Le Mali tient son dialogue national inclusif le 14 décembre

Après la phase des concertations régionales et au sein des ambassades et chancelleries maliennes à travers le monde, le dialogue national inclusif aura lieu le 14 décembre 2019, a annoncé, samedi soir, le chef de l’État, Ibrahim Boubacar Keïta lors de son adresse à la nation.« J’invite toutes les forces vives de la nation malienne à participer au dialogue national inclusif qui aura lieu le 14 décembre au palais de la culture Amadou Hampaté Bâ », a dit le président Keïta.

Ce dialogue national est très attendu par les Maliens qui y voient une occasion de discuter des problèmes qui assaillent le pays depuis 2012.

Dans son discours, le chef de l’État a tendu une nouvelle fois la main au chef de fil de l’opposition, Soumaïla Cissé et à la Coordination des Mouvements de l’Azawad, groupe armé signataire de l’Accord de paix, qui ont boycotté les phases régionales de ce dialogue. « Je souhaite que personne ne soit laissé au bord de la route au cours de ce dialogue », a affirmé Ibrahim Boubacar Keïta.

Selon lui, le dialogue national est occasion pour « tout mettre à plat et faire un diagnostic profond de la crise malienne et proposer les solutions idoines ».

Il a souhaité que les acquis des assises précédentes soient mis à profit au cours de ce dialogue.

Pour la mise en œuvre des recommandations qui seront issues du dialogue national inclusif, il a fait savoir qu’un mécanisme de suivi indépendant lui sera proposé par les organisateurs.

Présidentielle en GBissau : Carlos Gomes Júnior soutient Umaro Sissoco

Le candidat indépendant Carlos Gomes Júnior a annoncé, samedi soir à Bissau, son soutien à Umaro Sissoco Embaló, candidat du Mouvement pour l’alternance démocratique (MADEM-G 15), au second tour de la présidentielle bissau-guinéenne prévue le 29 décembre 2019.Arrivé deuxième au premier tour de la présidentielle du 24 novembre dernier avec 27,65 % des voix, Umaro Sissoco Embaló doit affronter au second tour Domingos Simoes Pereira, candidat du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert (PAIGC), qui a récolté 40,13% des suffrages.

Mais pour Gomes Junior qui a remporté 2,66% des voix à la présidentielle, « avec le soutien de tous, Umaro Sissoco Embaló est en mesure de sauver la Guinée-Bissau du conflit et de la pauvreté », en accédant à la magistrature suprême.

Dans un document officialisant son soutien au candidat du MADEM-G15, Gomes Junior s’engage à battre campagne en faveur d’Umaro Sissoco Embaló. Il s’engage également à initier d’autres activités pouvant mobiliser les électeurs pour Sissoco

«En ce moment, le pays doit se redécouvrir et mettre fin aux divergences, marquées par de profondes divisions politiques, qui menacent la cohésion sociale et familiale », a dit Gomes Junior, par ailleurs ancien Premier ministre et ancien dirigeant du Parti africain de l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC).

«Je n’ai pas besoin de prouver mes liens profonds avec le PAIGC, le parti que j’ai dirigé pendant 12 ans, ni mes liens affectueux avec tous ses militants. Mais tout le monde connaît l’histoire de mes relations avec les dirigeants actuels », a-t-il ajouté, estimant qu’Umaro Sissoco Embaló est celui qui, dans les meilleures circonstances, peut sortir le pays de sa situation difficile.

Sénégal : la seconde vie d’une séropositive

Diagnostiquée séropositive en 2005, l’aide-infirmière Soukeyna Ndiaye, 46 ans, incarne le combat contre la « stigmatisation » et la « victimisation ».Depuis 14 ans déjà, elle participe à plusieurs activités pour le compte du Réseau national des associations de personnes vivant avec le VIH (RMP+) dans le but de redonner le sourire aux séropositifs du Sénégal.

Joyeuse, sociable et endurante, Soukeyna Ndiaye est sollicitée de partout.

Emmitouflée dans un boubou taille basse « Wax », foulard bien nouée à la tête comme une bonne Sénégalaise, la présidente de RMP+ termine son panel avant d’aller au bar prendre un café pour se réchauffer le ventre.

Sur place, la retrouve Dr Mamadou Sakho, conseiller régional de l’ONU-Sida, qui lui donne une tape amicale dans le dos avant de saluer « une dame courageuse ».

« J’ai été dépistée positive du Sida en 2005 quand j’ai accouché mon septième enfant. Je l’ai su après 18 jours », a confié à APA la veuve dont le mari a été emporté par cette pathologie.

Mais ses enfants ont été tous « sauvés » après avoir effectué le test : « Cela montre que les médicaments et le traitement sont efficaces ».

Servant au district de Guinguinéo, un département dans le centre du pays, l’aide-infirmière a accueilli son état de sidéenne « avec philosophie », aidée surtout par ses « notions » d’agent sanitaire.

« C’est une maladie qui peut atteindre n’importe quelle personne. Je l’ai prise de manière positive, en décidant de ne pas verser dans l’autopunition ou la victimisation. Parce que c’est Dieu qui en a décidé ainsi », a déclaré Soukeyna Ndiaye, se réfugiant derrière un sourire qui laisse découvrir ses dents nacrées par la fluorose.

Engagement et communication

Comme beaucoup de sidéens, Mme Ndiaye a aussi vécu la « discrimination » même si elle ne touche qu’à la personne qui « y prête attention ». Pour sa part, elle a pris le choix de « vivre » en décidant de se « soigner ».

D’emblée, elle sait que « pour vivre positivement avec cette maladie, vous devez communiquer avec les gens autour de vous. S’ils sont sensibilisés, ils ne vous rejetteront pas ».

Motivée par la volonté d’éduquer ses enfants, elle décide de s’engager par ailleurs dans le mouvement associatif en présidant le RMP+, un réseau basé en banlieue dakaroise et regroupant, en dehors des personnes vivant avec la maladie, « des personnes ressources qui nous aident dans le travail ».

« L’idée de la création de RMP+ est venue de personnes très engagées dans l’accompagnement et l’appui psycho-social des malades. Elles se sont dit à un certain moment pourquoi ne pas s’impliquer davantage dans la lutte contre la contamination et la prolifération du Sida au Sénégal », a-t-elle expliqué.

Le taux de prévalence du Sida au Sénégal est de 0,5%. Et les initiatives pour son élimination, en passant par des communautés comme RMP+, sont nombreuses.

Mais ces initiatives doivent se faire aussi par plus de « communication », avec « l’aide des journalistes dans la lutte contre la discrimination et pour l’humanisation du VIH Sida », a préconisé Soukeyna Ndiaye, sous le regard avisé de Dr Mamadou Sakho.

« Les personnes qui vivent l’épidémie ont besoin de protection sociale et de soutien parce que les modes de transmission du VIH font que personne n’a choisi d’être infecté », a rappelé ce dernier.

Côte d’Ivoire: lancement de l’enrôlement pour la nouvelle CNI le 11 décembre

L’Office national de l’Etat civil et de l’identification (ONECI) annonce le lancement officiel du Registre national des personnes physiques (RNPP) et l’enrôlement pour la nouvelle Carte nationale d’identité (CNI) à partir du 11 décembre 2019.« Le lancement officiel est prévu le 11 décembre 2019 suivi de l’enrôlement du premier citoyen avec cible les membres du gouvernement », a indiqué Kéïta Naba, chef projet titre d’identité à l’ONECI, lors d’un séminaire de formation des professionnels des médias.

Le directeur général de l’ONECI, Konaté Diakalidia, a fait savoir que pour la nouvelle Carte nationale d’identité, à puce, les Ivoiriens ont la possibilité de faire la demande en ligne, une innovation majeure qui marque la dématérialisation des requêtes en matière d’identification. 

La phase pilote pour l’enrôlement est « prévue durer deux semaines et nous avons deux semaines pour faire la synthèse avant de passer à la phase de généralisation sur l’ensemble du territoire », a souligné Mme Kéïta Naba. 

Les régions ciblées pour la phase pilote sont notamment les régions du Goh, du Poro, de San-Pedro, de la Mé, du Gbekê et la Région du Cavally, a-t-elle énuméré,  avant d’ajouter que « la généralisation sera en fin janvier 2020 ».

Cette opération, précisera-t-elle, commencera par le renouvellement des titres arrivés à expiration, notamment les CNI, ce qui est « l’urgence pour l’instant jusqu’en juin 2020, mais parallèlement à cela le nouveau système pourra enregistrer de nouvelles demandes de mise à jour de la CNI.   

Les deux cartes, la précédente et la nouvelle vont « continuer à cohabiter jusqu’à l’expiration des anciennes cartes qui sont encore en circulation », a-t-elle relevé, tout en poursuivant qu’il est prévu mettre fin aux enrôlements dans les centres ONECI à partir du lancement officiel du nouveau système.

Cependant, les demandeurs qui ont déjà les reçus d’enrôlement et qui n’ont pas encore obtenu leur document définitif, leurs cartes nationales d’identité  seront produites par le nouveau système, a mentionné la cheffe du projet titre d’identité. 

Tous les problèmes qui seront détectés dans la phase pilote seront corrigés et « nous pensons que dans le courant de janvier 2020 ou début février, nous allons enclencher avec les délais de production,  et on pourra faire l’essentiel », a assuré le directeur général de l’ONECI.

La nouvelle CNI ivoirienne vient révolutionner l’écosystème de l’identification en Côte d’Ivoire. Cette carte de dernière génération pourra permettre de rentrer sur la plate-forme de la CEI, la commission électorale, de la Sodeci, des impôts et du trésor grâce à ses multiples fonctions.   

« Avec cette carte à puce, on peut voter avec, (mais) c’est au gouvernement de décider », a laissé entendre le directeur général de l’ONECI, qui note qu’à travers cette base de données qu’ elle constitue on peut aider à restaurer la confiance entre tous les acteurs économiques du pays.

Près de 460 milliards Fcfa devraient être mobilisés pour moderniser l’état civil en Côte d’Ivoire. Et ce, à travers six axes stratégiques dont la réforme du cadre juridique, institutionnel ; le renforcement des capacités organisationnelles et infrastructurelles ; et la création d’un fichier unique de la population.

Le RNPP devrait en outre permettre d’attribuer à chaque individu un identifiant unique aux fins de l’identifier dans tous les services d’identification et de l’état civil. L’opérateur Semlex a signé une convention avec l’Etat afin d’appuyer l’ONECI en matière d’identification.

Depuis une décennie 509 021 CNI non retirées sont en souffrance. L’ONECI compte désormais retirer les CNI après trois mois, car leur stock créé des frais de gestion.  

Affaire le gouvernement écrit à la CPI pour maintenir Gbagbo en prison : «c’est de l’intoxication» (Ouattara)

Le président ivoirien Alassane Ouattara s’est s’inscrit en faux samedi à Katiola (430 km au Nord d’Abidjan) relativement à l’information selon laquelle le gouvernement ivoirien aurait écrit à la Cour pénale internationale ( CPI) pour lui demander de maintenir Laurent Gbagbo en détention bien qu’il a été acquitté par cette juridiction.« Sur la question de la CPI, je pense que c’est tout simplement de l’intoxication. Il n’y a jamais eu de demande du gouvernement ivoirien. Les avocats ivoiriens ont pris une initiative. C’était leur initiative. Nous n’avons jamais été associés à cette initiative des avocats», a indiqué M. Ouattara dans une conférence de presse au terme de sa visite d’État de quatre jours dans la région du Hambol ( Centre-Nord).

«  Les questions judiciaires, on ne s’en mêle pas.  On vous l’a dit. On  le répète, c’est un procès qui est en cours. Il n’y a pas de raisons que le gouvernement s’en mêle pour dire faites ceci, faites cela. C’est purement de l’intoxication», a soutenu le chef de l’État ivoirien.

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo est en liberté conditionnelle à Bruxelles en Belgique ( en attendant la fin de la procédure à son encontre) après près de huit ans de détention à la CPI pour son implication présumée dans la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011 qui a fait officiellement 3000 morts.

Côte d’Ivoire: 200 000 tonnes d’anacarde seront enlevées à des prix rémunérateurs subventionnés

Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé samedi à Katiola (430 km au nord d’Abidjan) dans le Centre-nord du pays, des mesures pour améliorer le prix bord champ de l’anacarde (Noix de cajou).«J’ai instruit le gouvernement de trouver des solutions pour améliorer le prix d’achat à nos parents paysans. Je peux vous dire que d’ores et déjà que pour atteindre cet objectif, le Conseil coton-anacarde et le Groupement des exportateurs des produits agricoles (GEPPA) enlèveront 200 000 tonnes à des prix rémunérateurs subventionnés», a indiqué M. Ouattara.

Selon le chef de l’exécutif ivoirien qui s’exprimait dans un meeting de clôture de sa visite d’État de quatre jours dans la région du Hambol (430 km au Nord d’Abidjan), cette mesure va impacter le marché international et local en mettant le prix bord champ au niveau minimum souhaité par le gouvernement.

«Par ailleurs, j’ai demandé au gouvernement de mettre un accent particulier sur la transformation locale de l’anacarde et des autres produits. Nous avons aussi procéder à une compensation par le prix du coton car dans certaines régions ici, les deux vont ensemble avec une subvention pour le coton de 21 milliards FCFA malgré la baisse du prix international », a ajouté M. Ouattara.

 A l’ouverture de la campagne 2019 en février dernier, le prix bord champ plancher a été fixé à 375 Fcfa/kg de la noix de cajou bien séchée, bien triée et exempte de matières étrangères. Pour cette année 2019, la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, prévoyait une production de 800 000 tonnes contre 761 000 tonnes l’année précédente.

 En termes de volumes d’anacardes transformés, la Côte d’Ivoire a enregistré un peu moins de 69 000 tonnes de produits en 2018, en deçà des objectifs que le Conseil (régulateur) s’est fixé. Le régulateur envisageait de transformer notamment 100 000 tonnes.

Ce volume transformé reste toutefois une progression par rapport à 2017 où le pays a atteint un taux de 53%, représentant 44 000 tonnes.

Le Conseil coton-anacarde construit actuellement une «usine école » à Yamoussoukro, ce qui devrait hisser davantage la transformation.

L’objectif de transformation en 2019 est de 130 000 tonnes pour des capacités installées opérationnelles de l’ordre de 122 000 tonnes.

Début des opérations d’une police spéciale de sécurité routière en Côte d’Ivoire

La Police spéciale de sécurité routière ( PSSR), une nouvelle unité du ministère ivoirien des transports visant à lutter contre les accidents de la route, a débuté officiellement ses activités à l’occasion de la visite d’État du président de de la République Alassane Ouattara dans la région du Hambol (Centre-Nord), a-t-on appris de source officielle.« La Police spéciale de sécurité routière (PSSR) du ministère des Transports est désormais opérationnelle. Elle a procédé à sa première sortie officielle à l’occasion de la visite d’Etat du Président de la République Alassane Ouattara dans la région du Hambol. Elle a déployé la grosse artillerie. Ce sont au total 10 véhicules, 10 motos et une trentaine de policiers qui  se sont mobilisés », rapporte une note d’information transmise samedi à APA.

 Cette nouvelle institution dédiée à la sécurité routière a entre pour missions de  sensibiliser les usagers, de faire la dissuasion et de prévenir les accidents de la route.

« Il y a la dimension préventive mais il y a aussi la répression. La police spéciale de la sécurité routière combine ces deux entités. Nous avons travaillé spécifiquement sur la sensibilisation, nous avons fait un peu de répression mais c’est un début de déploiement…», a assuré dans la note, le commissaire principal Touré Abdul-Kader, le directeur chargé de la police spéciale de la sécurité routière au ministère des transports.

« La question de la sécurité routière trouve une réponse. Tous les moyens pour empêcher les accidents sont en train d’être mis à notre disposition par le ministère des Transports » a-t-il ajouté, précisant que son unité qui a une dimension nationale, « va monter en puissance » avec des fonctionnaires de police dont l’intégrité ne « souffrira  d’aucune ambiguïté ».

 Poursuivant, il a annoncé une seconde dimension de ce projet de police spéciale de sécurité routière dénommée « Système de transport intelligent » ( STI). Ce système, a-t-il fait savoir, comporte la vidéo verbalisation et empêchera l’usager et le policier d’avoir des « échanges d’argent » en permanence.

« La sécurité routière, ce n’est pas seulement qu’Abidjan. C’est vrai que 60% des cas d’accidents sont relevés à Abidjan. On consolide une base solide et l’extension se fera pour répondre aux préoccupations des ivoiriens» a promis le Commissaire Touré.

 Selon le Groupement des sapeurs-pompiers militaires ( GSPM), les accidents de la circulation ont fait 12 564 victimes dont 303 morts en Côte d’Ivoire au premier semestre 2019.

Présidentielle 2020: «si ceux qui sont de ma génération décident d’être candidats, alors je suis candidat» (Ouattara)

Le président ivoirien Alassane Ouattara a affirmé samedi à Katiola ( 430 km au nord d’Abidjan) qu’il sera candidat à la présidentielle ivoirienne de 2020 si tous ceux de sa génération décident d’être candidats à cette élection.« Mon intention, c’est bien de transférer le pouvoir à une nouvelle génération. Mais je veux que tous ceux de ma génération comprennent que notre temps est passé et que  nous devons nous mettre de côté. Alors si eux, ils décident d’être candidats, alors je serai candidat », a déclaré M. Ouattara dans un meeting de clôture de sa visite d’État de quatre jours dans la région du Hambol (Centre-Nord).

«Je sais que nos concitoyens ont de la mémoire. C’est trop facile d’avoir fait ce que certains ont fait et de penser qu’ils peuvent revenir faire la même chose. La Côte d’Ivoire appartient aux prochaines générations. Mais, comme je vois des hésitations au niveau de certains de ma génération, c’est pour ça, je n’ai pas encore  annoncé ma décision », a justifié le président ivoirien.

Selon lui, la Côte d’Ivoire avance, mais ne peut pas avancer avec «n’importe qui». « Le choix sera simple parce que les ivoiriens ne veulent pas retourner dans le gaspillage et les détournements. L’élection de 2020 se passera bien. Soyez sereins. Il n’y aura rien, il n’y aura pas de violence », a dit avec insistance M. Ouattara assurant également que ces élections présidentielles de 2020 seront libres, démocratiques et transparentes.

Auparavant, il a passé en revue les grands projets réalisés par son gouvernement au bénéfice de ses concitoyens assurant que « je ferai tous les sacrifices nécessaires pour mon beau pays ».

 Le chef de l’État ivoirien est depuis mercredi dernier dans la région du Hambol pour une visite d’État de quatre jours qui s’est achevée, samedi,  par un grand meeting au stade Ouattara Thomas d’Aquin de Katiola.

Gambie : nouvel engouement des supporters pour les Scorpions

Longtemps ignorée par les Gambiens, l’équipe nationale de football, les Scorpions, est subitement devenue l’objet de toutes les attentions grâce au bon parcours qu’elle est en train d’effectuer dans les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations dont la phase finale aura lieu en 2021 au Cameroun.Au tableau de chasse des Scorpions, figurent d’abord les Panlacas Negras d’Angola que les Gambiens sont allés battre (3-1) à Luanda. Ensuite, il y a eu les Léopards de la RDC. Certes les Gambiens ont été tenus en échec (2-2) à domicile, mais ils ont fait preuve face aux Congolais d’une grande détermination qui leur a permis d’égaliser à deux reprises.

En plus d’être premiers du groupe D avec quatre points, les Scorpions ont rallié les suffrages en traitant d’égal à égal avec les Léopards de la RDC dont le palmarès dépasse de loin celui de l’équipe nationale gambienne.

Suffisant pour que les amateurs reconsidèrent leur attitude à l’égard des Scorpions, les voyant même se qualifier à la prochaine phase finale de la Coupe d’Afrique. Ce qui serait une première pour l’équipe nationale absente jusqu’ici de la plus grande compétition sportive du continent.

Ils sont les seuls à détenir cette triste performance dans la sous-région où le Cap-Vert et la Guinée-Bissau à qui on les comparait peuvent se prévaloir de deux participations à une phase finale de Can. Les Mourabitounes de la Mauritanie, autre équipe jadis à la traîne, sont parvenus à vaincre le signe indien en prenant part à la dernière édition de la Can jouée en Egypte, l’année dernière.

Enthousiasmés par les récents résultats des Scorpions, beaucoup de supporters gambiens pensent que l’heure est venue de pousser leur équipe pour qu’elle se fasse un nom au plan continental. D’où, le nombre de plus en plus important de Gambiens à s’intéresser aux matchs de l’équipe nationale et à se rendre au stade.

« Après tant de fausses apparitions dans le football, 2021 est peut-être une année magique pour nous », a confié à APA Ebrima Bah, un supporter qui reconnait avoir boycotté deux ans durant les matchs des Scorpions à cause de leurs mauvaises prestations d’antan.

A présent que les joueurs alignent les bons matchs, Bah a renoué avec l’amour du maillot national et il promet de ne rater désormais aucune sortie des Scorpions dont il attend ni plus ni moins une qualification à la phase finale de la prochain Can.

Alieu Ceesaye, autre supporter des Scorpions, affiche, lui, un optimisme mesuré. « En tant que fans d’une petite nation de football, nous devons tempérer nos ardeurs avec une dose de réalisme », a-t-il averti, tout en brandissant fièrement un petit drapeau gambien qu’il avait emmené au match contre la RDC. Signe de l’engouement autour des Scorpions, cette rencontre s’est jouée à guichets fermés au stade de l’Indépendance dans la ville côtière de Bakau, située à 16 km de Banjul, la capitale.

En bon connaisseur du football africain, Ceesaye se méfie de la RDC, mais aussi de l’Angola et du Gabon, les autres équipes du Groupe. Dans le classement des équipes africaines, la Gambie est 47ème là où la RDC est 9ème, l’Angola 31-ème et le Gabon 19-ème.

Les Léopards avec leurs 19 participations à une Can et leurs deux participations à une Coupe du monde devraient logiquement terminer premiers du Groupe, affirme Ceesaye qui estime que les Scorpions ont leurs chances pour occuper la deuxième place, également qualificative à la Can.

Quoi qu’il en soit, l’espoir est permis, confie le supporteur Ebrima Bah qui voit dans le bon résultat face à la RDC la poursuite de la résurrection des Scorpions amorcée depuis qu’ils se sont ouverts les portes des éliminatoires en écartant, en octobre dernier, l’équipe de Djibouti.

Pour Ebrima et les dizaines de milliers de Gambiens à se passionner maintenant pour l’équipe nationale, celle-ci peut bien poursuivre sa marche victorieuse vers la phase finale de la Can en tenant tête à ses futurs adversaires, voire les battre. Le Gabon, prochain sparring-partner, pourrait dans ce cas de figure faire les frais de la furia des Scorpions….

Société, gouvernance et justice se côtoient dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus samedi à APA mettent en exergue les faits société avec la marche de « Aar Linu Bokk » contre la hausse du prix de l’électricité, le rapport 2017 de l’Agence de régulation des marchés publics et la justice avec le passage, hier, de Me Malick Sall, ministre de la Justice, à l’Assemblée nationale pour le vote de son budget.« Manifestation Aar Linu Bokk-Guy marche sur le Palais », rapporte EnQuête à sa Une, informant que M. Sagna a réussi, hier, l’exploit de s’agripper aux grilles du Palais présidentiel.

Parlant de cette manifestation, Mignane Diouf du Forum social sénégalais estime qu’ « on aurait pu les (manifestants) laisser s’indigner, remettre leur mémorandum et repartir ».

A propos de cette marche, L’Observateur met exergue « le coup d’éclat de Guy Marius Sagna au Palais présidentiel ».

Toutes choses qui font dire à Vox Populi que « Guy Marius manifeste jusque dans le Palais ». Selon le journal, les marcheurs ont semé la police et réussi leur pari d’atteindre les grilles de la Présidence.

« Marche contre la hausse du prix de l’électricité-Guy Marius secoue le Palais », renchérit Walf Quotidien.

L’Observateur revient sur les audits 2017 de l’ARMP et informe que « Matar Bâ (ministre des Sports) et Bibi Baldé (ancien ministre de l’Environnement) trébuchent en plein marché ».

Selon nos confrères, M. Baldé avait alloué plus d’un million f cfa à un informaticien et un câbleur pour tuer des insectes.

« Rapport d’audits 2017-Les micmacs de l’administration dénichés », note L’As.

A l’Assemblée nationale, « Me Malick Sall fait le prof » à propos du traitement de l’affaire Karim Wade devant les instances onusiennes, indique Sud Quotidien.

De l’avis du Garde des Sceaux, « le Conseil des droits de l’homme, présidé par un Sénégalais, n’a pas évoqué le cas Karim Wade. Le Comité des droits de l’homme qui ne fait que formuler des observations, n’a pas non plus parlé du cas Karim Wade ».

Pour un système judiciaire adapté, accessible, équitable…Le Soleil fait « cap sur cinq objectifs à l’horizon 2023 ».

Le taux de couverture en électricité passe de 13% à 80% en 2019 dans le Hambol

Le taux de couverture en électricité dans la région du Hambol (430 km au Nord d’Abidjan), est passé de 13% en 2011 à 80% à fin octobre 2019, a appris de source officielle, vendredi.L’information a été donnée par le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé à la faveur de la visite d’Etat de quatre jours qu’effectue le président Alassane Ouattara dans cette région depuis mercredi.

Au cours de cette visite d’Etat qui s’achève samedi, M. Ouattara procède à la mise sous tension de plusieurs localités de la région. C’est le cas du quartier moderne de Katiola.

 Présentant le projet au Chef de l’Etat, mercredi, le ministre Abdourahmane Cissé, a expliqué que les travaux de raccordement de ce quartier de 3700 habitants  ont consisté à tirer 15 km de lignes de moyenne et basse tension,  à poser deux transformateurs et 366 poteaux ainsi que des lampadaires.

Il a relevé qu’en plus de l’électrification de nouvelles localités, conformément aux instructions  du président de la République, 40 travaux d’extension de réseau électrique ont été réalisés dans le Hambol. Au total pour la ville de Katiola, la somme de 1,3 milliard de FCFA a été investie pour les travaux d’extension de réseau.

Le poste source de Dabakala, sis à Dabakalakoro a été mis en service ce vendredi en présence du Chef de l’Etat, Alassane Ouattara.

Ce poste source de Dabakala qui s’inscrit dans le cadre du Projet de développement du réseau électrique de Côte d’Ivoire (PRODERCI), a généré 26 postes sources dont la construction de 11 nouveaux postes haute tension et la réhabilitation et l’extension de 15 postes haute tension, la création de 1700 km de lignes haute tension et l’électrification de 500 localités rurales.

 La construction du poste de Dabakala, d’un montant de plus de 6,8 milliards FCFA, s’insère dans le PRODERCI doté d’un coût global de 475 milliards FCFA.

Sur le plan national, le taux de couverture en électricité est passé de 33% en 2011 à 65% à fin octobre 2019 et estimé à 80% à fin 2020 pour un objectif de 100% en 2025.

Côte d’Ivoire: 21 cas de viols sur mineurs recensés en 2019 (ONG)

Le Groupe des organisations féminines pour l’égalité Hommes-Femmes (GOFEHF), une ONG, a dénoncé vendredi à Abidjan la récurrence des violences sexuelles en Côte d’Ivoire révélant que près de vingt-et-un cas de viols sur mineurs ont été recensés dans le pays en 2019.« Chaque année, au moins un cas  de viol sur un enfant est signalé dans toutes les régions de la Côte d’Ivoire. Au cours de cette année 2019, de nombreux cas de viols sur mineurs ont été enregistrés dans différentes localités du pays. Les statistiques montrent clairement que le phénomène de viols des enfants ces derniers temps prend une proportion inquiétante. Ainsi, 21 cas de viols ont été recensés çà et là dans le pays », a dit Rachel Gogoua, la présidente du GOFEHF dans une conférence de presse.

Cet échange avec la presse  s’inscrit dans le cadre de la campagne internationale dénommée « 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes» (Une campagne internationale pour lutter contre les violences basées sur le Genre  ou VBG) dont le thème national cette année est: « Violences sexuelles exercées sur les enfants, mobilisons-nous pour la tolérance Zéro ».

«  Nous voulons constater avec tous et toutes que le viol sur les mineurs est aujourd’hui une problématique dont on devrait s’inquiéter dans notre pays. Les cas de viols récurrents sur l’ensemble du territoire national appellent à une attention toute particulière de la part des autorités, des partenaires au développement, des familles, de la communauté des OSC et de toute la société », a fait remarquer Mme Gogoua dénonçant des « discriminations sexistes » qui favorisent la violence à l’égard des femmes.

Poursuivant, la conférencière a formulé des recommandations à l’égard du gouvernement ivoirien, des leaders communautaires et de la société toute entière.

Aux autorités ivoiriennes, Mme Gogoua a recommandé entre autres, la vulgarisation du nouveau code pénal, le renforcement des mécanismes et des stratégies de lutte contre les violences basées sur le Genre, la prise en charge gratuite des survivants de violences sexuelles , la mise en place de l’école des parents, la construction des lieux de détention spécifiques destinés aux violeurs et l’affichage public de l’identité des auteurs de viols.

Par ailleurs, dans son plaidoyer, Mme Gogoua a invité les leaders communautaires à  éviter les règlements à l’amiable des cas de viols dans les communautés. Estimant que l’impunité dont jouissent les auteurs de viols aggrave ce phénomène, la conférencière a conclu en  appelant à la synergie d’action de tous les acteurs pour protéger les femmes et les enfants contre les VBG.

Ouattara préside mardi à Dakar une conférence extraordinaire des chefs d’État de l’UEMOA

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, par ailleurs, président en exercice de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine ( UEMOA) présidera le mardi 03 décembre prochain à Dakar au Sénégal une conférence extraordinaire des chefs d’État de cette organisation, a-t-on appris vendredi de source officielle.Selon un communiqué de cette institution sous-régionale transmis à APA, au menu des travaux de cette rencontre, les chefs d’État échangeront notamment sur les mécanismes et stratégies pour faire face aux menaces terroristes dans les pays membres.

La Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’UEMOA est l’organe suprême qui définit les grandes orientations de la politique de l’Union.

Guinée : l’opposition annonce son retour à l’Assemblée nationale

Les députés de l’opposition guinéenne membres des groupes parlementaires « Libéral Démocrate » (UFDG-UDG) et « Alliance Républicaine » (UFR) ont annoncé, vendredi, leur participation aux travaux de l’Assemblée nationale.Dans un communiqué de presse reçu à APA, ces parlementaires justifient leur décision par la levée de l’interdiction générale et absolue du droit de manifester prise par le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, mais aussi par la libération des principaux responsables du Front national pour la défense de la constitution (FNDC).

Selon le texte, les deux groupes parlementaires ont décidé « de reprendre leur participation aux travaux de l’Assemblée Nationale ; de continuer la lutte engagée par le FNDC au sein et en dehors de l’hémicycle contre toute tentative de changement illégal de la constitution en vigueur ; de dénoncer officiellement auprès des instances compétentes de la CEDEAO le manquement par la République de Guinée à ses obligations communautaires notamment en matière de protection des droits de l’homme et de respect du principe de convergence constitutionnelle commun à tous les Etats membres de la CEDEAO ».

Il faut rappeler que ces députés de l’opposition avaient suspendu, en octobre 2019, leurs travaux à l’Assemblée nationale quelques jours après l’ouverture de la session budgétaire qui prendra fin le 05 janvier 2020.

Plus de 22 milliards FCFA de l’AFD pour soutenir les PME africaines via un accord avec l’African Guarantee Fund

L’Agence française de développement (AFD) a signé le 28 novembre 2019 à Paris, avec l’African Guarantee Fund, un accord de sous-participation de 30 millions de dollars USD, soit plus de 22 milliards Fcfa, visant à améliorer l’accès au crédit des Petites et moyennes entreprises (PME) africaines.Cet accord de sous-participation de 30 millions de dollars USD a été paraphé pour le compte de l’Agence française de développement (AFD) par son directeur général M. Rémy Rioux et pour la partie de l’African Guarantee Fund (AGF), par le directeur général du Groupe, M. Félix Bikpo.  

Il vise notamment à améliorer l’accès au crédit des Petites et moyennes entreprises (PME) sur l’ensemble du continent africain. La convention de sous-participation signée entre l’AFD et l’AGF vient renforcer le partenariat entre ces deux entités.

Selon le protocole, cette convention apporte à l’AGF une contre-garantie de 30 millions de dollars, grâce au mécanisme de partage des risques ARIZ : Accompagnement du risque de financement de l’investissement privé en zone d’intervention.

Il s’agit d’une garantie en perte finale proposée par l’AFD aux institutions financières pour couvrir 50% à 75 % d’un prêt individuel ou un portefeuille de prêts aux Petites et moyennes entreprises (PME) et aux institutions de microfinance (IMF), indique un document sur cet accord.

Grâce à son effet de levier, cette contre-garantie permettra à AGF d’accorder des garanties de 60 millions de dollars aux institutions financières locales, permettant ainsi à ces dernières de prêter un total de 120 millions de dollars aux PME africaines.

Ce volume financier, devrait en termes de prêts profiter à 1 800 Petites et moyennes entreprises et soutenir 5 400 emplois sur le continent, où l’accès au crédit demeure une problématique pour les micro entreprises et les startups. 

A l’issue de la cérémonie de signature, MM. Rioux et Bikpo ont discuté d’autres possibilités de collaboration dans un avenir proche. Un accent particulier a été mis sur l’amélioration de l’accès des femmes africaines au financement par le biais de l’Action de financement en faveur des femmes en Afrique (AFAWA) qui devrait être mise en œuvre par AGF. 

L’AFAWA a été officiellement lancée plus tôt cette semaine lors du Sommet mondial pour l’égalité femme-homme à Kigali, après avoir reçu l’engagement du Gouvernement français lors du Sommet de Biarritz en août 2019. L’AFD et AGF explorent actuellement différentes modalités d’appui à cette initiative.

Un accord de sous-participation consiste pour une banque à céder à un autre établissement créancier ses droits sur la dette d’une entreprise en difficulté avec un certain niveau de décote par rapport au montant facial. Cependant, le prêteur initial demeure juridiquement propriétaire de la créance à l’égard de son débiteur. Le créancier acheteur devient de ce fait le prêteur caché.

African Guarantee Fund est une institution financière panafricaine à caractère non bancaire dont le triple objectif est la promotion du développement économique, la lutte contre le chômage et la réduction de la pauvreté en Afrique par la mise à disposition de garantie et le renfoncement des capacités aux institutions financières dans l’optique de soutenir les PME en Afrique. AGF a obtenu la notation AA- par Fitch Ratings.

Le président Bio accélère la construction du pont Lungi-Freetown

Le président de la Sierra Léone, Julius Maada Bio, a déclaré que son gouvernement reste déterminé à accélérer l’exécution du projet de pont reliant la capitale Freetown à la ville aéroportuaire de Lungi dans le nord du pays.Bio a confié jeudi à un dirigeant de la Banque mondiale à Freetown que le pont est la clé du développement de la Sierra Léone car, il ouvrirait le pays aux investissements.

« Le pont Lungi, pour nous, est une transformation car, il est important d’ouvrir ce pays. Nous l’avons identifié et, comme il va ouvrir le pays, nous sommes toujours déterminés à le poursuivre. Nous sommes déterminés à améliorer la vie de notre peuple et nous créons un écosystème propice aux investissements », a-t-il déclaré lors d’une réunion avec des responsables de la Banque mondiale à State Lodge, sa résidence officielle.

Lungi, le seul aéroport international opérationnel de la Sierra Leone, est relié à Freetown par un fleuve. Le transport entre les deux sites est donc toujours fastidieux.

Le gouvernement affirme que cela affecte le tourisme en raison de l’expérience des voyageurs. Il espère que le pont ouvrira la circulation.

Mais le pont de Lungi est un projet alternatif à la proposition controversée de construire un nouvel aéroport sur le continent, une idée lancée par le prédécesseur de Bio.

Cette idée n’est pas du goût de la Banque mondiale et les bailleurs internationaux, comme le FMI, qui se sont exprimés ouvertement à son sujet.

Anne Kabagambe, Directrice exécutive du Groupe 1 de la Banque mondiale pour l’Afrique, a déclaré que la vision du gouvernement de construire le pont de Lungi serait l’une des plus grandes réalisations de la Sierra Leone.

Le Sénégal élu membre du comité exécutif du Bureau International des Expositions

Le Sénégal a été élu, vendredi à Paris (France), membre du Comité exécutif du Bureau International des Expositions (BIE), informe un communiqué de l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (Asepex).« En marge de l’Assemblée générale du Bureau International des Expositions (BIE) qui se tient à Paris (France), le Sénégal est élu membre du cercle fermé du Comité exécutif du BIE, à travers son délégué permanent, le Directeur général de l’ASEPEX, Dr Malick Diop », écrit l’Asepex.

Elle souligne que le Sénégal, premier et seul pays africain à intégrer le Comité exécutif du BIE, est ainsi élu pour un mandat de 6 ans, à côté d’autres pays, à savoir la France, le Japon, la Finlande, la Hongrie, la Suisse, l’Espagne, l’Indonésie, la Nouvelle Zélande, l’Italie et la Russie.

« Cette élection du Sénégal au Comité exécutif du BIE est une réelle opportunité pour l’Afrique, mais surtout pour notre pays puisque la présence des entreprises sénégalaises sera renforcée sur les marchés internationaux et en termes d’échanges d’affaires. Le Sénégal aura de plus en plus d’occasions de présenter ses opportunités d’investissement au monde entier. Ce qui favorisera inéluctablement le développement des exportations sénégalaises et par ricochet, l’équilibre de notre balance commerciale », a réagi Dr Malick Diop cité par le communiqué.

Présidentielle 2020: le temps des exclusions des candidats est « passé » (Ouattara)

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, a assuré vendredi que tous les candidats à la présidentielle de 2020 pourront se présenter «sans exception », ajoutant que le temps des exclusions des candidats est « passé », lors d’un meeting à Dabakala (Nord), à l’occasion d’une visite d’Etat.« Comme en 2015, ces élections seront libres, transparentes et démocratiques, tous ceux qui voudront être candidats pourront se présenter, tous sans exception. Je veux qu’on sache que le temps d’exclusions des candidats est derrière nous, c’était du passé, cela n’était pas la démocratie », a déclaré M. Ouattara.

Le chef de l’Etat ivoirien qui effectue une visite d’Etat dans la Région du Hambol à plus de 430 km au nord d’Abidjan depuis mercredi, a profité de cette tribune pour rassurer la classe politique. Ces derniers jours, des débats sur une éventuelle modification de la Constitution évoquent une limitation d’âge qui pourrait exclure des ténors de la scène politique.  

« Nous devons faire en sorte que les Ivoiriens choisissent librement leurs candidats au sein des partis et les candidats des indépendants qui vont s’affronter le 31 octobre 2020 », a affirmé M. Ouattara, indiquant avoir fait « un bon rêve » sur la présidentielle tout en souhaitant que cela soit réalité.  

Pour lui, l’année « 2010 n’est qu’un mauvais souvenir », avec une crise postélectorale « terrible pour tous les Ivoiriens » et un « pays divisé en deux, (occasionnant) deux armées et deux camps » belligérants, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.  

« En 2015, nous avons eu des élections apaisées avec les mêmes partis politiques, les mêmes acteurs et par conséquent je voudrais vous dire que 2020 sera exactement comme en 2015, tout se passera dans la paix », a-t-il lancé à l’endroit des populations de la Région du Hambol.  

« Il faut arrêter de faire peur aux Ivoiriens, il n’y a rien, tout va bien se passer en 2020. Je peux vous donner cette assurance non seulement en tant que président de la République, mais en tant que chef suprême des armées, la Côte d’Ivoire est en paix, en sécurité et ceci continuera », a-t-il insisté.

M. Ouattara a appelé les Ivoiriens à continuer à cultiver les valeurs de paix, de tolérance, d’union et de fraternité, tout en les exhortant à la sérénité en ce qui concerne l’élection présidentielle de 2020. Car « la Côte d’Ivoire est en paix, elle va demeurer en paix » et chacun devrait contribuer à cette paix.     

Dans son intervention, à l’occasion du meeting de Dabakala, le président ivoirien a salué affectueusement Jean Louis Billon, un cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allé au pouvoir. Hormis lui, d’autres cadres natifs de la région et issus de l’opposition ont répondu à cet appel patriotique.  

La visite d’Etat entamée le 27 novembre, s’achève le 30 novembre 2019. Le clou de cette rencontre avec les populations de la Région du Hambol devrait être marqué par un « grand meeting final » samedi, à l’issue duquel M. Ouattara fera un point à la presse locale et étrangère avant de regagner Abidjan.

Le rapport de l’ARMP fait la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA vendredi traitent pour l’essentiel de la publication, hier, du rapport d’audits 2017 de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP).« Aux marchés des irrégularités », titre Le Quotidien soulignant dans ses colonnes que « Fractionnements, retards dans la publication des plans de passation de marchés, défauts d’inscription des marchés dans le Plan de passation des marchés (Ppm) ainsi que des défaillances dans le dispositif organisationnel et institutionnel, tels sont entre autres les dysfonctionnements décelés encore dans la gestion de la commande publique au cours de l’année 2017 ».

Le même journal renseigne que le Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), l’Agence pour la promotion des investissements (Apix), la Caisse des dépôts et de consignations (CDC)… sont entre autres les instituions « épinglés » par le régulateur des marchés.

L’Observateur parlant d’« Abus d’autorités » des responsables des institutions précités fait état des « 2 milliards FCfa de dépassement et les états financiers non certifiés de Mountaga Sy (Apix), La délégation générale à solidarité nationale +bouffe+ un milliard FCfa en riz, le marché de mobilier de bureau et l’écart de 120 millions FCfa de Cheikh Oumar Hann et la générosité suspecte de Socé Diop Dione à Mar Thiam de Getran ».

Sous le titre « Ombre et lumières », Enquête informe que « Malgré des avancées, les autorités contractantes continuent de passer la plupart des marchés publics par entente directe et surtout Drp ». Le journal précise que « 139 milliards de francs Cfa (ont été) dépensés par ententes directes et 1 406 milliards par appels d’offres », ajoutant que « les auditeurs (ont vilipendé) la loi de Macky qui exclut la CDC (Caisse des dépôts et de consignations) du code des marchés publics ».

Sud Quotidien préférant mettre l’accent sur les points positifs du rapport signale qu’« Un taux d’absorption des crédits de 98% (a été) enregistré » lors de la passation des marchés publics pour l’exercice 2017.

Sur un tout autre sujet, L’AS revient sur le saccage du tribunal de Louga (nord) lors du procès du maître coranique accusé de pratiques « esclavagistes » sur des enfants talibés et donne la parole au ministre de la Justice, Me Malick Sall, qui déclare que « Les auteurs seront identifiés et punis à la hauteur de leurs actes ».

Le quotidien national Le Soleil consacre sa parution du jour à la célébration, hier, de la Journée nationale de l’élevage et annonce que « Le fonds revolving sera porté à 4,5 milliards FCfa ».

En sport, le quotidien spécialisé Stades revient sur les « buts, records, impact dans le jeu… » de Sadio Mané avec les Reds de Liverpool (D1anglaise) et arbore cette Une : « Mané, une palette technique hors norme ».

Selon le journal, le capitaine des Lions du Sénégal a marqué « 74 buts en 172 matches de Premier League : 44 buts du droit, 20 buts du gauche, 10 de la tête » et qu’il est « Au +Hall of Fame+ de Premier League ».

GBissau : Vaz reconnait sa défaite et se dit prêt à passer le témoin

Le président sortant de la Guinée-Bissau, Jose Mario Vaz, a reconnu sa défaite à l’issue du premier tour de la présidentielle, soulignant qu’en dépit «des irrégularités» qu’il a dénoncées lors du scrutin et de l’affiche « programmée » du second tour, il est prêt à passer «fièrement» et avec une «conscience tranquille», le témoin à son futur successeur.« Je reste fidèle aux idéaux de paix, de démocratie et de liberté qui m’ont toujours guidé et j’accepte tous les résultats publiés par l’organe de gestion électorale, la Commission nationale électorale (CNE) », a notamment déclaré José Mário Vaz, dans une adresse à la presse de 15 minutes, jeudi soir à Bissau.

« En transférant l’écharpe présidentielle à mon successeur, un fait sans précédent en Guinée-Bissau, je le ferai avec fierté, car ce sera une étape importante dans la démocratie en Guinée-Bissau. Ma conscience est tranquille, en paix, parce que je n’ai pas tué, je n’ai pas volé, je n’ai pas menti, je n’ai pas torturé, je n’ai pas violé les droits et j’ai rempli mon devoir de président de la République », a ajouté M. Vaz, arrivé quatrième à l’issue du premier tour de la présidentielle avec 12,41 % des voix.

Selon les résultats provisoires de la CNE,  il est largement devancé par les deux protagonistes du second tour : Domingos Simões Pereira, le candidat Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), arrivé en tête avec 40,13% des voix, et Umaro Sissoco Embaló, le candidat du Mouvement pour l’alternance démocratique (Madem-G15), crédité de 27,65% des suffrages.

Analysant le scrutin, le président sortant a dans un premier temps félicité les 11 autres candidats ayant participé au scrutin de dimanche et souhaité « bonne chance » aux deux qualifiés pour le second tour, prévu pour le 29 décembre 2019.

Toutefois, José Mario Vaz qui s’exprimait depuis son quartier général de campagne a soutenu que « le président de la CNE et son équipe étaient en possession de toutes les données et ils savaient parfaitement qui devrait vraiment participer à ce match de second tour ».

Il a également déploré le fait qu’il n’a pas été écouté quand il a dénoncé certaines « irrégularités » liées notamment au retard dans la publication de la liste électorale, le mauvais fonctionnement de plusieurs bureaux de vote et le bourrage d’urnes.

Lançant enfin « un appel à la communauté internationale » pour lui signifier que par contribution « à la pacification » de la Guinée-Bissau il acceptait les résultats du premier tour de la présidentielle en guise de contribution, Mario Vaz a annoncé qu’il allait s’investir dans le secteur privé en vue de «continuer à servir» son pays et ses compatriotes.

Agé de 62 ans, José Mario Vaz a eu un mandat de cinq ans (mai 2014-juin 2019) à la tête de la Guinée-Bissau. A la fin de ce mandat marqué par plusieurs dissensions politiques avec sa formation politique, le PAIGC –qui a fini par l’exclure de ses rangs– et les tiraillements avec ses Premiers ministres, il avait été maintenu à la tête du pays à titre intérimaire par la CEDEAO, le temps que se tienne l’élection présidentielle.

Côte d’Ivoire: la CDRP, la plate-forme de l’opposition lancée, 17 partis signataires du manifeste

Dix-sept partis politiques membres de la Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix (CDRP) dont le COJEP, le parti de Blé Goudé, ont signé jeudi à Abidjan, le manifeste de la plateforme de l’opposition ivoirienne pour un nouveau contrat social avec le peuple.Ce manifeste de la CDRP, « document d’analyse » de la situation socio-politique et économique, est « un véritable contrat politique et social » avec le peuple de Côte d’Ivoire, a déclaré Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI).  

Au siège du PDCI, dix-sept partis politiques représentés par leurs leaders, ont signé le manifeste, marquant le lancement officiel des activités de l’organisation. M. Bédié, initiateur de cette plateforme non idéologique, s’est félicité de cette mobilisation face à cet « appel patriotique ». 

En qualité de président de la Conférence des présidents des partis politiques membres de la CDRP, Henri Konan Bédié, s’est réjoui de ce que ces formations politiques s’engagent pour la cause nationale. Et ce, pour faire « échec au régime du RHDP », la coalition au pouvoir.   

Il a dénoncé la Commission électorale indépendante (CEI), institution chargée d’organiser les élections, qui pour lui est « aux ordres » du pouvoir et « incapable d’organiser des élections justes et transparentes en 2020 ». 

M. Bédié a critiqué de manière acerbe la gouvernance actuelle, faisant observer qu’il y a un emprunt massif sur des marchés d’Euro obligation. En outre, le pays a atteint « un niveau de régression sans précédent dans tous les domaines ».  

Le 14 décembre 2019, la CDRP organise un meeting à la place Ficgayo de Yopougon, une commune populaire dans l’Ouest d’Abidjan, pour demander une « réforme » de la CEI de sorte à être consensuelle puis la gratuité de la Carte nationale d’identité. 

Parmi les signataires, l’on remarque qu’au niveau du Mouvement des forces d’avenir (MFA), M. Anzoumana Moutayé a paraphé le manifeste, alors que l’on s’attendait à voir le fondateur de ce parti Anaky Kobenan. Les dossiers de quinze autres formations sont par ailleurs « en instruction ».     

La CDRP se donne pour objectif de rendre aux Ivoiriens « la fierté et le prestige de leur Nation », selon un communiqué final lu par Roselin Bly, représentant du COJEP, le Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples, le parti de Blé Goudé.   

Le 20 novembre, les leaders des partis membres de la CDRP ont eu séance de travail consacrée à la finalisation du cadre opérationnel de cette plate-forme de l’opposition ivoirienne, sanctionnée par la désignation des deux secrétaires permanents du groupement politique.

La FAO se félicite de la mise en œuvre d’une banque agricole « en cours » en Côte d’Ivoire

Le représentant de l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Côte d’Ivoire, Samy Gaiji, s’est félicité jeudi à Abidjan de la mise en œuvre d’une banque agricole « en cours » dans le pays.M. Gaiji s’exprimait face à des journalistes, jeudi, en marge d’une journée focus dédiée aux ressources animales et halieutiques,  à l’occasion de l’édition 2019 du Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA).

« Il y a une banque agricole qui est en cours de mise en œuvre en Côte d’Ivoire » dont le dossier est piloté par le ministère ivoirien de l’Économie et des finance,  a fait savoir M. Samy Gaiji, représentant de la FAO en Côte d’Ivoire.

Le représentant de la FAO en Côte d’Ivoire qui dit avoir « participé aux consultations et à l’articulation » de ce projet, soutient qu’ « il faut accompagner les jeunes avec des crédits » dans leurs initiatives agricoles et les banques devraient prendre des risques.

Selon lui, « il faut un secteur bancaire beaucoup plus porté sur les risques », ce qui devrait permettre de rendre le pays autosuffisant avec une sécurité alimentaire, et voire importer vers d’autres marchés pour capter des devises. 

La Côte d’Ivoire mise sur les innovations technologiques pour réduire les déficits en protéines animales et halieutiques, afin d’inverser la tendance des importations, a déclaré le ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques,  Dosso Moussa, dans un discours.

Selon M. Dosso Moussa, ce secteur vient de loin. Dévasté après les crises successives,  il observe aujourd’hui une embellie grâce aux efforts du gouvernement et l’engagement du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara.

Concernant la filière agricole, la production a été de 61.000 tonnes de viandes alors que les projections les plus optimistes tablaient sur 60.000 en 2020, a fait observer M. Dosso Moussa, avant d’ajouter qu’ « aujourd’hui le pays est autosuffisant en œuf de consommation». 

La FAO accompagne la Côte d’Ivoire dans sa réforme du secteur animal et halieutique. L’institution intervient aujourd’hui sur la peste porcine, qui selon le représentant de l’organisation a occasionné « une baisse de 5% du cheptel ces dernières années ».  

En outre, l’organisation travaille avec l’Etat ivoirien sur le renforcement de la filière de l’aquaculture. Selon M. Samy Gaiji, « au moins 2/3 de la consommation de tilapias (en Côte d’Ivoire) est importé », alors que le pays présente de « très bonnes » conditions agro-écologiques. 

« Nous voulons accompagner la Côte d’Ivoire pour atteindre l’autosuffisance », a-t-déclaré, se disant « optimiste sur les capacités » du pays. Dans cette optique, la FAO prépare « environ trois à quatre projets d’un total de 2 millions de dollars US sur la filière aquaculture pour l’année 2020 ».

Le secteur des ressources animales et halieutiques est pourvoyeur d’emplois. Selon des statistiques officielles de 2016, » environ 702.500 personnes » opéraient dans ces filières. Mais malgré le fort potentiel de développement, l’on enregistre un rendement peu compétitif. 

Lancement à Abidjan d’une télé-réalité de rencontre amoureuse

StarTimes Côte d’Ivoire, un groupe audiovisuel chinois, a lancé jeudi à Abidjan la première télé-réalité de rencontre amoureuse dénommée « Bonjour Mon Idéal » qui vise à mettre en couple des célibataires.« Tu en as marre d’être célibataire … veux-tu trouver l’amour ?», lit-on sur une affiche d’annonce relative à cette téléréalité dont la réalisation est prévue en studio. Selon Tié Benedicta, chargée des Grands comptes à StarTimes Côte d’Ivoire, l’idée est de « permettre la formation de couples ».   

Un casting est prévu et chaque candidat de la téléréalité « Bonjour Mon Idéal » devrait avoir 21 ans révolus,  jouir de toutes ses facultés mentales et ne pas faire l’objet d’une tutelle juridique. Pour besoin de tournage, les postulants sélectionnés devront être disponibles du 9 au 15 décembre 2019.     

« Les candidats garantissent qu’ils sont célibataires et assument eux-mêmes toutes les responsabilités en cas de litige relatif à leur situation matrimoniale », a déclaré Tié Benedicta, ajoutant que le groupe audiovisuel décline toute responsabilité en cas de litiges.  

Avant de participer à l’émission de téléréalité, chaque candidat s’engage par sa signature à respecter les règles établies, a-t-elle souligné, mentionnant que « les candidats doivent être en bonne santé et ne pas être exposés à des maladies infectieuses ».    

L’émission, déjà réalisée au Kenya, a permis de mettre en couple deux personnes qui se sont engagés dans des liens du mariage, a-t-elle assuré. Pour sa part, le groupe audiovisuel se réserve le droit de les accompagner afin de former des « meilleurs couples ». 

Sur le bouquet du groupe, l’on enregistre des séries cultes. Fleur sauvage, l’histoire d’une femme dont le courage et la détermination sont mis à rude épreuves alors qu’ elle tente d’obtenir justice pour sa famille et les habitants d’une ville, a battu des records en Afrique anglophone.

Cette série a récemment été sélectionnée pour recevoir le Prix de la Meilleure série asiatique lors de la première édition des Asian Content Awards en Corée du Sud. Dès sa première diffusion aux Philippines, Fleur sauvage a trôné en haut des audiences et des tendances Internet.

Quant à la série La reine de Flow, elle a remporté l’International Emmy Award de la Meilleure telenovela lors de la 47e édition, mercredi, à New-York. Des prix ont été décernés à 11 programmes du monde entier. Elle était opposée à la série sud-africaine Thé river et à la portugaise Vidas Opostas.

StarTimes est le premier opérateur de télévision numérique en Afrique, avec 30 millions d’utilisateurs et un signal couvrant tout le continent. Son réseau de distribution est composé de 170 agences et 30.000 distributeurs dans 37 pays. Elle comprend 480 chaines (informations, sports, divertissements). 

La situation sécuritaire en Côte d’Ivoire est «totalement sous contrôle» (Ouattara)

La situation sécuritaire en Côte d’Ivoire est «totalement sous contrôle», a déclaré, jeudi soir à Katiola (430 km au Nord d’Abidjan), le président Alassane Ouattara en visite d’Etat de quatre jours dans la région du Hambol.« Je suis très heureux de voir toutes les tendances politiques dans cette salle. Le président Houphouët-Boigny disait souvent qu’on voyait dans une famille en France que l’épouse est à droite, le père est au centre et l’enfant se trouve à gauche. Mais que tous, le soir prenaient le repas ensemble », a expliqué M. Ouattara au cours d’une rencontre avec les cadres de la région du Hambol.

« Je voudrais que ça soit cela que nous acceptions en Côte d’Ivoire, que nous puissions être dans des partis différents mais cela ne doit rien changer à nos relations de famille », a-t-il poursuivi, ajoutant que « c’est important de vous rassurer également que la situation sécuritaire en Côte d’Ivoire est totalement sous contrôle ».

« Nous avons mis en place dès mon arrivée en fonction de président en 2011, mais surtout en 2012, avec le soutien de cabinets américains et français un Conseil national de sécurité (CNS)», a rappelé le président Ouattara.

Ce CNS comprend tous les ministres de souveraineté tels que la finance, la défense, la justice, la sécurité, l’intérieur, les eaux forêts, les affaires étrangères, le vice-président, le premier ministre, les grands commandements, le coordonnateur national du renseignement.

Le secrétariat de ce Conseil est assuré par Fidèle Sarassoro qui a déjà occupé ces fonctions en tant que responsable du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) au niveau des Nations Unies au Congo, un grand pays avec plus de 100 millions d’habitants.

Au départ, ce Conseil se réunissait toutes les semaines de 2012 jusqu’en 2016 et tous les jeudis. « Par la suite, nous avons décidé de faire les réunions tous les 15 jours. Maintenant nous avons une réunion tous les premiers jeudis du mois, ce qui veut dire que le jeudi 05 décembre prochain, nous avons une réunion du Conseil national de sécurité », a-t-il expliqué, soulignant qu’en cas de besoins, « nous programmons des réunions d’urgence même quand c’est le week-end ». 

« Quand nous avons commencé en 2012, l’indice d’insécurité était à 4 qui est le taux quasiment le plus élevé. Le taux 5, ce sont les pays en guerre. Et à la date d’aujourd’hui, nous sommes à un indice qui est 1,2 qui est l’indice en France, en Angleterre comme en Suisse », s’est félicité Alassane Ouattara.

Selon lui, cet indice est également confirmé par les Nations Unies qui ont un système parallèle. « Je veux donc vous dire que la Côte d’Ivoire est en sécurité. Elle n’est pas seulement en paix, mais les ivoiriens doivent se sentir en sécurité et arrêté de se faire peur par rapport aux élections de 2020 », a poursuivi M. Ouattara, insistant que « je peux vous dire que ces élections se passeront bien ».

« Elles (ces élections) seront transparentes, elles seront équitables et comme en 2015, je souhaite que ceux qui auront perdu appellent le vainqueur pour le féliciter.  Voyez-vous j’ai dit le vainqueur, je n’ai pas dit Alassane Ouattara. Mais cela ne veut pas dire que je ne serai pas candidat (Rire) »-t-il ajouté.  

A propos de sa probable candidature à la prochaine élection présidentielle d’octobre 2020, M. Ouattara assure continuer la réflexion.

« La réflexion continue puisse que la constitution me l’autorise. Je voudrais que vous sachez que moi je suis confiant et je voudrais que vous soyez confiants », a conclu Alassane Ouattara.

Guinée : liberté provisoire pour les responsables du FNDC

La Cour d’Appel de Conakry a ordonné, jeudi, la mise en liberté provisoire des responsables du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), dont son coordonnateur national, Abdouramane Sanoh.Condamnés le 22 octobre 2019 à des peines allant de six mois à cinq ans de prison ferme par les Tribunaux de première instance de Dixinn et de Mafanco, pour « actes et manœuvres pouvant entrainer des troubles à l’ordre public », ces prévenus seront  à nouveau devant la barre le 5 décembre.

Cette liberté provisoire a été obtenue après que le ministère public a répondu favorablement aux requêtes du collectif des avocats de la défense.

Le coordonnateur national du FNDC et certains responsables dudit mouvement, ont été arrêté à deux jours avant la première manifestation du front qui avait eu lieu le 14 octobre dernier dans tout le pays.

Depuis plusieurs semaines, l’opposition et la société civile guinéennes regroupées au sein du Front National de Défense de la Constitution (FNDC) manifestent contre la modification de la Constitution devant permettant au président Alpha Condé de briguer un troisième mandat.

Ouattara annonce une réflexion sur le découpage administratif après la présidentielle de 2020

Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé, jeudi à Niakaramandougou (487 km au Nord d’Abidjan), où il a animé son premier meeting dans le cadre de sa visite d’Etat de quatre jours dans la région du Hambol, avoir « demandé au gouvernement de mener une réflexion globale sur le découpage administratif après l’élection présidentielle de 2020 ».« J’ai demandé au gouvernement de mener une réflexion globale sur le découpage administratif après l’élection présidentielle de 2020 », a déclaré M. Ouattara, répondant au volet administratif des doléances des populations.

Les autres doléances, a-t-il ajouté, « concernent les forages, l’orpaillage, une brigade de gendarmerie, le bitumage de voirie. Vous pouvez me faire confiance. Quand ADO (surnom du président ivoirien), votre frère, votre fils prend des engagements, il les respecte ».

« (…) Je vous promets de faire ce que vous avez demandé. Et je verrai le livre blanc que je transmettrai au Premier ministre, pour que nous puissions commencer dans la période 2021-2025 ce travail auquel vous tenez tant », a poursuivi le Chef de l’Etat ivoirien.

« Chers frères, chères sœurs, chers parents, comme vous le voyez, le gouvernement est au travail. Il n’est pas dans le bavardage. Le gouvernement est au travail pas seulement jusqu’en 2020, mais bien au-delà, en 2025, 2030, le gouvernement continuera de faire le travail », a ajouté Alassane Ouattara.

Selon lui, « la Côte d’Ivoire continuera d’avancer grâce à cette équipe dynamique sous l’autorité du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, du Vice-président Daniel Kablan Duncan et avec le capitaine que je suis (…) ».

M. Ouattara rencontre cet après-midi à Katiola les cadres de la région du Hambol avant de mettre le cap, vendredi, sur Dabakala pour son deuxième meeting dans la région.

Sénégal : vers la criminalisation du viol et de la pédophilie

Le gouvernement sénégalais a adopté, jeudi, un projet de loi criminalisant le viol et la pédophilie, a appris APA de source officielle.«Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil (des ministres) a examiné et adopté le projet de loi modifiant la loi n° 65-60 du 21 juillet 1965 portant Code pénal avec des chapitres visant à durcir la répression du viol et de la pédophilie et des sanctions pouvant aller jusqu’à la réclusion criminelle à perpétuité », rapporte le communiqué du conseil des ministres tenu mercredi.

En attendant le vote de la loi par l’Assemblée nationale, le gouvernement sénégalais répond ainsi à une demande de la société civile, principalement les organisations féminines qui luttent contre les violences basées sur le genre dont le viol.

Selon le Comité de lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants (CLVF), rien qu’entre 2017 et 2018, ce sont 706 femmes et filles qui ont été victimes de viol au Sénégal.

Le Comité souligne que la plupart des viols commis sont suivis de meurtres, faisant qu’en 2019, ce sont 14 femmes qui ont été tuées suite à un viol. « Et trois de ces femmes sont des mineurs, les deux étant en état de grossesse », répertorie le CLVF.

A propos des violences faites aux enfants, il note 668 cas entre 2017 et 2018.

Nigeria/Chine: signature d’un accord sur le pipeline Abuja-Kaduna-Kano

Malam Mele Kyari, le Directeur général de la société nigériane de pétrole (NNPC), a annoncé, jeudi à Abuja, que la société chinoise Petroleum Pipeline Engineering Company Limited (CPPECL) et le consortium Brantex ont conclu un accord pour le lancement des travaux du projet de pipeline Abuja-Kaduna-Kano (AKK).Kyari, qui a annoncé la nouvelle à l’accueil du Président de la CPPECL, Sun Quanjun, et du patron du consortium Brantex au siège de la NNPC à Abuja, a indiqué que la NNPC va soutenir la CPPECL et le consortium Brantex pour que le projet soit mené à bien dans les délais et limites budgétaires impartis.

Un communiqué publié, jeudi à Abuja par la NNPC, indique que Kyari qui a rencontré les responsables chinois mercredi, a déclaré que le projet AKK va  résoudre le problème du déficit d’électricité au Nigeria.

Il a exhorté la China Pipeline Company à utiliser ce projet comme plate-forme pour d’autres opportunités plus importantes dans les projets de pipeline dans l’industrie du pétrole et du gaz.

« Nous pensons que vous pouvez concrétiser le projet AKK. Si vous exécutez le projet AKK, nous aiderons également votre entreprise à développer son empreinte au Nigeria. Je vous assure que ce partenariat sera bénéfique pour nous tous et apportera de la valeur au peuple nigérian », a-t-il ajouté.

Quanjun a auparavant indiqué que son entreprise et le consortium Brantex sont prêts à assurer le succès du projet conçu avec un nouveau système de pipeline permettant de garantir l’intégrité du projet pendant plusieurs décennies.

Vers un nouveau cadre de concertation de l’opposition guinéenne

Le chef de file de l’opposition guinéenne, Cellou Dalein Diallo a annoncé, jeudi à Conakry, la création d’un nouveau cadre de concertation des opposants pour faire respecter les lois de la République.« Après plusieurs concertations, on a estimé qu’il serait utile et judicieux que l’opposition se retrouve. On n’a réaffirmé notre volonté d’être ensemble et créer un cadre de concertation de l’opposition politique où nous allons échanger les informations, définir les stratégies pour faire respecter les lois de la République en matière électorale mais aussi dans les autres domaines et le respect de nos droits en tant qu’opposition politique », a déclaré Cellou Dalein Diallo, au terme d’une plénière des opposants au quartier général de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG).

Pour le président de l’UFDG, les Guinéens ont affaire à un pouvoir qui n’a « aucun égard » pour les lois et la Constitution de la République. 

« Si chacun de nous lutte de son côté, c’est sûr que la portée de notre combat va être affaibli», a expliqué Cellou Dalein Diallo, informant que dans les prochains jours, les opposants vont animer une conférence de presse pour définir leur nouvelle stratégie.

Depuis plusieurs semaines, l’opposition et la société civile guinéennes regroupées au sein du Front National de Défense de la Constitution (FNDC) manifestent contre la modification de la Constitution devant permettant au président Alpha Condé de briguer un troisième mandat.

La prévalence des mutilations génitales féminines est de 30,8% en milieu urbain en Côte d’Ivoire (Enquête)

Le taux de prévalence des mutilations génitales féminines ( MGF) en Côte d’Ivoire est de 73,0% en milieu rural contre 30,8% en milieu urbain dont 24,6% à Abidjan, a appris APA jeudi sur place dans la capitale économique ivoirienne. Selon un tableau des prévalences des MGF en Côte d’Ivoire  issu de l’enquête par grappe à indicateurs multiples ( MICS) de 2016, présenté à la presse par la juriste Brigitte Bécho épouse Yassi lors d’un atelier de formation, cette prévalence est  de 75,2% ( Nord-ouest ivoirien), 73,0% ( milieu rural ivoirien), 42,0% ( Centre-Nord),  39,1% ( Sud-ouest), 34,8% (Centre-ouest), 30,8% (milieu urbain), 26,1% (Sud du pays sans la ville d’Abidjan), 25,0% ( Nord-est), 24,6% ( Ville d’Abidjan), 23,71% ( Centre-Est) et 18,1% ( Centre).

Cet atelier de formation initié par La Fondation Djigui La Grande espérance, a l’endroit des acteurs des médias avait notamment pour objectif de renforcer les capacités de ceux-ci sur l’ampleur et le cadre juridique des MGF en Côte d’Ivoire.

Dans cette même enquête ( MICS 2016), a poursuivi Mme Yassi qui est également membre de l’association des femmes juristes de Côte d’Ivoire, la prévalence des MGF par religion en Côte d’Ivoire est de 61,5% chez les musulmans, 48,5% chez les animistes et sans religion, 11,8% chez les chrétiens et 12,9% chez les religions autre que l’islam et le christianisme.

Avant elle, l’imam Cissé Djiguiba, le Président du Conseil d’administration (PCA) de La Fondation Djigui La grande espérances  a appelé à la tolérance zéro à l’égard des exciseuses en Côte d’Ivoire, estimant qu’elles portent atteinte à la dignité de la femme.

 « Il faut désarmer et démobiliser les exciseuses et les aider à s’insérer dans d’autres activités. (Car) les MGF constituent un frein à la promotion de la femme », a soutenu l’imam Cissé pour qui la pratique des MGF n’a aucun fondement religieux.

Auparavant, il a souhaité une synergie d’actions de tous les acteurs pour faire en sorte que les MGF deviennent un «  souvenir lointain ».

 « Il faut qu’on se donne la main pour faire reculer des frontières toutes les violences que les femmes subissent», a encouragé le guide religieux musulman.

Créée en 2001, La Fondation Djigui La Grande espérance est une ONG qui vise à contribuer à l’amélioration du bien-être des populations. Elle s’est engagée également dans la lutte contre les mutilations génitales féminines en Côte d’Ivoire, une pratique aux conséquences négatives multiples pour les victimes.

Selon l’Organisation mondiale de la santé ( OMS), chaque année plus de 3 millions de filles sont excisées dans le monde.