Ethiopian Airlines suspend plus de 80 destinations internationales

La compagnie aérienne Ethiopian Airlines a annoncé la suspension de ses vols vers plus de 80 destinations internationales à compter du 29 mars 2020, en raison de la pandémie du coronavirus.Selon un communiqué publié lundi, la compagnie nationale continuera à fournir des services de fret vers toutes les destinations desservies auparavant. 

Malgré une baisse de 50% du marché intérieur, Ethiopian Airlines continue également à exploiter tous ses services intérieurs.

Dans le même temps, le Premier ministre Abiy Ahmad a appelé le public à la collaboration et à faire preuve de discipline pour contenir la propagation du coronavirus (Covid-19) dans le pays.

Dans son allocution de lundi, le Premier ministre a déclaré que le nombre total de cas confirmés est passé à 23, dont deux guérisons et zéro décès.

 Cependant, les populations en ville ne semblent pas se conformer aux consignes d’hygiène et mesures de confinement édictées pour freiner la propagation du virus, a-t-il déploré.

 Le Premier ministre a appelé ses compatriotes à prendre leurs responsabilités en respectant toutes les mesures de prévention recommandées.

Niger : l’opposant Hama Amadou libéré à la faveur des mesures anti-coronavirus

Le chef de file de l’opposition nigérienne Hama Amadou, impliqué dans une affaire de « trafic de bébés » et purgeant une peine d’emprisonnement d’un an, a été libéré ce lundi 30 mars 2020, à la faveur d’une mesure prise par le président de la république Issoufou Mahamadou dans le cadre de la lutte contre le coronavirus.Hama Amadou fait partie d’un lot de 1540 détenus dont le président Issoufou avait annoncé la libération dans une adresse à la nation, le 27 mars, pour raison humanitaire mais surtout en vue de désengorger les prisons du pays dont les capacités sont largement dépassées.

L’ancien président de l’Assemblée nationale a donc quitté la prison civile de Filingué, à 180 km de Niamey, où il finissait de purger sa peine, après sa condamnation en mars 2017.

 L’ancien premier ministre  avait passé trois années en France où il avait « trouvé refuge » suite à ses démêlés avec la justice avant de revenir au Niger pour purger sa peine.

Hama Amadou avait été condamné à un an de prison ferme dans l’affaire dite des « Bébés importés » dans laquelle il était cité avec une trentaine d’autres personnes, dont sa propre femme.

Covid-19: la Mauritanie enregistre son premier décès

La Mauritanie a enregistré son premier décès d’un malade atteint du virus du Covid-19 ce lundi à Nouakchott, a annoncé le ministre de la Santé, Mohamed Nedhirou Hamed, à la télévision publique.La patiente est une mauritanienne d’origine française arrivée au pays en provenance de France le 16 mars courant et qui se trouvait en confinement par précaution dans l’un des hôtels de Nouakchott, a expliqué le ministre.

Mais à la suite d’un malaise dimanche, la défunte (47 ans) a été transportée aujourd’hui à l’hôpital à bord d’une ambulance où elle a succombé avant de parvenir à destination a précisé le ministre de la Santé.

Le ministre a précisé que les procédures ont été lancées pour déterminer les personnes que la victime a rencontrées à l’aéroport, la désinfection de son lieu de résidence et le traitement funèbre de la dépouille suivant les règles sanitaires en vigueur dans pareil cas.

La Mauritanie avait déjà enregistré jusque-là cinq cas de Covid-19 dont deux sont guéris. Quatre d’entre eux sont des cas importés venus de l’étranger alors que le cinquième est l’épouse de l’un des deux personnes contaminées à Nouakchott.

Covid-19 : Une nouvelle organisation du monde s’impose (universitaire marocain)

Par Hicham Alaoui

La pandémie du Covid-19 aura certainement des conséquences sur les relations internationales, de manière générale, pour la simple raison que ces relations sont basées sur le principe de la mondialisation. Ceci amènera, sans nul doute, à nouvelle organisation du monde.M. Abdelmoughit Benmassoud Tredano, Professeur de science politique et de géopolitique à l’Université Mohammed V de Rabat, a dressé une radioscopie des relations internationales post-Covid-19, ainsi que  les premières leçons de la crise du coronavirus.

Selon lui, la crise  ne fait que commencer avec l’effondrement des bourses, la chute du prix du pétrole, sur un fond de guerre entre les puissances,  et d’autres signaux plus ou moins graves. « Ceci n’est que la partie  visible de l’iceberg », a-t-il estimé.

Ainsi, une nouvelle organisation du monde s’impose. D’abord, au niveau individuel, du groupe et de la nation, l’individualisme est censé s’émousser et la solidarité gagner en profondeur, a-t-il souligné.

De même, la notion de l’unicité de l’humain et de son destin commun doit interpeller l’insouciance d’avant. Ceci implique certainement de repenser l’organisation du monde sur tous les plans, dans le sens  de moins de mondialisation, plus d’Etat-nation et surtout  la réhabilitation de l’Etat providence, a prédit Pr. Tredano, qui fait également fonction de Directeur de la Revue Marocaine des Sciences Politiques et Sociales et Président du Centre de Recherche et d’Etudes en Sciences Sociales (CRESS).

Pour lui, une nouvelle organisation du monde doit être envisagée et de nouveaux modes de production et de répartition de richesses doivent être recherchés et appliqués. Autant dire qu’une remise en cause de la mondialisation est plus qu’impérative voire salutaire.

« Ce n’est pas un luxe mais un choix incontournable et peut-être salvateur. Le choix entre l’extinction de l’humain et sa survie est désormais posé. Ça peut paraître  anxiogène et excessif, mais le chaos est là », a souligné  l’universitaire marocain, qui est l’auteur de nombreux travaux, ouvrages, articles et études portant sur des  questions politiques internes et internationales.

A toute chose malheur est bon. La crise du Covid-19 « peut avoir une vertu celle de permettre à la planète une certaine pause », a-t-il soutenu. Pour lui, ce que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et les écologistes n’ont pas pu imposer aux décideurs politiques économiques  et financiers, la crise liée  à cette  pandémie  est en train, en partie,  de le réaliser.

Apparemment, l’air de la  ville chinoise de Wuhan commence à  être respirable ; et  l’eau des  canaux   de Venise  est semble-t- il,  plus transparente  !!

La pandémie du coronavirus pose de nombreux défis.  L’Europe et le monde découvrent qu’ils dépendent, tous, de la chine et la souveraineté économique ou souveraineté tout court est en cause.

Aussi, une remise en cause de la mondialisation suppose un début de relocalisation et de réindustrialisation, a-t-il expliqué, ajoutant qu’une économie circulaire, écologique solidaire, coopérative et de proximité, doit être réhabilitée.

Et de souligner que l’organisation du monde par groupes régionaux doit être adoptée du fait qu’aucun Etat ne peut se suffire à lui seul, sauf les Etats continents et encore, insistant sur l’impératif d’une solidarité entre les peuples et les Etats, dans des moments de crise planétaires.

La configuration géopolitique mondiale va complètement être chamboulée, a-t-il relevé, rappelant que les signaux relevés depuis, au moins 2003, se précisent ; L’Europe s’effrite, l’Amérique patauge et l’Asie s’affirme.

Faisant observer qu’à la suite de chaque cataclysme géopolitique mondial, il y a nécessité de construire un ordre international nouveau, Pr. Tredano a estimé que l’idée de la coexistence des puissances régionales et internationales est une piste et un gage de garantie devant éviter la domination des puissants.

« La coopération internationale doit être effective et non pas seulement comme un slogan qu’on agite dans tous les forums internationaux et ce pour pouvoir affronter efficacement des situations de crise telle que celle que nous vivons actuellement. Désormais, tout est mondial ! », a-t-il souligné. En attendant une « démondialisation », enchaîne-t-il.

Et de conclure que la culture de la paix et de tolérance doit s’installer. « Ce n’est pas pour sacrifier à une mode, mais elle doit relever des conditions fondamentales et incontournables de vie collective des peuples et des États dans un monde difficile et complexe. Tout cela suppose une nouvelle organisation du monde », a-t-il fait observer dans son analysée, livrée à APA.

Kenya : lancement d’un fonds d’intervention d’urgence contre le Covid-19

Le président Uhuru Kenyatta a ordonné lundi au Trésor national de mettre en place le Fonds d’intervention d’urgence Covid-19.L’objectif principal du Fonds est de mobiliser des ressources pour une réponse d’urgence visant à contenir la propagation, les effets et l’impact de la pandémie de Covid-19.

 Le capital de départ du Fonds sera prélevé sur le Trésor public, notamment les réductions de salaire volontaires effectuées par les hauts fonctionnaires des gouvernements exécutif, judiciaire, législatif et des comtés.

 Les contributions du Trésor sont complétées par des dons de personnes physiques et morales kenyanes, des subventions de nos partenaires de développement et d’institutions multinationales, et par tout autre don, souscription ou contribution que le Fonds peut recevoir de temps à autre.

 « Le gouvernement du Kenya appelle tous les Kenyans, les entreprises nationales et multinationales, ainsi que nos partenaires de développement internationaux à soutenir l’initiative nationale », a déclaré M. Kenyatta.

 « Ce faisant, le Kenya sera mieux à même de contenir avec succès la propagation, les effets et l’impact de la pandémie de Covid-19 sur nos citoyens, et en particulier sur les membres les plus vulnérables de la société », a-t-il ajouté.

 Le Kenya compte à ce jour 50 cas de Covid-19 alors que le ministère de la Santé  a annoncé huit autres cas ce lundi.

Presse numérique de Côte d’Ivoire: campagne radio et télé du REPPRELCI contre le COVID-19

Le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), qui a lancé mi-mars une campagne de lutte contre la propagation du coronavirus (Covid-19), poursuit actuellement sa sensibilisation sur les ondes de radio et de télé.Profitant de la lucarne de l’émission la Matinale d’Al-Bayane, la radio nationale islamique, le président du REPPELCI, Lassina Sermé a insisté ce lundi 30 mars 2020 entre autres sur le lavage des mains et le respect de la distanciation sociale d’un mètre pour éviter toute contamination au Covid-19.

Dans la veine de cette campagne, le président du REPPRELCI était le dimanche 29 mars 2020 sur les antennes de Radio Côte d’Ivoire (publique) au cours de l’émission « ça nous intéresse», où il a encore évoqué la menace du Covid-19, une maladie très contagieuse qui impose le respect des gestes barrières pour casser la chaîne de propagation.

Acteur historique de la presse numérique de Côte d’Ivoire avec ses 14 années d’existence, le REPPRELCI « veut répondre davantage à l’appel des plus hautes autorités du pays et promouvoir la fiabilité de la presse en ligne », a expliqué M. Sermé, qui est intervenu le lundi 23 mars dernier sur NCI, la première chaîne de télévision privée ivoirienne.  

A cours de l’émission « La Télé d’Ici », il a fait état des fake news (fausses informations) qui foisonnent sur les réseaux sociaux dans le contexte de la crise sanitaire mondiale du Covid-19. A ce propos, il a préconisé la démarche journalistique à tous les usages des nouveaux médias.

« Il faut publier des informations dont l’origine, la véracité et l’exactitude sont établies afin d’éviter les fausses nouvelles qui ont souvent des conséquences dramatiques sur la quiétude, la cohésion et la sérénité des populations», a recommandé Lassina Sermé.  

Poursuivant, il a relevé que les fake news sont un « danger pour les populations » qui reçoivent des informations erronées, tout en faisant observer que la loi en Côte d’Ivoire portant régime juridique de la presse réprime ces faits et les contrevenants sont passibles d’emprisonnement.

Cette campagne du REPPRELCI est marquée par la distribution de kits de lavage des mains et des affiches de sensibilisation sur le coronavirus et des fake news au sein des rédactions de presse numérique.

Au cours des différentes émissions, M. Sermé a fait le tour des dispositions sanitaires en vigueur avec ses interlocuteurs. Pour prévenir la propagation du Covid-19, les autorités ivoiriennes ont d’ailleurs entrepris la désinfection des rues d’Adjamé, une commune dans le nord d’Abidjan.

Constatant la progression du Coronavirus en Côte d’Ivoire, les autorités ivoiriennes ont interdit toute entrée dans le Grand Abidjan, depuis ce dimanche 29 mars 2020 à minuit, isolant la capitale économique de l’intérieur du pays et du reste du monde.

Cette campagne du REPPRELCI qui devrait se poursuivre jusqu’à la fin de l’épidémie en terre ivoirienne consiste à sensibiliser les acteurs des médias en général et particulièrement les médias numériques aux bons réflexes qui empêchent la propagation du virus.

La Côte d’Ivoire a enregistré dimanche son premier cas de décès de Coronavirus (Covid-19) avec 25 nouveaux cas confirmés, portant à 165 cas le nombre de personnes infectées dont quatre cas déclarés guéris. Le diagnostic de ce cas décédé s’est fait post mortem, selon le ministre ivoirien de la santé et de l’hygiène publique, Dr Eugène Aka Aouélé.

Côte d’Ivoire: début de distribution des dons de la chaîne de solidarité contre le Coronavirus

La ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné a débuté lundi à Abidjan, la distribution de dons réceptionnés dans le cadre de la chaîne de solidarité contre la maladie à Coronavirus (Covid-19) en Côte d’Ivoire.Ainsi, pour le lancement de cet élan de solidarité contre le Covid-19, les élus locaux et autres responsables des villes ivoiriennes de Guibéroua (Centre-Ouest), de Dabou (Ouest d’Abidjan), de Biankouma (extrême ouest), de Tiébissou (Centre) et de Bouna (Nord-Est)  ont reçu des savons, du riz, des caches-nez, des seaux, des gants… qu’ils redistribueront à leur tour aux populations de leurs localités.

 « Après notre appel, nous avons reçu du riz, des gels, du savon… et nous procédons à la redistribution de ces dons et toutes les zones de la Côte d’Ivoire en recevront», a assuré Pr Mariatou Koné à cette occasion, remerciant les donateurs.

« Nous réceptionnons tous les dons quelque soit la quantité. Ils  sont redistribués afin que chaque personne qui n’a pas les moyens puissent en bénéficier», a-t-elle expliqué, appelant les uns et les autres à manifester leur générosité en faisant des dons pour les plus vulnérables pendant cette crise sanitaire.

« Nous avons besoin de tout le monde, chacun à son niveau peut faire quelque chose pourvu que la chaîne de solidarité ne soit pas rompue pour stopper la pandémie du Coronavirus en Côte d’Ivoire», a exhorté Mme Koné.

De leur côté, les responsables des départements et communes bénéficiaires dont le ministre Emmanuel Esmel Essis (Dabou) et la secrétaire d’Etat Mys Belmonde Dogo (Guibéroua),  ont successivement exprimé leur reconnaissance aux donateurs et  à la ministre Mariatou Koné pour cette initiative.   

« On  ne peut qu’être très heureux de cet élan de solidarité exprimé à travers le ministre Mariatou Koné qui une fois de plus démontre que la solidarité est la clé du succès de ce combat que nous menons tous, chacun à son niveau pour arrêter la propagation de cette pandémie », a indiqué M. Essis.

Le président du Conseil régional du Bounkani (Bouna), Philippe Hien, le maire de Tiébissou, Germain Koffi N’dri et le maire de Biankouma, Manéga Gba ont également exprimé leur reconnaissance aux donateurs et promis de la redistribution effective de ces dons aux populations.

La ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné a lancé la semaine dernière à Abobo (Nord d’Abidjan), une campagne de sensibilisation et de solidarité en vue de lutter contre la propagation de la maladie à coronavirus en Côte d’Ivoire.

A ce jour dans le pays, 165 cas de maladie à Coronavirus ont été confirmés avec un décès et quatre cas de guérison.

Covid-19: l’IGAD prépare une riposte contre la pandémie

Les états membres de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) ont convenu lundi d’établir une approche commune pour freiner la propagation du coronavirus dans la région.Les dirigeants du Kenya, de l’Ouganda, de l’Éthiopie, de Djibouti, du Soudan, de la Somalie et du Soudan du Sud ont tenu une téléconférence où ils ont discuté des défis auxquels la région est confrontée dans la gestion de cette pandémie.

 Les dirigeants ont chargé le secrétariat de l’IGAD de formuler d’urgence une réponse régionale au Covid-19 qui adopte une approche pangouvernementale.

 Ils ont également convenu d’intensifier le partage d’informations, notamment le suivi des personnes infectées.

 Les dirigeants régionaux ont en outre convenu de charger leurs organismes compétents de renforcer la coopération en matière de contrôle et de gestion des frontières, en vue d’assurer la sécurité le long des frontières communes et de garantir la circulation des marchandises.

 Ils ont lancé un appel à la communauté internationale pour qu’elle apporte son soutien aux groupes vulnérables, en particulier aux réfugiés dans les pays de l’IGAD, et pour qu’elle soutienne les efforts nationaux visant à garantir que les couloirs humanitaires restent ouverts.

 En outre, les dirigeants ont convenu de poursuivre la mobilisation conjointe des ressources financières des institutions et partenaires internationaux.

 La région a besoin de ressources pour aider à combattre le virus ainsi qu’à atténuer l’impact socio-économique de la maladie, soulignent les dirigeants de l’Autorité intergouvernementale qui ont exhorté le secteur privé à contribuer davantage à la lutte contre cette maladie infectieuse

 Pour atténuer l’impact économique de la pandémie, l’IGAD a chargé les ministres des finances de la région de procéder à une évaluation complète en vue de la création d’un fonds d’urgence.

 Ils ont chargé le secrétariat de l’IGAD de formuler des programmes d’intervention appropriés qui seront examinés par les dirigeants.

 L’évaluation constituera la base d’un engagement conjoint avec des partenaires internationaux tels que la Banque mondiale, le Fonds monétaire international, le Groupe de la Banque africaine de développement et le G20 pour des plans de relance économique.

 Tout en informant ses homologues des mesures prises par le Kenya pour freiner la propagation du virus, le président Uhuru Kenyatta a fait part de la volonté du pays à aider les nations de la région qui pourraient avoir besoin de son soutien, affirmant qu’il est impératif que les pays de l’IGAD forment un front commun contre cette pandémie.

Covid-19 : le Soudan enregistre un deuxième décès

Le Soudan a enregistré son deuxième décès lié à la pandémie de coronavirus après l’annonce d’un sixième cas dimanche dernier.Le ministère de la santé a déclaré que le patient est revenu récemment des Émirats arabes unis et est décédé à l’hôpital de Jabra, dans le sud de Khartoum, où il avait été admis. 

 Le patient est le deuxième à mourir de la maladie dans le pays.

 Selon des sources médicales, le patient avait laissé les médecins perplexes après avoir menti sur son voyage à l’étranger et avait tenté de fuir l’hôpital.

 Ce dernier décès dû au Covid-19 intervient alors que le ministre de l’Information Faisal Mohamed Saleh a annoncé la prolongation du couvre-feu du crépuscule à l’aube imposé dans tout le Soudan afin d’endiguer la propagation du virus qui a jusqu’à présent tué plus de 80.000 personnes dans le monde.

Covid-19: onze villes burkinabè placées en quarantaine

La ville de Dano, située au Sud-ouest du Burkina Faso, est la onzième ville placée en quarantaine après la confirmation d’un cas de Coronavirus, à appris APA lundi, à travers un communiqué.«Le gouverneur de la région du Sud-ouest a décidé dès ce jour 30 mars 2020, de la mise en quarantaine de la ville de Dano jusqu’à nouvel ordre», précise le communiqué officiel, parvenu à APA, lundi après-midi.

Dano devient ainsi, la onzième ville burkinabè à être placée en quarantaine après Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Boromo, Houndé, Dédougou, Kongoussi, Banfora, Sindou, Manga et Zorgho.

Le document précise que cette décision du gouverneur, le Colonel Tagsséba Nitièma intervient après la détection du Coronavirus chez un sujet de sexe féminin dans ladite ville.

«Les populations sont invitées à s’abstenir dès ce jour même de sortir de Dano ou de se rendre à Dano et de continuer à respecter rigoureusement les mesures d’hygiène, de protection et de restriction déjà édictées», peut-on lire.

La situation de la maladie à Coronavirus au Burkina Faso à la date du 29 mars 2020 fait état de 222 cas confirmés dont 70 femmes et 152 hommes. A la même date, l’on enregistre23 guérisons et 12 décès. 

Covid-19: Arise et ses partenaires offrent des kits médicaux à 4 pays africains hôtes dont la Côte d’Ivoire

Arise, un groupe panafricain de solutions d’infrastructures et de logistique et ses partenaires, offrent dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus (Covid-19) du matériel médical à quatre pays hôtes notamment le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Mauritanie et le Togo.Partenaire du développement économique et social du continent africain, Arise et ses partenaires APMC, Olam, AFC, Meridiam et STOA, ont face à la pandémie du Covid-19 décidé de fournir du matériel médical critique à leurs pays hôte : le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Mauritanie et le Togo. 

Ce lot de matériels médicaux est composé de 7 millions de masques, 143 000 tenues de protections, 500 000 paires de gants, 50 ventilateurs médicaux, 230 000 gels désinfectants de 500 ml, 10 000 thermomoflahs et 25  caméras thermiques.

Ce don qui intervient dans le cadre de la lutte mondiale contre le Covid-19, et conformément à sa mission de contribuer au développement économique, social et humain de l’Afrique, Arise s’est engagé à livrer ces fournitures médicales et de l’appui financier à ces quatre pays d’opération en Afrique.  

Le groupe estime que dans le contexte de crise sanitaire actuel marqué par la pénurie mondiale d’équipements médicaux nécessaires à la lutte contre la pandémie, il est de son devoir de mettre toutes ses capacités logistiques et humaines à la disposition des gouvernements de ces pays.

Les fournitures médicales seront intégralement livrées d’ici le 5 avril 2020, annonce le groupe pour qui cette initiative vise à fournir un soutien fort en prévision des besoins médicaux majeurs, en signe de reconnaissance et d’encouragement pour nos communautés et nos gouvernements partenaires.

Au-delà de cet acte, Arise montre son engagement citoyen envers les employés de ces différentes communautés locales, assurant maintenir cet élan en toutes circonstances. Le groupe développe des écosystèmes conçus pour faire prospérer l’Afrique.

Le groupe identifie par ailleurs les opportunités dans les chaînes de valeur commerciales et industrielles à travers le continent et conçoit, finance, construit, puis exploite les infrastructures nécessaires au développement des entreprises et à la réalisation de leur potentiel.

Il développe aussi des écosystèmes industriels aux côtés de ses partenaires locaux et de des gouvernements hôtes, avec le soutien de ses principaux actionnaires Olam, AP Moller Capital, Africa Finance Corporation, Meridiam et STOA.

Arise comprend aujourd’hui trois sociétés distinctes : Arise Integrated Industrial Platforms (IIP), Arise Ports & Logistics (P&L) et Arise Infrastructure Services (IS).

Le premier ministre ivoirien testé négatif à deux reprises au Covid-19 (Officiel)

Le premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a été testé négatif à deux reprises au Covid-19 après une auto-quarantaine d’une semaine, a annoncé lundi dans un communiqué, la primature ivoirienne.« Après avoir été en contact avec une personne testée positive au Covid-19, le premier ministre Amadou Gon Coulibaly bien que ne présentant aucun symptôme, s’est auto-confiné depuis le mardi 24 mardi 2020 en sa résidence (…) » annonce dans ce communiqué, Emmanuel Ahoutou Koffi,  son directeur de cabinet.

« Il (le premier ministre) tient à rassurer les ivoiriens et tous les habitants de la Côte d’Ivoire qu’il a été testé négatif à deux reprises, le jeudi 26 mars et le samedi 28 mars 2020», a ajouté M. Koffi.

Le mardi 24 mars dernier, le chef du gouvernement ivoirien, Amadou Gon Coulibaly annonçait dans un communiqué et sur les réseaux sociaux qu’il s’est mis en quarantaine,  bien que ne présentant pas de symptôme de la maladie à Coronavirus,  après avoir été en contact avec une personne testée positive à cette maladie.

En Côte d’Ivoire, à ce jour 165 cas de maladie à Coronavirus ont été officiellement confirmés avec un décès et quatre cas de guérison.

Confinement : l’armée sud-africaine critiquée pour abus contre des civils

Les forces armées sud-africaines déployées pour aider la police à veiller au respect du confinement national visant à freiner la propagation du coronavirus ont été condamnées lundi pour avoir prétendument maltraité des civils à travers le pays.Dans des vidéos publiées sur les réseaux sociaux, l’on peut voir des militaires forcer des civils à faire des exercices physiques comme des pompes et, dans d’autres cas, les frapper et confisquer leurs provisions.

 Condamnant ces actes, la ministre sud-africaine de la Défense , Nosiviwe Mapisa-Nqakula, a déclaré lundi que de telles fautes ne pouvaient être tolérées par le gouvernement qui les a déployées pour aider la police à maintenir la paix pendant les 21 jours de confinement.

 

« Nous ne tolérons pas ce que je viens d’entendre. J’ai parlé à la radio pour plaider auprès de nos services de sécurité afin qu’ils s’abstiennent d’utiliser une force excessive contre notre peuple », a déclaré Mme Mapisa-Nqakula.

 Et d’ajouter : « Ils (les militaires) sont dans la rue pour protéger les Sud-Africains, pas pour les maltraiter ».

 À la veille de l’annonce du confinement jeudi dernier, le président Cyril Ramaphosa a conseillé aux troupes de ne pas instiller un sentiment de peur aux gens mais plutôt de donner confiance et espoir au public.

 Le président Ramaphosa a déclaré aux troupes que les patrouilles étaient une mission de sauvetage et de rétablissement de la vie.

Covid-19: les Zimbabwéens observent le confinement

Les Zimbabwéens ont pour la plus part respecté l’appel du gouvernement à rester chez eux et observé le confinement de 21 jours annoncé par le président pour contenir la propagation du coronavirus.Le quartier central des affaires de la capitale, Harare, ressemblait à une ville fantôme lundi, avec très peu de personnes errant dans les rues alors que la plupart des entreprises ont entendu l’appel du président Emmerson Mnangagwa à rester chez elles du 30 mars au 19 avril. 

Seule une poignée de vendeurs de rue a été observée ici et là, bien qu’ils aient été rapidement dispersés par la police. 

La situation était la même dans d’autres grandes villes et villages de ce pays d’Afrique australe, selon des témoins. 

Dans le cadre du confinement, le gouvernement a imposé des restrictions sur les mouvements non essentiels pour les trois prochaines semaines. 

Tous les magasins devraient rester fermés pendant le confinement, à l’exception des supermarchés, des stations-service et des points de vente de gaz liquéfié. 

Des dérogations spéciales ont également été accordées aux fournisseurs de services essentiels tels que les travailleurs de la santé, le personnel de sécurité ainsi que les personnes impliquées dans la circulation des marchandises et la fourniture de services essentiels comme l’eau et l’électricité. 

Aucun taxi de banlieue ou bus longue distance privé n’est autorisé à circuler sur les routes jusqu’à la fin de la mesure, seule la compagnie publique Zimbabwe United Passenger Company est autorisée à transporter la plupart de ceux qui travaillent dans les secteurs exemptés. 

Officiellement, le Zimbabwe a enregistré jusqu’à présent cinq cas de coronavirus.

Coronavirus: l’étau se resserre sur le secteur informel sénégalais

Au prix de mesures strictes comme l’instauration d’un couvre-feu, le Sénégal s’est mis en ordre de bataille contre le coronavirus mais un pan entier de son secteur informel risque de s’effondrer.C’est le crépuscule à Ngor, une commune du district ouest de la capitale sénégalaise. Dans les rues, les passants se dépêchent pour regagner leurs maisons avant 20 heures : le début du couvre-feu.

Le président de la République Macky Sall, pour tuer dans l’œuf un début d’épidémie due au Covid-19, a récemment décrété l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu sur toute l’étendue du territoire national.

Désormais, de 20 heures à 6 heures du matin, il est strictement interdit de circuler sauf dérogation. Les forces de défense et de sécurité se chargent tous les soirs de faire respecter cette mesure. Souvent à coups de matraque.

A Ngor, la vie nocturne s’arrête. Dans cette petite localité léboue (l’une des ethnies du pays), un silence de cathédrale remplace le vacarme habituel. Dans les ruelles étroites et parfois sombres, seuls les miaulements des chats violent le calme plat dans le 18ème arrondissement de Dakar.

Une situation qui plonge dans le désarroi de nombreuses personnes qui subvenaient à leurs besoins grâce aux activités nocturnes. Alpha Diallo est propriétaire d’une gargote installée non loin du terminus des bus Tata. Les pieds croisés, ce quinquagénaire est à bout.

« D’habitude, je vendais au minimum 180 sandwichs. Mais aujourd’hui, plus rien. Contrairement à d’autres, nous sommes très exposés ici. Et si l’on s’aventure à violer la loi, nous risquons gros », explique-t-il avec une mine déconfite.

Reconnaissant la nécessité du couvre-feu pour endiguer la propagation de la maladie, ce polygame et père d’une dizaine d’enfants estime néanmoins que son application sur une longue durée serait lourde de conséquences.

« Prions tous pour que cette maladie disparaisse au plus vite. Autrement, beaucoup risquent de sombrer dans une pauvreté chronique », redoute Alpha.

Comme lui, Alsséni Diallo s’est confiné durant trois jours avant d’être obligé de reprendre le travail. Pour ce vendeur de brochettes à la plage, c’est une question de survie. « Si les grands commerçants et autres patrons se plaignent déjà des effets du coronavirus, qu’en sera-t-il pour nous qui peinons à gagner 5000 F CFA par jour ? », s’interroge-t-il. Son épouse, assise à côté, lui reproche immédiatement de ne pas avoir appliqué ses conseils : « Je t’avais dit de chercher un local. Tu m’as répondu que tu resteras à la plage jusqu’au jour où on t’y chassera. Et voilà où cela nous a conduit ».

S’adapter pour survivre

A ce jour, 142 cas de Covid-19 ont été déclarés positifs au Sénégal. S’inspirant de la Chine voire de l’Occident, le gouvernement pourrait durcir les restrictions si le bilan s’alourdit. Prenant les devants, certains restaurateurs ajustent leurs horaires pour s’en sortir. C’est le cas notamment d’Idrissa. Son restaurant, niché à quelques encablures de la deuxième mosquée du village, ne désemplit pas.

Il est bientôt 20h et tous les clients n’ont qu’une seule envie : récupérer leurs sandwichs pour rentrer à temps. Fortement recommandées par les autorités sanitaires, les mesures de distanciation sociales ne sont plus une priorité.

« Je n’ai même pas encore effectué la prière du crépuscule à cause des clients qui m’ont envahi », lance-t-il, tout en regardant le poêle servant à faire des omelettes. Submergé, Idy comme le surnomme les acheteurs, a bousculé ses habitudes : « Maintenant, je travaille à partir de 15 heures. Toute personne qui veut acheter peut venir. Et c’est le mieux que je puisse faire pour mes clients ».

Aux premières nuits du couvre-feu, de jeunes Ngorois ont montré de la défiance à l’égard des forces de l’ordre. Finalement, aucune âme qui vit n’ose plus sortir dès le déclenchement du couvre-feu.

« C’est bien. Cela nous permet d’écouler tôt nos mets et de partir nous reposer. Comme ça, on se réveille plus facilement pour honorer la prière de l’aube », fait savoir Abdourahmane, un autre gérant de gargote dans le village.

A Dakar, où de nombreuses familles joignent difficilement les deux bouts, la restauration rapide nocturne s’est développée de façon exponentielle. A moindre coût, des citoyens mangent à leurs faims en espérant des jours meilleurs.

Mais ce secteur n’est pas le seul à être affecté par le couvre-feu en vigueur depuis lundi dernier. Debout devant sa voiture clando, Babou Guèye, vêtu d’un grand boubou bleu assorti à un couvre-chef noir, attend d’éventuels passagers désirant se rendre dans la commune voisine de Ouakam.

Comme nombre de ses collègues, il s’est résolu à effectuer le trajet de jour. « Nous avions l’habitude de travailler le soir. Il m’arrivait de rouler parfois jusqu’à 1 heure voire 2 heure du matin. Mais tout cela est révolu. Nous sommes obligés de venir concurrencer les autres transporteurs en commun. Et ce n’est pas facile vu qu’ils ont une tarification moins chère », regrette le jeune homme.

Dans les boutiques de quartier, certains vendeurs développent des stratagèmes pour continuer leurs activités durant le couvre-feu. « Je ferme à 19h 45, mais je n’éteins pas les lampes de la boutique. Tout client qui veut acheter un produit frappe à la porte. Je lui vends et referme immédiatement. Ça nous permet d’éviter des nuits blanches sans remplir le tiroir d’argent », révèle, sous le couvert de l’anonymat, un jeune.

Pour atténuer les effets de la crise sanitaire sur l’économie nationale, le chef de l’Etat Macky Sall a mis en place le fonds Force Covid-19 qui sera doté d’une enveloppe de 1000 milliards F CFA. Si les ressources de ce fonds serviront, entre autres, à soutenir les entreprises, les ménages et la diaspora, il n’en demeure pas moins que le secteur informel aura besoin d’appui pour se remettre de cette grippe.

eSwatini: des membres de la famille royale en quarantaine

Les enfants du roi Mswati III qui étudient à l’étranger ont été placés en quarantaine obligatoire pendant 14 jours, après leur retour à eSwatini, a appris APA lundi.Les princes et princesses fréquentent des écoles et collèges dans des pays comme le Royaume-Uni et les États-Unis.

Le chef du protocole Mgwagwa Gamedze a déclaré à la presse que les enfants sont actuellement en observation aux Royal Villas, en attendant que les résultats de leurs tests soient publiés.

Afin d’empêcher la propagation du Covid-19, le pays place tous ses citoyens de retour en quarantaine pendant 14 jours dans deux hôpitaux réservés à cet effet.

La Côte d’Ivoire enregistre son premier décès lié au Coronavirus avec 165 cas confirmés

La Côte d’Ivoire qui compte à ce jour 165 malades de coronavirus dont 25 nouveaux cas, a enregistré dimanche son premier décès, a annoncé le ministère ivoirien de la santé et de l’hygiène publique dans son bilan quotidien sur l’évolution de cette pandémie dans le pays.« 25 nouveaux cas d’infection à Covid-19 ont été enregistrés portant à 165 le nombre total de cas confirmés dont 04 guéris. La Côte d’Ivoire enregistre désormais un décès lié au Covid-19», précise le ministre Eugène Aka Aouélé dans ce communiqué. 

Poursuivant, il a indiqué que le nombre de cas confirmés de cette maladie risque d’augmenter « dans les prochains jours» avec son lot de cas modérés, graves avec des complications respiratoires et de décès. 

«Nous appelons au civisme et au comportement responsable de tous pour lutter efficacement contre cette pandémie », a-t-il exhorté.  Les autorités ivoiriennes ont pris plusieurs mesures dont l’instauration d’un couvre-feu pour lutter contre la propagation du coronavirus dans le pays. Au nombre de ces mesures de prévention, les autorités  ivoiriennes ont également décidé de l’isolement du «Grand Abidjan» (Abidjan et ses périphéries), une mesure qui devrait renter en vigueur ce dimanche à minuit.

Abidjan s’isole du monde pour casser la chaîne de contamination du Covid-19

Pour casser la chaîne de propagation du Coronavirus (Covid-19) en Côte d’Ivoire, les autorités interdisent toute entrée dans le Grand Abidjan, à partir du dimanche 29 mars 2020 à minuit, isolant la capitale économique de l’intérieur du pays et du reste du monde.L’isolement du Grand Abidjan,  prévu jeudi puis reporté à dimanche, intervient une semaine après la fermeture des frontières terrestres, maritimes et aériennes à tout trafic de personnes, en dehors des trafics de marchandises qui devront s’effectuer sous réserves de contrôle sanitaire.

Pour approvisionner le « Grand Abidjan » comprenant notamment le District et ses banlieues, le gouvernement ivoirien prévoit des couloirs humanitaires ainsi que de sécurité qui seront ouverts pour faire face aux besoins spécifiques de gestion de la pandémie.

L’interdiction des déplacements de personnes entre le Grand Abidjan et l’intérieur du pays, ne concerne cependant pas les déplacements à l’intérieur d’Abidjan, de ses banlieues et le transport de marchandises sur le territoire national.   

Pour les personnes désireuses d’entrer à Abidjan, celles-ci devront avoir des dérogations délivrées par le ministère de la Sécurité et de la protection civile pour Abidjan et par les préfectures pour l’intérieur du pays, un dispositif visant à filtrer les entrées et protéger les populations.   

Ce week-end, le ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique, qui annonce 300 nouveaux lits d’hospitalisation pour contenir le Covid-19 en cas d’explosion de la maladie, indique par ailleurs avoir instauré des checks points sanitaires aux alentours du Grand Abidjan.       

Le chef de l’Etat ivoirien a également décrété un couvre-feu, il y a quelques jours, au regard du non-respect des mesures sanitaires concernant le Covid-19, pour empêcher les regroupements de masse durant la nuit afin d’éviter la propagation du Coronavirus.

Le pays qui a atteint 25 nouveaux cas le 29 mars 2020, a enregistré son premier cas de décès, avec un nombre de cas estimé à 165 dont quatre déclarés guéris. Les autorités ne cessent de multiplier des mesures pour confiner davantage les populations. 

L’Etat ivoirien a édicté 21 mesures de sécurité sanitaires pour contenir la propagation de la maladie à Coronavirus. A l’annonce de l’isolement du Grand Abidjan (intégrant Assinie, Anyama, Dabou), les populations ont pris d’assaut les gares routières.

Covid-19 au Togo: la chloroquine booste le nombre de guérisons

Sept personnes contaminées du virus du Covid-19 ont recouvré leur santé, à en croire les chiffres officiels rendus publics ce dimanche 29 mars sur le site d’information du gouvernement sur la pandémieCette avancée est sans doute la résultante des soins prodigués aux malades, internés au CHR-Lomé Commune. Des soins dans lesquels l’usage de la Chloroquine  est introduit depuis quelque temps, à en croire le Prof Majesté Watéba Ihou, le Chef des opérations de soins de la riposte contre le Covid-19 au Togo.

Il y a une hausse manifeste du nombre de guérison. D’une seule personne officialisée le jeudi 19 mars dernier, la patiente de 42 ans et premier cas de contamination déclaré dans le pays, on enregistre six  de plus une dizaine de jours plus tard.

Le nombre de personnes contaminées est, certes, monté à trente, contre vingt-huit la veille ; mais la bonne nouvelle concerne celui des cas guéris. Ce sont six  malades de plus, qui ont été annoncées guéries et donc ont recouvré la totalité de leur état de santé. Ce qui porte à sept  le nombre total de patients déclarés ayant recouvré la santé, sur les trente personnes contaminées.

Côte d’Ivoire/prévoyance sociale: l’IPS-CGRAE prend des «engagements fermes» pour lutter le Covid-19

L’Institution de prévoyance sociale – Caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE), structure citoyenne et soucieuse du bien-être de ses assurés sociaux, a, face à la menace du Coronavirus (Covid-19), édicté plus de 80 mesures barrières comme des « engagements fermes » en plus des 21 décisions de restrictions du gouvernement ivoirien.L’IPS-CGRAE a décliné les 21 décisions du gouvernement « en plus de quatre-vingt mesures conçues comme des engagements fermes et immédiatement applicables », à travers un document intitulé « Mesures de restrictions face à l’épidémie de Coronavirus (Covid-19) » publié sur son site internet.

Cette campagne vise notamment à informer et sensibiliser davantage, les assurés sociaux, partenaires et le grand public, des mesures prises par l’institution pour préserver prioritairement la santé de ses pensionnés en tant que catégorie de la population particulièrement vulnérable à cette pandémie.

Face à la pandémie liée au coronavirus, l’Etat de Côte d’Ivoire a pris d’abord 13 mesures barrières puis 8 autres ensuite pour briser la chaîne de contamination. En renforçant ces dispositions en interne, l’IPS-CGRAE veut contribuer fortement à réduire drastiquement la propagation de la pandémie.

Sur le respect d’une distance d’au moins un mètre entre les personnes, l’institution incite les assurés sociaux à privilégier, pour toutes leurs demandes, le recours au call center (20-25-12-12) et à la plateforme macgrae.ci (https://macgrae.ci/adhesion) pour réduire leurs déplacements en agences.

Dans ses agences, l’IPS-CGRAE a entrepris de réorganiser l’accueil en faisant entrer les assurés par groupes distincts tout en respectant la distance de sécurité d’au moins un mètre entre deux personnes, mesure éditée, le 16 mars 2020, par le Conseil national de sécurité (CNS). 

Concernant l’instauration du couvre-feu de 21h à 5h du matin depuis le 24 mars 2020, l’institution a aligné ses horaires d’ouverture de ses agences sur les dispositions de la Fonction publique : les agences IPS-CGRAE accueillent les assurés du lundi au vendredi de 8h30 à 14h.

L’IPS-CGRAE renforce par ailleurs son contrôle sanitaire. Elle invite les usagers et ses agents à se soumettre au contrôle de l’équipe médicale pour la prise de température systématique aux entrées de ses sites et de se nettoyer systématiquement les mains avec du gel hydro-alcoolique fourni à chaque entrée dans les locaux de l’institution.

Sur la mise en quarantaine des cas suspects et des contacts des malades dans les centres réquisitionnés par l’Etat, l’institution fait savoir qu’elle mettra en observation toute personne dont la température est égale ou supérieure à 38°C.

En outre, pour les personnes présentant des symptômes du Covid-19, elles seront isolées en vue d’une prise en charge de tous les individus présentant des difficultés respiratoires de type grippal (toux, rhume, etc…). Par ailleurs, seront évacués systématiquement tous les cas suspects vers des centres dédiés.

Au plan du respect des mesures d’hygiène corporelle, comportementale, hydrique et alimentaire, l’IPS-CGRAE recommande de se nettoyer les mains régulièrement avec de l’eau et du savon ou du gel hydro-alcoolique et d’éviter de se toucher, les yeux, le nez et la bouche lorsque les mains ne sont pas désinfectées. 

En application des mesures sanitaires du gouvernement, l’IPS-CGRAE a entre autres, décidé en interne décidé de suspendre les missions et déplacements non essentiels à l’étranger sauf cas de force majeure, de limiter les missions à l’intérieur du pays,  de surseoir à toute réception de délégation en provenance de l’étranger.

Il est également demandé aux agents de l’institution de prévenir la direction des ressources humaines (DRH) en cas de nécessité de voyage personnel à l’étranger, en cas de retour en Côte d’Ivoire de l’agent ou d’un proche ayant séjourné dans un pays à risque.

Le nombre de personnes contaminées au Coronavirus (Covid-19) en Côte d’Ivoire a atteint samedi 140 cas avec 39 nouveaux cas enregistrés dont trois cas guéris, selon un communiqué du ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Aka Aouélé.

Côte d’Ivoire: 300 nouveaux lits d’hospitalisation annoncés en cas d’explosion du Covid-19

Le ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique annonce 300 nouveaux lits d’hospitalisation pour contenir le Coronavirus (Covid-19) en cas d’explosion de la maladie, et indique avoir instauré des checks points sanitaires aux alentours du Grand Abidjan.« Ces 300 autres lits sont pour palier à l’insuffisance du service des maladies infectieuses du Centre  hospitalier universitaire (CHR) de Treichville », dans le Sud d’Abidjan, l’actuel centre d’accueil des cas contaminés au Covid-19, a dit Mamadou Samba, directeur général de la Santé en Côte d’Ivoire. 

Selon M. Mamadou Samba, directeur général de la Santé en Côte d’Ivoire, des équipes ont été déjà déployées aux différents corridors d’Abidjan pour « vérifier l’état de santé des citoyens qui voudront se rendre à l’intérieur du pays ».  

Le gouvernement ivoirien a décidé de procéder à l’isolement du Grand Abidjan pour casser la chaîne de contamination du Covid-19. Au Magazine du dimanche de la RTI 1, la télévision nationale, M. Samba a fait savoir que ces équipes de santé suivront les équipes des forces de sécurité.  

Les frontières terrestres, maritimes et aériennes sont fermées depuis une semaine, toutefois un léger dispositif est fixé à l’aéroport d’Abidjan pour les vols spéciaux. La température de ceux qui entrent aux postes sanitaires est contrôlée et ceux présentant un état « fébrile », pris en charge. 

Le Grand Abidjan isolé dès ce dimanche à minuit, ceux qui voudront y entrer devront avoir des dérogations délivrées par le ministère de l’Intérieur dont les conditions sont sur son site web, a relevé le directeur général de la Santé, soulignant que le but essentiel de ce dispositif est de protéger les populations.

La Côte d’Ivoire a atteint le samedi 28 mars 140 cas confirmés de Covid-19. Pour contenir d’éventuels cas de contamination, le ministère de la Santé et de l’hygiène publique a acquis 300 lits d’hospitalisation dans l’optique d’accroître la capacité d’accueil des centres hospitaliers.  

Il a fait savoir qu’en cas de débordement des centre hospitaliers d’Abidjan, d’autres centres hospitaliers de l’intérieur du pays seront sollicités. Abidjan devrait, au total, disposer autour de 450 lits d’accueil des malades. 

Concernant les plateaux techniques de réanimation, le ministère de la Santé et de l’hygiène publique « privilégie une réanimation particulière » avec des centres d’accueil spécialisés ayant les réactifs médicaux nécessaires. 

Sur le débat de la chloroquine, M. Mamadou Samba a noté que le traitement de la chloroquine est indiqué en Côte d’Ivoire, mais il n’est pas conseillé de le prendre en automédication, car il n’y a aucun médicament de prévention pour le Covid-19. Il est prescrit dans un cadre médical et hospitalier. 

Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Aka Aouélé a indiqué que la chloroquine pouvait être prise pour les cas grave. Pour l’heure, la Côte d’Ivoire à l’en croire, n’a que de cas léger avec zéro décès, un signe encourageant pour les autorités. 

Covid-19 au Bénin: « empêcher la propagation du virus tout en préservant l’activité économique » (Talon)

Le Président de la République du Bénin, Patrice Talon, a accordé ce dimanche matin un entretien sur l’Office de Radiodiffusion et Télédiffusion du Bénin (ORTB) à propos de la riposte contre la Covid-19.Selon Patrice Talon, la situation sanitaire et le risque sanitaire auxquels le coronavirus soumet le monde sont préoccupants, sinon très graves. « Si mes compatriotes n’ont pas encore eu l’occasion de m’entendre en personne, c’est bien parce que je suis à la tâche, jour et nuit, minute après minute. Je m’implique personnellement dans tous les segments de la riposte : la collecte des données aux plans national et international ; leur analyse ; l’appréciation des impacts sanitaires, médicaux, financiers, économiques et sociaux ; les projections à court et moyen termes ; la stratégie et la mise en œuvre d’actions ; le suivi et l’évaluation des recommandations et des opérations » s’est expliqué le Président béninois.

 Pour lui, les actions engagées par son Gouvernement et les mesures prescrites sont susceptibles de faire gagner, si chacun des béninois joue bien sa partition, car « il y a un autre facteur très déterminant que le commun des commentateurs ne peut percevoir, c’est l’après Covid ! »a-t-il dit en mettant l’accent sur la nécessité de « combattre le mal et le vaincre, mais sans compromettre notre survie après victoire ».

 Se prononçant sur les mesures relatives à la mise en place d’un cordon sanitaire à partir du lundi 30 mars, Patrice Talon a expliqué qu’elles « permettront d’empêcher la propagation du virus à l’intérieur du pays, tout en préservant l’activité économique dans une partie du territoire, et en réduisant seulement la mobilité de certains acteurs dans la zone critique ».

 « Nous sommes une grande nation, nous allons en donner la preuve une fois encore en éliminant le coronavirus de notre pays sans grand dégât «  a conclu Patrice Talon en invitant ses compatriotes à « beaucoup de sacrifices » et au respect des règles prescrites afin d’éviter la propagation coronavirus.

Pour rappel, le Benin compte six cas de contaminations. 

Législatives au Mali: faible participation à cause de la violence et du coronavirus

C’est dans un contexte marqué par la violence et la propagation du coronavirus qui a déjà fait un mort, que se sont déroulés ce dimanche le premier des élections législatives au Mali Les électeurs se sont rendus aux urnes pour élire leurs 147 députés en deux tours (29 mars et 19 avril ) qui doivent siéger à l’Assemblée Nationale. Si dans certains bureaux de vote des gels hydro alcooliques sont disposés, il faut noter que toutes les dispositions n’ont pas été prises par les autorités pour éviter la propagation du coronavirus. 

Président de bureau de vote à Hamdallaye en commune IV du district de Bamako, Mamadou Sacko indique avoir lui-même « acheter les gels hydro alcooliques et les cache-nez pour les agents de son bureau » car à leur arrivée « il n’y avait pas de kits hygiéniques ».

Moins de 20% de taux participation à la mi-journée 

  A 16 heures, le taux de participation compilé par la synergie d’observation de la société civile était de 17,2%. Fall Assétou Wagué fait partie des rares électeurs à avoir fait le déplacement dans son centre de vote à Lafiabougou en commune IV du district de Bamako. « Le coronavirus ne doit pas nous empêcher de voter, il faut juste prendre ses précautions pour venir accomplir son devoir citoyen sans quoi demain tu ne pourras pas critiquer l’action de ceux qui ont été élus par d’autres. Raison pour laquelle chacun doit voter et retourner chez lui calmement » dit-elle pour justifier son déplacement.  

 Agent de la poste, Yoro Hady, l’index imbibé d’encre, indique que son acte civique est motivé par la volonté  de « remplacer une Assemblée Nationale dont le mandat a expiré depuis décembre 2018 ». En votant, il pense avoir mis fin à l’ « illégitimité des députés ».

 La Synergie des Associations de la société civile avec plus de 1000 observateurs déployés sur l’ensemble du territoire national, note avec satisfaction l’opérationnalisation des bureaux de vote. « Nous avons constaté que 90% des bureaux de votes ont  ouverts à 08 heures c’est qui est déjà un motif de satisfaction » indique, Dr Ibrahima Sangho, chef de mission de la synergie.

 Il faut noter que le scrutin législatif a été entaché par l’enlèvement du chef de l’opposition malienne Soumaila Cisse a Tombouctou, alors qu’il se rendait dans son village de Niafunke pour la campagne électorale. Du personnel et du matériel électoral ont été enlevés dans certaines régions du Nord du pays et une voiture a sauté sur une mine dans le cercle de Niafunké  dans la région de Tombouctou faisant neuf morts.

Covid-19 : confinement de la ville de Kaédi en Mauritanie

La ville mauritanienne de Kaédi (430 kilomètres au sud-est de Nouakchott), sur le fleuve Sénégal, a été placée en confinement total après l’apparition d’un cas de coronavirus a appris APA de source officielle à Nouakchott.

L’un des cinq cas confirmés jusqu’à présent en Mauritanie est un ressortissant de Kaédi qui venait de rentrer du Sénégal. Après l’apparition de symptômes inquiétants, il a été arrêté par les forces de police et remis aux services de santé qui l’ont testé positif.

Son épouse a été par la suite dépistée positive et bon nombre de ceux qui l’ont côtoyé ont été mis en quarantaine, ce qui a provoqué une psychose généralisée parmi les habitants de la ville.

Finalement et suite à des appels de la part des élus et des autorités, Kaédi a été placée la nuit dernière en confinement et personne ne peut désormais y entrer ou en sortir.

C’est le premier confinement imposé à une partie de la Mauritanie depuis l’apparition de la pandémie du Covid-19.

Covid-19: 90 milliards FCFA de la CEMAC pour lutter contre la pandémie

Les six pays qui composent la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), vont mobiliser une enveloppe de 90 milliards FCFA pour la lutte contre le Covid-19 selon un communiqué final sanctionnant la réunion extraordinaire du Comité de pilotage Pref-Cémac dédiée au Covid-19 tenue le 28 mars à Brazzaville.Ce communiqué final de cette réunion dont le but  était « l’examen des incidences économiques et financières du Covid-19 sur les économies de la zone CEMAC et les esquisses de solutions », parvenu à APA ce dimanche fait ressortir à permis de dégager des orientations. « Les ministres de l’Economie et les experts de la zone CEMAC ont pris des décisions  en vue d’aligner la gestion des finances publiques de la zone sur les prévisions actualisées des recettes budgétaires et les dépenses publiques en vue de renforcer les moyens de lutte contre la propagation de la pandémie du Covid19 -19 tout en garantissant le fonctionnement régulier des Etats de la CEMAC.

 Selon le communiqué ces décisions sont entre autres: « l’approbation d’ une enveloppe de 90 milliards FCFA qui sera  mise à la disposition de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) par la BEAC (Banque des Etats de l’Afrique centrale) pour le financement  des projets des pays de la zone portant sur lutte contre la pandémie du Covid-19 et le renforcement des systèmes sanitaires nationaux ».

Ce communiqué précise qu’à cet effet : « chaque Etat devrait soumettre  des projets banquables à la BDEAC dans les plus brefs délais possibles au bénéfice de nos populations et la BDEAC veillera à une répartition équitable de cette ressource de 90 milliards F.CFA confiée à la Commission de la CEMAC. »

L’organisation sous-régions a missionnée la BDEAC  et la BEAC  pour la mobilisation des partenaires internationaux  à cet effet.

D’après ce communiqué en date du 25 mars 2020, tous les six pays sont déjà été affectés par cette pandémie et au total plus de 100 cas ont été confirmés dont trois décès et quatre guérisons, dans la zone.

«  Cette réunion d’urgence, a été  convoquée à l’initiative du présent congolais Denis Sassou N’Guesso qui  dirige le programme des réformes économiques et financières de la zone CEMAC composée du Cameroun, du Gabon, la Guinée équatoriale, de la République démocratique du Congo (RDC), du Congo, et du Tchad.

Côte d’Ivoire: les forces de l’ordre appelées à faire respecter le couvre-feu dans le respect des droits de l’homme

La secrétaire d’État ivoirienne chargée des droits de l’homme, Aimée Zebeyoux a appelé samedi soir à Abidjan, les forces de défense et de sécurité à faire respecter le couvre-feu instauré depuis mardi par les autorités du pays contre le coronavirus dans le respect des droits de l’homme.« ( …) Qui dit sécurité dit droits de l’homme. Nous avons constaté depuis un certain moment que les réseaux sociaux envoient des images et il était bon que les éléments (forces de l’ordre) sachent que nous sommes à leurs côtés. Ils (éléments) doivent respecter les règles et exercer leur mission dans le respect des droits de l’homme », a exhorté Mme Zebeyoux à l’entame d’une patrouille médiatique dans la ville d’Abidjan pour montrer aux journalistes comment les forces de sécurité s’attèlent à faire respecter le couvre-feu dans la capitale économique ivoirienne.

Selon Mme Zebeyoux, le respect des droits de l’homme signifie que si des gens sont pris pendant le couvre-feu, il faudrait trouver des « mesures d’accompagnement sans bastonnade, sans torture, sans brimade ».

Poursuivant, elle a insisté sur la nécessité pour les forces de d’ordre d’exercer leur mission dans le respect des droits de l’homme estimant que « nous sommes un Etat de droit respectueux des droits de l’homme ».

Cette patrouille médiatique qui a fait le tour de plusieurs communes de la capitale économique ivoirienne, a permis aux journalistes de s’enquérir des méthodes de travail des forces de sécurité pendant le couvre-feu.

 Selon la direction générale de la police nationale ivoirienne, le bilan de la nuit de couvre-feu du samedi 28 mars 2020 fait état de 51personnes interpellées, 07 personnes en urgence médicale assistées et 01 corps enlevé pour la morgue (décès naturel à domicile à Koumassi Sopim).

Lundi dernier, dans une adresse solennelle à la Nation, le président ivoirien Alassane Ouattara a décrété l’état d’urgence avec l’instauration d’un couvre-feu de 21h à 05h annonçant un confinement progressif des populations en vue de lutter contre la propagation du Coronavirus. En Côte d’Ivoire, selon le dernier bilan, 140 cas de maladie à coronavirus ont été confirmés dans le pays.

Interpellation de 51 personnes pour violation du couvre-feu en Côte d’Ivoire

Quelque 51 personnes ont été interpellées pour violation du couvre-feu dans la nuit de samedi à dimanche au cours des patrouilles nocturnes, a appris APA dimanche auprès de la police nationale ivoirienne.Au cours de ces patrouilles nocturnes auxquelles a assisté la Secrétaire d’Etat chargée des droits de l’homme, Aimée Zébéyoux pour s’assurer du respect des droits de l’homme, les forces de sécurité ont également  apporté assistance à sept personnes pour des urgences médicales. 

Suite à un décès naturel à domicile à Koumassi Sopim  dans le Sud d’Abidjan, le corps a été enlevé par les services des pompes funèbres pour la morgue de l’hôpital, avec l’assistance des forces de l’ordre.

Dans le cadre des mesures prises pour lutter contre la propagation du coronavirus (Covid-19), un couvre-feu a été décrété en Côte d’Ivoire de 21h00 à 05h00.

Par ailleurs, au regard de la progression de la contamination du Covid-19, le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a décrété l’isolement de la ville d’Abidjan,  une mesure qui devrait rentrer en vigueur dimanche à minuit. 

Le nombre de personnes contaminées au Coronavirus (Covid-19) en Côte d’Ivoire a atteint samedi 140 cas avec 39 nouveaux cas enregistrés dont trois cas guéris, selon un communiqué du ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Aka Aouélé.

Mali: imbroglio autour du premier décès du Covid-19

Le ministre de la Santé malien a annoncé la mort, samedi soir, d’une personne atteinte du virus du Covid-19 dans une confusion générale.« A ce jour plus de 350 personnes contacts déjà identifiées sont en auto confinement. Les  personnes contacts des malades décédés du Covid-19 sont également concernées par les recherches » a indiqué le communiqué du ministère de la santé.

Bien avant ce communiqué, aucun autre n’avait été fait pour dire à l’opinion qu’il y’avait eu « des personnes décédés » du Covid-19. Mieux, dans la matinée, le secrétaire général du ministère de la santé, Dr Mama Koumaré, lors du point de presse quotidien sur l’évolution de la situation,  révélait devant la presse que « tous les malades se portaient bien ».

Mais l’information du secrétaire général sera contradictoire à celle de son ministre de tutelle Michel Sidibé rapportée par l’AFP. « Mes services m’ont informé depuis 06 heures du matin du décès d’un malade parmi les personnes testées positives au coronavirus ».

 Cette contradiction entre les deux têtes pensantes de cette lutte contre la pandémie, ont  été vivement critiquée par les internautes qui n’ont pas manqué de soulever une autre contradiction sur le nombre de morts.

 Face à la vague de critiques, le ministère a fait un autre communiqué pour préciser qu’il s’agissait d’ « un mort » et non «  des décédés ».

Covid-19 : le gouvernement camerounais dénonce des cas positifs cachés dans les familles

Le ministre camerounais en charge de la Santé publique (Minsante), Manaouda Malachie, a dénoncé avec force celles des personnes porteuses du coronavirus et qui se camouflent auprès de leurs proches, contribuant ainsi à répandre une pandémie qui compte déjà 113 cas positifs dans le pays depuis le 7 mars dernier.«Je voudrais préciser que la majorité des cas positifs sont des personnes venant des pays à risque et qui se cachent dans les familles. C’est irresponsable. C’est pourquoi, dénonçons systématiquement ces voyageurs pour qu’ils viennent se faire dépister», écrit-il notamment sur sa page Twitter.

 Ces derniers jours en effet, les médias locaux se sont faits l’écho de ces voyageurs qui, fraîchement rentrés au pays, se sont délibérément soustraits aux tests de dépistage dans les aéroports ou ont déserté les lieux de confinement. Ému par la multiplication de ces fugues, Manaouda Malachie a régulièrement sommé les concernés à se conformer aux mesures sanitaires édictées par les autorités et l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

 

Rendu à samedi soir, et en dehors des cas notifiés et internés, le Cameroun comptait également 3 décès des suites de Covid-19 et 2 malades, à nouveau négatifs et sortis de l’hôpital depuis le 19 mars après 14 jours de traitement.

 Samedi, le Minsante a annoncé une vaste opération, du 2 au 7 avril prochain dans la métropole économique, Douala, de recherche active des cas au sein de la population dans le cadre de la riposte contre le coronavirus et qui mobilisera environ 1500 agents sanitaires.

 Depuis le 17 mars dernier, le gouvernement a également déclenché la mise en œuvre d’un plan de riposte contre le coronavirus comportant 18 mesures restrictives pour une durée de 15 jours, éventuellement renouvelable. Celles-ci vont de la fermeture des frontières aériennes, terrestres et maritimes à la pause dans l’octroi des visas d’entrée au Cameroun en passant par la fermeture des établissements éducatifs et professionnels, publics et privés, l’interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes ou encore la fermeture des débits de boisson et restaurants dès 18 heures.

 Dans le même sens, le plan sanitaire local de réponse au Covid-19 vise, en dehors de la recherche active et précoce des cas par un testing généralisé, la prise en charge qualitative des cas avec extension des capacités, la régulation sociale afin d’éviter la propagation, la gouvernance et la redevabilité.

Covid-19: trois décès au Niger, état d’urgence, Niamey en isolement

Le Niger a enregistré trois décès de personnes atteintes du virus du Covid-19, poussant le gouvernement à instauré l’état d’urgence sanitaire depuis vendredi et a placé la ville de Niamey en isolement.La ville de Niamey, seule ville jusqu’à présent touchée par le coronavirus, est placée en isolement sanitaire et sous couvre-feu de 19 heure à 6 heures du matin pour une période de deux semaines à compter de samedi.

Ces décisions fortes ont été annoncées par le président Issoufou Mahamadou dans un message à la Nation qu’il a rendu public vendredi et qui s’ajoute à toute une batterie d’autres mesures qu’il avait énoncées le 17 mars dernier, lors de son premier message dédié à la prévention du coronavirus.

Il faut rappeler que le Niger avait enregistré son premier cas de coronavirus le 19 mars dernier. Selon un communiqué du ministère de la Santé Publique, l’on dénombre 18 cas confirmés dont 3 décès, tous à Niamey au soir du samedi 28 mars 2020.

Ceci explique les mesures fortes adoptées essentiellement la  a l’endroit de la capitale. 

Néanmoins, des centres de tests seront aménagés dans chaque chef-lieu de région et dans certains chefs-lieux de départements « très isolés » pour éviter toute propagation de la pandémie.

Entre autres nouvelles mesures prises par le gouvernement, il faut noter l’augmentation des capacités d’accueil hospitalier et de réanimation ; le renforcement de la protection du personnel de santé ; l’augmentation des capacités de confinement des cas suspects et enfin le recrutement immédiat de 1500 agents de santé dans la Fonction publique.

L’ensemble des mesures prises à ce jour, tant sur le plan sanitaire, économique et social fait l’objet d’un Plan de riposte dont le montant est estimé à 597 milliards de Fcfa selon les autorités du pays.