Sénégal : mort d’un bébé à l’hôpital régional de Kaolack

Le bébé a été déclaré mort à l’hôpital régional de Kaolack, dans le centre du pays, avant que les services de la morgue ne le constatent encore vivant.

 

L’enfant est finalement décédé plusieurs heures après. Le procureur de la république a ouvert une enquête samedi dernier, mais le communiqué n’a été publié que ce dimanche.

Elle avait déjà été baptisée et s’appelait Diary. D’après son père, ce sont les services de la morgue de l’hôpital qui ont alerté leurs collègues du service de pédiatrie : le bébé qu’on venait de leur déposer dans un simple emballage en carton était encore vivant. Ramené en service de néonatologie, l’enfant âgé d’une dizaine de jours a finalement succombé après plusieurs heures passées en réanimation.

En conférence de presse, le Dr Kalidou Ly, porte-parole des médecins, a expliqué que l’enfant présentait dès la naissance des difficultés respiratoires : un ictère néonatal avec des complications cérébrales qui ont alors nécessité un placement en photothérapie. Le Dr Ly précise que c’est une aide infirmière qui a déclaré la mort du bébé sans en informer la sage-femme ni le médecin de garde occupé par un autre accouchement.

Vendredi dernier, le papa du bébé a décidé de porter plainte au commissariat central de Kaolack. Une enquête est alors ouverte et c’est le commissaire central de police qui s’est lui-même déplacé dans la structure hospitalière. Selon le communiqué du procureur de la République, l’enquête suit son cours.

Ce drame survient alors que l’affaire Astou Sokhna – du nom de cette jeune femme enceinte de neuf mois décédée en couches à l’hôpital de Louga – a marqué le pays ces dernières semaines. Pour les sages-femmes, inculpées pour non-assistance à personne en danger, le procureur a requis la relaxe pour deux d’entre elles et un an de prison avec sursis et un mois ferme pour quatre autres.

Propagation du Covid-19, à la une des journaux.

Une montée en flèche des cas de coronavirus et des décès liés à cette maladie ne laissent pas de marbre les journaux sénagalais.
En effet, nombreux sont les quotidiens, qui ont mit en avant la propagation du Covid-19 et les probables mesures que prendra le président Macky Sall pour y mettre fin.
Le Soleil met l’accent sur « la flambée » de cas de coronavirus à Kolack, Touba, Saint-Louis… et affiche à sa Une : « Ces autres foyers de Covid-19 qui inquiètent ».
De plus, le ministère de la santé et de l’action sociale fait l’état, ce dimanche, de 290 cas positifs à la Covid-19 sur un échantillon de 2239 tests effectués, soit un taux de positivité de 12,95%.
D’ailleurs, le quotidien Vox Populi, il dresse le bilan d’une « semaine macabre » avec 50 morts en 7 jours. « Après l’épuisement des 12 jours, Macky Sall va-t-il prolonger l’état d’urgence et si oui comment ? », s’interroge le journal.

Des pronostiques sur les mesures que prendra Macky Sall.

En outre, l’Observateur note qu’avec la propagation du coronavirus et de sa létalité, « Macky Sall est sous contrainte’ ». Le journal évoque un possible durcissement des mesures restrictives ou le relèvement de l’heure du couvre-feu de 18h à 5h du matin les week-end. L’Observateur annonce la réunion du Comité national de gestion des épidémies et la saisine de l’Assemblée nationale, aujourd’hui.
Par ailleurs, le quotidien Enquête livre ‘’la vérité des chiffres’’ de la mortalité au Sénégal en 2020. « Est-ce que les Sénégalais meurent plus à cause de la pandémie ? De 7 à 8 morts enterrés par jour en 2019, on est passé à 20 enterrements actuellement au cimetière de Yoff. Au cimetière de Bakhiya à Touba, 10 697 enterrements en 2019 contre 12 272 en 2020 », lit-on dans le journal.
La publication écrit : « Malgré la hausse du nombre de morts constatés un peu partout à travers les localités où l’enquête a été réalisée, il serait hâtif d’établir un lien direct avec la pandémie de coronavirus.

Interpellation des meurtriers présumés du Commandant Sané : La gendarmerie fait le point

Le Haut Commandement de la Gendarmerie nationale a publié un communiqué pour apporter des précisions sur les individus appréhendés. Ceci dans le cadre de l’enquête de la mort de l’Adjudant-major, Tamsir Sané.

19 personnes ont été interpellées dans le cadre de l’enquête sur le meurtre du commandant de la brigade de Koumpentoum, Tamsir Sané.

«Suite au meurtre du commandant de la brigade de Koumpentoum survenu le vendredi 26 juillet 2019 lors de la tentative de vol à main armée du bureau de la Poste de la localité, le rideau de surveillance et d’interception installé par les unités de la gendarmerie nationale a permis de procéder à l’interpellation de dix-neuf (19) personnes dans différentes localités. Les investigations ont permis d’établir que parmi les personnes interpellées, sept (07) ont activement participé à ce braquage peut-on lire sur le communiqué de gendarmerie.

Autres précisions: « Aussi, ces informations sont-elles mises à la disposition de la presse et de l’opinion pour éviter toute violation du secret de l’instruction et préserver les chances de boucler de manière exhaustive les investigations qui se poursuivent».

Incendie de la limousine de Macky Sall: le palais convoque deux experts automobiles

Après la convocation de la société belge, Carat Dutchatelet, qui était en charge le blindage et l’aménagement de la voiture, le président de la République a commis deux experts sénégalais indépendants pour participer à l’enquête.

Un fait qui n’est pas banal pour le chef de l’Etat. L’incendie de la limousine présidentielle survenu le 17 juillet.

Après l’incident, Macky Sall a convoqué d’urgence la société belge, Carat Dutchatelet, en charge le blindage et l’aménagement de la voiture présidentiel. Le Président passe à la vitesse supérieure. Il a commis deux experts sénégalais indépendants pour participer à l’enquête.

Les experts automobiles ont pris part aux visites officielles sur le terrain le weekend dernier, rapporte L’Observateur.

Une équipe composée du gouverneur du Palais, du chauffeur du chef de l’Etat Macky Sall, du commandant Sarr, de la sécurité, des agents de la société Belge Caract Duchaelet, d’un mécanicien du Palais et des deux experts commis ont quitté Dakar, ce mardi matin pour refaire le même trajet qu’avait emprunté le cortège présidentiel mercredi dernier.

L’incendie de la limousine présidentielle est survenu le 17 juillet dernier à Nguéniène lors des funérailles de Ousmane Tanor Dieng.

Dougar: Une dame enterrée vivante

Le drame est survenu dimanche dernier, à Dougar, un village situé dans la commune de Diamniadio.

Elle est décédée des suites d’étouffement. La victime répondant au nom de Khady, est passée de vie à trépas après avoir été enterrée vivante dans un site d’incinération du service d’hygiène.

Les Echos qui rapporte l’information, renseigne qu’elle est tombée dans un trou creusé par les agents du service d’hygiène pour y incinérer les produits impropres à la consommation.

Des produits que la victime était venue récupérer afin de les revendre. La gendarmerie a ouvert une enquête.

Drame: une femme retrouvée pendue à sa fenêtre à Thiès

Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de la mort de cette guichetière à la recette principale à La poste.

La découverte macabre a été faite hier, 18 juin. Khady Fall, 39 ans, a été retrouvée morte, pendue aux grilles de la fenêtre de sa chambre au quartier Dixième, à Thiès. La victime, originaire du village de Baral serait une déficiente mentale, rapporte L’Observateur qui rapporte les faits.

Plusieurs indices pourraient écarter la piste du suicide, selon des experts. La taille de la défunte dépasse largement le sommet de la fenêtre sur laquelle elle était pendue. Autre indice troublant, la victime a été retrouvée attachée à la fenêtre. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de sa mort.

Selon le quotidien l’AS, la victime : « Khady Fall était guichetière à la Recette principale de La Poste. »

Hausse du prix du ciment : le ministre du Commerce demande une enquête

Cette prospection a été lancée à la suite d’une hausse spontanée des prix de ce matériel de construction.

Le ministre sénégalais du Commerce, Alioune Sarr, a demandé à ses services d’ouvrir une enquête sur les raisons de la hausse spontanée du prix du ciment dont la tonne est passée de 60.000 à 65.000 FCFA ces derniers jours dans le pays, a appris APA lundi de source médiatique.

«Si le fondement de cette hausse n’est pas basé sur des éléments de structures des prix concrets, le gouvernement prendra ses responsabilités », a dit le ministre Alioune Sarr, en marge de la réunion des ministres du Commerce en charge des négociations relatives à la Zone de libre-échange continentale (ZLEC), ouverte dimanche à Dakar.

Au début du mois de Ramadan, les clients ont été surpris d’apprendre la décision conjointe des trois cimenteries du Sénégal (Dangote, Ciments du Sahel et Sococim) d’augmenter 5000 FCFA sur les 60.000 FCFA du prix de la tonne de ciment.
Pour le ministre du Commerce, une entreprise ne peut pas du jour au lendemain augmenter ses prix sans l’aval des autorités, «et si c’est fait, c’est totalement illégal et le gouvernement prendra ses responsabilité car, il n’y a aucun secteur hors-la-loi au Sénégal», y compris celui du ciment qui est, par ailleurs, un « secteur important au Sénégal », précise-t-il, dans des propos rapportés par le quotidien national Le Soleil.

En effet, rappelle-t-il, « nous avons un Comité national de suivi des prix des denrées et de produits essentiels qui, chaque mois, regarde la structure des prix ».

« (Et) le gouvernement ne peut pas accepter une spéculation abusive sur un quelconque prix essentiel à la consommation des Sénégalais », a-t-il mis en garde, avant d’indiquer que « cette enquête sera achevée ».

« J’en informerai le chef de l’Etat et le Premier ministre sur cette question et le gouvernement préservera le pouvoir d’achat des Sénégalais et de nos Pme-Pmi», a ajouté Alioune Sarr.