Les Égyptiens célèbrent la plus ancienne fête du Printemps

Des millions d’Égyptiens célèbrent ce lundi « Sham Al-Nassim », une fête nationale égyptienne marquant le début du printemps.Par Mohamed Fayed

Cette fête puise ses origines dans l’antiquité et plus précisément en 2700 avant JC et semble associée à « shemou », la fête du printemps. En effet, à l’époque pharaonique, l’équinoxe de printemps donnait lieu à une célébration particulière, car il était associé au commencement de la création.

Les anciens Égyptiens pensent que le printemps est le début de la vie car les fleurs s’ouvrent.

La célébration de cette fête a toujours lieu le lendemain de Pâques et s’inscrit dans la lignée de la plus grande secte chrétienne du pays, l’orthodoxe. En dépit de sa date chrétienne, Sham Al-Nassim est une fête célébrée par les Égyptiens de toutes les religions.

Au jour de Sham Al-Nassim, les familles sortent des les premiers rayons du soleil dans les jardins et les parcs publics ou encore vont se promener au bord du Nil, à pied ou sur le fleuve en bateau pour célébrer la journée du printemps.

Si Sham Al-Nassim a perdu tout caractère religieux, le rituel demeure. Les Égyptiens s’installent dans les espaces verts, plus souvent encore au bord du Nil, et l’Égypte semble alors faire un immense pique-nique composé du fétikh (poisson salé, mulet gris), de laitue et d’oignons verts. Les enfants aiment particulièrement cette fête qui est souvent l’occasion d’avoir de nouveaux vêtements, parfois de faire des concours de décoration d’œufs, et toujours de manger des friandises au chocolat.

Dans son ouvrage « les us et coutumes des Égyptiens modernes », paru en 1834, Edward William Lane écrit : « Une coutume appelée « Shemm en-Nessem » (ou l’odeur du Zéphyr) est observée le premier jour du printemps. Tôt dans la matinée, de nombreuses personnes en particulier des femmes, brisent un oignon et le sentent ; et au cours de la matinée un grand nombre de citoyens se promènent dans les villes ou dans les campagnes, ou partent en bateau, généralement vers le nord, pour prendre l’air, ou, comme ils l’appellent, l’odeur de l’air, qui en ce jour est réputé avoir un effet bénéfique. Ils choisissent de déjeuner à l’extérieur, au bord ou sur le fleuve ».

Le Sommet Russie-Afrique au centre des entretiens Al-Sissi-Poutine

Les président russe, Vladimir Poutine et égyptien, Abdelfattah Al-Sissi ont tenu, vendredi à Pékin une rencontre en marge du 2ème forum sur l’initiative Ceinture et Route de la Soie.Par Mohamed Fayed

 Lors de cette rencontre, les deux chefs d’Etat ont discuté du Sommet Afrique-Russie, qui devrait avoir lieu en octobre 2019 à la ville russe de Sotchi, ainsi que de la lutte contre le terrorisme et des derniers développements  sur les scènes libyenne et syrienne.

Selon le porte-parole de la présidence égyptienne, Bassam Radi, le président Poutine a souligné l’importance qu’il attache à la coordination et aux consultations permanentes avec l’Egypte sur diverses questions d’intérêt commun aux niveaux régional et international, ainsi qu’à son appréciation du rôle de l’Égypte en tant que pierre angulaire de la sécurité et de la stabilité au Moyen-Orient et en Afrique.

De son côté, le président égyptien a exprimé sa volonté d’approfondir les relations de partenariat avec la Russie dans le contexte de l’évolution constante des relations bilatérales, ayant abouti à la signature de l’accord de partenariat stratégique entre les deux pays, saluant à cet égard les projets communs qui seront mis en œuvre, notamment le projet de création de la zone industrielle russe à l’Est de Port Said et le projet de création de la centrale de « Dabaa » pour la production d’électricité à partir de l’énergie nucléaire.

Au cours de la réunion, les deux présidents ont également discuté de la reprise des vols russes à destination de l’Egypte, et se sont félicités des efforts déployés par les autorités égyptiennes pour sécuriser les aéroports, ce qui facilitera la reprise des vols russes, ainsi que la coopération dans le domaine sécuritaire et de la lutte contre le terrorisme.

La coopération tripartite entre l’Égypte et la Russie sur le continent africain a également été débattue à la lumière de la présidence égyptienne actuelle de l’Union africaine (UA), ainsi que du prochain sommet afro-russe, le premier du genre, qui se tiendra en octobre 2019 à Sotchi au bord de la mer noire avec la participation de chefs d’Etat et d’opérateurs russes et africains pour renforcer la coopération avec le continent africain.

Le Caire: Les chefs d’Etat africains prorogent de 3 mois le délai pour une transition politique au Soudan

Les chefs d’Etats africains réunis au Caire pour une réunion d’urgence sur le Soudan ont convenu, mardi 23 avril, de proroger jusqu’à trois mois le délai de passation de pouvoir entre le Conseil de transition militaire et une « autorité politique civile ».Dans une déclaration finale, lue à l’issue de cette réunion, les chefs d’Etat se sont accordé pour que la passation du pouvoir se fasse de 15 jours à 3 mois au lieu de 15 jours prévus initialement, ont déclaré des sources officielles.

Cette nouvelle intervient dans l’espoir de « donner le temps qu’il faut à la formation d’un gouvernement de transition à caractère civil », a indiqué le porte parole de la présidence égyptienne, Bassam, Radi.

Les ministres des Affaires Etrangères des pays présents à la réunion, convoquée d’urgence, tiendront régulièrement des réunions de coordination pour suivre les derniers développements de la crise soudanaise, a ajouté la même source.

« Nous prenons en compte les efforts entrepris par le Conseil militaire de transition, de même que ceux des forces politiques et de la société civile pour surmonter la situation critique » au Soudan a déclaré le président égyptien lors de son discours d’ouverture.

Al Sissi a par ailleurs appelé à la préservation des « institutions de l’Etat pour éviter que le pays ne plonge dans le chaos », appelant la communauté internationale à aider le Soudan à « faire face au fardeau économique » tout en estimant que les solutions aux crises du continent se doivent d’être « africaines ».

A cette réunion d’urgence convoquée par le président égyptien, président en exercice de l’Union africaine (UA), plusieurs chefs d’Etat africain ont répondu présents, notamment Idriss Déby (Tchad), Ismaïl Omar Guelleh (Djibouti), Paul Kagame (Rwanda), Denis Sassou-Nguesso (Congo), Mohamed Abdullahi Mohamed (Somalie) et Cyril Ramaphosa (Afrique du Sud).

 

Egypte : Plus de 88% ont voté pour la réforme constitutionnelle permettant la prolongation de la présidence

La réforme de la constitution égyptienne permettant notamment la prolongation de la présidence d’Abdel Fattah al-Sissi et son contrôle sur le système judiciaire ainsi que l’octroi un pouvoir politique à l’armée a été approuvée par référendum à 88,83%, a annoncé mardi l’Autorité nationale des élections.Le président de cet organisme, le magistrat Lachine Ibrahim, a précisé lors d’une conférence de presse au Caire que 11,17% des électeurs « se sont prononcés contre » cette réforme et que « le taux de participation (…) a atteint 44,33% ».

 Selon lui, les Egyptiens ont voté du samedi 20 au lundi 22 pour ou contre la modification de plusieurs articles de la Constitution qui limitait notamment la présidence à deux mandats consécutifs de quatre ans.

Le magistrat Ibrahim a insisté sur le caractère « démocratique » du scrutin. Mais le référendum a été organisé en un temps record, quatre jours après un vote au parlement, et sans véritable débat de fond sur les enjeux de la réforme.

L’opposition et les ONG de défense des droits de l’homme, qui ont dénoncé un renforcement de « l’autoritarisme » du régime, ont été écartés des grands médias, tous étroitement contrôlés par l’Etat.

La révision constitutionnelle permet de faire passer le deuxième mandat de Sissi de quatre à six ans, portant son terme à 2024. Il pourrait se représenter à un troisième mandat, de six ans, lors de l’élection de 2024.

 

Début au Caire du sommet des partenaires régionaux du Soudan

Le Sommet des partenaires régionaux du Soudan a débuté ses travaux ce mardi au Caire avec la participation de plusieurs chefs d’Etat africains, notamment les Présidents égyptien, Abdelfatah Al-Sissi, président en exercice de l’Union africaine (UA), tchadien Idriss Deby Etno, djiboutien Ismael Omar Guellah, sud-africain, Cyril Rmaphosa, somalien Mohamed Abdellahi Mohamed, ainsi que du Président de la Commission de l’Union africaine (CUA), Moussa Faki et du vice-premier ministre éthiopien, Demeke Makonnen outre des représentants du Soudan, du Kenya, d’Ouganda et du Nigeria.Par Mohamed Fayed

Au début de cette réunion, le président égyptien, Abdelfattah Al-Sissi a prononcé un discours dans lequel il a félicité le peuple frère soudanais, qui a démontré de manière civilisée et pacifique sa capacité d’exprimer sa volonté légitime et ses aspirations au changement et à  une transition démocratique fondée sur les règles de droit et les principes de liberté et de justice.

Il a affirmé le soutien total de l’Égypte pour les choix du peuple soudanais et sa libre volonté pour façonner son avenir. «Notre réunion d’aujourd’hui a pour but de discuter des développements successifs au Soudan et de soutenir les efforts du peuple soudanais pour réaliser ses aspirations, en tenant compte des efforts du Conseil militaire de transition et des forces politiques et civiles soudanaises en vue de parvenir à un accord national pour surmonter cette période critique et opérer une transition du pouvoir pacifique », a-t-il dit.

Pour lui, les pays africains sont mieux à même de comprendre la complexité de leurs problèmes et la spécificité de leur situation. Ils sont donc davantage en mesure de trouver des solutions réalistes et réalisables qui serviront les intérêts de leurs peuples et les protégeront de l’ingérence extérieure ou l’imposition de solutions d’ailleurs.

Dans ce contexte, le Chef de l’Etat égyptien a affirmé que la solution sera celle apportée par les Soudanais eux-mêmes grâce à un dialogue « global » et « inclusif » entre les différentes forces politiques soudanaises, qui aboutira à une solution politique consensuelle et concrétisera les aspirations du peuple soudanais en matière de changement, de développement et de stabilité.

Ceci conduira à des élections « libres » et « équitables », tout en accordant aux parties soudanaises suffisamment de temps pour réaliser ces échéances, a-t-il insisté.

« En tant que voisins du Soudan et des pays de l’IGAD (Autorité Intergouvernementale de Développement) et en tant que partenaires régionaux, nous sommes prêts d’aider et de soutenir le peuple soudanais pour atteindre la stabilité et la prospérité qu’il cherche et mérite », a encore souligné le président Al-Sissi.

Et d’ajouter que compte tenu de la sensibilité de l’événement historique au Soudan, de l’importance de définir le processus politique et de la nécessité de faire face aux défis sécuritaires et économiques sur la scène soudanaise, la communauté internationale doit exprimer sa compréhension et apporter son soutien au peuple soudanais afin de contribuer à la création d’un climat propice à la transformation démocratique pacifique, tant recherchée par le peuple soudanais.

Pour rappel, ce sommet a pour objectif de discuter de l’évolution de la situation au Soudan, de renforcer l’action commune et de déterminer les moyens les plus appropriés pour contribuer à la stabilité de ce pays et à la paix dans la région.

Le Président Al-Sissi expose à la présidente du CADHP l’évolution de la situation des droits de l’Homme en Egypte

Le président égyptien, Abdelfattah Al-Sissi a rencontré, ce lundi au Caire, la Présidente de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP), Me Soyata Maïga, en visite en Egypte pour prendre part à la 64ème session de la Commission qui aura lieu du 24 avril au 14 mai prochain à Charm el-Cheikh.Par Mohamed Fayed

Selon le porte-parole de la présidence égyptienne, Bassam Radi, le Président Al-Sissi  a indiqué, lors de cette rencontre, que la tenue de cette session constitue une occasion pour les délégués de la Commission de s’enquérir de la situation en Égypte, soulignant que la promotion des droits de l’Homme est l’une des priorités nationales les plus importantes fondées sur la vision de l’Égypte 2030.

Il a fait savoir que l’Egypte a déployé d’énormes efforts ces dernières années pour améliorer les conditions économiques et sociales des populations en particulier dans les domaines du logement et de l’éducation, qui connaît actuellement des changements et une modernisation sans précédent, ainsi que des programmes de protection sociale, de soutien et d’autonomisation des femmes, des jeunes et des personnes à besoins spécifiques.

Il a également rappelé les efforts consentis par l’État dans la diffusion de la culture de la citoyenneté et de la tolérance religieuse en consacrant le concept d’acceptation de l’autre outre les services fournis par l’État à des millions d’expatriés de plusieurs nationalités qui ont été déplacés en Égypte en raison de leurs conditions politiques et de la situation sécuritaire qui prévaut dans leur pays.

Le président égyptien a souligné que, tout en cherchant à améliorer la situation des droits de l’homme, l’Égypte s’est engagée dans une guerre sans merci contre le terrorisme, un combat qui requiert un effort colossal.

La réunion a également examiné le rôle du gouvernement égyptien dans le soutien aux organisations de la société civile, qui comptent plus de 50.000 organisations, comme l’une des conditions requises pour encourager la participation politique active et consolider les pratiques démocratiques.

Le Caire abrite mardi deux réunions au sommet pour débattre des questions soudanaise et libyenne

Deux réunions au Sommet auront lieu, mardi au Caire, pour discuter des questions soudanaise et libyenne, annonce-t-on lundi au Caire.Ces réunions au Sommet verront la participation, des Présidents égyptien, Abdelfatah Al-Sissi, président en exercice de l’Union africaine (UA), tchadien Idriss Deby Etno, djiboutien Ismael Omar Guellah, rwandais, Paul Kagame, sud-africain, Cyril Rmaphosa, congolais Sasso N’guesso, somalien Mohamed Abdellahi Mohamed, ainsi que du Président de la Commission de l’Union africaine (CUA), Moussa Faki et du vice-premier ministre éthiopien, Demeke Makonnen outre des représentants du Soudan, du Kenya, d’Ouganda et du Nigeria.

Ce sommet a pour objectif de discuter de l’évolution de la situation au Soudan, de renforcer l’action commune et de déterminer les moyens les plus appropriés pour faire face à l’évolution de la situation au Soudan et de contribuer à la stabilité et à la paix dans la région.

Cette réunion débattra également des derniers développements sur la scène libyenne et des moyens de contenir la crise actuelle et de relancer le processus politique en Libye.

Amendements constitutionnels en Egypte: Début du référendum

Quelques 62 millions d’Egyptiens se sont rendus, ce samedi et pour trois jours, aux bureaux de vote pour un référendum sur une révision constitutionnelle autorisant le président Abdel Fattah al-Sissi, élu en 2014, à prolonger son mandat et à consolider son pouvoir.Elu il y a 5 ans, avec plus de 95% des voix, un an après avoir renversé avec l’armée le président Morsi, al-Sissi devrait sans surprise voir le oui l’emporter alors que les résultats seront dévoilés le 27 avril prochain.

Cette réforme constitutionnelle qui renforcera le pouvoir autoritaire est contestée par les opposants et des ONG égyptiennes qui dénoncent depuis plusieurs années les violations des droits de l’homme et la nature oppressive du régime.

Les bureaux de vote étaient décorés aux couleurs nationales et placés sous haute protection de la police et de l’armée. Le scrutin devrait donner, sans surprise, la victoire à M. Sissi et à ses partisans.

Les formations politiques soutenant le président égyptiens ont mobilisé leurs militants mais ont aussi engagé des extras aussi est-ce la fiesta devant les bureaux de vote, surtout dans les quartiers populaires.

A Shoubra, le quartier le plus populeux du Caire, des hauts parleurs diffusent des chansons patriotiques parfois dansantes. Des drapeaux égyptiens sont distribués aux électeurs. Des jeunes aident les vieux et les analphabètes.

Beaucoup de femmes au foyer sont souvent accompagnées de leurs enfants et certaines dansent après avoir voté. Plus tôt dans la journée, à l’ouverture des bureaux de vote, c’était plutôt les retraités qui faisaient la queue.

Les nouvelles dispositions permettent de faire passer le deuxième mandat de M. Sissi de quatre à six ans, portant son terme à 2024. Le chef de l’État pourrait ensuite se représenter en 2024 pour un troisième mandat, ce qui le reconduirait au pouvoir jusqu’en 2030.

Outre la durée du mandat présidentiel, la révision doit accroître le contrôle du pouvoir judiciaire par l’exécutif et institutionnaliser le rôle politique de l’armée, pilier du régime.

Les changements prévoient également de rétablir le bicamérisme, avec le rétablissement d’un Sénat, qui avait été supprimé en 2012. Un quota de 25% de femmes au Parlement doit être instauré et le président pourra également nommer un voire plusieurs vice-présidents.

La CAA signe un partenariat avec un centre égyptien pour la promotion de l’athlétisme

La Confédération Africaine d’Athlétisme (CAA) et le Centre africain de développement de l’athlétisme (CADA) établi en Egypte, ont signé, mercredi soir à Abidjan en marge des championnats d’Afrique d’athlétisme U18-U20, une convention de partenariat pour la promotion de cette discipline sur le continent.MM Ahmad Kalkaba, président de la CAA et Hamdi Abderrahim, président du CADA, un centre de formation spécialisé dans le lancer en Egypte, ont paraphé les documents faisant, désormais, de leurs structures respectives des partenaires. 

 Se réjouissant de ce partenariat, Hamdi Abderrahim a révélé que « c’est la réalisation d’un rêve nourri depuis des années » espérant que « les pays africains amèneront leurs athlètes ».

 Pour le président de la Confédération africaine d’athlétisme, Ahmad Kalkaba « c’est l’athlétisme africain qui gagne » car « les athlètes pourront y aller pour améliorer leur performance ».

Egypte : Les amendements constitutionnels ouvrent la voie au président Al-Sissi de rester au pouvoir jusqu’en 2030

La Chambre des représentants égyptienne a approuvé les amendements constitutionnels proposés par un certain nombre qui ouvre la voie devant le président Abdelfattah Al-Sissi pour rester au pouvoir jusqu’en 2030.Par Mohamed Fayed

Introduite en février au sein de l’Assemblée, cette réforme doit être soumise à l’approbation populaire, lors d’un référendum. Ses détracteurs, qui y voient un nouveau pas vers la consolidation de l’autoritarisme, huit ans après la révolution du 25 janvier 2011, se font peu d’illusion sur l’issue du scrutin. Ils dénoncent l’absence de débat alors que la campagne en faveur du « oui » bat son plein dans les médias et dans les rues de la capitale.

A la fin du vote sur la réforme constitutionnelle, le Président de la Chambre des représentants égyptienne  a souligné que le passage de l’Egypte de l’étape de  la consolidation des piliers de l’Etat, de la construction de ses institutions, du développement global et durable, et de la réforme législative, économique et sociale, n’a pas été par hasard ou un coup de chance.

Et de poursuivre que les amendements constitutionnels proposés n’ont pas affecté la chapitre relatif aux composantes de l’Etat ou celui des aspects de la vie sociale, culturelle et économique, ni le chapitre relatif aux droits, aux libertés et aux devoirs, mais ils ont porté sur le régime politique, estimant que ces modifications ne sont pas sans gains sociaux et politiques et auront, sans nul doute, des impacts positifs les performances économiques du pays.

Le Président de la Chambre des représentants a indiqué que les amendements prévoient l’extension du mandat présidentiel de quatre à six ans.

D’autres amendements constitutionnels accroissent le contrôle du pouvoir judiciaire par l’exécutif et institutionnalisent le rôle politique de l’armée, érigée en gardienne de « la Constitution, la démocratie, la cohésion fondamentale du pays et sa nature civile ».

Les tribunaux militaires voient leur juridiction étendue en matière civile. Cette réforme rétablit également une vice-présidence et le sénat, et assure un quota de 25 % de femmes à l’Assemblée et une représentation adéquate pour les travailleurs, les paysans, les jeunes et les personnes avec des besoins spécifiques.

Des voix de l’opposition ont rejeté en bloc les amendements constitutionnels nouvellement introduits et appelé à voter contre ce nouveau texte.

En revanche, il y a un grand nombre de députés et de partis politiques qui soutiennent ces amendements permettant au président égyptienne de se maintenir au pouvoir jusu’en 2030.

Les analystes considèrent que les amendements jouissent de la bénédiction du président américain, Donald Trump et partant ils seront validés sans pression extérieure sur le régime égyptien.

Pour rappel, le référendum populaire sur les nouveaux amendements est prévu pour le 22 avril et durera trois jours.

L’Egypte et l’ONU veulent relancer leur cadre de partenariat

La ministre égyptienne de l’Investissement et de la Coopération internationale, Mme Sahar Nasr, s’est entretenue, mardi à New York avec la Secrétaire générale adjointe des Nations Unies, Mme Amina Mohammed, en marge de la conférence sur le financement du développement, organisée par le Conseil économique et social des Nations Unies à New York.Par Mohamed Fayed

Lors de cette rencontre, Mme Amina Mohamed, a salué le programme de réforme économique mis en œuvre en Égypte, soulignant que ce programme est de nature à contribuer à améliorer la performance de l’économie égyptienne, qui  commence à afficher des indicateurs positifs.

Elle a également mis l’accent sur le rôle central de l’Égypte aux niveaux régional et international, notamment sa présidence actuelle de l’Union Africaine, ce qui a permis de discuter de nombreux domaines de coopération entre l’Égypte et l’ONU à travers le soutien à des projets de développement en Égypte, la promotion des investissements et du commerce intra-régional, ajoutant que l’ONU considère l’Egypte comme un modèle de premier plan des réformes économiques sur le continent africain.

Les deux parties ont aussi discuté du soutien à un certain nombre de projets de développement en Égypte, notamment le développement du Sinaï et de la région de Said, le soutien et le développement d’un système d’assainissement et d’approvisionnement en eau potable, le développement du système éducatif, la santé, l’autonomisation des femmes et la responsabilité sociale,ainsi que  l’activation du cadre de l’accord de partenariat stratégique entre l’Égypte et l’ONU, estimé à 1,2 milliard de dollars. 

L’Egypte réitère son soutien à l’unité, à la stabilité et la sécurité de la Libye

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi a eu, ce lundi une conversation téléphonique avec la chancelière allemande, Angela Merkel axée sur nombre de questions bilatérale et régionale notamment la crise en Libye.Selon l’Ambassadeur Bassam Radhi, porte-parole de la Présidence égyptienne, a déclaré que cette conversation téléphonique a permis de passer en revue un certain nombre de questions  régionales, notamment la situation en Libye. 

Dans ce contexte, le président égyptien a affirmé la position de son pays  qui soutient  l’unité, la stabilité et la sécurité de la Libye ainsi que son appui aux efforts de lutte contre le terrorisme et aux groupes et milices extrémistes qui constituent une menace non seulement pour la Libye mais également pour la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient et dans la région méditerranéenne. 

Pour sa part, Mme Merkel a affirmé l’adhésion de son pays à une solution politique en Libye dans le cadre du dialogue et mis l’accent sur la nécessité d’intensifier les efforts internationaux pour accélérer la fin de la crise libyenne, ce qui contribuerait à enrayer la détérioration de la situation dans ce pays.

Au sujet de la situation au Soudan, le président égyptien a souligné le soutien de son pays au choix du peuple soudanais ainsi qu’aux  efforts internationaux visant à aider le Soudan à sortir de sa crise et à maintenir sa stabilité et sa sécurité.

Les deux parties ont également discuté des questions liées aux relations bilatérales, compte tenu du niveau croissant de ces relations au cours de la période récente. 

A cet égard, la chancelière allemande a souligné la volonté de Berlin de développer une coopération accrue avec l’Égypte dans divers domaines. Même souhait a été exprimé par le président égyptien affiché la détermination du Caire à promouvoir et à développer ses relations distinguées avec l’Allemagne sur différents plans.

Le Président égyptien reçoit le Maréchal libyen Khalifa Haftar

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a rencontré, ce dimanche 14 avril, au Caire, le maréchal Khalifa Haftar, chef autoproclamé de l’armée nationale libyenne et l’homme fort de l’Est libyen.Lors de cette rencontre, les deux parties ont discuté des derniers développements en Libye et du soutien de l’Égypte à l’unité, à la stabilité et à la sécurité en Libye.

 Selon le porte-parole de la Présidence, Bassam Radi, le Président égyptien, a lors de ces entretiens avec Haftar, affirmé le soutien de son pays  aux efforts de lutte contre le terrorisme et les groupes et milices extrémistes en vue d’assurer la sécurité et la stabilité du citoyen libyen sur l’ensemble du territoire libyen et à permettre la création d’un État civil stable et souverain.

Cette visite intervient alors que les troupes du maréchal Haftar affrontent quotidiennement celles du gouvernement d’entente nationale de Fayez el-Sarraj, au sol comme dans les airs. Les civils ne sont pas épargnés. 

Jusqu’ici, les troupes fidèles au gouvernement d’union nationale de Fayez el-Serraj sont parvenues à tenir celles d’Haftar à distance, mais de violents combats ont eu lieu aux abords de l’aéroport de Tripoli, situé à une dizaine de kilomètres du centre de la capitale.

D’après les évaluations de l’Organisation mondiale de santé (OMS), les hostilités survenues près de Tripoli ont fait 121 morts et 561 blessés.

Le Caire abrite une conférence sur « l’Egypte et le développement durable en Afrique »

L’Université du Caire organise du 22 au 24 avril une conférence sur le thème « L’Egypte et le développement durable en Afrique : Visions et mécanismes d’activation à la lumière de l’agenda 2063 de l’Union africaine ».Par Mohamed Fayed

Cette rencontre, qui verra la participation de plus de 150 chercheurs et experts de pays africains, devra aborder nombre de sujets se rapportant au développement durable sur le continent africain, à l’intégration régionale et aux partenariats visant à réaliser le développement durable sur le continent.

Elle mettra également l’accent sur la coopération Sud-Sud, les relations politiques et économiques afro-égyptiennes, les questions de bonne gouvernance et des droits de l’Homme en Afrique, les questions d’identité et de patrimoine culturel et l’Égypte et le développement durable en Afrique.

D’autres sujets seront débattus liés au  changement climatique sur le continent (causes et solutions), aux ressources naturelles, géologie et ressources minérales, diplomatie populaire en tant que mécanisme de rapprochement et d’intégration des peuples africains, défis de la sécurité humaine et rôle de développement de la femme en Afrique, la langue et le développement durable, le terrorisme, les conflits régionaux, les guerres civiles et les problèmes frontaliers et leur impact sur le développement durable en Afrique.

Selon le président de l’Université du Caire, Mohamed Othmane El Khasht, cette conférence s’inscrit dans le cadre de la tendance égyptienne à renforcer les liens fraternels et la coopération avec les pays africains à tous les niveaux dans le contexte de  la présidence de l’Égypte de l’Union africaine (UA) en 2019.

Il a souligné l’intérêt que porte l’Egypte à l’établissement de partenariats solides avec les pays africains pour servir le développement durable et les intérêts du continent.

Egypte : Tirage au sort de la CAN-2019

Le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations-2019 a eu lieu, ce vendredi au Caire, avec des poules équilibrées.Ainsi, le pays hôte, l’Egypte se trouve dans un groupe prenable avec la République Démocratique du Congo (RDC), l’Ouganda et le Zimbabwe. Le groupe de la mort est certes celui du Maroc, la Côte d’Ivoire, l’Afrique du Sud et la Namibie.

Le tenant du titre, le Cameroun a été placé dans une poule relativement forte en compagnie du Ghana, du Bénin et de la Guinée Bissau.

Le match d’ouverture mettra aux prises l’Egypte au Zimbabwe.

Voici par ailleurs la composition des groupes de la CAN-2019 en Egypte

Egypte

RDC

Ouganda

Zimbabwe

——

Nigeria

Guinée

Madagascar

Burundi

——-

Sénégal

Algeria

Kenya

Tanzania

——-

Maroc

Côte d’Ivoire

Afrique-Sud

Namibia

——-

Tunisie

Mali

Mauritanie

Angola

——–

Cameroun

Ghana

Bénin

Guinée Bissau

Egypte: Tirage au sort ce vendredi de la CAN-2019

Le tirage au sort des groupes de la 32ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations-2019 aura lieu au Caire ce soir (à partir de 19h00 GMT).Par Mohamed Fayed

Quatre chapeaux de 6 équipes chacun ont été déterminés sur la base du dernier classement FIFA.

Ce n’est qu’à la veille de la cérémonie du tirage au sort que le comité exécutif de la CAF a approuvé les règles de procédures, conformément aux propositions du comité d’organisation de la CAN.

Ainsi les équipes du chapeaux 4 seront les premières à être tirées. La 1ère boule ira directement dans le groupe A, en position A4, la 2e boule tirée ira directement dans le groupe B, en position B4, la 3e boule tirée ira directement dans le groupe C, en position C4, et ainsi de suite jusqu’à la 6e boule.

Même processus pour les chapeaux 1, 2 et 3. Seule exception, l’Égypte, pays hôte est automatiquement placée dans le premier groupe (position A1).

Pour rappel, que l’Egypte, qui abrite cette CAN après l’avoir retire du Cameroun, arrive en tête des pays africains en termes de nombre de participations avec 23 participations, suivie de la Côte d’Ivoire (23), Ghana (22), Cameroun (22), la RDC, la Tunisie et le Nigeria (19) et l’Algérie (18 participations).

Parmi les stars du football qui seront présentes lors de cette cérémonie figurent l’Ivoirien Yaya Toure, le Nigérian Daniel Amonike, le sénégalais Al Hadji Diouf, le Camerounais Rigobert Song et le Marocain Mostafa Hajji.

L’Egypte reste toujours le pays le plus titré de la CAN avec 7 sacre, suivie du Cameroun (5), le Ghana (4) et le Nigeria (3).

L’Egypte à la veille d’un referendum sur des amendements de la constitution

La Commission des affaires constitutionnelles et législatives de la Chambre des représentants égyptienne présidée par Ali Abdel-Ala, président de la Chambre des représentants, a constitué un comité chargé de formuler les amendements constitutionnels proposés.Selon le président de la Chambre des représentants, le comité émanait de la commission des affaires législatives et comprend des membres du bureau du comité, en plus du conseiller juridique du conseil.

Le Comité présentera son rapport dimanche soir aux membres du Comité législatif pour approbation avant de le soumettre à la session plénière pour discussion et vote final mardi et mercredi. 

Les amendements proposés dimanche prévoient une modification de l’article 140 de la Constitution égyptienne avec un allongement de quatre à six ans de la durée du mandat présidentiel. Une « clause » transitoire remettrait par ailleurs à zéro le compteur du nombre de mandats déjà effectués. Le président Al-Sissi serait alors autorisé à briguer deux mandats supplémentaires ce qui lui permettrait de rester au pouvoir jusqu’en 2034.

« Après l’expiration de l’actuel mandat, le président de la République pourrait se présenter à nouveau en vertu de l’article 140 amendé », précise le projet de réforme.

Parmi les modifications proposées, le président Al-Sissi se verrait également octroyer le pouvoir de désigner des juges du siège et des magistrats du parquet.

Les amendements prévoient enfin la création d’une seconde chambre au parlement, le Conseil des sénateurs, dont le président pourrait désigner un tiers des 250 membres. Les partisans de d’Al-Sissi justifient cette prolongation de sa présence à la tête de l’Etat par la nécessité de lui donner le temps nécessaire à la conduite de réformes économiques et à la conduite de plans de développement pour apporter une stabilité au pays.

Le président égyptien dispose d’un très large soutien au parlement. Certains de ses opposants ont expliqué lundi devant la presse que cette réforme constitutionnelle remettait en cause tous les principaux gains hérités du soulèvement populaire qui avait conduit à la chute du président Hosni Moubarak en janvier 2011.

Le projet d’amendement propose également d’augmenter la représentation parlementaire des femmes à 25 % des sièges, tout en conservant une représentation adéquate pour les coptes, les jeunes et les handicapés

En ce qui concerne la presse et les médias, le projet d’amendement prévoit l’abolition des organismes des médias et de la presse créé en 2017, en vertu de la Constitution de 2014. L’instance qui devra les remplacer n’a pas été déterminée jusqu’à présent.

Le projet d’amendement stipule le rajout d’une clause sur les forces armées en vertu de laquelle « l’armée est le défenseur et le garant de la démocratie et de l’Etat civil ».

Le Marocain Mouad Hajji désigné secrétaire général de la CAF

Le Marocain Mouad Hajji a été désigné, jeudi au Caire, nouveau secrétaire général de la Confédération africaine de football (CAF).M. Hajji succède à ce poste à l’Egyptien Amr Fahmy, apprend-on auprès de la CAF dont le bureau exécutif s’est réuni jeudi dans la capitale égyptienne.

Le cadre marocain occupait avant cette nouvelle nomination le poste de coordinateur général de l’administration de la CAF.

Organisation faîtière du football africain, la CAF a été fondée en 1957 par quatre pays, l’Egypte, le Soudan, l’Ethiopie et l’Afrique du Sud. Basée au Caire, l’organisation compte actuellement 54 membres.

Dès le congrès de la FIFA à Berne en 1954, il avait été reconnu à l’Afrique la capacité de se constituer en Confédération. Ce qui avait déjà permis au continent d’avoir son premier représentant au Comité exécutif de la FIFA en la personne de l’Egyptien Abdelaziz Abdallah Salem.

L’acte de naissance de la CAF fut signé le 8 février 1957 à Khartoum, au Soudan, et Abdelaziz Abdallah Salem en fut nommé président.

Le 10 février 1957, après l’assemblée constitutive de la CAF, débuta la première Coupe d’Afrique des Nations qui se déroula dans la capitale soudanaise. L’Egypte en sera le premier vainqueur.

Egypte : Onze « terroristes » tués à El-Arich

Le ministère égyptien de l’Intérieur a annoncé que 11 « terroristes » ont été tués suite au démantèlement d’une cellule terroriste dans la ville d’El-Arich au nord du Sinai.Cette intervention sécuritaire a été menée sur la base d’informations fournies au département de la sûreté nationale selon lesquelles des éléments terroristes, qui se concentrent dans un bâtiment à El-Arich, s’apprêtaient à perpétrer des actes terroristes dans plusieurs zones stratégiques et près des rassemblements des forces armées et de la police, indique le ministère dans un communiqué. 

 Les forces de sécurité, qui ont ciblé la cellule, ont échangé des coups de feu avec ses éléments, tuant 11 individus qui étaient en possession d’armes à feu automatiques, d’une mitrailleuse, d’engins explosifs, de cartouches ainsi que de deux ceintures explosives, poursuit la même source.

Cette opération intervient deux jours après un attentant suicide perpétré par un kamikaze âgé de 15 ans près d’une unité sécuritaire qui effectuait un ratissage dans la ville de Cheikh Zouid (Nord du Sinai), faisant 7 morts, dont deux officiers de l’armée, et 26 blessés.

L’Egypte et le Tchad décidés à renforcer la coopération dans nombre de domaines

Le ministre égyptien du Secteur public, Heshem Tawfik et le ministre tchadien de l’Economie et du Développement industriel, Ahmed Mohammed Basher, en visite de travail en Egypte, ont convenu de développer la coopération de nombre de domaines, tels que la pêche, l’agriculture, l’élevage, l’énergie et les infrastructures.Les deux ministres ont tenu, mercredi au Caire, une séance de travail au cours de laquelle ils ont examiné les moyens de promouvoir la coopération bilatérale, mettant l’accent sur les relations solides et fructueuses entre les deux pays.

Le ministre tchadien a souligné que sa visite au Caire reflète la volonté réelle de son pays de renforcer la coopération avec l’Égypte. Il a également invité l’Egypte à participer au Forum économique arabe et Tchad, qui aura lieu du 29 avril au 1er mai dans la capitale tchadienne, N’Djamena.

M. Basher a passé en revue le plan de développement mis en œuvre par son pays et qui comprend plusieurs axes notamment l’agriculture, l’élevage, l’énergie, les infrastructures, les mines et le pétrole, soulignant que les investissements au Tchad permettra de couvrir six autres pays voisins.

Pour sa part, le ministre égyptien a souligné l’importance de la coopération entre les deux pays, notamment dans les domaines du BTP et des médicaments.

Le FMI salue la mise en œuvre du programme de réforme économique en Egypte

La Directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI), Mme Christine Lagarde s’est félicitée de la la mise en œuvre du programme de réforme économique en Egypte, soulignant que la grande conscience manifestée par le peuple égyptien, associée à la gestion réussie par les autorités égyptiennes des politiques de réforme ont abouti à l’amélioration des indicateurs économiques de manière remarquable.

Par Mohamed Fayed

Elle a également exprimé sa profonde gratitude pour l’intérêt manifesté par le Président égyptien pour le secteur de la jeunesse, ainsi que pour l’expérience réussie dans l’organisation de conférences nationales et internationales pour la jeunesse tenues en Égypte ces dernières années.

Pour sa part, Le président Al-Sissi s’est félicité du partenariat « fructueux » et de la coopération « constructive » entre le gouvernement égyptien et le FMI pour la mise en œuvre du programme global de réformes économiques, formant le vœu de poursuivre la coopération avec le Fonds, du fait que le partenariat positif entre les deux parties permette de créer un environnement aux investisseurs et aux marchés financiers et d’offrir des opportunités d’investissement et de larges perspectives de développement.

Dans ce contexte, le président a affirmé que le peuple égyptien a joué un rôle majeur dans la réussite des efforts déployés par l’État pour mettre en œuvre le processus de réforme de l’économie égyptienne, étant donné qu’il était conscient du caractère inévitable des mesures de réforme adoptées à cet égard, qui ont contribué à l’amélioration des indicateurs de l’économie égyptienne et du classement de l’Égypte au sein des organismes financiers.

Pour rappel, le FMI a approuvé en novembre 2016 un prêt de 12 milliards de dollars pour soutenir les mesures de réformes économiques en Egypte. Ces mesures permettront de rétablir la compétitivité, doper la croissance et de créer des emplois tout en protégeant les plus vulnérables. Décaissé sur 3 ans, ce prêt est remboursable sur 10 ans en paiement égaux.

Le Président égyptien effectue une visite officielle aux Etats Unis d’Amérique au cours de laquelle il a eu une série d’entretiens américains et à leur tête le Président Donald Trump.

Washington: Le président égyptien soutient l’établissement d’un État palestinien avec Jérusalem-Est pour capitale

Le Président égyptien Abdelfattah Al-Sissi a souligné, mardi à Washington, l’importance de parvenir à une solution juste et durable à la question palestinienne afin de parvenir à une paix durable sur la base de la légitimité internationale, de l’initiative de paix arabe et de l’établissement d’un État palestinien sur les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale, a indiqué le Porte-parole de la présidence égyptienne, Bassam Radi.Lors de ses entretiens avec le Président américain, Donald Trump, le Chef de l’Etat égyptien a mis l’accent sur la nécessité d’intensifier la coopération et la coordination entre Le Caire de Washington, ce qui contribuera aux efforts visant à rétablir la sécurité et la stabilité dans la région du Moyen-Orient.

Pour sa part, le président américain a exprimé la volonté de l’administration américaine de mettre en place des cadres de coopération bilatéraux et d’améliorer la coordination et les consultations stratégiques existantes entre les deux pays, compte tenu du rôle central joué par l’Égypte dans la région du Moyen-Orient, en tant que pilier essentiel du maintien de la paix et de la sécurité pour tous les peuples de la région.

Toujours selon le porte-parole de la présidence égyptienne, cette rencontre été l’occasion pour les deux parties de passer en revue la coopération entre l’Égypte et les États-Unis, notamment sur le plan économique. A cet égard, les deux dirigeants ont examiné les moyens de booster les d’investissement des entreprises américaines en Égypte, compte tenu notamment des progrès réalisés dans la mise en œuvre du programme global de réforme économique entrepris par l’Egypte.

En matière de lutte contre le terrorisme, le président américain a salué les efforts réussis de l’Égypte pour s’attaquer fermement et courageusement au terrorisme, qui constitue la plus grande menace pour la paix et la sécurité internationales, soulignant que l’Égypte constitue un partenaire essentiel dans la guerre contre le terrorisme et que son pays appuie pleinement les efforts menés par ce pays à cet égard.

Les entretiens ont également abordé  l’importance de parvenir à un accord sur le le barrage de la renaissance en Ethiopie de manière à préserver les droits à l’eau du peuple égyptien et à tenir en considération les dispositions du droit international et les intérêts des trois pays à savoir de l’Egypte, du Soudan et de l’Ethiopie.

Plus de 31 milliards FCFA d’échanges entre la Côte d’Ivoire et l’Egypte en 2018

Les échanges globaux entre la Côte d’Ivoire et l’Egypte dont le président, Abdel Fattah Al-Sissi entamera, mercredi, une visite de 48 heures à Abidjan se sont élevés en 2018 à 31,968 milliards de FCFA contre 32,464 milliards de FCFA en 2017, révèle le ministère ivoirien des affaires étrangères.Dans un document officiel transmis à APA,  le ministère des affaires étrangères rappelle qu’en 2017, l’Egypte était le 50è client et le 35è fournisseur de la Côte d’Ivoire.

« La Côte d’Ivoire importe d’Egypte des céréales, du riz semi-blanchi, du sucre, des produits laitiers, des fruits et légumes frais, des combustibles minéraux, des matières bitumineuses, des huiles, du sel, du soufre, de la chaux, du ciment, des machines, du matériel électrique, du papier et du carton, du matériel de construction, des produits chimiques, du plastique, du caoutchouc et divers autres biens de consommation », ajoute la note officielle.

 Quant aux exportations ivoiriennes vers l’Egypte, « elles  sont très faibles et sont essentiellement composées de café vert,  de tourteaux de cacao et de bois transformé ».

A l’occasion de cette visite, l’axe Abidjan-Caire sera renforcé par la signature de plusieurs  accords.

Selon le programme transmis à APA par le ministère des affaires étrangères, le président égyptien arrivera en Côte d’Ivoire dans la soirée de mercredi, aux environs de 21h 30, heures locales et GMT pour cette visite de travail et d’amitié de 48 heures.

Jeudi, Abdel Fattah Al-Sissi, s’entretiendra avec son homologue ivoirien, Alassane Ouattara à la suite de la signature d’accords de coopération. L’établissement des relations diplomatiques entre ces deux pays date du  07 décembre 1973.

Ce sont au total  sept accords  qui lient la Côte d’Ivoire et l’Egypte. Ils sont relatifs au transport aérien, ( 25 novembre 1968-Abidjan), au Traité d’Amitié et de Coopération, ( Abidjan le 15 janvier 1985) , à la coopération culturelle, scientifique et technique, ( Abidjan le 15 janvier 1985), à la création d’une Commission mixte de coopération, (Abidjan le 03 mars 1998), le commerce (Abidjan le 25 février 1998), à la santé et à la production pharmaceutique (Caire le 27 juillet 2002).

Par ailleurs, un mémorandum d’entente relatif aux consultations politiques régulières entre les ministères des affaires étrangères des deux pays a été signé au Caire le 6 décembre 2017.

Cette visite du président égyptien en Côte d’Ivoire s’inscrit dans le cadre d’une tournée ouest-africaine qu’il a entamée dimanche par la Guinée. Après l’étape ivoirienne, Abdel Fattah Al-Sissi est attendu au Sénégal.

Les questions régionales au menu des entretiens entre le Président égyptien et le Secrétaire d’Etat US

Le Président égyptien, Abdelfattah Al-Sisi et le Secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo ont eu des entretiens, mardi à Washington, axés sur nombre de questions notamment les situations en Libye, la Syrie, le Yémen et en Palestine.

Par Mohamed Fayed 

Lors de ces entretiens, le Président Al-Sissi a souligné que la solution politique est le seul moyen pour résoudre ces crises, laquelle solution qui préserve l’intégrité territoriale de ces pays et la sécurité de leurs institutions nationales, et fournit ainsi une base de sécurité pour lutter contre les organisations terroristes et empêcher leur propagation dans d’autres pays de la région, a indiqué le Porte-parole officiel de la Présidence égyptienne, Bassam Radi.

De son côté, le secrétaire d’Etat américain a exprimé la volonté de son pays de renforcer la coordination avec l’Egypte sur les questions relatives au Moyen-Orient, à la lumière du poids politique égyptien dans son environnement régional, saluant dans ce contexte les efforts déployés par le Caire pour soutenir les efforts visant à trouver des solutions politiques aux crises actuelles dans la région, a-t-il ajouté.

Les deux parties ont également passé en revue les derniers développements de la question palestinienne et les moyens de relancer le processus de paix. A cet égard, le secrétaire d’Etat américain a exprimé la profonde reconnaissance de son pays pour les efforts récemment déployés par l’Égypte pour contenir la situation dans la bande de Gaza et éviter l’escalade de la situation. 

Pour sa part, le Président Al-Sissi a mis l’accent sur la position constante de l’Egypte pour une solution juste et globale garantissant le droit du peuple palestinien à la création d’un État indépendant.

Au registre des relations bilatérales, le Président égyptien a réaffirmé la volonté de son pays de renforcer et d’approfondir le partenariat stratégique avec les États-Unis d’Amérique, qui constitue un pilier important pour le maintien de la sécurité et de la stabilité au Moyen-Orient. 

Selon le porte-parole de la Présidence égyptienne, le secrétaire d’Etat américain a salué la visite du président à Washington, soulignant sa conviction que ses entretiens avec le président américain Trump vont dans le sens de soutenir les relations entre les deux pays de manière « constructive » et « positive », notamment à la lumière de l’engagement de l’administration américaine à renforcer les cadres de coopération avec l’Egypte dans divers domaines.

Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi effectue une visite officielle à Washington  sur invitation du Président américain.

La visite s’inscrit dans le cadre des rencontres entre les deux présidents visant à consolider les relations entre l’Égypte et les États-Unis et à servir les intérêts stratégiques des deux pays. Elle s’inscrit également dans le cadre des consultations bilatérales sur les dernières évolutions de la situation dans la région.

Le président égyptien entame une tournée africaine

Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sisi entame ce dimanche une tourné africaine qui le mènera en Guinée, la Côte d’Ivoire avant de mettre le cap sur le Sénégal, a annoncé l’Ambassadeur Bassam Radi, porte-parole officiel de la présidence.Par Mohamed Fayed

Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sisi entame ce dimanche une tourné africaine qui le mènera en Guinée et en Côte d’Ivoire avant de mettre le cap sur le Sénégal, a annoncé l’Ambassadeur Bassam Radi, porte-parole officiel de la présidence.

Ce déplacement dans la région ouest-africaine s’inscrit dans le cadre de la volonté de l’Égypte « d’intensifier la communication et la coordination avec ses frères africains, ainsi que de renforcer ses relations avec les pays du continent dans divers domaines, notamment économique », a-t-il dit.

Il intervient aussi pour booster le commerce et les investissements entre l’Egypte et les pays africains outre la concertation sur les questions africaines, priorité de la politique étrangère égyptienne, en particulier à la lumière de la présidence égyptienne actuelle de l’Union africaine (UA).

Lors cette tournée africaine, le chef de l’Etat égyptien aura une série d’entretiens bilatéraux avec ses homologues guinéens, ivoiriens et sénégalais.

Par la suite, le président égyptien Abdel Fattah Al-Sisi devra se rendre à Washington sur invitation du Président américain.

Cette visite s’inscrit dans le cadre des rencontres entre les deux présidents visant à consolider les relations entre l’Égypte et les États-Unis et à servir les intérêts stratégiques des deux pays, avait déclaré auparavant M. Radi.

La visite « s’inscrit également dans le cadre des consultations bilatérales sur les dernières évolutions de la situation dans la région », avait-t-il ajouté.

La Russie soutient les efforts égyptiens en matière de lutte contre le terrorisme

La Russie soutient les efforts déployés par l’Egypte en matière de lutte contre le terrorisme et est déterminé à poursuivre sa coopération et sa concertation avec le Caire aux niveaux des organes et institutions en charge de la question du terrorisme, a affirmé le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov.Lors de sa rencontre, vendredi au Caire, avec le Président égyptien, Abdelfattah Al-Sissi, le chef de la diplomatie russe a exprimé la détermination de son pays à intensifier sa coopération avec l’Egypte pour lutter contre le fléau du terrorisme.

Cette rencontre a permis aux deux parties de discuter de nombre de sujets se rapportant à la coopération égypto-russe, des développements de la situation en Libye, de la question palestinienne et au développement de l’Afrique, rapporte l’Ambassadeur Bassam Radi, porte-parole de la Présidence égyptienne.

Au niveau des relations bilatérales, le Président égyptien a souligné la détermination de son pays à consolider le partenariat avec la Russie dans les domaines économique, commercial et industriel, ce qui s’est traduit par la réalisation de plusieurs projets structurants, notamment celui de la centrale nucléaire de Dabaa, la zone industrielle russe dans l’axe du canal de Suez et la coopération dans le développement du système ferroviaire.Le Président a également évoqué la reprise du trafic aérien entre les villes russes et celles de Charm el-Cheikh et de Hurghada.

Dans le contexte de la coopération tripartite sur le continent africain, les entretiens ont porté sur les possibilités de coopération entre les deux pays à la lumière de la présidence égyptienne actuelle de l’Union africaine (UA) et de l’invitation de la Russie à tenir le Sommet afro-russe en octobre prochain, précédé du Forum des entreprises afro-russes. Le Président Al-Sissi a rappelé les priorités de la présidence égyptienne à l’égard de l’Afrique, notamment en ce qui concerne le développement des infrastructures sur le continent africain et la réalisation de l’intégration régionale et de la complémentarité économique à la faveur de la mise en œuvre des objectifs de l’Agenda 2063.

Au sujet de la question palestinienne, le Président égyptien a affirmé la position constante du Caire en faveur de la solution de deux États selon la référence internationale, en tant que meilleure solution pour parvenir à instaurer la paix et la sécurité dans la région du Moyen-Orient, considérant la question palestinienne comme la question centrale dans la région voire même dans le monde.

S’agissant de la situation en Libye, le Président égyptien a souligné la nécessité d’une action urgente et des efforts concertés de la communauté internationale pour mettre un terme à la détérioration de la situation dans ce pays, sachant que le facteur temps revêt une importance cruciale pour lutter contre la prolifération des organisations extrémistes.

Il a également exprimé la volonté de l’Egypte de poursuivre ses efforts et sa coordination avec la Russie pour parvenir à un règlement politique de la situation en Syrie en vue de contourner la menace d’éléments terroristes et d’empêcher leur transfert dans d’autres régions.

Le ministre russe des Affaires étrangères a déclaré que son pays apprécie les efforts consentis par l’Égypte sur l’ensemble des questions régionales, souhaitant y trouver des solutions politiques, ce qui contribuerait à rétablir la sécurité et la stabilité dans la région du Moyen-Orient.

L’Egypte soutient le processus de réforme de l’ONU

Le Président égyptien, Abdelfattah Al-Sissi souligné la volonté de son pays de soutenir le processus de réforme en cours au sein des Nations Unies de manière à faire progresser les mécanismes de travail au sein de l’ONU et à améliorer son efficacité et son rendement pour faire face aux défis croissants et aux réalités mondiales actuelles.Lors de sa rencontre, ce mercredi au Caire avec le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres, le Chef de l’Etat égyptien a exprimé la détermination de son pays à poursuivre sa coopération et sa coordination avec l’ONU afin de conforter son rôle primordial dans le traitement de questions prioritaires telles que l’éradication de la pauvreté et l’activation d’un ordre économique international juste et équitable tenant compte des intérêts et des préoccupations des pays en développement outre la promotion des conditions des jeunes et des femmes,  la mise en œuvre des engagements internationaux et le financement des programmes prévus dans le cadre de  l’Agenda 2030 pour le développement durable.

De son côté, le Secrétaire général de l’ONU, qui était accompagné d’une délégation de haut niveau, a salué la position distinguée de l’Égypte dans le système multilatéral international, à la lumière de l’évolution récente de la situation économique et sociale en Égypte, ainsi que le rôle qu’elle joue dans son environnement régional, en particulier sa présidence de l’Union Africaine (UA) et son soutien continu aux  initiatives de réforme de l’ONU ou encore la contribution importante de l’Égypte aux opérations de maintien de la paix de l’ONU.

Le SG de l’ONU a également affirmé que l’organisation onusienne compte sur l’Egypte dans le cadre de sa présidence de l’UA en 2019 pour renforcer et approfondir le partenariat stratégique entre les deux organisations, notamment dans les domaines de la paix, de la sécurité et du développement.

La rencontre entre les deux parties a été l’occasion pour débattre de nombreuses questions notamment la situation en Libye, en Syrie et au Yémen. A cet égard, M. Guterres a rappelé les efforts déployés par l’ONU pour parvenir à des solutions politiques pour ces crises, soulignant sa volonté de renforcer la coopération avec l’Égypte afin de maintenir la paix et la sécurité régionales au Moyen-Orient.

En ce qui concerne la question palestinienne, le président égyptien a affirmé que son pays appuie les efforts et les initiatives internationales visant à parvenir à un règlement juste et global, conformément aux décisions et aux références internationales, soulignant que la recherche d’une solution juste et globale à cette question cruciale est de nature à contribuer à instaurer la stabilité et la sécurité dans les différents pays de la région.

Pour sa part, le Secrétaire général des Nations Unies a salué les efforts de l’Égypte visant à mener à bien le processus de réconciliation palestinienne et à apaiser les tensions à Gaza, ainsi que ses actions tendant à atténuer les souffrances de la population de cette bande, ainsi que les contacts continus avec les parties concernées afin de relancer les négociations entre Palestiniens et Israéliens.

Le président égyptien Abdel Fattah Al Sissi en visite d’amitié et de travail en Côte d’Ivoire du 10 au 11 avril

Le président de la République arabe d’Egypte, Abdel Fattah Al Sissi sera en « visite d’amitié et de travail » en Côte d’Ivoire du 10 au 11 avril prochain. L’annonce a été faite mercredi à Abidjan par Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien à l’issue d’un Conseil des ministres présidé par le président  Alassane Ouattara.

« Du 10 au 11 avril 2019, la Côte d’Ivoire aura l’honneur de recevoir le  président de la République arabe d’Egypte pour une visite d’amitié et  de travail », a rapporté M. Touré aux journalistes après cette rencontre  hebdomadaire du gouvernement ivoirien. 

Cette visite en terre ivoirienne  du président Egyptien Abdel Fattah Al Sissi permettra de booster la  coopération entre la Côte d’Ivoire et l’Égypte. M. Al Sissi,  rappelle-t-on, est à la tête de la République arabe d’Égypte depuis  2014.

Alexandrie : Appel à repenser la vision de l’Egypte vis-à-vis de l’Afrique

Le Directeur de la bibliothèque d’Alexandrie, Mostafa Al-Faki a appelé à reconsidérer la vision de l’Egypte vis-à-vis de l’Afrique, insistant sur la nécessité de traiter avec le continent africain de manière régulière et institutionnelle.–Par Mohamed Fayed–

« Nous devons reconsidérer notre vision de l’Afrique. Un tel continent ne peut être négligé. Nous devons traiter avec le continent africain de manière régulière et institutionnelle », a-t-il déclaré à l’ouverture, ce mardi, de la conférence sur « Les relations égypto-africaines: pistes et défis », organisée par le la Bilbliothèque d’Alexandrie en collaboration avec l’Institut des recherche et des études stratégiques des pays du bassin du Nil à l’Université de Fayoum.

Il a, à cet égard, souligné l’importance de la nomination d’un Haut Commissaire aux affaires africaines en Égypte, de l’activation du rôle des cadres égyptiens spécialisés dans les affaires africaines, ainsi que de la diffusion des initiatives d’interaction égypto-africaines dans toutes les institutions égyptiennes.

M. Al-Feki a déclaré que cette conférence s’inscrit dans le cadre du grand intérêt que l’Egypte attache au continent africain, lequel a été couronné par la désignation du chef de l’Etat égyptien, Abdelfattah Al-Sissi, président de l’Union Africaine pour l’année en cours.

De son côté, le chargé d’affaires du président de l’Université de Fayoum, Achraf Abdelhafid Rahil, a fait savoir que l’université coopère avec le Conseil supérieur des universités pour organiser le premier Forum de la jeunesse africaine à l’Université de Fayoum en ce mois d’avril, convaincu de l’importance de redonner à l’Égypte son rôle de pionnier en Afrique, notamment par le biais d’une interaction avec des étudiants africains inscrits dans des universités égyptiennes.

Pour sa part, doyen de l’Institut de recherche et d’études stratégiques des pays du bassin du Nil à l’Université Fayoum, Adly Saadawi, a indiqué que cette conférence comporterait trois sessions portant sur les outils économiques et de développement en Afrique, les moyens d’activer l’initiative de l’Union africaine de faire taire  les armes et les perspectives de la communication médiatique et culturelle entre l’Égypte et le continent, mettant l’accent sur les énormes  opportunités de coopération et d’investissement qui existent entre l’Egypte et l’Afrique. « Je m’attends à ce qu’une grande partie de notre sécurité alimentaire sera assurée à travers le continent africain », a-t-il prédit.

Pour le Président du Comité des affaires africaines à la Chambre des représentants égyptienne M. Sayed Fleifel, « l’année en cours devrait être un début pour réaliser notre objectif le plus important celui de ne plus avoir de pauvres, de malades ou d’analphabètes sur le cintinent africain ».

Il a souligné que les interactions avec le continent africain avaient diminué au cours des dernières années et que les Égyptiens n’étaient pas conscients de leur identité africaine. « L’Egypte doit retourner à ses origines africaines et récupérer le rôle qui lui est sien, et partant créer des opportunités pour gagner le cœur des africains et compenser ce qui a été perdu ».

M. Fleifel a, en outre, mis l’accent sur la nécessité de réaliser la libéralisation économique au niveau de l’Afrique et que l’Égypte devait se placer au cœur du développement de l’Afrique, soulignant l’importance du rôle des hommes d’affaires égyptiens à cet égard.

Egypte : Cheikh d’Al Azhar s’entretient avec le SG de l’ONU

Le Cheikh de l’institution religieuse Al Azhar, Ahmed Al-Tayeb s’est entretenu, ce mardi au Caire, avec le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres.Les discussions ont porté sur différents aspects de la coopération entre Al-Azhar, la plus haute institution religieuse islamique en Égypte et l’Organisation des Nations Unies, dans les domaines de la promotion de la paix et de la coexistence et  de la lutte contre la violence, l’extrémisme, la haine et l’islamophobie.

Al-Azhar a toujours appelé à faire la distinction entre l’islam, ses principes, sa culture et sa civilisation, et une petite minorité qui ne représente rien par rapport à l’ensemble des musulmans pacifiques.

Basée au Caire, Al-Azhar affiche depuis des années une volonté de promouvoir un islam modéré et le dialogue avec les chrétiens.