Dakar dénonce l’arrestation de sa diplomate au Canada

Une diplomate sénégalaise, en poste au Canada, s’est retrouvée au cœur d’une opération de police, l’affaire prend une tournure diplomatique.

 

Morsure, coups, arrestation… une diplomate sénégalaise, en poste au Canada, s’est retrouvée au cœur d’une opération de police et depuis, l’affaire prend une tournure diplomatique. La chef de la diplomatie sénégalaise dénonce un « acte raciste et barbare ». Au départ, c’est une perquisition qui tourne mal.

D’après la police de Gatineau, la ville où se sont déroulés les événements, c’est un huissier muni d’une ordonnance qui s’est présenté chez la diplomate sénégalaise. C’est face à son refus de collaborer que l’huissier a fait appel à la police pour exécuter sa mission.

Toujours selon les forces de l’ordre canadiennes, la diplomate en poste à l’ambassade du Sénégal d’Ottawa s’est montrée très agressive, blessant et frappant une policière au visage et en mordant un autre, ce qui a obligé les policiers à maitriser l’émissaire sénégalaise, en la plaquant au sol, avant de la détenir à l’arrière de leur véhicule.

Deux jours plus tard, la réaction du Sénégal ne s’est pas fait attendre. Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères affirme avoir convoqué la chargée d’Affaires de l’ambassade du Canada à Dakar, pour protester contre « la descente d’une rare violence de la police canadienne » le 2 août chez sa diplomate.

L’État sénégalais parle d’une « violence physique et morale humiliante » de la diplomate, « devant témoins et en présence de ses enfants mineurs ». Il ajoute que la victime a été « menottée et sauvagement tabassée, au point d’avoir du mal à respirer, ce qui a conduit à son évacuation par ambulance à l’hôpital »

Pour sa part, la police de Gatineau se défend en précisant que la diplomate n’a jamais mentionné avoir été blessée ou avoir des douleurs. Elle pourrait lancer une enquête pour voie de fait sur agent.

Pour sa part, le Sénégal dénonce « un acte raciste et barbare » et se réserve le droit de mener toute action appropriée dans ce dossier.

USA : un étudiant sénégalais de 18 ans abattu par la police

Les éléments de la police ont abattu un jeune sénégalais de 18 ans, étudiant en 2è année de sciences aéronautiques, de cinq coups de feu aux USA.

Selon les informations publiées par le quotidien Les Echos, la police a achevé le nommé El Adji Sow de cinq à six coups de feu dans l’enceinte de son université. Les faits se produisent vendredi 10 décembre 2021 à Melbourne, au sud-est d’Orlando. Présenté comme étant en état de dépression, le jeune étudiant commet des violences physiques sur une femme. Puis il traverse le campus, se dirige vers le parking, se met à donner des coups de pieds aux véhicules. Puis l’étudiant se rend à Roberts Hall, brise une fenêtre. Il essaye d’entrer dans plusieurs dortoirs, raconte senenews.

Par la suite, il frappe un assistant résidentiel. Avec une paire de ciseaux, il se bat avec un de ses camarades. A l’arrivée de la police sur les lieux, le jeune sénégalais se rue vers l’un des policiers et lui donne un coup de pied. Les éléments des forces de l’ordre n’hésitent pas à répliquer par des coups de feu qui vont abréger le séjour de l’étudiant originaire du Sénégal sur la terre.

Sénégal : 10 transporteurs grévistes aux arrêts

La police sénégalaise interpelle 10 transporteurs prenant part aux manifestations liées à la grève qui a débuté mercredi le 1er décembre.

Les éléments du commissariat urbain de Diourbel appréhendent 10 transporteurs. Les policiers s’apprêtent à les présenter au procureur. Leur arrestation survient jeudi 02 décembre. Ceci alors que le secteur des transports traverse une crise sociale en raison des tracasseries routières. Les motifs de l’interpellation sont connus.

En effet, les fonctionnaires de police accusent ces transporteurs de deux faits au moins. « Destruction de biens publics, notamment sur trois bus de Sénégal Dem Dikk et rébellion parce qu’ils voulaient prendre à partie le commissariat ». Sur ce dernier motif, la source policière affirme que « les grévistes ont jeté des pierres sur le commissariat » avant d’être repoussés. « Ils ont continué à manifester même dans la soirée en menant une guérilla dans la ville », relaie senenews.

Depuis mercredi 1er décembre, les acteurs des transports routiers ont entamé une grève illimitée. Les raisons de ce mouvement se trouvent dans les tracasseries de  la police, de la gendarmerie, de la Douane et les sabots. Ainsi affirme le porte-parole des grévistes Gora Khouma

Sénégal : les transporteurs en grève pour tracasseries routières

Les transporteurs entament un mouvement de grève illimité ce mercredi 1er décembre 2021 au Sénégal. Entre autres motifs, ils invoquent les tracasseries routières.

C’est un arrêt généralisé d’activités dans le secteur des transports ce mercredi 1er décembre  2021 au Sénégal. « Le mot d’ordre que nous lançons, c’est pour que tous les acteurs routiers sachent qu’aujourd’hui, à partie de 00 h, il n’y a plus de mouvement dans le domaine du transport. Tous les véhicules de transport de marchandises et tous les véhicules de transport de passagers. Quelle que soit la taille et la catégorie. Donc, c’est le transport qui va en grève », a lancé le porte-parole Gora Khouma sur RFM.

En effet, les transporteurs ont décidé d’observer un mouvement de grève d’une durée indéterminée. Leur objectif est de faire entendre les 11 points de revendications et provoquer la prise de décisions favorables. Les grévistes mentionnent une multiplicité des motifs de la manifestation et insistent sur des points communs. « Le point essentiel qui concerne tout le monde, c’est les tracasseries de la police, de la gendarmerie et de la douane et les sabots », a ajouté le porte-parole.

Dakar : Barthélémy Dias de nouveau arrêté et libéré

L’opposant Barthélémy Dias, candidat à la mairie  de Dakar aux élections municipales du 23 janvier 2022 est de nouveau libre. Les forces de l’ordre qui ont appréhendé la maire de Mermoz Sacré-cœur en matinée viennent de le libérer.

Au Sénégal, Barthélémy Dias est de nouveau libre. L’information parvient au moment où la manifestation se déroule devant la mairie de Mermoz Sacré-cœur. La police s’active à disperser les manifestants à l’aide du gaz lacrymogène. Cette libération pourrait entrainer le calme sur les lieux.

Les policiers ont arrêté le candidat de la coalition Yewwi Askan wi ce mercredi 17 novembre 2021 à Liberté 1. Le maire se dirigeait vers Paterson pour distribuer les flyers. C’est au centre-ville de la capitale Dakar. Me Cheikh Khouraissy Ba l’un des avocats de l’homme politique sénégalais est la source de l’information relayée par l’AFP. Selon la presse locale, le candidat allait lancer une campagne Dox Mbokk, à travers les rues de la capitale.

Les raisons de l’arrestation de Boubacar Sèye.

Arrestation de Boubacar Sèye, la police s’explique.
En effet, Boubacar Sèye, président d’Horizon sans frontières est arrêté, ce matin à l’Aéroport international Blaise Diagne. Joint par un média, la police nationale, par la voie du commissaire Mouhamed Guèye, explique les raisons.
« Il a été arrêté dans le cadre de la collaboration entre les forces de défense et de sécurité. La section de recherche a adressé une demande d’opposition de sortie du territoire à la police. Quand la personne s’est présentée, elle a été arrêtée. Actuellement, elle est mise à la disposition de la section de recherches », précise commissaire Guèye.
Par ailleurs, ce dernier rappelle que la police est chargée de la surveillance des frontières. Une mission exécutée par des fonctionnaires de police de l’air et celle des frontières. Et c’est dans ce cadre que la police s’est dotée d’un système qui permet, lorsqu’une personne fait l’objet de demande d’arrestation, de procéder à son interpellation dès son arrivée.
« Je voudrais préciser également que ce n’est pas la première fois. Des personnes sont toujours arrêtées, parce qu’elles font l’objet de demande d’interdiction du territoire. C’est une procédure courante », conclu le commissaire Mouhamed Guèye.
La réaction de l’ONG Horizon sans Frontière ne s’est pas fait attendre. Elle a réagi dans un communiqué qui exprimait son indignation face a la maladroite interpellation de leur Président.
« HSF est profondément préoccupée par les méthodes indignes et de persécutions utilisées contre son Président au Sénégal, interpellation et arrestation opérées sur la personnalité morale de HSF comme s’il s’agissait d’un malfaiteur en fuite ce qui viole les principes du respect de la dignité humaine. ».

Présidentielle au Sénégal: les heurts de Tambacounda remettent en débats la protection des candidats

Le ministre de l’Intérieur a pris certaines mesures allant dans ce sens, le 12 février dernier.

Le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye, l’a réitéré: tous les candidats à l’élection présidentielle du 24 février prochain seront désormais sous la protection des forces de police et de gendarmerie.

Alors que dans son communiqué à la suite des affrontements de Tambacounda ayant causé la mort de trois personnes, il assurait que «des éléments de la police nationale et de la gendarmerie nationale seront mis au service de leur [candidats] sécurité respective jusqu’à la fin des élections», le ministre va donner plus de précision lors de son entretien, le 12 février avec le vice-président de l’Organisation non gouvernementale (Ong) Jamra, Mame Mactar Guéye.

«Dès aujourd’hui, il sera affecté à chacun des cinq candidats une sécurité rapprochée d’une trentaine de gendarmes. Ce qui aura pour conséquence évidente le désarmement de tous leurs éléments de sécurité privés. Lesquels pourront certes continuer à assister les candidats, mais sans armes ni uniformes paramilitaires», peut-on lire sur le communiqué final de la concertation entre les deux hommes.

Une mesure qui devrait mettre fin à l’usage des éléments de sécurité privés par les candidats. Une pratique qui, selon le vice-président de Jamra, est illégale car en violation de la loi du 6 juillet 1978, qui «interdit formellement l’exercice de toutes activités de police privée; et soumettant à autorisation préalable l’ouverture et l’exploitation de toute entreprise de surveillance, de gardiennage ou d’escorte de biens privés».

D’autres points étaient inscrits à l’ordre du jour ce cette rencontre dont le déplacement des lieux de certains bureaux de vote.

Les candidats, généralement de l’opposition, incriminés au sujet de l’usage des sociétés privées de sécurité se sont toujours justifiés par le refus du gouvernement de leur octroyer une protection. A propos, on se souvient qu’en octobre 2018, Ousmane Sonko, le leader de la formation politique Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) était monté au créneau pour dénoncer la «fin de non-recevoir à [notre] demande de protection» apposé par le ministre de l’Intérieur.