Convid-19: des mesures pour la promotion des paiements électroniques dans l‘UMOA

Dans le cadre de la mise en œuvre des mesures prises le 21 mars 2020, destinées à la lutte contre la propagation du COVID-19, des concertations entre la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), l’ensemble de la communauté bancaire et les établissements de monnaie électronique de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) ont permis d’arrêter une série de mesures pour encourager les populations à limiter les contacts physiques grâce à l’utilisation des paiements digitaux, a appris APA auprès de l’Institut d’émission.Ces mesures portent notamment  sur la gratuité, à l’échelle nationale, des transferts de monnaie électronique entre personnes pour les montants inférieurs ou égaux à 5.000 francs CFA (1 FCFA équivaut à 0,0016 dollar), y compris les virements de comptes bancaires vers les porte-monnaies électroniques, et vice-versa. Il y a également  la gratuité des paiements de factures d’eau et d’électricité, via la téléphonie mobile, pour les montants inférieurs ou égaux à 50.000 FCFA,  la suppression, par les émetteurs de monnaie électronique, des commissions payées par les commerçants sur les paiements marchands, adossés à la monnaie électronique.

 Une autre mesure qui n’est pas des moindres est la réduction de 50%, par les banques, des commissions payées par les commerçants sur les paiements marchands, adossés à la carte dans le réseau du Groupement Interbancaire Monétique de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (GIM-UEMOA).

Les échanges entre les acteurs du marché financier ont aussi abouti au relèvement du plafond de rechargement du porte-monnaie électronique de deux  à trois  millions FCFA et du cumul mensuel de rechargement de dix à douze  millions FCFA. « Cette mesure est applicable uniquement aux clients régulièrement identifiés », précise la BCEAO.

 Il a également  été question de la réduction de 50% des frais appliqués aux virements bancaires de la clientèle, traités via le Système Interbancaire de Compensation Automatisé de l’UEMOA (SICA-UEMOA), sans compter de l’assouplissement des conditions d’ouverture des comptes de monnaie électronique.

« A ce titre, souligne la BCEAO, les émetteurs de monnaie électronique sont autorisés, à activer les porte-monnaies électroniques sur la base des données de la téléphonie mobile, sous réserve de recueillir par tout moyen l’accord du client et de réaliser les diligences liées à l’identification à distance, dans la limite des plafonds réglementaires ».

 Une autre mesure qui va plaire aux clients est la baisse de 50% des frais de retrait par carte bancaire dans le réseau régional du GIM-UEMOA.

Sur un autre registre, la BCEAO a engagé la communauté bancaire à assurer la disponibilité et la qualité des services au niveau des guichets automatiques et des terminaux de paiements électroniques.

Ces mesures arrêtées entrent en vigueur à compter du 3 avril 2020, pour une période de 30 jours renouvelable en fonction de l’évolution de la situation sanitaire.

Le Malawi confirme ses premiers cas de Covid-19

Le Malawi a confirmé trois cas de coronavirus, les premiers depuis l’apparition de l’épidémie en Chine, a appris APA vendredi.Le président du Malawi, Peter Mutharika, a annoncé jeudi soir qu’une dame de 61 ans, de retour d’Inde, a testé positive à la maladie. 

« La dame a confirmé avoir été en contact avec un parent infecté du Covid-19 pendant son séjour en Inde. À son arrivée, elle a été mise en quarantaine pendant laquelle elle a développé des symptômes de la maladie », a expliqué le président. 

Les deux autres personnes contaminées sont un parent et une femme de ménage. 

Les trois cas sontsont pris en charge par le personnel de santé et que leurs contacts sontsont recherchés, poursuit le président. 

Il a exhorté ses concitoyens à ne pas paniquer, mais à continuer d’appliquer les mesures préventives déjà annoncées, notamment en observant les règles d’hygiène de base et de distanciation sociale.

Covid-19: la BM débloque 50 millions USD pour le Kenya

La Banque mondiale a approuvé un financement immédiat de 50 millions de dollars américains pour soutenir la réponse du Kenya à la pandémie de coronavirus dans le cadre d’une opération appelée Projet de réponse d’urgence Covid-19 au Kenya.Le projet fournira un financement d’urgence pour les services de diagnostic médical, la surveillance et la réponse, le renforcement des capacités, la quarantaine, les centres d’isolement et de traitement, l’élimination des déchets médicaux, la communication des risques et l’engagement communautaire, ainsi que pour le renforcement de la capacité du pays à fournir des services de transfusion sanguine sûrs.
 
« Ce nouveau instrument d’exécution rapide aidera le Kenya dans ses efforts pour prévenir, détecter et répondre à la menace posée par Covid-19 et pour renforcer les systèmes nationaux de préparation à la santé publique », a déclaré vendredi le directeur de la Banque mondiale, Carlos Felipe Jaramillo, dans un communiqué.
 
Le projet sera mis en œuvre dans l’ensemble des 47 comtés du Kenya, les principaux bénéficiaires étant les personnes infectées, les populations à risque, le personnel médical et d’urgence, les installations médicales et de dépistage et les agences nationales de santé.
 
Ce financement est le premier d’une série de soutiens que la Banque mondiale doit apporter au Kenya en réponse au défi sans précédent de Covid-19.
 
En outre, 10 millions de dollars ont été débloqués dans le cadre du volet d’intervention d’urgence du projet de transformation des systèmes de santé pour les soins universels afin de financer le plan d’urgence national contre le Covid-19.
 
Le groupe de la Banque mondiale déploie un programme accéléré de 14 milliards de dollars pour renforcer la réponse au Covid-19 dans les pays en développement et raccourcir le temps de redressement.
 
La réponse immédiate comprend un financement, des conseils politiques et une assistance technique pour aider les pays à faire face aux conséquences sanitaires et économiques de la pandémie.
 
Le secrétaire du Cabinet pour la santé du Kenya, Mutahi Kagwe, a révélé hier jeudi que le nombre de cas de coronavirus dans le pays est passé à 110 après que 29 personnes supplémentaires ont testé positives.

Covid-19: 12 cas de contamination notifiés ce vendredi par le ministère de la santé

Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a rapporté, vendredi, 12 nouveaux cas de coronavirus sur les 153 tests de diagnostic réalisés.
Il s’agit de 7 cas importés qui concernent des Sénégalais revenus d’un pays africain interceptés à la frontière le 29 mars puis placés en quarantaine à Vélingara (Kolda), 5 cas contacts suivis, a précisé le ministère dans son point quotidien de l’évolution de la maladie déclarée il y a un plus d’un mois au Sénégal.
11 patients ont été déclarés guéris, selon le ministère qui assure que l’état de santé des patients hospitalisés est stable.
Le bilan du Covid-19 au Sénégal s’établit ainsi à ce jour : 207 cas dont 66 guéris, 1 décès, 1 malade évacué et 139 sous traitement.

Af’Sud: plus de 2000 arrestations pour violation du confinement

Au total, 2.289 personnes ont été arrêtées en Afrique du Sud pour non-respect des mesures de confinement de 21 jours, qui en est à sa première semaine, selon le ministre de la Police, Bheki Cele.Lors d’un point de presse à Pretoria, M. Cele a exhorté tout le monde à respecter et à se conformer à cette mesure. « Le public doit s’en tenir aux règles afin que nous ne soyions pas obligés de faire respecter la loi », a-t-il déclaré aux journalistes.

Hier jeudi, l’Afrique du Sud, qui a enregistré cinq décès dus au virus et 1462 cas confirmés de la maladie, est entrée dans son septième jour de confinement national déclaré par le président Cyril Ramaphosa le mois dernier.

M. Cele a déclaré que 24.389 agents de la force publique, composés de policiers et de soldats, ont été déployés pour faire respecter la réglementation dans tout le pays.

Covid-19: la BM débloque 12 milliards FCFA pour le Sénégal

Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé jeudi un crédit de 12 milliards de francs CFA (environ 20 millions de dollars) de l’Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque qui aide les pays les plus pauvres de la planète, en vue de soutenir la riposte du Sénégal contre la menace du nouveau coronavirus, ont annoncé les responsables de cette institution de Bretton Woods basée à Washington.Au niveau de la Banque, on avance que le projet de riposte à la pandémie de Covid-19 au Sénégal renforcera les capacités de prévention, d’anticipation et de réaction du pays. Il vient compléter l’aide additionnelle accordée au Sénégal dans le cadre d’une opération en cours (le Projet de renforcement des systèmes régionaux de surveillance des maladies (REDISSE III) destinée à soutenir le plan national de riposte au coronavirus.

« Le Sénégal a bâti sa riposte contre le Covid-19 sur l’expérience acquise ces dernières années pour enrayer les épidémies grâce à des mesures rapides de dépistage et de réaction », indique Nathan Belete, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal. Il ajoute que son institution sait que le projet sera mis en œuvre avec efficacité et en étroite concertation avec tous les partenaires et parties prenantes concernés.

Au niveau du Groupe de la Banque mondiale, on avance avoir mobilisé une aide rapide d’un montant de 14 milliards de dollars afin de renforcer l’action des pays en développement face à la pandémie de Covid-19 et accélérer la vitesse de rétablissement. Cet appui immédiat comprend des financements ainsi que des conseils et une assistance technique destinés à aider les pays confrontés aux conséquences sanitaires et économiques de la pandémie. IFC, la branche de la Banque qui finance les structures privées, y contribue à hauteur de 8 milliards de dollars, avec des financements visant à aider les entreprises touchées par la pandémie et à protéger les emplois.

La BIRD et l’IDA s’emploient aussi à mettre à la disposition des pays une enveloppe initiale de 6 milliards de dollars pour financer la réponse sanitaire. En vue de fournir un soutien plus large et répondre aux besoins des pays, le Groupe de la Banque prévoit de déployer 160 milliards de dollars sur une période de 15 mois pour protéger les populations pauvres et vulnérables, soutenir les entreprises et favoriser le redressement de l’économie.

Covid-19: Save the Children s’inquiète de la fermeture des écoles en Afrique

L’ONG Save the Children s’inquiète du fait que presque tous les pays ouest et centre africains ont procédé à des fermetures d’écoles et d’universités à l’échelle nationale pour contenir le virus du Covid-19, soulignant que dans ces régions, plus de 120 millions d’enfants et d’étudiants ne sont plus scolarisés. »Bien que la réponse au COVID 19 soit principalement axée sur les systèmes de santé, la pandémie a déjà un impact dévastateur sur les enfants au-delà de l’aspect sanitaire. Pour tenter de contrôler la pandémie COVID 19, les gouvernements ferment des écoles dans le monde entier. Cette situation pourrait encore aggraver la vulnérabilité des enfants marginalisés en Afrique de l’Ouest et du Centre et surtout au Sahel », déplore l’ONG dans un communiqué reçu vendredi à APA.

Save the Children s’inquiète des mécanismes limités mis en place pour s’assurer que les enfants soient en mesure de poursuivre leur apprentissage depuis leur maison. « Leur éducation est interrompue, les enfants n’ont plus de lieu sûr comme une école. Ils deviennent donc plus exposés aux abus, à la négligence, à la violence ou encore à l’exploitation, et sont plus susceptibles, surtout les filles, d’abandonner complètement l’école », poursuit-elle.

Elle souligne que si certains pays sont mieux préparés à offrir un « apprentissage à distance » aux enfants pendant les fermetures d’écoles, les filles et les garçons les plus marginalisés vivant dans les zones rurales ou dans la banlieue des grandes villes auront du mal à accéder à l’enseignement à distance. Il s’agit notamment des enfants issus de ménages à faible revenu, des enfants handicapés et des enfants déjà touchés par des conflits et des crises humanitaires.

Les systèmes éducatifs nationaux de la RDC, du Burkina, du Mali, du Niger ou du nord du Nigeria, cité Save the Children, sont déjà confrontés à des défis considérables en raison du conflit et des déplacements en cours et d’un manque de financement critique. Le COVID-19 exacerbe d’avantage cette situation.

« L’éducation doit être intégrée dans la réponse actuelle à l’épidémie de COVID-19, car l’avenir de millions d’enfants est en jeu. La maladie peut disparaître avec le temps, mais les enfants continueront à en subir les conséquences pour le reste de leur vie », a déclaré Philippe Adapoe, Directeur Régional de Save the Children pour la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

« Gérer la crise sanitaire et contenir le virus doit bien sûr être une priorité, mais il faut aussi veiller à ce que les enfants puissent poursuivre leur éducation depuis chez eux. Jusqu’à présent, des mécanismes limités ont été mis en place pour assurer la continuité de l’éducation des enfants à la maison. C’est un défi que les gouvernements devront relever, avec l’aide de la communauté internationale. Si nous reléguons cette continuité de l’éducation au second plan, de nombreux enfants, en particulier les filles, risquent d’abandonner l’école. Ebola, même s’il s’agit d’une épidémie différente, devrait nous servir de leçon », conclut-il.

Save the Children appelle les gouvernements et la communauté internationale à mettre des mesures en place pour atténuer l’impact de la fermeture des écoles, à apporter des soins appropriés et un soutien spécifique pour les enfants, ainsi que l’enseignement à distance, car les fermetures d’écoles frapperont le plus durement les enfants les plus marginalisés, et à mettre en place des mesures nécessaires pour atténuer les risques pour les enfants, l’impact des fermetures d’écoles allant au-delà de la perturbation de l’éducation.

Covid-19: le nombre de cas confirmés en Côte d’Ivoire s’établit à 194 dont 15 guéris

Le nombre de cas confirmés au Coronavirus (Covid-19) en Côte d’Ivoire a grimpé jeudi à 194 dont 15 guéris et un décès, selon un bilan du ministère de la Santé et de l’hygiène publique, faisant état de quatre nouveaux cas de contamination dans le pays.« Le ministère de la Santé et de l’hygiène publique a enregistré ce jeudi 2 avril 2020, 4 nouveaux cas d’infection à Covid-19 sur 81 échantillons prélevés, portant à 194 le nombre total de cas confirmés », a annoncé Aka Aouélé, le ministre de tutelle.

Selon M. Aka Aouélé, on note également ce jeudi six nouveaux guéris, portant le nombre total de malades guéris au Covid-19 à 15 et un décès. Mercredi, 11 nouveaux cas détectés ont été localisés dans la ville d’Abidjan et plus précisément à Cocody dans l’Est d’Abidjan qui enregistre 45% des cas. Deux personnes localisées à Korhogo (Extrême Nord) et à Duékoué (Extrême Ouest) ont été acheminées à Abidjan pour des tests médicaux, a-t-il conclu.

Devant l’apparition de signes tels que la toux, la fièvre et les difficultés respiratoires, il est recommandé aux populations de contacter les numéros d’urgence gratuits 143, 101, 125 et le 119. Les équipes d’intervention rapide, étant chargés de se rendront auprès de ces cas.  

Face à la situation de crise sanitaire endeuillant des familles et affectant les économies à l’échelle mondiale, le président Alassane Ouattara, a décrété l’état d’urgence et autorisé l’isolement du Grand Abidjan afin de freiner la propagation du virus sur le territoire ivoirien.

Burkina: un plan de riposte de 178 milliards Fcfa contre le Covid-19

Le Burkina Faso a fait passer son plan de riposte contre le Covid-19 de 11 à près de 178 milliards de FCFA, a annoncé jeudi, le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, à l’issue du Conseil des ministres.M. Dandjinou qui s’exprimait à l’issue du deuxième e-Conseil des ministres, a indiqué que ce plan de riposte révisé contre le Coronavirus est exactement de 177 milliards 914 millions 978 mille 612 FCFA.

Il a précisé que ledit plan prend en compte toutes les huit régions du Burkina Faso actuellement touchées par la maladie, sur les 13 (régions) que compte le pays.

Le premier plan de riposte était de 11 milliardsFCFA et était orienté seulement vers Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, où se recense la majorité des cas positifs.

Selon le Porte-parole du gouvernement, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré va annoncer ce jeudi à 20 heures (GMT et local) sur les antennes de la télévision publique, des mesures sociales au profit des personnes démunies et des acteurs économiques.

Le Burkina Faso qui a recensé ses premiers  cas de Covid-19, le 9 mars dernier, présente à la date du 1er avril, 288 cas de la maladie, contre 50 guérisons et 16 décès.

Togo: plus de 1000 détenus graciés pour désengorger les prisons

Mille quarante-huit (1048) détenus exactement ont bénéficié d’une remise de peines accordée par le Chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé dans le cadre des mesures prises pour désengorger les prisons.Cette grâce présidentielle intervient dans la foulée du discours spécial, mercredi dans la soirée, du Président de la République sur la pandémie du coronavirus et dans lequel plusieurs mesures fortes dont l’instauration de l’état d’urgence sanitaire et d’un couvre-feu étaient annoncées.

Cette remise de peines accordée par décret signé du Chef de l’Etat, sur la base de l’article 73 de la Constitution togolaise, rapport conjoint du Garde des Sceaux, ministre de la Justice et de son collègue de la Sécurité et de la Protection civile et avis du Conseil supérieur de la Magistrature, concerne les détenus dans toutes les prisons du territoire dont il ne restait pas beaucoup de peine à purger. 

Ces libérations en masse constituent une réponse favorable aux appels tous azimuts lancés, depuis quelques jours à l’endroit du Chef de l’Etat, par des organisations de défense des droits de l’Homme dont le Front citoyen TogoDebout (FCTD), afin de désengorger les prisons du Togo et éviter une hécatombe aux détenus, dans le cadre de lutte contre le coronavirus. 

Covid-19: Perte de 4mds $ pour les compagnies aériennes africaines – IATA

L’Association internationale du transport aérien (IATA) a appelé jeudi à une action urgente des gouvernements africains pour apporter une aide financière aux compagnies aériennes, à un moment où la plupart d’entre elles subissent d’énormes pertes en raison de la pandémie de coronavirus.Selon l’IATA, les compagnies aériennes du continent ont subi des pertes de l’ordre de quatre milliards de dollars en raison de la pandémie de Covid-19 en cours, et qui a interrompu le trafic aérien au cours des dernières semaines.

Par exemple, selon l’IATA, le Kenya a accueilli 2,5 millions de passagers de moins, ce qui a entraîné une perte de revenus de 540 millions de dollars, entraînant la perte de 137.965 emplois et une contribution de 1,1 milliard de dollars à l’économie du Kenya.

Les compagnies aériennes sud-africaines ont enregistré 10,7 millions de passagers en moins, ce qui a entraîné une perte de revenus de 2,29 milliards de dollars américains, tandis que la pandémie a entraîné 3,5 millions de passagers en moins pour les compagnies aériennes nigérianes, qui ont subi des pertes d’environ 760 millions de dollars américains, selon l’IATA.

Les compagnies aériennes éthiopiennes ont enregistré 1,6 million de passagers de moins en raison de la peur causée par le coronavirus, entraînant une perte de revenus de 300 millions de dollars US.

“Pour minimiser les énormes dégâts que ces pertes sont sensées avoir causé aux économies d’Afrique et du Moyen-Orient, il est vital que les gouvernements intensifient leurs efforts pour aider l’industrie”, a déclaré Muhammad Al Bakri, vice-président régional de l’IATA pour l’Afrique et le Moyen-Orient.

Il a noté que de nombreux gouvernements de la région dont il est responsable se sont engagés à atténuer les effets de Covid-19.

Un certain nombre de gouvernements africains ont commencé à accorder des allègements fiscaux, tels que le report des paiements de location d’avions par le gouvernement du Cap Vert et des allègements financiers des gouvernements du Rwanda et de l’Angola, a révélé al Bakri.

L’Association a également appelé les régulateurs africains du transport aérien à prendre des mesures pour assurer les opérations de fret aérien, y compris des procédures accélérées pour obtenir des permis de survol et d’atterrissage et pour exempter les membres d’équipage de la quarantaine de 14 jours.

Il a également appelé les gouvernements à accorder un allègement financier aux redevances et taxes d’aéroport et de contrôle du trafic aérien pour les compagnies.

Covid-19: 230 millions FCFA de Mme Ouattara au District d’Abidjan et au personnel de la santé

La Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, présidente de la Fondation Children of Africa, a fait jeudi des dons de kits alimentaires et sanitaires d’une valeur de 200 millions Fcfa aux populations du District d’Abidjan, et offert des produits sanitaires au personnel de santé d’un montant de 30 millions Fcfa dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.La crise sanitaire du Covid-19 a conduit l’Etat ivoirien à édicter des mesures barrières pour prévenir la propagation du virus, contraignant un bon nombre de concitoyens à rester chez eux ou à réduire leurs heures de travail. Certains ont momentanément perdu leur activité et d’autres mis au chômage.

« Cette situation qui accentue les besoins des populations en produits alimentaires et sanitaires est particulièrement difficile, surtout pour les couches les plus défavorisées. C’est pourquoi, avec ma Fondation Children Of Africa, j’ai décidé d’apporter mon soutien à mes frères et sœurs qui pâtissent de cette situation », a déclaré Mme Dominique Ouattara. 

De ce fait, « à toutes les populations du District d’Abidjan, représentées ici par leurs maires, leurs chefs de communauté et chefs religieux, nous offrons des dons de produits alimentaires et sanitaires d’une valeur de 200 millions de F CFA, », a dit la Première dame de Côte d’Ivoire.

En outre, au travers de sa Fondation Children Of Africa, Mme Dominique Ouattara a offert des produits sanitaires d’une valeur de 30 millions de F CFA au personnel de santé en Côte d’Ivoire pour lui permettre de travailler dans de meilleures conditions.

Elle s’est réjouie des nombreuses actions de solidarité déjà entreprises dans le pays pour soutenir la lutte contre le coronavirus, tout en faisant observer que les besoins sont nombreux et requièrent l’implication de tous: personnes privées, ONG ou entreprises afin qu’aucune famille ne soit délaissée.

« Entre voisins, dans les quartiers, partout où le besoin se fera sentir, soutenons les plus démunis et formons ensemble une chaine de solidarité plus forte que le Covid-19 », a-t-elle lancé, exhortant au respect des mesures de restriction qui imposent de garder une distance de sécurité d’au moins un mettre les uns des autres.

Toutefois, poursuivra-t-elle, « loin de dresser des barrières entre nous, le Covid-19 doit nous permettre de réaffirmer les valeurs d’humanisme et de solidarité qui font de la Côte d’Ivoire le pays de la vraie fraternité ». 

Le coronavirus, une maladie grave et très contagieuse, a déjà fait des milliers de morts à travers le monde. En Côte d’Ivoire, à la date du 1er avril 2020, sur 190 cas confirmés, un décès a été enregistré et 9 personnes déclarées guéries.

 

L’Afrique Sud « préoccupée » par la hausse des transmissions du Covid-19

Le ministre sud-africain de la Santé, Zweli Mkhize, a exprimé jeudi sa vive préoccupation face à l’augmentation de la transmission communautaire du coronavirus dans le pays.Le ministre s’exprimait à un moment où le nombre de cas venait de passer de 27 à 1.380 du jour au lendemain.

La province de Gauteng, la région la plus industrialisée du pays, et qui abrite Johannesburg, a enregistré jusqu’à présent le plus grand nombre de cas avec 645, selon le ministre.

Il s’exprimait à Johannesburg lors de l’inspection de 60 unités mobiles de dépistage des coronavirus, que le Laboratoire national de santé a fait parvenir pour les envoyer aux municipalités et aux métros du district en vue de l’exercice de porte à porte de la semaine prochaine.

Mkhize a estimé que la distribution de l’équipement avait suivi l’annonce par le président Cyril Ramaphosa cette semaine que son gouvernement intensifierait ses efforts pour dépister et tester les Sud-Africains dans les zones densément peuplées, notamment Soweto.

Une partie de cette opération de dépistage de masse a débuté mercredi dans le Canton d’Alexandra à Soweto, où les habitants de la zone densément peuplée se sont alignés pour subir un test de dépistage du virus.

Le pays a jusqu’à présent perdu cinq vies depuis que les premiers cas de coronavirus ont été détectés début mars lorsque des habitants impliqués qui étaient allés en vacances en Italie sont rentrés chez eux contaminés.

Les transmissions actuelles du virus, cependant, sont venues des habitants qui ne sont pas allés à l’étranger vers d’autres résidents locaux – ce qui a amené le ministre à exprimer sa préoccupation face à l’augmentation quotidienne des cas de la maladie.

Covid-19: La guérison est plus rapide avec l’Hydroxychloroquine selon Pr Seydi

Le professeur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital de Fann, à Dakar, a assuré jeudi que les patients de Covid-19 sous traitement avec de l’hydroxychloroquine guérissaient plus rapidement, promettant d’y associer dans les prochains jours de l’azithromycine afin de parvenir à de meilleurs résultats.

’’Les patients sous traitement spécifique tel que l’hydroxychloroquine guérissent plus vite. Nous l’avons constaté. Mais comme j’ai eu à le dire en matière de sciences la contestation seule ne suffit pas. Il faut faire des recherches poussées avant de valider une attitude’’, a-t-il déclaré lors du point quotidien sur la situation de la maladie au Sénégal.

‘’Ce constat nous rassure et rassure toute mon équipe. Et nous allons continuer dans ce sens. Nous allons même dans les jours à venir y associer de l’Azithromycine, ce qui devrait nous permettre d’avoir de meilleurs résultats’’, a indiqué le professeur Seydi en intervenant dans le cadre de l’évaluation de la pandémie un mois après son entrée au Sénégal.

La guérison de dix patients du nouveau coronavirus a été annoncée auparavant par le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abodulaye Diouf Sarr, portant à 55 le nombre de malades déclarés guéris au Sénégal depuis le 2 mars.

Le nombre de patients en observation dans les structures sanitaires du pays s’élève à 145 alors que 195 cas positifs ont été répertoriés par les autorités sanitaires.


’’Les résultats obtenus avec l’hyroxychloroquine ne doivent pas pousser à l’automédication, du reste dangereuse. C’est pour éviter d’avoir des effets secondaires inconnus que nous avons commencé à traiter nos patients uniquement avec de l’hydroxychloroquine bien qu’il soit connu que son association avec l’azithromycine soit plus efficace’’, a souligné le professeur Seydi.


Il a assuré que c’est après avoir traité certains patients sans noter d’effets secondaires que son équipe était maintenant en droit de passer à la deuxième étape à travers l’association de l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine.


’’Il faut noter que la prise en charge ne se limite aux traitements spécifiques. Certes, le traitement antiviral permet de raccourcir la durée d’hospitalisation de guérir plus vite le malade mais il ne serait pas suffisant si on n’y associe pas les autres aspects thérapeutiques tel que le traitement symptomatique’’, a-t-il rappelé.


Selon le chef du service des maladies infectieuses et triopicale de l’hôpital de Fann, le traitement de réanimation tel que l’utilisation du respirateur fait également partie du traitement symptomatique.


’’Nous devons en même temps traiter les comorbidités par ce que nous avons des patients qui nous viennent avec d’autres pathologies associées, le diabète, l’hypertension artérielle, l’insuffisance rénale’’, a-t-il fait savoir.


Dans le cadre du traitement, le professeur Seydi a souligné la nécessité de prévenir d’autres complications comme la maladie à thromboembolique. ’’Cette maladie peut se compliquer d’embolie pulmonaire et tuer le malade et prévenir les surinfections’’, a-t-il par exemple averti.

Maroc/Covid-19: Le confinement, une opportunité pour reconstruire la cohésion familiale perdue

Par Hicham Alaoui

Le Maroc à l’instar de nombreux pays du globe, mène un combat sans relâche contre cet ennemi invisible du coronavirus, pour lequel des mesures drastiques ont été prises pour enrayer sa propagation, dont on peut citer la situation du confinement.Si le fait de rester cloîtrer est une situation inhabituelle pour la population, elle offre par contre une panoplie de bienfaits et avantages.

En effet, cette situation de claustration est une opportunité pour reconstruire la cohésion familiale, perdue à la faveur d’une famille nucléaire dans laquelle chaque membre garde les yeux rivés sur les écrans de son Smartphone, tablettes ou ordinateurs, coupant court avec la convivialité familiale, qualité irréfutable de la société marocaine depuis longtemps.

Certes, la famille, pierre angulaire de la société, est une valeur refuge en ces temps de confinement. Fragilisée par les évolutions contemporaines du droit, la famille recouvre aujourd’hui un semblant de souveraineté. Elle est un lieu de solidarité très spécifique, à taille humaine et irremplaçable.

Il va sans dire que la claustration permet à la famille de s’unir, de se retrouver autour d’une même table et surtout de se rapprocher des enfants, de les mieux comprendre et de rester proche d’eux pour leur procurer tout l’amour et l’affection nécessaires.

C’est également une occasion pour superviser et soutenir les cours dispensés à distance par les établissements scolaires aux élèves. L’objectif est de s’arrêter sur le niveau scolaire des enfants et de leur apporter soutien et aide.

Le confinement offre également l’opportunité de suivre les programmes télévisés mais aussi d’autres programmes qui atténuent le stress et la pression subis durant cette situation exceptionnelle, marquée par une psychose généralisée.

Aussi, en cette période de confinement décrétée pour endiguer la propagation du coronavirus, le sentiment d’enfermement peut gagner tout un chacun. Or, la lecture est un magnifique moyen de s’évader.

La lecture pourrait, en effet, s’avérer une véritable panacée à ces sentiments de découragement qui habitent les gens, obligés de se cloîtrer chez eux pour juguler l’expansion de l’épidémie qui fait ravage dans le monde.

A toute chose malheur est bon. Cette période de confinement constitue une opportunité en or pour les personnes de renouer avec la lecture, véritable outil pour interpréter le monde, structurer les expériences et construire des connaissances.

Incontestablement, cette situation hors pair constitue un tremplin vers un nouveau mode de vie systémique et organisé, qui renoue avec la synergie et la cohésion familiales et coupe court avec des habitudes qui nous éloignent davantage de notre lieu de solidarité et de convivialité qu’est la famille.

Confinement: les résidents d’Accra font recours aux achats en ligne et aux services de messagerie

Les services de messagerie et de livraison sont en plein essor à Accra et dans d’autres villes ghanéennes sous confinement, dans le but de réduire la propagation du coronavirus.Les résidents, qui ont été invités à rester chez eux et les catégories de travailleurs exemptés, ont eu recours aux médias sociaux et aux plateformes en ligne pour acheter les articles dont ils ont besoin.

Les livreurs et les camionnettes appartenant aux opérateurs de ces services apportent divers articles comme la nourriture, les détergents, les médicaments et les désinfectants pour les mains sur les lieux de travail et au domicile des personnes qui les ont commandés.

Les services sont sollicités par les résidents des quartiers huppés, dont la zone résidentielle de l’aéroport, les districts de Cantonment, Labone et Dansoman, tous situés à Accra.

Côte d’Ivoire/Covid-19 : reconduction de la décision de fermeture des mosquées « jusqu’à nouvel ordre»

Le Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM) et l’Association des musulmans sunnites en Côte d’Ivoire ( AMSCI-CODIS), les deux grandes faîtières des guides religieux musulmans ivoiriens, ont décidé jeudi de la reconduction de la mesure de fermeture des mosquées dans le pays « jusqu’à nouvel ordre » en vue de lutter contre la propagation de la maladie à Coronavirus.C’est le 18 mars dernier que les deux organisations avaient décidé de la fermeture des mosquées dans le pays pour 15 jours dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus. Cette décision de fermeture des mosquées devrait expirer demain vendredi. 

« (…) Prenant acte de la gravité toujours croissante de la situation et suivant les recommandations du gouvernement par le biais du CNS, le COSIM et l’AMSCI/ CODIS reconduisent l’ensemble des directives du 18 mars 2020 jusqu’à nouvel ordre», rapporte un communiqué conjoint de ces deux organisations. 

Les guides religieux musulmans ont également appelés les ivoiriens et les populations vivant en Côte d’Ivoire à plus d’efforts de moralisation de la société et ont adressé des « supplications à Allah pour qu’il mette sa barakat (ndlr puissance) dans les mesures prises afin d’éradiquer au plus tôt le Covid-19 ».

 Le 18 mars dernier, soit deux jours après les mesures prises par le gouvernement ivoirien pour lutter contre la propagation du Coronavirus,  le COSIM et le CODIS ont annoncé la « fermeture temporaire » des mosquées pour une période de 15 jours renouvelables. 

Au-delà de cette mesure, plusieurs autres directives avaient prises par les dignitaires religieux musulmans contre le Covid-19 dans le pays. Il s’agit entre autres de la suspension des activités collectives ( réunions, cérémonies de quelque nature que ce soit) dans les mosquées durant 15 jours et la suspension des activités socio-culturelles  ( mariages, sacrifices, baptêmes…) dans les mosquées pour une période de 15 jours renouvelables. 

A ce jour en Côte d’Ivoire, 190 cas de maladie à Coronavirus ont été confirmés avec un décès et neuf cas de guérison.

Les femmes ivoiriennes invitées à être des «actrices de changement» face au Covid-19

Euphrasie Kouassi Yao, conseillère spéciale du président de la République de Côte d’Ivoire, en charge du Genre, appelle l’ensemble des femmes, notamment celles du Compendium des compétences féminines et les femmes leaders, à être des « actrices de changement » dans la lutte contre le Covid-19, dans une déclaration.« Chère sœurs, face donc au Covid-19, nous ne devons pas être considérées comme des victimes mais plutôt comme des actrices de changement positif en mettant en pratique le triple rôle que nous jouons dans la société à savoir le rôle reproductif, productif et communautaire », déclare Mme Euphrasie Kouassi Yao.

Pour Mme Euphrasie Yao, coordinatrice du Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire, il s’agit d’ « attirer l’attention des femmes à plus de responsabilité dans la gestion de cette crise sanitaire que nous vivons en ce moment ». 

Elle a appelé la gent féminine à la discipline et au respect strict des règles d’hygiènes, tout en encourageant fortement « les femmes du Compendium et les femmes leaders à être de véritables actrices de changement en inventant des méthodes ingénieuses dans leur communauté et au sein de leur famille respective pour stopper le virus, en se soumettant aux mesures d’hygiène sanitaires prescrites ».

Selon Mme Euphrasie Yao, la prise de conscience  du  triple rôle de la femme dans la société peut freiner la propagation de la pandémie avec efficacité. C’est pourquoi elle a appelé les femmes de Côte d’Ivoire à sensibiliser les personnes autour d’elles sur la gravité de la situation.

« Respectez et faites respecter les règles d’hygiène ainsi que les mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence par le président de la République dans vos communes, communautés afin de vous protéger et protéger vos familles », a-t-elle lancé.

La coordinatrice du Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire, a également invité toutes les forces vives, les partenaires techniques et financiers, associations de jeunes à mutualiser les efforts pour vaincre cette pandémie.

Face à cette situation gravidisme endeuillant des familles et ruinant les économies mondiale, le président Alassane Ouattara, a décrété l’état d’urgence et mis en place des mesures drastiques afin de freiner la propagation du virus sur le territoire ivoirien. 

Des statistiques chinoises, a-t-elle souligné, indiquent que « plus de 90% des soignants de la province de Hubei (région la plus touchée par le Covid-19 en Chine) sont des femmes. » Et selon l’enquête menée par Claire Wenham, Julia Smith et Rose Mary Morgan, trois chercheurs du groupe de travail international Genre, les femmes constituent la majorité des travailleurs du secteur de la santé et des services sociaux. Elles représentent environ 70% dans 104 pays analysés par l’OMS.

Des travaux menés par l’équipe du Dr Van Doremahen, le virus Covid-19 a des durées de vie en fonction du réceptacle, quatre heures pour les surfaces en cuivre, 24h sur du papier carton, 2 à 3 jours sur les plastiques et aciers inoxydables. Mais, la contamination principale demeure le contact humain.

Le  monde entier traverse une grave crise sanitaire sans pareille provoquée par la maladie à Coronavirus touchant aujourd’hui plus 803 650 personnes dont plus de 423 290 décès dans le monde selon l’organisation mondiale de la Santé.  

Le nombre de cas confirmés au Coronavirus en Côte d’Ivoire a grimpé mercredi à 190 dont neuf cas guéris et un décès, selon un bilan du ministère de la Santé et de l’hygiène publique, faisant état de 11 nouveaux cas de contamination dans le pays.

Covid-19: Le Sénégal enregistre 195 cas avec 5 nouvelles contaminations ce 2 avril

Cinq nouveaux cas de Covid-19 au Sénégal ainsi que dix patients guérisont été déclarés ce jeudi par le ministre de la Santé et de l’Action sociale.

Faisant le point quotidien de la situation du Covid-19, Abdoulaye Diouf Sarr a précisé que les nouvelles infections concernent 2 cas importés et trois autres suivis par les autorités sanitaires.

A ce jour, le Sénégal compte 195 cas positifs au coronavirus depuis le 2 mars. 55 patients ont été déclarés guéris et une personne en est décédée. Un autre patient a été évacué vers son pays d’origine, selon les autorités sanitaires.

Covid-19 : institution en Côte d’Ivoire de l’école numérique et télévisuelle

Le ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a annoncé, jeudi, l’institution d’une éducation numérique et télévisuelle en Côte d’Ivoire en vue d’assurer la continuité de l’école dans le pays où depuis le 16 mars dernier, les écoles sont fermées afin de lutter contre la propagation de la maladie à Coronavirus (Covid-19).« Pour assurer la continuité de l’école, le ministère de l’éducation nationale informe les parents d’élèves, la communauté éducative…qu’il organise des cours au bénéfice des élèves à partir du mardi 31 mars 2020. Ces cours sont accessibles gratuitement en ligne, à la télévision et à la radio. Ils concernent dans un premier temps les élèves des classes d’examen», indique un communiqué de ce département ministériel.

Ces cours, précise le communiqué, seront accessibles gratuitement en ligne, par SMS, à la télévision et à la radio nationale et sur les sites www.ecole-ci.online et www.ecoleweb.mysonec.com.

Afin d’éviter la propagation de la maladie à Coronavirus en Côte d’Ivoire, les autorités ivoiriennes ont fermé depuis le lundi 16 mars dernier à minuit pour un mois, les établissements d’enseignement préscolaire, scolaire, secondaire et supérieur. A ce jour officiellement, 190 cas de maladie à Coronavirus ont été confirmés en Côte d’Ivoire avec un  décès et neuf guéris.

Sierra Leone: confinement de 72 heures à partir du 5 avril

La Sierra Leone va confiner ses populations pendant trois jours à partir du 5 avril 2020 pour empêcher la propagation de la maladie à coronavirus dans le pays, selon le gouvernement.Ce confinement de 72 heures a été annoncé par le chef de l’Equipe nationale de réponse au coronavirus, le général de brigade (en retraite), Kellie Hassan Conteh, après que le ministre de la Santé, le Dr Alpha Tejan Wurie, a révélé que le pays avait enregistré un deuxième cas de Covid-19.

Les autorités sanitaires n’ont cependant pas donné de détails sur le deuxième cas, sauf qu’il n’est pas lié au premier et qu’il résulte d’une transmission communautaire.

Au total, 43 contacts principaux ont été identifiés dans le cadre du premier cas, et seulement huit ont été localisés et testés. Tous sont revenus négatifs, selon le général Conteh, qui a par ailleurs déclaré que le confinement avait été reporté à dimanche afin d’aider les Sierra-Léonais à s’y préparer.

Le général, par ailleurs ministre de la Défense, s’adressait hier mercredi pour la première fois à la presse après avoir été nommé par le président Julius Maada Bio à la tête de l’Equipe d’intervention contre le coronavirus.

Il a également annoncé un ensemble de mesures pour endiguer la propagation de la maladie, notamment l’interdiction des marchés hebdomadaires et des restrictions sur les cortèges funéraires et les cérémonies de mariage.

Tous les centres de divertissement, notamment les bars et restaurants sont interdits après 19 heures (19h 00 GMT).

Covid-19: une compagnie de transport ivoirienne met en chômage technique des agents

L’Union des transports de Bouaké (UTB), une compagnie de transport leader en Côte d’Ivoire, a décidé de la mise en chômage technique de la majorité de son personnel pour un mois en raison des mesures restrictives liées au Covid-19, rendant impossible la quasi-totalité de ses activités.« Cette décision qui concerne la majorité du personnel prend effet à compter du 1er avril 2020 jusqu’au 30 avril 2020 », indique une notification de mise en chômage technique à l’attention de l’ensemble du personnel.

Pour prévenir la pandémie du Covid-19, les autorités ivoiriennes ont décrété depuis dimanche à minuit, l’isolement du Grand Abidjan d’avec les villes de l’intérieur du pays, en plus de la fermeture des frontières. Ce qui rend difficile les dessertes de la compagnie.

Vu que ces « événements imprévus (…) rendent matériellement impossible la poursuite de la quasi-totalité de nos activités, et conformément à l’article 16.11 du Code de travail, la direction, par la présente , vient notifier à l’ensemble du personnel la mise en chômage technique », relève la note.

L’isolement du Grand Abidjan, où est concentré la plupart des dessertes de cette compagnie privée de transport, réduit drastiquement les activités de la société. Cette décision vise ostensiblement à réduire son personnel vau regard de la baisse du trafic.  

Le nombre de cas confirmés au Coronavirus en Côte d’Ivoire a grimpé mercredi à 190 dont neuf cas guéris et un décès, selon un bilan du ministère de la Santé et de l’hygiène publique, faisant état de 11 nouveaux cas de contamination dans le pays.

A l’instar de plusieurs pays dans le monde, la Côte d’Ivoire fait face à la propagation du Covid-19 qui constitue un défi de santé publique à l’échelle de la planète. La pandémie touche plusieurs pays avec plus de 800 000 cas confirmés. 

Maroc/Covid-19 : Mise en place d’un plan d’action pour la protection des enfants en situation de vulnérabilité

Un plan d’action pour la protection des enfants en situation de vulnérabilité au Maroc a été mise en place par le ministère de la solidarité et du développement social, et ce dans un contexte marqué par la pandémie du Covid-19.S’inscrivant dans le sillage des efforts déployés par le ministère pour protéger les enfants en situation de vulnérabilité contre les répercussions du confinement que vit le Royaume, ce plan d’action consiste à fournir divers services d’urgence destinés aux enfants en situation vulnérable, en particulier ceux vivant dans les établissements de protection sociale et les enfants des rues, a indiqué un communiqué du ministère.

Cette initiative prévoit plusieurs mesures visant à améliorer les services de proximité, mettre en place des mécanismes de veille et de suivi continus, fournir des services d’écoute aux enfants en situation vulnérable, offrir des services de soutien psychologique à distance, ainsi qu’apporter des supports de communication destinés aux enfants des établissements de protection sociale et à leurs éducateurs.

Concernant le renforcement des services de proximité pour les enfants en situation de vulnérabilité, le ministère a d’ores et déjà commencé à soutenir des projets d’associations visant à faire face aux conséquences sociales de la prise en charge et de la protection des enfants en période de confinement, a souligné la même source.

Pour ce qui est de la sensibilisation et de la communication, le ministère œuvre à préparer des supports de communication appropriés pour les enfants et leurs éducateurs dans les établissements de protection sociale, notamment dans les domaines de la prévention des infections, de l’enseignement à distance, du soutien psychologique des enfants et de la protection des enfants contre la violence et l’exploitation.

Covid-19: couvre-feu dans cinq provinces tchadiennes

Le gouvernement tchadien, à travers un décret signé par le chef de l’Etat, Idriss Déby, instaure à partir de ce jeudi, un couvre-feu dans cinq provinces dont la capitale, NDjaména.« Il est instauré un couvre-feu dans les provinces du Logone Occidental, Logone Oriental, Mayo Kebbi Est, Mayo Kebbi Ouest et la ville de NDjaména, à compter du 2 avril de 19h à 6h, pour une période de deux semaines renouvelable », mentionne le décret présidentiel. 

Selon des sources proches du ministère de la Santé publique, la situation risque d’échapper au contrôle à la frontière avec le Cameroun où beaucoup d’étudiants tchadiens et d’autres usagers continuent de fuir les villes camerounaises pour rentrer au Tchad. 

Le ministère de la Santé a lancé, hier mercredi, une alerte d’urgence recherchant des passagers d’un bus de transport entre la capitale économique du Tchad, Moundou et NDjaména dont l’un des passagers est déclaré positif du Covid-19. 

Actuellement, sept cas positifs de Coronavirus ont été enregistrés au Tchad avec une probable guérison du premier cas.

Covid-19: état d’urgence et couvre-feu décrétés au Togo

Face à la pandémie du coronavirus au Togo, le Chef de l’Etat Faure Gnassigbé a décrété, mercredi soir, l’état d’urgence de trois et le couvre-feu dpour trois mois.« Face à la gravité de la situation et en conformité avec les dispositions constitutionnelles, je décrète l’état d’urgence sanitaire au Togo pour une période de trois mois », a déclaré le président togolais, dans son discours à la Nation. 

L’état d’urgence est censé permettre « d’adopter des mesures exceptionnelles de riposte sanitaire et de police générale qu’imposent les circonstances actuelles ».

Toujours dans le souci d’endiguer la pandémie du Covid-19, Faure Gnassingbé a décrèté un couvre-feu de 19 heures à 6 heures du matin, qui prend effet à compter du 2 avril 2020 et ce, jusqu’à nouvel ordre. Et il est créé par décret une force spéciale anti-pandémie composée de 5 000 hommes, « chargée de veiller au respect des décisions prises dans le cadre de la lutte contre le Covid 19 ». Les restrictions de circulation et de regroupement qui découleront de l’état d’urgence visent à contenir l’épidémie afin de pouvoir mieux l’endiguer, a justifié le président togolais.

Parallèlement au couvre-feu, les horaires de travail sont réajustés. Ainsi, contrairement aux horaires habituels de 7 h à 12 h et de 14 h 30 à 17 h 30, il est institué une journée continue de travail dans l’administration togolaise de 9 h à 16 h. 

Des mesures ont été prises pour amortir l’impact de ces dispositions drastiques. C’est ainsi que l’eau et l’électricité sont rendues gratuites pour les consommateurs concernant les tranches sociales durant les trois prochains mois. Il est également annoncé le lancement d’un programme de transferts monétaires pour « aider les concitoyens qui seront les plus affectés par la crise et les mesures annoncées ». 

Par ailleurs, il est promis un soutien aux entreprises, en particulier les PMI/PME affectées par les conséquences de la pandémie et les jeunes entrepreneurs qui viennent de lancer leurs activités.

Pour financer toutes ces mesures socio-économiques, le Chef de l’Etat a annoncé la création d’un Fonds national de solidarité et de relance économique de 400 milliards de francs CFA, lequel sera alimenté par l’apport du gouvernement, les mobilisations auprès des partenaires internationaux, du secteur privé national et international et de toutes les bonnes volontés.

 « La pandémie du coronavirus nous impose des défis exceptionnels, d’immenses sacrifices (…) Aucun écart ou manquement ne sera toléré. Selon l’évolution de la situation, d’autres dispositions pourront être prises », a prévenu Faure Gnassingbé, avant d’indiquer : « Il s’agit de mener une véritable bataille, une guerre contre le coronavirus. Cette bataille, nous la gagnerons ».

Covid-19 au Togo: le corps médical redoute une hécatombe

Le corps médical du Togo est très pessimiste sur la situation de la pandémie du coronavirus dans le pays et craint même une hécatombe dans les jours à venir, en termes de décès liés à cette maladie si un certain nombre de matériels ne sont pas fournis pour une meilleure prise en charge.L’alerte est lancée par le Secrétaire Général du Syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT), Dr Gilbert Tsolényanu, qui dénonce un manque cruel de matériels. « Nous avons un ou deux respirateurs au CHU-Sylvanus Olympio. Mais on ne peut pas débrancher des malades pour les emporter vers le CHR Lomé Commune », a indiqué le médecin. Le CHR-Lomé Commune, c’est la structure sanitaire réquisitionnée pour l’hospitalisation et la prise en charge des malades du Covid-19.

A l’en croire, les deux décès liés au coronavirus enregistrés au Togo auraient pu être évités si ces patients avaient été placés sous assistance respiratoire. Pour le syndicaliste, le pays court vers une situation « dramatique » si des respirateurs et des appareils de prise en charge des cas les plus critiques ne sont pas mis à la disposition des hôpitaux. 

Aux dernières nouvelles, les autorités gouvernementales auraient commandé des respirateurs et promettent leur réception avant la fin de cette semaine. 

Le Togo en est à 36 cas confirmés de coronavirus, avec 10 guéris et vingt-quatre 24 actifs encore sous traitement.

Pape Diouf : le destin singulier d’un homme de principe

La mort à l’âge de 68 ans du Sénégalais Pape Diouf, figure majeure du milieu dirigeant du football français des suites du coronavirus, a provoqué un séisme en Afrique et en France.Une photo a fait, en quelques heures, le tour de la toile. C’est celle de Manu Dibango et Pape Diouf, marchant ensemble tout sourire dans la rue et vêtus comme de simples gens. Lors de cette randonnée, les deux figures africaines étaient loin d’imaginer qu’elles allaient être emportées par la même maladie et à une semaine d’intervalle. Le monde, qui n’a pas fini de pleurer le célèbre saxophoniste camerounais, vient de perdre le premier président noir d’un club européen d’envergure.

« Notre Pape est mort », se désole le quotidien français L’Equipe au même titre que la presse sénégalaise, encore sous le choc.

« Le moment est difficile pour moi comme pour tous ceux qui ont connu, aimé et fréquenté Pape Diouf. Mais il me faut témoigner et prier pour lui. Pape était un homme d’une grande chaleur, d’une grande disponibilité et d’une grande générosité », écrit dans Sud Quotidien, son ami Mamadou Koumé, ancien président de l’Association Nationale de la Presse Sportive (ANPS) vers qui tous les esprits se sont tournés au Sénégal à l’annonce de la disparition de celui qui est arrivé à Marseille à 18 ans.

Coursier, journaliste puis agent de joueurs comme Basile Boli, Joseph-Antoine Bell, Marcel Desailly, Bernard Lama, Sylvain Armand, William Gallas, Grégory Coupet, Laurent Robert ou encore Didier Drogba, mais aussi Samir Nasri qu’il a pris sous son aile à l’âge de 13 ans.

Pape Diouf gravit les échelons jusqu’à arriver en 2005 à la tête de l’Olympique de Marseille, le club le plus populaire de France. Malgré la forte pression, il parvient à remettre, cette institution en perte de vitesse, sur les rails du succès autant financier que sportif. Pape gagne aussitôt le cœur du bouillant Vélodrome, le mythique stade de l’équipe phocéenne. « Si les relations avec les supporters ont toujours été nickel, c’est parce qu’elles étaient très nettes. (…) J’étais Marseillais, comme eux ! », expliquait-il à So Foot.

Hommage unanime

Plusieurs médias comme l’Agence France Presse (AFP) se rappellent de son éternelle moustache, son large sourire, ses costumes et ses cravates assorties, ainsi que sa voix posée maniant l’emphase et l’ironie, surtout pour pourfendre ses principaux rivaux qu’étaient le Paris Saint-Germain ou l’Olympique Lyonnais de Jean-Michel Aulas. Ses détracteurs au sein de l’OM aussi qui ont, malgré tout, fini par avoir raison de lui en 2009 après être resté quatre ans à La Commanderie, le quartier général du club centenaire.

Plusieurs acteurs majeurs du football mondial, notamment ses anciens adversaires, lui ont rendu hommage sur les réseaux sociaux. Le prodige parisien Kylian Mbappé, par exemple, s’est fendu d’une note rappelant qu’il n’y a « plus aucune place pour la rivalité ». L’intrépide président lyonnais Jean-Michel Aulas a, pour sa part, salué la mémoire d’un ex-homologue qui « a été un grand président, très performant, respectable et respecté ».

Il fut « un homme de convictions, un homme d’esprit, passionné par le football et ses acteurs », témoigne le sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps que Pape Diouf avait recruté comme entraîneur des Phocéens.

« Pape aidait et soulageait dans la plus grande discrétion. Il était un assistant social au vrai sens du mot », ajoute M. Koumé qui a dirigé également Le  Sportif, un hebdomadaire que le disparu avait lancé à Dakar en septembre 1991.

Prénommé Mababa à l’état civil, Pape était attaché à sa ville française d’adoption. Surfant sur sa popularité à Marseille, il s’était même présenté sans succès aux Municipales de 2014. Malgré sa notoriété, ce rhéteur hors-norme n’a jamais renié ses racines africaines : « Pape était profondément nationaliste. Tout ce qui concernait le Sénégal le touchait », soutient Mamadou Koumé.

Le Sénégal au cœur

Pape Diouf vivait une partie de l’année dans son pays d’origine. Ses séjours « étaient une occasion de se mettre à niveau et de mieux cerner les réalités de notre pays à travers nos échanges. Les services rendus au football sénégalais sont également une preuve de son attachement à son pays », poursuit M. Koumé, avant de confier à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) dont il fut le Directeur, que son défunt ami avait été consulté par le président Abdoulaye Wade (2000-2012) pour le poste de ministre des Sports, mais il a décliné cette proposition « en prétextant qu’il y avait des Sénégalais mieux outillés et plus qualifiés pour ce travail ».

Pape Diouf voulait servir autrement le Sénégal. C’est ainsi qu’il « a facilité de manière désintéressée » l’arrivée dans la tanière des coachs Claude Le Roy, Bruno Metsu et Guy Stéphan, a-t-il précisé.

Selon le correspondant d’APA à N’Djaména (Tchad), les citoyens de son pays natal, où son père militaire était en poste, ont également salué sa mémoire. « Je ne suis jamais retourné à Abéché (où il est né), cette ville du massif du Ouaddaï qui se situait sur le trajet des caravanes », regrettait-il lors d’un séjour en 2013 dans la capitale tchadienne pour une conférence sur la malaria.

Ironie du sort, il décède d’une pathologie que certains Africains prennent encore pour le paludisme.

Hospitalisé depuis samedi au service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Fann de Dakar, Pape Diouf a été placé sous assistance respiratoire et dans un coma artificiel. Sa famille a essayé d’organiser son évacuation express en France pour y poursuivre les soins. Il a finalement poussé son dernier souffle au Sénégal. Cette icône est devenue, hier mardi, la première victime du Covid-19 au Sénégal. À en croire un internaute sur Facebook, c’est sans doute « un dernier gage de patriotisme ».

Covid-19 : la caravane de la solidarité fait escale chez les enfants de la rue et orphelins d’Abidjan

Les enfants de la rue, orphelins et victimes de traite ont été visités, mercredi à Abidjan, par la caravane de la solidarité mise en place par le gouvernement ivoirien dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus (Covid-19), a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Conduite par la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné, cette caravane a fait d’abord escale dans la commune d’Adjamé  où elle a rendu visite à l’Organisation non gouvernementale (ONG)  Cavoequiva.

Des kits hygiéniques, vivres et non vivres ont été remis aux responsables de Cavoequiva, un Centre d’accueil de filles en détresse, abritant une soixantaine de pensionnaires.

« Nous sommes en guerre contre Coronavirus. Nous recevons des dons que nous redistribuons aux personnes qui sont les plus vulnérables. Nous essayons d’apporter quelques kits de protections aux enfants de la rue qui sont accueillis dans des centres. Nous essayons de faire de la sensibilisation parce qu’ils sont exposés », a expliqué la ministre Mariatou Koné.

Cette solidarité au profit des enfants de la rue, orphelins et victimes de traite s’est poursuivie à Yopougon dans l’Ouest d’Abidjan où l’Organisation non gouvernementale (ONG) Dignité et Droits pour les Enfants en Côte d’Ivoire (DDE-CI) a reçu à son tour des dons pour la douzaine de pensionnaires de son complexe.

« Nous apportons également des vivres afin que ces enfants pussent s’alimenter correctement et que le Coronavirus ne soit pas une barrière à leur alimentation, à leur protection », a poursuivi Mme Koné, ajoutant que « le gouvernement a acheté des kits, mais nous avons reçu également des dons de plusieurs partenaires, des  entreprises citoyennes, des individus (…) », que «nous redistribuons».

Plusieurs communes d’Abidjan et de l’intérieur du pays ont déjà bénéficié de cette chaîne de solidarité qui se poursuivra dans le pays où l’on enregistre officiellement 190 cas confirmés de maladies à coronavirus avec un décès et neuf cas de guérison.

L’ONG DDE-CI, œuvre pour la promotion et la protection des droits et du bien-être des enfants en Côte d’Ivoire. Elle est au service de tous les enfants et s’occupe avec une attention particulière des enfants vulnérables, des enfants victimes de violence, de maltraitance et d’abus, des enfants en conflit avec la loi et/ou privés de liberté, des enfants victimes d’exploitation économique, sexuelle et de traite (mobilité) et des enfants vivant avec handicap.

Covid-19 : L’Ethiopie reporte les élections générales

La Commission électorale nationale éthiopienne a annoncé le report des élections générales, qui devaient se tenir en août en raison de l’épidémie de Covid-19.La commission a déclaré mercredi qu’elle avait temporairement cessé ses activités liées aux élections après avoir évalué l’impact du coronavirus sur ses activités préélectorales.

 La commission a déclaré que la pandémie de coronavirus et la série de mesures prises par les gouvernements fédéral et régionaux avaient eu un impact négatif sur le calendrier du conseil pour mener à bien les activités préélectorales.

 Le conseil a déclaré qu’il introduirait de nouveaux plans opérationnels et un calendrier pour les élections après que les défis liés à la propagation du coronavirus auront été relevés. La commission n’a pas donné de dates pour la reprise des activités pour les élections générales.

 Après consultation avec les partis politiques, l’ampleur des problèmes et leur impact sur les élections ont été pris en compte, explique la commission électorale.

 Par ailleurs, trois autres personnes ont été testées positives au coronavirus au cours des dernières 24 heures, ce qui porte à 29 le nombre total de cas confirmés en Éthiopie.

 Selon l’Institut éthiopien de santé publique (EPHI), tous les cas confirmés sont des Éthiopiens.

 Il y a actuellement 25 patients en traitement dans le centre de traitement et deux d’entre eux sont dans un état critique.

Covid-19 : les factures d’électricité des ménages pauvres coûteront 10 milliards FCFA à l’Etat ivoirien (Ministre)

La mesure de paiement des factures d’électricité des ménages ivoiriens pauvres annoncée par le gouvernement pour atténuer les conséquences sociales de la maladie à Coronavirus (Covid-19) dans le pays va coûter environ 10 milliards FCFA à l’Etat ivoirien, a annoncé mercredi à Abidjan, Abdourahmane Cissé, le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables.« C’est environ 10 milliards FCFA qui sont payés par l’Etat pour faire face à ces factures qui sont prises en charge… Cette mesure en faveur des ménages à faibles revenus bénéfice à 40% des abonnés à l’électricité, soit environ 6 millions de nos concitoyens », a fait savoir M. Cissé lors du point de situation quotidien lié à la crise sanitaire du Coronavirus.

Auparavant il a expliqué ces deux mesures sociales prises par le gouvernement ivoirien dans le secteur de l’électricité. En ce qui concerne la première mesure, notamment, le report pour l’ensemble des ménages, des dates limites de paiement d’avril et mai 2020 des factures d’électricité, le ministre a expliqué que les populations disposent d’un délai supplémentaire de trois mois pour s’acquitter de ces factures.

« Cette mesure signifie qu’aucune pénalité ne sera appliquée aux clients et qu’il n’aura aucune suspension de la fourniture d’électricité pour cause d’impayés à compter de ce jour et ce, jusqu’à ces nouvelles dates limites de paiement», a-t-il souligné.

S’agissant de la deuxième mesure qui est la prise en charge par l’Etat des factures d’avril et mai 2020 des abonnés au tarif social, M. Cissé a précisé que les ménages au tarif social ayant déjà réglé leurs factures reçues au mois de mars 2020, un avoir équivalent au montant de ladite facture leur sera octroyé sur la prochaine facture.

 Concernant les abonnés à l’électricité en mode prépaiement, le ministre a souligné que la prise en charge de l’Etat leur sera octroyée « dès la semaine prochaine » sous la forme d’un crédit d’énergie gratuit.

« Les modalités pratiques de ce crédit d’énergie gratuit seront communiquées par la Compagnie ivoirienne d’électricité», a-t-il ajouté.

Mardi soir dans une adresse diffusée sur les antennes de la radiodiffusion télévision ivoirienne ( RTI, service public), le premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, a annoncé plusieurs mesures économiques et sociales dont la prise en charge des factures des ménages pauvres par l’exécutif ivoirien en vue d’atténuer pour les populations les conséquences de la maladie à Coronavirus.

A ce jour, la Côte d’Ivoire, enregistre officiellement 190 cas confirmés de maladies à Coronavirus avec un décès et neuf cas de guérison.