La croissance économique de l’Afrique s’établit à 3,4% en 2019

L’économie africaine a connu une croissance de 3,4% l’année dernière, révèle un rapport de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).« L’Afrique est la région du monde qui affiche la deuxième plus forte croissance, estimée à 3,4 % en 20193 », informe l’édition 2020 du rapport économique sur l’Afrique rendu public ce mardi à Addis-Abeba (Ethiopie).

Toutefois, note le document, « la pandémie de Covid-19 aura pour effet de ralentir la croissance, la ramenant entre 1,8 % et -4,1 % en 2020 ».

« La croissance en Afrique devrait rebondir à 5 % en 2021, à la faveur d’une mise en œuvre efficace des mesures de riposte à la Covid-19 et de la reprise économique mondiale », prévoit la CEA.

Elle souligne qu’après de légères hausses en 2019, les prix de plus de 2/3 des matières premières africaines exportées ont chuté en 2020. Le prix du pétrole, qui représente 40 % des exportations africaines et 7,4 % du PIB du continent, s’est effondré de plus de 50 %, atteignant son plus bas niveau depuis 2003. Les prix des métaux ont chuté de 20 % et ceux du coton de 26 %.

Selon les projections de la CEA, la pandémie fera basculer 5 à 29 millions de personnes en dessous du seuil d’extrême pauvreté fixé à 1,90 dollar par jour, par rapport à un scénario de référence de la croissance africaine en 2020.

La crise sanitaire actuelle a de nombreux effets sociaux négatifs et l’Afrique est particulièrement vulnérable, du fait de la faiblesse des systèmes de santé, des conditions de vie difficiles et d’un accès limité aux services d’assainissement.

Les systèmes de santé africains sont plus fragiles que ceux du reste du monde, avec des nombres plus faibles de lits d’hôpitaux, d’unités de soins intensifs et de professionnels de la santé rapportés à la population. L’Afrique compte en moyenne 1,8 lit pour 1 000 habitants, contre 6 en France et 8,2 en Fédération de Russie.

Recours à la science pour renforcer la résilience des agriculteurs africains

Un consortium d’acteurs a lancé, sous l’égide du Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (Coraf), le Programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique ex-Pilier 4 (PDDAA-XP4), axé sur la science pour renforcer la résilience des agriculteurs au climat.Financé par l’Union européenne et lancé le 12 novembre dernier, le PDDAA-XP4 aidera le Coraf et ses partenaires à tirer parti de la science, des technologies et des innovations, pour faire progresser les objectifs de productivité alimentaire, explique un communiqué reçu ce mercredi à APA.

« Ce projet est conçu pour déployer la science et l’innovation pour arriver à une transformation inclusive, durable et adaptée au climat, de l’agriculture et des systèmes alimentaires connexes en Afrique de l’Ouest et du Centre », a déclaré le Dr Abdou Tenkouano, Directeur exécutif du Coraf cité par le texte.

Le consortium d’acteurs de mise en œuvre comprend le Forum pour la recherche agricole en Afrique (Fara), le Forum africain pour les services consultatifs agricoles (Afaas), l’Association pour le renforcement de la recherche agricole en Afrique de l’Est et du Centre (Asareca) et le Centre de Coordination de la Recherche et du Développement Agricoles pour l’Afrique Australe (CCARDESA).

Le PDDAA-XP4 est administré par le Fonds international de développement agricole (Fida).

« (…) l’objectif du PDDAA-XP4 est de contribuer à la mise en œuvre de l’Agenda 2030, en particulier l’objectif 2 (zéro faim), l’objectif 5 (égalité des sexes), l’objectif 10 (réduire les inégalités), l’objectif 12 (consommation responsable) et l’objectif 13 (lutter contre le changement climatique), ainsi que l’Agenda 2063 de l’Union africaine et la Déclaration de Malabo », a expliqué de son côté, Dr Malu Ndavi, Spécialiste technique mondial en chef du Fida.

Le montant total du don de quatre ans est d’environ 30 millions d’Euros pour tous les partenaires d’exécution, avec un cofinancement potentiel du Fida et d’autres organisations.

Le PDDAA-XP4 fait partie du projet Développement de l’Innovation Intelligente grâce à la Recherche en Agriculture (en anglais, Development Smart Innovation through Research in Agriculture, DeSIRA), une initiative de l’Union européenne.

Eliminatoires CAN 2022 : le Sénégal qualifié à deux journées de la fin

L’équipe nationale de football du Sénégal s’est qualifiée à la Coupe d’Afrique des nations Cameroun 2022, après sa courte et importante victoire (0-1) dimanche sur son homologue bissau-guinéenne.La hiérarchie a été respectée à l’aller comme au retour. Les Lions ont réédité leurs performances de mercredi (2-0) en allant battre cet après-midi à Bissau les Djurtus sur le plus petit des scores. Sadio Mané, décisif à l’aller à Thiès (70 km de Dakar), a confirmé son statut de leader technique en s’arrachant à la 82eminute pour marquer le but de la victoire.

Ce fut un match difficile que le Sénégal a maîtrisé intelligemment, d’un bout à l’autre. Les Djurtus, dont les arguments offensifs étaient minimes dans la partie, ont imposé le défi physique pour au moins sécuriser les propos de leur entraineur Baciro Cande. Ce dernier déclarait avant le match que son équipe était restée longtemps sans perdre à domicile.

Les partenaires du capitaine Kalidou Koulibaly ont maitrisé leur sujet sur une pelouse hyper dégradée et devant une équipe à dix après l’exclusion de Nogueira à la 64e minute. Averti une première fois, le milieu bissau-guinéen a été envoyé aux vestiaires par l’arbitre marocain pour avoir stoppé la course du remuant Ismaila Sarr.

Le sélectionneur Aliou Cissé a reconduit son équipe d’il y a quatre jours, à l’exception de l’attaquant Habib Diallo et du milieu Salif Sané. Boulaye Dia et Franck Kanouté ont pris leurs places et ont été très actifs durant la partie. Certains observateurs affirment déjà que le milieu du Cercle Brugges, titularisé pour la première fois comme Dia, a apporté de la stabilité dans son secteur. Il s’est même illustré sur coup franc, mais sa lourde frappe n’était pas cadrée.

Même s’il n’a pas été décisif, l’attaquant de Reims était techniquement présent. Son remplaçant Habib Diallo, qui avait démarré le dernier match, a été pour sa part décisif après son entrée à la 79e minute. Suite à une action rondement menée au front de l’attaque, le néo strasbourgeois s’efface en faveur de la star de Liverpool qui n’avait qu’à mettre son pied en opposition, battant une nouvelle fois Jonas Mendes.

Les Lions réalisent donc le carton plein, soit douze points, après quatre matchs sur six. Leur poursuivant direct, le Congo Brazzaville, battu 2-0 à Thiès, est à six points de retard. Les Diables Rouges peuvent toutefois espérer se qualifier en prenant leur revanche à Brazzaville sur les Lions, qui vont recevoir à Thiès l’eSwatini battu 1-4 chez lui.

Les Lions étaient finalistes de la dernière édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) organisée en 2019 en Egypte et remportée par l’Algérie (1-0). La prochaine édition se déroulera en 2022 au Cameroun, chez les Lions indomptables.

Onze des deux équipes :

Sénégal : Edouard Mendy – Moussa Wagué, Cheikhou Kouyaté, Kalidou Koulibaly, Youssouf Sabaly – Franck Kanouté, Pape Alioune Ndiaye, Krépin Diatta – Ismaila Sarr, Sadio Mané, Boulaye Dia.

Guinée Bissau : Jonas Mendes – Nanu – Opa Sangante – Marcelo Djalo – Leonel Alves – Pelé – Bura Nogueiera – Moreto Cassama – Mama Baldé – Joseph Mendes – Piqueti.

Eliminatoires CAN 2022 : les Lions s’offrent les Djurtus (2-0)

Les Lions du Sénégal ont effectué mercredi la moitié du chemin des éliminatoires de la CAN 2022 après leur victoire 2-0 sur les Djurtus de Guinée-Bissau.Les protégés du sélectionneur Aliou Cissé ont fait le job. Sur la difficile et étroite pelouse du stade Lat Dior de Thiès (70 km de Dakar), ils se sont imposés devant une brave équipe bissau-guinéenne grâce à Sadio Mané et Opa Nguette. Le Sénégal totalise donc neuf points et trône magistralement à la tête du groupe I.

Les Lions sont entrés timidement dans le match qui s’est joué à 16 heures tapantes, sous le soleil de Thiès. Les premières occasions étaient ainsi à l’actif des Djurtus. A la 34e minute, Piqueti n’arrive pas à cadrer le ballon alors qu’Edouard Mendy semblait littéralement battu. Un peu avant la pause fraicheur, le gardien numéro un de Chelsea n’avait pas pris de risque, boxant le puissant coup franc qui se dirigeait vers lui.

Touchés dans leur orgueil, les Lions tentent de se rebiffer. A la 42e minute, Ismaila Sarr se joue d’un défenseur adverse qui le déséquilibre dans la surface de réparation. L’arbitre gabonais désigne sans broncher le point de penalty. Sadio Mané prend ses responsabilités et ouvre le score sur un exercice qui lui faisait souvent défaut. Son tir à bout portant ne laisse aucune chance à Jonas, pris à contre-pied. Le Sénégal tente dès lors de tuer le match avant la mi-temps. Mais le tir mou d’Ismaila sarr n’ébranle pas le portier bissau-guinéen.

Au retour des vestiaires, l’accrochage au genou de Salif Sané avec un joueur adverse fait craindre le pire. Le défenseur de Schalke, repositionné peu après le début du match au milieu de terrain contre Kouyaté en défense centrale, avait mis longtemps à se remettre d’une blessure contracté avec son club allemand à cet endroit musculaire. Mais plus de peur que de mal : il a tenu sa place jusqu’à son remplacement à la 91e minute par Pape Cheikh Diop.

Le match se poursuit alors mais sans grande animation, dans un stade vide de supporters à l’exception du 12e Gaindé, des officiels et des journalistes. En raison de la pandémie de Covid-19, qui a toutefois connu une forte baisse dans le pays, la Fédération sénégalaise a décidé la veille de faire jouer la rencontre à huis clos. Mais cela n’a pas eu droit de la prestation de Pape Alioune Ndiaye, qui est l’un des rares à se tirer du lot malgré la victoire. A la 60e minute, son enroulée est magistralement sortie Jonas. Les Djurtus procèdent par à-coups mais se heurtent à leur tour à Mendy.

A la 65e minute, Boulaye Dia effectue son entrée à la place d’Habib Diallo qui a été transparent dans la partie. L’attaquant de Reims joue, en revanche, son deuxième match sous le maillot des Lions et la première fois en terre sénégalaise. Six minutes plus tard, c’est à l’attaquant de Watford (Championship) de céder sa place à Opa Nguette après avoir créé le penalty transformé par Mané.

Entré en jeu après juste deux minutes, l’attaquant messin inscrit le deuxième but à la 73e minute sur un caviar de la star de Liverpool. Son tir écrasé ne laisse aucune chance à Jonas, coupable d’une erreur de relance dont a profité l’équipe sénégalaise.

Les Lions tentent alors de gérer leur avance, en prévision de la rencontre retour prévue dimanche 15 novembre prochain à Bissau. Ils ont toutefois tenté de marquer le troisième but, sur une tête de Sané puis de Mané sur des corners tirés par Pape Alioune Ndiaye après la sortie de Diatta.

Le revenant Wagué a aussi tenté de s’inviter dans la fête par un tir non cadré alors que Dia, attaquant en forme de Reims, était bien placé pour concrétiser l’action. La dernière tentative des Djurtus, à la 93e minute, se heurtera pour sa part à une belle détente d’Edouard mendy qui sauve le Sénégal de la réduction du score.

Les Lions étaient finalistes de la dernière édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) organisée en Egypte et remportée par l’Algérie. La prochaine édition se déroulera en 2022 au Cameroun, chez les Lions indomptables.

Onze des deux équipes :

Sénégal : Edouard Mendy – Moussa Wagué, Salif Sané, Kalidou Koulibaly, Youssouf Sabaly – Cheikhou Kouyaté, Pape Alioune Ndiaye, Krépin Diatta – Ismaila Sarr, Sadio Mané, Habib Diallo

Guinée Bissau : Jonas, Leonel, Djaló, Nanu, Bura, Mama Baldé, Pelé, Cassama, Sangante, Piqueti, João Mário

Les douanes du Sénégal et de la Guinée-Bissau vont renforcer leur coopération

Les Douanes du Sénégal et de la Guinée-Bissau ont décidé de renforcer leur coopération en matière de lutte contre la fraude et le traffic international de stupéfiants, renseigne l’APS.

Dans le cadre de la Coopération bilatérale entre les Administrations des Douanes du Sénégal et de la Guinée-Bissau, le Directeur général des Douanes bissau-guinéennes, Dominico Oliveira Sanca a effectué une visite de travail à la Direction générale des Douanes sénégalaises, lundi.

Selon un communiqué des Douanes sénégalaises, ’’les deux Directeurs généraux ont d’abord eu un tête-à-tête avant de coprésider une séance de travail en présence de leurs proches collaborateurs’’.
Ils ont passé en revue les axes du Protocole d’Accord de Coopération qui a été élaboré à Bissau le 30 septembre 2016 et fait l’état des lieux de l’exécution des recommandations de la dernière rencontre bilatérale.
La même source souligne que ’’les deux administrations se sont félicitées des avancées notoires en termes de renforcement de capacités, avec notamment le programme de formation des agents des Douanes bissau-guinéennes par l’Ecole des Douanes du Sénégal, de partage d’expériences en matière de gestion des Ressources humaines, de procédures de dédouanement, de contrôle après dédouanement et de gestion informatisée des procédures douanières’’.
Les deux parties qui ont salué cette ’’bonne dynamique du partenariat’’ ont décidé de ’’réactualiser le Protocole avec la mise en place d’un Comité de suivi pour une meilleure exécution des diligences ; renforcer leur échange de renseignements en matière de lutte contre la fraude et contre le trafic international de stupéfiants’’.
Elles vont également ’’travailler à l’interconnexion des systèmes d’information des deux administrations douanières à travers un projet d’implémentation de GAINDE en Guinée-bissau ; partager leurs expériences en matière de facilitation, notamment dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Opérateurs économiques agréés (OEA)’’.
Les deux Directeurs généraux qui ont réitéré ’’leur engagement à travailler ensemble en vue de mutualiser les efforts de leurs administrations face aux défis sous-régionaux’’ ont réaffirmé leur volonté ’’de tout mettre en œuvre pour une coopération réussie entre les Douanes bissau-guinéennes et sénégalaises’’.

Covid-19 : le Maroc en tête de la riposte africaine

Le Royaume du Maroc a mis en œuvre une opération de solidarité de grande envergure permettant à quinze pays de toutes les sous-régions du continent et à l’Union Africaine (UA) de recevoir des équipements et matériels de lutte contre le coronavirus.Sur instructions du Roi Mohammed VI, des avions de Royal Air Maroc (RAM) ont sillonné l’Afrique de l’ouest à l’est, du nord au sud pour acheminer les dons dans les plus brefs délais.

Dans l’ensemble, ce sont près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boîtes d’azithromycine qui ont été distribués à quinze pays.

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Il s’agit du Burkina Faso, du Cameroun, des Comores, du Congo, de l’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, du Niger, de la République Démocratique du Congo, du Sénégal, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

Le Royaume chérifien a également intégré la Commission de l’Union Africaine (UA) dans cet élan de solidarité. Le 22 juin dernier, à l’aéroport d’Addis-Abeba (Ethiopie), l’exécutif de l’organisation panafricaine a réceptionné 500.000 masques, 60.000 visières, 40.000 charlottes, 4000 blouses et 2000 litres de gel hydroalcoolique.

Pour Amira Elfadil, Commissaire aux affaires sociales de l’Union Africaine, « ces dons représentent les valeurs de soutien et de solidarité entre les Etats membres de l’UA ».

Conformes aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), tous les produits et équipements de protection composant les aides médicales sont confectionnés au Maroc.

Dès lors, la Commissaire a souligné la bonne santé de l’industrie marocaine, non sans rapporter que « la Commission de l’UA appelle les Etats membres à renforcer leurs capacités de fabrication de produits médicaux ».

Selon Mohamed Arrouchi, le représentant permanent du Maroc auprès de l’UA, son pays « est au service de l’Afrique et des intérêts vitaux de ses citoyens ». En outre, le diplomate a déclaré que « le Maroc, en tant que pays fondateur de l’institution (UA), demeure fidèle à sa vision et à sa politique de coopération sud-sud ».

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De son côté, le Professeur Victor Harison, Commissaire aux affaires économiques de l’Union Africaine (UA) a présenté ses « sincères remerciements » au Roi Mohammed VI, au gouvernement et au peuple marocain pour « ce geste oh combien noble ».

Au plan mondial, la rudesse de la crise sanitaire a un tantinet entamé la solidarité avec des nations qui se battent en solitaire sans se soucier du sort de leurs voisins. Tout le contraire du Maroc qui « n’a pas laissé ses frères africains se débrouiller tout seuls », se réjouit M. Harison.

Poursuivant, le Commissaire aux affaires économiques de l’UA a fait savoir « qu’il faut développer cette solidarité que l’on n’a pas trouvé ailleurs ». Dans son analyse prospective, ce spécialiste des questions économiques soutient d’ores et déjà que « l’Afrique, avec 1,3 milliard d’habitants, doit se repositionner » dans le nouvel ordre mondial post-Covid comme « le Maroc est en train de le faire ». A en croire Victor Harison, l’Afrique de demain se prépare aujourd’hui, « et le Maroc fait partie des leaders » du continent.

Covid-19 : le leadership du Maroc reconnu en Afrique

L’aide médicale, apportée par le Maroc à quinze pays africains afin de juguler le nouveau coronavirus, suscite la satisfaction sur le continent.Résilient, le Royaume du Maroc affronte les difficultés nées de la pandémie et entraîne dans son élan tout le continent africain.

La vision panafricaine du Roi Mohammed VI s’est, une fois de plus, manifestée à travers des dons en équipements et matériels de santé au profit de pays frères.

Président du groupe d’amitié Niger-Maroc, Issaka Manzo a qualifié de « louable » l’initiative du Royaume chérifien dans ce contexte si particulier où toutes les économies sont frappées de plein fouet.

Globalement, ce sont près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boîtes d’azithromycine qui ont été offerts par le Maroc.

Tout comme le Niger, quatorze autres pays du continent sont concernés par cette opération de « solidarité agissante ». 

Il s’agit du Burkina Faso, du Cameroun, des Comores, du Congo, de l’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, de la République Démocratique du Congo, du Sénégal, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

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M. Manzo, parlementaire nigérien, est certain « qu’on reconnaît ses vrais amis dans les moments difficiles ». Pour ce dernier, « dans cette situation de pandémie qui n’épargne personne, c’est le moment le plus idéal pour que l’Afrique soit solidaire avec elle-même ».

Pour sa part, Filippe Savadogo, ancien ministre burkinabè de la Culture, du Tourisme et de la Communication a indiqué que le Maroc a impulsé « une nouvelle dynamique décomplexée ». En d’autres termes, poursuit-il, ce pays « a compris que le monde de demain appartient à ceux qui s’organisent et travaillent pour la paix et la solidarité en comptant sur leurs propres moyens, et sur (le soutien) de leurs amis ».

Un paradigme corroboré par Ahmed Tidiane Souaré, ancien Premier ministre de la Guinée qui affirme : « Les problèmes de l’Afrique doivent avoir, en premier lieu, des solutions (endogènes). Le combat contre la Covid-19 est une occasion pour que ce continent se prenne en charge ».

De l’avis de M. Souaré, le Roi Mohammed VI a tout simplement « joint un geste fort à la parole constante ».

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Enfin, Bakary Sambe, Directeur de Timbuktu Institute a rappelé que « les relations entre le Maroc et le reste de l’Afrique se sont toujours inscrites dans une forme de continuité. Mais la nouvelle vision du Roi Mohammed VI est d’aller au-delà des pays qui étaient des partenaires classiques (en s’ouvrant) à de nouvelles régions du continent ».

Dans son propos, M. Sambe a soutenu que les aides médicales marocaines sont « une manière d’appeler les États africains à croire en leur continent, en leur potentialité sachant que de plus en plus la coopération sud-sud va être fondamentale au regard de l’évolution des relations internationales, mais aussi du passé commun entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne ».

Covid-19: la Guinée-Bissau témoigne sa gratitude au Maroc

Le chef de l’État bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embaló a vivement remercié le Roi Mohammed VI pour les dons composés d’équipements et de matériels de lutte contre le nouveau coronavirus.Au cours d’une audience accordée jeudi dernier à Babana El Alaoui Mohamed Salah, le chargé de l’antenne diplomatique du Maroc en Guinée-Bissau, Embaló a magnifié « ce geste royal ».

Pour le président bissau-guinéen, « ce don du Royaume ne surprend pas, car le Maroc était toujours aux côtés de la Guinée-Bissau avant même la proclamation de (son) indépendance ».

Soulignant les relations bilatérales « historiques » entre le Maroc et son pays, Umaro Sissoco Embaló a demandé au diplomate chérifien en poste à Bissau « de transmettre (ses) amitiés au Roi et au peuple marocain ».

Le chef de l’État bissau-guinéen a également indiqué avoir envoyé une lettre de remerciements et une autre pour souhaiter un prompt rétablissement au Souverain ayant récemment subi avec succès une opération chirurgicale.

Umaro Sissoco Embaló, dans ses échanges avec Babana El Alaoui Mohamed Salah, a rappelé que le Maroc s’investit dans la formation des ressources humaines bissau-guinéennes.

« Aujourd’hui, il y a beaucoup de cadres bissau-guinéens formés au Maroc et qui assument de grandes responsabilités dont des magistrats, des militaires… ».

Pour rappel, la Guinée Bissau a bénéficié d’un lot de masques de protection, de visières, de charlottes, de blouses, de gel hydroalcoolique, ainsi que des boîtes de chloroquine et d’azithromycine.

A lire aussi: Covid-19 : la Guinée Bissau reçoit les dons marocains

L’aide médicale du Maroc a été réceptionnée, lundi dernier, à l’Aéroport International Osvaldo Vieira de Bissau.

Ce soutien significatif fait partie d’une vaste opération de solidarité touchant quinze pays africains de toutes les sous-régions du continent.

Il s’agit du Sénégal, du Burkina Faso, du Cameroun, des Iles Comores, du Congo, de l’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, du Niger, de la République Démocratique du Congo, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

L’objectif du Maroc est de soutenir ces pays africains dans leurs efforts de lutte contre la pandémie.

Globalement, près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, ainsi que 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boîtes d’azithromycine seront distribués à ces pays.

Conformes aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), tous les produits et équipements de protection, composant les aides médicales, sont fabriqués par des entreprises marocaines.

A lire aussi: Covid-19: une aide marocaine massive à des pays africains

Ces dons, disséminés sur l’ensemble du continent par les avions de Royal Air Maroc (RAM), certifient la politique africaine du Royaume et sa solidarité agissante à l’égard des pays frères.

Enfin, ils s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre d’une initiative royale lancée le 13 avril dernier. Celle-ci se veut « une démarche pragmatique et orientée vers l’action ».

Covid-19 : la Guinée Bissau reçoit les dons marocains

Les équipements et matériels de riposte contre le coronavirus sont arrivés ce lundi matin à l’Aéroport International Osvaldo Vieira de Bissau.Une importante délégation, composée entre autres de Magda Robalo, la ministre d’Etat auprès du président de la République, Haut-Commissaire pour la lutte contre la Covid-19, de dignitaires religieux et de représentants de la section locale de la Fondation Mohammed VI des Oulémas africains, s’est rendue à l’aéroport de Bissau pour témoigner de leur gratitude.

Sur l’une des banderoles brandies par le Comité d’accueil en présence de Babana El Alaoui Mohamed Salah, le chargé de l’antenne diplomatique du Maroc en Guinée-Bissau, le leadership du Roi Mohammed VI est salué : « Les vrais chefs africains sont ceux qui sont présents en temps normal et en temps de crise ».

La Guinée Bissau a bénéficié d’un lot de masques de protection, de visières, de charlottes, de blouses, de gel hydroalcoolique, ainsi que des boîtes de chloroquine et d’azithromycine. Le soutien du Maroc vise à accompagner les efforts du gouvernement bissau-guinéen dans le combat contre le nouveau coronavirus.

Cette aide fait partie d’une vaste opération de solidarité touchant quinze pays africains de toutes les sous-régions du continent.

Il s’agit du Sénégal, du Burkina Faso, du Cameroun, des Iles Comores, du Congo, de l’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, du Niger, de la République Démocratique du Congo, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

L’objectif du Royaume chérifien est de soutenir les pays africains frères dans leurs efforts de lutte contre cette pandémie.

Globalement, près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, ainsi que 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boîtes d’azithromycine seront distribués à ces pays.

Conformes aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), tous les produits et équipements de protection, composant les aides médicales, sont confectionnés par des entreprises marocaines.

Ces dons, disséminés sur l’ensemble du continent sur instructions du Roi Mohammed VI, démontrent à suffisance la politique africaine du Maroc et sa solidarité agissante à l’égard des pays africains frères.

Ils s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre d’une initiative royale lancée le 13 avril dernier. Celle-ci se veut « une démarche pragmatique et orientée vers l’action ».

Covid-19 : La CEDEAO va plancher sur les moyens de faciliter le commerce

Le Comité ministériel de coordination de la CEDEAO pour les transports, la logistique, la libre circulation et le commerce se réunit le 12 juin 2020 pour valider les recommandations sur la facilité du commerce et la circulation des biens et services pendant la période Covid-19.La réunion virtuelle examinera également des lignes directrices utiles sur la lutte contre le coronavirus en ce qui concerne les fournitures transnationales.

Le Comité ministériel évaluera également la large présentation des experts afin de donner le résultat de leurs délibérations et le soutien souhaité.

Selon une déclaration de la Commission de la CEDEAO publiée à Abuja, les principaux documents à adopter lors de la rencontre sont notamment les rapports de la précédente réunion d’experts ainsi que le projet de directives de la CEDEAO sur la facilité des échanges.

« La réunion comprendra également une présentation sur la situation épidémiologique en Afrique de l’ouest et les questions de transport, de logistique et de commerce liées à la lutte contre le coronavirus par le Directeur général de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS).

« Un communiqué reprenant l’ensemble des recommandations sur la voie à suivre concernant les questions abordées devrait être adopté à la fin de la réunion », indique le document.

G’Bissau: le Pm et trois ministres infectés par le Covid-19

Le Premier ministre de Guinée-Bissau, Nuno Gomes Nabian, et trois membres de son gouvernement ont été testés positifs au nouveau coronavirus et mis en quarantaine dans un hôtel de la capitale, Bissau, a appris APA.L’annonce a été faite mardi soir à la télévision de Guinée-Bissau (TGB), par le ministre de la Santé, António Deuna, par ailleurs président du Comité interministériel de lutte contre le Covid-19.

M. Deuna a profité de cette occasion pour inviter ses concitoyens à respecter les mesures édictées par les autorités sanitaires, arguant que la situation devient de plus en plus « grave ».

Jusqu’à hier soir, la Guinée-Bissau n’avait enregistré que 73 personnes infectées par le Covid-19. Dix-huit patients ont été déclarés guéris et un décédé.

Guinée-Bissau : démission du procureur général Ladislau Embassa

Le procureur général de la République de Guinée-Bissau, Ladislau Embassa, a présenté mardi 28 avril sa démission au président Úmaro Sissoco Embaló, justifiant son acte par la volonté de se conformer à « l’éthique républicaine ».Dans une brève déclaration aux journalistes au sortir de sa rencontre avec Embaló, le juge-conseiller de la Cour suprême de justice a expliqué que son mandat, d' »une période déterminée », devait s’épuiser après la prise de fonction du nouveau chef de l’Etat.

Le magistrat Ladislau Embassa a été nommé procureur général de la République en juillet 2019 par l’ex-chef de l’État José Mário Vaz, conformément aux recommandations des dirigeants de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) pour mettre fin à la crise politique qui a précédé la dernière élection présidentielle.

Par ailleurs, M. Embassa a été évasif à la question de savoir s’il accepterait de retrouver ce poste s’il y est invité par le président Embalo. Il s’est contenté de dire qu’il reprendrait ses fonctions de juge.

Guinée-Bissau : premier décès du Covid-19, l’état d’urgence prolongé

La Guinée-Bissau a enregistré samedi 25 avril son premier décès dû à la pandémie de coronavirus, amenant le président Embalo ce lundi à prolonger de deux semaines l’état d’urgence.L’information macabre a été confirmée par Tumane Balde, porte-parole de la commission du centre des opérations épidémiologiques. Lors d’un point de presse, il est paru inquiet face à la montée dramatique des cas positifs au Covid-19 dans son pays, passés de 53 à 73.

Sans donner plus de détails sur le patient décédé face à la presse, il a souligné que 21 patients sont par ailleurs guéris.

Par ailleurs, le gouvernement du président Úmaro Sissoco Embaló a approuvé ce lundi le prolongement jusqu’au 11 mai prochain de l’état d’urgence. Il est assorti d’un couvre-feu de 07h à 14h et l’interdiction du transport de passagers par moto.

La distanciation sociale, le lavage des mains et le port obligatoire de masques font partie aussi des mesures et recommandations maintenues et destinées à freiner la pandémie dans le pays lusophone de près de deux millions d’habitants.

Covid-19: Ouattara appelle à une stratégie commune de lutte au sein l’UEMOA

Le président ivoirien Alassane Ouattara, par ailleurs, président en exercice de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine ( UEMOA) a appelé lundi lors d’un sommet extraordinaire de cette institution tenu par visioconférence, ses pairs à définir une stratégie commune de lutte contre la maladie à Covid-19.Dans une note d’information, la présidence ivoirienne a indiqué que M. Ouattara a présidé la cérémonie d’ouverture de ce conclave dont l’objet était d’analyser la crise sanitaire liée à la pandémie à Coronavirus dans l’UEMOA.

« Le président Alassane Ouattara a invité les Etats de l’Union à partager leurs expériences dans la gestion du Covid-19 et  à rechercher ensemble les moyens à faire face à cette pandémie. Il les a exhortés à définir une stratégie commune de lutte contre la pandémie et à donner des orientations aux institutions régionales et aux équipes gouvernementales pour sa mise en oeuvre»,  a fait savoir l’exécutif ivoirien.

 Le chef de l’Etat ivoirien, indique par ailleurs, la note, a invité à cette occasion, les pays de l’UEMOA à « agir vite» et à prendre toutes les mesures sur les plans sanitaire, économique et social afin d’atténuer les effets de cette crise sanitaire sur les économies et réduire les souffrances des populations.

Jeudi dernier, les chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) se sont réunis par visioconférence pour analyser l’impact économique et financier du Covid-19 dans la sous-région. Au sortir de ce sommet, les dirigeants ouest-africains ont pris plusieurs décisions dont le plaidoyer pour l’annulation de la dette des pays africains.

Covid-19 : Nouvelle prorogation du couvre-feu en G/Bissau

Le président de la République, Umaro Sissoco Embaló, a annoncé dimanche dans un communiqué la prorogation pour deux semaines supplémentaires de l’état d’urgence, en vigueur depuis le 28 mars.La nouvelle mesure prend effet à partir de ce lundi 27 avril à 00h00 jusqu’au 11 mai à minuit.

 « Je viens encore une fois vous annoncer qu’après plusieurs réflexions, et ayant analysé le rapport de la commission interministérielle de prévention et lutte contre le COVID-19, j’ai pris la décision de proroger pour la deuxième fois la période de l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire national », a déclaré le chef de l’Etat.   

Umaro Sissoco Embalo a justifié dans son décret présidentiel n ° 09/2020 la prorogation de l’état d’urgence, par la situation persistante qui prévaut dans le pays à cause de la pandémie du Covid-19.

« Pour que les efforts et sacrifices collectifs consentis ces 30 derniers jours continuent à avoir les effets escomptés, nous devons continuer à adopter un certain nombre de mesures strictement nécessaires à la prévention et au combat au Covid-19 », indique le document remis à la presse.

Cette mesure intervient au moment où la Guinée-Bissau enregistre son premier décès de Covid-19.

L’annonce a été faite dimanche par Tumane Balde porte-parole du Centre des opérations d’urgence, dans le cadre du point de presse quotidien sur la situation épidémiologique liée à la pandémie en Guinée-Bissau. 

Selon ce responsable de la santé, la victime serait un officier de la police en service au ministère de l’Intérieur qui était admis à l’hôpital national Simoes Mendes à Bissau.

Des sources policières indiquent qu’il s’agit du Général Bion Natchongó, commissaire national de la police.

Les mêmes sources ajoutent que le directeur général adjoint des services de migration et des frontières, le Colonel Mamadi Cassamá, est aussi admis aux urgences pour cause de Covid-19.

Au dernier décompte, la Guinée Bissau comptait 53 cas confirmés dont un décès et trois rémissions

CEDEAO : Buhari désigné chef de file de la lutte contre le Covid-19

Le président nigérian Muhammadu Buhari a été désigné chef de file de la CEDEAO dans la lutte contre la pandémie du coronavirus par les chefs d’Etats et de gouvernements de l’organisation sous-regionale.La nomination du chef d’Etat nigérian est intervenue jeudi lors de la téléconférence extraordinaire du Sommet de la CEDEAO sur le Covid-19 sous la présidence de M. Mahamadou Issoufou, Président de la République du Niger.

 Lors de cette visioconférence, le président  nigérian a appelé ses homologues de la CEDEAO à regarder au-delà des défis posés par la pandémie de Covid-19 et à exploiter les diverses possibilités qu’elle offre pour l’amélioration des conditions de vie dans les États membres, indique un communiqué de l’assistant spécial du président Buhari, Femi Adesina.

 « Dans toute situation difficile comme celle que nous vivons actuellement, il y a aussi des opportunités. Notre région doit donc s’efforcer de tirer parti des possibilités offertes par cette sombre perspective mondiale en s’engageant dans la mise en œuvre de ces politiques essentielles, qui, jusqu’à présent, seront difficiles à accepter », a-t-il déclaré.

 Tout en appelant ses collègues à intensifier leur collaboration afin de sauver la région de « cette pandémie mortelle en partageant nos expériences et nos meilleures pratiques », le président Buhari a présenté certaines mesures prises par son gouvernement en réponse à la pandémie.

 Ces mesures comprennent la réduction des taux d’intérêt sur toutes les interventions de la Banque centrale du Nigeria (CBN) de 9 à 5% et l’introduction d’un moratoire d’un an sur les facilités d’intervention de la CBN.

 Il y a également la mise en place d’un groupe de travail présidentiel chargé de coordonner les efforts nationaux de lutte contre la propagation du virus et assurer l’efficacité et l’efficience conformément au plan d’action nigérian sur la sécurité sanitaire.

 D’autres mesures sont la fourniture de matériel de secours, notamment des fournitures médicales et alimentaires ainsi que des transferts d’argent liquide (sous conditions) de 20.000 nairas pour les ménages pauvres et vulnérables et la création de centres d’isolement et d’installations de test supplémentaires pour contenir la propagation du virus.

 Le dirigeant nigérian a également déclaré que les incertitudes économiques sans précédent, y compris les graves contraintes budgétaires et de change, dans un contexte de ralentissement de la croissance économique mondiale auquel la plupart des nations sont confrontées, ont rendu impératif que « notre sous-région se recentre sur l’accélération de la mise en œuvre de notre vision populaire de la « CEDEAO du peuple » en adoptant des politiques régionales dynamiques visant à apporter des secours à nos citoyens ».

 « Malgré la baisse des revenus, le gouvernement continue de dépenser massivement pour contenir le virus, soigner les personnes infectées et minimiser l’impact de la crise sur les populations pauvres et vulnérables. Cette situation exerce une forte pression sur nos finances en augmentant nos dépenses alors que nos recettes diminuent. Cela a invariablement conduit à une restructuration et à une réduction de notre budget », a-t-il ajouté.

 Le président Buhari a profité de l’occasion pour rallier d’autres dirigeants à l’agriculture, à la technologie et à l’innovation afin d’en sortir plus fort.

 « Il est impératif que tout en relevant les défis à court terme, nous explorions également les possibilités de promouvoir des politiques agricoles fortes et dynamiques qui garantiront la sécurité alimentaire de nos populations, en créant des emplois et en réduisant la pauvreté dans la région. Nous devons innover et utiliser la technologie pour dynamiser l’économie numérique et faire les choses différemment, mais mieux », a-t-il déclaré.

 Le président nigérian a affirmé la solidarité du Nigeria avec les autres États membres dans leur lutte contre le virus :

 « En cette période d’incertitude mondiale comme celle-ci, causée par l’impact dévastateur du Covid-19, permettez-moi de transmettre la solidarité du Nigeria avec tous les États membres alors que nous luttons collectivement pour vaincre la pandémie. Je suis très attristé par la perte de nombreuses vies et j’adresse mes sincères condoléances aux familles de ceux qui ont perdu des proches dans toute la région. Je souhaite également aux victimes infectées un rétablissement rapide et complet », a-t-il déclaré.

 Il a réitéré l’engagement du Nigeria en faveur du bien-être et de la sécurité des populations de la sous-région et a réaffirmé son soutien à toute initiative visant à freiner la propagation de la pandémie découlant du sommet.

Covid-19 : la CEDEAO appelle à l’annulation de la dette des pays africains

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ont appelé jeudi à l’annulation de la dette des pays africains au regard de la menace du Covid-19 sur les économies du continent, à l’occasion d’un Sommet extraordinaire, auquel ils ont pris part par visioconférence, en raison de la pandémie.A l’issue de ce Sommet qui a permis de faire le point de l’évolution du Covid-19 ainsi que son impact économique, financier et social dans la sous-région, les dirigeants de la CEDEAO, ont recommandé une annulation de la dette des pays africains, rapporte une note de la présidence ivoirienne.

Ils ont en outre décidé de la création d’un Comité ministériel comprenant les ministres de la Santé et du Transport en vue de coordonner les efforts sous la supervision d’un chef d’Etat ainsi que la création d’un fonds de solidarité de la CEDEAO.

L’organisation a encouragé les Etats membres à accroître, de manière substantielle, les tests de dépistage. Et ce, afin de renforcer le dispositif de lutte contre le Covid-19 dans la sous-région, où l’on compte des milliers de cas confirmés.

Les dirigeants ouest-africains ont recommandé des actions fortes, notamment la nomination d’un chef d’Etat comme « champion » pour superviser la riposte et le processus d’éradication de cette pandémie  au sein de l’espace communautaire.

Ils ont passé en revue les mesures barrières prises par les Etats membres de la CEDEAO dans le cadre des plans nationaux de riposte, notamment la restriction de la circulation des personnes, la fermeture temporaire des écoles et universités, ainsi que des frontières aériennes et terrestres. 

Dans chacun des Etats membres, le confinement est partiel et renforcé par l’adoption de mesures de distanciation sociale. Les gouvernements ont accru les moyens opérationnels du secteur de la santé et augmenté l’achat d’équipements médicaux. 

Les chefs d’Etat se sont félicités des actions engagées, notamment à travers l’organisation d’une réunion des ministres de la santé de la CEDEAO, le 14 février 2020, à Bamako afin de convenir d’une stratégie régionale ainsi que la finalisation du plan de riposte au Covid-19 évalué à 51 millions de dollars US.

Au terme du sommet, les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO ont lancé un  appel à la mutualisation des efforts pour venir à bout de cette pandémie. Concernant l’annulation de la dette évoquée, ils devront faire un lobbying auprès des bailleurs de fonds.

L’Afrique Subsaharienne devrait, face à l’impact économique du Covid-19, connaître un recul de la croissance dans « une fourchette entre -2 et -5% en 2020 » contre 2,4% en 2019, selon Albert Zeufack, économiste en chef de la Banque mondiale pour la Région Afrique.

La pandémie de Covid-19 qui plonge l’Afrique subsaharienne dans sa première récession depuis 25 ans, aura aussi un impact sur le bien-être social, a dit M. Zeufack, soulignant que le rapport de la banque montre que « le bien-être des individus en Afrique Subsaharienne pourra baisser de 7% ».

Vers de nouvelles élections législatives en Guinée Bissau

Le président Umaro Sissoco Embalo a appelé mercredi le peuple bissau-guinéen à se préparer à de nouvelles élections législatives, si l’impasse parlementaire devrait persister.Dans une déclaration à la presse à l’issue de sa visite à  l’état-major des forces armées ce mercredi, Umaro Sissoco Embalo, a  déclaré qu’il dissoudrait le parlement, si la crise perdurait.

«  Je suis différent de l’ancien président José Mário Vaz. Je n’admettrai  donc pas les situations qu’il a admises. Si l’impasse persiste au  parlement, je vais, tout simplement, le dissoudre et convoquer de  nouvelles élections législatives », a averti Umaro Sissoco Embalo.

«  Pour cette raison, je veux économiser l’argent de l’État, c’est-à-dire  que ceux qui ne travaillent pas n’en recevront pas. Si le parlement est  bloqué à nouveau, ses employés ne percevront pas de salaire », a-t-il  prévenu, ajoutant qu’il avait déjà demandé au ministre des Finances de  prendre des mesures dans ce sens.

Le chef de l’État a par ailleurs  menacé de sévir contre quiconque tenterait de prendre le pays en otage,  soulignant que personne n’est au-dessus de la justice.

Le  président bissau-guinéen a ajouté que tout denier public détourné sera  restitué à sa source et, dans le cas contraire, les biens de l’auteur  d’un tel acte seront confisqués.

« Il n’y a qu’un seul chef dans  le pays malgré la séparation des pouvoirs. Pour cette raison, je demande  le gouvernement de trouver un compromis avec le parlement. A défaut, il  faut se préparer au pire », a-t-il souligné.

Parlant de l’état  d’urgence qu’il a décrété dans le pays pour empêcher la propagation du  Covid-19 et la situation de faim qui menace la population, Sissoco  Emblao a déclaré que tant que la situation à risque perdurera, il  continuera progressivement à prendre les mesures préventives  appropriées, à l’instar des autres nations.

Le Président Embaló a  estimé qu’en tant que Commandant des forces armées, il doit remercier le  génie militaire pour le travail effectué sur le site d’hébergement des  malades de coronavirus, et les encourage également pour son travail de  sensibilisation.

Par ailleurs, Embaló confirme qu’il participera,  jeudi, par vidéoconférence, au Sommet des chefs d’État de la Communauté  économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), visant à analyser  la pandémie de coronavirus dans le monde.

Vers de nouvelles élections législatives en Guinée Bissau

Le président Umaro Sissoco Embalo a appelé mercredi le peuple bissau-guinéen à se préparer à de nouvelles élections législatives, si l’impasse parlementaire devrait persister.Dans une déclaration à la presse à l’issue de sa visite à l’état-major des forces armées ce mercredi, Umaro Sissoco Embalo, a déclaré qu’il dissoudrait le parlement, si la crise perdurait.

« Je suis différent de l’ancien président José Mário Vaz. Je n’admettrai donc pas les situations qu’il a admises. Si l’impasse persiste au parlement, je vais, tout simplement, le dissoudre et convoquer de nouvelles élections législatives », a averti Umaro Sissoco Embalo.

« Pour cette raison, je veux économiser l’argent de l’État, c’est-à-dire que ceux qui ne travaillent pas n’en recevront pas. Si le parlement est bloqué à nouveau, ses employés ne percevront pas de salaire », a-t-il prévenu, ajoutant qu’il avait déjà demandé au ministre des Finances de prendre des mesures dans ce sens.

Le chef de l’État a par ailleurs menacé de sévir contre quiconque tenterait de prendre le pays en otage, soulignant que personne n’est au-dessus de la justice.

Le président bissau-guinéen a ajouté que tout denier public détourné sera restitué à sa source et, dans le cas contraire, les biens de l’auteur d’un tel acte seront confisqués.

« Il n’y a qu’un seul chef dans le pays malgré la séparation des pouvoirs. Pour cette raison, je demande le gouvernement de trouver un compromis avec le parlement. A défaut, il faut se préparer au pire », a-t-il souligné.

Parlant de l’état d’urgence qu’il a décrété dans le pays pour empêcher la propagation du Covid-19 et la situation de faim qui menace la population, Sissoco Emblao a déclaré que tant que la situation à risque perdurera, il continuera progressivement à prendre les mesures préventives appropriées, à l’instar des autres nations.

Le Président Embaló a estimé qu’en tant que Commandant des forces armées, il doit remercier le génie militaire pour le travail effectué sur le site d’hébergement des malades de coronavirus, et les encourage également pour son travail de sensibilisation.

Par ailleurs, Embaló confirme qu’il participera, jeudi, par vidéoconférence, au Sommet des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), visant à analyser la pandémie de coronavirus dans le monde.

 

 

 

 

 

 

 

 

Guinée-Bissau/COVID-19 : L’état d’urgence prolongé

Le gouvernement bissau-guinéen propose de prolonger de quinze jours l’état d’urgence qui expire ce samedi à minuit pour éviter la propagation du coronavirus dans le pays.Dans un communiqué, le gouvernement informe que, suite à cette proposition faite au chef de l’État, Úmaro Sissoco Embaló, plusieurs mesures concrètes de soutien à l’économie et aux entreprises sont en discussion pour sauvegarder les emplois et les revenus.

« Après avoir écouté les recommandations de la Commission interministérielle sur la lutte contre le Covid-19, et compte tenu d’une probable augmentation du nombre de personnes infectées, nous avons décidé de proposer au président de la République de prolonger l’état d’urgence de 15 jours supplémentaires », lit-on sur la note du gouvernement.

Par ailleurs, le chef du gouvernement, Nuno Gomes Nabiam, a salué le geste de solidarité et de protection de 12 entreprises et associations qui ont mobilisé un « soutien important » composé de matériel de protection, des produits d’hygiène et de désinfection.

Des bonnes volontés et d’autres entités privées ont également apporté leurs contributions.

Sur la même note, l’exécutif déclare avoir constaté une « évolution positive » de la prise de la charge de la pandémie dans le pays.

Il a en effet décidé de prendre plusieurs mesures de soutien aux hôpitaux, centres de santé, équipes médicales, infirmières, et personnel paramédical.

Les ménages les plus vulnérables vont bénéficier de paniers alimentaires de base (riz, sucre, huile).

Selon le communiqué de la primature, en plus de ces mesures, la gratuité a été appliquée sur les transports publics pour faciliter la circulation des personnes impliquées dans la lutte contre le virus, en plus d’un numéro vert pour faciliter la communication entre elles.

A ce jour, la Guinée-Bissau compte 38 cas confirmés dont trois guéris.

Covid-19 : Ne pas laisser l’Afrique seule face au Coronavirus !

Des chercheurs, membres d’un groupe réunissant des think tankers européens et africains, ont à travers cette tribune, alerter sur l’impact prévisible de la pandémie en Afrique, qui va indéniablement transformer la politique mondiale.Alors que le virus se propage à travers le monde, la capacité d’atténuer son impact est intrinsèquement liée aux ressources disponibles et à l’efficacité des autorités publiques. C’est pour cela qu’il est primordial que les dirigeants internationaux se concentrent sur ses conséquences sur les plus vulnérables, et en particulier en Afrique.

Il y a tout juste trois mois, le 31 décembre 2019, les autorités chinoises informaient le bureau de Pékin de l’Organisation mondiale de la santé d’un risque d’épidémie. 100 jours plus tard, trois milliards de personnes dans le monde sont confinées chez elles. C’est le résultat d’une approche radicale en réponse à une urgence de santé publique.

Mais qu’est-ce que cela signifie pour les pays dont les infrastructures sanitaires sont inexistantes et qui ne disposent que de peu d’outils administratifs ?

Si toutes les nations sont menacées et se débattent pour éviter de tomber dans l’abîme, il est plus que jamais nécessaire d’envisager la situation sur le plan global tout en s’adaptant aux conditions locales dans le but de protéger les communautés les plus vulnérables à travers le monde. Car elles sont menacées non seulement par les risques du virus lui-même, mais aussi par ses conséquences politiques, économiques et sociales. Les pandémies ont un prix. Les combattre coûte cher, surtout pour les plus démunis.

En guise de rappel, on estime que la pandémie du VIH/Sida a fait reculer la croissance du PIB de deux à quatre pour cent en Afrique subsaharienne. Selon les chiffres de la Banque mondiale, le virus Ebola aurait réduit de 12% le PIB cumulé des trois pays les plus touchés en 2014-2016, à savoir la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone. Mais cela n’est rien en comparaison avec les répercussions et l’ampleur du Coronavirus. Au cours des deux dernières semaines, l’effondrement des marchés financiers a entraîné une baisse des valeurs de plus de 9 trillions de dollars. Une baisse de la croissance du PIB mondial pourrait engendrer, selon les estimations actuelles, une perte de 2 trillions de dollars supplémentaires.

Le renforcement des mesures de confinement dans les économies majeures du globe menace d’avoir des répercussions encore plus catastrophiques. Et une profonde récession mondiale semble inévitable.

Ces effets se ressentiront d’autant plus en Afrique, où la population est plus proche du seuil de pauvreté que dans d’autres régions du monde et ne dispose d’aucune épargne pour faire face à une crise. L’Afrique abrite déjà la plus large proportion de personnes démunies par rapport aux autres continents. Même si la pauvreté dans le monde a reculé de 36 % en 1990 à 10 % 25 ans plus tard, ce qui représente plus d’un milliard de personnes, la progression plus lente de l’Afrique et l’augmentation constante de sa population signifient que la pauvreté concerne plus de 413 millions de personnes en 2015. Le taux de pauvreté en Afrique subsaharienne s’élève à plus de 40 % et le continent regroupe 27 des 28 pays les plus démunis du monde.

La coexistence de systèmes d’institutions fragiles et de gouvernements faibles constitue un mélange dangereux en temps normal, qui favorise la précarité. L’Organisation internationale du Travail estime que 74 % des Africains sont dans une situation d’emploi « vulnérable », c’est-à-dire soit de chômage, soit de sous-emploi, en comparaison avec les 45 % qui représentent le point de référence mondial, dans un continent où les systèmes nationaux de sécurité sociale sont quasiment inexistants.

Le revenu moyen par habitant en Afrique subsaharienne est de 1.585 dollars américains, c’est-à-dire 14 % de la moyenne mondiale.

Aujourd’hui, dans la situation de crise extrême que nous traversons, ce mélange de bas revenus et de moyens limités pourrait s’avérer fatal à un nombre, impossible à fixer, de personnes. Par ailleurs, l’effondrement du prix du pétrole, la fragilité de la sécurité alimentaire, la perturbation des échanges commerciaux affectent tout particulièrement des économies africaines en forte croissance, qui cherchaient à s’intégrer à l’économie mondiale. L’interruption brutale du tourisme et des investissements étrangers, et la volatilité financière, fragilisent les pays africains plus que les autres.

En cette période où chaque pays se replie sur lui-même pour combattre la maladie, il faut soutenir les pays africains à travers une coopération internationale intensive : activation de centres opérationnels d’urgence, envoi de masques et d’équipements de protection, recours aux technologies de l’information pour apprécier la diffusion du Covid-19 en temps réel et identification des groupes à risques sont parmi les première mesures à prendre. Parallèlement, il faut renforcer les capacités de santé existantes, et mettre en œuvre des programmes d’aide économique et sociale compatibles avec les réalités locales. Pendant la crise de l’Ebola, l’Afrique a su montrer comment, avec une aide internationale adaptée, elle avait su maîtriser une pandémie et, finalement, l’endiguer.

La crise actuelle est un moment de vérité pour la mondialisation, et les relations entre l’Europe et l’Afrique. C’est aussi une opportunité de solidarité et de coopération.

Les membres du groupe de think tankers européens et africains sont : 

Yonas Adeto, Institut d’études pour la paix et la sécurité, Ethiopie
Karim El Aynaoui, Policy Center for the New South, Maroc

Thomas Gomart, Institut français des relations internationales, France

Paolo Magri, Institut des études politiques internationales, Italie

Greg Mills, Brenthurst Foundation, Afrique du Sud

Karin Von Hippel, Royal United Services Institute for Defence and Security Studies, Londres 
Guntram Wolff, Bruegel, Belgique

G/Bissau : Des motocyclettes pour contrôler les frontières face au Covid-19

Le gouvernement Bissau-guinéen a remis ce mercredi 100 motocyclettes aux forces de sécurité du pays pour améliorer le contrôle des frontières avec le Sénégal et la Guinée-Conakry dans le cadre de la lutte et la prévention de la nouvelle pandémie de coronavirus.Le premier-ministre bissau-guinéen, Nuno Gomes Na Biam, a affirmé que le gouvernement a livré ces motos au ministre de l’Intérieur pour renforcer le travail des agents déployés à ces frontières.

Nuno Nabian a souligné que les populations devraient suivre les recommandations des autorités et rester chez elles.

Le chef du gouvernement a salué le « brillant travail » accompli par les forces de sécurité et de défense concernant le « contrôle de la population » afin d’éviter la propagation du virus.

Plusieurs citoyens bissau-guinéens ont dénoncé le recours excessif à la force par les forces de sécurité pour empêcher les populations de se déplacer dans la capitale Bissau et dans les principales villes du pays.

L’action de la police a déjà conduit le gouvernement à présenter des excuses à la population, tout en précisant que l’état d’urgence n’est pas une « carte blanche » pour le recours systématique à la violence contre la population.

Dans sa déclaration à la presse, Nuno Gomes Nabian a également évoqué la possibilité de fermer les voies vers l’intérieur du pays, pour éviter la propagation du virus dans les régions jusque-là épargnées.

Pour cette raison, Nabiam a souligné l’intérêt d’un tel travail préparatoire « pour ne pas permettre le mouvement de personnes vers l’intérieur ».

Selon les données publiées lundi par les autorités sanitaires, la Guinée-Bissau compte 33 cas confirmés, alors que les suspects sont estimés à un millier.

Pour contenir la propagation du nouveau coronavirus, le gouvernement bissau-guinéen a pris plusieurs mesures dont l’état d’urgence, l’isolement social et la limitation de la circulation des personnes et des véhicules entre 07h00 a 11h00 heures du matin.

L’ex-PM dénonce « des persécutions » du nouveau régime

L’ancien Premier ministre bissau-guinéen, Aristides Gomes, a fait des allégations selon lesquelles ses anciens membres sont victimes de « persécutions et des tentatives d’intimidation » de la part du nouveau régime du gouvernement de Nuno Gomes Na Biam.Dans un communiqué envoyé à la presse, Aristides Gomes souligne que les nouveaux dirigeants du pays ont profité de cette période de trêve de la pandémie de coronavirus, pour « promouvoir toutes sortes d’illégalités exprimées dans les exonérations massives du personnel de l’administration publique. »

L’ex chef du gouvernement cite ainsi le cas de son ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Dr Ruth Monteiro, qui s’est vu empêcher à deux reprises de se rendre à Lisbonne, sous le « faux prétexte d’avoir commis des délits, comme la désobéissance et l’usurpation des compétences entre autres ».

Selon lui, Ruth Monteiro « paie le prix » de la saisie plus de deux tonnes de drogues par la police judiciaire, après les six mois suivant la gouvernance de son exécutif.

Le communiqué souligne que dans cette opération le ministre de l’époque avait fait preuve de détermination et de fermeté dans la lutte contre les trafiquants de drogue, en tant qu’auteurs matériels de ce crime transnational.

Le gouvernement d’Aristides Gomes regrette ces actes qui, en plus de constituer un abus de pouvoir, violent les règles de procédure légale pour les cas de délits présumés de cette nature. 

Face à cette « succession d’illégalités », commises par le gouvernement de Nuno Gomes Na Biam, contre les membres du gouvernement légitime qui dit « refuser fermement et condamner la vague de harcèlement et d’intimidation contre les ministres et secrétaires d’État du gouvernement légal ».

Il souligne « tenir les coupables responsables des conséquences et des préjudices moraux qui résultent de ces atteintes à la dignité des citoyens qui luttent pour le respect des présupposés légaux déterminés dans un État de droit démocratique ».

La Guinée Bissau enregistre deux premiers cas de Covid-19

Le Premier ministre, Nuno Gomes Nabian, a annoncé mercredi à Bissau, deux premiers cas confirmés de coronavirus (Covid-19).« Après la confirmation de ces premiers cas de Covid-19, le gouvernement travaille à faire face à cette pandémie », a dit le Pm Nabian, au terme d’une audience avec le président de la République, Umaro Sissoco Embalo.

Selon le chef du gouvernement, les patients, un Indien et un Congolais, sont déjà mis en quarantaine.

«Comme nous le savons, cette maladie se propage très rapidement. Il est donc  nécessaire de prendre des mesures pour aider la population à lui faire face », a-t-il indiqué.

G’Bissau : le gouvernement d’Embaló annule une mission de la Cedeao

Le gouvernement bissau-guinéen, nommé par le nouveau président Umaro Sissoco Embaló, légitimé par la commission nationale électorale (CNE) et l’armée, a déclaré avoir annulé la mission de la Cedeao qui devait arriver ce lundi à Bissau pour résoudre le différend électoral issu du second tour de la présidentielle.« Au vu de notre Constitution et du traité de l’organisation sous-régionale (Cedeao), cette mission n’est pas la bienvenue. Et nous ne permettrons aucune délégation sans consultation préalable avec le gouvernement dirigé par Nuno Gomes Nabiam », le Premier ministre nommé par Embaló, a fait savoir Mamadu Serifo Jaquité, ministre de la présidence du Conseil des ministres.

Le nouveau gouvernement de Bissau a aussi indiqué que les forces de l’Ecomib allaient cesser leurs fonctions, soulignant que leur mission « termine à la fin de ce mois ». Il note que  des « dispositions » sont en train d’être prises pour permettre aux « organes souverains » d’assurer leurs missions de défense et de sécurité en Guinée-Bissau.

Cette posture fait suite à la lettre envoyée par le représentant de la Cedeao à Bissau, Blaise Diplo-Djomand, à Aristides Gomes, Premier ministre reconnu par la communauté internationale et candidat au second tour déclaré vaincu par la CNE. Il demandait une rencontre avec la mission d’experts constitutionnels de l’organisation pour aider à trouver des solutions à la crise née de la présidentielle de décembre, sur laquelle la décision de la Cour suprême est toujours attendue.

L’une des raisons qui a conduit à l’annulation de la mission de la Cedeao est qu’elle allait comprendre des techniciens ivoiriens dont le pays a une « position douteuse » par rapport à la situation actuelle en Guinée-Bissau, selon Mamadu Serifo Jaquité.

Mais le représentant de la Cedeao a précisé dans sa lettre que la mission ne comprenait pas d’experts de Côte d’Ivoire, mais du Bénin, du Mali et du Burkina-Faso.

Déclaré vainqueur de l’élection présidentielle par la Commission nationale électorale, Umaro Sissoco Embaló a pris fonction il y a plus d’une semaine, alors que son adversaire du second tour, Domingos Simões Pereira, n’a toujours pas obtenu de réponse sur son recours déposé à la Cour suprême de justice. Il allègue de graves irrégularités dans le processus de vote.

Cependant la CNE a recompté plus d’une fois les bulletins, se rendant chaque fois à l’évidence que Embaló était le vainqueur.

Après son investiture, ce dernier a vite trouvé un successeur à Aristides Gomes, dirigeant le gouvernement issu de la législature avec une majorité parlementaire, en la personne de son allié Nuno Nabian.

Par ailleurs, l’armée a aussi pris position pour Embaló, occupant ou fermant certaines institutions dans ce pays qui connait une instabilité politique perpétuelle depuis son indépendance, en 1974.

Une mission de la CEDEAO à Bissau pour évaluer la situation politique

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)a, dans une note adressée au Premier ministre bissau-guinéen démis de ses fonctions, annoncé qu’une mission ministérielle de la région sera à Bissau le 8 mars pour évaluer la crise post-électorale du pays.Dans cette lettre signée par le représentant spécial de la CEDEAO en Guinée-Bissau, Blaise Diplo-Djoman, et dont APA a obtenu copie jeudi, la délégation sera dirigée par le chef de la diplomatie du Niger, Kalla Ankourau. Il sera accompagné par le ministre d’État et secrétaire général de la présidence guinéenne, Youssouf Kiridi Bangoura, et du président de la commission de la CEDEAO, Jean Claude Kassi Brou.

A la sortie du premier conseil des ministres qu’il a présidé, Umaro Sissoco Embalo, vainqueur de l’élection présidentielle selon la Commission nationale des élections avec 53,55%, a dédramatisé la possibilité de la CEDEAO de ne pas reconnaître les organes de l’Etat actuellement au pouvoir en Guinée-Bissau.

Outre la neuvième vague de grève à l’appel des deux principales centrales syndicales et observée par certains fonctionnaires publics, les différentes institutions de l’état fonctionnent normalement.

La Cour Suprême dément toute volonté d’annuler la présidentielle

La Cour Suprême de Justice (CSJ) de Bissau a démenti les informations véhiculées sur les réseaux sociaux et dans certains médias, selon lesquelles, Paulo Sanhá Président de cette Institution, a déclaré depuis Lisbonne, qu’il annulerait à son retour dans le pays, les résultats du second tour de la présidentielle du 29 décembre 2019Dans un communiqué de presse publié ce mercredi, auquel APA a obtenu copie, le chargé de la communication du bureau du président de la Cour Suprême a déclaré que de telles informations ne sont rien de plus que des «mensonges et calomnies» installés ces derniers temps contre la personne du président de la Cour Paulo Sanhá.

Dans la note, Salimo Vieira a expliqué qu’ «il n’appartient pas au Président de la Cour Suprême de justice de statuer individuellement sur tout les recours en Guinée-Bissau que ce soit au niveau des Chambres où en Plénière. »

Ce responsable a expliqué dans la même note, que le président de la CSJ préside la plénière, conduit la discussion et recueille les voix qui sont pour et contre le projet d’arrêt présenté dans le rapport, dans le cas spécifique du litige électoral, avec droit de vote de qualité en cas d’égalité. Il peut voter lorsque qu’il décide de le faire.

Dans le document, le conseiller a déclaré que le président de la Cour n’a aucun pouvoir d’imposition, ni d’autorité technico-juridique sur les autres juges conseillers. « Chacun est indépendant en se soumettant à sa conscience et à la loi applicable au cas d’espèce » , précise la note.

G’Bissau: l’armée appelée à la neutralité dans la crise politique

La Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) a demandé à son tour, mardi, la neutralité des forces armées de la Guinée Bissau dans la crise post-électorale, après qu’elles ont fini d’occuper des cours et tribunaux du pays.« La CPLP appelle les forces armées républicaines à s’abstenir de toute action compromettant leur position neutre face aux conflits de nature politique », a souligné dans un communiqué l’organisation, au lendemain de l’appel de la Cedeao qui mettait en garde l’armée bissau-guinéenne contre toute ingérence politique.

Ce mardi, le bureau de la Cour suprême a déploré l’occupation, « pour des raisons inconnues », de ses locaux et de ceux de la Cour d’appel et du tribunal régional de Bissau par les forces de défense et de sécurité, empêchant ainsi leur fonctionnement normal.

Cette occupation militaire survient après que le président déclaré élu par la Commission nationale des élections (Cne), Umaro Sissoco Embaló, a limogé son le Premier ministre sortant, Aristides Gomes, pour nommer Nuno Nabiam, un de ses principaux alliés.

Ce dernier a d’ailleurs rendu public, lundi soir, son gouvernement composé de 32 membres, dont 18 ministres et 13 secrétaires d’État, à l’exception du ministre de la Santé Publique qui n’est pas encore nommé.

La CPLP a aussi appelé les acteurs politiques de ce pays lusophone à la « sérénité » pour éviter «des situations qui pourraient conduire à plus d’instabilité politique et de violence».

Elle a souligné l’importance de créer « des espaces et un environnement » afin que « des institutions civiles compétentes » puissent trouver « rapidement les solutions très définitives pour la paix et la stabilité politique ».

Par ailleurs, l’organisation promet de continuer de développer, en collaboration avec les autres membres du Groupe P5 (Nations Unies, Union africaine, Cedeao et Union européenne), les efforts pouvant contribuer « efficacement à résoudre la crise politique postélectorale, respectant la Constitution et les autres lois (de ce) pays » dont l’histoire a été marquée par de nombreux coups d’états militaires.

Baisse de 5,480 milliards FCFA du bénéfice consolidé du groupe Sonatel

Le bénéfice net consolidé du groupe Sonatel (Société nationale des télécommunications) du Sénégal qui comprend des filiales au Mali, en Guinée, en Guinée-Bissau, en Sierra Leone et une participation au Groupement Orange Services, a connu une baisse de 5,480 milliards de FCFA (environ 8,768 millions de dollars) au 31 décembre 2019, a appris APA mardi auprès de cette société de télécommunication basée à Dakar.Ce bénéfice consolidé est passé de 202,251 milliards de FCFA en 2028 à 196,771 milliards de FCFA en 2019, soit un repli de 2,70%. Selon les dirigeants de la Sonatel « l’évolution du résultat net est impactée par le niveau des amortissements et le coût du service de la dette ». Au terme de l’exercice 2018, ce bénéfice était en légère progression de 0,03%, passant de 202,186 milliards de FCFA en 2017 à 202,251 milliards FCFA un an plus tard.

De son côté, le chiffre d’affaires est en hausse 64,800 milliards FCFA, s’établissant à 1086,756 milliards de FCFA contre 1021,956 milliards FCFA en 2018. Ce chiffre d’affaires est soutenu par une bonne progression de la contribution de la Data mobile (+22% contre 18,7% en 2018) et d’Orange Money (+7,7% contre 6,1% en 2018). Cependant, il faut relever le repli de la contribution de l’international (+11,4% contre 13,5% en 2018).

L’Ebitda (revenus avants intérêts, impôts et taxes et amortissements) a évolué de 4,2%, se situant à 482,1 milliards de FCFA contre 462,6 milliards FCFA en 2018.

Concernant la valeur ajoutée de la société, on relève une augmentation de 18,520 milliards de FCFA, avec une réalisation se situant à 599,415 milliards de FCFA contre 580,895 milliards de FCFA en 2018.

L’excédent brut d’exploitation suit la même tendance haussière à 481,090 milliards de FCFA contre 472,477 milliards de FCFA en 2018 (+1,82%).

Quant au résultat d’exploitation, il est en hausse de 1,42% à 316,748 milliards FCFA contre 312,286 milliards FCFA en 2018.

En perspectives pour l’exercice 2020, les dirigeants du groupe Sonatel envisagent notamment un maintien de la croissance du chiffre d’affaires, tirée par la performance sur la data mobile, Orange Money et la Fibre malgré une poursuite de la baisse des revenus issus de la voix fixe et de l’international ainsi qu’une poursuite de la dynamique de croissance de l’Ebitda.

Ils entendent également poursuivre une politique d’investissement ambitieuse avec une enveloppe stabilisée autour de 200 milliards FCFA.

G’Bissau: le président Embaló nomme un gouvernement de 32 membres

Le Premier ministre bissau-guinéen, Nuno Gomes Nabiam a rendu public, lundi soir, son gouvernement composé de 32 membres, dont 19 ministères et 13 secrétariats d’État, le ministre de la Santé Publique n’étant pas encore nommé.La nouvelle équipe gouvernementale compte sept femmes, notamment quatre ministres et trois secrétaires d’Etat. Le gouvernement destitué d’Aristides Gomes comptait 31 membres avec 11 femmes.

Dans ce gouvernement, on note la présence d’une militante du PAIGC, Suzi Carla Barbosa, qui occupe le portefeuille des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et des Communautés, un poste qu’elle occupait dans le gouvernement d’Aristides Gomes.

L’autre nouveauté, c’est le retour de l’économiste João Aladje Fadiá, ancien directeur national de la Banque centrale de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), nommé au ministère des Finances.

Les membres du Mouvement pour l’alternance démocratique (MADEM) qui avait porté la candidature d’Embalo à la présidentielle, du Parti du renouveau social (PRS), de l’Assemblée du peuple uni-Parti démocratique de Guinée-Bissau (APU-PDGB) dominent le nouveau gouvernement.

Úmaro Sissoco Embaló a remporté le second tour la présidentielle du 29 décembre 2019 avec 53,55% des voix, contre 46,45% pour son challenger, Domingos Simões Pereira du PAIGC qui réfute les résultats.

Investi «symboliquement» le 27 février dernier, le président Embaló a nommé le lendemain, l’ingénieur Nuno Gomes Nabiam, au poste de Premier ministre.

Voici les noms des membres du gouvernement:

Ministères :

M. Mamadu Serifo Djaquité (MADEM-G15): Ministre de la Présidence du Conseil des ministres et des Affaires parlementaires

M. Jorge Malú (PRS) : Ministre des Ressources naturelles et de l’Energie

M. Jorge Mandinga (APU): Ministre des Transports et des Communications

M. Abel da Silva Gomes (MADEM-G15): Ministre de l’Agriculture et du Développement rural

M. Victor Mandinga (MADEM-G15): Ministre de l’Economie, du Plan et de l’Intégration régionale

M. João Aladje Mamadú Fadiá (indépendant): Ministre des Finances

Mme Suzi Carla Barbosa (PAIGC): Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Communautés

M. Botche Candé: Ministre de l’Intérieur

M. Fernando Mendonça (Cadogo): Ministre de la Justice

M. Sandji Fati (MADEM-G15): Ministre de la Défense et de la Liberté des combattants du pays

M. Fernando Dias (PRS): Ministre de l’Administration territoriale et des Collectivités locales

M. Malam Sambú (PRS): Ministre des Pêches

M. Antόnio Artur Sanhá (PRS): Ministre du Commerce et de l’Industrie

M. Arcénio Abdulai Jibrilo Baldé (MADEM-G15): Ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur

Mme Maria Celina Vieira (APU): Ministre de l’Administration publique, Tu travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale

Ministre de la santé publique (à nommer)

Mme Maria da Conceição Évora (MADEM-G15): Ministre de la Femme, de la Famille et de la Solidarité sociale

M. Fidelis Forbs (MADEM-15) : Ministre des Travaux publics, du Logement et de l’Urbanisme

M. Viriato Soares Cassamá: Ministre de l’Environnement et de la Biodiversité

Secrétariats d’Etat :

Mme Dara Yurgan da Fonseca Ramos (MADEM-G15): Secrétaire d’État aux Communautés

M. Augusto Gomes (APU): Secrétaire d’État à la Coopération internationale

M. Florentino Fernando Dias (MADEM-G15): Secrétaire d’État à la Jeunesse et aux Sports

M. José Carlos Varela Cassimiro (MADEM-G15): Secrétaire d’État aux Affaires budgétaires et fiscales

M. Ilídio Vieira Té (PRS): Secrétaire d’État au Trésor

Mme Cornélia Lopes Man (APU): Secrétaire d’État à la Gestion hospitalière

M. Garcia Bifa Bideta (APU): Secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur et à la Recherche scientifique

Mme Nhima Sissé (MADEM-G15): Secrétaire d’État au Tourisme et à l’Artisanat

M. Mário Fambé (PRS): Secrétaire d’État à l’Ordre public

Mme Mόnica Buarό da Costa (PRS): Secrétaire d’État à l’Aménagement du territoire et à l’Intégration régionale

M. Francelino Cunha (PRS): Secrétaire d’État à la Culture

M. Conco Turé (MADEM-G15): Secrétaire d’État à la Communication sociale

M. Augusto Nhaga (RGB-M. BAFATA): Secrétaire d’État aux Combattants de la liberté nationale