L’anniversaire de l’insurrection populaire monopolise la Une des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi commentent largement l’insurrection populaire de fin octobre 2014, à l’occasion du cinquième anniversaire de cet évènement qui a chassé au pouvoir, l’ex-président Blaise Compaoré.Dans les colonnes du quotidien national Sidwaya l’on peut lire une interview du Dr Emile Paré, membre du Bureau politique national du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir) et présenté par le journal comme un «insurgé d’octobre 2014».

L’interviewé qui occupe le poste de secrétaire à la formation politique du MPP, déclare à la Une du quotidien d’Etat:  «Les attentes du peuple ne sont pas comblées».

L’Observateur Paalga, le plus vieux des quotidiens privés burkinabè, pour sa part, donne la parole à Luc Adolphe Tiao, Premier ministre de Blaise Compaoré, au moment des faits. 

Dans cet entretien, M. Tiao évoque, entre autres, les journées tumultueuses des 30 et 31 octobre 2014, son en exil en Côte d’Ivoire après la chute de Blaise Compaoré, suivi de son retour au Burkina Faso. 

Pendant ce temps, Le Pays, autre quotidien privé, affiche : «An V de l’insurrection populaire : Des insurgés déçus», avant d’ajouter qu’«il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain». 

Le même journal souligne que «les familles des victimes réclament justice », citant également le contrôleur général, Pr Luc Marius Ibriga qui estime que «si c’était à refaire, il faudrait le faire». 

De son côté, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2ecapitale du Burkina Faso), revient sur «les ruines des dégâts (de l’insurrection populaire) à Bobo», cinq ans après les évènements. 

Quant à Aujourd’hui au Faso, il arbore en première page, cette interrogation: «Burkina Faso, insurrection An V : Que sont les valeurs de cet harmattan politique devenues ?».

L’éditorialiste du journal fait remarquer que  le Burkina Faso a eu une «bonne transition cornaquée par un sage M’Ba Michel (autre appellation de Michel Kafando, président de la Transition de novembre 2014 à décembre 2015)». 

«Relativement courte, 13 mois, balisée par une Charte, qui quoique taxée d’appendice gênante de la Constitution, (la Transition) aura permis de cahoter jusqu’aux élections de novembre 2015», commente l’éditorialiste.

 

Politique et société en vedette dans les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi traitent de l’actualité nationale, marquée par des faits de société, notamment, la crise au sein de la communauté musulmane, sans oublier la politique.Le journal privé Le Pays revient sur la crise au Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), soulignant «le rôle de Blaise Compaoré en cause».

Le même quotidien privé, dans sa rubrique ‘’Mardi politique » donne la parole à René Emile Kaboré, président du Rassemblement pour un sursaut républicain (RSR), actuellement en exile en Côte d’Ivoire depuis le coup d’Etat manqué de septembre 2015.

Celui-ci, revenant sur le putsch manqué, déclare que «ce n’est certainement pas avec 50 millions de F CFA que l’on finance un coup d’Etat».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso consacre sa manchette au 5e anniversaire du soulèvement populaire de fin octobre 2014, se demandant : «Qu’avons-nous fait de notre insurrection ?».

En vue d’avoir la réponse à sa question posée, le journal a recueilli les sentiments «de citoyens de tous bords» dont les avis sont partagés.

Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya revient sur le meeting de soutien aux Forces de défense et de sécurité (FDS), organisé samedi dernier à Ouagadougou, mentionnant qu’il s’agit du «rassemblement du +sursaut patriotique+».

La crise au sein de la communauté musulmane, suite à une question de succession, fait également, les choux gras des quotidiens burkinabè.

Ainsi, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (la capitale économique burkinabè), renseigne à travers sa Une: «Communauté musulmane du Burkina Faso : El Hadj Oumar Kouanda dirige la transition».

De son côté, Le Pays rapporte que les membres de la Communauté musulmane du Burkina Faso, avec à leur tête le président, El Hadj Abdoul Rasmané Sana, ont animé, hier lundi, une conférence de presse à Ouagadougou au cours de laquelle les conférenciers ont apporté des éclaircissements concernant des mouvements d’humeur observés en leur sein.

Le confrère met en exergue les propos de l’actuel président de la Communauté, Rasmané Sana déchu lors d’une rencontre à Bobo-Dioulasso, mais qui indique : «je demeure à mon poste jusqu’à la fin de mon mandat».

Aujourd’hui au Faso arbore : «Communauté musulmane du Burkina : Abdramane Sana déchu à Bobo, Oumarou Kouanda président transitoire».

Au même moment, Le Quotidien fait remarquer «la grande colère de Aboul Rasmané Sana», avant de se poser cette question : «la communauté au bord du précipice ?».

Marche de soutien aux soldats burkinabè et mort d’Al Baghdadi, au menu des quotidiens

Les quotidiens burkinabè de ce lundi, commentent largement la mort d’Al Baghdadi, chef de l’Organisation de l’Etat Islamique, sans oublier la marche de soutien aux Forces de défense et de sécurité (FDS), organisée samedi à Ouagadougou, à l’initiative d’Organisations de la société civile (OSC) et de coutumiers dont le Larlé Naaba Tigré.Le quotidien privé Le Pays, sous le titre : « Crise sécuritaire au Burkina : Coutumiers, religieux et OSC montent… au front», rapporte qu’au cours de ce rassemblement qui a eu lieu samedi dans l’après-midi, au stade Issoufou Joseph Conombo de Ouagadougou, des prières ont été faites pour le retour de la paix au Burkina Faso.

«Soutien aux FDS : Le Larlé Naaba sonne le rassemblement», titre, de son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso.

Selon le journal, «comme pour mieux booster la troupe, l’occasion a été saisie par les organisateurs, avec à leur tête le Larlé Naaba Tigré, pour remettre des dons à nos forces de défense et de sécurité».

Le sujet est évoqué dans l’éditorial du quotidien national Sidwaya qui affiche: «Regardons dans la même direction», avant de mentionner qu’aucun acte, en ce moment, n’est de trop pour venir en soutien aux FDS.

L’éditorialiste de Sidwaya estime que le meeting de soutien aux FDS et au président du Faso, «dans la cuvette du Stade Issoufou-Joseph-Conombo (ex-Stade municipal de Ouagadougou), le samedi 26 octobre 2019, a de quoi remonter le moral de la troupe», ajoutant que «le ministre de la communication du Moogho Naaba et gardien de la tradition, le Larlé Naaba, en parrainant cette activité, a voulu bien le confirmer».

C’est à juste titre que le journal Aujourd’hui au Faso arbore: «Burkina Faso: Le Laarlé Naaba sonne le boute-selle pour les FDS».

Le même quotidien privé évoque «la traque et l’élimination du calife de Daesch, Abou Bakr Al-Baghdadi», se demandant : «Quel impact sur ses katibas au Sahel ?».

Le journal relate que depuis samedi, les médias américains avaient défloré cette mise hors d’état de nuire du Calife de l’EI, en mettant l’info au conditionnel, et en se basant sur leurs tuyaux de la CIA et d’un Tweet trumpien annonçant l’avènement de «quelque chose de grand».

L’Observateur Paalga, à travers son « Commentons l’événement », fait observer que la mort d’Al Baghdadi constitue «Une opération de salubrité internationale».

Sommet Russie-Afrique et Tour du Faso, au menu de la presse en ligne burkinabè

Les journaux en ligne burkinabè visités par APA, ce samedi matin, proposent des menus diversifiés où l’on retrouve des sujets ayant trait à la politique et au sport, notamment, le Tour cycliste international du Faso qui a démarré hier, vendredi.«Tour du Faso 2019: l’Angola remporte le maillot jaune», titre Wakatsera.com, précisant que la compétition a débuté, hier vendredi à Ouagadougou avec la course contre la montre.

A ce propos, Burkina24.com informe que César do Amaral Bruno est le premier maillot jaune du Tour du Faso 2019, avant d’ajouter que l’Angolais est arrivé en tête de la course contre-la-montre sur un circuit de 7 km.

Le même média en ligne reprend les propos du Directeur technique national (DTN) de la Fédération burkinabè de cyclisme (FBC) Martin Sawadogo qui déclare : «Nous commençons notre course ce samedi».

En politique, Burkina24.com revient sur le premier sommet Russie-Afrique, tenu les 23 et 24 octobre à Sotchi (Russie), à l’initiative du président russe, Vladimir Poutine, soulignant que la rencontre a marqué ainsi «le grand retour de cette puissance mondiale sur le continent africain».

De son côté, Lefaso.net affiche : «Sommet Russie-Afrique: +L’engagement de Poutine a été clair+ dans la lutte contre l’insécurité au Sahel, selon le président du Faso».

Le confrère présente une image montrant la poignée de mains entre les présidents burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré et russe, Vladmir Poutine.

Selon Lefaso.net, avant de quitter Sotchi en milieu de matinée d’hier vendredi, le président du Faso a accordé un grand entretien à la chaîne de Télévision internationale Russia Today.

Fasozine.com qui a publié l’intégralité de l’entretien, relate que le chef de l’Etat burkinabè s’est prononcé sur les enjeux du sommet, le partenariat économique avec la Russie, et sur l’implication de cette partie du monde dans la résolution de la crise sécuritaire en Afrique.

Le journal en ligne met en exergue le passage où le président Kaboré affirme: «On ne peut pas nous denier le droit de pouvoir diversifier nos partenaires…».

Paix et sécurité au menu de la 15e Foire du livre de Ouagadougou

La 15e édition de la Foire internationale du livre de Ouagadougou (FILO) prévue du 21 au 24 novembre 2019 sera axée sur le thème: «Littérature et promotion de la paix et de la sécurité», a appris APA vendredi auprès des organisateurs.S’exprimant au cours d’une conférence de presse, le président du comité national d’organisation de la FILO, Lassina Simporé a soutenu que «les livres restent, en définitive, avec le feu, la seule façon de combattre les ténèbres», soulignant que l’édition 2019 sera une occasion pour mettre «la plume au service de la construction de la paix et de la sécurité».

La Foire internationale du livre de Ouagadougou (FILO) est un cadre qui vise à promouvoir le livre et la lecture. La première édition s’était tenue en novembre 2000.  

La rencontre regroupe les professionnels du livre (imprimeurs, éditeurs, écrivains, critiques littéraires…), les élèves, étudiants et toutes les personnes intéressées par le livre et la lecture.

 La 15e édition de la manifestation culturelle enregistre la participation de plusieurs pays de la sous-région ouest africaine, dont la Côte d’ivoire, le Mali, le Niger et le Benin.

Politique, développement et sport en exergue dans les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi évoquent des sujets portant sur le développement et le sport, sans oublier la politique.Le journal privé Le Pays publie une déclaration de l’homme politique, président de Le Faso Autrement, Ablassé Ouédraogo qui, s’adressant au Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré, dit ceci : «Votre responsabilité dans les difficultés et les malheurs du peuple burkinabè est entière».

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè publie la même déclaration sous le titre : «Pour Ablassé Ouédraogo, Diabré est en connivence avec le MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, au pouvoir)».

De son côté, Aujourd’hui au Faso laisse lire à sa Une : «Ablassé Ouédraogo de Le Faso Autrement : +Zeph+ (surnom de Zéphirin Diabré) n’est pas clair !».

Le Quotidien enfonce le clou lorsqu’il affiche : «Ablassé Ouédraogo s’adresse au CFOP : +Vous avez perdu toute légitimité à prétendre jouer le rôle de porte-parole de l’opposition politique au Burkina Faso+».  

En politique, le quotidien national Sidwaya informe que «le Parlement donne quitus» à la loi portant régime juridique des archives.

Sous un autre chapitre, Sidwaya relate que l’Institut de croissance verte mondiale (GGGI en anglais) a tenu le 24 octobre à Séoul, en Corée du Sud, sa huitième session, au cours de laquelle, plusieurs pays dont le Burkina Faso ont intégré l’organisation.

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga arbore, en première page : «Lutte contre l’insécurité et la pauvreté : Le lait local comme facteur de résilience».

Le même journal, dans le volet sport, revient sur le 32e Tour cycliste international du Faso qui démarre ce vendredi jusqu’au 3 novembre prochain, soulignant qu’environ 90 coureurs de 13 pays vont s’affronter pendant 10 jours.

A ce propos, Sidwaya titre : «32e Tour international du Faso : Le contre la montre par équipe comme top de départ», tandis que Le Pays met en exergue : «Tour du Faso : Pour les Etalons cyclistes, l’essentiel n’est pas de participer mais de…».

Développement, politique et faits de société au menu des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce jeudi traitent de sujets ayant trait, entre autres, à la politique, au développement et aux faits de société.Le quotidien national Sidwaya aborde la question du retour à la terre de jeunes ayant effectué des études universitaires, dans un reportage intitulé: «Entrepreneuriat agricole : Ces jeunes diplômés devenus agrobusinessmen».

Selon le journal qui fait un «gros plan sur quelques-uns de ces jeunes», ces derniers sont des diplômés qui s’intéressent de plus en plus à l’entrepreneuriat agricole.

«Ils n’hésitent plus, en effet, à se lancer dans l’agrobusiness, malgré leur niveau d’études supérieures», fait observer le confrère, précisant que ces «intellectuels» préfèrent les champs au «confort» des bureaux.

De son côté, le journal privé Le Quotidien aborde la problématique de la sécurité routière et il titre : «Miss Burkina sensibilise les élèves de Ouaga».

Quant à L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, capitale économique du Burkina, il reprend à sa Une ces propos du président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, lancés aux conseillers municipaux : «Travaillez pour cette ville de Bobo qui vous a tout donné».

Pour sa part, Le Pays (privé) revient sur la récente hausse du prix du carburant, soulignant que «les avis divergent» en ce qui concerne l’appréciation de cette mesure gouvernementale en vigueur depuis le lundi 21 octobre dernier.

Le même quotidien privé, dans sa rubrique ‘’Révélations », parle de la crise sociopolitique au Burkina Faso, mettant en exergue les propos de Assimi Kouanda, ancien président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir).

Celui-ci déclare qu’«on ne peut pas faire de réconciliation sans Blaise Compaoré».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè affiche en première page : «Tirailleurs sénégalais : Mon oncle, ce héros qui nous parle par-delà le temps».

Aujourd’hui au Faso, en politique internationale, revient sur la prestation de serment, hier mercredi, du nouveau président de la Tunisie, Kaïs Saïed.

«Hier, celui qui était inconnu dans l’arène politique il n’y a pas longtemps et qui se sera fait une image en se transformant en oracle politico-religieux sur le petit écran est devenu ce 23 octobre 2019, le deuxième président élu depuis la Révolution de 2011, en prêtant serment devant l’Assemblée constituante conformément à l’article 76 de la Constitution», commente le journal.

Procès putsch manqué et sommet Russie-Afrique au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi commentent l’actualité relative au sommet Russie-Afrique qui s’ouvre aujourd’hui, sans oublier d’évoquer le procès du putsch manqué qui devrait rouvrir, hier, au Tribunal militaire de Ouagadougou.«Procès pour les réparations civiles du putsch manqué : l’audience reportée au 29 octobre prochain», affiche Le Pays, selon qui «la catharsis passe aussi par là !».

A ce sujet, L’Observateur Paalga rapporte qu’à peine ouverte, hier mardi, l’audience sur les intérêts civils du procès du coup d’Etat manqué a aussitôt été suspendue pour une semaine, «à la demande de certains avocats des parties civiles au motif de vouloir mieux s’organiser pour intervenir convenablement».

Sidwaya, le quotidien national, se contente de titrer : «Procès du putsch : L’examen des intérêts civils renvoyé au 29 octobre prochain». 

De son côté, Aujourd’hui au Faso fait remarquer qu’«après les condamnations (des accusés du putsch manqué), place aux réparations des préjudices».

Le même journal revient sur le sommet Russie-Afrique et arbore à sa Une : «Sommet Russie-Afrique de Sotchi : L’empire du Tsar Poutine guigne le continent noir». 

Selon l’éditorialiste de Aujourd’hui au Faso, Sotchi, cité balnéaire au bord de la mer noire, devient la capitale de l’Afrique pendant trois jours (du 22 au 24 octobre), de par la volonté de Vladimir Poutine, maître incontestable de la Russie.

«Finalement, ce sommet codirigé par l’Egyptien Al-Sissi, président de l’UA et Poutine se veut une nouvelle piste pour les Africains de conjurer enfin cette +fatalité+ du refus du développement », écrit le journal.

Et de conclure : «A condition que les dirigeants aient les qualités de l’homme de la verticale du pouvoir et de l’ours de la Taïga !».

Pendant ce temps, Sidwaya publie une dépêche du service de communication de la présidence qui renseigne que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a quitté hier Ouagadougou pour Sotchi où il participera, les 23 et 24 octobre 2019, au premier Sommet et au Forum économique «Russie-Afrique» pour la paix, la sécurité et le développement.

Dans sa rubrique commentaire ‘’Mercure », Sidwaya prévient : «Russie-Afrique : Eviter une autre forme de colonisation».

L’Observateur Paalga, à travers son ‘’Regard sur l’Actualité », estime que ce sommet Russie-Afrique peut être considéré comme «le retour de +l’Ours+ après une longue hibernation».

Près de 800 000 migrants ivoiriens dénombrés au Burkina Faso (Officiel)

Quelque 800 000 migrants ivoiriens ont été dénombrés au Burkina Faso sur un total d’environ 1 240 000 dans le monde avec une moyenne d’âge de 33 ans, a révélé mardi à Abidjan, Dr Jean-Marc N’Guessan, le directeur de l’accueil, de l’orientation et du suivi des actions de réinsertion à la direction générale des ivoiriens de l’extérieur.« Depuis 2015, la Côte d’Ivoire a procédé au rapatriement volontaire des ivoiriens en situation de détresse dans le monde. On peut citer entre autres, le rapatriement de 107 ivoiriens d’Angola, 252 de Centrafrique, 5573 de Libye, 478 du Gabon….», a ajouté Dr N’Guessan qui s’exprimait dans une communication prononcée à l’occasion de la célébration de la Journée africaine des droits de l’homme. 

Cette journée organisée à Abidjan par le Conseil national des droits de l’homme de Côte d’Ivoire ( CNDH) a eu pour thème, «Migration et marché de l’emploi pour une approche intégrée basée sur les droits de l’homme ». Selon Dr N’Guessan, « la migration est positive quand elle est ordonnée et organisée ». 

« L’immigration est un phénomène positif, mais nous vous recommandons de partir par la voie légale », a-t-il conseillé se félicitant  de ce que le gouvernement « respecte les droits des migrants et met en place un dispositif nécessaire à leur retour ». 

Depuis quelques années, le gouvernement ivoirien de concert avec ses partenaires  internationaux contribuent à la protection et à la réintégration des migrants ivoiriens à travers le monde. 

Selon l’Organisation internationale pour les migrations ( OIM),  près de 85% des migrants ivoiriens en situation irrégulière recensés de mai 2017 à mai 2018, avaient un emploi rémunéré en Côte d’Ivoire avec pour la plupart un revenu mensuel d’au moins 100 000 FCFA.

Hausse du prix du carburant à la pompe au Burkina

Les prix des hydrocarbures comme le super 91 et le gasoil connaissent une hausse au Burkina Faso, respectivement de 13 F CFA et 9 FCFA/litre, annonce un communiqué du Service d’information du gouvernement (SIG) parvenu mardi à APA.Le communiqué gouvernemental rappelle qu’«au regard de l’évolution des prix des produits pétroliers sur le marché international entre juillet et septembre 2019, le gouvernement a procédé (le 21 octobre 2019) à une légère augmentation des prix à la pompe».

Le document précise que les prix à Ouagadougou passent ainsi de 657 F CFA/litre à 670 F CFA/litre pour le super et de 571 F CFA/litre à 580 F CFA/litre pour le gasoil.

«Le Gouvernement informe les populations que ce réajustement obéit à la mise en œuvre du nouveau mécanisme de fixation des prix», note le texte du SIG, avant de rappeler que « depuis 2018, il y a eu un cas d’ajustement du prix à la hausse et un autre cas de réajustement à la baisse».

Selon le gouvernement burkinabè, cette fluctuation tient compte des prix du baril de Brent, de la fluctuation du dollar et du niveau de subvention de l’Etat.

«Le Gouvernement continuera à faire des efforts pour garantir un niveau de prix acceptable du carburant à la pompe au profit des populations », conclut le communiqué gouvernemental.

La crise au sein de l’ex-parti au pouvoir continue d’alimenter la presse burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi reviennent largement sur la crise au sein du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir).«Crise au CDP : 22 sanctionnés de retour dans les rangs», arbore L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso.

Ce journal informe qu’une semaine après la direction du CDP, c’est au tour des «sanctionnés» de se prononcer (au cours d’une conférence de presse animée hier lundi à Ouagadougou) sur les orientations données par leur président d’honneur et fondateur, Blaise Compaoré.

L’Observateur Paalga cite aussi le président du CDP, Eddie Komboïgo, qui déclare que «le parti a de beaux jours devant lui, n’en déplaise à ses détracteurs».

De son côté, Le Pays reprend les propos de M. Komboïgo affirmant que «nous allons revenir sur les décisions du dernier congrès extraordinaire», avant d’ajouter ceux de Léonce Koné, l’un des sanctionnés qui dit : «Je ne sais pas comment va se passer la cohabitation».

Dans la même veine, Aujourd’hui au Faso affiche: «Léonce Koné: +Nous respectons les Oukasses de Blaise, mais notre candidat est KDO (Kadré Désiré Ouédraogo)+».

Pendant ce temps, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, cite l’ancien maire de Bobo-Dioulasso, Salia Sanou qui martèle : «Eddie Komboïgo n’a qu’à aller se faire foutre».

Le journal Le Quotidien, pour sa part, fait observer que «plus de 400 jeunes quittent leur parti pour le CDP».

Le quotidien national Sidwaya parle de «l’exemple ghanéen» dans sa rubrique ‘’Trait de plume » où il évoque le geste de solidarité du Ghana manifesté la semaine dernière, au profit du peuple burkinabè confronté au terrorisme.

Le même quotidien consacre sa Une à la hausse du prix du carburant, avec ce titre: «13 F CFA sur le super 91 et 9 F CFA sur le gasoil», publiant un communiqué du Service d’information du gouvernement (SIG) à ce sujet. 

Burkina: neuf civils tués à Zoura

Neuf civils ont été tués dimanche nuit à Zoura, un village situé à une dizaine de km de Kongoussi (région du Centre-nord, près de 150 km de Ouagadougou), a appris APA lundi de sources concordantes.Selon ces sources proches de la localité, les assaillants portaient des tenues militaires, ainsi que des cagoules et s’exprimeraient dans deux langues nationales.

Ils (les assaillants) seraient arrivés dimanche vers 18h 30mn, juste avant l’heure du couvre-feu interdisant la circulation des engins à deux roues, de cylindrée d’au moins 125 cm3.

Au regard de la situation sécuritaire dans la zone, les autorités administratives locales y ont instauré un couvre-feu depuis quelques jours.

Cette attaque intervient au lendemain d’une autre qui avait fait six civils tués et un autre blessé, samedi 19 octobre 2019 à Dambatao dans le Loroum (nord), vers la frontière du Mali.

Dans la nuit de vendredi à samedi, quatre militaires et un policier ont été tués dans deux attaques toujours dans la région du nord.

Sécurité, politique et sport au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi évoquent l’actualité nationale marquée par des faits liés à la politique et au sport, sans oublier la sécurité, avec les récentes attaques terroristes.Le quotidien privé Aujourd’hui au Faso, informe que dans la nuit du vendredi 18 au samedi 19 octobre 2019, cinq soldats et un policier ont été tués dans deux attaques simultanées des détachements de Bahn et de Yensé, deux localités situées dans la province du Loroum (région du Nord).

A ce propos, Le Pays, autre quotidien privé, titre: «Attaques des détachements militaires de Bahn et Yensé : 5 morts et 11 blessés».

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya parle de «L’équation 2020», dans son éditorial où l’auteur commence par poser cette interrogation: «Tiendra, ne tiendra pas ?».

Selon l’éditorialiste, c’est la grosse incertitude qui anime les Burkinabè et l’opinion internationale actuellement au sujet de l’élection présidentielle de 2020.

«La vague hypothèse de départ est en passe de devenir une préoccupation prégnante vu la situation sécuritaire du pays et humanitaire», commente-t-il.

Toujours en politique, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés, relate que dans la matinée du vendredi 18 octobre dernier, le député de l’opposition, responsable de parti politique, Tahirou Barry a fait un tour au grand marché de Ouagadougou, plus connu sous le nom de Rood-Woko.

Le journal affiche à ce sujet : «Morosité économique : Tahirou Barry fait son commerce électoral à Rood-woko».

En sport, les journaux reviennent sur la qualification des Etalons locaux  au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN 2019), obtenue  le dimanche 20 octobre au Stade du 4 août, face aux Back stars du Ghana.

Et l’Observateur Paalga de jubiler: «CHAN Cameroun 2020: On y sera», là où Aujourd’hui au Faso mentionne: «Les Etalons locaux compostent leur ticket pour Yaoundé !».

Lutte contre le terrorisme: Accra alloue 117 millions f cfa à Ouagadougou

L’ambassadeur du Ghana au Burkina Faso, Naa Bolina Saaka a remis, jeudi à Ouagadougou, au nom du président ghanéen, Nana Akufo-Addo, un chèque de 200 000 dollars, soit plus de 117 millions de FCFA, comme contribution de son pays pour soutenir les efforts du Burkina Faso dans la gestion de la crise humanitaire née de la menace terroriste.C’est le ministre burkinabè des Affaires étrangères et de la Coopération, Alpha Barry qui a reçu le chèque des mains du diplomate ghanéen.

Pour le ministre Barry, cette contribution financière  traduit l’excellence des relations entre les deux pays qui, a-t-il poursuivi, sont un modèle de coopération sud-sud. 

Alpha Barry a traduit la reconnaissance du gouvernement et du peuple burkinabè au Ghana pour ce geste de fraternité.

Le Burkina Faso connait, depuis plus de trois ans, des attaques terroristes  ayant occasionné plusieurs déplacés internes. Ces personnes qui ont fui les violences armées sont estimées, de nos jours, à près de 300 000. 

Le gouvernement avait adopté au cours du premier trimestre de 2019, un plan d’urgence en vue d’apporter une riposte à la situation.

Ce plan, révisé en août dernier, est estimé à 187 millions de dollars soit plus de plus de 110 milliards de F CFA destinés à la sécurité alimentaire, à la nutrition, à l’assistance aux réfugiés, à la préparation aux urgences et à la gestion des conséquences de l’insécurité. 

L’État burkinabè avait pu mobiliser  avec le concours de ses partenaires la somme de 55 millions de dollars soit plus de 32 milliards de FCFA sur le budget total.  

Au regard de la situation un «appel  pressant à la solidarité  nationale et internationale» avait été lancé par les premières autorités burkinabè.

Politique, société et sport au menu des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce jeudi traitent de sujets ayant trait à la société, au sport, ainsi qu’à la politique nationale et internationale.Dans son ‘’Dialogue intérieur », le journal privé Le Pays évoque la situation en République de Guinée où la capitale Conakry a connu de violentes manifestations ces derniers jours, suite à la volonté du président Alpha Condé de modifier la Constitution afin de briguer un troisième mandat présidentiel.

Le journal titre: «Manifs contre le 3e mandat de Condé : Un dialogue pour quoi faire ?», avant de souligner que «le dialogue ne saurait se substituer aux dispositions de la loi fondamentale de la Guinée».

De son côté, Aujourd’hui au Faso informe que le roi Mohamed VI (M6) du Maroc a gracié la journaliste Hajar Raissouni, qui était condamnée à un an de prison ferme pour «relations sexuelles hors mariage et avortement».

Selon l’éditorialiste du journal, «reste à expurger du code pénal (marocain) ces articles moyenâgeux !».

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, titre : «Grâce royale pour Hajar Raissouni : Quand M6 absout la +pécheresse du Royaume+».

Pour sa part, Sidwaya, le quotidien public, à travers sa rubrique ‘’L’Autre regard », aborde la crise au Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir, soulignant qu’il y a un «imbroglio politique au CDP».

Le même journal affiche: «Pluies d’octobre dans le Nahouri (région du Centre-sud) : D’importantes récoltes détruites».

Quant à L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, deuxième capitale burkinabè, il consacre sa Une à un autre phénomène de société, notamment, l’occupation anarchique des abords des rues, titrant: «Un danger pour les riverains et les usagers de la route».

L’Observateur Paalga présente à sa Une une image prise dans une rue de Bobo-Dioulasso, montrant une femme et son enfant, avec ce titre: «Il faut sauver ce nourrisson».

En sport, ce quotidien évoque la 3e édition du tour cycliste international du Faso qui aura lieu du 25 octobre au 3 novembre prochain.

Le confrère relate qu’à 10 jours de la tenue de cette grand-messe du cyclisme africain, le comité d’organisation a dévoilé les grands axes de la compétition, hier mercredi, au cours d’une conférence de presse.

A ce propos, le journal Le Quotidien affiche : «32e édition du Tour du Faso : 90 coureurs à la conquête du maillot jaune», là où Aujourd’hui au Faso mentionne : «Tour du Faso 2019 : Réussir la couverture sécuritaire et conserver le maillot jaune !».

Un député burkinabé appelle ses compatriotes à s’inspirer de Sankara

Le président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, Alassane Bala Sakandé a invité, mardi à Ouagadougou, les Burkinabè à aller à la «bonne école de Thomas Sankara en s’inspirant de ses œuvres» pour développer le pays.Selon le chef du parlement burkinabè «dans nos problèmes, il suffit d’aller puiser un peu dans ce que Thomas Sankara a fait ou avait ambition de faire pour notre  pays pour trouver une réponse».

S’exprimait au cours d’un dépôt de gerbe de fleurs  à l’occasion d’une cérémonie marquant le 32e  anniversaire de l’assassinat de Thomas Sankara, le parlementaire a expliqué que le capitaine Thomas Sankara avait organisé dans tous les hameaux de culture  du Burkina Faso des Comités de défense de la révolution (CDR) pour  défendre son idéologie.

 A son avis, les Burkinabè doivent s’inspirer de cet exemple pour pouvoir faire face aux problèmes sécuritaires actuels du pays.

 «Nous pouvons par sa politique atteindre l’autosuffisance alimentaire. Nous avions à l’époque les champs collectifs. Il y avait également une politique pour permettre à la population de disposer de terre pour cultiver», a ajouté Bala Sakandé.

Le président de l’Assemblée nationale a aussi invité le comité international en charge d’organiser la construction du mémorial Thomas Sankara à sensibiliser la jeune génération sur les œuvres du héros de la Révolution afin qu’elle fasse sienne son idéal.

Le capitaine Thomas Sankara a été assassiné le 15 octobre 1987 par un coup d’Etat qui avait porté Blaise Compaoré au pouvoir, avant d’être chassé en fin octobre 2014 par une insurrection populaire.

Thomas Sankara en vedette dans les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi consacrent essentiellement leurs Unes au capitaine Thomas Sankara dont c’est le 32e anniversaire du décès aujourd’hui.«32e anniversaire de l’assassinat de Thomas Sankara: Les Burkinabè ont des raisons de regretter l’homme», affiche Le Pays, évoquant le sujet dans sa rubrique ‘’Droit dans les yeux » où il mentionne que 32 ans après sa mort, «l’icône Sankara est restée intacte».

Le même journal privé fait remarquer que dans son message à l’occasion du 32e anniversaire du décès de son mari, la veuve Mariam Sankara réclame toujours justice.

De son côté, le quotidien public Sidwaya parle de «L’espoir prisé», soulignant qu’«assassiné le 15 octobre 1987, trente et deux ans après sa disparition tragique, son rêve d’émancipation des peuples burkinabè et africains n’est pas encore une réalité».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés arbore: «Dossiers Thomas Sankara : les regards tournés vers Paris et Abidjan».

En effet, selon le confrère, le collectif d’avocats constitués aux côtés des ayants droit de Thomas Sankara ont animé, hier lundi à Ouagadougou, une conférence de presse où il a été question de l’évolution du dossier judiciaire.

Et de signaler que de l’avis de Me Bénéwendé Stanislas Sankara, l’un des avocats de la famille Sankara, «le dossier suit normalement son cours avec de nouvelles inculpations et le reversement, par la France, de deux lots de documents déclassifiés».

«Assassinat de Thomas Sankara, 32 ans après: Enquête rogatoire, vérité, justice et… polémique sur l’exhumation», titre pour sa part, Aujourd’hui au Faso.

A lire le commentaire de l’éditorialiste du journal, le dossier Thomas Sankara suit normalement son cours et connaît des avancées notables avec des nouvelles inculpations.

«32 ans après cette soirée fatidique qui a interrompu brutalement le processus de la révolution, et quatre ans après la réouverture du dossier par la justice burkinabè et l’inculpation d’une vingtaine de personnes dont Blaise Compaoré et son numéro deux le général Gilbert Diéndéré,

Le juge est toujours à l’œuvre pour «faire éclater la lumière dans ce dossier aux nombreuses ramifications grâce aux témoignages recueillis lors des auditions», fait observer Aujourd’hui au Faso.

Burkina: appel à l’union face aux attaques terroristes contre des communautés religieuses

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a, dans un message dont APA a reçu copie lundi, invité les Burkinabè à l’union et la solidarité face aux attaques terroristes contre des communautés religieuses.Le chef de l’Etat burkinabè rappelle, à l’entame de son message, que des confessions religieuses font de plus en plus l’objet d’attaques terroristes ces derniers temps dans le pays.

«Des fidèles sont assassinés en plein exercice de leur foi», a-t-il relevé, mentionnant que, vendredi dernier à Salmossi, dans la commune de Markoye (extrême nord), une mosquée a été la cible d’une attaque qui a causé la mort de 15 personnes.

«Plus tôt cette année, le 29 avril 2019, un pasteur et cinq fidèles ont été tués dans une église protestante à Silgadji, et le 12 mai dernier, un prêtre du Diocèse de Kaya et cinq fidèles ont été tués dans une église catholique à Dablo», rappelle le président Kaboré.

Il estime que «ces attaques visent à fragiliser notre vivre-ensemble et la cohésion sociale que nous ont légués nos ancêtres, et que nous devons préserver à tout prix».

«Les religions sont des vecteurs de tolérance, et ces attaques barbares et crapuleuses renseignent sur la nature de l’ennemi, que nous devons combattre, dans un engagement individuel et collectif de tous les instants», a fait remarquer le chef de l’Etat burkinabé.

Le Burkina Faso fait face, depuis plus de trois ans, à des attaques terroristes récurrentes, faisant des victimes aussi bien du côté des Forces de défense et de sécurité (FDS) que des civils.

L’une des attaques les plus sanglantes est celle du 19 août dernier à Koutougou (Sahel), où l’armée nationale a perdu 24 soldats, mais est parvenue à «neutraliser» 40 terroristes.

Politique et société dominent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi commentent l’actualité nationale marquée par des faits de société et la politique.Le doyen des quotidiens privé, L’Observateur Paalga revient sur la crise au sein du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), évoquant la récente rencontre entre les protagonistes et le fondateur du parti, Blaise Compaoré, à Abidjan, la capitale ivoirienne.

«Crise au CDP: Epîtres de +Saint+ Blaise à ses apôtre», arbore ce journal qui mentionne également qu’il s’est agi d’«une médiation qui vient tout +gnagami+ (mélanger en langue nationale dioula)».

Dans la même lancée, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, la capitale économique burkinabè, estime que «Blaise Compaoré crée plus de problèmes à son parti». 

Le Pays, autre journal privé, aborde le sujet dans sa rubrique ‘’Confidence du week-end », sous le titre : «Crise au CDP : Blaise Compaoré demande à Eddie (Kombïgo) de +rapporter+ les sanctions», publiant deux lettres adressées aux protagonistes par le fondateur du CDP. 

A ce propos, Aujourd’hui au Faso (privé) affiche: «deux épistolaires de Blaise à ses ouailles : dans la tête du fondateur du CDP». 

Le même journal aborde le 2e tour de la présidentielle en Tunisie faisant remarquer qu’«avec les données nettes claires et massives hier, en attendant les résultats officiels de l’ISIE le mercredi prochain donnaient l’iconoclaste Kaïs Saïed vainqueur à ce 2nd round de la course à la magistrature suprême, avec 77% à hauteur d’homme».

Pendant ce temps,  le quotidien national Sidwaya consacre son éditorial à la manifestation organisée samedi dernier, à Mavaré au Mali, pour exiger le départ des forces étrangères dans la sous-région.

Pour l’éditorialiste, il s’agit d’«une défiance inopportune», surtout que la manifestation «a viré à un pillage en règle du camp de la MUNISMA».

Le même journal évoque le phénomène des établissements scolaires érigés provisoirement sous la forme de hangars de fortune, mettant en exergue : «Ecoles sous paillotes à Mogtodo (85 km à l’Est de Ouagadougou): S’instruire dans la hantise». 

Le Pays, pour sa part, aborde un autre phénomène de société, notamment, les rackets des forces de l’ordre au Burkina, sous le titre : «Des solutions et recommandations pour y mettre fin».

Les filles invitées à s’intéresser aux filières innovantes

Au niveau de la formation professionnelle, les filles doivent s’investir dans des filières innovantes, a invité, vendredi à Ouagadougou, la ministre de la Femme, Laurence Ilboudo/Marshall dans son message à l’occasion de la Journée internationale de la fille.Selon la ministre Ilboudo, la plupart d’entre elles (les filles) sont confinées dans des filières dites traditionnellement féminines comme la coupe-couture, la coiffure, la teinture, la cuisine, etc.

«L’essentiel des métiers dans les domaines des Bâtiments et Travaux Publiques (BTP), de l’ingénierie, de l’agronomie, de l’électronique, de la mécanique sont toujours l’apanage des hommes», a relevé Laurence Ilboudo/Marshall dans son message parvenu à APA.

La ministre a rappelé que l’Assemblée générale des Nations Unies a déclaré le 19 décembre 2011 dans sa Résolution 66/170, la date du 11 octobre, Journée Internationale de la Fille, «afin de reconnaitre leurs droits et de lutter contre les obstacles particuliers auxquels elles se heurtent de par le monde».

Cette année la journée est placée sous le thème: «Avec elle: encourager l’instruction et la qualification professionnelle des filles».

Pour Mme Ilboudo, ce thème interpelle l’opinion mondiale sur la nécessité de mener des actions visant à faire face aux discriminations et adversités qui entravent l’éducation, la professionnalisation et l’entrée des jeunes filles dans le monde de l’emploi.

«Avec ce thème, la journée du 11 octobre 2019 marque le début d’une année d’efforts pour des plaidoyers, des sensibilisations et un appel à l’investissement en vue de promouvoir une instruction et une qualification professionnelle plus accrue des filles», a estimé la ministre.

Selon elle, les femmes et les filles sont souvent défavorisées lorsqu’il s’agit d’accéder à des opportunités d’emploi, d’acquérir des compétences dont elles ont besoin pour obtenir de bons emplois.

Transport aérien et loi de finances au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi évoquent l’adoption, la veille, par l’Assemblée nationale, de la loi de finances rectificative gestion 2019, sans oublier d’aborder des sujets relatifs au transport aérien.Le quotidien privé Aujourd’hui au Faso, dans ses ‘’News du VSD (vendredi-samedi-dimanche) » met en exergue : «Air Burkina: la privatisation en marche !».

«Transport : la grève dans l’aéronautique au Burkina, annulée», titre le quotidien privé Le pays qui traite du sujet dans sa rubrique ‘’Pot-pourri » où il publie un communiqué du Service d’information du gouvernement (SIG).

A ce propos, le quotidien national Sidwaya arbore, en première page : «Grève annoncée dans l’aviation civile : Les syndicats suspendent leur mot d’ordre»,

Selon le journal, le collectif de syndicats de l’aéronautique civile a suspendu, hier jeudi, son mot d’ordre de grève, initialement prévu les 11 et 12 octobre du mois courant, pour dit-il, «donner une chance au dialogue et à la négociation».

Sidwaya rappelle que ce mouvement d’humeur visait à dénoncer des «manquements» dans la convention de délégation de service public de l’aéroport international de Donsin.

Le même journal informe que les députés ont voté, à la majorité de 85 voix sur 120 votants, la loi de finances rectificative de la loi de finances gestion 2019, lors de la plénière du jeudi 10 octobre 2019, soulignant «une hausse de 153 milliards F CFA du budget».

L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina) affiche : «Assemblée nationale : la loi de finances rectificative adoptée à 85 pour et 35 abstention».

A travers sa rubrique ‘’Autant le dire », ce quotidien mentionne : «Budget de l’Etat 2019, ça va malgré tout».

Sous le titre : «Adoptée à 85 voix favorables», Aujourd’hui au Faso rapporte que le ministre de l’Economie, des Finances et du développement, Lassané Kaboré a pris part à la séance plénière et a défendu le projet de loi.

Quant à L’Observateur Paalga, doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, parlant de cette loi de finances rectificative 2019, il fait observer que «Kosyam (présidence du Faso, Ndlr) renonce à l’acquisition d’un avion présidentiel».

Un festival prévu à Rome pour promouvoir le coton burkinabè

Le «Festival Yeelba» (dites-leur ou bienvenu en langue nationale mooré) visant la promotion du coton burkinabè se tiendra du 13 au 15 décembre 2019 à Rome, la capitale italienne, a annoncé jeudi à Ouagadougou, l’ambassadrice du Burkina Faso en Italie, Joséphine Ouédraogo.Au cours d’une conférence de presse, Mme Ouédraogo a expliqué que cette première édition du « Festival Yeelba » vise à «faire découvrir le Burkina Faso à travers son savoir-faire dans la transformation du coton et des produits agro-alimentaires issus de ses terroirs».

Le festival veut également «susciter l’intérêt des Italiens pour le Burkina Faso et l’intérêt des Burkinabè pour l’Italie afin que naissent des partenariats entre acteurs économiques et sociaux des deux pays».

L’autre objectif est de «susciter l’émergence de projets issus des expériences acquises par la diaspora burkinabè en Italie en vue de les mettre en œuvre au Burkina Faso et susciter de nouvelles initiatives de coopération entre l’Italie et le Burkina Faso».

Joséphine Ouédraogo a expliqué que le  thème retenu pour la manifestation est : « fil de coton, fils du coton».

«Dorénavant, le Burkina Faso veut se raconter à l’extérieur de ses frontières, non seulement à travers sa diaspora, mais aussi en développant des liens de coopération, de partenariat et d’amitié de plus en plus pertinents et durables avec d’autres pays et d’autres peuples», a expliqué la diplomate burkinabè.

Au programme des activités du festival, il y a une soirée dédiée au coton qui se déclinera en prestations d’artistes et un défilé des créations de stylistes burkinabè et italiens autour du «Faso dan fani».

Le « Festival Yeelba » est conjointement initié par l’ambassade du Burkina Faso à Rome et une association de la diaspora burkinabè d’Italie dénommée «una storia da favola».

L’activité est placée sous le patronage du président du Faso Roch Marc Christian Kaboré et coparrainé par les ministres burkinabè du commerce, de l’industrie et de l’artisanat et celui de la culture, des arts et du tourisme.

Polémique autour de l’interdiction d’une marche anti-impérialisme à Ouagadougou

La mairie de Ouagadougou a refusé d’accorder une autorisation de marche contre la présence des forces militaires étrangères au Burkina Faso, créant du coup une polémique autour de ce mouvement programmé le 12 octobre et qui visait à dénoncer l’impérialisme dans le pays, a constaté APA jeudi.Dans sa lettre parvenue jeudi à APA, la mairie de Ouagadougou dit être au «regret de ne pouvoir donner une suite favorable à la requête» des Organisations de la société civile (OSC) initiatrices de la marche «contre les forces militaires étrangères».

L’argument avancé par la mairie de Ouagadougou est qu’«au regard du contexte sécuritaire actuel et de la mobilisation des forces de défense et de sécurité à cet effet», la manifestation s’avère «inopportune».

En réponse à cette lettre de la municipalité, les OSC organisatrices ont publié un communiqué dans lequel elles dénoncent l’interdiction de marcher à Ouagadougou.

Pour ces OSC, la marche s’inscrit en droite ligne des activités de la 4e édition des Journées anti-impérialistes (JAI) prévues du  10 au 12 octobre autour du thème : «Impérialisme et terrorisme en Afrique : Causes et perspectives pour les peuples en lutte pour leur libération nationale et sociale».

Les organisations qualifient de «dérive fascinante» la volonté du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir) et ses alliés d’interdire la marche.

Les journées anti-impérialistes sont une manifestation annuelle dont la première édition avait eu lieu en 2016.

L’initiative est de l’Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ) du Burkina Faso, en collaboration avec d’autres OSC ou mouvements dont l’Union générale des étudiants du Burkina (UGEB), la Confédération générale de travail-Burkina (CGT-B) et le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et du peuple (MBDHP).

Les faits de société en vitrine de la presse burkinabè

Les quotidiens burkinabè parvenus à APA, ce jeudi matin, présentent des menus où l’on retrouve majoritairement, des sujets liés à la société.L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, évoque le phénomène des talibés dans la ville de Nouna, située au Nord-ouest du Burkina Faso, arborant: «Nouna: Dans le +ghetto+ des talibés».

Le journal rappelle que les talibés ou garibous, comme on les appelle souvent, sont des apprenants de la religion musulmane.

«Confiés à des maîtres coraniques, ces enfants arpentent à longueur de journées les voies de Nouna à la recherche de leur pitance quotidienne. Quand ils sont fatigués des longues marches, ils ont un point de rencontre pour se reposer et se divertir», relate L’Observateur Paalga.

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso (privé) évoque l’interdiction de la marche de protestation programmée par des Organisations de la société civile (OSC), le samedi 12 octobre prochain.

Selon le confrère, les organisateurs de la 4e édition des Journées anti-impérialistes devront revoir leur agenda, car, s’empresse-t-il d’ajouter, «dans une correspondance adressée au président du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP), le maire de la commune de Ouagadougou a marqué son opposition à la tenue de cette manifestation».

Aujourd’hui au Faso croit savoir que pour l’édile de la capitale burkinabè, la manifestation que projette le MBDHP et les organisations partenaires est «inopportune au regard du contexte sécuritaire».

C’est à juste titre que le quotidien titre: «Journées anti-impérialistes 2019: +Inopportune !+, selon  la mairie de Ouagadougou».

A ce sujet, Le Pays affiche: «Interdiction de la marche du 12 octobre à Ouaga : le MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, au pouvoir, Ndlr) et alliés accusés de dérive autoritaire», publiant le communiqué signé des OSC organisatrices de la manifestation.

De son côté, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina), en guise de titre de sa rubrique ‘’Autant le dire », mentionne: «Vous voulez marcher, allez-y le faire au Nord !».

Dans sa rubrique ‘’L’autre Regard »,  le quotidien national Sidwaya revient sur la 6e Conférence de reconstitution du Fonds mondial de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme, organisée à Lyon (France) par les ONG intervenant dans le domaine humanitaire.

Le journal estime qu’il convient de «repenser la lutte contre le SIDA», soulignant, entre autres, que «cela doit passer par la dédramatisation du VIH».

Le président Kaboré participe à la 6e Conférence sur le Sida et le paludisme

Roch Marc Christian Kaboré, le chef de l’Etat du Burkina Faso prend part, du 9 au 11 octobre à Lyon (France), à la 6e Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, annonce un communiqué de la présidence du Faso reçu mercredi à APA.« Les fonds serviront à la prise en charge, non seulement des médicaments, mais également à renforcer les institutions de santé et de promotion sociale des pays du Sud », renseigne le document.

La conférence de Lyon vise à mobiliser environ 14 milliards de dollars US, soit 8370 milliards F CFA pour le financement des programmes 2021-2023. De hautes personnalités, dont Tedros Adhanom Ghebreyesus, le Directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Peter Sands, le Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, discuteront des meilleures stratégies pour la mobilisation et l’utilisation des fonds.

Le Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, créé en 2002, a entre autres pour objectif d’éradiquer le VIH d’ici à 2030. Lors la précédente conférence, tenue en 2016 au Canada, plus de 12 milliards de dollars (7175 milliards F CFA) avaient été collectés.

Le Burkinabè Ibrahim Séré élu SG de l’Organisation régionale antidopage

Le Burkinabè Dr Ibrahim Séré est élu au poste de Secrétaire général des Zones 2 et 3 de l’Organisation régionale antidopage (ORAD) pour un mandat de deux ans, a appris APA mercredi auprès du ministère burkinabè des Sports.Selon cette source, le candidat du Burkina Faso a été élu à l’unanimité par les participants à la quatorzième réunion de l’ORAD, tenue les 7 et 8 octobre 2019 à Bamako, la capitale malienne.

Le désormais Secrétaire général (SG) des Zones 2 et 3 de l’ORAD est un spécialiste de la médecine du sport. Il est l’actuel Directeur national du centre médico-sportif.

Dans le cadre de ses missions, Dr Séré officie comme médecin des différentes équipes nationales et aussi des clubs et sportifs qui prennent part, pour le compte du Burkina Faso, à des compétitions continentales ou internationales.

L’Organisation régionale antidopage est une section de l’Agence mondiale antidopage (AMA) et regroupe dix pays que sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.

L’AMA poursuit plusieurs objectifs dont l’aide aux pays et aux organisations à développer des programmes antidopage conformes au Code mondial antidopage dans des régions du monde où peu ou pas d’activités antidopage sont établies.

La structure œuvre aussi pour l’accroissement de la capacité des contrôles dans le monde et promouvoir la durabilité à long terme des contrôles et de l’éducation antidopage.

Elle entend aussi s’assurer que les sportifs de tous les pays et de tous les sports sont assujettis aux mêmes protocoles et procédures antidopage  et engage tous les pays du monde dans des activités de lutte contre le dopage.

Sécurité et sport au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi présentent des menus diversifiés où l’on retrouve des sujets liés au sport et aux questions sécuritaire«Lutte contre l’insécurité: Dans l’univers des femmes Kogl-wéogo (groupe d’auto-défense, Ndlr)», barre à sa Une le quotidien national Sidwaya.

Selon ce journal, principalement constitués d’hommes, les Kogl-wéogo se sont progressivement ouverts à l’autre moitié du ciel.

«Des centaines de femmes ont donc rejoint leur rang et se battent à leurs côtés, pour la sécurité de leur espace vital», précise Sidwaya, avant d’ajouter qu’«organisées en association, des femmes Kogl-weogo, celles qui font partie des unités d’intervention se font appelées Wibsé, (pluriel de Wibga), qui veut dire épervier pour symboliser la force et la vigueur de cet oiseau».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, revient sur le Mouvement de résistance populaire du Bam, lancé lors d’un  meeting, samedi dernier dans la ville de Kongoussi, capitale de la province du Bam, région du Centre-nord.

 Le journal donne la parole à Aly Nana, le coordonnateur du mouvement, qui explique qu’il s’agit d’une initiative patriotique visant à appuyer les Forces de défense et de sécurité (FDS) sur le terrain, «en termes de renseignements opérationnels».

D’où le titre: «Lutte contre le terrorisme dans le Bam : Aly le résistant explique».  

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso revient sur l’attaque terroriste perpétrée, courant août  dernier, sur un détachement de l’armée nationale à Koutougou (Sahel) et qui avait occasionné la perte d’une vingtaine de militaires burkinabè.

Le quotidien privé souligne que «dans un rapport confidentiel, les  services de renseignement burkinabè avaient déclaré que cette attaque avait été préparée, planifiée et exécutée par Abdoul Hakim, chef d’une  branche de l’État islamique au Grand Sahara dirigé par  Adnan Abou Walid Al Sahraoui».

C’est à juste titre que Aujourd’hui au Faso s’interroge ainsi : «Attaques de Koutougou, Boulkessi et Mondoro  Iyad Ag Ghali et Al Sahraoui sont-ils de mèche ?».

En sport, Sidwaya renseigne que Hugues Fabrice Zango, auréolé de sa médaille de bronze fraîchement acquise en triple saut aux championnats du monde d’athlétisme au Qatar fin septembre, a été reçu en audience par le président du Faso, Roch Kaboré, hier mardi, au palais présidentiel de Kosyam.

A ce propos, L’Observateur Paalga, mentionne : «Médaille de bronze aux 17es   mondiaux d’athlétisme: Kosyam déroule le tapis rouge à Fabrice Zango».

Quant au journal privé Le Quotidien, il arbore: «Médaille de bronze aux championnats du monde d’athlétisme: Le président Kaboré exprime sa fierté à Hugues Fabrice Zabgo».

Une quarantaine d’entreprises à la semaine burkinabè de l’intelligence économique

Une quarantaine d’entreprises issues de différents pays prennent part à Ouagadougou à la Semaine burkinabè de l’intelligence économique (SBIE), a-t-on appris mardi auprès des organisateurs de la manifestation.Organisée  par la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF), la SBIE se tient du 7 au 14 octobre 2019 et regroupe des entreprises issues du Burkina Faso, du Togo, du Maroc et de la France.

La Semaine se déroule autour du thème central : «Intelligence économique: état des lieux, défis et enjeux pour les entreprises».

Selon les organisateurs, il s’agit d’un «évènement économique majeur qui vient confirmer l’enjeu du partage de l’information et l’importance du développement des réseaux pour promouvoir les entreprises, les rendre stratégiquement plus innovantes, donc plus compétitives et attractives».

Le représentant du président de la CCI-BF, Sékou Oumarou Douambia qui s’exprimait à l’occasion du lancement de la semaine, a rappelé que la Chambre de commerce avait déjà organisé, en septembre 2011, son premier colloque international sur l’intelligence économique.

Il a précisé que c’est la deuxième fois que la CCI-BF organise un évènement de même nature, cette fois-ci sous la coupe de semaine nationale.

La manifestation se tient sous le parrainage du ministre burkinabè du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré.

Développement et politique occupent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè parvenus à APA ce mardi matin, traitent de l’actualité marquée par des sujets liés à la politique et au développement.L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, 2e capitale burkinabè, titre : «Education dans les Hauts Bassins (Ouest du Burkina, Ndlr) : Le privé, principal promoteur».

Le même journal évoque l’implémentation de la e-éducation au Burkina Faso, renseignant que l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Loumbila, à la périphérie de Ouagadougou, vient d’être dotée en cyber-classes et cyber-salles.

 De son côté, le quotidien national Sidwaya consacre sa manchette au forum scientifique de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), organisé dans le cadre du 25e anniversaire de l’institution, affichant «des réflexions pour améliorer la libre circulation».  

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso, quotidien privé, met en exergue: «25e anniversaire de l’UEMOA : Une longue marche vers l’intégration».

Ce journal arbore également à propos d’intégration et de développement: «3e grande commission mixte Togo-Burkina : L’axe Ouaga-Lomé de nouveau chaud».

Toujours dans le volet développement, Sidwaya rapporte que le Premier ministre, Christophe Dabiré a ouvert, samedi dernier à Bruxelles, en Belgique, la 6e édition du Rebranding Africa Forum (RAF) portant sur les enjeux de l’exploitation minière en Afrique.

En politique, le même confrère aborde  dans sa rubrique ‘’Trait de plume », la situation au Cameroun, notamment, «le grand dialogue national initié par le président Paul Biya, pour un retour de la paix, après la crise anglophone qui a secoué le pays».

Le commentateur du journal parle de «Dialogue salutaire» car, selon lui, cette initiative «commence déjà à porter fruits».

Pendant ce temps, Le Pays (privé), dans sa rubrique ‘’Mardi politique », donne la parole à Mamadou Djibo, philosophe et militant de «Agir ensemble», parti politique nouvellement créé.

L’homme politique, se prononçant sur la prochaine présidentielle au Burkina Faso, déclare qu’«en 2020, vu les dynamiques politiques, personne ne pourra gagner au 1er tour».

Pour sa part, L’Express du Faso revient sur la crise au sein du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ex-parti au pouvoir dont le fondateur est Blaise Compaoré, est actuellement en exil à Abidjan (Côte d’Ivoire), suite à l’insurrection populaire de fin octobre 2014.

Le journal mentionne en première page, cette interrogation: «Qu’est-ce que Blaise Compaoré va dire à ses ouailles en discorde ?».

La Commission nationale des droits humains préoccupée par la crise sanitaire au Burkina

La Commission nationale des droits humains (CNDH) est préoccupée par la situation sanitaire au Burkina Faso due à «une grave crise qui entrave la jouissance du droit à la santé», a-t-elle fait savoir à travers une déclaration dont APA a reçu copie lundi.Dans sa déclaration, la CNDH fait observer que «depuis le mois de mai 2019, le secteur de la santé est confronté à une grave crise qui entrave la jouissance du droit à la santé au regard des difficultés qu’éprouvent  les populations à accéder aux soins dans les établissements publics de santé sur l’ensemble du territoire national».

Elle (CNDH) rappelle que la santé est un droit humain reconnu par des instruments internationaux auxquels a adhéré le Burkina Faso.

L’ONG cite, notamment, le Pacte relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (Article 12), la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples (Article 16) et consacré par la Constitution en son article 26 qui stipule que : «Le droit à la santé est reconnu. L’Etat œuvre à la promouvoir».

«La CNDH, en sa qualité d’institution nationale chargée de la promotion, de la protection, et de la défense des droits humains interpelle les différentes parties concernées sur les conséquences dramatiques de cette crise sur la vie et la santé des populations », note le texte parvenu à APA lundi soir.

De ce fait, l’organisation invite les différentes parties à «renouer le dialogue pour trouver des points d’accord  réalistes   en vue d’une sortie rapide de crise  permettant de mettre fin aux souffrances des populations».

Elle dit suivre «attentivement l’évolution de cette situation et a entrepris des démarches auprès des principaux acteurs en vue de  jouer pleinement sa partition».

Depuis plus de quatre mois, les agents de santé du Burkina Faso, à l’appel de leurs syndicats dont le Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et  animale (SYNTSHA), observent un mouvement d’humeur qui se caractérise par le refus de livrer certaines prestations dans des centres de santé publics.

Par ce mouvement, ces agents manifestent ainsi, leur mécontentement invitant du même coup, le gouvernement à respecter les engagements signés et qui devraient permettre de meilleures conditions de vie et de travail pour les agents de santé.