Congo : le budget de 2020 arrêté à 2175,4 milliards FCFA (gouvernement)

Le projet de budget de l’Etat congolais pour l’exercice 2020 a été adopté lundi par le gouvernement à hauteur de 2175,4 milliards FCFA contre 2226,2 milliards FCFA pour l’année en cours, soit une baisse de 50,8 milliards, rapporte un communiqué officiel publié ce mardi.« Le projet de loi de finances pour l’année 2020 est établi en recettes à 2175 milliards 400 millions de francs CFA et en dépenses à 1679 milliards 400 millions de francs CFA, dégageant un solde budgétaire positif de 496 milliards de francs CFA », indique le texte qui rend compte de la réunion gouvernementale.

« Ce budget met un accent particulier sur les dépenses sociales », souligne le communiqué, précisant que  « les ressources et charges de trésorerie inscrites dans le projet de loi sont fixées respectivement à 114 milliards de francs CFA et à 1045 milliards de francs CFA, dégageant ainsi un besoin de financement de 931 milliards de francs CFA ».

Avant sa transmission au parlement pour examen et adoption, ce projet de loi des finances a été examiné dans un contexte marqué par la conclusion, le 11 juillet dernier, d’un programme appuyé par la facilité élargie de crédit entre le gouvernement congolais et le Fonds monétaire international (FMI).

Ce programme s’appuie sur l’amélioration de la performance du secteur non pétrolier et sur la sortie de l’économie de la récession, confortée par quelques indicateurs pertinents. L’objectif essentiel est de revenir à une situation stable pour une relance économique pérenne.

Le texte de compte-rendu souligne également que la situation macroéconomique permet de projeter un taux de croissance du PIB réel du Congo de 2,8% en 2020 contre 4,0% en 2019.

Par ailleurs, souligne le document, cette baisse s’explique par un tassement du PIB du secteur pétrolier qui passe de 11,6% en 2019 à 3,5% en 2020 pendant que celui du secteur non pétrolier connaîtra une croissance positive pour la deuxième année consécutive à 0,8% en 2019 et 2,5% en 2020.

Les hypothèses retenues dans le cadrage macroéconomique se fondent sur une politique budgétaire prudente. Le solde primaire hors pétrole, principal indicateur du programme, passerait de -24,8% en 2019 à -21,6% du PIB non pétrolier en 2020.

Au cours de la réunion du gouvernement, le ministre des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, a indiqué que la préparation du budget de l’Etat exercice 2020 s’est dérouléé dans un contexte international marqué par des incertitudes.

Bien que restant positive selon lui, la croissance économique mondiale devrait ralentir en passant de 3,2% en 2019 à 2,9% en 2020.

En Afrique subsaharienne, la reprise économique devrait se poursuivre avec un taux de croissance estimé à 3,6% en 2020 contre 3,4% en 2019. Mais en zone Cémac, la communauté économique monétaire des Etats de l’Afrique centrale, la croissance demeurerait stable.

Elle se situerait autour de 3,3% en 2020 comme en 2019, grâce à l’augmentation de la production pétrolière.

Soixante chefs d’entreprises belges attendus au Congo

Soixante chefs d’entreprises de la Belgique vont séjourner, du 10 au 11 octobre prochain, au Congo afin d’évaluer le potentiel d’affaires pour nouer des partenariats avec les entreprises congolaises, a indiqué un communiqué de l’Ambassade de Belgique au Congo reçu ce jeudi à APA.« Au cours de leur séjour, ces chefs d’entreprises belges auront des entretiens inter-entreprises pour s’imprégner du dynamisme des sociétés qu’elles rencontreront, les efforts des pouvoirs publics pour faciliter les courants d’affaires, en vue de diversifier l’économie et de renforcer l’action du secteur privé », précise le document.

Cette délégation d’entrepreneurs belges sera composée d’opérateurs économiques évoluant dans plusieurs secteurs dont l’agro-alimentaire, les mines, l’énergie et les infrastructures. Les relations commerciales entre le Congo et la Belgique pèsent 200 millions d’euros (131 milliards F CFA) par an. Les exportations de biens de la Belgique vers le Congo représentent 150 millions d’euros (98 milliards F CFA) là où les exportations de marchandises du Congo vers la Belgique s’élèvent à 50 millions d’euros (32 milliards F CFA).

Le stock des exportations belges vers le Congo est constitué de matériel de transport, d’engins mécaniques et de produits chimiques. Pour le Congo, ce sont essentiellement les hydrocarbures et le bois.

Enfin, selon le communiqué de l’Ambassade de Belgique au Congo, la délégation séjournera à Pointe-Noire, principale ville économique du Congo où elle va visiter, du 4 au 9 octobre, les installations du Port autonome et quelques entreprises.

La crise au Congo : denrées chères et rentrée scolaire perturbée

Effective depuis hier mardi, la rentrée scolaire au Congo est loin d’être générale pour le million d’élèves du primaire et du secondaire appelés à retrouver le chemin de l’école. Là où les élèves des établissements publics ont regagné les classes, il en est allé autrement de ceux du privé dont la plupart sont restés chez eux, faute d’avoir de quoi s’acquitter de leurs droits d’inscription.Cette situation est l’un des résultats de la crise économique qui sévit dans le pays, plongeant beaucoup de familles dans la précarité. Obligés de faire face au coût élevé de la vie, beaucoup de chefs de famille dont les parents d’élèves sont surtout préoccupés à trouver de quoi se mettre sous la dent.         

Au vu de la très forte augmentation des prix des denrées au Congo, les énergies sont presque tournées vers la satisfaction des besoins du ventre. Avec plus ou moins de réussite pour les pères de famille qui assistent, impuissants, au renchérissement des prix.

Ainsi, le carton de cuisses de poulet qui coutait 5500 FCFA est passé à 12.000 FCFA là où celui de la côte de porc, vendu il y a peu à 9.000 FCFA, s’achète maintenant 16.000 FCFA. Le carton de poisson salé est, lui, passé de 25.000 FCFA à 34.000 FCFA.

Cette inflation des prix concerne le sac de ciment, passé de 2500 FCFA à 4500 FCFA, le service de transfert d’argent en hausse de 3,5% et l’abonnement à la chaîne cryptée Canal plus qui, selon plusieurs sources, va être majorée de 2,5%.    

Face à ces augmentations consécutives aux nouvelles taxes instituées par le gouvernement sur les produits et services de consommation courante en vue d’assainir les finances de l’Etat, conformément aux prescriptions du Fonds monétaire internationale (FMI), les Congolais sont plus que jamais dans le désarroi. Ainsi, beaucoup n’hésitant pas à faire passer au second plan la scolarité de leurs progénitures.

Concernant cette rentrée fortement impactée par la récession, il convient saluer le geste compréhensif du ministre de l’Education nationale consistant à demander aux élèves des établissements publics de se rendre à l’école avec quelques cahiers et leur tenue de l’année dernière.  

   

Du côté du privé, on reste ferme sur les frais d’inscription, d’où le nombre élevé d’élèves restés à la maison.

« On ne peut pas actuellement envoyer nos enfants à l’école, car même si on peut avoir quelques cahiers et que l’enfant dispose de son ancienne tenue, il y a le problème des frais d’inscription surtout quand on a une famille nombreuse», a confié à APA Arnaud Mbila.

Comme beaucoup de Congolais, ce dernier n’a pas encore perçu son salaire du mois de septembre.

 

Education et politique au menu de la presse congolaise

Les journaux congolais parus ce mercredi traitent essentiellement de l’effectivité de l’ouverture des classes grâce notamment aux accords conclus entre l’Etat et les acteurs du secteur mais aussi des problèmes internes du Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir).Les dépêches de Brazzaville informent que « la rentrée scolaire 2019-2020 (est) effective ». En effet, le quotidien national fait savoir qu’ « après trois mois de vacances, les établissements d’enseignement général, technique et professionnel ont rouvert leurs portes hier mardi sur toute l’étendue du territoire national ».

Et Les dépêches de Brazzaville d’ajouter que « les élèves et les enseignants ont été au rendez-vous dans plusieurs établissements visités par les autorités en charge de l’enseignement à travers le pays ».

La Semaine africaine renseigne que ce sont « les tractations entre le gouvernement et les enseignants prestataires et bénévoles qui ont conduit à cette rentrée apaisée ». En outre, ce journal précise que « les prestataires et les bénévoles ont renoncé à leur préavis de grève déposé deux semaines plus tôt pour le paiement de trois mois de bourse et de leur mise en route ».

En politique, Polélé-Polélé évoque la succession de Pierre Ngollo, l’actuel Secrétaire général du Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir) en informant qu’« entre le fils biologique (Denis Christel Sassou N’Guesso) et celui spirituel (Pierre Ngollo), le président de la République a fait son choix ».

Pour Le Patriote, c’est une « guerre de tranchées » au sein du PCT et « pour restaurer l’esprit et l’âme de cette formation politique, la responsabilité des cadres est pleinement engagée ». De son côté, Sel-Piment y voit peut-être « le signe de la fin du règne » du chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso.

Malgré tout, le Secrétaire général du PCT renseigne, dans Les dépêches de Brazzaville, que leur cinquième congrès ordinaire se tiendra en décembre prochain ».

Décès de Chirac, coopération et médias au menu de la presse congolaise

Les quotidiens congolais parvenus vendredi à APA traitent essentiellement du décès de l’ancien président français Jacques Chirac, la relance attendue des projets entre la Chine et le Congo et l’appel à la responsabilité des journalistes en période de campagne par le CSLC.Le quotidien Les dépêches de Brazzaville et La semaine africaine font leurs Unes sur le décès jeudi de l’ancien président français Jacques Chirac à l’âge de 86 ans.

« L’ancien président français malade, souffrant de troubles de mémoire, hospitalisé à de nombreuses reprises (…) gardait dans l’opinion publique, aussi bien dans l’hexagone qu’en Afrique, l’image d’un chef d’Etat populaire », écrivent Les dépêches de Brazzaville.

Pour sa part, La semaine africaine met l’accent sur le volet relationnel du défunt président avec le continent et souligne que : « le successeur de François Mitterrand, à qui il était opposé des années durant et dont il avait été le premier ministre, a pendant plus de soixante ans entretenu une relation particulièrement riche avec l’Afrique ».

Sur un autre sujet, Les dépêches de Brazzaville font focus sur la coopération entre la Chine et le Congo qui va connaître une « relance », selon l’ambassadeur de la Chine au Congo, Ma Fulin. Il ajoute que celle-ci portera sur « certains projets de coopération entre les deux pays dont l’exécution a connu un ralentissement consécutif à la crise qui a affecté l’économie du Congo ».

Sur un tout autre sujet, Le nouveau regard reprend l’appel du président du Conseil supérieur de la liberté de communication(CSLC), Philippe Mvouo, aux journalistes pour qu’ils prennent leur responsabilité dans la période hors campagne.

Le président du CSLC s’offusque en effet du fait que certains acteurs politiques aient tendance depuis un certain temps à mener une campagne électorale déguisée dans les principales villes du Congo.

Rentrée scolaire au Congo : beaucoup de fournitures, peu d’acheteurs

À cinq jours de l’ouverture des classes au Congo, beaucoup de vendeurs de fournitures scolaires se plaignent de la rareté des clients, une situation qu’ils ont du mal à comprendre vu que les prix de leurs marchandises n’ont pas varié.Les marchés, les casinos et les grandes artères de Brazzaville sont inondés de cahiers, sacs, livres de lecture et tenues, mais côté acheteurs « rien ne bouge », ont Confié à APA plusieurs vendeurs.

Trouvé au grand marché de Bacongo dans l’arrondissement 2 à Brazzaville, Yvon Bendo reconnait que « quelques parents » viennent, certes, voir son étal. Mais, au final, ils n’achètent que  « deux à trois cahiers et quelques stylos à bille ».

« Pourtant nous n’avons pas augmenté les prix. Ce sont les mêmes prix depuis l’année passée. On fait même une promotion puisqu’on a réduit de 25% le prix de certains produits tels les gros cahiers de 200 pages », affirme M. Bendo.

A la décharge des parents d’élèves, beaucoup se disent sans le sou, à cause de la crise économique qui affecte le pays depuis plusieurs années.

Cette conjoncture difficile a également perturbé le calendrier de paiement des salaires des fonctionnaires et même des travailleurs du privé.

« On venait de nous verser le salaire du mois d’août le 12 septembre dernier, mais là je ne sais pas quand le prochain salaire, qui devait en principe (servir aux préparatifs) de la rentrée, va être versé », se lamente Grégoire Nzila, un parent d’élève qui vient d’acheter pourtant quelques cahiers.

« Je fais l’essentiel pour que mes quatre enfants aient chacun au moins deux cahiers pour débuter l’année scolaire. Il n’y a pas moyen de faire autrement », soutient-il, notant qu’ils vont toutefois « débuter l’année avec leurs vieux tenues scolaires et les sacs de l’année passée en attendant du mieux »

Pour M. Nzila en effet, « la situation financière du pays nous amène à la prudence, il faut jouer les équilibristes entre la sauvegarde du pain quotidien et les impératifs de la rentrée scolaire des enfants, surtout quand ils sont nombreux ».

Economie, politique et société au menu de la presse congolaise

Les journaux congolais parvenus à APA jeudi traitent d’une diversité de sujets répartis entre les difficultés de transfert des fonds de l’union des patronats d’Afrique centrale, la guerre des clans qui empoisonne le climat au sein de la majorité présidentielle, la possible augmentation des prix des produits des pétroliers et les délestages électriques qui causent parfois des morts.« Afrique centrale : les hommes d’affaires confrontés aux difficultés de transferts des fonds » indique le quotidien Les dépêches de Brazzaville, reprenant l’Union des patronats d’Afrique centrale (Unipace) qui a tenu une session ordinaire le 24 septembre à Brazzaville en se faisant le défenseur des opérateurs économiques de la sous-région.

Sur un autre sujet, La semaine africaine titre sur la récurrence du manque des produits pétroliers au Congo et se demande si on va vers une augmentation des prix à la pompe. « Les prix du carburant à la pompe pourrait augmenter », a prophétisé le journal, faisant foi aux propos d’une autorité nationale qui a répondu aux inquiétudes de certains militants du parti au pouvoir (PCT) lors d’une réunion.

D’après cette autorité du PCT, comme pour préparer l’opinion de son pays, cette augmentation pourrait être liée à l’accord signé le 11 juillet dernier entre le FMI et le gouvernement congolais.

En politique, Le Patriote note que la majorité présidentielle est « parasitée par une guerre des clans aux effets dévastateurs sur le climat politique ».

« Les différents clans s’affrontent par réseaux sociaux et médias interposés (ping-pong). Chaque jour davantage, des documents séditieux jettent en pâture des dirigeants politiques, au point de perturber les équilibres au sein des institutions, ainsi qu’au plus haut niveau du Parti congolais du travail (au pouvoir) et de l’Etat », écrit le journal.

Pour Le nouveau regard, l’éviction du gouvernement de la ministre de la Promotion de la femme, Inès Nefer Bertille Ingani, le 17 septembre dernier, suite à un enregistrement audio qui a circulé sur les réseaux sociaux, est la parfaite « illustration de cette guerre des clans au sein de la majorité présidentielle ».

Mais selon l’hebdomadaire Polélé-polélé, cette éviction d’Inès Nefer Bertille Ingani s’explique par « son amateurisme politique, la politique ne se traite pas au téléphone ».

En fait divers, La semaine africaine rapporte les conséquences macabres des délestages que vit la population congolaise.

Ainsi, informe le journal, « une maison a brûlé causant la mort de deux enfants suite à une bougie allumée, faute d’électricité dans le quartier Diata dans le premier arrondissement de Brazzaville Makélékélé le 16 septembre dernier ».

Politique et économie, sujets dominants dans la presse congolaise

Les journaux congolais parus ce vendredi traitent essentiellement du remplacement d’Inès Ingani au ministère de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement et de situation économique du Congo.La Semaine Africaine informe qu’ « Inès Ingani a cédé le témoin (hier jeudi) à Jacqueline Lydia Mikolo ». L’ex-ministre de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement a été limogée à cause d’un enregistrement qui a fait le buzz dans les réseaux sociaux. Dans ce document sonore, Inès Ingani, au cours d’une discussion avec un jeune du Parti Congolais du Travail (PCT, au pouvoir), a critiqué des personnalités politiques de la majorité et de l’opposition.

Le journal Les dépêches de Brazzaville indique que, parmi les dossiers confiés à Jacqueline Mikolo, figurent en bonne place « celui de la parité entre homme et femme dans les fonctions politiques, électives et administratives ».

Pour sa part, La griffe se demande si six membres de la famille du président de la République Denis Sassou N’Guesso, dont Edgard N’Guesso et Christel Sassou N’Guesso, seront bientôt devant les Tribunaux de France afin de répondre aux accusations de malversations financières.

Dans La Semaine Africaine, Kitsoro Firmin a soutenu qu’ « après que le Congo a signé un accord avec le Fonds Monétaire International (FMI), il est urgent que le pays passe de la gouvernance opaque à celle transparente ».

Poursuivant son analyse dans les colonnes de ce journal, cet économiste a déclaré que « le gouvernement devrait mettre en place un mécanisme de suivi-évaluation et de communication pour rendre compte au peuple de l’exécution des 48 mesures exigées par le FMI pour la réussite de ce programme ».

Les dépêches de Brazzaville annonce que le gouvernement a adopté, lors de son Conseil des ministres du 17 septembre dernier, deux projets de loi portant sur la création de deux établissements industriels dotés d’une autonomie administrative et financière. L’objectif, souligne le quotidien national, est d’assurer la sécurité alimentaire.

La situation économique du Congo est « stable » (Fmi)

Une mission technique du Fonds Monétaire International (FMI), ayant séjourné à Brazzaville du 10 au 16 septembre et conduite par Alex Segura-Ubiergo, a conclu que la situation économique du Congo est « stable » même si elle demeure encore « difficile ».« Après 3 ans de récession, les premiers signaux d’amélioration et de récupération s’observent », a soutenu Alex Segura-Ubiergo. La délégation qu’il a dirigée a eu des entretiens avec quelques autorités congolaises, dont le ministre des Finances et du Budget, Calixte Nganongo.

Pour ce fonctionnaire du FMI, si le Congo met correctement en œuvre son programme économique, sa situation économique devrait nettement s’améliorer.

Après son tête-à-tête avec l’argentier du Congo, M. Segura-Ubiergo a déclaré : « Nous avons regardé ensemble la possibilité de renforcer le système de recouvrement des recettes hors pétrole, surtout pour pouvoir générer les ressources budgétaires afin de soutenir les dépenses prioritaires de l’Etat ».

Les émissaires du FMI ont évalué la mise en œuvre du programme économique du Congo approuvé par le FMI, il y a seulement deux mois. Le séjour a aussi servi à préparer « la revue semestrielle du programme économique qui aura lieu en novembre 2019 ».

Si ce pays de l’Afrique centrale réussit à ce test, l’institution financière pourrait effectuer un nouveau décaissement au titre de la Facilité élargie de crédit (Fec).

Le Programme triennal, conclu le 11 juillet dernier avec le Fonds monétaire international, prévoit des revues semestrielles précédées, tous les trois ou quatre mois, de la visite d’une mission du FMI au Congo.

L’Economie, sujet dominant dans la presse congolaise

Les journaux congolais de ce mardi font la part belle à l’actualité économique dominée par le projet du complexe industriel et commercial de Brazzaville mais aussi de l’impact du Forum Investir en Afrique.Le journal Les dépêches de Brazzaville informe qu’ « une unité de montage de tracteurs agricoles (sera installée) à la Zone économique spéciale de Maloukou ». Le quotidien national précise que l’unité d’assemblage de tracteurs de la société Camaco aura une « capacité de production estimée à 250 engins par mois ».

A en croire Les dépêches de Brazzaville, « ce projet s’inscrit dans le cadre des initiatives de diversification de l’économie à travers l’industrie et l’agriculture ». De son côté, Le patriote renseigne que « l’accord a été signé le 11 septembre dernier en marge du Forum Investir en Afrique par Gilbert Ondongo, le ministre congolais de l’Economie et de l’Industrie, Claude Wilfried Etoka, le Président Directeur Général d’Eco-Oil et de Cai Jibo, le représentant de la société chinoise Yto ».

Poursuivant, ce journal souligne que « l’usine sera opérationnelle dans une année. De l’avis de La Semaine Africaine, « le Congo renoue enfin avec l’industrie ».

Le patriote, revenant sur le Forum Investir en Afrique, qui s’est tenu du 10 au 12 septembre à Brazzaville, fait noter que « cette messe a été un haut lieu du débat sur la diversification économique et la création d’emplois ».

La Start-up Icubefarm s’installe au Congo

La filiale congolaise de la start-up Icubefarm basée en Guinée équatoriale a été lancée officiellement, samedi à Brazzaville, par sa fondatrice Yolanda Asumu.Selon Yolanda qui s’exprimait au cours d’un point de presse, « Icubefarm est un réseau professionnel panafricain, un portail, une plateforme commune d’échanges d’informations sur l’emploi à travers l’Afrique ».

« Icubefarm permet aux entreprises, aux professionnels et aux demandeurs d’emploi d’Afrique de se rencontrer, d’interagir, de partager les informations, de se développer professionnellement et de trouver un emploi », a déclaré Yolanda Asumu, en séjour à Brazzaville dans le cadre du 5ème Forum investir en Afrique qui s’est tenu du 10 au 12 septembre dans la capitale congolaise.   

Elle a souligné que le portail compte plus de 300 entreprises inscrites qui bénéficient de nombreuses opportunités.

Economie et politique en vedette dans la presse congolaise

Les journaux congolais de ce vendredi traitent principalement du Forum Investir en Afrique, initié par la République populaire de Chine afin de booster ses échanges avec le continent africain, qui s’est tenu à Brazzaville du 10 au 12 septembre.Les dépêches de Brazzaville informent que le Forum Investir en Afrique vise à « promouvoir le partenariat public-privé pour accélérer le développement ». Le quotidien national indique que « les participants de la 5e édition de ce forum, qui s’est clôturé (hier) mercredi à Brazzaville, ont invité les pays du continent à promouvoir le partenariat public-privé afin de tirer profit des opportunités de la Zone de libre-échange continentale (Zlec) ».

Poursuivant, ce journal se fait l’écho de la promesse d’Akinwumi Adessina, le président de la Banque africaine de développement (Bad) selon qui, « d’ici la fin de l’année, 150 millions de dollars, soit 98 milliards F CFA » seront octroyés au Congo.

Pour sa part, La Griffe constate l’échec du mot d’ordre de lutte contre les antivaleurs et la corruption lancé par le président congolais il y a maintenant deux ans et souligne que « ce mot d’ordre, comme tant d’autres, n’a jamais été appliqué malgré les délits économiques (commis) dans le pays ».

Le Patriote fait part de la volonté du groupe français, Total E&P d’exploiter le pétrole dans le Delta de la Cuvette au nord du Congo. En effet, précise ce quotidien, cette volonté a été manifestée par le PDG de Total E&P, Patrick Pouyanne, lors d’un entretien qu’il a eu avec le chef de l’Etat congolais à Paris (France).

Enfin, La semaine africaine annonce les préparatifs du 5e Congrès ordinaire du Parti Congolais du Travail (PCT, au pouvoir). Selon ce journal, « le 6 septembre dernier, au cours d’une Assemblée générale, la direction de cette formation politique a fait le bilan des cotisations spéciales pour préparer les assises du 5e congrès ordinaire prévues d’ici la fin de cette année ».

Investir en Afrique, clé de développement pour sortir le continent de l’immobilisme (Sassou N’Guesso).

Le Forum « Investir en Afrique » reste l’une des clés du développement du continent africain qui ne doit pas être condamné à l’immobilisme, a déclaré mardi à Brazzaville le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso à l’ouverture de la cinquième édition du Forum Investir en Afrique (FIA5).Pour le président congolais, « l’Afrique a donc besoin de disposer d’infrastructures, d’initiatives et de services qui sont autant de conditions pour asseoir les bases de son développement ».

«  Autrement, comment développer nos pays sans électricité, sans voies ni moyens de communication viables, sans les technologies de l’information et de la communication ?, s’est-t-il interrogé devant ses pairs africains, tout en remettant en cause l’accessibilité de tels services avec des moyens financiers limités.

Le Vice-ministre chinois des Finances, Xu Hongcai a promis pour sa part que « la Chine utilisera le Forum Investir en Afrique comme une plate-forme pour travailler en étroite collaboration avec les pays africains dans le but de renforcer la collaboration en matière de stratégie de développement et de financement de projets. »

 Il s’agit également, selon Xu Hongcai, de partager les expériences de développement et mettre en œuvre les huit actions convenues lors du Sommet de Beijing du Forum pour la coopération sino-africaine.

« La Chine collaborera également avec la Banque mondiale et d’autres institutions financières internationales pour développer une coopération tripartite avec l’Afrique, promouvoir la coopération Sud-Sud et stimuler le développement diversifié et durable en Afrique », a ajouté le Vice-ministre chinois des Finances.

Pour le Vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique, Hafez Ghanem « les obstacles au progrès ne pourront être levés que lorsque les pays africains prendront les devants avec, à leurs côtés, leurs partenaires internationaux ».

Il a par ailleurs promis de travailler avec les pays africains pour attirer des investissements du secteur privé plus durables qui profiteraient aux Africains.

Le Vice-président pour le Moyen-Orient et l’Afrique, Société financière internationale (IFC), Sérgio Pimenta, a fait savoir que « l’investissement du secteur privé peut être un moteur du développement de l’Afrique, en particulier lorsque les politiques publiques nécessaires sont en place pour canaliser ces investissements dans la bonne direction. »

L’ouverture de ce forum a donné lieu à la signature de plusieurs protocoles d’accord entre les pays africains et la Chine portant sur des projets structurants dans les secteurs aussi diversifiés que ceux de l’énergie, le développement des petites et moyennes entreprises, l’intégration économique régionale, l’infrastructure et l’environnement.

Outre le président hôte, cinq chefs d’état africains, notamment Paul Kagame du Rwanda, Faustin Archange Touadéra de la République Centrafricaine, Joao Manuel Gonçalves Lourenço de l’Angola, Félix Tshisekedi de la R.D.Congo , ainsi Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’Union Africaine, ont pris part à la cérémonie d’ouverture du Forum placé sous le thème « Tirer parti des partenariats pour promouvoir la diversification économique et la création d’emplois dans les économies africaines » .

Créé en 2015, le FIA, plate- forme mondiale de coopération multilatérale visant, à accroitre les investissements  en Afrique, est organisé chaque année alternativement en Chine et dans une ville africaine

Les quatre précédentes éditions se sont respectivement déroulées à Addis-Abeba (en Éthiopie), à Guangzhou (en Chine), à Dakar (au Sénégal) et à Changsha, province du Hunan (Chine).

 

Ouverture à Brazzaville du 5-ème Forum « investir en Afrique »

Le 5-ème Forum « investir en Afrique » s’est ouvert ce mardi à Brazzaville en présence de cinq chefs d’État du continent et sous le thème « Tirer parti des partenaires pour promouvoir la diversification économique et la création d’emplois dans les économies africaines ».Félix Tshisekedi de la RD Congo, Faustin Archange Touadera de la République centrafricaine, João Lourenço de l’Angola, Paul Kagame du Rwanda et de Denis Sassou N’Gesso de la République du Congo ont pris part à l’ouverture des travaux du forum dont le but est de promouvoir la coopération entre la Chine et l’Afrique et d’accélérer les investissements sur le continent.

Moussa Faki Mahamat, président de la commission de l’Union européenne, est également présent à ces travaux qui réuniront jusqu’au 12 septembre 500 délégués venus de tous les horizons de la planète.

Organisé par le Congo, en partenariat avec la Chine et le groupe de la Banque mondiale, ce rendez-vous de l’Afrique et de la Chine vise notamment à promouvoir la diversification des économies africaines, la création d’emplois, afin de relever le niveau de vie des populations africaines dont près de 70% vivent en dessous du seuil de la pauvreté.

Le forum de Brazzaville intervient après, ceux tenus à Addis-Abeba en Éthiopie en 2015, à Greangdong en Chine en 2016, à Dakar au Sénégal en 2017 et en 2018, à Changsha en Chine.

Une mission technique du FMI attendue mardi à Brazzaville

Une mission technique du Fonds monétaire international (FMI) séjournera, du 10 au 16 septembre, à Brazzaville afin d’assister le gouvernement congolais dans la mise en œuvre de son programme économique et de préparer la première revue du programme de Facilité élargie au crédit (Fec), a annoncé Alex Segura-Ubirgo, conseiller et chef de mission pour le Congo au département Afrique du FMI dans une lettre reçue vendredi à APA.Grâce au programme de Facilité élargie au crédit (Fec), le Congo a bénéficié d’un montant de 227 milliards F CFA le 11 juillet dernier.

La mission technique du Fonds monétaire international (FMI) s’emploiera aussi à mettre à jour le cadrage macroéconomique, à effectuer l’analyse économique du Congo, à faire le point sur l’état d’avancement des réformes structurelles engagées par les autorités et à analyser les perspectives de succès de la restructuration de la dette congolaise.

Le Congo est frappé, depuis plusieurs années, par une sévère crise économique due à la volatilité des cours pétroliers (principale ressource du pays). Cette situation a précipité ce pays de l’Afrique centrale dans une récession économique avec des déficits budgétaires élevés.

38,9 milliards F CFA pour la préservation de la forêt tropicale au Congo

Le président Emmanuel Macron a signé une lettre d’intention où il s’engage, au nom de son pays et au nom de plusieurs partenaires de la communauté internationale, à financer la préservation de la forêt tropicale en République du Congo pour un montant de 65 millions de dollars, soit 38,9 milliards F CFA.La conclusion de cet accord est intervenue, hier mardi, à l’occasion de la visite de travail en France du président congolais Denis Sassou N’Guesso.

La libération des 38,9 milliards de F CFA est ainsi répartie : France, qui assume cette année la présidence de l’Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale (Cafi), la Norvège et l’Union européenne apporteront une contribution de 45 millions de dollars (26,9 milliards F CFA) là où l’Agence française de développement (AFD), le Département britannique du développement international (DFID) et le Ministère fédéral allemand de l’environnement (BMU) mettront sur la table 20 millions de dollars (11,9 milliards F CFA).

Au Congo, les forêts couvrent près de 23,9 millions d’hectares, soit 69,8% du territoire national. Cela représente l’équivalent de la superficie de la Grèce et du Portugal réunis et constituent par conséquent une source inestimable de biodiversité et un stock de carbone.

L’accord entre le Congo et ses partenaires prévoit notamment la mise en œuvre de plans d’utilisation des sols favorisant la protection et la gestion durable des tourbières du Congo, en interdisant tout drainage et assèchement.

Découvertes en 2017 dans le bassin du Congo, ces tourbières revêtent une importance vitale dans la lutte contre le changement climatique car elles contiendraient près de trois années d’émissions mondiales de gaz à effet de serre. A la faveur de cette entente, le Congo devrait maintenir le plus bas possible son taux de déforestation en diversifiant notamment son économie.

C’est la troisième lettre d’intention liant la Cafi à un pays partenaire après la République Démocratique du Congo en 2016 et le Gabon en 2017. S’étendant sur  près de 240 millions d’hectares, les forêts de l’Afrique centrale sont considérées comme le deuxième poumon de la planète après l’Amazonie.

Politique, gouvernance et diplomatie au menu de la presse congolaise

Les quotidiens congolais parvenus mardi à APA traitent d’une diversité de sujets allant de la réaction de l’opposition sur les élections, de la bonne gouvernance et du voyage officiel du président Denis Sassou N’Guesso en France.Epanza Makita relaie les propos du chef de file de l’opposition congolaise, Pascal Tsaty Mabiala, accusant notamment « Sassou N’Guesso de subir le diktat de son parti, le Parti congolais du travail (PCT), qui lui enjoint d’abandonner la lutte contre les antivaleurs ».

Le journal fait également écho de la lutte « destructive » au sein de la majorité présidentielle au sujet de la présidence du secrétariat du PCT entre Pierre Ngolo et Christel Sassou N’Guesso dit Kiki, fils du président et sérieux prétendant.

La Semaine Africaine parle pour sa part du chef de file de l’opposition, Tsaty Mabiala, qui au cours d’une conférence de presse animée le 28 août dernier, s’est prononcé sur les préparatifs du dialogue politique. Il souligne que ces préparatifs ne passent pas « par des séminaires bidons » comme cela se fait actuellement, notant en outre les errements de la vie politique et économique au Congo.

Dans les colonnes du Patriote, il se demande « où va le Congo », faisant focus sur les déclarations de la présidente de la Fédération de l’opposition, Claundine Munari. Au cours d’une conférence samedi dernier, cette dernière a appelé à la libération des prisonniers politiques que sont Jean Marie Michel Mokoko et André Okombi Sallissa. Soulignant qu’il « n’est jamais trop tard pour bien faire », elle invite « à l’unité nationale qui est le prix à payer pour construire le pays ».

Toujours sur le volet politique, Le Patriote indique que le coordonnateur par intérim des partis républicains (COPAR), Chris Antoine Walembaud, « dénonce l’omerta du gouvernement sur les questions essentielles, notamment la gouvernance électorale, l’impact de la crise économique que traverse le pays sur les populations…. ».

Sur l’agenda diplomatique, Epanza Makita annonce que le président Denis Sassou N’Guesso effectue une visite de quatre jours en France (Paris), à partir de ce mardi 3 septembre, et sera reçu à l’Elysée par son homologue français Emmanuel Macron.

Les dépêches de Brazzaville annoncent pour leur part la redynamisation de la coopération sino-congolaise, avec la venue d’une nouvelle équipe médicale chinoise dans un hôpital de Brazzaville.

Les bonnes affaires des vendeurs de café à Brazzaville

Brazzaville, la capitale de la République du Congo, est un lieu par excellence des petits métiers dont le plus en vue est sans nul doute celui de vendeur de café. Si on ne voit pas les vendeurs de café installés aux coins de rue, carrefours et grandes artères, on a de fortes chances de les croiser, poussant devant eux un chariot contenant une bouteille de thermos remplie d’eau chaude, des boîtes de café, du lait, une poêle à frire et des œufs.Bref, dans ces garde-manger mobiles drivés par des garçons de 10 ans ou des jeunes hommes de 20 ans, il y a tout ce qu’il faut pour se payer un bon petit-déjeuner avant de se mettre au travail. C’est ce que comprennent bien les chauffeurs, les apprentis, les commerçants et les manœuvres et autres fonctionnaires, obligés de quitter tôt le matin leur domicile pour se rendre au travail.

Principaux clients des vendeurs de café, ces derniers s’agglutinent par petits groupes devant les chariots pour faire à tour de rôle leurs commandes. Lesquelles vont du simple café noir au café au lait, en passant par une omelette sur le plat.    

Entre habitués connaissant bien les prix, on ne marchande pas : on commande et patiente un, le temps d’être servi. Ainsi, pour le café noir servi fumant dans un verre à jeter c’est 100 FCFA, contre 150 FCFA quand il faut y ajouter du lait et 300 FCFA lorsqu’on a envie d’une omelette.   

Buvant goulûment son café, Galikira, chauffeur de bus, lâche entre deux gorgées : « Nous sortons tôt le matin et on a même pas le temps de prendre un bout de pain à la maison ; d’où ce service public nous soulage et nous donne du réconfort, surtout ces jours-ci où il fait froid le matin. »

C’est par des hochements de tête approbateurs que Allassane Sané accueille cette sortie d’un de ses clients. Agé de 16 ans et originaire d’un pays d’Afrique de l’Ouest, l’adolescent confesse avoir gagné son indépendance financière grâce à la vente de café.  Cette activité, ajoute-t-il dans une pointe de fierté, « me procure quotidiennement ce dont j’ai besoin pour vivre décemment ».

André Moutou, un Congolais, ne voit lui aussi que du bonheur dans la vente de café, une activité qu’il regrette avoir découvert sur le tard.

« Au départ, j’avais honte, mais face aux difficultés de ma famille à m’aider à cause de mon âge, j’ai pris la résolution de me jeter à l’eau », déclare-t-il, avant d’ajouter que par un heureux retournement des choses il aide maintenant ses proches à s’en sortir.

Tout en poussant son chariot, il raconte avoir appris, à l’instar des chauffeurs de taxi, comment lancer des coups d’œil circulaires pour ne rater aucune sollicitation de clients avides de café chaud ou d’omelette sur le plat.

Comme Moutou, beaucoup de Congolais  se sont lancés dans cette activité considérée au départ comme l’apanage des étrangers du fait qu’ils ont été les premiers à l’exercer.

A ce propos, Isidore Mbala, un ressortissant de la RD Congo, très tôt versé dans la vente de café s’est constitué une solide clientèle qui a l’habitude de le trouver aux abords d’un arrêt de bus où il officie. Agé et n’ayant plus la force de pousser son chariot, il attend patiemment au lieu habituel ses clients.     

« Je suis sur place ici et je commence ma journée très tôt le matin quand il fait encore froid (…) au milieu de la journée, quand les gens sont fatigués, ils viennent toujours demander un petit café. Ainsi, ils auront la force de terminer la journée », explique Isidore, en bon connaisseur des humeurs de ses clients.

Travaillant jusqu’à 21h, il se retrouve avec une recette de 15.000 FCFA dont une partie va dans ses économies et la satisfaction de ses besoins personnels, l’autre partie étant réinvestie dans l’achat du nécessaire (café, lait, sucre, œuf.etc) apte à faire fonctionner son commerce.

Coopération, économie et football au menu de la presse congolaise

La rencontre Emmanuel Macron –Denis Sassou N’Guesso à l’Elysée à Paris(France), le 3 septembre prochain, la demande d’une ONG pour la transparence dans l’exploitation du pétrole au Congo et l’amertume des sportifs née de l’élimination des clubs congolais en Coupes africaines sont les principaux sujets traités ce samedi par la presse nationale.« France-Congo : rencontre Emmanuel Macron –Denis Sassou N’Guesso à l’Elysée », annonce le quotidien les dépêches de Brazzaville. « Le chef de l’Etat français et son homologue congolais auront un entretien en tête, le 3 septembre, au Palais de l’Elysée, dans le cadre d’une visite de travail que le président Denis Sassou N’Guesso va effectuer en France à compter de dimanche prochain, a-t-on appris de source diplomatique à Brazzaville », précise ce quotidien.

La semaine africaine, elle, s’intéresse, à la demande de l’ONG  »Publiez ce que vous payez » formulée à l’endroit des autorités au sujet de l’exploitation du pétrole congolais.

« Se référant à la découverte d’un gisement pétrolier dans la cuvette dénommé ‘’Le DELTA de la Cuvette », cette ONG demande plus de transparence et de respect des engagements internationaux », souligne La semaine africaine.

En football, les éliminations en coupes africaines des clubs de l’Etoile du Congo et l’As Otoho font dire à La Semaine africaine, aux Dépêches de Brazzaville et au Patriote que « la mission (est) précocement terminée pour » les représentants du pays sur la scène continentale.

« L’amertume est immense dans les milieux sportifs et à Rabat aux Jeux africains du Maroc, les performances du Congo ne sont pas auss 
meilleures. On retrouve le Congo vers le vingtième rang ».

Economie et santé en vedette dans la presse congolaise

Les journaux congolais parvenus à APA lundi traitent des 48 mesures de l’accord économique du Congo avec le FMI et la clôture de la 69ème session du Comité Régional de l’OMS-Afrique sur fond des stratégies visant à parvenir à la gouvernance sanitaire universel« Les 48 mesures de l’accord du FMI : une corde au cou du gouvernement », titre l’hebdomadaire Epanza Makita, soulignant, entre autres mesures préconisées, la formation d’un gouvernement restreint et la panoplie d’audits dont celui de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) pour assainir les finances.

Pour sa part, Le Patriote publie en exclusivité une interview d’Alex Segura, chef de mission, donnant les détails sur les articulations de ce programme. Il souligne ainsi « l’obligation du gouvernement congolais de relever plusieurs défis en ce qui concerne la gouvernance ».

Par ailleurs, le quotidien Les dépêches de Brazzaville rapporte que les experts de l’Organisation des producteurs de pétrole africains (Appo) ont exprimé lors de leur réunion tenue du 22 au 23 août à Brazzaville de voir les pays africains construire des pipelines dans le but « de mieux ravitailler les zones enclavées en produits pétroliers. »

Sur un tout autre sujet, ce quotidien indique que « l’Oms recommande de protéger les populations ». A l’issue des travaux de la 69ème session du Comité régional de cette organisation, tenue du 19 au 23 à Brazzaville, plusieurs recommandation ont été ainsi faites aux Etats membres et structures onusiennes pour mettre les populations à l’abri des maladies, rapportent Les dépêches de Brazzaville.

« Les participants aux travaux de la 69ème session du comité régional de l’Organisation mondiale de la santé(OMS) pour l’Afrique se sont séparés vendredi 23 août, au terme de cinq jours d’échanges, en adoptant plusieurs stratégies dans la perspective d’améliorer l’offre de santé du continent », a noté pour sa part Le Patriote.

« Clôturant les travaux de cette session la ministre congolaise de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, et la directrice régionale de l’Oms pour l’Afrique le Dr Matshidison Moeti, reconduite à son poste pour un nouveau mandat, ont annoncé que la 70ème Session de l’OMS pour l’Afrique se tiendra à Lomé au Togo », rappelle le journal.

Congo : plaidoyer pour des financements innovants dans la recherche thérapeutique

La Première dame de la République du Congo, Antoinette Sassou N’Guesso, a plaidé jeudi à Brazzaville pour la création d’un fonds national basé sur des « financements innovants », afin de stimuler la recherche dans la lutte contre certaines maladies telles que la drépanocytose.« Je réitère encore mon appel pour la mise en place d’un fonds dédié à la maladie (drépanocytose), et j’ose croire que dans les mois à venir, les pays proposeront des pistes novatrices pour lancer et amender ce fonds », a déclaré Mme Sassou N’Guesso, s’exprimant lors des travaux de la 69e session du comité régional de l’OMS.

A cette institution onusienne, l’épouse du président congolais l’a exhortée « à renforcer l’action de quelques pôles d’excellence qui existent en Afrique ». Elle a sollicité par ailleurs « l’appui et l’attention du bureau régional pour le centre sous régional de Brazzaville ».

Pour leur part, la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso, le sous-secrétaire américain chargé des questions de santé et de l’action humanitaire, Brett Giroir, ont proposé une stratégie de lutte contre la drépanocytose basée sur la sensibilisation et l’éducation à la santé des populations.

Congo : un taux de réussite de 53,25% au BEPC

Le taux de réussite au Brevet d’études du premier cycle (BEPC) organisé en juin 2019 en République du Congo est de 53,25% contre 59,74% l’année dernière, soit une régression de 6,49%, a annoncé ce jeudi à Brazzaville la Direction des examens et concours(DEC).Selon la DEC, sur les 97662 candidats ayant passé les épreuves du BEPC sur toute l’étendue du territoire national et au centre de Luanda en Angola, 52005 ont été déclarés admis.

D’après le jury de cet examen, « l’une des raisons de cette régression est l’usage cette année des caméras de surveillance dans les salles pour lutter contre la fraude scolaire ».

Le jury pour qui, ce taux de réussite est conforme au bon déroulement de cet examen, a précisé que le département de la cuvette –ouest, occupe la première place en réalisant près de 67,34 %, au Brevet d’études du premier cycle (BEPC), prenant ainsi le dessus sur les autres départements du pays dont Brazzaville et Pointe-Noire.

Le taux de réussite par département se présente comme suit :

1-Cuvette-ouest : 67, 34 % ; 2- Lékoumou : 66, 90 % ; 3- Pool : 66,18% ; 4- Plateaux : 62,96% ; 5- Kouilou : 60, 89% ; 6- Bouenza : 56,75 ; 7- Niari : 54,2 ; 8- Brazzaville 54,11% ; 9- Cuvette : 53,68% ; 10- Pointe-Noire 48% ; 11- Sangha : 47% et ; 12- Likouala : 46,90%

Adoption d’un plan stratégique de réduction de la malnutrition 2019-2025 en Afrique

Les ministres et délégués africains, participants à la 69ème Session du Comité Oms/Afro qui se tient présentement à Brazzaville, ont adopté le mercredi ; un plan stratégique pour réduire le double fardeau de la malnutrition dans la Région africaine 2019-2025 en vue de promouvoir et protéger une alimentation saine sur le continent.Les participants ont reconnu que la malnutrition comporte de multiples déterminants contextuels et requiert de ce fait des solutions qui émanent de divers secteurs tels que l’agriculture, la sécurité alimentaire, la santé, les finances, l’éducation, l’eau, l’assainissement et le commerce.

 Ainsi, après avoir pris note que les problèmes importants entravent la mise en place de systèmes alimentaires durables qui s’avèrent nécessaires pour garantir aux population l’accès à une alimentation adéquate, sûre et nutritive, ils ont adopté ce plan stratégique pour réduire le double fardeau de la malnutrition dans la région africaine courant la période 2019-2025.

A cet effet, les participants ont invité les Etats membres de l’Oms/Afro : à intégrer les mesures de lutte contre le double fardeau de la malnutrition dans les plans nationaux de développement tout en consolidant des politiques agricoles et commerciales sensibles sur le plan nutritionnel.

Ils ont instruit les Etats africains : « à fixer des cibles de financement et à accroitre le financement national durable pour la nutrition, conformément à la déclaration de Malabo et l’engagement politique de haut niveau en faveur de l’élimination de la faim.

Les participants à la 69ème session du Comité Oms/Afro, ont émis le vœu de voir les Etats membres de l’Oms/afro, adapté ce plan stratégique et à le mettre en œuvre de façon à résorber pleinement les problèmes de nutrition dans le contexte spécifique de chaque Etat membre.

Ils ont prié la direction de l’Oms/afro à entreprendre un plaidoyer de haut niveau en faveur des investissements accrus qui permettraient de réduire le double fardeau de la malnutrition sur le continent.

Les participants ont souhaité que les responsables de l’Oms/afro œuvrent à faciliter la mobilisation de ressources additionnelles pour financer la mise en œuvre du plan stratégique régional dans les Etats membre et, soutenir une collaboration régionale en matière de recherche afin de trouver des solutions aux problèmes que la malnutrition pose dans la région.

Ce plan stratégique de réduction de la malnutrition sur le continent africain, se réfère à la déclaration de Rome et le cadre d’action de la deuxième Conférence sur la nutrition, ainsi que la décennie d’action des Nations Unies pour la nutrition 2016-2025 et l’objectif 2 de développement durable qui vise à éliminer la faim et mettre fin à toutes les formes de malnutrition d’ici à 2030.

 

Sassou N’Guesso pour la ratification du traité instituant l’Agence africaine du médicament

Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso, a fait part de son souhait de voir les pays africains ratifier, le plus rapidement possible, le traité instituant l’Agence Africaine du Médicament afin d’endiguer la vente illicite de médicaments sur le continent.« Les pays africains doivent rapidement procéder à la ratification du traité instituant l’Agence Africaine du médicament. Les médicaments contrefaits inondent l’Afrique. C’est le premier pas qui conduira assurément à la lutte contre ce fléau », a notamment déclaré Denis Sassou N’Guesso.

Le chef de l’Etat congolais s’exprimait, lundi à l’ouverture de la 69ème session du Comité régional de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

Soulignant, « l’urgence d’une réponse stratégique globale », Denis Sassou N’Guesso se veut optimiste quant à la capacité de l’Afrique « à faire échec aux organisations criminelles et aux laboratoires clandestins qui sont à l’origine du trafic très lucratif de ces produits particulièrement nocifs ».

De l’avis du président congolais, cette ratification garantira entre autres « une production sécurisée et fiable des médicaments en Afrique, le renforcement du contrôle des produits pharmaceutiques et une plus grande harmonisation des réglementations nationales sur le médicament ».

L’objectif principal de l’Agence Africaine du Médicament est d’améliorer l’accès à des produits médicaux de qualité, sans risque et efficaces sur le continent. Pour ce faire, cette entité s’emploiera d’abord à la coordination et au renforcement des initiatives en cours visant l’harmonisation de la réglementation des médicaments, ainsi que la promotion de la coopération et de la reconnaissance mutuelle des décisions réglementaires.

Elle mènera ensuite des activités de contrôle réglementaire d’une sélection de produits médicaux et la fourniture d’orientations techniques aux États Parties et aux Communautés économiques régionales (CER) et enfin elle travaillera à la mutualisation de l’expertise et des capacités et le renforcement des réseaux pour une utilisation optimale des ressources disponibles limitées.

L’Afrique doit trouver des réponses pertinentes à l’environnement morbide qui la caractérise (Sassou N’guesso)

L’Afrique doit trouver des solutions pertinentes à l’environnement morbide préoccupant qui caractérise le continent a déclaré le lundi à Brazzaville, le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’guesso à la tribune de la 69ème session du Comité régional de l’Organisation mondiales de la santé (OMS) pour l’Afrique.Selon le président congolais, cet « environnement morbide » est la source de plusieurs maladies « aux niveaux élevés et inacceptables de la mortalité maternelle infanto-juvénile, aux épidémies meurtrières à l’œuvre dans les pays africains, à l’image de la fièvre hémorragique à virus Ebola ; et l’évolution alarmante des maladies chroniques. »

Pour ce faire, Sassou N’Guesso a invité les africains à la nécessité d’une mise en œuvre effective de la « couverture sanitaire universelle, la disponibilité des vaccins (…), à la lutte contre les faux médicaments ».

« Nos interventions contre le VIH/  Sida, la tuberculose, le paludisme et la fièvre à virus Ebola doivent se densifier encore plus davantage pour intégrer les contraintes nouvelles, en termes de prise en charge médicale et de promesse portée par les recherches engagée », a indiqué le président congolais.

Il en outre déploré le taux de mortalité encore élevé des femmes lors des accouchements en Afrique, ceux tous aussi dramatiques des enfants et des jeunes en bas âge qui dénotent des efforts encore considérables à consentir enAfrique, pour annihiler les incertitudes de la maternité et des premières années de vie.

Le président Sassou N’Guesso a fait savoir que « la mortalité maternelle et infantino-juvénile est source d’inquiétude et d’angoisse sur le continent. »

Toutefois, il a salué l’action des partenaires en matière de santé dont l’OMS, GAVI …, en précisant qu’en matière de santé : « le Congo consacre d’importantes ressources au secteur de la santé qui bénéficie environ de 12% du budget national. »

De ce fait le président congolais  a « exhorté les Etat africains à prendre activement part à la réunion de haut niveau, sur la couverture sanitaire universelle, prévue le 23 septembre 2019 à New-York en marge de la 74ème session de l’Assemblée des Nations Unies.

 

 

 

Marche sportive à Brazzaville, en prélude de la 69e session du comité régional de l’OMS

Une marche sportive d’environ 4 km destinée à faire la promotion de l’activité physique pour lutter contre les maladies, a eu lieu ce dimanche à Brazzaville, sous l’égide de la Direction de la Région africaine de l’Organisation mondiale de la santé (OMS-Afro), en partenariat avec le gouvernement congolais.Organisée en prélude de la 69ème session du Comité régional de l’OMS qui s’ouvre demain lundi dans la capitale congolaise, la marche était placée sous le patronage du Premier ministre congolais, Clément Mouamba. Présent au démarrage de la marche, il avait à ses côtés le directeur général de l’OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebruyesus, et la directrice régionale de l’OMS-Afro, Dr Matshidiso Moeti .

« L’activité sportive aide la population à lutter contre les maladies, nous avons intérêt à pratiquer le sport pour préserver notre santé, c’est ce qui justifie que nous démarrons notre session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique qui s’ouvre demain lundi ici à Brazzaville par cette marche », a déclaré la directrice de l’OMS de la région africaine, à la fin de la marche.

Le directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhabom Ghebruyesus a invité, pour sa part, les Africains en général et les Congolais en particulier à se joindre à la grande marche sportive qui aura lieu dans quelques semaines lors de l’Assemblée des Nations Unies pour la santé à New-York (Etats-Unis).

La marche sportive de ce dimanche a connu la participation de plusieurs membres du gouvernement congolais, de quelques ministres africains de la santé déjà présents à Brazzaville et des clubs des marcheurs de Brazzaville.

Indépendance, culture, économie et social au menu de la presse congolaise

Les 59 ans de l’indépendance du Congo célébrés ce 15 août avec en toile de fond le message du président Sassou N’Guesso, la culture avec l’élection Miss Indépendance remportée par Mlle Christy Ahoué, la gestion économique du pays et la menace de grève des enseignants sont les principaux sujets à la une de la presse congolaise de ce jeudi.« Fête du 15 août : nos soixante ans c’est demain », clame en manchette le quotidien national Les dépêches de Brazzaville, reprenant ainsi un passage du message à la nation délivré la veille au peuple congolais par du chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso.

« Le Congo fêtera ses soixante ans de son indépendance le 15 août 2020.Il ne sera ni trop vieux ni trop jeune pour ne pas se rendre compte que devant lui se dresse de nombreux défis qu’il doit relever pour assurer son développement », poursuit le quotidien en citant toujours chef de l’Etat.
En rapport avec les festivités marquant les 59 ans de l’indépendance du Congo, le quotidien nationale fait un clin d’œil à la 12ème édition de ‘’ Miss indépendance » en écrivant que
« Cette élection a vue Mlle Christy Ahoué, être couronné ‘’Miss indépendance’ ‘le 13 août dernier parmi les dix-neuf sélectionnées. »

« Agée de 23 ans et étudiante à l’université Marien Ngouabi, la Miss indépendance va bénéficier de nombreux avantage dont un voyage aller et retour au Sénégal », renseigne le journal.

Quant à La griffe, elle s’intéresse aux rumeurs de détournements de fonds au trésor public appelle et, tout en appelant à une bonne gestion économique du pays, elle s’insurge « contre ceux qui pillent le Congo » au mépris de « l’intérêt supérieur de la nation. »

Pour sa part, La semaine africaine se focalise sur les menaces des enseignants sortis des écoles professionnelles d’aller en grève d’ici le 1er octobre s’ils ne perçoivent  pas leurs bourses mensuelles. Elles sont de 50 000 FCFA pour les enseignants destinés à l’école primaire, de 60 000 FCFA pour ceux appelés à aller dans les collèges et 75 000 FCFA pour leurs collègues des lycées.

Selon ce journal, « ces enseignants condamnent l’irrégularité du paiement de leurs bourses qui rend précaires les conditions de vie des bénéficiaires, surtout ceux qui travaillent à l’intérieur du pays».

Sassou N’Guesso invite ses compatriotes à garder espoir

Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso, a appelé ses compatriotes à faire montre d’«espérance » et d’«optimisme » en l’avenir de leur pays qui, a-t-il souligné, est en train de se construire « au prix d’un effort persévérant » et avec « l’appui inestimable de ses partenaires ».« Notre pays se construit au prix d’un effort persévérant. Grâce à sa détermination éprouvée et l’appui inestimable de ses partenaires », a déclaré le chef de l’Etat congolais dans un message à la nation prononcé mercredi soir, à la vieille de la célébration ce jeudi  du 59-ème anniversaire de l’indépendance du Congo.

Insistant sur la nécessité pour ses compatriotes «à renouveler leur espérance et optimisme au bénéfice du Congo», il a déclaré pour s’en réjouir que son pays « vient de conclure un accord avec le Fonds monétaire international. Ce programme triennal de réformes vise à améliorer la situation de nos finances publiques et de l’économie nationale ».

« Nous saluons ce résultat acquis après des négociations longues et complexes», a affirmé Sassou N’Guesso, avant d’ajouter que «la multiplication des signaux cumulatifs et rassurants légitime, à juste titre, notre appel renouvelé à l’espérance et à l’optimisme, au bénéfice du Congo éternel ».

Pour le chef de l’Etat, «cette issue magnifie le comportement louable des concitoyens qui ont facilité, par leur sens élevé de patriotisme et de responsabilité, la consolidation du climat social apaisé, l’adhésion au processus engagé et l’espérance des lendemains meilleurs ».

«Cet objectif atteint ne saurait être une finalité. Il constitue un nouvel appel à la mobilisation et à un engagement sans faille», a-t-il toutefois indiqué.

Pour qu’elle dure, cette mobilisation devra se faire dans «la consolidation de la paix, la stabilité des institutions, le renforcement de la gouvernance, la diversification de l’économie, le bon voisinage et la coopération au service du développement», a préconisé Sassou N’Guesso qui a appelé ses compatriotes à recevoir dans « la légendaire tradition d’accueil et d’hospitalité du Congo » les participants à la 5ème édition du Forum « Investir en Afrique » et à la 69ème Session du Comité régional pour l’Organisation de la santé pour l’Afrique. 

Deux grands évènements prévus prochainement à Brazzaville.

Félicien Muhrir (h) et Agness Barossio (f), vainqueurs de la 16e édition du semi-marathon de Brazzaville

Félicien Muhrir du Rwanda, dans la catégorie des hommes et Agness Barossio du Kenya, chez les femmes, ont remporté la 16ème édition du Semi- marathon international de Brazzaville (Smib), courue mercredi à Brazzaville sur une distance de
21,100 km.Au terme de la course dont le coup d’envoi a été donné par le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’guesso, le Rwandais Félicien Muhrir a franchi la ligne d’arrivée avec un chrono de 1h 5′ 42 » et a empoché une somme de 2,5 million de FCFA. Son compatriote Mutai Cyrius, arrivé deuxième (1h5’29 »), a reçu une enveloppe de 2 millions de FCFA là où le troisième, l’Ougandais Toroitich Thimoty (1h8’36 »), est reparti avec 1,5 million de FCFA.

Chez les femmes, la kenyane, Agness Borossio,  auteur d’un chrono de 1h 12′ 23 », a également reçu pour sa première place 2,5 millions de FCFA là où sa sœur Stella Borossio, deuxième, s’est vu remettre 2 millions de FCFA. Troisième, l’Ethiopienne, Trunet Meshawi Fikiri, a empoché 1,5 million de FCFA pour un chrono de 1h 18′ 55 ».

Au niveau national en hommes, Eric Semba a réédité son exploit de 2018 avec un chrono de 1h10’32 » et il a reçu 2 million de FCFA.  Il est
suivi de Kouké Mael et Venzé Guelor, deuxième et troisième avec des chronos respectifs de 1h12′ 08 » et de 1h12’16 ». Leurs primes sont 1,5 million et 1 million de FCFA.

En version femmes au niveau national, la palme est revenue à Clem Mambéké avec un chrono de 1h 22′ et une prime de 2 million de FCFA. Elle est suivie par sa compatriote, Ossou Wakayi, qui grâce à un chrono de 1h 23 », a empoché 1,5 million de F.CFA. La troisième,
Mansoni Gerluchérie, auteur d’un chrono de 1h 24’18 », a reçu1 million de FCFA.

Cette 16ème édition du Smib a connu la participation de près de 680 athlètes dont 80 venus de plusieurs pays d’Afrique et de la diaspora.

La première édition du Semi -marathon international de Brazzaville (Smib) a été organisée pour la première fois en 2001, par le chef de l’Etat congolais dans le but de faire germer les valeurs du patriotisme et de faire la promotion de l’athlétisme au sein de la jeunesse africaine en général et congolaise en particulier.

L’Etoile du Congo remporte la Coupe nationale

L’équipe de l’Etoile du Congo a remporté ce ce mercredi au stade Massamba Debat de Brazzaville la Coupe du Congo en disposant l’As Otoyo à l’épreuve des tirs au but 4 tab 2 Cette finale comptant pour le 59ème anniversaire de l’indépendance du Congo a été finalement remportée par l’Etoile après une partie riche en suspense.

Malgré quelques occasions des deux cotés, le match s’est joué à l’épreuve des tirs au but après un nul vierge durant les 90 minutes et la prolongation.

 Les joueurs de l’Etoile du Congo plus adroits, se sont imposés remportant leur 6ème coupe du Congo devant l’As Otoyo .

 Cette victoire en Coupe du Congo permettra aux protégés du coach Cedric Nanitélamio de participer à la prochaine Coupe Africaine de la confédération.

 Avant ce nouveau sacre, l’Etoile du Congo avait déjà remporté cette coupe du Congo en 1983, 1995,2000 ,2002 et 2006.