USA : un étudiant sénégalais de 18 ans abattu par la police

Les éléments de la police ont abattu un jeune sénégalais de 18 ans, étudiant en 2è année de sciences aéronautiques, de cinq coups de feu aux USA.

Selon les informations publiées par le quotidien Les Echos, la police a achevé le nommé El Adji Sow de cinq à six coups de feu dans l’enceinte de son université. Les faits se produisent vendredi 10 décembre 2021 à Melbourne, au sud-est d’Orlando. Présenté comme étant en état de dépression, le jeune étudiant commet des violences physiques sur une femme. Puis il traverse le campus, se dirige vers le parking, se met à donner des coups de pieds aux véhicules. Puis l’étudiant se rend à Roberts Hall, brise une fenêtre. Il essaye d’entrer dans plusieurs dortoirs, raconte senenews.

Par la suite, il frappe un assistant résidentiel. Avec une paire de ciseaux, il se bat avec un de ses camarades. A l’arrivée de la police sur les lieux, le jeune sénégalais se rue vers l’un des policiers et lui donne un coup de pied. Les éléments des forces de l’ordre n’hésitent pas à répliquer par des coups de feu qui vont abréger le séjour de l’étudiant originaire du Sénégal sur la terre.

Famille sénégalaise tuée à Denver: La police recherche 3 suspects

Du nouveau dans l’affaire de la famille sénégalaise tuée à Denver, le journal « Libération » a informé dans ses colonnes que la police de Denver est à la recherche de trois suspects.

En fait ces 3 personnes, seraient les responsables de l’incendie qui a tué les 5 membres de cette famille d’origine sénégalaise à Denver. La police a en effet publié mardi soir des photos des suspects, portant des masques blancs sur leurs visages et des cagoules sombres, ainsi que le véhicule qui a servi à leur fuite.

Une récompense de 14000 dollars avait déjà été annoncée pour toute information sur cet incendie criminel. Le consulat du Sénégal continue de suivre de près les développements de l’enquête.

USA: Une famille sénégalaise de 5 membres meurt dans un incendie criminel à Denver

Un incendie s’est déclaré, dans la nuit du mardi au mercredi 05 août, au domicile des Diol, une famille sénégalaise, à Denver. Cet incendie a provoqué 5 morts : lui, sa femme, ainsi que leurs deux enfants et un proche.

La Police suit la thèse de l’homicide. Le père des victimes, Abdoulaye Djibril Diol compte engager des poursuites judiciaires.

Trois autres personnes ont pu échapper aux flammes en sauté du troisième étage. L’une d’entre elles s’en est sortie avec des blessures. Elle a subi une opération.

Le président Macky Sall, qui a exprimé sa compassion à la famille Diol, a dépêché une délégation à Wakhinane. Selon L’AS, le Président Macky Sall a offert 6 millions aux familles endeuillées par la perte de leurs 5 membres qui ont péri dans un incendie criminelle à Denver.

Il a de plus, envoyé le Consul général El hadj Ndao à Denver, et a promis de faire rapatrier les corps de cette famille sénégalaise tuée à Denver, dès qu’ils seront remis au patriarche de la famille sur place .

Le Chef de l’Etat avait en outre assuré qu’il suivrait « de très près » cette « affaire très grave ».

Washington espère avoir rétabli une capacité de dissuasion face à l’Iran

Les Etats-Unis espèrent avoir rétabli une capacité de dissuasion vis-à-vis de l’Iran avec l’élimination retentissante du général iranien Qassem Soleimani, mais des doutes subsistent sur la volonté et la capacité de Téhéran à contrôler les agissements des milices pro-iraniennes dans la région.

« Avec les frappes que nous avons menées contre les Brigades du Hezbollah fin décembre et ensuite notre opération contre Soleimani, je pense que nous avons rétabli un certain niveau de dissuasion avec eux », a déclaré mercredi à la presse le ministre américain de la Défense, Mark Esper.

Les Etats-Unis s’attendent à ce que les milices chiites irakiennes continuent à mener des opérations contre les forces américaines en Irak, « qu’elles soient dirigées directement ou non par l’Iran », a-t-il poursuivi. Il faudra alors « réagir fermement pour nous assurer que nous maintenons ce niveau de dissuasion à un niveau élevé », a conclu M. Esper.

Le chef d’état-major américain, le général Mark Milley, est apparu plus réservé sur l’effet dissuasif de l’élimination du général Soleimani.

« Je pense qu’il est probablement trop tôt pour le dire », a-t-il déclaré, soulignant que les tirs de missiles iraniens sur des bases abritant des soldats américains en Irak dans la nuit de mardi à mercredi étaient « destinés à tuer ».

Après la destruction en juin d’un drone américain dans le détroit d’Ormuz, Donald Trump avait rejeté les avis de ses conseillers qui le poussaient à bombarder l’Iran et il s’était aussi abstenu de répliquer mi-septembre à des attaques contre des installations pétrolières saoudiennes attribuées à l’Iran.

Mais la mort d’un sous-traitant américain le 27 décembre dans une attaque à la roquette contre une base militaire irakienne à Kirkouk, dans le nord de l’Irak, a changé la donne. L’armée américaine a bombardé deux jours plus tard des installations en Irak et en Syrie des Brigades du Hezbollah, une milice pro-iranienne que Washington tenait responsable de la mort de son ressortissant.

– « Trop tôt pour crier victoire » –

La frappe américaine, qui avait fait 25 morts, avait été suivie d’une prise d’assaut inédite de l’ambassade des Etats-Unis par des manifestants pro-iraniens et le 3 janvier, le président américain prenait le monde par surprise en faisant tuer le puissant général iranien Qassem Soleimani, l’architecte de la stratégie expansionniste iranienne au Moyen-Orient.

Habituellement critique de Donald Trump, l’ex-directeur de la CIA, le général à la retraite David Petraeus, avait applaudi. « C’est un effort remarquable pour rétablir une capacité de dissuasion, ce qui évidemment n’a pas été le cas avec les réponses relativement insignifiantes jusqu’à maintenant », a-t-il déclaré à la revue Foreign Policy.

Mercredi, la réponse iranienne à cette élimination a été jugée relativement proportionnée: l’Iran a tiré plusieurs missiles sur des bases de la coalition internationale abritant des soldats américains en Irak, sans faire de victimes.

« Je pense vraiment que l’administration (Trump) a réussi à convaincre les Iraniens d’éviter une guerre plus large », indique à l’AFP l’ex-diplomate américain Nicholas Burns, aujourd’hui professeur à Harvard.

Mais « il est beaucoup trop tôt pour crier victoire », ajoute cet ancien conseiller de George W. Bush. « Les Iraniens ont montré dans le passé qu’ils pouvaient utiliser des forces supplétives pour attaquer les Etats-Unis et d’autres. Ils pourraient le faire dans les prochaines semaines ou les prochains mois. »

Pour Kaleigh Thomas, du centre de recherche Center for a New American Security, « l’Iran pourrait à court terme apparaître un peu plus prudent ».

Le pays a « testé les limites américaines » dans le passé, précise à l’AFP cette spécialiste du Moyen-Orient.

Avec la mort du général Soleimani, qui a pris l’Iran « par surprise », le pays « sera peut-être moins confiant », ajoute-t-elle. Mais cette opération « l’a aussi motivé à agir et à trouver des moyens de faire souffrir les Etats-Unis. (…) Ceci n’est que le début ».

A qui profite la mode des sommets avec l’Afrique ?

Les nombreux sommets que tiennent les grandes puissances mondiales avec l’Afrique renseignent à suffisance sur l’attractivité du continent. Cependant, les pays africains y participent en ordre dispersé sans agenda commun : une attitude individualiste qui ne semble pas profiter au continent… pourtant confronté dans son ensemble par des défis énormes dans plusieurs domaines.C’est un chiffre révélateur : sur les cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, seule la Grande-Bretagne n’a pas encore son Sommet périodique avec l’Afrique. Sous l’ancien président américain, Barak Obama, les Etats-Unis avaient organisé en 2014 leur premier Sommet avec l’Afrique. 

La France, quant à elle, tient depuis 1973 des sommets avec l’Afrique. D’abord, ce furent des rencontres entre Paris et les pays du pré-carré qui ont fini par être rejoints par tous les Etats du continent. Le 28ème Sommet Afrique-France est d’ailleurs prévu en juin 2020 à Bordeaux, dans le sud-ouest de la France. 

Lancé en 2001, le sommet Chine-Afrique, qui a tenu sa 7ème édition en septembre dernier, est devenu un événement important de l’agenda des rencontres internationales. Longtemps restée à l’écart depuis la dislocation de l’Union soviétique, la Russie a organisé en octobre 2019 à Sotchi son premier sommet Russie-Afrique. 

Sans être membres permanents du Conseil de sécurité, d’autres grandes nations du monde ont leur rendez-vous avec l’Afrique. Sous l’acronyme de Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique (TICAD), le Japon tient depuis 1993 sa rencontre politique de haut niveau avec l’Afrique. La Turquie a tenu en novembre 2018 son deuxième Sommet avec l’Afrique à Istanbul.

Le Business contre l’aide

A la faveur du Sommet de G-20, l’Allemagne a lancé en 2017, son sommet avec l’Afrique sous le nom de « Compact with Africa ». Plutôt que de recevoir toute l’Afrique, Berlin a choisi une douzaine de pays du continent présentant des garanties de stabilité et des niches de progression en matière de développement et de commerce. 

Ici, le paradigme n’est pas d’annoncer de gros montants d’aide au développement, ni de procéder à une annulation de la dette, mais de créer des interactions entre entreprises africaines et allemandes qui seraient soutenues par des accompagnements financiers de l’Etat fédéral allemand. 

Quels que soient leur format et leur périodicité, ces Sommets avec l’Afrique révèlent un rapport de forces déséquilibré et une impréparation totale des Etats africains. Les pays d’en face ont leur agenda et savent ce qu’ils attendent des pays africains : le soutien diplomatique, les matières premières, de nouvelles destinations commerciales, de nouveaux clients pour les industries, y compris celles de l’armement, etc.

Les Africains en ordre dispersé !

En revanche, les pays africains arrivent à ces tête-à-tête en ordre dispersé et sans agenda commun. En effet, il n’y a aucune concertation préalable (pré-Sommet interafricain) pour arriver face à la Chine, la France, les Etats-Unis, la Russie, les Etats-Unis, le Japon ou la Turquie avec des propositions et des demandes transnationales. 

Chaque Etat y vient avec ses attentes spécifiques. L’Afrique arrive donc avec 54 attentes alors que le camp d’en face arrive avec sa seule attente. Finalement, alors que ces sommets auraient pu servir à faire avancer des grands projets continentaux tels le financement des routes transsahariennes, des liaisons ferroviaires continentales, de la Grande Muraille Verte, les dirigeants africains repartent satisfaits des annonces d’annulation d’une partie de la dette, du doublement voire du triplement des échanges commerciaux dont on ne sait pas à qui ils profitent surtout.  

Dans sa forme actuelle, le Sommet Afrique/reste du monde n’est qu’une grand-messe qui n’apportera aucune valeur ajoutée à la mobilisation pour améliorer le bien-être des populations.