Dakar : le Sénégal et les USA signent un partenariat d’un milliard de dollars

Le ministre de l’Economie du Sénégal  Amadou Hott a annoncé samedi dernier la signature de quatre protocoles d’entente avec les Etats Unis. C’est pour la réalisation des projets pour un montant de plus d’un milliard de dollars américains.

« Notre coopération s’est ainsi enrichie de quatre protocoles d’entente », a annoncé Amadou Hott samedi dernier. Et à Antony Blinken de dire que ce protocole aidera à « construire un système de gestion du trafic routier plus adéquat ».

A travers ces protocoles, l’engagement des Etats-Unis à soutenir les investissements au Sénégal se matérialise encore. Les USA viennent d’impulser un nouvel élan avec la signature de quatre protocoles d’entente avec le pays de la Téranga. La signature a eu lieu samedi le 20 novembre. C’était lors de la rencontre entre le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération Amadou Hott et le ministre d’Etat américain Antony Blinken.

D’un montant de un milliard de dollars américains le  financement va permettre au Sénégal de réaliser des projets routiers et de sécurité  publique. L’entente formalisée concerne le développement de services de réseaux critiques pour la sécurité publique. La construction d’une autoroute stratégique Dakar- Saint Louis en fait partie. Les deux derniers volets ont trait à l’installation de 375 feux à travers la région de Dakar pour améliorer la mobilité, et la construction d’un pont à Ziguinchor, a précisé aa.com.

Selon Le Point, Antony Blinken a présenté ces protocoles comme étant une prime à la démocratie. Un système de gouvernance qui fait du Sénégal un pays stable qui attire les investisseurs américains et chinois. A date, 50 entreprises américaines de divers secteurs exercent au Sénégal. Les nouveaux investissements des Américains vont porter le chiffre à la hausse dans les prochaines années.

Cette étape de la visite du Secrétaire d’Etat américain au Sénégal l’a conduit à rencontrer le chef de l’Etat Macky Sall. La visite au Centre Pasteur a constitué un autre arrêt de cette tournée qui a débuté vendredi le 19 novembre 2021. Le pays de l’oncle Sam promet d’apporter son soutien au Sénégal pour la fabrication locale du vaccin contre le Covid-19.

Coopération : le Japon offre un milliard 250 millions au Sénégal

Tokyo débloque au profit de Dakar un montant de 250 millions de yens, soit environ un milliards 250 millions de francs CFA. L’enveloppe est destinée au renforcement de la sécurité alimentaire au Sénégal.

La coopération Japon-Sénégal vient de marquer un point supplémentaire en faveur du pays de la Téranga. Un milliard 250 millions de FCFA c’est le montant du don que le gouvernement japonais vient de faire à la République du Sénégal. Selon le constat de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), l’offre va à l’endroit de l’amélioration des conditions alimentaire des Sénégalais.

Plus spécifiquement, ce don servira à l’acquisition du riz pour couvrir les besoins alimentaires au Sénégal. Cette explication est de l’ambassadeur du Japon au Sénégal. Arai Tatsuo a fait cette révélation au cours d’une cérémonie marquant la signature d’un accord avec le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott. Ledit accord a trait l’assistance alimentaire du Japon pour l’exercice fiscal 2021.

Selon le diplomate japonais, le don est non remboursable et constitue l’un des axes majeurs de la coopération entre son pays et le pays de Macky Sall. L’enveloppe est ainsi destinée à l’acquisition du riz. « Le produit de la vente de ce stock supplémentaire de riz, sera versé dans le fonds de contrepartie destiné au financement de projets de développement socio-économique de notre pays ».

Dans ses propos, l’ambassadeur du japon n’a pas manqué de rappeler que cet appui est octroyé au Sénégal de manière régulière depuis 30 ans déjà.

Le Japon octroie une assistance alimentaire d’un milliard 250 millions au Sénégal

Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, et l’ambassadeur du Japon au Sénégal, Tatsuo Arai, ont signé, lundi, à Dakar, un échange de notes dans le cadre d’une assistance alimentaire d’un montant d’un milliard 250 millions francs CFA ( 250 millions yens).
Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, souligne que cette subvention matérialise le soutien nippon aux efforts du Sénégal pour le renforcement de sa sécurité alimentaire.
« Elle va permettre l’achat de riz pour faire face au déficit de la production agricole, et par voie de conséquence, le renforcement de notre stock national de sécurité alimentaire », a-t-il déclaré.
Amadou Hott a rappelé le soutien du Japon au programme rizicole dans la vallée du fleuve Sénégal ainsi que son appui à la couverture maladie universelle (CMU).
L’ambassadeur du Japon, Tatsuo Arai, précise que l’assistance de son pays au Sénégal est associée à l’envoi d’experts en agriculture pour un transfert de connaissances et de savoir-faire aux agriculteurs sénégalais.
L’assistance nippone vise notamment la vulgarisation de semences plus adaptées aux conditions climatiques en Afrique.

Le Sénégal et la France signent 10 conventions à hauteur de 91 milliards FCFA

Le Sénégal et la France ont signé 10 conventions de financement d’un montant total de 91 milliards FCFA.

Ce sont en fait Amadou Hott, le ministre de l’économie, du plan et de la Coopération du Sénégal et Rémy Rioux, directeur de l’Agence Française de Développement (AFD) qui ont signé. Sur les 91 milliards FCFA, 57 milliards concernent la réponse à la crise qu’a engendré le nouveau coronavirus. C’est donc en présence de Philippe Laliot, ambassadeur de France au Sénégal, qu’a eu lieu la cérémonie de signature des conventions.

Selon le communiqué, une enveloppe de 57 milliards FCFA servira à accompagner le Sénégal dans sa réponse aux volets sanitaire, social et économique de la crise liée à la pandémie.
Le coût de quatre des projets financés par cette enveloppe de 57 milliards FCFA, est de 51 milliards de FCFA.
« Ces quatre projets touchent à des enjeux aussi variés que l’éducation, l’eau, l’électricité, les transports et le soutien aux petites et moyennes entreprises », précise le communiqué.

Deux autres conventions d’un montant de 39 milliards de FCFA concernent les secteurs de la justice et de la gestion des déchets.

Elles portent sur le financement de deux projets dont le projet d’appui à la justice civile et commerciale au Sénégal (JUCICOM) pour un montant de 13,1 milliards de FCFA, soit 20 millions d’euros comprenant 8 millions d’euros en subvention et 12 millions d’euros en prêt.

Le reste de l’enveloppe de 26,2 milliards de FCFA en prêt, est dédié au projet pour la promotion de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides au Sénégal (PROMOGED).
Le communiqué signale aussi la signature entre les deux parties de deux prêts d’appui budgétaire. Et ce, pour un total de 33 milliards de FCFA. « Ils viennent alimenter le Fonds force Covid-19 et soutenir le Programme de résilience économique et sociale (PRES) ».
L’une des conventions vise le renforcement des capacités de surveillance épidémiologique et le financement des plans nationaux de réponse à la crise.
Enfin, à travers les fonds d’amorçage, l’AFD a apporté 900 millions de FCFA. Soit 1,4 millions d’euros de subvention en faveur des secteurs de l’assainissement, du numérique, du sport et de la gestion des déchets.

 

Le projet « New deal » à l’échelle nationale pour la protection des jeunes filles

Le projet ’’New deal’’ sera étendu à l’échelle nationale au Sénégal, une initiative holistique et novatrice qui vise la protection et l’encadrement des jeunes filles, a affirmé le ministre de l’Economie, du Plan et de Coopération, Amadou Hott.
’’Le Sénégal est ouvert à l’échange de bonnes pratiques et à l’amélioration de la condition des femmes, jeunes filles et personnes vulnérables, dans l’esprit de la Déclaration du Caire, avec l’appui de ses partenaires au développement et de toutes les parties prenantes’’, a dit M. Hott, mardi à Nairobi (Kenya).
Dans une déclaration à la presse, en présence de parlementaires sénégalais et d’officiels qui l’accompagnent à la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD), il a souligné quel le Sénégal a accompli ’’beaucoup d’efforts’’ pour amélioration de la condition des femmes.
’’Elles (les femmes) sont nombreuses à s’investir aujourd’hui dans la Formation, l’Education, l’Entreprenariat, la Santé et les Nouvelles technologies’’, a-t-il indiqué, soulignant que le Sénégal entend poursuivre sa dynamique de développement du capital humain.
Il a cité la protection sociale à travers, notamment la couverture maladie universelle, les bourses de sécurité familiale et les cartes d’égalité des chances au profit des personnes vivant avec un handicap.  Il a fait le résumé des engagements pris par le Sénégal ’’dans le respect des valeurs socio-culturelles’’ et des ’’priorités nationales’’ déclinées dans le Plan Sénégal émergent (PSE 2014-2035), par différents points. Il s’agit du renforcement du leadership, l’autonomisation économique des femmes et des filles, l’employabilité des jeunes ainsi que la poursuite des programmes de lutte contre les violences basées sur le genre, les mariages d’enfants, les mutilations génitales féminines et les autres pratiques néfastes.
Hott a également évoqué ’’la responsabilisation’’ de tous les acteurs concernés dans la mise en œuvre de la Charte africaine de la jeunesse et la Feuille de route de l’Union Africaine pour la capture du dividende démographique.
Il est revenu sur l’objectif zéro décès maternel évitable en intégrant un ensemble complet d’interventions de santé et l’objectif de moins de 10% de besoins non satisfaits en matière de planification familiale.

 

Sénégal : Lancement d’un projet de 50 Milliards de FCFA pour l’insertion de 150 000 Jeunes ruraux

Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, a annoncé, lundi, que près de 150.000 jeunes ruraux vont bénéficier du projet d’appui à l’insertion des jeunes agri-preneurs du Sénégal dénommé « agri-jeunes Tekki ndaw gni« , au terme de son exécution.
« Les bénéficiaires du projet au terme de son exécution sont estimés à 150.000 jeunes ruraux, dont 50.000 seront insérés dans une activité rémunératrice et durable dans les filières agrosylvopastorales et halieutiques », a-t-il déclaré.
M. Amadou Hott s’exprimait lors de la cérémonie de signature de la convention de financement du projet d’appui à l’insertion des jeunes agri-preneurs du Sénégal, dénommé « Agri-jeunes Tekki Ndaw gni« , mis en place en partenariat avec le Fonds international du développement agricole (FIDA).
« Le financement du FIDA est estimé à 30 milliards FCFA, mais il sera complété par des cofinancements de la BAD, du gouvernement du Sénégal et aussi des bénéficiaires », a-t-il souligné, ajoutant que « le coût global du projet est estimé à 50 milliards FCFA ».
« Le projet agri-jeunes interviendra donc dans quatre zones agro-écologiques du Sénégal, comprenant les Niayes, le bassin arachidier, la zone sylvopastorale et la basse et moyenne Casamance, soit neuf régions administratives du Sénégal », a précisé Amadou Hott.
Ce projet, a-t-il poursuivi, vise à promouvoir l’inclusion socio-professionnelle des jeunes dans le monde rural, les exploitations familiales et les emplois rentables et créateurs de revenus, d’emplois décents et durables dans les chaînes de valeur agro-sylvo-pastorales et halieutiques.
Il a par ailleurs réitéré « la reconnaissance et la profonde gratitude du peuple sénégalais à l’endroit des autorités du FIDA pour l’appui constat qu’elles ne cessent d’apporter au Sénégal pour relever le défi du développement économique et social ».
Il s’est également réjoui « que des travaux préliminaires ont été déjà accomplis pour une mise en œuvre rapide du programme d’ici quatre, cinq mois pour que les jeunes et les femmes puissent bénéficier de ce projet ».
Benoit Terry, représentant résident du Fonds international pour le développement agricole (FIDA), a déclaré que ce projet « est particulier dans le sens où il est exclusivement orienté vers la jeunesse ».
Selon lui, il y a eu tout un programme établi pendant les négociations pour que « mettre en place tout le système de manière à ce que dès janvier 2020 le projet soit opérationnel sur le terrain ».
« C’est un encouragement à la jeunesse dans les villages pour que tous ces jeunes qui ont encore accès à l’agriculture et à l’exploitation familiale puissent la moderniser et s’engager dans l’entreprenariat agricole », a-t-il vanté.
« La signature d’aujourd’hui nous permet de déclarer le projet effectif », a-t-il conclu.