Sénégal : les transporteurs en grève pour tracasseries routières

Les transporteurs entament un mouvement de grève illimité ce mercredi 1er décembre 2021 au Sénégal. Entre autres motifs, ils invoquent les tracasseries routières.

C’est un arrêt généralisé d’activités dans le secteur des transports ce mercredi 1er décembre  2021 au Sénégal. « Le mot d’ordre que nous lançons, c’est pour que tous les acteurs routiers sachent qu’aujourd’hui, à partie de 00 h, il n’y a plus de mouvement dans le domaine du transport. Tous les véhicules de transport de marchandises et tous les véhicules de transport de passagers. Quelle que soit la taille et la catégorie. Donc, c’est le transport qui va en grève », a lancé le porte-parole Gora Khouma sur RFM.

En effet, les transporteurs ont décidé d’observer un mouvement de grève d’une durée indéterminée. Leur objectif est de faire entendre les 11 points de revendications et provoquer la prise de décisions favorables. Les grévistes mentionnent une multiplicité des motifs de la manifestation et insistent sur des points communs. « Le point essentiel qui concerne tout le monde, c’est les tracasseries de la police, de la gendarmerie et de la douane et les sabots », a ajouté le porte-parole.

Sénégal-Braquage à Koumpentoun: comment le commandant Tamir Sané a perdu la vie

Des détails ont été révélés sur le meurtre du commandant de gendarmerie de la brigade de Koumpentoun, dans la région de Tambacounda.

Les faits se sont déroulés vers 3 heures du matin, ce vendredi. La Rfm révèle le mode opératoire. Cinq hommes lourdement armés ont pris d’assaut le bureau de la poste de la localité qui se trouve à 300 mètres de la brigade de gendarmerie.

Mis au courant, le commandant de brigade Tamsir Sané s’est tout de suite précipité sur les lieux, accompagnés de quelques éléments de la brigade et de deux ASP.

A peine arrivés sur place, les malfaiteurs ont ouvert le feu, touchant au passage Tamsir Sané à la tête. Il passe de vie à trépas sur place. Trois de ses hommes sont blessés. Pris de panique, les malfrats prennent leurs jambes à leur cou. Ils n’auront d’ailleurs pas le temps d’emporter le coffre-fort.

Sorti de la 25e promotion de la gendarmerie, en 1990, l’adjudant-chef, Tamsir Sané quitte précipitamment la scène alors qu’il est cinquantenaire. Il était connu pour sa bravoure et son sens du devoir.

Un dévouement d’ailleurs salué par le président de la Commission de la défense et de la sécurité de l’Assemblée nationale, Alioune Badara Diouf. Il a loué le «professionnalisme», le «sens du devoir» et le «courage» du défunt.

Le député a indiqué qu’une enquête minutieuse s’imposait afin de mettre hors d’état de nuire les malfrats. Selon lui, les pouvoirs publics sont aujourd’hui plus que jamais interpellés par la question de la sécurité des personnes et de leurs biens.

La gendarmerie de Koumpentoum quadrille actuellement la zone pour mettre la main sur les bandits, en attendant un renfort qui doit venir de Dakar.

Dougar: Une dame enterrée vivante

Le drame est survenu dimanche dernier, à Dougar, un village situé dans la commune de Diamniadio.

Elle est décédée des suites d’étouffement. La victime répondant au nom de Khady, est passée de vie à trépas après avoir été enterrée vivante dans un site d’incinération du service d’hygiène.

Les Echos qui rapporte l’information, renseigne qu’elle est tombée dans un trou creusé par les agents du service d’hygiène pour y incinérer les produits impropres à la consommation.

Des produits que la victime était venue récupérer afin de les revendre. La gendarmerie a ouvert une enquête.

Cité Imbécile à Yarakh: un incendie fait un mort

Les flammes se sont déclarées dans la nuit de mardi à mercredi. Un enfant de 10 ans périt dans le feu.

Un mort et plusieurs baraquements à usage d’habitation et de commerce, sur une emprise de 800 m2, réduit en cendres. C’est le bilan de l’incendie qui s’est déclaré vers 2 heures du matin à la Cité imbécile à Yarakh. Sengonews.com rapporte que les dégâts auraient pu être plus graves n’eut été l’intervention des sapeurs-pompiers.

L’origine du feu est jusqu’ici inconnue. Toutefois, une enquête a été ouverte par les éléments de la gendarmerie de Yarakh pour déterminer les causes de l’incendie.

Présidentielle au Sénégal: les heurts de Tambacounda remettent en débats la protection des candidats

Le ministre de l’Intérieur a pris certaines mesures allant dans ce sens, le 12 février dernier.

Le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye, l’a réitéré: tous les candidats à l’élection présidentielle du 24 février prochain seront désormais sous la protection des forces de police et de gendarmerie.

Alors que dans son communiqué à la suite des affrontements de Tambacounda ayant causé la mort de trois personnes, il assurait que «des éléments de la police nationale et de la gendarmerie nationale seront mis au service de leur [candidats] sécurité respective jusqu’à la fin des élections», le ministre va donner plus de précision lors de son entretien, le 12 février avec le vice-président de l’Organisation non gouvernementale (Ong) Jamra, Mame Mactar Guéye.

«Dès aujourd’hui, il sera affecté à chacun des cinq candidats une sécurité rapprochée d’une trentaine de gendarmes. Ce qui aura pour conséquence évidente le désarmement de tous leurs éléments de sécurité privés. Lesquels pourront certes continuer à assister les candidats, mais sans armes ni uniformes paramilitaires», peut-on lire sur le communiqué final de la concertation entre les deux hommes.

Une mesure qui devrait mettre fin à l’usage des éléments de sécurité privés par les candidats. Une pratique qui, selon le vice-président de Jamra, est illégale car en violation de la loi du 6 juillet 1978, qui «interdit formellement l’exercice de toutes activités de police privée; et soumettant à autorisation préalable l’ouverture et l’exploitation de toute entreprise de surveillance, de gardiennage ou d’escorte de biens privés».

D’autres points étaient inscrits à l’ordre du jour ce cette rencontre dont le déplacement des lieux de certains bureaux de vote.

Les candidats, généralement de l’opposition, incriminés au sujet de l’usage des sociétés privées de sécurité se sont toujours justifiés par le refus du gouvernement de leur octroyer une protection. A propos, on se souvient qu’en octobre 2018, Ousmane Sonko, le leader de la formation politique Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) était monté au créneau pour dénoncer la «fin de non-recevoir à [notre] demande de protection» apposé par le ministre de l’Intérieur.