Sénégal : Macky Sall prescrit l’amélioration de l’éducation routière

Le président de la République du Sénégal demande au gouvernement de renforcer la formation de l’éducation routière. L’instruction fait suite au décès de trois élèves sur le chemin de leur lycée. Macky Sall s’est exprimé lors du conseil des ministres du mercredi 17 novembre 2021.

La mort de trois jeunes filles (élèves) sur le chemin du lycée préoccupe au plus haut sommet du Sénégal. Les faits ont eu lieu vendredi dernier au village Doubangué. C’est dans la commune de Gamadji Sarré. Mercredi le 17 novembre 2021, le président Macky Sall en a fait un point au menu du conseil des ministres. Il a présidé la rencontre au palais de la République. Le chef de l’Etat a procédé à la présentation des condoléances aux familles des victimes, à la nation et à la communauté éducative. Puis, l’homme politique a envisagé des pistes pour éviter de tels drames.

En effet, lors de cette rencontre, le locataire du palais de la République a interpellé ses collaborateurs. Il a rappelé au gouvernement la « nécessité de renforcer  l’éducation routière dans les programmes scolaires et dans les établissements d’enseignement ». Cette activité peut se faire avec le concours d’autres structures de l’Etat. Il s’agit par exemple de « la nouvelle Agence nationale de Sécurité routière (ANASER). Ce service doit se déployer avec célérité et efficacité », a précisé le président.

A titre particulier, il revient au  ministre des Transports terrestres de mener des réflexions. Ces dernières portent sur les « modalités d’amélioration du système de transport des élèves et étudiants dans les centres urbains et périurbains ». La nécessité s’impose avec le lancement du TER annoncé pour le 24 décembre 2021.

Toujours dans le cadre de la sécurisation des  élèves et étudiants, le président a poursuivi ses initiatives. Macky Sall a instruit le gouvernement de prendre des mesures « afin d’encadrer l’occupation  de l’environnement des établissements scolaires et universitaires ». Ces mesures vont concerner  aussi « les activités commerciales autours de ces structures », peut-on lire sur le communiqué final à l’issue du conseil.

Saint Louis: Affrontements entre étudiants de l’UGB et policiers

Les étudiants lancent des pierres en direction des forces de l’ordre qui ripostent en retour avec des projectiles.

Des violents affrontements entre étudiants et forces l’ordre sont en train se déroulent à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis en cette matinée du 10 avril. Les étudiants font en effet face aux éléments du détachement de la gendarmerie nationale de la Légion Nord.  Des échanges de pierres et jets de grenades lacrymogènes sont au menu.

selon la rédaction de senenews, les étudiants protestent contre contre la mauvaise connexion dans l’université et l’existence des fausses sceptiques à ciel ouvert. Des problèmes qui n’ont toujours pas été réglés par l’administration.

La Coordination des étudiants de Saint-Louis (Cesl) a d’ailleurs décrété une gréve de 96 heures.

 

Dette aux universités privées : l’Etat annonce le payement de 3 milliards de plus

Alors que l’Etat annonce un premier payement dans les prochains jours, les étudiants demandent que cette dette soit solder afin qu’ils puissent regagner les amphis.

Depuis plus d’un mois près de 40.000 étudiants sénégalais passés du public au privé sont sur le carreau. L’Etat qui est à l’origine de ce transfert faute de facultés, dit ne pas pouvoir solder pour l’instant sa dette de 16 milliards au près des universités privées. A ce sujet le ministre des Finances Amadou Ba a déclaré à l’assemblée nationale que « Cette année nous avions des inscriptions budgétaires qui malheureusement ne permettent pas de couvrir les charges…»

Une agression verbale selon les étudiants qui ont manifesté hier cailloux à la main, faisant face aux forces de l’ordre pour se faire entendre. « Nous ripostons à cette agression. Ce sont eux qui ont orienté les étudiants dans les écoles privées, ils savent quel est le montant précis à payer. C’est qu’ils veulent nous leurrer. On n’a plus d’école, nous sommes dans la rue depuis un mois ! », S’insurge Zacharia Niasse, porte-parole des étudiants passés du public au privé à la demande de l’Etat.

Le ministre de l’enseignement supérieur  dont le ministère est passé lundi à l’Assemblée nationale pour l’examen de son budget 2019, rappelle que la dette de l’Etat due aux instituts privés est estimée à 16 milliards. Cette dette avait poussé les universités à renvoyer les élèves orientés par l’Etat pour exiger son payement. Réagissant à ce renvoie, l’Etat avait décidé de payer dans un premier temps trois milliards ramenant ainsi la dette à 13 milliards.

A la suite des manifestions des étudiants hier, le ministre a annoncé selon nos confrère de l’APS que l’Etat va dans les prochains jours payer trois milliards de plus aux établissements privés et ramené ainsi sa dette de 16 à 10 milliards.

Mary Teuw Niane a souligné qu’un « dialogue franc » est en train d’être mené avec les responsables de ces établissements privés afin que les étudiants puissent retrouver les bancs très bientôt.

L’Etat demande par ailleurs aux responsables des établissements supérieurs privés « à faire preuve de compréhension, en revenant sur la mesure consistant à renvoyer les étudiants ».

Internet: l’ADIE décide de connecter en Wifi les universités

Cette réaction vient en réponse à la demande de connectivité par les étudiants lors d’une audience avec le Chef de l’Etat Macky Sall.

L’ADIE, l’Agence de l’informatique de l’Etat, veut renforcer la connectivité en wifi dans les universités du Sénégal au bénéfice des étudiants qui en avaient fait une revendication depuis des années.

« La connectivité occupe une place importante dans les universités. Etudiants et personnel universitaire en ont besoin pour permettre d’étudier dans d’excellentes conditions. »

Dans un communiqué, l’ADIE explique : « Afin de répondre à ce besoin pressant et incontournable pour la qualité de l’enseignement supérieur, l’Agence de l’informatique de l’Etat a interconnecté l’ensemble des universités à l’intranet gouvernemental. » Ce dispositif va aider les étudiants, le personnel universitaire et les dirigeants dans le travail nécessitant la connexion.

« Elle est gratuite de même que d’autres services informatiques pour améliorer les conditions d’étude et de travail dans l’espace universitaire. »

Cette demande de connectivité a été formulée par les étudiants lors d’une audience avec le Chef de l’Etat Macky Sall.

« Pour une meilleure prise en charge de cette doléance, le Directeur général de l’ADIE M. Cheikh Bakhoum, accompagné de ses collaborateurs, a initié une tournée dans les différentes universités du Sénégal », selon le document

La délégation de l’ADIE s’est ainsi rendue le 31 mai et le 1er juin 2018 à l’Université Alioune Diop de Bambey, à l’Université de Thiès et à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.

Sur les différents sites visités, le directeur général de l’ADIE et ses équipes ont pu faire l’état des lieux de la connectivité. Pour l’essentiel, les universités sont connectées à la fibre optique et des mesures ont été prises afin de renforcer la connectivité wifi.

Le directeur général de l’ADIE a informé les différents recteurs ainsi que leurs collaborateurs à propos du projet Smart Sénégal qui comporte une importante composante « e-Education ».

Les besoins des universités seront recueillis et pris en charge pour leur faire bénéficier de façon optimale de cet important projet. D’ailleurs, avec l’accès au câble sous-marin envisagé dans le cadre du projet Smart Sénégal, le Sénégal va augmenter sa bande passante au niveau international et améliorera considérablement sa connectivité. Les Universités Assane Seck de Ziguinchor et Cheikh Anta Diop de Dakar seront aussi visitées par l’ADIE.

 

Grève universitaire : Omar Pène s’engage à y mettre fin

Nouvellement nommé ambassadeur de bonne volonté auprès de la communauté estudiantine, cet artiste veut favoriser le dialogue avec les étudiants

L’artiste musicien sénégalais Omar Pène, nouvellement nommé ambassadeur de bonne volonté auprès de la communauté estudiantine, a fait part de sa volonté de favoriser le dialogue avec les étudiants ayant décidé de maintenir leur mot d’ordre de grève pour les amener à terminer l’année universitaire, tout en continuant à discuter avec les pouvoirs publics pour une « solution durable » à leurs problèmes.

Les dernières mesures sociales annoncées par le président de la République Macky Sall en faveur de la communauté universitaire constituent « une avancée ». « Néanmoins, il faut continuer à discuter parce qu’il y a une partie des étudiants qui maintiennent leurs revendications et qui demandent un peu plus« , a-t-il déclaré dans une interview parue dans l’édition de lundi du quotiden Le Soleil.

« Aujourd’hui, tout le monde est conscient » qu’’un peu plus doit être fait pour les étudiants et que de solutions doivent être trouvées à leurs problèmes. « C’est ce qu’il faut et nous voulons que les étudiants reprennent les cours et rejoignent les amphis« , a ajouté Omar Pène,

« C’est de leur avenir qu’il s’agit. C’est cela le problème. Nous sommes presque en fin d’année. Il faut la terminer et continuer à discuter pour qu’une solution durable soir trouvée« , a suggéré l’artiste.

La Coordination des étudiants de Saint-Louis (CESL), par la voix de son président, Alexandre Mapal Sambou, a annoncé vendredi la reconduction de mot d’ordre de « grève illimitée jusqu’à nouvel ordre », pour notamment réclamer justice pour leur camarade Mouhamadou Falloux Sène.

La CESL a décidé la semaine dernière de reconduire, « jusqu’à nouvel ordre », le mot la « grève illimitée » qu’il avait décrétée suite à la mort de l’étudiant Fallou Sène, le 15 mai dernier.

Ce dernier a perdu la vie dans des échauffourées entre forces de l’ordre et les pensionnaires de l’Université Gaston Berger (UGB) qui manifestaient contre le non versement de leurs bourses.

Contrairement à leurs camarades de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar qui ont décidé de suspendre leur mot d’ordre décrété à la même occasion, les étudiants de Saint-Louis continuent de bouder les amphis pour réclamer justice pour Fallou Sène.

Ils continuent également de demander le limogeage des ministres de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Mary Teuw Niane, et de ses homologues Amadou Bâ (Economie, Finances et Plan) et Aly Ngouille Ndiaye (Intérieur).

Le président Sall, suite à ce drame, a d’abord reçu en audience les étudiants de Saint-Louis, puis ceux de Dakar, suite à quoi il a annoncé des mesures sociales en faveur de la communauté universitaire.

Il s’agit de l’augmentation du montant des bourses et des aides sociales et de la baisse du prix des tickets-repas, le prix du petit déjeuner revenant à cinquante francs CFA contre 75 francs auparavant, celui du déjeuner et du dîner coûtant désormais 100 francs CFA au lieu de 150.

Les bourses passent à 20 mille, 40 mille et 65 mille francs CFA contre, respectivement, 18 mille (demi-bourse), 36 mille (entière) et 60 mille (3e cycle), des mesures prises pour apaiser le climat dans les universités suite à la mort de l’étudiant Fallou Sène dans des affrontements avec les forces de l’ordre à l’UGB, le 15 mai dernier.

Des « engagements très forts et des mesures fortes. Une certaine partie des étudiants l’a compris. Mais il faut aller dans le sens du respect des engagements » pris, a commenté Omar Pène.

« Il ne faudrait pas que les choses soient annoncées et que rien ne suive (…). Cela ne sert à rien de prendre des mesures et ne pas les appliquer. Sinon, le problème va demeurer », a prévenu Omar Pène.

« J’ai décidé de faire le tour des universités, de rencontrer les étudiants et de les écouter. Il ne faut pas se lasser de porter la médiation qu’il faut, tout en comprenant les moments difficiles qu’ils sont en train de traverser », a annoncé Omar Pène.

Selon lui, ce problème finira par « se régler autour d’une table. Il faut que chacun comprenne qu’il faut trouver des solutions à ce problème. Des efforts sont en train d’être faits, a-t-il dit, même si ce n’est pas encore suffisant, disons qu’il y a une volonté de trouver des solutions ».

« Dans la vie, il ne faut pas rester figé, mais être ouvert. Notre souhait, c’est que les jeunes reprennent les cours et aillent étudier dans de très bonnes conditions », a-t-il poursuivi.

 

 

 

La rentrée académique annuelle sera désormais présidée par le président

Cette décision a été prise par le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall en vue de consolider le dialogue entre les étudiants et le gouvernement.

Le chef de l’Etat sénégalais a annoncé qu’« une rentrée académique » se tiendrait désormais sous sa présidence, à l’orée de chaque année scolaire, en vue de « consolider le dialogue » et la stabilité avec la communauté universitaire, a-t-on appris de source officielle.

« Le Chef de l’Etat demande au Premier Ministre de mettre en place un comité de suivi et d’évaluation de ses engagements auprès de la communauté estudiantine et informe le conseil de la tenue, chaque année, sous sa présidence, d’une rentrée académique en vue de consolider le dialogue et l’engagement commun autour d’un pacte de stabilité et de pacification de l’espace universitaire », indique le communiqué du Conseil des ministres dont APA a reçu copie  le 30 Mai dernier.

Le président Sall, ajoute le communiqué, a tenu à adresser ses « chaleureuses félicitations » aux membres de la communauté estudiantine du Sénégal pour « leur esprit de dialogue et d’ouverture ainsi que leur attachement à un avenir certain, bâti sur des conditions sociales et pédagogiques adéquates ».

Suite à la mort de l’étudiant Fallou Sène, tué par balle à l’Université de Gaston Berger de Saint-Louis, le 15 mai dernier, une forte tension s’est emparée des universités publiques du pays, ponctuées de manifestations durant lesquelles les étudiants réclament « justice » pour leur camarade.

Tentant de décrisper cette situation, le chef de l’Etat avait reçu, en début de semaine, des amicales d’étudiants à qui il a fait la promesse « d’engager des mesures inédites (…) de haute portée sociale » en faveur de la communauté universitaire.

Ainsi, la décision a été prise par Macky Sall d’augmenter la bourse et la demi-bourse pour les trois cycles universitaires, sans compter une baisse sur les tickets-repas.

Selon le chef de l’Etat, la mise en œuvre de ces mesures sociales entrainera un « impact financier significatif sur le budget de l’Etat car l’augmentation du montant des bourses et des aides sociales; la baisse du prix des tickets-repas, ramenant le prix du petit déjeuner à cinquante francs et celui du déjeuner ou diner à 100 F pour l’étudiant, la dotation en moyens de transport, sont évaluées à la somme de 8 milliards 160 millions de FCFA ».

Par ailleurs, les autres mesures, nécessitant « plus d’une trentaine de milliards », concerneront les travaux portant sur les bâtiments pédagogiques, la construction de quatre restaurants, la construction et la réhabilitation de pavillons, la voirie, l’éclairage, l’assainissement et l’approvisionnement en eau, a ajouté le président Sall.

Il est aussi prévu, selon le Macky Sall, le relèvement du plateau technique des centres médicaux en les dotant d’ambulances médicalisés, de médecins, d’infirmiers et de sages-femmes en plus de l’approvisionnement correct et régulier en médicaments.