Covid-19: Nouakchott reçoit une aide sanitaire de la Chine

La Mauritanie a reçu samedi un premier lot d’une aide chinoise accordée par la Chine face au coronavirus (Covid-19), a appris APA de source proche du ministère de la Santé à Nouakchott.Ce premier lot comprend 20.000 kits de dépistage, 100.000 masques et 1.000 combinaisons médicales de protection, a précisé cette source.

Deux autres lots comprenant une quantité d’équipements de protection et de matériels de dépistage du Covid-19 devront arriver dans les jours à venir, selon la même source.

La Mauritanie a déjà découvert 5 cas de coronavirus dont les porteurs sont trois nationaux et deux étrangers.

Le Covid-19 est apparu pour la première fois en Chine en décembre 2019 a fait plus de 27000 morts dans le mondes. La pandémie s’est vite propagée dans le monde et notamment en Afrique où 90 décès ont été comptabilises au soir du samedi 28 mars 2020.

Covid-19 au Congo: état d’urgence, confinement et couvre-feu

Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, a décrété ce samedi l’état d’urgence sanitaire, le couvre-feu et le confinement de la population à partir du 31 mars 2020 pour une durée d’un mois.Pour lutter contre le Covid-19, il y aura « l’instauration dans le pays de l’état d’urgence sanitaire, le confinement à domicile de l’ensemble de la population, à l’exception de ceux  qui travaillent à la fourniture des biens et services indispensables; la mise en place d’un couvre-feu de 20 heures à 5heures du matin, pour les trente jours à venir, avec effet à compter du mardi 31 mars 2020 », a annoncé le président N’Guesso lors de son discours à la nation.

Il a déploré les 19 cas de la maladie déjà confirmés  au Congo, malgré les mesures préventives prises par le gouvernement, décidant ainsi « de l’interdiction de la circulation sur l’ensemble du territoire nationale, à l’exception des déplacements jugés essentiels ; de la fermeture de tous les lieux de vente autres que ceux des aliments et de produits essentiels; et de la régulation des ventes sur les marchés domaniaux ».

Pour faire respecter ses décisions, le Chef de l’Etat congolais a  décidé  de la mobilisation générale des forces de défense et de sécurité.

Par ailleurs, il a annoncé la création d’un fonds national de solidarité doté de 100 milliards FCFA pour soutenir les entreprises, compenser les pertes de revenus des travailleurs et aider les personnes vulnérables.

Covid-19: 39 nouveaux cas en Côte d’Ivoire portant le nombre d’infectés à 140 (officiel)

Le nombre de personnes contaminées au Coronavirus (Covid-19) en Côte d’Ivoire a atteint samedi 140 cas avec 39 nouveaux cas enregistrés dont trois cas guéris, selon un communiqué du ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique, Aka Aouélé.« Ce samedi 28 mars 2020, 39 cas d’infection à Covid-19 ont été enregistrés portant à 140 le nombre total de cas confirmés », indique un communiqué du ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique, lu à la RTI 1, la télévision nationale. 

Au regard de la progression de la contamination du Covid-19, le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a décrété l’isolement de la ville d’Abidjan,  une mesure qui devrait rentrer en vigueur dimanche.  

De ce fait, le ministère de la Santé et de l’hygiène publique a mis en place des équipes de contrôle sanitaire aux différents postes de sortie d’Abidjan. Et ce, pour prendre le pool de santé des populations en déplacement pour éviter la propagation du virus. 

Devant les signes de fièvre, toux, courbatures ou de difficultés respiratoires, il est conseillé aux populations de contacter des numéros gratuits (143, 101 et le 125). En outre, des équipes d’intervention rapide sont dépêchées pour la prise en charge des cas suspects.     

L’épidémie à Covid-19 à une contamination rapide. Dans ce contexte, les autorités ivoiriennes invitent les populations à réduire leur déplacement tout en intégrant dans leur quotidien les mesures sanitaires édictées. 

Covid-19: à Bouaké, les marchés hebdomadaires dits «Lôgôdougou» interdits

A Bouaké, métropole du centre ivoirien, le maire de la ville, a, dans l’élan d’éviter la propagation du Coronavirus (Covid-19), interdit la tenue des marchés hebdomadaires dits « Lôgôdougou (ndlr village de marché en langue malinké) » et décidé de fermer les marchés de la commune à partir de 16 heures.Conformément aux mesures prises pour lutter contre la propagation du Coronavirus (Covid-19), la tenue des marchés hebdomadaires dits « Lôgôdougou » est strictement interdite sur toute l’étendue du territoire communal, annonce le maire Nicolas Djibo, dans une note signée le 28 mars 2020.  

Depuis le vendredi 27 mars 2020, le maire de Bouaké, a en outre fait savoir à ses administrés que « les marchés de la ville seront fermés chaque jour à 16h (GMT). Partant, tout contrevenant à ces dispositions, s’exposera aux sanctions prévues par la réglementation en vigueur. 

En Côte d’Ivoire, chaque maire organise la tenue des marchés sur son territoire communal pour casser la chaîne de contamination du Covid-19. A Marcory, dans le Sud d’Abidjan, le marché est fermé dès 15h pour désinfecter l’espace.

Le constat dans les marches est que les populations ne respectent pas la distance de un mètre imposée par les autorités comme mesure barrière. Le non-respect de cette disposition, a conduit le maire de Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan, à fermer samedi le Grand marché de Gesco. 

Le nombre de personnes contaminées au  (Covid-19) en Côte d’Ivoire a atteint vendredi 101 cas avec cinq nouveaux cas enregistrés vendredi, selon le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique, Aka Aouélé, indiquant que trois cas sont guéris.

Covid-19 : un plan de riposte humanitaire «efficace et adaptée» en préparation en Côte d’Ivoire

Un plan de riposte humanitaire «efficace et adaptée» contre le coronavirus (Covid-19) est en préparation en Côte d’Ivoire où la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné a rencontré jeudi les humanitaires du système des Nations-Unies pour réfléchir sur les mesures à prendre afin de juguler les conséquences sociales de cette pandémie qui a déjà touché officiellement 101 personnes dans le pays.Cette rencontre avec ces humanitaires dénommée Comité de coordination élargi (CCE), vise à prendre des mesures pour anticiper les conséquences sociales de cette pandémie en Côte d’Ivoire, a expliqué la ministre Mariatou Koné au terme des échanges.

« (…) Il faut prendre les devants et surtout s’occuper des personnes vulnérables parce que nous avons constaté qu’il est urgent d’apporter un soutien psychologique à certaines personnes», a-t-elle poursuivi. Selon Mme Koné, les populations ont peur de la maladie à coronavirus et il faut pouvoir les «stabiliser».

« Nous avons réuni ici le Comité de coordination élargi qui est composé de tous les humanitaires parce que nous sommes en train de juguler au plan national la question sanitaire,  mais les conséquences au plan social et humanitaire risquent d’être dramatiques », a-t-elle prévenu.

Avant elle, Philippe Poinsot, le Coordinateur résident du système des Nations-Unies en Côte d’Ivoire a indiqué que cette réunion a permis de réfléchir sur l’impact social et économique de cette crise sanitaire en Côte d’Ivoire.

« Nous avons ensemble convenu de proposer un certain nombre de mesures qui pourraient être complémentaires au plan de riposte sanitaire qui a été proposé par le gouvernement», a annoncé M. Poinsot. Ces mesures, a-t-il souligné, permettront d’accompagner au mieux les personnes les plus vulnérables «qui risquent d’être affectées par cette crise dans l’immédiat ou dans les mois qui viennent».

Les autorités ivoiriennes ont pris plusieurs mesures dont l’instauration d’un couvre-feu de 21h à 05h du matin pour lutter contre la propagation de la maladie à coronavirus en Côte d’Ivoire.

Cette rencontre a également enregistré la participation des représentants des ministères techniques ainsi que les chefs d’agence du système des Nations unies et des organisations internationales que sont notamment Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNCEF), le Programme alimentaire mondial (PAM), l’ONG internationale Actions contre la faim (ACF), l’Organisation mondiale de ma santé (OMS), la Croix-Rouge de Côte d’Ivoire et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

La Beac n’écarte pas une récession en Afrique centrale

Le Comité de politique monétaire (CPM) de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) table sur un scénario de forte baisse du taux de croissance, «voire une récession» dans la sous-région en raison de la crise sanitaire relative au Covid-19.Dans un communiqué parvenu samedi à APA, consécutif à une session tenue vendredi par visioconférence, il projette également une remontée des pressions inflationnistes, toutefois contenue sous le seuil communautaire de 3%, une dégradation du solde budgétaire, base engagements, qui redeviendrait négatif.

Le CPM envisage également un creusement significatif du compte courant et une augmentation de la masse monétaire pour un taux de couverture extérieure de la monnaie qui évoluerait lui aussi à la baisse.

Disposée à prendre toutes les mesures complémentaires pour assurer la stabilité monétaire interne et externe occasionnées par la pandémie du coronavirus, il annonce la révision à la baisse de 25 points de base du taux d’intérêt des appels d’offres, et de 100 points de base du taux de la facilité du prêt marginal.

Portant par ailleurs les injections de liquidités de 240 à 500 milliards FCFA dans la sous-région, avec possibilité de les relever en tant que de besoin, le CPM de l’Institut d’émission compte en outre élargir la gamme des effets privés admis comme collatéraux des opérations de politique monétaire, et revoir à la baisse les niveaux des décotes applicables aux effets publics et privés pour les opération de refinancement à la Beac.

Ces mesures d’atténuation de l’impact de la pandémie interviennent au lendemain de l’annonce, par la Banque centrale, du fait de la crise sanitaire actuelle liée à la pandémie du Covid-19 sur la liquidité du système bancaire sous-régional, qu’elle n’interviendra pas sur le marché monétaire au titre de son opération principale du 26 mars au 2 avril 2020. La Beac a cependant invité les établissements de crédit à besoins de financement à se diriger vers son guichet de la facilité de prêt marginal aux conditions usuelles.

Mauritanie: deux nouveaux cas de Covid-19, transport interurbain interdit

Deux nouveaux cas de Covid-19 ont été détectés en Mauritanie, a annoncé samedi matin à Nouakchott, le ministre de la Santé, Nedhirou Ould Hamed.Il s’agit de la femme d’un ressortissant mauritanien venu de France et dépisté positif il y a deux jours et d’un Mauritanien rentré du Sénégal par un passage au niveau de Kaédi (430 kilomètres au sud-est de Nouakchott).

Ces deux nouveaux cas portent à cinq le nombre total de personnes portant le virus déjà découvertes en Mauritanie et qui comprennent deux étrangers (un homme et une femme).

Par ailleurs, le ministère de l’Intérieur mauritanien a rendu public, vendredi soir, un communiqué faisant état de l’interdiction de la circulation automobile entre les wilayas (régions) du pays.

Sont exceptés de cette interdiction, les camions de transport de marchandises, a précisé le communiqué, expliquant qu’une telle mesure a pour but de limiter les probabilités de transmission du virus.

Vingt-deux milliards FCFA pour lutter contre le Covid-19 au Congo

Le gouvernement congolais a adopté un plan de riposte contre la pandémie du Covid-19, doté de 21,9 milliards FCFA.S’exprimant vendredi soir au terme d’une réunion consacrée à la lutte contre le Covid-19, le porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla a expliqué que cette somme permettra de mener des activités de riposte et résilience.

De son côté, le Premier ministre, Clément Mouamba a souligné que ce plan de riposte est appuyé par des dons de certains partenaires ou sociétés de la place, ainsi que des bonnes volontés voulant aider l’Afrique.

Il a cité la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC) qui a déboursé 500 millions FCFA, la société RAGEC avec 40 millions FCFA de contribution.

Le Congo devra aussi recevoir, dans les prochains jours, du matériel médical offert aux pays africains par Jack Ma, PDG de la société chinoise Ali-Baba.

Au Congo, les cas de Covid-19 sont passés de 4 à 19 cas et les autorités sanitaires parlent même de personnes infectées, mais qui sont disparues du dispositif de suivi. Ce qui pourrait amener le gouvernement à prendre d’autres mesures préventives.

Par ailleurs, le gouvernement congolais a annoncé une révision totale de sa politique économique et financière menée, pour tenir compte des impacts du Covid-19.

Coronavirus : la chloroquine séduit les Africains

L’efficacité supposée de l’hydroxychloroquine sur le nouveau coronavirus déchaîne les passions dans la communauté scientifique, mais suscite un réel espoir dans le monde entier, y compris en Afrique.A Dakar, la capitale sénégalaise où est présent le Covid-19, plusieurs personnes sont en file indienne devant une pharmacie. Parmi elles, une femme d’âge mûr avoue à demi-mot être à la recherche d’un produit hypermédiatisé ces temps-ci : la chloroquine.

Ce médicament, utilisé depuis 70 ans pour traiter le paludisme, est actuellement sous le feu des projecteurs. Et pour cause : l’un de ses dérivés, l’hydroxychloroquine, serait le remède miracle pour neutraliser le micro organisme qui fait vaciller la planète entière.

Dans les quatre coins du globe, apeurées par l’envolée des contaminations (près de 600.000) et surtout du nombre de morts (plus de 26.000), les populations attendent impatiemment la délivrance. Justement, le Professeur Didier Raoult, un médecin français anticonformiste au look détonnant, prétend pouvoir soigner leur maux avec une recette toute simple : l’hydroxychloroquine.

Avant d’en arriver là, le patron de l’Institut Hospitalo-Universitaire (IHU) Méditerranée Infection de Marseille (France) a effectué un test sur un échantillon de 24 individus porteurs du virus. « Chez les trois quarts des malades inclus dans son essai clinique initial, la charge virale a disparu au bout de six jours de traitement. Les patients étaient guéris », soutient le Docteur Cheikh Sokhna, paludologue à l’Institut de Recherches et de Développement (IRD) d’Aix-Marseille Université (France).

Aussitôt, Didier Raoult est présenté comme « le sauveur de l’Humanité », mais nombre de spécialistes sont très prudents voire sceptiques. Ils reprochent à l’infectiologue des « méthodes peu rigoureuses » puisque de nombreuses personnes, souffrant du coronavirus, guérissent sans soins. Pour eux, un essai clinique sur un nombre aussi faible de patients n’est pas totalement fiable.

Devant l’extrême urgence, des voix se sont élevées pour qu’on applique dare-dare la solution de M. Raoult. Au préalable, tempèrent d’autres, il faut nécessairement des essais cliniques à grande échelle. Ainsi, la campagne Discovery (découverte, en anglais) a été lancée avec 3200 malades européens qui reçoivent ce traitement. Mais les résultats ne sont attendus que dans six semaines. Une éternité en temps de crise sanitaire.

En France, où la durée du confinement a été prolongée de 15 jours, le gouvernement a pris position. En première ligne, Olivier Véran, le ministre des Solidarités et de la Santé s’est justifié sur son compte Twitter : « Le consensus scientifique est clair. Ne donnez pas un médicament sans preuve, mais menez des études cliniques pour chercher ces preuves. C’est ce que nous faisons. Et vite. Je ne ferai pas de pari sur la santé des Français ».

En attendant l’aval du monde scientifique, le Pr Raoult prescrit librement l’hydroxychloroquine dans la cité phocéenne. Car, dit-il, « nous estimons avoir trouvé un traitement. Sur le plan de l’éthique médicale, j’estime ne pas avoir le droit, en tant que médecin, de ne pas utiliser le seul traitement qui ait, jusqu’ici, fait ses preuves. Je suis convaincu qu’à la fin, tout le monde utilisera ce traitement. C’est juste une question de temps ».

Dans l’Hexagone, les médecins ont la possibilité d’administrer l’hydroxychloroquine à leurs patients, mais l’usage est strictement encadré par un décret. Il faut absolument que ça soit en milieu hospitalier et sur des malades présentant des formes sévères du coronavirus.

Poursuivant dans le réseau social prisé des politiques, M. Véran a tout de même tenté de rassurer ses concitoyens. « Nous ne prenons pas de risque, mais nous ne perdrons pas de temps. La rigueur scientifique n’est pas un excès de prudence, elle est une exigence. La recherche avance », a-t-il tweeté.

Comme l’a annoncé fièrement Didier Raoult, « plusieurs Etats ont d’ores et déjà intégré l’hydroxychloroquine ou la chloroquine dans leurs recommandations thérapeutiques pour le traitement du Covid-19 dès la détection des symptômes du virus ».

C’est le cas notamment du Sénégal. A la tête du service des maladies infectieuses du Centre Hospitalier Universitaire de Fann à Dakar, le Professeur Moussa Seydi, dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux, a informé de l’utilisation de l’hydroxychloroquine dans son protocole de traitement.

« Les résultats du Professeur Didier Raoult sont encourageants, mais non définitifs. Au regard des rapports bénéfice-risque, nous avons jugé utile de démarrer ce traitement chez nos patients. Les résultats que nous commençons à obtenir sont absolument encourageants », a expliqué M. Seydi.

Et ce spécialiste des maladies infectieuses d’ajouter : « Nous allons généraliser l’utilisation de cette molécule au niveau de tous les sites de prise en charge au Sénégal. Si l’absence d’effets secondaires se confirme après le traitement de cent malades, nous ajouterons de l’azythromycine (un antibiotique contre la pneumonie bactérienne) ».

Testé négatif au nouveau coronavirus, le président américain Donald Trump, très prolixe sur Twitter, n’a pas manqué d’alimenter le débat. « Je pense que cela pourrait changer la donne. Ou peut-être pas. Mais d’après ce que j’ai vu, cela pourrait changer la donne. Nous allons pouvoir rendre ce médicament (l’hydroxychloroquine) disponible quasiment immédiatement », a promis le locataire de la Maison blanche.

En tout cas, les Etats-Unis sont, depuis hier vendredi, le pays le plus infesté avec près de 100.000 malades du coronavirus. Au total, plus de 1500 morts y sont dénombrés. Pour stopper l’hémorragie, des dizaines de recherches en laboratoire sont en cours dans le monde. Une course contre la montre est engagée pour trouver un médicament actif sur le virus. Avec l’hydroxychloroquine, peu coûteuse de surcroît, le monde tient-il son précieux antidote ? Rien n’est moins sûr mais beaucoup s’accrochent à ce fol espoir.

Le Togo enregistre son premier décès lié au Covid-19

Le Togo a enregistré ce vendredi son premier décès lié au Covid-19, selon le site officiel d’information qui fait quotidiennement la mise à jour sur la situation de la pandémie au niveau national.La victime est le Directeur de l’hebdomadaire généraliste « Chronique de la Semaine », Dominique Essodina Aliziou.

Revenu d’un voyage à Bruxelles en Belgique le 17 mars dernier, le journaliste « asthmatique » présentait les symptômes du virus avant d’être diagnostiqué positif. 

Le Togo compte déjà 25 cas de contamination dont un mort et un guéri.

Le Premier ministre Sélom Komi Klassou a par ailleurs évoqué ce vendredi à l’Assemblée nationale, 437 cas contacts dont 294 testés négatifs, 88 autres en confinement dans un hôtel de la place et le reste est en auto-confinement à domicile.

Quinze nouveaux cas de Covid-19 confirmés au Congo

Au total, 15 nouveaux cas de coronavirus (Covid-19) ont été confirmés vendredi au Congo, a annoncé le porte-parole du gouvernement , Thierry Moungalla, à l’issue du Conseil de ministres.« Le Congo connait de nouveaux cas de Covid-19. Il s’agit de 15 nouveaux cas, portant le bilan à 19 cas, tous importés », a dit M. Moungalla.

Face à la pandémie, il informé que le président de la République, Denis Sassou N’guesso a décidé de s’adresser à la nation et au peuple congolais dans les prochaines 24 heures.

Bénin: vers un cordon sanitaire dans dix communes

Le ministre béninois de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Sacca Lafia a annoncé, vendredi, un cordon sanitaire qui sera établi dans dix communes au sud du Bénin dans le cadre de la lutte contre le coronavirus.« Au nombre des dispositions qui entrent en vigueur à compter du lundi 30 mars 2020 à 00 heure au dimanche 12 avril 2020 à minuit, il y a l’interdiction d’entrée et de sortie de l’espace du cordon sanitaire sauf dérogation des Préfets ; l’interdiction de regroupement de plus de dix personnes en tous lieux à l’exception des espaces marchands, avec obligation de respecter une distance d’un mètre minimum entre personnes ; l’interdiction de circulation des bus et minibus de transport en commun de personnes ; l’interdiction aux taxis-motos de transporter plus d’une personne à la fois et la fermeture des bars, discothèques, et autres lieux de réjouissance », informe le ministre de l’Intérieur dans un  communiqué.

Il est aussi demander « de respecter une distance d’un mètre minimum entre usagers de restaurants et maquis ; de limiter le nombre de passagers à bord des taxis et embarcations à trois au maximum ; de prescrire aux usagers des espaces marchands (boutiques, magasins, supermarchés, marchés ordinaires et autres) d’observer la distance d’au moins un mètre entre personnes ».

Par ailleurs, « la circulation des véhicules de transport de marchandises » est autorisée et il est fait « obligation pour les employeurs, sur les lieux de travail, d’installer le dispositif de lavage des mains et de faire respecter la distance d’un mètre minimum entre personnes ».        

En ce qui concerne les cérémonies d’inhumation, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique demande qu’elles aient lieu « dans la stricte intimité familiale et ne regroupent pas plus de dix personnes, lesquelles doivent respecter la distance d’un mètre minimum entre elles ».

L’Ouganda expulse 340 Rwandais à cause du Covid-19

Au total, 342 ressortissants rwandais sont expulsés d’Ouganda en raison du Covid-19, a confirmé à APA vendredi à Kigali, un haut responsable administratif local de la province du Nord du Rwanda.Le gouverneur de la province du Nord du Rwanda, Jean Marie Vianney Gatabazi, a déclaré que personne parmi les expulsés ne souffrait de Covid-19.

L’expulsion intervient après que l’Ouganda a enregistré quatre nouveaux cas de Covid-19 pour porter le nombre total de cas confirmés dans le pays à 18 ce vendredi.

Au Rwanda, le nombre de cas confirmés de Covid-19 est passé à 50 après que neuf autres patients ont été testés positifs, a déclaré le ministère de la Santé.

Les autorités rwandaises ont annoncé un confinement de 14 jours sur l’ensemble du territoire et ont mis en garde les résidents contre les visites et les déplacements inutiles dans le pays et à l’étranger. Aucun décès n’a encore été enregistré dans les deux pays voisins.

Covid-19: des consommateurs en campagne à Abidjan contre des «prix anarchiques»

Des acteurs d’organisations de consommateurs ont lancé, vendredi dans des gares routières et marchés d’Abidjan, une campagne de sensibilisation en vue de l’adoption des gestes barrières pour éviter la propagation du coronavirus (Covid-19) et lutter contre les «prix anarchiques» des produits d’hygiène et des denrées alimentaires.La campagne,  selon Soumahoro Nfaly, président de la Coalition des organisations de consommateurs de Côte d’Ivoire (CNOC-CI, SOS vie chère), cette campagne dans les gares routières et marchés, est lancée ce jour jusqu’à ce que la pandémie du Covid-19 soit maîtrisée.

« Nous avons commencé à Abidjan ce matin et nous allons étendre cela aux autres communes », a dit M. Soumahoro Nfaly, déplorant « l’inconscience même des usagers » dont la plupart « n’est pas encore conscient du danger qui nous guette ».  

Il a fait savoir que sept fabricants de produits de gels à mains ont « arrêté avec le ministère du Commerce le prix usine jusqu’au consommateur final » selon la quantité, indiquant que la liste de ces entreprises seront collées devant les magasins afin de donner aux consommateurs les prix agréés.

« Maintenant, si nous voyons un magasin qui ne respecte pas les prix officiels, nous alertons immédiatement les agents assermentés au ministère du Commerce pour sévir pour que cela serve d’exemple aux commerçants véreux », a-t-il prévenu. 

Concernant la pratique des prix du gel hydro-alcoolique, «c’est le désordre total » et des produits gels contrefaits sont sur le marché déjà, ce qui peut être dangereux pour la santé, a fait observer M. Soumahoro Nfaly.

« Nous sommes en train de mener les enquêtes afin que tous ces produits contrefaits soient retirés du marché », a-t-il poursuivi. En tant que membre de la société civile, l’organisation veut jouer son rôle sur le terrain afin que les populations et entités commerciales adoptent les gestes barrières.  

Dans les gares routières, la coalition des consommateurs sillonne les magasins pour voir si les mesures sont respectées. M. Nfaly a dit avoir rappelé à l’ordre un « Gbaka », un mini car de transport en commun, qui a dû embarquer 12 personnes après avoir pris 16 passagers au détriment des consignes. 

Les gens, poursuivra-t-il, souhaitent qu’on mette gratuitement les gels hydro-alcooliques à leur disposition, et que des cache-nez soient réglementés et vendus à 100 Fcfa dans les pharmacies à défaut de les distribuer gratuitement.

La Côte d’Ivoire a enregistré jeudi 16 nouveaux cas de Coronavirus  (Covid-19), portant à 96 le nombre de cas confirmés dont trois déclarés guéris, selon le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Aka Aouélé.  

 

Covid-19: L’Afrique du Sud enregistre ses premiers décès

L’Afrique du Sud a connu vendredi ses deux premiers décès dus au Covid-19, quelques heures après que le président Cyril Ramaphosa a déployé des troupes dans les rues pour superviser le début d’un difficile confinement de 21 jours.Le ministre de la Santé, Zweli Mkhize, a annoncé vendredi que les deux patients venaient de la province du Cap occidental – l’un dans un hôpital public et l’autre dans un hôpital privé.

« Ce matin, nous réveillons les Sud-Africains avec une triste nouvelle, nous avons maintenant nos premiers décès dus au Covid-19 », a déclaré Mkhize.

Le ministre a également déclaré que le nombre de cas de coronavirus dans le pays avait dépassé la barre des 1.000 dans la nuit, faisant de l’Afrique du Sud le pays avec le plus grand nombre de ces cas sur le continent.

L’Afrique du Sud, déclarée « Zone de catastrophe nationale » la semaine dernière, a commencé jeudi son confinement national de trois semaines à minuit, dans un effort vigoureux pour enrayer la propagation du virus.

Vêtu d’une tenue de camouflage, le commandant en chef Ramaphosa est descendu dans la rue jeudi soir pour encourager les troupes, qui aident la police à renforcer le confinement, à donner confiance à la population – et à ne pas la laisser se sentir menacée par leur présence.

Le message de l’uniforme militaire du président était clair : l’Afrique du Sud est en guerre contre le Covid-19 et l’échec n’est pas une option.

L’Afrique du Sud a enregistré ses premiers cas de la pandémie en début mars après qu’un groupe de Sud-Africains rentrés chez eux après avoir passé leurs vacances en Italie ont montré des symptômes du virus.

Côte d’Ivoire : 100 tonnes de riz de Koira Holding pour la chaîne de solidarité contre le Covid-19

La société Koira Holding de l’homme d’affaires Komé Cessé a fait, vendredi à Abidjan, un don de 100 tonnes de riz, soit 2000 sacs de 50 kg au ministère de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté dans le cadre de la chaîne de solidarité lancée contre la pandémie à coronavirus (Covid-19).Selon les émissaires du donateur, cette action s’inscrit dans le cadre de la chaîne de solidarité lancée le lundi dernier par la ministre Mariatou Koné pour aider les populations vulnérables en cette période de la maladie à coronavirus.

Le don a été réceptionné par la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre pauvreté, Pr Mariatou Koné dans les locaux du Programme national de cohésion sociale (PNCS).

Dans le cadre de cette chaîne de solidarité, des guichets ont été ouverts au ministère de la Solidarité, au Programme national de cohésion sociale et au Fonds national de solidarité.

La ministre Mariatou Koné a encore invité les populations au respect des consignes sanitaires et sécuritaires édictées par le gouvernement sur l’ensemble du territoire ivoirien.

La Côte d’Ivoire a enregistré, jeudi, 16 nouveaux cas de Coronavirus  (Covid-19), portant à 96 le nombre de cas confirmés dont trois déclarés guéris, selon le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Euglène Aka Aouélé.  

Covid-19: le gouvernement togolais va légiférer par ordonnances

L’Assemblée nationale, réunie ce vendredi lors de la 4e séance de la première session de l’année 2020, a autorisé le gouvernement à légiférer par ordonnances durant six mois, face à la pandémie du coronavirus (Covid-19).Les députés ont délégué ce pouvoir à l’exécutif pour le mettre dans de meilleures conditions  pour mieux gérer la crise sanitaire créée par le Covid-19 au Togo.

«La situation est préoccupante. La riposte commande une extrême réactivité (…)  L’habilitation prendra fin à la fin de l’épidémie au Togo. La période de six mois est une estimation. La date du 16 mars a été notifiée pour que les mesures contenues dans ce délai, avec un caractère de restriction des libertés, puissent être ouvertes », a déclaré le Premier ministre, Selom Komi Klassou, présent à la séance plénière.

Avec cette loi, le gouvernement aura la liberté d’agir plus rapidement, accorder par exemple des aides financières aux opérateurs économiques, aux entreprises, aux ménages, opérer des ajustements budgétaires, prendre des mesures d’accompagnement fiscal ou incitatives particulières, imposer certaines mesures sans devoir passer par le Parlement.

Cette habilitation répond aux dispositions de l’Article 86 de la Constitution togolaise qui stipule « le Gouvernement peut, pour l’exécution de ses programmes, demander à l’Assemblée nationale, l’autorisation de prendre par ordonnances, pendant un délai limité, des mesures qui sont normalement du domaine de la loi ».

« Ces ordonnances, poursuit le même article, sont prises en Conseil des ministres après avis de la Cour Constitutionnelle. Elles entrent en vigueur dès leur publication, mais deviennent caduques si le projet de loi de ratification n’est pas déposé devant l’Assemblée nationale avant la date fixée par la loi d’habilitation (…) ».

Le Togo, comme la plupart des pays africains, est touché par le Covid-19. Ce sont officiellement 25 cas qui sont confirmés.

Covid-19: 3 milliards USD de la BAD pour atténuer l’impact en Afrique

La Banque Africaine de Développement (BAD) a levé un montant exceptionnel de 3 milliards de dollars sur une période de trois ans pour aider à atténuer l’impact économique et social de la pandémie de Covid-19 sur les moyens de subsistance et les économies africaines.La levée de ces fonds a suscité l’intérêt des banques centrales et des institutions officielles, des trésoreries bancaires et des gestionnaires d’actifs, y compris les investisseurs socialement responsables, avec des offres dépassant 4,6 milliards de dollars, précise vendredi un communiqué de l’institution financière africaine

Il s’agit, selon la BAD, de la plus importante émission à caractère jamais lancée sur les marchés internationaux des capitaux et de la plus grande référence en dollars américains jamais émise par la Banque. Il sera remboursé avec un taux d’intérêt de 0,75%.

Ainsi, la BAD s’emploie à apporter des réponses souples visant à atténuer les graves répercussions économiques et sociales du Covid-19 sur ses pays membres ainsi que sur le secteur privé africain.

« Ce sont des moments critiques pour l’Afrique car elle relève les défis résultant du Coronavirus. La Banque africaine de développement prend des mesures audacieuses pour soutenir les pays africains », déclaré le, président du Groupe de la BAD, Akinwumi Adesina, cité par le communiqué, ajoutant que cette émission d’obligations Covid-19 de 3 milliards de dollars est la première étape de « notre réponse globale qui sera bientôt annoncée ».

« Il s’agit en effet de la plus importante transaction d’obligations sociales à ce jour sur les marchés de capitaux. Nous sommes ici pour l’Afrique et nous apporterons un soutien rapide et significatif aux pays », a-t-il promis.

La lutte contre Covid-19 a été confiée aux banques centrales et aux institutions officielles (53%), aux trésoreries bancaires (27%) et aux gestionnaires d’actifs (20%), indique la BAD, faisant savoir que les statistiques sur la répartition des obligations montrent que l’Europe arrive en tête avec 37%, suivie des Amériques (36%), l’Asie (17%), l’Afrique (8%) et le Moyen-Orient (1%).

Conséquences du Covid-1: l’UNICEF intensifie son soutien aux pays

L’UNICEF a annoncé l’intensification de son soutien à 145 pays pour permettre aux enfants de continuer à apprendre, alors que le Covid-19 entraîne la fermeture de la majorité des établissements scolaires dans le monde.« Les établissements scolaires sont fermés dans la majorité des pays à travers le monde. C’est une situation sans précédent et si nous n’agissons pas maintenant pour protéger l’éducation des enfants, les sociétés et les économies continueront d’en pâtir bien longtemps après que nous aurons vaincu cette pandémie », a déclaré Robert Jenkins, Chef mondial, Éducation de l’UNICEF.

Selon lui, dans les communautés les plus vulnérables, les répercussions se feront sentir sur plusieurs générations.

De l’avis toujours de M. Jenkins, si l’on en croit les enseignements tirés de la fermeture des établissements dans le cadre de la riposte au virus Ebola, plus la déscolarisation des enfants dure, moins ils sont susceptibles de retourner à l’école. « Leur donner d’autres moyens d’apprendre et, ce faisant, les aider à se recréer une routine est un volet essentiel de notre action », a-t-il souligné.

Afin de limiter les perturbations et de permettre aux enfants de continuer à apprendre en toute sécurité, l’UNICEF a débloqué des fonds supplémentaires pour intensifier sa collaboration avec les États et ses partenaires dans 145 pays à revenu faible ou intermédiaire.

Cette dotation mondiale initiale de 13 millions de dollars É.-U (dont près de 9 millions proviennent d’une contribution du Partenariat mondial pour l’éducation) sera essentielle pour aider les gouvernements et un large éventail de partenaires éducatifs dans chaque pays à élaborer des plans visant à permettre une intervention rapide et systémique.

« Grâce à cette initiative, souligne-t-on au niveau de l’UNICEF, les différents pays pourront élaborer des programmes d’apprentissage de substitution en cas de fermeture de leurs établissements scolaires et aider les écoles à protéger les enfants et leur communauté en leur fournissant des informations vitales sur le lavage des mains et autres règles d’hygiène ».

Ces fonds appuieront également les efforts visant à protéger la santé mentale des enfants et à prévenir la stigmatisation et la discrimination en encourageant les élèves à éviter les stéréotypes lorsqu’ils parlent du virus.

Dans ces 145 pays, l’UNICEF avance qu’elle travaillera avec ses partenaires afin notamment d’apporter un soutien aux plans gouvernementaux de riposte face à la crise, notamment en matière d’assistance technique, d’analyse rapide des risques, de collecte de données et de planification en vue de la réouverture des établissements scolaires.

L’UNICEF entend aussi contribuer à la planification et la mise en œuvre d’un fonctionnement sûr des établissements scolaires et d’une communication sur les risques, y compris à travers la traduction, l’impression, la diffusion et la mise en œuvre des directives pour des établissements scolaires sûrs l’équipement des établissements en kits d’hygiène et la diffusion d’informations indispensables en matière de prévention des maladies.

La formation des enseignants et des personnes ayant la charge d’enfants aux services de santé mentale et au soutien psychosocial pour eux-mêmes et pour leurs élèves, n’est pas en reste.

L’UNICEF entend également travailler à assurer la continuité de l’apprentissage et l’accès à des programmes d’enseignement à distance, y compris à travers la conception et l’élaboration de ressources pédagogiques de substitution disponibles via Internet, la radio et la télévision.

Coronavirus : le Kenya enregistre son premier décès

Le Secrétaire à la Santé du gouvernement kenyan, Mutahi Kagwe, a confirmé jeudi soir le premier décès du au coronavirusLe patient était un citoyen kenyan de 66 ans qui souffrait de diabète et était arrivé dans le pays le 13 mars en provenance d’Afrique du Sud, via le Swaziland.

« L’homme qui souffrait de diabète était arrivé dans le pays le 13 mars 2020 en provenance d’Afrique du Sud via le Swaziland », a déclaré Kagwe dans un communiqué.

Le ministère de la Santé a annoncé jeudi trois autres cas de coronavirus, portant le nombre total à 31 personnes testées positives.

Le Secrétaire administratif du ministère de la Santé, le Dr Mercy Mwangangi, a déclaré que les comtés touchés sont Nairobi, Kwale, Mombasa, Kilifi et Kajiado.

Le président Uhuru Kenyatta a imposé mercredi un couvre-feu à l’échelle nationale à partir de vendredi dans le cadre de mesures visant à freiner la propagation de l’infection qui continue de causer des effets dévastateurs à travers le monde.

Maroc/Covid-19 : La lecture, le souverain remède contre les dégoûts de la claustration

Par Hicham Alaoui

« La lecture est à l’esprit ce que l’exercice est au corps », une maxime de Machiavel qui résume de pied en cap le rôle de la lecture, gymnastique de l’esprit et vertu irremplaçable qui enrichie le savoir et fortifie la mémoire.Certes, en ces périodes de confinement décrété pour endiguer la propagation du coronavirus, le sentiment d’enfermement peut gagner tout un chacun. Or, la lecture est un magnifique moyen de s’évader.

Ainsi, la lecture est une bouffée d’oxygène face à cet isolement qui apparaît aujourd’hui comme une sorte de mirage dont les contours nous laissent un peu désarmés, d’autant plus amers que la seule manière de combattre cet ennemi invisible est de rester calfeutré chez soi.

La lecture pourrait, en effet, s’avérer une véritable panacée à ces sentiments de découragement qui habitent les gens, obligés de se cloîtrer chez eux pour juguler l’expansion de l’épidémie qui fait ravage dans le monde avec près d’un demi-million de contaminés dans le monde et plus de 20.000 morts.

A chaque mal un bien. Cette période de confinement constitue une opportunité en or pour les personnes de renouer avec la lecture, qui, au delà du cadre de littératie restreinte, est un véritable outil pour interpréter le monde, structurer les expériences et construire des connaissances. Polymorphisme social et culturel, la lecture renforce le développement intellectuel, émotionnel et psychologique, en formant des générations plus épanouies et capables de réinventer le monde.

Contactés par APA, des habitants de la ville de Salé (7 km de la capitale Rabat), ont souligné que la lecture procure un plaisir en détournant la personne du réel qu’il vit, favorisant ainsi l’oubli des soucis et du stress du quotidien. Mais c’est aussi une aide précieuse pour apprendre à s’exprimer et à penser.

Pour Hamid, un enseignant, la lecture est un éveil de l’âme et du cœur et une jouissance de la pensée et des sentiments. « C’est une ouverture sur un monde enchanté. Elle nous ouvre toutes les portes de la création et nous invite à mieux comprendre et maîtriser le monde au lieu de le fuir », a-t-il cet enseignant submergé par la préparation des cours à distance qu’il doit dispenser à ses élèves.

Selon lui, « le confinement nous a contraint à un certain rétrécissement de la vie sociale et la lecture peut s’imposer comme manière de compenser la frustration amicale », a-t-il estimé.

Même tonalité chez Souad, fonctionnaire de son état, qui a souligné que la lecture reste un remède pour venir à bout de toute phobie, retrouver le plaisir à la vie et se consoler face aux sentiments d’ennui et de lassitude imposés par le confinement.

En ces périodes de confinement annoncés dans plusieurs pays du monde, plusieurs plateformes et enseignes mondialement connues ont proposé gracieusement aux populations des milliers de eBooks. De même, l’UNESCO a eu la grande idée de donner accès gratuitement à la bibliothèque numérique mondiale sur internet.

D’aucuns ne peut le nier : Éloigner le stress est une autre vertu de la lecture notamment en ces moments de claustration. Autant dire que le livre est le meilleur ami de l’homme en tout temps et en toutes circonstances.

Mauritanie: suspension de la prière du vendredi, une mesure inédite dans l’histoire du pays

La Mauritanie a suspendu la prière du vendredi pour éviter les rassemblements afin d’éviter la propagation du coronavirus (Covid-19), a instruit le ministère des Affaires islamiques et de l’Enseignement originel.Il est porté à la « connaissance de tous les imams de mosquées que la prière du vendredi est suspendue demain (Ndlr: ce vendredi 27 mars 2020) sur l’ensemble du territoire en raison de l’évolution de la situation sanitaire actuelle », a indiqué le ministère dans un communiqué jeudi soir.

Cette mesure est inédite et constitue une première dans cette république Islamique selon diverses témoignages.

La suspension, précise le communiqué, intervient en réponse à la demande de nombreux ulémas et imams qui se sont fondés sur le saint Coran et la Sunna du Prophète (PSL) et sur les différentes autres sources du droit musulman.

La Mauritanie a découvert jeudi, son troisième cas de Covid-19 et le premier concernant un ressortissant mauritanien. Agé de 74 ans, ce dernier était rentré de France le 15 mars courant mais n’avait pas fait l’objet de confinement.

Covid-19/Burkina: Mise en quarantaine de huit villes touchées

Les huit villes du Burkina Faso ayant enregistré au moins un cas positif de Coronavirus (Covid-19) seront mises en quarantaine à partir de ce vendredi à 5h (heure locale et GMT).Selon le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou qui s’exprimait jeudi soir sur les antennes de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB), à l’issue du conseil des ministres, «la mesure va consister à  limiter ou empêcher carrément les mouvements des populations desdites villes vers d’autres villes».

Il a précisé que cette décision entrait en droite ligne des mesures nationales visant à lutter contre la propagation de la maladie du covid-19 au Burkina Faso.

Les villes concernées par la mesure sont Ouagadougou (127 cas), Bobo-Dioulasso (10 cas), Boromo (6 cas), Houndé (3 cas), Dédougou (2 cas), Banfora (1 cas), Manga (1 cas) et Zorgho (2 cas).

Cette décision vient s’ajouter à celle du couvre-feu instauré sur toute l’étendue du territoire de 19 heures à 5 heures du matin, depuis le samedi 21 mars 2020.

Selon le Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS), 152 personnes sont infectées à la date du 26 mars 2020 dont 100 hommes et 52 femmes.

Au Burkina Faso, les premiers cas confirmés de la maladie ont été enregistrés le 9 mars 2020. 

La maladie à coronavirus (Covid-19), apparu en décembre 2019 en Chine, a été qualifiée de pandémie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a appelé les pays africains à s’attendre au «pire».

Le président guinéen décrète l’état d’urgence contre le Covid-19

Le président guinéen, Alpha Condé, a décrété ce jeudi dans une adresse à la nation, l’état d’urgence pour limiter la propagation de la pandémie Covid-19 dans le pays.« A partir de ce soir, à 00h précises, l’état d’urgence est déclaré sur toute l’étendue du territoire national pour une durée d’un mois reconductible, conformément aux dispositions constitutionnelles », souligne Alpha Condé, tout en indiquant que toutes les frontières terrestres sont fermées (entrées/sorties) pour tous les voyageurs en dehors du transport des marchandises pour une durée de trente jours renouvelables.
« Pour les transports de marchandises, le nombre de convoyeurs est limité à 2 apprentis et 1 chauffeur. A leur entrée sur le territoire national, ils seront soumis au suivi comme contact, durant quatorze (14) jours. Le suivi peut se poursuivre en Guinée ou dans le pays de provenance, sous la coordination des autorités des deux pays »,déclare le président de la République.
Concernant les transports en commun de la ville de Conakry, le chef de l’Etat souligne qu’ils seront soumis à une limitation de 3 passagers par voiture, 1 par moto et 7 à 10 par minibus.

Par ailleurs en ce qui concerne les lieux publics, tous les établissements d’enseignement préscolaire, primaire, secondaire, professionnel et universitaire seront fermés pour une durée de quatorze jours. Mais aussi, tous les bars, salles de jeux, de spectacle, de cinéma et autres lieux de rassemblement seront fermés pour une durée de quatorze jours.

Dans ces mesures de prévention, même les lieux de cultes ne sont pas épargnés. « Les mosquées et églises sont fermées pour une durée de quatorze jours, renouvelables. Les cérémonies religieuses ou retraites islamiques sont interdites », a-t-il fait savoir, rappelant que tout rassemblement de plus de 20 personnes est interdit.

Cependant, le Président Condé confie que l’accès aux lieux publics et privés (marché, restaurants, banques etc.) se fera sous condition du respect des gestes barrières sanitaires (installation de kits de lavage des mains, distanciation de 2 mètres etc.).
« Le non-respect de ces mesures pourra être suivi de dispositions disciplinaires », prévient le chef de l’Etat.
Il faut rappeler qu’à ce jour, la Guinée compte cinq cas confirmés de Covid-19, dont un guéri et plus de mille personnes  contact en situation d’observation médicale.

Covid-19: 62 personnes écopent de 3 mois d’emprisonnement avec sursis pour violation de couvre-feu (Parquet d’Abidjan)

Le Parquet d’Abidjan a annoncé jeudi la condamnation de 62 personnes à trois mois d’emprisonnement avec sursis et 200 000 Fcfa d’amende chacun pour violation de couvre-feu, décrété par le chef de l’Etat pour éviter la propagation du Coronavirus (Covid-19) dans le pays.« Le tribunal correctionnel, en formation de flagrant délit, vient de condamner ce jeudi 26 mars 2020, 62 personnes déférées ce jour, en comparution immédiate, pour violation du couvre-feu à 3 mois d’emprisonnement assortis du sursis et 200 000 Fcfa d’amende chacun », précise une note du ministère de la Justice et des droits de l’homme.

Face à la pandémie du Covid-19 à laquelle le pays est confronté, le président ivoirien a déclaré l’état d’urgence sur toute l’étendue du territoire et un couvre-feu allant de 21h00 à 5h00 du matin pour éviter les regroupements nocturnes aux fins de casser toute la chaîne de propagation du coronavirus.

Selon la législation ivoirienne, la violation du couvre-feu est passible d’une peine d’emprisonnement allant jusqu’à deux à trois ans de prison et d’une amende de 20 000 Fcfa à 2 millions Fcfa au regard des dispositions de l’article 8 de la loi No 59-231 du 7 novembre 1959.

En outre, une telle violation constitutive d’atteinte à l’ordre public est punie aux termes de l’article 179 du Code pénal d’une peine d’emprisonnement de 3 à 5 ans.

 Toute personne se rendant par ailleurs coupable d’une violation de ces mesures et qui aura été testée positive au Covid-19 sera poursuivie pour mise en danger d’autrui et passible d’une peine d’emprisonnement d’un à trois ans et d’une amende de 300 000 à 3 millions Fcfa conformément à l’article 393 du Code pénal. 

Covid-19/couvre-feu: pas de fermeture des stations en Côte d’Ivoire «avant 19h»

Le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé a indiqué jeudi avoir instruit les gérants de stations-services de « ne pas fermer avant 19h » suite au couvre-feu instauré pour éviter la propagation du coronavirus (Covid-19).« Nous avons demandé à chacune des stations de ne pas fermer avant 19h00, le couvre-feu est à 21h et  nous leur avons demandé qu’aucune fermeture ne se fasse avant 19h » pour permettre à l’ensemble des usagers et des populations de pouvoir se ravitailler en produits pétroliers, a dit M. Abdourahmane Cissé.

Le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables s’exprimait face à la presse à la suite une visite de stations-services à Abidjan, pour constater si les mesures sanitaires pour éviter la propagation du Coronavirus étaient respectées et traduites sur le terrain dans le secteur des hydrocarbures. 

Vu les regroupements des populations dans le pays, dans les lieux de loisirs, en dépit de la progression des cas confirmés du Covid-19, le chef de l’Etat Alassane Ouattara, a décrété un couvre-feu sur une période de 15 jours de 21h00 à 5h00 du matin.

« Donc, avant 19h, aucune station ne doit être fermée », a insisté M. Abdourahmane Cissé qui a invité les populations à lui remonter l’information en cas de non-respect de cette disposition. Il s’est dit « satisfait » du lavage des mains dans les stations-services.

Il s’est félicité qu’à chaque fois qu’il doit être utilisé le terminal pour le paiement, il y a un lavage automatique qui est effectué, ainsi que le port de gants par tous les agents au niveau des stations.

« Nous avons écrit aux gérants des stations pour leur demander de respecter les règles d’hygiène », a-t-il fait savoir, tout en appréciant les gestes barrières, notamment le « lavage systématique » des mains qui est effectué lorsque les usagers vont par exemple dans les boutiques des stations-services. 

Concernant l’approvisionnement du pays en produits pétroliers dans ce contexte de ralentissement de l’activité économique dû à l’épidémie du Covid-19,  M. Abdourahmane Cissé a rassuré que la Côte d’Ivoire dispose aujourd’hui de « plus d’un mois de stock de produits pétroliers ».

En plus de cela, dira-t-il, les activités continuent avec l’arriée de bateaux, la poursuite des activités de la Société ivoirienne de raffinage (SIR, publique) qui fonctionne normalement. En outre, son ministère fait un « suivi régulier de l’approvisionnement en stock » des produits pétroliers.

« Je lance un message, un appel à l’ensemble de nos concitoyens de respecter ces mesures, car cela y va de l’intérêt de la Nation », a-t-il déclaré, insinuant que l’usager reste dans son véhicule et l’agent de station lui donne le gel pour se désinfecter les mains.

Cette visite des stations-services intervint après celle du secteur de l’énergie. La Côte d’Ivoire prend des dispositions afin de casser la chaîne de propagation du Coronavirus (Covid-19) qui a atteint à ce jour 80 personnes dont trois déclarées guéries. 

Covid-19 au Burkina: sep décès et dix guérisons sur 146 cas

Le Burkina Faso a enregistré, à la date du 25 mars, sept décès et dix guérisons sur un total de 146 cas confirmés de coronavirus (Covid-19), selon le bilan établi jeudi par la coordination nationale de la réponse à la pandémie.Il ressort également que  32 nouveaux cas ont été déclarés dont 31 à Ouagadougou et un à Dédougou (Nord-ouest). 

Selon la coordination nationale de la réponse à l’épidémie de coronavirus, les 32 cas confirmés, portant le cumul à 146, ont été obtenus suite à l’analyse de 81 échantillons.

Dans la capitale burkinabè, un deuxième centre d’opérationnalisation est mis en place pour la prise en charge des cas de Covide-19.

Au Burkina Faso, les premiers cas confirmés de la maladie ont été enregistrés le 9 mars 2020. 

La maladie à coronavirus (Covid-19), apparu en décembre 2019 en Chine, a été qualifiée de pandémie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a appelé les pays africains à s’attendre au «pire».

Covid-19 : un Marocain invente un appareil d’assistance respiratoire

Un inventeur marocain est arrivé à inventer une machine d’assistance respiratoire en moins de 24 heures en se servant de composants disponibles.Comptant sur ses connaissances dans le domaine électronique, Hamid El Mouden, résidant à la ville de Tanger (Nord), a pu développer cet appareil respiratoire à prix abordable.

« J’ai besoin d’aide technique et de matériel pour pouvoir développer l’appareil respiratoire. Mon souhait est de signer un partenariat avec une entreprise pour pouvoir le produire et le commercialiser », souligne l’inventeur sur une vidéo diffusée.

Pour ce qui est du coût de cet appareil, l’inventeur marocain a affirmé que « si nous arrivons à produire 100 machines, le prix se situerait entre 3000 et 5000 DH (1 euro = 10,7 DH=). Ce prix pourra baisser en fonction du nombre de machines produites », a-t-il relevé.

Il est à signaler que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis l’accent l’importance de l’appareil respiratoire qui constitue un outil important pour le traitement des patients atteints de la forme sévère du Covid-19.

 Elle a pressé les pays à travers le monde à s’approvisionner en dispositifs médicaux d’assistance respiratoire. L’OMS estime cet appareil constitue l’ultime chance de survie pour les patients en détresse respiratoire aigu.

(Covid-19): Royal Air Maroc applique des retenues provisoires sur les salaires de son personnel

La compagnie marocaine d’aviation civile, Royal Air Maroc a décidé d’appliquer des retenues provisoires sur les salaires de son personnel allant jusqu’à 30%, a confié à APA une source au sein de la compagnie.Selon lui, le montant du salaire net retenu sera restitué aux salariés à la sortie de crise et dès que la situation de la compagnie le permettra, ajoutant que RAM n’a plus de revenus depuis la suspension des liaisons aériennes..

Cette disposition concernera toutes les catégories du personnel de RAM, et sera appliquée par niveau de salaire mensuel net.

Pour rappel, Royal Air Maroc avait annoncé, le 15 mars, la suspension de tous ses vols internationaux jusqu’à nouvel ordre.

Cette mesure a été prise en application de la décision du gouvernement marocain de suspendre toutes les liaisons aériennes pour endiguer l’épidémie du coronavirus.

Côte d’Ivoire/Electricité: 70% des paiements de factures se font à travers les moyens digitaux (Ministre)

Plus de 70% des paiements des factures d’électricité se font à travers les moyens digitaux en Côte d’Ivoire, a indiqué jeudi à Abidjan, Abdourahmane Cissé, le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables.« (…) Aujourd’hui je suis satisfait, il y a plus de 70% des paiements qui se font à travers les moyens digitaux. J’invite la population à souscrire à l’application +Ma CIE+ et de l’utiliser pour que nous puissions réduire les interactions humaines et ça facilite aussi la vie aussi», a estimé M. Cissé au terme d’une visite dans une agence de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) à Cocody (Est d’Abidjan) où il est allé s’enquérir du niveau d’application des mesures de prévention contre le Coronavirus (Covid-19).

Poursuivant, M. Cissé qui dit souhaiter pour cette période (de crise sanitaire) «le moins d’interactions humaines possible»  a insisté sur la nécessité pour les clients de cette compagnie d’utiliser les moyens digitaux.  

«Il y a un couvre-feu qui a été instauré. Mais,  entre 21h00 et 05h00 (heure du couvre-feu),  il peut avoir des coupures d’électricité. Des efforts sont faits pour réduire le nombre de coupure», a assuré dans la foulée M. Cissé, annonçant qu’un « travail est en cours » pour améliorer le temps moyen de coupure d’électricité dans le pays.

A ce propos, il a rappelé les énormes efforts qui ont été consentis ces dernières années par le gouvernement ivoirien pour améliorer le temps de coupure de l’électricité.

Auparavant, le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables a appelé les populations au respect des mesures de prévention prises par le gouvernement ivoirien en vue de lutter contre la propagation du coronavirus.

Il s’agit notamment du lavage régulier des mains, de l’utilisation du gel hydroalcoolique,  de la distanciation sociale d’un mètre, d’éviter les lieux de rassemblement humain…

Depuis lundi dernier, en plus d’une série de mesures de prévention contre cette pandémie,  le président ivoirien Alassane Ouattara a instauré un couvre-feu de 21h à 05h du matin sur l’ensemble du territoire ivoirien. En Côte d’Ivoire, à ce jour,  80 cas de maladie à coronavirus ont été officiellement confirmés par les autorités sanitaires.