein de la communauté financière internationale, va accélérer le processus d’obtention d’un soutien économique pour permettre aux pays du continent de répondre rapidement à cette grave urgence de santé publique.

« Nous devons maintenant nous concentrer sur les efforts visant à mobiliser toutes les ressources à notre disposition pour faire en sorte que cette pandémie soit contenue et n’entraîne pas l’effondrement des économies et des systèmes financiers déjà en difficulté sur le continent », a affirmé le président Ramaphosa.

La Banque Mondiale a indiqué, jeudi dernier, dans un rapport que l’Afrique va vivre cette année sa première récession depuis un quart de siècle, redoutant même une crise alimentaire dans certains pays.

Cependant, la « coopération » entre les pays africains pourrait atténuer les « pertes » en bien-être social dues à la pandémie, a souligné Albert Zeufack, économiste en chef de la Banque Mondiale pour l’Afrique.

Covid-19: « Il faut aider les pays africains »

Directeur du think tank, Policy center of the New South (PCNS), l’économiste marocain Karim El Aynaoui et des chercheurs africains et européens lancent un appel pour « soutenir les pays africains à travers une coopération internationale intensive » pour combattre les pandémies dont le Covid-19Le Coronavirus va indéniablement transformer la politique mondiale. La vitesse et l’ampleur avec lesquelles le virus se transmet et la gravité de sa portée ne relèvent malheureusement pas de l’infox.

Alors que le virus se propage à travers le monde, la capacité d’atténuer son impact est intrinsèquement liée aux ressources disponibles et à l’efficacité des autorités publiques. C’est pour cela qu’il est primordial que les dirigeants internationaux se concentrent sur ses conséquences sur les plus vulnérables, et en particulier en Afrique.

Il y a tout juste trois mois, le 31 décembre 2019, les autorités chinoises informaient le bureau de Pékin de l’Organisation mondiale de la santé d’un risque d’épidémie. 100 jours plus tard, trois milliards de personnes dans le monde sont confinées chez elles. C’est le résultat d’une approche radicale en réponse à une urgence de santé publique. Mais qu’est-ce que cela signifie pour les pays dont les infrastructures sanitaires sont inexistantes et qui ne disposent que de peu d’outils administratifs ?

Si toutes les nations sont menacées et se débattent pour éviter de tomber dans l’abîme, il est plus que jamais nécessaire d’envisager la situation sur le plan global tout en s’adaptant aux conditions locales dans le but de protéger les communautés les plus vulnérables à travers le monde. Car elles sont menacées non seulement par les risques du virus lui-même, mais aussi par ses conséquences politiques, économiques et sociales. Les pandémies ont un prix. Les combattre coûte cher, surtout pour les plus démunis. En guise de rappel : on estime que la pandémie du VIH/Sida a fait reculer la croissance du PIB de deux à quatre pour cent en Afrique subsaharienne. Selon les chiffres de la Banque mondiale, le virus Ebola aurait réduit de 12% le PIB cumulé des trois pays les plus touchés en 2014-2016, à savoir la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone. Mais cela n’est rien en comparaison avec les répercussions et l’ampleur du Coronavirus. Au cours des deux dernières semaines, l’effondrement des marchés financiers a entraîné une baisse des valeurs de plus de 9 trillions de dollars. Une baisse de la croissance du PIB mondial pourrait engendrer, selon les estimations actuelles, une perte de 2 trillions de dollars supplémentaires.

Le renforcement des mesures de confinement dans les économies majeures du globe menace d’avoir des répercussions encore plus catastrophiques. Et une profonde récession mondiale semble inévitable.

Ces effets se ressentiront d’autant plus en Afrique, où la population est plus proche du seuil de pauvreté que dans d’autres régions du monde et ne dispose d’aucune épargne pour faire face à une crise. L’Afrique abrite déjà la plus large proportion de personnes démunies par rapport aux autres continents. Même si la pauvreté dans le monde a reculé de 36 % en 1990 à 10 % 25 ans plus tard, ce qui représente plus d’un milliard de personnes, la progression plus lente de l’Afrique et l’augmentation constante de sa population signifient que la pauvreté concerne plus de 413 millions de personnes en 2015. Le taux de pauvreté en Afrique subsaharienne s’élève à plus de 40 % et le continent regroupe 27 des 28 pays les plus démunis du monde.

La coexistence de systèmes d’institutions fragiles et de gouvernements faibles constitue un mélange dangereux en temps normal, qui favorise la précarité. L’Organisation internationale du Travail estime que 74 % des Africains sont dans une situation d’emploi « vulnérable », c’est-à-dire soit de chômage, soit de sous-emploi, en comparaison avec les 45 % qui représentent le point de référence mondial, dans un continent où les systèmes nationaux de sécurité sociale sont quasiment inexistants. Le revenu moyen par habitant en Afrique subsaharienne est de 1585 dollars américains, c’est-à-dire 14 % de la moyenne mondiale.

Aujourd’hui, dans la situation de crise extrême que nous traversons, ce mélange de bas revenus et de moyens limités pourrait s’avérer fatal à un nombre, impossible à fixer, de personnes. Par ailleurs, l’effondrement du prix du pétrole, la fragilité de la sécurité alimentaire, la perturbation des échanges commerciaux affectent tout particulièrement des économies africaines en forte croissance, qui cherchaient à s’intégrer à l’économie mondiale. L’interruption brutale du tourisme et des investissements étrangers, et la volatilité financière, fragilisent les pays africains plus que les autres.

En cette période où chaque pays se replie sur lui-même pour combattre la maladie, il faut soutenir les pays africains à travers une coopération internationale intensive : activation de centres opérationnels d’urgence, envoi de masques et d’équipements de protection, recours aux technologies de l’information pour apprécier la diffusion du Covid-19 en temps réel et identification des groupes à risques sont parmi les première mesures à prendre. Parallèlement, il faut renforcer les capacités de santé existantes, et mettre en œuvre des programmes d’aide économique et sociale compatibles avec les réalités locales. Pendant la crise de l’Ebola, l’Afrique a su montrer comment, avec une aide internationale adaptée, elle avait su maîtriser une pandémie et, finalement, l’endiguer.

Membres d’un groupe réunissant des think tankers européens et africains, nous pensons crucial d’alerter les opinions de nos pays respectifs sur l’impact prévisible du Coronavirus en Afrique. La crise actuelle est un moment de vérité pour la mondialisation, et les relations entre l’Europe et l’Afrique.

C’est aussi une opportunité de solidarité et de coopération.

Karim El Aynaoui, Policy center of the New South, Maroc

Yonas Adeto, Institut d’études pour la paix et la sécurité, Ethiopie

Thomas Gomart, Institut français des relations internationales, France

Paolo Magri, Institut des études politiques internationales, Italie

Greg Mills, Brenthurst Foundation, Afrique du Sud

Karin Von Hippel, Royal United Services Institute for Defence and Security Studies, Londres

Guntram Wolff, Bruegel, Belgique

Afrique du Sud: le confinement prolongé de deux semaines

L’Afrique du Sud a décidé de prolonger de deux semaines son confinement national de 21 jours pour mieux lutter contre la pandémie de coronavirus, selon le président Cyril Ramaphosa.Dans un discours télévisé, le président a déclaré que la plupart des mesures de confinement mises en place il y a près de deux semaines restent en vigueur jusqu’en fin avril.

Selon lui, il y avait des preuves convaincantes que le confinement fonctionne bien, et qu’un délai supplémentaire pour le processus donnerait au pays une meilleure chance de mettre fin à l’épidémie.

« Si nous mettons fin au verrouillage trop tôt ou trop brusquement, nous risquons une résurgence massive et incontrôlable de la maladie », a déclaré Ramaphosa, ajoutant: « Nous risquons de réduire à néant les gains que nous avons réalisés ces dernières semaines et de vider de leur sens les grands sacrifices que nous avons tous consentis, chers compatriotes. Ce soir, je me tiens devant vous pour vous demander de continuer un peu plus longtemps ».

Les tests ont montré que le taux de nouvelles infections avait baissé malgré le nombre croissant de cas rendus publics, a déclaré le président. « Depuis que le verrouillage est entré en vigueur, le rythme auquel de nouveaux cas ont été identifiés ici en Afrique du Sud s’est considérablement ralenti. De 1.170 cas confirmés au 27 mars, le nombre de cas confirmés s’élève aujourd’hui à 1.934. Au cours des deux semaines précédant le confinement, l’augmentation quotidienne moyenne des nouveaux cas était d’environ 42%. Depuis le début du confinement, l’augmentation quotidienne moyenne a été d’environ 4% », a-t-il conclu.

Af’Sud: la ministre de la Communication suspendue pour violation du confinement

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa a suspendu, mercredi, Stella Ndabeni-Abrahams, ministre de la Communication pour avoir enfreint les règles du confinement du pays.Visiblement en colère contre une photo montrant Ndabeni-Abrahams partageant un repas avec ses amis dimanche dernier, Ramaphosa a déclaré que la récalcitrante ne percevrait pas de salaire durant sa suspension de deux mois.

Le président, après lui avoir ordonné de s’excuser pour cette inconduite embarrassante et illégale, a nommé le ministre à la Présidence, Jackson Mthembu, à la place de Ndabeni-Abrahams.

Alors que Ndabeni-Abrahams a par la suite présenté ses excuses aux Sud-Africains pour avoir enfreint les règles du confinement, la Présidence n’a pas indiqué si ces excuses avaient été acceptées par le chef de l’Etat.

La ministre a violé le règlement du confinement lorsqu’elle s’est rendue chez l’ancien ministre délégué, Mduduzi Manana pour un déjeuner. Manana a également présenté ses excuses pour l’incident.

Plus de 17.000 personnes ont été arrêtées en Afrique du Sud pour avoir enfreint les règles édictées pour le confinement à la maison ou pour les rassemblements de plus de 50 personnes. Le pays est maintenant dans la deuxième semaine d’un confinement national de 21 jours décidé le mois dernier par Ramaphosa.

Parmi les personnes arrêtées, se trouve un couple qui a été interpellé lors de son mariage à Richards Bay, dans la province du Cap oriental.

Covid-19 : quelle place pour l’Afrique dans le nouvel ordre mondial ?

L’Afrique suscite la crainte de la communauté internationale dans sa capacité à faire face à la crise du coronavirus, alors qu’elle fait partie avec l’Océanie des continents les moins touchés par la pandémie.Pendant que les amoureux célébraient la Saint-Valentin, le nouveau coronavirus choisit le 14 février pour pénétrer sur le continent africain, en passant par l’Egypte. Faisant des ravages en Chine où elle s’est déclarée en novembre, l’épidémie ne tarde pas à se propager vers l’Europe.  Et la question restait à savoir pourquoi un continent si fragile que l’Afrique n’était pas encore touchée.

Cette situation fait dire aujourd’hui à certains spécialistes de la géopolitique, comme le Marocain Abdelmoughit Benmassoud Tredano, interrogé par APA, qu’une « nouvelle organisation du monde s’impose » avec en prime le replacement de l’Afrique dans les relations internationales à la fin de la crise sanitaire.

Dans son discours à la nation à la veille de la célébration du 60è anniversaire de l’indépendance du Sénégal, le Président Macky Sall soutient que la pandémie qui secoue le monde démontre à suffisance la « fragilité de tous les pays et leurs vulnérabilités communes ». 

« Il est temps de travailler ensemble à l’avènement d’un nouvel ordre mondial qui met l’humain et l’humanité au cœur des relations internationales », souligne le président sénégalais.

 A la date du 7 avril, le continent a enregistré 10 252 cas pour 492 décès et près de 989 guérisons, selon les chiffres de l’Union africaine (UA). La région Nord (+4500 cas) du continent reste par contre la partie la plus touchée.

Malgré tout, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a laissé entendre sa crainte de voir « des millions de morts » si la communauté internationale ne fait pas de l’Afrique « une priorité ». Cet alarmisme lui a valu une levée de boucliers étant donné que l’Europe est la zone la plus touchée derrière les Etats-Unis, nouvel épicentre de la pandémie avec plus de 388 000 malades.

Précisant sa pensée, le Portugais souligne que le risque est que « la maladie reviendra du Sud vers le Nord. Alors, c’est dans l’intérêt des pays du Nord de faire cet investissement massif en Afrique ».

Des dirigeants africains comme le Sénégalais Macky Sall ont déjà demandé l’annulation de la dette du continent pour atténuer l’impact du Covid-19. Le plaidoyer du chef d’Etat a été appuyé par les institutions de Breton Wood, « appelant à agir pour alléger le poids de la dette des pays IDA (ou pays les plus pauvres de la planète) ».

Impuissance des puissances

Mais le problème ne semble pas que financier, parce que des pays développés surtout les « puissances européennes » continuent d’afficher leur « impuissance » devant la crise sanitaire. « L’Italie, la France, l’Espagne inquiètes de ne pouvoir disposer d’ici une semaine d’équipements pour protéger le personnel médical ou de médicaments pour soigner les patients, qui l’eût imaginé ? », s’interroge dans une tribune intitulée « COVID-19 et relations internationales : 6 leçons provisoires », le juriste-politologue sénégalais Ndiaga Loum, basé au Canada.

Puis « un pays membre de l’Union Européenne appeler au secours de son corps médical débordé des médecins d’un pays aussi pauvre que le Cuba pour faire face à la pandémie du Coronavirus, il n’y a pas plus grande démonstration de l’impuissance d’une grande puissance au cœur de l’union économique la plus forte, la plus approfondie et peut-être, la plus aboutie à l’échelle mondiale (l’Union Européenne) », a-t-il poursuivi.

Si les moyens de riposte sont jugés faibles en Afrique, les Etats-Unis ont étudié pour leur part leur scénario du pire. Le coronavirus pourrait y faire « entre 100.000 et 200.000 » morts, a avancé dimanche dernier le Dr Anthony Fauci, expert des maladies infectieuses, conseiller du président Donald Trump sur la pandémie, tout en appelant à la prudence sur les projections.

Sur le continent africain en outre, les chefs d’Etat « font preuve d’équilibristes », analyse pour APA le Pr Sahite Gaye, spécialiste sénégalais de la communication de crise. Il ajoute que ces derniers n’ont « pas les moyens économiques et sanitaires pour la riposte (et) ils ne veulent pas que cette crise se transforme en crise sociale avec à la base une psychose », même s’ils savent que « l’heure est grave », pour reprendre le président du Sénégal.

Les restrictions se limitent pour le moment au couvre-feu dans la plupart des pays. Mais des Etats comme l’Afrique du Sud et le Maroc ont décidé de confiner temporairement leurs populations.

Responsabilité et dynamisme

Au Bénin, le Président Patrice Talon a utilisé la « stratégie de la question oratoire appelée aussi hypobole qui consiste à renvoyer aux Béninois l’impossibilité d’un confinement total. C’est aussi une stratégie d’atténuation de sa responsabilité », a souligné Pr Gaye.

Des Africains comme le sociologue Ibrahima Diop continuent de penser que cette pandémie est une « guerre bactériologique », conséquence de la « guerre commerciale » entre les Etats-Unis et la Chine. Mais d’autres comme le journaliste Adama Gaye trouvent que « le moment est propice » pour le continent de prendre enfin son envol : « L’heure l’exige » et le travail incombe aux « élites » africaines.

Un pays comme le Sénégal a dépassé les 200 cas positifs au Covid-19. Cependant son système sanitaire est parvenu à guérir 72 malades. De plus l’Institut Pasteur de Dakar, l’un des puissants laboratoires biomédicaux du continent, travaille sur un vaccin pour venir à bout du coronavirus.

« L’Institut Pasteur de Dakar est le seul producteur de vaccin sur l’Afrique qui est pré-qualifié par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé). Cela nous met dans une position qui fait qu’aujourd’hui, nous travaillons avec les différentes initiatives pour le vaccin contre le Covid-19 », a fait savoir mardi sur Iradio son administrateur Dr Amadou Alpha Sall.

Af’Sud: plus de 2000 arrestations pour violation du confinement

Au total, 2.289 personnes ont été arrêtées en Afrique du Sud pour non-respect des mesures de confinement de 21 jours, qui en est à sa première semaine, selon le ministre de la Police, Bheki Cele.Lors d’un point de presse à Pretoria, M. Cele a exhorté tout le monde à respecter et à se conformer à cette mesure. « Le public doit s’en tenir aux règles afin que nous ne soyions pas obligés de faire respecter la loi », a-t-il déclaré aux journalistes.

Hier jeudi, l’Afrique du Sud, qui a enregistré cinq décès dus au virus et 1462 cas confirmés de la maladie, est entrée dans son septième jour de confinement national déclaré par le président Cyril Ramaphosa le mois dernier.

M. Cele a déclaré que 24.389 agents de la force publique, composés de policiers et de soldats, ont été déployés pour faire respecter la réglementation dans tout le pays.

L’Afrique Sud « préoccupée » par la hausse des transmissions du Covid-19

Le ministre sud-africain de la Santé, Zweli Mkhize, a exprimé jeudi sa vive préoccupation face à l’augmentation de la transmission communautaire du coronavirus dans le pays.Le ministre s’exprimait à un moment où le nombre de cas venait de passer de 27 à 1.380 du jour au lendemain.

La province de Gauteng, la région la plus industrialisée du pays, et qui abrite Johannesburg, a enregistré jusqu’à présent le plus grand nombre de cas avec 645, selon le ministre.

Il s’exprimait à Johannesburg lors de l’inspection de 60 unités mobiles de dépistage des coronavirus, que le Laboratoire national de santé a fait parvenir pour les envoyer aux municipalités et aux métros du district en vue de l’exercice de porte à porte de la semaine prochaine.

Mkhize a estimé que la distribution de l’équipement avait suivi l’annonce par le président Cyril Ramaphosa cette semaine que son gouvernement intensifierait ses efforts pour dépister et tester les Sud-Africains dans les zones densément peuplées, notamment Soweto.

Une partie de cette opération de dépistage de masse a débuté mercredi dans le Canton d’Alexandra à Soweto, où les habitants de la zone densément peuplée se sont alignés pour subir un test de dépistage du virus.

Le pays a jusqu’à présent perdu cinq vies depuis que les premiers cas de coronavirus ont été détectés début mars lorsque des habitants impliqués qui étaient allés en vacances en Italie sont rentrés chez eux contaminés.

Les transmissions actuelles du virus, cependant, sont venues des habitants qui ne sont pas allés à l’étranger vers d’autres résidents locaux – ce qui a amené le ministre à exprimer sa préoccupation face à l’augmentation quotidienne des cas de la maladie.

L’Afrique du Sud va faire du porte-à-porte pour les tests du coronavirus

L’Afrique du Sud a, dans une première mondiale, décidé d’entreprendre des tests de porte-à-porte pour le coronavirus, en profitant du confinement actuellement en vigueur pour 21 jours sur l’ensemble du territoire, a déclaré le président Cyril Ramaphosa.S’adressant à la nation dans un discours télévisé lundi soir, le président Ramaphosa a déclaré que l’exercice « sans précédent » serait lancé dans les prochains jours.

Quelque 10.000 travailleurs sur le terrain seront déployés à travers le pays, représentant 57 millions de personnes, a déclaré le président.

« Cette campagne est de grande envergure, elle est intensive et son ampleur est sans précédent », a-t-il déclaré, ajoutant que le nombre d’infections confirmées dues au coronavirus dans le pays était passé à 1.326 cas avec trois décès.

« Nous entrons maintenant dans une nouvelle phase de la lutte contre la pandémie de coronavirus », a-t-il ajouté, en référence au dépistage de masse, le premier du genre dans le monde.

Selon le président, les agents de terrain se rendraient dans les maisons des villages et des villes pour dépister les résidents et ceux qui présentent des symptômes graves seraient hospitalisés immédiatement.

Les personnes infectées mais asymptomatiques ou présentant des symptômes modérés devraient rester isolées à la maison ou dans les centres de quarantaine du gouvernement, a-t-il ajouté.

Alors que la plupart des gens ont « répondu de manière responsable » au confinement, le président s’est dit préoccupé par ceux qui avaient défié l’ordre et « n’ont pas encore apprécié la gravité de cette maladie ».

En attendant, la police a déclaré avoir arrêté des centaines de contrevenants au confinement, car l’exercice reste un grand défi pour la majorité des pauvres qui ont perdu leurs moyens de gagner leur vie au jour le jour.

Confinement : l’armée sud-africaine critiquée pour abus contre des civils

Les forces armées sud-africaines déployées pour aider la police à veiller au respect du confinement national visant à freiner la propagation du coronavirus ont été condamnées lundi pour avoir prétendument maltraité des civils à travers le pays.Dans des vidéos publiées sur les réseaux sociaux, l’on peut voir des militaires forcer des civils à faire des exercices physiques comme des pompes et, dans d’autres cas, les frapper et confisquer leurs provisions.

 Condamnant ces actes, la ministre sud-africaine de la Défense , Nosiviwe Mapisa-Nqakula, a déclaré lundi que de telles fautes ne pouvaient être tolérées par le gouvernement qui les a déployées pour aider la police à maintenir la paix pendant les 21 jours de confinement.

 

« Nous ne tolérons pas ce que je viens d’entendre. J’ai parlé à la radio pour plaider auprès de nos services de sécurité afin qu’ils s’abstiennent d’utiliser une force excessive contre notre peuple », a déclaré Mme Mapisa-Nqakula.

 Et d’ajouter : « Ils (les militaires) sont dans la rue pour protéger les Sud-Africains, pas pour les maltraiter ».

 À la veille de l’annonce du confinement jeudi dernier, le président Cyril Ramaphosa a conseillé aux troupes de ne pas instiller un sentiment de peur aux gens mais plutôt de donner confiance et espoir au public.

 Le président Ramaphosa a déclaré aux troupes que les patrouilles étaient une mission de sauvetage et de rétablissement de la vie.

Covid-19: L’Afrique du Sud enregistre ses premiers décès

L’Afrique du Sud a connu vendredi ses deux premiers décès dus au Covid-19, quelques heures après que le président Cyril Ramaphosa a déployé des troupes dans les rues pour superviser le début d’un difficile confinement de 21 jours.Le ministre de la Santé, Zweli Mkhize, a annoncé vendredi que les deux patients venaient de la province du Cap occidental – l’un dans un hôpital public et l’autre dans un hôpital privé.

« Ce matin, nous réveillons les Sud-Africains avec une triste nouvelle, nous avons maintenant nos premiers décès dus au Covid-19 », a déclaré Mkhize.

Le ministre a également déclaré que le nombre de cas de coronavirus dans le pays avait dépassé la barre des 1.000 dans la nuit, faisant de l’Afrique du Sud le pays avec le plus grand nombre de ces cas sur le continent.

L’Afrique du Sud, déclarée « Zone de catastrophe nationale » la semaine dernière, a commencé jeudi son confinement national de trois semaines à minuit, dans un effort vigoureux pour enrayer la propagation du virus.

Vêtu d’une tenue de camouflage, le commandant en chef Ramaphosa est descendu dans la rue jeudi soir pour encourager les troupes, qui aident la police à renforcer le confinement, à donner confiance à la population – et à ne pas la laisser se sentir menacée par leur présence.

Le message de l’uniforme militaire du président était clair : l’Afrique du Sud est en guerre contre le Covid-19 et l’échec n’est pas une option.

L’Afrique du Sud a enregistré ses premiers cas de la pandémie en début mars après qu’un groupe de Sud-Africains rentrés chez eux après avoir passé leurs vacances en Italie ont montré des symptômes du virus.

Af’Sud: flambée des prix avant le confinement

Des commerçants sud-africains ont augmenté les prix des marchandises à la veille du confinement, a constaté APA mercredi à Johannesburg.La Commission nationale de la consommation a indiqué avoir reçu plus de 20 plaintes contre des hommes d’affaires qui surfacturent les clients pour des produits vendus dans leurs magasins à l’échelle nationale, à un moment où les Sud-Africains, pris de panique, se ruent vers les magasins pour faire des achats avant la date fatidique du confinement.

La ruée vers les magasins a été déclenchée par des consommateurs qui essaient de faire le maximum de provisions avant le confinement qui commence ce jeudi.

La Commission a indiqué qu’elle a reçu des plaintes de plusieurs provinces du pays, depuis que le président Cyril Ramaphosa a décrété un confinement de trois semaines, dans le cadre des efforts de son gouvernement pour arrêter la propagation du coronavirus qui a maintenant infecté 709 personnes.

La mesure de confinement oblige tous les Sud-Africains à rester chez eux car, seuls ceux qui sont chargés de fournir des services essentiels seraient autorisés à quitter leur domicile.

Covid-19: le président Sud-africain annonce un confinement de 21 jours à partir de jeudi

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a annoncé un confinement de 21 jours pour l’ensemble du pays à partir de jeudi, déclarant qu’il déploierait des troupes pour aider la police à appliquer cette mesure destinée à arrêter la propagation de la pandémie de coronavirus.Cette décision fait suite à l’allocution du président Ramaphosa qui a déclaré le pays en « état de catastrophe nationale » il y a une semaine en raison de la propagation du coronavirus et la mise en  place des mesures pour limiter la pandémie qui a frappé l’Afrique du Sud début mars.

 Le nombre actuel de 402 cas confirmés est deux fois plus élevé que celui de vendredi, ce qui a certainement conduit le président et ses collègues du Conseil national de commandement du coronavirus à se concerter pour mettre en place ce confinement de trois semaines.

 Lors d’une allocution télévisée lundi soir, M. Ramaphosa a déclaré que le confinement « est une mesure décisive pour sauver des millions de Sud-Africains de l’infection et sauver la vie de centaines de milliers de personnes ».

 Pendant le confinement, tous les Sud-Africains – à l’exception de ceux qui bénéficient de services essentiels désignés – n’auraient d’autre choix que de rester chez eux, et toute autre personne ne serait pas autorisée à s’aventurer hors de chez elle, sauf dans des circonstances strictement contrôlées.

 Ces circonstances comprennent la recherche de soins médicaux, l’achat de nourriture, de médicaments et d’autres fournitures ou la collecte de subventions sociales, a déclaré le président.

 Outre la mesure de maintien à domicile, le président a déclaré que tous les citoyens et résidents sud-africains arrivant de pays à haut risque seraient placés en quarantaine pendant 14 jours.

 Les non Sud-Africains arrivant sur des vols en provenance des neuf pays à haut risque annoncés la semaine dernière seront interdits d’entrée et refoulés à l’aéroport, a ajouté le président.

Af’Sud : la Banque de réserve baisse ses taux d’intérêts

La Banque de réserve sud-africaine a réduit ses taux d’intérêt de 6,25 à 5,25%, a confirmé vendredi la gouverneure de la banque, Lesetja KganyagoL’abaissement du taux de 100 points de base est une mesure visant à alléger le fardeau des consommateurs du pays, a déclaré la gouverneure.

 Selon Mme Kganyago, la banque avait prévu que le coronavirus ralentirait la croissance économique mondiale et nationale pendant au moins le premier semestre de cette année.

 L’Afrique du Sud, pays le plus touché par le coronavirus sur le continent, a confirmé 202 cas de la maladie depuis son apparition dans le pays au début du mois de mars.

 Jusqu’à cette semaine, la plupart des victimes étaient des porteurs étrangers ou des locaux rentrés de vacances d’Italie, l’épicentre européen du virus dont le nombre de décès a désormais dépassé celui de la Chine – à l’origine de la dernière pandémie de coronavirus.

 Le pays compte désormais des victimes locales qui transmettent le virus à d’autres membres de leur communauté, a déclaré le ministre de la santé Zweli Mkhize. 

Covid-19 : les vols internationaux suspendues jusqu’en mai en Afrique du Sud

En situation financière difficile, la compagnie aérienne South African Airways (SAA) a annoncé vendredi la suspension de tous ses vols internationaux jusqu’en fin mai, invoquant la faible demande mondiale de ses services en raison de la pandémie de Covid-19.Cela signifie que la SAA ne rendra que des services intérieurs entre Johannesburg et Le Cap, a déclaré la compagnie aérienne.

 Dimanche, le président Cyril Ramaphosa a interdit l’entrée en Afrique du Sud aux personnes originaires de pays à haut risque touchés par le coronavirus.

 « Pour soutenir les efforts du gouvernement dans la lutte contre cette pandémie, et dans le meilleur intérêt de notre équipage, de nos passagers et du public, nous avons décidé de suspendre tous les vols internationaux jusqu’au 31 mai 2020 », a déclaré vendredi la Directrice générale par intérim de SAA, Zuks Ramasia.

 Et d’ajouter : « il est de notre responsabilité à tous, et pas seulement au gouvernement, d’endiguer la transmission du virus – en particulier parce que nous opérons dans les régions à haut risque » en l’occurrence l’Italie, l’Iran, la Corée du Sud, l’Espagne, l’Allemagne, l’es États-Unis, la Grande-Bretagne et la Chine, premier épicentre du virus.

 Les visas de ces pays ont été annulés et les visas précédemment approuvés ont été révoqués, a déclaré M. Ramaphosa.

L’Af/Sud se joint aux essais de vaccins contre le coronavirus

L’Afrique du Sud touchée par le coronavirus s’est engagée à participer à une série d’essais de vaccins pour tester différentes méthodes et traitements pour le coronavirus, a indiqué jeudi, l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Alors que les premiers essais dirigés par les Etats-Unis commencent, le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que les essais multinationaux étaient conçus pour générer les données nécessaires pour montrer les vaccins les plus efficaces pour le Covid-19, la maladie causée par le coronavirus.

Alors que le développement d’un vaccin pourrait prendre plusieurs mois, Ghebreyesus a déclaré que d’autres types de traitement pourraient être développés beaucoup plus rapidement.

Outre l’Afrique du Sud, les autres pays qui ont confirmé leur adhésion aux essais de solidarité sont l’Argentine, Bahreïn, le Canada, la France, l’Iran, la Norvège, l’Espagne, la Suisse et la Thaïlande, a déclaré le patron de l’OMS.

Il a indiqué qu’il était « certain (que) plus de pays se joindraient à l’initiative» dans cette œuvre considéré comme « des essais de solidarité ».

L’OMS organise l’étude dans laquelle certains des traitements non testés sont comparés les uns aux autres lors des essais de solidarité, a-t-il déclaré.

Bien qu’il n’y ait eu aucun décès dans le pays, l’Afrique du Sud compte 16 cas confirmés de coronavirus – le nombre le plus élevé d’Afrique australe.

Af/Sud : Report des élections partielles en raison du coronavirus

La Commission électorale indépendante (CEI) d’Afrique du Sud a déclaré jeudi avoir suspendu toutes les élections partielles prévues cette semaine dans le but de freiner la propagation de la pandémie du coronavirus.Le pays a des élections partielles en suspens dans huit provinces, dont celles de Gauteng, du KwaZulu-Natal, du Limpopo, du Mpumalanga et des provinces du Cap Nord, a indiqué la CEI.

« Les gens ne peuvent pas se présenter aux bureaux de vote à cause de la maladie. Ainsi, dans ces circonstances, des élections libres et équitables seraient considérablement affectées », a déclaré le Directeur général des élections à la CEI, Sy Mamabolo.

A l’approche des élections des gouvernements locaux, la CEI a déclaré qu’elle envisageait d’introduire d’autres mesures pour 2021.

« Les élections du gouvernement local prévues l’année prochaine doivent avoir lieu, mais dans des conditions de santé relative.

« Dans des circonstances où il n’y a aucune possibilité de contamination croisée significative des personnes. Nous surveillons la situation, juste au cas où elle devrait empirer », a déclaré Mamabolo.

Le chef des élections a toutefois déclaré que la CEI était prête à déplacer les élections municipales de 2021 à une date ultérieure si la pandémie continuait de se propager de manière incontrôlable.

L’Afrique du Sud compte 116 cas confirmés de coronavirus mais aucun décès n’a été noté.

Le Covid-19: South African Airways annule 162 vols

La compagnie aérienne South African Airways a annoncé, mercredi, l’annulation de 162 vols prévus entre le 17 mars et le 31 mars en raison de la pandémie de coronavirus.« Sur un total de 162 vols annulés, 38 sont des vols internationaux et 124 sont des destinations régionales sur le continent africain », précise la compagnie dans un communiqué de presse.

« Malgré la baisse de la demande, SAA continue de revoir son programme de manière agressive afin d’adapter la capacité à la demande dans la mesure du possible. Dans la mesure du possible, nous envisagerons des options qui incluent l’annulation et la fusion des vols », poursuit le texte.

En dépit de ces revers, la compagnie aérienne a déclaré qu’elle continuerait à assurer des vols pour les passagers dont le voyage est essentiel et « ne peut être évité ».

La SAA offre également un changement de billet gratuit aux clients qui devront modifier leurs plans de voyage en raison de l’interdiction de voyager annoncée dimanche dernier par le président Cyril Ramaphosa.

Afrique : le coronavirus met en berne le transport aérien

Plusieurs pays africains ont limité l’accès à leurs territoires en suspendant des liaisons aériennes à haut risque.Plusieurs pays africains ont limité l’accès à leurs territoires en suspendant certaines liaisons aériennes avec les pays les plus touchés par le coronavirus.

Si des enjeux géopolitiques et économiques dissuadent des Etats africains de prendre des mesures drastiques pour lutter contre la pandémie du coronavirus, le Maghreb a déjà commencé à appliquer certaines restrictions. C’est le cas du Maroc qui a décidé de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, tous les vols internationaux de passagers en provenance et à destination de son territoire. Le Royaume a enregistré ce lundi son 29e cas positif au Covid-19.
L’Algérie aussi va suspendre à partir du jeudi 19 mars, selon son Premier ministre Abdelaziz Djerada, toutes ses liaisons avec l’ensemble des pays européens. Alger annonce en même temps la suspension des vols avec six capitales africaines : Abidjan, Bamako, Dakar, Niamey, Nouakchott et Ouagadougou.
La Mauritanie n’est également pas en reste malgré son unique cas de coronavirus. Elle annonce la suspension, à partir de mardi, de tous les vols touristiques entrant sur son territoire dans le but de prévenir toute importation du virus.
En Afrique subsaharienne, le Sénégal avec 27 cas positifs au Covid-19 dont deux guéris, va suspendre à partir de mercredi prochain ses liaisons aériennes avec la France, l’Italie, l’Espagne, la Belgique et le Portugal « pour une durée de 30 jours ».
En Afrique, ces mesures concernent l’Algérie, le Maroc et la Tunisie, a souligné ce lundi devant la presse, le ministre sénégalais du Tourisme et des Transports aériens Alioune Sarr, avant de préciser que les vols cargo et les vols d’évacuation sanitaire ne sont pas visés.
Quarantaine et semi-quarantaine
Samedi déjà, le chef de l’Etat Macky Sall a annoncé l’interdiction des bateaux de croisière et le renforcement du dispositif au niveau des frontières. Une chose à laquelle a déjà pensé le Burundi même s’il n’a pas encore recensé de cas. Ainsi, tous les passagers en provenance de Chine, de Corée du Sud, d’Iran, d’Italie, d’Allemagne, de France, du Japon et d’Espagne seront mis en quarantaine.
La République Démocratique du Congo, l’Ouganda, le Tchad et le Liberia prévoient aussi des restrictions d’isolement de deux semaines pour les personnes provenant de l’étranger.
Au Kenya, le président Uhuru Kenyatta a annoncé que son gouvernement suspend tous les déplacements en provenance des pays où au moins un cas de contamination au Covid-19 a été confirmé.
Il a précisé que les citoyens kenyans et les ressortissants étrangers disposant d’un titre de résidence permanente seront autorisés à revenir sur le territoire à condition qu’ils se placent en quarantaine.
À partir de ce mardi 17 mars, le Ghana interdira l’entrée, sur son territoire, à toute personne s’étant rendue dans un pays où plus de 200 cas d’infection sont avérés, à l’exception des citoyens ghanéens.
En Afrique du Sud, le président Cyril Ramaphosa a déclaré l’état de catastrophe nationale et engagé une série de mesures, parmi lesquelles l’interdiction des voyages à destination et en provenance de pays comme l’Italie, l’Allemagne, la Chine et les Etats-Unis.
A ce jour, près de 175.000 cas de Covid-19, une maladie déclarée en novembre en Chine, ont été confirmés dans le monde. Près de 78.000 patients ont été guéris et plus de 6700 personnes mortes.

Coronavirus : l’AfSud ferme des points de passage à la frontière avec le Botswana

Le Botswana Unified Revenue Service (BURS, fisc) a confirmé lundi qu’au moins 12 des postes de passage frontaliers que le pays partage avec l’Afrique du Sud voisine, en proie à une épidémie de coronavirus ont été fermés.Seuls cinq postes entre ces deux pays d’Afrique australe sont restés ouverts. Le porte-parole de la BURS, Mable Bolele, a déclaré que « le public est encouragé à minimiser les déplacements externes et à prendre des mesures de santé préventives comme conseillé.

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa a annoncé dimanche des mesures radicales pour lutter contre la maladie, notamment la fermeture de 35 des 53 postes frontaliers terrestres de l’Afrique du Sud.

L’Afrique du Sud a pour le moment confirmé au moins 61 cas de coronavirus.

Les plans de Ramaphosa incluent également la fermeture d’écoles, l’interdiction des rassemblements de plus de 100 personnes et l’interdiction de voyager dans des pays comme les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Allemagne.

Du coté du Botswana, la fédération de football a temporairement suspendu toutes ses activités liées au football jusqu’au 10 avril prochain.

« La décision a été rendue nécessaire par la nécessité de réduire le risque d’infection », a déclaré la Fédération, ajoutant qu’elle ferait un suivi constant de la situation.

« La santé et le bien-être de nos joueurs, supporters et parties prenantes, ainsi que ceux impliqués dans le fonctionnement des matches de football sont de la plus haute importance. »

Coronavirus : les Africains se barricadent

Le coronavirus fait monter la température en Afrique où plusieurs pays se replient pour juguler la maladie.« Ce n’est que le vent avant une probable tempête », prédit Dr Michel Yao, responsable des opérations d’urgence de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), dans son diagnostic de l’évolution du Covid-19 en Afrique.

Une projection alarmiste qui a de fortes probabilités de se produire à cause de nombreux facteurs comme la fragilité des systèmes de santé de ce continent. Au moment où l’épicentre de la pandémie s’est déplacé en Europe, le continent africain craint le pire : une explosion des cas.

Sur la planète, le coronavirus est désormais actif dans trois pays sur quatre. En Afrique, 337 personnes ont été contaminées dans une trentaine de pays. L’Egypte (126 cas), l’Afrique du Sud (62 cas) et l’Algérie (54 cas) sont en tête de peloton.

Si des gouvernements se cantonnent au durcissement des conditions d’entrée dans leurs pays, d’autres actionnent le repli national. L’Afrique du Sud est passée à l’acte en fermant ses frontières aux citoyens des pays les plus touchés par le Covid-19.

Le Maroc a appliqué cette mesure avec les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla. Celles-ci, situées au nord du Royaume, sont les seules limites terrestres entre l’Afrique et l’Union Européenne (UE).

Depuis le 14 mars, la Tunisie a bouclé ses frontières maritimes, et ce, jusqu’au 4 avril prochain. En pleine guerre civile, le Gouvernement d’union nationale (GNA) basé à Tripoli (Libye) a annoncé l’état d’urgence et verrouillé ses frontières terrestres ce lundi.

Au Gabon où, à ce jour, aucun cas n’a été recensé, les autorités ont pourtant décidé de fermer toutes les frontières terrestres. Principalement celles du nord qu’il partage avec le Cameroun et la Guinée équatoriale.

Le Kenya a bouché ses frontières sauf pour ses citoyens et les résidents étrangers. Mais ceux-ci devront se soumettre à un auto-confinement. Au Sénégal, malgré la pression d’une partie de la population, l’Etat n’a pas encore jugé nécessaire de prendre une telle mesure. Ce pays a répertorié une vingtaine de cas de coronavirus.

Covid-19: l’Afrique face aux fake news

Parallèlement à l’endiguement du coronavirus, des pays africains sont engagés dans une autre bataille : la maîtrise de l’information.Certains gouvernements africains brandissent l’arme judiciaire contre les personnes qui partagent, essentiellement sur les réseaux sociaux, de fausses informations sur le coronavirus.

Ailleurs dans le monde, des fake news portent principalement sur l’origine et les remèdes au coronavirus. Au Sénégal, elles sont plutôt axées sur l’existence même de la maladie.

Une attitude irresponsable qui sape forcément les efforts de sensibilisation des autorités sanitaires. Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale a annoncé dernièrement une plainte contre les personnes niant la présence du virus sur le territoire national.

« Le Comité national de gestion des épidémies saisira le Procureur de la République pour la prise en charge judiciaire de tels faits considérés comme une entrave à la riposte nationale contre le Covid-19 », a déclaré M. Sarr.

Des vidéos, remettant en cause la pénétration du coronavirus au Sénégal, circulent sur les réseaux sociaux depuis quelques jours. Des faits qui ont poussé le ministre de la Santé et de l’Action sociale à monter au créneau : « Je tiens à informer l’ensemble des populations que ces informations sont fausses ».

Outre le Sénégal, le Maroc a lancé un appel à la vigilance face à la multiplication des fake news. Le Royaume a assuré que « toutes les dispositions légales seront prises » contre ceux qui les diffusent.

La Mauritanie compte, elle aussi, poursuivre « conformément à la réglementation en vigueur, tous ceux qui propagent une fausse nouvelle sur l’épidémie ».

Le Covid-19, dont l’épicentre est désormais l’Europe, a touché environ 175.000 personnes et provoqué plus de 6000 décès. Le virus est apparu en décembre 2019 en Chine.

COVID-19 : les sud-africains rapatriés de Chine confinés dans une station balnéaire (ministre)

Les 122 personnes rapatriées de la ville chinoise de Wuhan ont été confinés dans un hôtel isolé dans la ville de Polokwane, au nord du pays, a confirmé le ministre de la Santé Zweli Mkhize.« Trois sites ont été identifiés. Parmi les trois sites présélectionnés, le Ranch Hotel and Resort a été choisi pour la quarantaine », a déclaré le ministre.

Un avion a été affrété en Chine il y a deux jours pour rapatrier les ressortissants Sud-africains de Wuhan, épicentre du Covid-19.

Les patients testés positifs pour le virus pendant la quarantaine, seront emmenés pour un traitement, a-t-il déclaré.

Tout le personnel militaire et du ministère de la santé, y compris l’équipage qui a entrepris le rapatriement,  sera logé dans cette station balnéaire huppé.

Pour apaiser les craintes des employés de l’hôtel, le ministre a déclaré qu’une compagnie d’assurance s’est associée au gouvernement pour leur offrir une couverture d’assurance vie limitée.

Le personnel de l’hôtel sera également soumis à un examen médical avant l’arrivée des Sud-Africains vendredi.

Avec le personnel militaire du pays qui dirige les opérations, Mkhize a réitéré que les règles militaires seraient applicables – la police jouant un rôle de soutien pendant les deux semaines de quarantaine.

Covid-19: des soldats vont rapatrier les Sud-Africains de Chine

Un avion sud-africain a été envoyé en Chine pour rapatrier 122 citoyens bloqués à Wuhan et qui souhaitent rentrer chez eux en raison de l’épidémie de coronavirus.L’équipe, composée de membres des Forces de défense nationale sud-africaines et d’une équipe médicale du ministère de la Santé, est partie pour Wuhan mercredi matin.

En envoyant les secouristes, le président Ramaphosa a décrit ce voyage comme « une mission importante pour le pays». Apaisant les craintes des Sud-Africains à l’égard des rapatriés, Ramaphosa a assuré à la nation que « les personnes que l’équipe va rapatrier ne sont pas malades ».

« Cette équipe va chercher des gens qui vont bien. Nous continuerons de les dépister pour vérifier si nous ne pouvons pas trouver quelqu’un qui a contracté une infection. S’il y en a, nous les retirerons pour traitement », a-t-il dit.

Avant de faire ses adieux à l’équipe, Ramaphosa a organisé une promenade à l’aéroport international OR Tambo en compagnie du ministre de la Santé, Zweli Mkhize et de Nosiviwe Mapisa-Nqakula, ministres de la Défense et des Anciens combattants.

Actuellement, l’Afrique du Sud compte 13 patients atteints de coronavirus qui sont en quarantaine et sous traitement.

L’Afrique du Sud enregistre un premier cas de coronavirus

L’Afrique du Sud a confirmé jeudi avoir enregistré son premier cas de coronavirus après qu’un homme de 38 ans ait été testé positif à la suite d’une visite en Italie.Le ministère de la santé a déclaré dans un communiqué que l’homme, originaire de la province du KwaZulu Natal, a été testé positif mardi après s’être plaint d’une fièvre.

 « Le patient a consulté un médecin généraliste privé le 3 mars, avec des symptômes de fièvre, de maux de tête, de malaise, de mal de gorge et de toux. L’infirmière du cabinet a fait des prélèvements et les a livrés au laboratoire », a déclaré le ministère.

 L’homme et sa femme faisaient partie d’un groupe de dix Sud-Africains qui s’étaient rendus en Italie le mois dernier.

 Selon le ministère, l’homme « s’est isolé lui-même depuis le 3 mars » tout comme le médecin. Le centre opérationnel d’urgence d’Afrique du Sud a déployé une équipe de traçage au KwaZulu-Natal avec des épidémiologistes et des cliniciens de l’Institut national des maladies transmissibles.

 L’équipe est censée examiner toutes les personnes qui ont été en contact avec le patient et le médecin.

Pretoria prêche contre la stigmatisation du coronavirus

Une agence locale pour la santé a mis en garde les Sud-Africains contre la stigmatisation des personnes infectées par le coronavirus dans le pays, affirmant que la maladie ne cible pas les gens venant de populations, d’ethnies ou d’origines raciales spécifiques.L’Institut national des maladies transmissibles (NCID) a déclaré avoir noté un schéma inquiétant de stigmatisation contre les personnes des zones touchées par le coronavirus, qui comprend désormais l’Asie, l’Europe et le Moyen-Orient.

La stigmatisation se poursuit malgré l’absence de cas confirmé de virus dans le pays, a déclaré le NICD, ajoutant que « la stigmatisation peut inciter les gens à cacher leur maladie pour éviter la discrimination et empêcher davantage les gens de demander des soins de santé ».

« Cela peut entraîner des difficultés à identifier et à contrôler la propagation du COVID-19 s’il venait à atteindre notre pays », avertit le NCID, notant que sur les 160 personnes qu’il a testées dans le pays pour le virus, aucune ne s’est révélée positive.

« Etant donné que le COVID-19 est une nouvelle maladie, il est compréhensible que son émergence et son éventuelle importation en Afrique du Sud puissent causer de la confusion, de l’anxiété et de la peur parmi le grand public. Mais nous exhortons le public à renoncer à participer aux stéréotypes et à la discrimination contre un groupe identifiable de personnes, un lieu ou une nation », a poursuivi le NICD.

Les symptômes du coronavirus comprennent une maladie respiratoire comme la toux, la fièvre et l’essoufflement. A ce jour, plus de 3.000 personnes sont décédées de la maladie partie de la Chine en décembre 2019.