Sénégal : mort d’un bébé à l’hôpital régional de Kaolack

Le bébé a été déclaré mort à l’hôpital régional de Kaolack, dans le centre du pays, avant que les services de la morgue ne le constatent encore vivant.

 

L’enfant est finalement décédé plusieurs heures après. Le procureur de la république a ouvert une enquête samedi dernier, mais le communiqué n’a été publié que ce dimanche.

Elle avait déjà été baptisée et s’appelait Diary. D’après son père, ce sont les services de la morgue de l’hôpital qui ont alerté leurs collègues du service de pédiatrie : le bébé qu’on venait de leur déposer dans un simple emballage en carton était encore vivant. Ramené en service de néonatologie, l’enfant âgé d’une dizaine de jours a finalement succombé après plusieurs heures passées en réanimation.

En conférence de presse, le Dr Kalidou Ly, porte-parole des médecins, a expliqué que l’enfant présentait dès la naissance des difficultés respiratoires : un ictère néonatal avec des complications cérébrales qui ont alors nécessité un placement en photothérapie. Le Dr Ly précise que c’est une aide infirmière qui a déclaré la mort du bébé sans en informer la sage-femme ni le médecin de garde occupé par un autre accouchement.

Vendredi dernier, le papa du bébé a décidé de porter plainte au commissariat central de Kaolack. Une enquête est alors ouverte et c’est le commissaire central de police qui s’est lui-même déplacé dans la structure hospitalière. Selon le communiqué du procureur de la République, l’enquête suit son cours.

Ce drame survient alors que l’affaire Astou Sokhna – du nom de cette jeune femme enceinte de neuf mois décédée en couches à l’hôpital de Louga – a marqué le pays ces dernières semaines. Pour les sages-femmes, inculpées pour non-assistance à personne en danger, le procureur a requis la relaxe pour deux d’entre elles et un an de prison avec sursis et un mois ferme pour quatre autres.

Plainte du Crd : la procédure s’accélère dans l’affaire Petro Tim

La plainte déposée par le Congrès de la renaissance démocratique (Crd) « And Dekkil Bokk » contre  Aliou Sall et Franck Timis, cités dans l’affaire Petrotim, a été transmise au Procureur.

L’affaire semblait déjà s’être tassée. Que non! La plainte déposée par le Congrès de la renaissance démocratique (Crd) « And Dekkil Bokk » contre Aliou Sall et Franck Timis, tous deux impliqués dans l’affaire de corruption et de fraude dans le pétrole sénégalais révélée par la BBC, maintient la pression.

Dans son édition du jour, le journal «Les Echos» publie indique que le Doyen des juges, Samba Sall, a transmis le dossier au Procureur pour réquisitoires. Selon la procédure, le magistrat instructeur ne pourra poursuivre son information, si besoin est, qu’après observations du parquet.

Les observations du Parquet ne lient cependant pas le juge d’instruction. Ce sera donc au Doyen des juges seul de décider de la suite à donner à cette affaire. Le journal ajoute qu’aucun délai n’est imparti au chef du parquet. Il dispose de toute la latitude nécessaire. Toutefois, Me Moussa Sarr joint au téléphone par nos confrères, estime qu’il y a un délai raisonnable que le Procureur ne doit pas dépasser.

Le Crd « And Dekkil Bokk » est constitué du Mouvement Tekki, du Parti de l’Émergence citoyenne, du Mouvement pour la République des Valeurs, de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail, de la LD Debout, Taxaw Temm et Ensemble.

 

Attaques informatiques : Air Sénégal défend sa plateforme

Une plainte contre X a été déposée par Air Sénégal après une série d’attaques informatiques contre sa plateforme de réservation de billets.

Maintenant, c’est clair. On comprend mieux pourquoi il était difficile de réserver son billet sur la plateforme d’Air Sénégal. En effet, la compagnie a été victime d’attaques informatiques récurrentes. A plusieurs reprises, des individus mal intentionnés ont pris pour cible la plateforme de réservation, sans arriver à y pénétrer heureusement. C’est la compagnie elle-même qui l’a annoncé en ne manquant pas de rassurer ses clients  sur les réponses énergiques et dissuasives qu’elle a apporté à ces assaillants. «   La compagnie Air Sénégal s’excuse auprès de ses clients pour les désagréments rencontrés par le ralentissement des services causés par cette attaque informatique.  On est victime ces derniers jours d’attaques massives et répétées à l’encontre de son module de réservation de billets. Air Sénégal tient à préciser qu’aucune de ces attaques n’a abouti puisque le système est sécurisé de bout en bout par WiredCard, le leader mondial des solutions de paiement en ligne », fait savoir les équipes de Phillippe Bohn.

Ne comptant pas laisser les choses ainsi, Air Sénégal entend déposer une plainte contre X auprès des autorités compétentes.

Il faut souligner que le pavillon national, s’est doté d’une flotte ultramoderne. La qualité de son équipe de direction internationale et celle de ses membres d’équipage lui permet d’aligner son offre sur les standards internationaux les plus exigeants. Air Sénégal garantit ainsi un service de haute qualité, sûr et fiable. L’objectif affiché est de hisser la compagnie à la pointe du secteur aérien en Afrique.