Eswatini rejette les accusations d’indigénisation économique

Le gouvernement d’Eswatini a démenti, ce lundi, avoir promulgué une loi interdisant la propriété étrangère d’entreprises dans le royaume d’Afrique australe.Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Manqoba Khumalo, a rejeté les informations selon lesquelles le gouvernement est en train d’introduire une nouvelle loi qui, à partir du 1er octobre, interdira aux entreprises établies dans le cadre de pactes d’investissement direct étranger (IDE) de mener des activités dans le pays.

Les informations allèguent qu’à partir de jeudi, le gouvernement ne renouvellera pas les licences pour les entreprises étrangères et que toutes les entreprises seraient entièrement réservées aux nationaux.

« Le gouvernement tient à préciser qu’il n’existe pas de telle loi dans le Royaume d’ESwatini, ni au Parlement ni ailleurs pour introduire une telle législation », a déclaré M. Khumalo.

Il a noté que s’il est vrai que certaines entreprises sont réservées à Swatis en application de la Réglementation de 2017 relative à la réservation de certains métiers ou entreprises pour les citoyens swazis, « il est tout aussi vrai que l’Eswatini encourage les investissements directs étrangers, d’où nos importants efforts de recherche d’investissements à travers le monde ».

« Aucune nouvelle loi n’a été adoptée depuis lors, pouvant suggérer le contraire », a déclaré le ministre, ajoutant que les autorités d’Eswatini restent déterminées à créer un environnement propice à la croissance des entreprises locales et étrangères.

ESwatini en campagne pour promouvoir le tourisme intérieur

Le gouvernement d’ESwatini a lancé une campagne pour encourager les habitants à fréquenter les sites touristiques du pays face à l’interdiction de voyage sur le plan international du fait des restrictions liées à la pandémie de coronavirus.Le ministre du Tourisme, Moses Vilakati, a lancé hier mardi une campagne de tourisme national sur le thème : « Une merveille attend, explorez-la ».

« Cette campagne vise à augmenter les dépenses touristiques intérieures, à inculquer la culture des voyages intérieurs parmi les Emaswati, à maximiser l’utilisation des attractions locales et à augmenter la répartition géographique, ainsi qu’à promouvoir la sécurité des voyages à travers le pays », a déclaré Vilakati.

Il a indiqué que son ministère s’est associé aux acteurs du tourisme pour s’assurer que les forfaits touristiques soient abordables pour les habitants.

« Nous travaillerons avec l’industrie pour offrir des forfaits compétitifs, abordables et passionnants à Emaswati afin de pouvoir apprécier leur propre pays », a-t-il poursuivi.

A cet effet, l’Association d’hospitalité et de tourisme d’ESwatini a offert jusqu’à 50% de tarifs réduits sur l’hébergement pour les habitants.

Ce royaume de l’Afrique australe possède de nombreuses attractions diverses et uniques qui attirent une diversité de touristes. Il s’agit notamment du village culturel de Mantenga qui permet aux visiteurs d’observer les activités quotidiennes d’une propriété familiale swazie typique et d’en apprendre davantage sur la culture et les traditions Swati.

Cependant, comme la plupart de ses pays voisins, le secteur du tourisme d’ESwatini a été gravement touché par l’interdiction mondiale de voyager.

L’eSwatini dément les accusations de culture du cannabis

Le gouvernement d’eSwatini a rejeté les informations selon lesquelles, le roi Mswati III serait impliqué dans une affaire de culture illégale de cannabis, et menacé de prendre des mesures contre le journaliste, en fuite, qui est derrière l’article.Ce mercredi, le porte-parole du gouvernement, Sabelo Dlamini, a réagi avec colère à la « diffusion de fausses nouvelles par le fondateur et rédacteur en chef de Swaziland News, Zweli Dlamini, écrites et publiées dans l’intention de tromper et de désinformer le public ».

« Dans sa dernière série d’articles diffamatoires, sans fondement et incorrects sur le plan des faits, Dlamini insinue que Sa Majesté le Roi Mswati III serait impliqué dans le commerce du cannabis », a déclaré le porte-parole.

Il a expliqué que si plusieurs entreprises « ont par le passé demandé à cultiver du cannabis en eSwatini, aucune d’entre elles n’a obtenu de licence pour poursuivre cette activité car, la culture de la dagga reste illégale dans ce pays ».

Dans l’article en question, publié lundi dernier par l’agence de presse en ligne, le journaliste a accusé Mswati d’avoir prétendument exproprié des propriétés appartenant à des cultivateurs de dagga et d’avoir repris leurs entreprises afin de « promouvoir ses affaires louches ».

« Le gouvernement continue à poursuivre les voies légales pour tenir Zweli Dlamini responsable de la diffusion de fausses informations », a déclaré le porte-parole du gouvernement.

Le journaliste vit en exil en Afrique du Sud voisine depuis février dernier, suite à un harcèlement présumé de la police.

eSwatini: les enseignants s’opposent à la reprise des cours

Les enseignants d’eSwatini ont rejeté la décision du gouvernement de procéder à une réouverture progressive des écoles, malgré la pandémie de coronavirus qui a fait à ce jour, 55 morts dans le pays.L’Association nationale des enseignants du Swaziland (SNAT) a poursuivi le gouvernement eSwatini devant le tribunal du travail pour sa décision de rouvrir les écoles en juillet dernier, malgré un pic de cas de coronavirus dans ce royaume d’Afrique australe. Quelque 2.968 cas de Covid-19 ont été enregistrés à la date de ce 7 août.

Les classes d’examen sont revenues à l’école depuis le 6 juillet, malgré les protestations des enseignants et des parents d’élève.

Le ministère de l’Éducation est également catégorique sur le fait que les autres classes supérieures telles que la troisième et la septième année de fin d’études primaires devraient également retourner à l’école.

Le SNAT a poursuivi le gouvernement devant le tribunal du travail, estimant que la situation n’est pas encore propice au retour des enfants à l’école, car la plupart des écoles ne sont pas suffisamment préparées pour répondre aux exigences de la Covid-19.

Dans sa requête, l’association a fait valoir que les étudiants et les enseignants risquent de contracter la Covid-19 s’ils continuent de fréquenter l’école.

Selon la secrétaire générale de la SNAT, Sikelela Dlamini, plus de 20 cas de Covid-19 ont jusqu’à présent été signalés dans les écoles.

Ce qui inquiète le plus les enseignants, c’est que la plupart des écoles où les cas ont été signalés ont continué à fonctionner comme si de rien n’était, mettant en danger les enseignants et les élèves.

Covid-19 : le Maroc en tête de la riposte africaine

Le Royaume du Maroc a mis en œuvre une opération de solidarité de grande envergure permettant à quinze pays de toutes les sous-régions du continent et à l’Union Africaine (UA) de recevoir des équipements et matériels de lutte contre le coronavirus.Sur instructions du Roi Mohammed VI, des avions de Royal Air Maroc (RAM) ont sillonné l’Afrique de l’ouest à l’est, du nord au sud pour acheminer les dons dans les plus brefs délais.

Dans l’ensemble, ce sont près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boîtes d’azithromycine qui ont été distribués à quinze pays.

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Il s’agit du Burkina Faso, du Cameroun, des Comores, du Congo, de l’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, du Niger, de la République Démocratique du Congo, du Sénégal, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

Le Royaume chérifien a également intégré la Commission de l’Union Africaine (UA) dans cet élan de solidarité. Le 22 juin dernier, à l’aéroport d’Addis-Abeba (Ethiopie), l’exécutif de l’organisation panafricaine a réceptionné 500.000 masques, 60.000 visières, 40.000 charlottes, 4000 blouses et 2000 litres de gel hydroalcoolique.

Pour Amira Elfadil, Commissaire aux affaires sociales de l’Union Africaine, « ces dons représentent les valeurs de soutien et de solidarité entre les Etats membres de l’UA ».

Conformes aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), tous les produits et équipements de protection composant les aides médicales sont confectionnés au Maroc.

Dès lors, la Commissaire a souligné la bonne santé de l’industrie marocaine, non sans rapporter que « la Commission de l’UA appelle les Etats membres à renforcer leurs capacités de fabrication de produits médicaux ».

Selon Mohamed Arrouchi, le représentant permanent du Maroc auprès de l’UA, son pays « est au service de l’Afrique et des intérêts vitaux de ses citoyens ». En outre, le diplomate a déclaré que « le Maroc, en tant que pays fondateur de l’institution (UA), demeure fidèle à sa vision et à sa politique de coopération sud-sud ».

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De son côté, le Professeur Victor Harison, Commissaire aux affaires économiques de l’Union Africaine (UA) a présenté ses « sincères remerciements » au Roi Mohammed VI, au gouvernement et au peuple marocain pour « ce geste oh combien noble ».

Au plan mondial, la rudesse de la crise sanitaire a un tantinet entamé la solidarité avec des nations qui se battent en solitaire sans se soucier du sort de leurs voisins. Tout le contraire du Maroc qui « n’a pas laissé ses frères africains se débrouiller tout seuls », se réjouit M. Harison.

Poursuivant, le Commissaire aux affaires économiques de l’UA a fait savoir « qu’il faut développer cette solidarité que l’on n’a pas trouvé ailleurs ». Dans son analyse prospective, ce spécialiste des questions économiques soutient d’ores et déjà que « l’Afrique, avec 1,3 milliard d’habitants, doit se repositionner » dans le nouvel ordre mondial post-Covid comme « le Maroc est en train de le faire ». A en croire Victor Harison, l’Afrique de demain se prépare aujourd’hui, « et le Maroc fait partie des leaders » du continent.

Covid-19 : le leadership du Maroc reconnu en Afrique

L’aide médicale, apportée par le Maroc à quinze pays africains afin de juguler le nouveau coronavirus, suscite la satisfaction sur le continent.Résilient, le Royaume du Maroc affronte les difficultés nées de la pandémie et entraîne dans son élan tout le continent africain.

La vision panafricaine du Roi Mohammed VI s’est, une fois de plus, manifestée à travers des dons en équipements et matériels de santé au profit de pays frères.

Président du groupe d’amitié Niger-Maroc, Issaka Manzo a qualifié de « louable » l’initiative du Royaume chérifien dans ce contexte si particulier où toutes les économies sont frappées de plein fouet.

Globalement, ce sont près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boîtes d’azithromycine qui ont été offerts par le Maroc.

Tout comme le Niger, quatorze autres pays du continent sont concernés par cette opération de « solidarité agissante ». 

Il s’agit du Burkina Faso, du Cameroun, des Comores, du Congo, de l’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, de la République Démocratique du Congo, du Sénégal, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

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M. Manzo, parlementaire nigérien, est certain « qu’on reconnaît ses vrais amis dans les moments difficiles ». Pour ce dernier, « dans cette situation de pandémie qui n’épargne personne, c’est le moment le plus idéal pour que l’Afrique soit solidaire avec elle-même ».

Pour sa part, Filippe Savadogo, ancien ministre burkinabè de la Culture, du Tourisme et de la Communication a indiqué que le Maroc a impulsé « une nouvelle dynamique décomplexée ». En d’autres termes, poursuit-il, ce pays « a compris que le monde de demain appartient à ceux qui s’organisent et travaillent pour la paix et la solidarité en comptant sur leurs propres moyens, et sur (le soutien) de leurs amis ».

Un paradigme corroboré par Ahmed Tidiane Souaré, ancien Premier ministre de la Guinée qui affirme : « Les problèmes de l’Afrique doivent avoir, en premier lieu, des solutions (endogènes). Le combat contre la Covid-19 est une occasion pour que ce continent se prenne en charge ».

De l’avis de M. Souaré, le Roi Mohammed VI a tout simplement « joint un geste fort à la parole constante ».

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Enfin, Bakary Sambe, Directeur de Timbuktu Institute a rappelé que « les relations entre le Maroc et le reste de l’Afrique se sont toujours inscrites dans une forme de continuité. Mais la nouvelle vision du Roi Mohammed VI est d’aller au-delà des pays qui étaient des partenaires classiques (en s’ouvrant) à de nouvelles régions du continent ».

Dans son propos, M. Sambe a soutenu que les aides médicales marocaines sont « une manière d’appeler les États africains à croire en leur continent, en leur potentialité sachant que de plus en plus la coopération sud-sud va être fondamentale au regard de l’évolution des relations internationales, mais aussi du passé commun entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne ».

Covid-19: Report de la reprise des cours en eSwatini

Le gouvernement d’eSwatini a repoussé jeudi d’une semaine le projet de réouverture progressive des établissements scolaires et universitaires avec la montée en flèche des cas de coronavirus dans le pays.Le gouvernement avait initialement annoncé leur réouverture progressive à compter du 1er juillet, pour les classes d’examen.

Cependant, le Premier ministre Ambrose Dlamini a déclaré jeudi que les événements de la semaine dernière « ont nécessité que le gouvernement revoie la décision d’ouvrir des écoles pour s’assurer que toutes les précautions et les préparatifs nécessaires sont en place avant le retour en classe des enseignants et de nos enfants en toute sécurité ».

« L’ouverture des élèves de 5è année et l’achèvement des cours au niveau supérieur sont donc reportés au 6 juillet », a déclaré le PM Dlamini.

« Les événements des cinq derniers jours ont semé la panique chez de nombreux citoyens, suite à l’augmentation drastique du nombre de cas confirmés de Covid-19 dans le Royaume », a-t-il ajouté.

Le pays compte à ce jour 398 cas confirmés de Covid-19 dont 236 guérisons et 03 décès. 

Covid-19: Une tisane en attente de validation en eSwatini

Le bureau de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en eSwatini a déclaré avoir reçu plusieurs requêtes de guérisseurs traditionnels et phytothérapeutes proposant des décoctions qu’ils estiment efficaces contre le coronavirus.Selon le responsable des promotions de l’OMS, Kevin Makadzange, cité par le quotidien Times of Swaziland, les locaux de l’OMS à Mbabane sont envahis par ces personnes qui viennent présenter des tisanes qui seraient actives contre la pandémie.

 Cependant il a précisé que l’OMS préférerait que ces guérisseurs traditionnels et phytothérapeutes s’organisent eux-mêmes en groupes au lieu de venir individuellement.

« C’est plus facile de travailler avec des groupes et des associations qu’avec des individus. Ce sera plus difficile pour nous d’aider des personnes qui arrivent individuellement », a déclaré Makadzange.

Le plaidoyer des guérisseurs traditionnels intervient suite à une annonce faite le 14 mai dernier par le bureau-pays de l’OMS en eSwatini soulignant qu’il était prêt à effectuer des essais cliniques de la décoction pour pouvoir la valider scientifiquement.

A ce jour, 250 cas confirmés de coronavirus et deux décès ont été enregistrés dans le pays.

Covid-19: un remède en attente de validation en eSwatini

Le bureau de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en eSwatini a déclaré avoir reçu plusieurs requêtes de guérisseurs traditionnels et phytothérapeutes proposant des décoctions qu’ils estiment efficaces contre le coronavirus.Selon le responsable des promotions de l’OMS, Kevin Makadzange, cité par le quotidien Times of Swaziland, les membres de l’OMS à Mbabane sont envahis par ces personnes qui viennent présenter des tisanes qui seraient actives contre la pandémie.

Cependant, l’OMS préfère que ces guérisseurs traditionnels et phytothérapeutes s’organisent eux-mêmes en groupes au lieu de venir individuellement.

« C’est plus facile de travailler avec des groupes et des associations qu’avec des individus. Ce sera plus difficile pour nous d’aider des personnes qui arrivent individuellement », a déclaré Makadzange.

Le plaidoyer des guérisseurs traditionnels intervient suite à une annonce faite le 14 mai dernier par le bureau-pays de l’OMS en eSwatini soulignant qu’il est prêt à effectuer des essais cliniques de la décoction pour pouvoir la valider scientifiquement.

A ce jour, 250 cas confirmés de coronavirus et deux décès ont été enregistrés dans le pays.

eSwatini: une application mobile pour les secours en cas de catastrophe

L’Agence nationale de gestion des catastrophes d’eSwatini a lancé, ce vendredi, une application mobile qui permet aux Swatis de tracer leurs parents et amis dans les zones sinistrées et d’afficher les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé sur la pandémie de coronavirus en cours.L’agence a déclaré dans un communiqué que l’application PHEPHA fournit des informations sur la préparation aux catastrophes et que la plateforme est « conçue pour aider à fournir des services d’urgence au public dans le besoin et dispose également d’une ligne gratuite 24 heures sur 24, le 112, disponible pour les appels sur tous les opérateurs de téléphonie mobile ».

« Nous vous présentons l’appli PHEPHA qui est une plate-forme mobile d’alerte aux catastrophes qui fournit des informations sur la préparation aux catastrophes, la cartographie des incidents par le système d’information géographique, des nouvelles pertinentes sur les catastrophes et les risques…», a déclaré l’agence.

La plateforme permet de signaler les incidents en temps réel et alerte sur les dangers et les incidents de catastrophes, y compris les incidents vérifiés, ainsi que la localisation et le rayon des zones touchées.

Elle fournit aussi des informations sur les installations de secours comme les centres de santé, les postes de police et les écoles.

eSwatini/Covid-19 : le gouvernement désinfecte les maisons de presse

Le gouvernement d’eSwatini a désinfecté mardi les bureaux de trois maisons de presse dans la capitale Mbabane, dans le cadre de mesures visant à freiner la propagation du coronavirusLe gouvernement a annoncé que des équipes du ministère des Richesses naturelles, du ministère de la Santé et de l’Agence nationale de gestion des catastrophes avaient désinfecté les bureaux d’Eswatini Television, d’Eswatini Observer et de Channel YemaSwati.

La décision de désinfecter les bureaux des médias fait partie des efforts visant à protéger les journalistes contre la maladie, qui a infecté 116 personnes lundi et fait des morts dans le royaume.

 Eswatini est en confinement partiel de cinq semaines depuis le 27 mars dernier.

eSwatini: 11.000 enfants touchés par la faim à cause du confinement

Au total, 11.000 enfants vulnérables sont affectés par la faim en raison de la fermeture de 650 points de soupes populaires à eSwatini à cause du confinement lié au coronavirus, selon un responsable du bureau du vice-Premier ministre.Les enfants qui bénéficiaient de cette restauration populaire dans 650 points de soins de quartier dans tout le pays avaient l’habitude d’y recevoir deux repas par jour fournis par le gouvernement grâce à l’aide de donateurs internationaux.

Selon les statistiques du bureau du vice-Premier ministre, le confinement de 20 jours qui se termine jeudi prochain a laissé ces enfants, dont la plupart sont orphelins, sans endroit pour prendre le petit déjeuner et le dîner.

« La situation a été aggravée par la fermeture des écoles», a déclaré le fonctionnaire.

Lorsque la mesure de confinement a été mise en place, il n’y avait que huit cas de Covid-19, mais le nombre de cas est maintenant passé à 15 dans le pays, le plus jeune patient étant un garçon de 14 ans issu de la transmission communautaire.

eSwatini: des membres de la famille royale en quarantaine

Les enfants du roi Mswati III qui étudient à l’étranger ont été placés en quarantaine obligatoire pendant 14 jours, après leur retour à eSwatini, a appris APA lundi.Les princes et princesses fréquentent des écoles et collèges dans des pays comme le Royaume-Uni et les États-Unis.

Le chef du protocole Mgwagwa Gamedze a déclaré à la presse que les enfants sont actuellement en observation aux Royal Villas, en attendant que les résultats de leurs tests soient publiés.

Afin d’empêcher la propagation du Covid-19, le pays place tous ses citoyens de retour en quarantaine pendant 14 jours dans deux hôpitaux réservés à cet effet.

Covid-19: eSwatini ferme ses frontières avec l’Afrique du Sud

Le royaume d’eSwatini a fermé lundi six de ses dix postes frontaliers terrestres avec l’Afrique du Sud pour minimiser la circulation des personnes et contrecarre la propagation du coronavirus (Covid-19).La décision a été prise après que l’Afrique du Sud a fermé 35 postes frontaliers avec le Botswana, le Mozambique, le Lesotho, la Namibie et eSwatini.

Le Secrétaire d’Etat aux Affaires intérieures, Nhlanhla Nxumalo a déclaré que les postes qui vont rester fermés indéfiniment sont Sicunusa/Emahlatini, Lundzi/Waverley, Sandlane/Nersron, Bulembu/Josefsdaal, Gege/Bothashoop et Nsalitje/Onverwacht.

Les principaux postes frontaliers, Ngwenya/Oshoek, Lavumisa/Piet Ritief et Matsama/Jeppesrief sont toujours ouverts à la circulation des personnes et des biens.

Le Premier ministre, Ambrose Dlamini a promis de publier mercredi un plan complet sur la manière dont le gouvernement entend lutter contre l’épidémie de coronavirus.

L’UA alerte les banques centrales africaines sur les conséquences économiques du coronavirus

Le professeur Victor Harison, Commissaire aux Affaires économiques de la Commission de l’Union africaine (CUA) a demandé, jeudi à Dakar, aux gouverneurs des Banques Centrales Africaines de faire attention aux conséquences économiques du coronavirus qui affecte actuellement plusieurs parties du monde.« Cette épidémie n’affecte pas pour le moment le continent, mais il faudra que nous fassions attention », a laissé entendre le professeur Harison, à l’occasion de la réunion du bureau de l’Association des Banques Centrales Africaines (ABCA).

Selon lui, l’OPEP est en train de se réunir pour décider des niveaux de protection du pétrole, ajoutant qu’au regard de la place de la Chine par rapport aux échanges commerciaux des pays africains, les banques centrales africaines ont un rôle clé à jouer car il risque d’y avoir une récession économique au niveau mondial.

M. Harison a tout de même salué la performance du Pound égyptien et les obligations rwandaises. « Et nous espérons que l’avènement d’une monnaie unique qui correspond aux aspirations des pays de la CEDEAO marquera un grand pas dans le processus d’intégration régionale », a-t-il dit.

Sur un autre registre, le professeur Harison a laissé entendre ne pas pouvoir imaginer qu’une zone de libre-échange continental réussisse si les Etats africains continuent à faire des transactions en devises étrangères. Au passage, il a révélé qu’en collaboration avec la Banque Centrale du Nigeria, la Commission de l’Union africaine (CUA) a élaboré la structure des statuts de l’Institut monétaire africain (IMA).

« C’est mon plus grand souhait que cette structure commence ses activités cette année. Le nouveau gouvernement nigérian a déjà mis à disposition un bâtiment avec des bureaux », a affirmé le professeur Harison.

Un des points de l’ordre du jour de la réunion de l’ABCA est d’ailleurs est l’examen du projet de statuts de l’IMA dont l’objectif principal est d‘entreprendre tous les travaux préparatoires techniques, stratégiques, statistiques, institutionnels et juridiques nécessaires à la création de la Banque Centrale Africaine et de la monnaie unique au plan continental.

Même si les défis de développement sont énormes, le Commissaire aux Affaires économiques de la CUA reste convaincu que les pays africains doivent prendre en main leurs propres destins.

Le Nigeria et l’Éthiopie signent un accord d’exemption de visa

Le Nigeria et l’Ethiopie ont signé un accord d’exemption de visa pour les titulaires de passeports diplomatiques et officiels, ainsi qu’un protocole d’accord sur la coopération dans le domaine de la défense.Mallam Garba Shehu, le conseiller spécial en communication du président qui a confirmé les accords dans un communiqué reçu mercredi à APA, a déclaré que le président Muhammadu Buhari et le Premier ministre Abiy Ahmed ont assisté à la signature de l’accord à Addis-Abeba.

La signature a été effectuée par les ministres des Affaires étrangères, Geoffrey Onyeama, et son homologue éthiopien, Gedu Andargachew, lors de la visite d’État du dirigeant nigérian.

Auparavant, lors de sa rencontre avec le Premier ministre éthiopien, le président Buhari avait discuté de la manière d’explorer de nouveaux domaines de collaboration afin de renforcer et d’étendre la coopération bilatérale entre le Nigeria et l’Éthiopie, dans l’intérêt mutuel des deux pays.

L’accord d’exemption de visa devrait faciliter les déplacements des fonctionnaires et contribuer à renforcer davantage les relations bilatérales.

Le protocole d’accord sur la coopération en matière de défense est important pour les deux pays dans la coordination des efforts de lutte contre le terrorisme et pour garantir la paix et la stabilité dans leur sous-région respective, ainsi que sur le continent africain.

Le protocole d’accord renforcera également la coopération militaire bilatérale dans les domaines de la formation et de l’éducation, de l’assistance technique, de l’échange de visites et du transfert de technologies de défense.

Il prévoit également une coopération sur les questions relatives aux opérations de soutien de la paix dans le cadre des lois respectives des parties et sur une base réciproque.

« Les deux parties ont convenu de conclure rapidement les négociations sur l’accord bilatéral révisé sur les services aériens et le protocole d’accord sur la coopération culturelle. La conclusion de ces deux accords fournira de véritables plateformes pour approfondir les services de transport aérien existants, le tourisme et les échanges culturels entre les deux pays », souligne le communiqué.

eSwatini : Mbabane ravagée par une tempête

Une violente tempête a ravagé la capitale du royaume d’eSwatini, Mbabane jeudi, alors qu’on redoute de nouvelles pluies ce week-end.Les affaires se sont arrêtées à Mbabane, peu après l’heure du déjeuner, à cause de fortes pluies accompagnées de vents violents.

Les entreprises ont été contraintes de fermer après avoir été inondées, la circulation après que les transporteurs ont immobilisé leurs voitures pendant des heures.

Les experts en météorologie ont annoncé de nouveaux orages et des vents violents tout au long du week-end, alors que les températures devraient rester élevées.

Début des manifestations pour un changement de régime en eSwatini

Une série de manifestations prévues contre le système de gouvernement actuel dans le royaume d’eSwatini a débuté, mercredi à Mbabane, avec une forte présence des forces de sécurité dans les rues de la capitale.Les organisations de la société civile, les syndicats et les partis politiques sont descendus dans la rue tôt ce matin pour réclamer un nouveau système de gouvernement multipartite qui remplacera celui de Tinkhundla.

Les manifestants portaient des pancartes appelant le roi Mswati III à débloquer les partis politiques et à céder automatiquement certains de ses pouvoirs, qu’il détient absolument.

Au cours de la marche, ils ont remis une pétition au Haut-Commissariat de l’Afrique du Sud, accusant Pretoria de profiter de ce qu’ils considéraient comme une « mauvaise utilisation » des ressources nationales pour l’achat de 81 voitures BMW destinées à l’escorte royale.

Les manifestants ont dressé un maigre calendrier sur la façon dont ils espèrent faire pression pour un changement de régime, un mouvement qui a été propulsé par l’achat récent de 19 voitures Roll Royce pour les femmes du roi.

Un plan d’action détaillé sera élaboré lors d’une réunion publique qui se tiendra à Manzini samedi prochain.

La situation politique actuelle dans le pays a attiré les médias étrangers, les dirigeants des partis politiques ayant été présentés par Voice of America, Radio France, South African Broadcasting Corporation et trois stations de radio sud-africaines.

Il s’agit notamment de Sibongile Mazibuko du Ngwane National Liberatory Congress (NNLC) Mlungisi Makhanya du People’s Democratic Movement (PUDEMO) et Wandile Dludlu du Swaziland Youth Congress (SWAYOCO).

M. Mazibuko a déclaré qu’il n’y aurait pas de progrès et de développement dans le pays tant que le roi Mswati III aurait l’autorité finale sur les trois branches du gouvernement, à savoir les pouvoirs législatif, judiciaire et exécutif.

La constitution d’eSwatini stipule que le roi et la reine sont immunisés contre toutes les lois du pays.

eSwatini fait un don de 6 millions de dollars au Fonds mondial

Le Royaume d’eSwatini a fait don de 6 millions de dollars US au Fonds mondial pour aider à la lutte contre le VIH, le paludisme et la tuberculose en Afrique et ailleurs.Le don a été annoncé jeudi par le Roi Mswati III qui participe au Sommet Afrique-France qui se tient actuellement à Lyon, en France.

Les fonds serviront à financer des programmes de santé dans plus de 100 pays, les principaux bénéficiaires étant le Nigéria, la Tanzanie, la République démocratique du Congo, le Mozambique et le Zimbabwe.

Le Fonds mondial a déclaré que cet argent permettrait d’éviter 234 millions d’infections afin d’essayer de se remettre sur la bonne voie pour mettre fin au VIH, à la tuberculose et au paludisme d’ici 2030.

eSwatini paralysé par une grève de quatre jours des travailleurs

Une grève déclenchée par des milliers de travailleurs a paralysé eSwatini, les magasins et les transports publics n’étant toujours pas disponibles dans la capitale Mbabane et dans d’autres villes pour la quatrième journée consécutive.La grève, qui a débuté lundi, a vu plus de 25.000 des 42.000 fonctionnaires d’eSwatini défiler dans la capitale Mbabane pour réclamer une augmentation des salaires de 9,5% dans le cadre d’un ajustement du coût de la vie.

Le gouvernement a proposé une augmentation de salaire de 3% reportée à l’exercice 2020/21, à laquelle les syndicats se sont opposés.

Parmi les autres revendications des travailleurs, il y a la réduction du nombre de voyages à l’étranger des ministres et des hauts fonctionnaires, le retour de la démocratie et le retrait des accusations portées contre certains dirigeants syndicaux.

La grève est organisée par le Congrès des syndicats du Swaziland, une fédération regroupant l’Association nationale des enseignants, le Syndicat national des fonctionnaires et des travailleurs alliés d’eSwatini, le Syndicat des infirmières démocratiques et le Congrès des jeunes.

Eswatini: une élection Miss pour combattre la stigmatisation des albinos

Comme dans beaucoup de pays africains, les personnes atteintes d’albinisme en Eswatini sont confrontées à des clichés, certains allant même jusqu’à mettre leur vie en danger pour cause de sacrifices.De la stigmatisation et du manque d’accès aux produits essentiels de la peau aux aides inadéquates des gouvernements ou des entreprises, en passant par la menace omniprésente de devenir les victimes de gangs meurtriers à la recherche d’albinos pour des sacrifices rituels, les albinos d’Eswatini ont souvent le sentiment que le monde conspire contre eux.

Pour Sakhile Dlamini, âgée de 18 ans, étudiante en comptabilité dans un établissement d’enseignement supérieur de la capitale Mbabane, la vie n’a pas été une promenade dans un parc. Elle a toujours eu le sentiment de ne pas être une personne normale et a toujours vécu dans la crainte de devenir victime de ritualistes.

Racontant les péripéties de sa vie et comment elle a grandi avec un sentiment d’inaptitude, Dlamini se souvient parfaitement d’avoir été bombardée de mythes sur son état, notamment qu’elle disparaîtrait sans laisser de traces dans les montagnes à sa mort et que sa famille ne donnerait jamais à son corps une sépulture décente.

« Je n’ai commencé à me sentir à l’aise avec ma condition que lorsque je suis allée au lycée, parce que mes parents m’avaient inscrite dans une école privée où j’avais appris la logique biologique de la couleur de ma peau », explique Dlamini.

Elle a toutefois révélé qu’elle n’a jamais cessé d’être effrayée par des menaces de meurtres rituels à tout moment de l’année.

« A un moment donné, ma famille a voulu m’emmener en Afrique du Sud, mais des nouvelles faisant état d’albinos chassés, enlevés et assassinés ont commencé à faire la Une des journaux », raconte-t-elle.

Pour la grande majorité de la population, l’intégration des albinos dans la société est aussi épuisante et décourageante que tenter d’éradiquer le racisme. La société traite durement les personnes atteintes d’albinisme, en les condamnant souvent à éviter les entreprises humaines ordinaires.

Cependant, tout cela pourrait devenir une vieille histoire dans le Royaume d’Eswatini d’Afrique australe.

Dlamini est l’une des candidates au prochain concours de beauté Miss/M. Albinisme organisé par l’Association des personnes atteintes d’albinisme en Eswatini (SAPA), dans le cadre des efforts visant à éliminer les obstacles qui empêchent l’intégration des albinos dans la société, à travers la sensibilisation à leur situation.

Le président de la SAPA, Philemon Gama a déclaré que le concours proposé, prévu pour le 10 août à Mbabane, serait l’une des initiatives de l’association visant à sensibiliser le public à la situation et à développer l’estime de soi chez les personnes atteintes d’albinisme.

Environ 20 candidats ont été choisis pour le concours. L’objectif principal est non seulement de montrer que les personnes vivant avec l’albinisme sont capables de tout, mais aussi de sensibiliser les gens à leur affection.

Le Conseil national des arts et de la culture d’Eswatini (ENCAC) a estimé que le concours est une occasion pour les personnes atteintes d’albinisme de renforcer leur confiance, de se familiariser avec les droits humains en général et de sensibiliser davantage aux problèmes qui affectent ces personnes.

« L’ENCAC fournira aux candidats tout le soutien dont ils ont besoin, y compris une orientation culturelle, pour s’assurer qu’ils représentent convenablement Eswatini lors de compétitions internationales », a affirmé son Directeur général, Stanley Dlamini.

Les gagnants du concours représenteront le pays au concours régional de l’Afrique australe prévu en octobre au Zimbabwe, selon Stanley Dlamini.

Il a ajouté qu’à cette occasion, les jeunes partageront également leurs expériences avec leurs homologues d’autres pays, tout en apprenant comment résoudre les problèmes auxquels ils sont confrontés, et même acquérir les compétences nécessaires pour créer des entreprises génératrices des revenus.

eSwatini : l’inflation annuelle ramenée à 1,6% en mai

Le taux d’inflation annuel en eSwatini a légèrement diminué en mai pour se retrouver à 1,6%, en raison de la baisse du coût des commodités et de l’essence au cours du mois, a appris APA mardi.Selon les données du Bureau central de statistique, le taux d’inflation annuel du pays a été inférieur de 0,2 point à celui de 1,8% enregistré en avril.

Cette baisse est imputable à la baisse des coûts des logements, de l’électricité, de l’eau, du gaz et d’autres combustibles, dont les hausses sont passées de 0,9% en avril à 0,3% en avril.

Le ralentissement du taux d’inflation s’est produit en dépit de légères augmentations des frais de restauration, qui sont passées de 0,1% en mai à 1% le mois précédent.

  

Le PM d’eSwatini fait un atterrissage forcé au Botswana

Un avion transportant le Premier ministre d’eSwatini, Ambrose Dlamini a été contraint, vendredi, d’effectuer un atterrissage d’urgence au Botswana, suite à un problème technique, alors qu’il revenait de la Guinée équatoriale.Le Premier ministre retournait chez lui après un séjour à Malabo, en Guinée équatoriale, où il a assisté aux Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD).

Le porte-parole du gouvernement d’eSwatini, Percy Simelane a confirmé l’information à APA, tout en précisant que les détails de la cause du problème étaient encore flous.

“Nous sommes toujours en train de prendre toutes les dispositions utiles pour que le Premier ministre puisse enfin arriver en eSwatini et nous vous tiendrons informés de l’évolution de la situation”, a-t-il déclaré.

Dlamini devait initialement arriver vendredi à l’aéroport international OR Tambo de Johannesburg, en Afrique du Sud, puis prendre un vol pour son retour au bercail.

eSwatini en alerte après une épidémie de polio au Mozambique

Les autorités sanitaires du Royaume d’eSwatini sont sur le qui-vive, face aux inquiétudes grandissantes quant à l’impact possible des cas de poliomyélite rapportés au Mozambique voisin, a annoncé mercredi le ministre de la Santé.La ministre de la Santé, Lizzie Nkosi a déclaré que les autorités d’eSwatini renforcent la surveillance aux points d’entrée pour détecter les cas de poliomyélite parmi les personnes voyageant entre les deux pays.

« L’épidémie de poliovirus en circulation dans des pays comme le Nigeria et le Mozambique voisin est une source de préoccupation », a déclaré Nkosi au cours d’une réunion du Comité interétatique de certification de la polio qui s’est tenue mercredi à Ezulwini.

Un certain nombre de cas de poliomyélite ont été signalés au Mozambique depuis fin 2018, obligeant les autorités locales à se lancer dans une opération de vaccination.

eSwatini est exempt de poliomyélite depuis 30 ans, le dernier cas ayant été signalé en 1989.

L’UA évalue l’aptitude d’eSwatini à accueillir le Secrétariat de la ZLECAF

Une délégation de haut niveau de l’Union africaine (UA) a achevé une évaluation de trois jours pour vérifier si l’eSwatini est apte à accueillir le secrétariat de la Zone continentale de libre-échange pour l’Afrique (ZLECAF).L’équipe dirigée par Rosette Nyirinkindi Katungye a visité le bâtiment Sibekelo où le secrétariat sera installé, ainsi que le Hilton Garden Inn récemment ouvert qui peut accueillir des invités lors d’événements internationaux connexes.

La délégation a également visité le parc de bureaux de MTN, où elle a appris à quel point la société était intégrée en termes de communication.

L’équipe de l’UA a également rencontré le Roi Mswati III dans la Grande Salle de Mandvulo dimanche pour un entretien privé.

Les autres pays en lice pour accueillir le secrétariat de la ZLECAF sont Madagascar, le Kenya, l’Éthiopie, le Ghana, le Sénégal et l’Égypte.

Taiwan supprime les visas pour les ressortissants d’eSwatini

Les ressortissants d’eSwatini n’auront plus besoin de visa pour se rendre à Taiwan à partir du 1er juin 2019, suite à une dérogation annoncée par le ministère des Affaires étrangères de ce pays asiatique ce week-end, a appris APA.Selon un avis du ministère taïwanais des Affaires étrangères, les ressortissants d’eSwatini seront autorisés à séjourner à Taiwan pour une durée maximale de 90 jours sans visa.

Tout ce qu’il faut pour un voyageur est un passeport valable au moins six mois, une preuve de réservation d’hôtel et de moyens financiers suffisants ainsi que les coordonnées d’une personne de contact à Taiwan.

Le ministère a déclaré que cette initiative vise à promouvoir le tourisme et le commerce entre eSwatini et Taiwan.

Le taux d’inflation d’eSwatini ralentit à 5% en janvier

L’inflation annualisée d’eSwatini est tombée à 5% en janvier 2019, principalement en raison de la baisse du coût du transport.Selon les données officielles publiées lundi par l’Office central des statistiques, le taux d’inflation annuel était inférieur de 0,2 point d’indice à celui de 5,2% observé en décembre 2018.

« Cette baisse est due à la baisse des taux annuels de changement qui s’est reflétée en janvier dans les indices des prix du transport, qui sont passés de 2,4% en décembre 2018 à 1,1% en janvier 2019 », a déclaré l’agence.

Il a noté que la baisse du coût des carburants et lubrifiants avait largement contribué à la baisse de l’indice dans cette catégorie.

Les loisirs et la culture sont passés de 3,0% en décembre 2018 à 2,0% en janvier 2019. En outre, les magazines et les livres ont principalement entraîné la baisse de l’indice.

L’eSwatini pourrait être touché par le cyclone Alcide

Des experts ont prédit le passage du cyclone Alcide en eSwatini en provenance de Madagascar, dont les effets seraient l’élimination de toute probabilité de pluie, ce qui va affecter à terme la production de canne à sucre et de maïs, selon le Département des services météorologiques du pays.“En cas de forte activité du cyclone, il n’y aurait pas de pluie dans le pays. On s’attend à ce  qu’Alcide perde sa force vers la semaine prochaine et que par la suite  les pluies pourraient tombées »,  a déclaré Dumisani Sithole, spécialiste des prévisions météorologiques.

D’après les informations recueillies  ce cyclone avait  une vitesse d’environ 96,56 km/h mercredi matin et que la vitesse pouvait atteindre 136,79 km/h.

Des travailleurs d’emaSwati brûlent leurs cartes d’électeurs

Des travailleurs emaSwati, en grève, ont brûlé leur cartes d’électeur jeudi, à la veille du très attendu deuxième tour des élections législatives.Des milliers de travailleurs emaSwat sont en grève depuis le 18 septembre 2018 pour protester contre l’impasse dans laquelle se trouvent les pourparlers avec le gouvernement concernant un ajustement du coût de la vie.

Ce mouvement d’humeur fait suite à la décision du Congrès des syndicats du Swaziland (TUCOSWA), de boycotter les élections législatives prévues pour vendredi.

Le président de la Commission électorale, le chef Gija a critiqué l’action des membres de la TUCOSWA, affirmant qu’elle porterait plainte au pénal contre les organisateurs.

Le porte-parole de la police, Phindile Vilakati, a déclaré qu’ils enquêtaient sur cet incident.

Ce royaume d’Afrique australe élira vendredi 59 députés et 59 chefs de circonscription représentant les 59 centres de circonscription que compte le pays.

Le premier tour des élections a eu lieu le 25 août.

Arrivée à eSwatini des observateurs électoraux de la SADC

Une mission d’observation électorale de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC), composée de 34 membres, est arrivée à eSwatini pour observer le second tour du scrutin législatif prévu vendredi prochain.La délégation de la SADC, qui est composée de 10 pays, est dirigée par le législateur zambien, Highvie Hamududu et est arrivée à Mbabane dimanche.

M. Hamududu a déclaré qu’il examinera la campagne électorale en cours et le scrutin prévu le 21 septembre 2018.

« Nous surveillerons également le processus de dépouillement, après quoi nous compilerons un rapport complet qui sera présenté le 23 septembre », a déclaré le chef de délégation.

Plus de 1.000 candidats se disputent 59 sièges à la Chambre d’assemblée et 59 postes de chefs de circonscription.